Projet de riposte à la COVID-19 en République du Congo (P173851) RÉPUBLIQUE DU CONGO --------------- MINISTERE DE LA SANTE ET DE LA POPULATION ---------------- PROJET RIPOSTE D’URGENCE AU COVID-19 ---------------- FINANCEMENT ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT (IDA 66340-CG) PLAN DE MOBILISATION DES PARTIES PRENANTES (PMPP) Mai 2022 1 Sommaire Liste des tableaux.................................................................................................................... 3 1. Contexte et justification ................................................................................................... 4 1.1 Objectif global du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes ..................................... 5 2 Description du projet parent et des Financements Additionnels 2 et 3 ....................... 6 2.1 Objectifs du projet parent et des Financements Additionnels 2 et 3 ............................. 6 2.2 Composantes ............................................................................................................... 6 3. Risques et effets sociaux et environnementaux potentiels du projet. ......................... 9 3.1 Risques et impacts environnementaux ......................................................................... 9 3.2 Risques et impacts sociaux ........................................................................................ 10 4. Identification et analyse des parties prenantes............................................................ 11 4.1 Méthodologie .............................................................................................................. 11 4.2 Parties touchées ......................................................................................................... 13 4.3 Autres parties intéressées .......................................................................................... 13 4.4 Individus ou groupes défavorisés ou vulnérables ....................................................... 14 5. Programme de mobilisation des parties prenantes ..................................................... 15 5.1 Synthèse des actions de mobilisation des parties prenantes engagées durant la préparation du projet ............................................................................................................ 16 5.2 Synthèse des besoins des parties prenantes et des méthodes, techniques et outils de mobilisation des parties prenantes ....................................................................................... 17 5.2.1 Restrictions imposées par le Gouvernement de la République du Congo aux rassemblements publics ................................................................................................ 17 5.3 Stratégie proposée pour la diffusion des informations ................................................ 18 6. Plan de mobilisation des parties prenantes ................................................................. 22 6.1 Consultations des parties prenantes concernant la COVID ........................................ 22 6.2 Sensibilisation du public à la COVID 19 ..................................................................... 26 6.3 Stratégie proposée pour la prise en compte des points de vue des groupes vulnérables ................................................................................................................................... 31 6.4 Rapport aux parties prenantes ................................................................................... 33 7. Ressources et responsabilités pour mettre en œuvre les activités de mobilisation des parties prenantes ................................................................................................................... 33 7.1 Ressources ................................................................................................................ 33 7.2 Fonctions de gestion et responsabilités...................................................................... 33 8. Mécanisme de gestion des plaintes .............................................................................. 34 8.1 Description du mécanisme de gestion des plaintes .................................................... 35 2 9. Suivi et rapports .............................................................................................................. 36 9.1 Participation des différents acteurs concernés aux activités de suivi ......................... 36 9.2 Rapports aux groupes de parties prenantes ............................................................... 37 Annexes ................................................................................................................................. 38 Annexe 2 : Photos de consultations des parties prenantes .............................................. 60 Liste des tableaux Tableau 1 : Stratégie préliminaire de diffusion de l’information ................................................................... 18 Tableau 2 : Consultations des parties prenantes concernant la COVID 19 .............................................. 22 Tableau 3 : Lignes directrices en matière de planification opérationnelle visant à soutenir la préparation et la riposte des pays ........................................................................................................................................... 26 Tableau 4 : préoccupations soulevées lors des consultations..................................................................... 36 3 1. Contexte et justification L’Association Internationale de Développement en sigle « IDA » a accordé un prêt de 11,31 millions de dollars US au Gouvernement de la République du Congo afin de l’accompagner dans ses efforts de relever les défis de santé publique. Ce prêt obtenu dans le cadre du SPRP, a été approuvé le 20 avril 2020 et est entré en vigueur le 26 mai 2020. Il a permis a la République du Congo de monter une réponse initiale rapide et de mettre en place une première mesure de réponse immédiate à la Riposte COVID19. En effet, la planète terre fait face à une crise sanitaire majeure sans commune mesure que l’on pourrait qualifier de guerre contre un invisible. Au mois de décembre 2019, dans la ville de Wuhan (Chine), une épidémie à coronavirus (COVID – 19) a été apparue que d’aucuns ont qualifié d’une maladie transitoire dont les effets seraient locaux. Mais de par sa vitesse de propagation, le 30 janvier 2020, l’OMS l’a déclaré comme une urgence sanitaire de portée internationale et depuis le 11 mars, après avoir dépassé 120 000 cas diagnostiqués dans 110 pays et territoires à travers le monde, le Covid-19 a été relevé au rang de pandémie mondiale. Les effets du Covid-19 sur l’économie globale sont déjà très perceptibles, bien que certains économistes estiment qu’ils pourraient être temporaires et réversibles. Dans tous les cas, le Covid-19 a touché continûment les trois grands pôles économiques mondiaux au cours du premier trimestre 2020, à savoir la Chine (16 % du PIB mondial et près de 30 % de la production industrielle globale), l’Europe (22 % du PIB mondial), et les Etats-Unis (24 % du PIB mondial). Selon les estimations, de la Banque mondiale l’année 2020 se soldera avec une croissance négative. D’abord, la République du Congo est parmi les190 pays qui ont conclus le 18 décembre 2020, des accords pour avoir un accès à près de deux milliards de doses de plusieurs candidats vaccins. Grâce à ces accords, La République du Congo a pu au cours du premier semestre de 2021, obtenir des doses de vaccin pour protéger les groupes vulnérables. Le Congo avait pour objectif de mobiliser au moins 1,3 milliard de doses financées par des donateurs et offrir une couverture vaccinale de 20 % de la population d’ici à fin 2021. Afin de soutenir ses efforts en matière de vaccination la République du Congo a bénéficié d’un financement additionnel (FA) de 12 millions de dollars pour un approvisionnement en vaccins afin de couvrir 20% de la population. Ce FA a permis de couvrir les coûts de l'expansion des activités du Projet de Riposte d'Urgence au COVID-19 (P173851) de la République du Congo préparé dans le cadre du Programme Stratégique de Préparation et de Riposte au COVID-19 (PSPR), en utilisant l'Approche Programmatique Multiphase (APM), approuvée par le Conseil d'Administration le 2 avril 2020 et le FA pour les vaccins dans le cadre du Programme Stratégique de Préparation et de Riposte (PSPR) approuvé le 13 octobre 2020. Au 1er avril 2022 le taux de couverture vaccinale est de 11,28 %. Ensuite, un deuxième financement additionnel d'un montant de 3 millions de dollars US provenant du fonds d'affectation spéciale pour la préparation et la réponse aux urgences sanitaires, un don d'un montant de 1 million de dollars US provenant du Programme d'Aide à la Gestion du Secteur de l'Energie (PAGSE) et une restructuration du projet d'intervention d'urgence COVID-19 de la République du Congo (RC) a été approuvé le 23 mars 2022, avec des activités axées sur le soutien de la préparation du pays aux futures urgences sanitaires. 4 Le programme d'action proposé soutiendra la mise en œuvre du Plan National de Déploiement et de Vaccination (PNDV) du Congo, élaboré avec le soutien de la BM et d'autres partenaires au développement (DPs). Le PNDV s’est fixé comme objectif de vacciner 60 % de la population totale. Compte-tenu des limites de financements disponibles et de certaines contraintes sur le plan de l’approvisionnement, l'objectif principal du PNDV est de réduire la mortalité, endiguer la sévérité des cas et des hospitalisations, tout en assurant la continuité de la prestation des soins et services de santé de base. Le PNDV cherche également à accroître la productivité afin de relancer la croissance économique, interrompue après une forte contraction du taux de croissance du PIB (-8,6 %), due à la sous-performance à la fois du secteur pétrolier, des entreprises du secteur privé non pétrolier, et aux effets négatifs de la COVID-19 sur l’économie. Enfin dans l’optique de poursuivre ses efforts et mobiliser plus de ressources supplémentaires pour étendre la réponse COVID-19, le gouvernement de la République du Congo prépare un troisième financement additionnel. Ce financement vise à obtenir l'approbation du vice-président régional de la Banque mondiale pour l'octroi d'un crédit IDA d'un montant de 30 millions de dollars pour le troisième financement additionnel (FA) et la restructuration du projet d'intervention d'urgence COVID-19 de la République du Congo. Le présent Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) concerne les financements additionnels 2 et 3. 1.1 Objectif global du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes L’objectif de ce plan de mobilisation des parties prenantes (PMPP) est de définir un programme de mobilisation des parties prenantes, y compris la diffusion et la consultation d’informations publiques, pendant toute la durée du projet. Le PMPP a, en définitive, pour but de décrire les modalités de communication de l'équipe de projet avec les parties prenantes et comprend un mécanisme permettant aux gens d’exprimer leurs préoccupations, de faire des commentaires ou de formuler des plaintes sur le projet et telle ou telle activité liée au projet. La participation de la population locale est essentielle à la réussite du projet afin d'assurer une bonne collaboration entre le personnel du projet et les communautés locales et de minimiser et d'atténuer les risques environnementaux et sociaux liés aux activités du projet proposées. Dans le contexte des maladies infectieuses, des activités de sensibilisation de grande envergure, culturellement appropriées et adaptées sont particulièrement importantes pour sensibiliser correctement les communautés aux risques liés aux maladies infectieuses. Ce PMPP du projet parent a été mis à jour pour prendre en compte les contextes des financements additionnels 1 , 2 , 3 , consulté et communiqué le 6 avril 2022 (cf listes de présence et Procès-Verbaux), pour continuer à développer une stratégie et un plan de mobilisation des parties prenantes plus complets. Il sera mis à jour périodiquement si nécessaire, avec plus de détails fournis dans la première mise à jour qui devrait intervenir deux mois après la date d'entrée en vigueur du projet. 5 2 Description du projet parent et des Financements Additionnels 2 et 3 2.1 Objectifs du projet parent et des Financements Additionnels 2 et 3 D’abord le projet parent avait pour objectif de monter une réponse initiale rapide et de mettre en place une première mesure de réponse immédiate à la Riposte COVID19. Compte de l’évolution de la pandémie un premier financement additionnel a été approuvé pour soutenir les efforts d'acquisition et de déploiement de vaccins pour mettre en œuvre le Plan national intégré de préparation et de réponse au COVID-19 du Congo et le Plan national de déploiement et de vaccination (PNDV) du Congo. Ensuite, grâce au deuxième financement, la Banque mondiale entendait soutenir les coûts d'expansion des activités du Programme Stratégique de Préparation et de Réponse COVID-19 (PSPR) en utilisant l'approche programmatique multi phase (MPA) dont les principaux objectifs était de permettre l'élargissement et le renforcement des activités de préparation et de réponse de COVID-19 suivant le projet parent. Enfin, pour être en phasage avec le projet parent, l'objectif principal du troisième financement encours de preparation est de renforcer le système de santé tout en se concentrant sur la préparation à la pandémie et la réponse d'urgence COVID-19. L'FA3 mettra l'accent particulier sur une stratégie globale et mixte consistant à vacciner toute personne âgée de 16 ans ou plus qui se présente sur les sites de vaccination. En outre, des stratégies spécifiques ciblant les catégories socioprofessionnelles sur leurs lieux de travail et d'activité seront mises en œuvre. Ainsi, en plus des sites fixes, des équipes mobiles seront déployées dans les administrations publiques et privées, y compris au profit des corporations professionnelles du secteur informel (vendeurs de marché, transporteurs publics, etc.). Pour ce faire, un calendrier sera établi en concertation avec les différents secteurs cibles ; les activités de sensibilisation et l'identification des sites seront préalables à l'organisation des séances de vaccination. Pour les catégories socioprofessionnelles à risque (personnel de santé, armée, corps enseignant, etc.), des mesures administratives seront prises pour encourager la vaccination. Les personnes à risque (comorbidité, plus de 60 ans) resteront prioritaires dans les sites fixes de vaccination. 2.2 Composantes Composante 1 : Réponse d'urgence COVID-19 et renforcement du système de santé (Montant original équivalent à 9,11 millions de dollars ; FA 1 équivalent à 20,31 millions de dollars ; FA 2 équivalent à 26,31 millions de dollars ; FA 3 équivalent à 41,31 millions de dollars). Cette composante comprend : • La sous-composante 1.1. Détection précoce des cas, capacité de diagnostic, recherche des contacts, enregistrement et déclaration. Cette sous-composante permettra de renforcer les systèmes de surveillance des maladies, d'étendre les tests 6 et d'améliorer les enquêtes épidémiologiques qui sont essentielles pour la surveillance des vaccins. • La sous-composante 1.2 : Renforcement du système de santé. Le FA 3 soutiendra les investissements visant à amener les systèmes de vaccination, la surveillance et la capacité de prestation de services au niveau requis pour administrer les vaccins contre la COVID-19 avec succès et en toute sécurité à grande échelle. Elle soutiendra également les activités de renforcement des systèmes de réglementation ainsi que celles du système d’information sur la santé demeurent les mêmes • La sous-composante 1.3 : Amélioration du système de vaccination et vaccination par le COVID-19. Cette sous-composante aidera le gouvernement à mettre en œuvre le NDVP. Les principales activités à soutenir dans le cadre du FA 3 seront les suivantes : ▪ Achat de vaccins. Le financement soutiendra l'achat, l'importation, le stockage, le transport et la distribution des vaccins COVID-19 éligibles, y compris l'accès accru/équitable aux vaccins achetés via le mécanisme sélectionné par le pays et conformément aux critères adoptés dans le cadre de le FA 3 ; ▪ Déploiement efficace des vaccins. Actions liées au renforcement du programme d'immunisation afin d'être en mesure d'administrer efficacement les vaccins contre le COVID-19 et d'autres maladies à potentiel épidémique. Ces actions s'appuieront sur la capacité de production du vaccin COVID-19 et s'appuieront sur les systèmes et les modalités de prestation de services existants ; ▪ Politiques et orientation normative. L'FA continuera à financer l'AT initiale pour évaluer et améliorer les politiques et les cadres institutionnels concernant le déploiement sûr et efficace des vaccins ; ▪ L’appui jettera les bases de l’opération REDISSE IV dans la mesure où elle établit le lien entre le système « Une seule santé » au niveau central et le système de santé humaine soutenu par l’opération COVID -19 au niveau départemental ; ▪ Cette sous-composante aidera le Gouvernement à mettre en œuvre le PNDV. Les principales activités à soutenir sont liées à l’achat, l’importation, le stockage et la distribution des doses de vaccin, au déploiement efficace du vaccin et à la mise en place des politiques et orientations normatives. Composante comportement (Montant initial équivalent 2 : Campagne de communication, engagement communautaire et changement de à 1,50 million de dollars US. FA 1, FA 2, FA 3 équivalent à 1,80 million de dollars US). Afin d'encourager la confiance dans les vaccins, il est impératif de mettre en place une communication et un travail de proximité centrés sur la communauté afin d'accroître la sensibilisation et la " connaissance des vaccins ", et de renforcer la confiance dans le vaccin COVID-19 ainsi que la confiance générale dans les vaccinations, ce qui conduira à une plus grande utilisation d'autres vaccins et médicaments connus pour être liés aux maladies induites par le climat. Les activités comprendront pour favoriser la confiance dans 7 les vaccins, une communication et une sensibilisation centrées sur la communauté seront impératives pour accroître la sensibilisation et la « littératie vaccinale », et renforcer la confiance dans le vaccin contre la COVID-19 ainsi que pour renforcer la confiance globale dans les vaccinations, conduisant ainsi à une plus grande utilisation d’autres vaccins et médicaments connus pour être liés à des maladies induites par le climat. Il s’agira d e (i) développer les campagnes de communication sur les risques ; (ii) l’engagement communautaire et multipartite. • Développer les campagnes de communication sur les risques ; • Engagement de la communauté et des parties prenantes. Composante 3 : Gestion de la mise en œuvre et suivi et évaluation (montant original équivalent à 0,70 million de dollars US ; FA 1, FA 2 équivalent à 1,20 million de dollars US ; FA3 4,80 millions de dollars US). Les structures de coordination révisées seront utilisées pour la coordination de ces activités de projet élargies, ainsi que pour les tâches fiduciaires de passation de marchés et de gestion financière. Un manuel de livraison et de distribution des vaccins sera élaboré et adopté pour guider la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation. En outre, la responsabilité, les griefs et les mécanismes d'engagement des citoyens et des communautés pour assurer une bonne gouvernance autour de la vaccination seront renforcés. Ce FA 3 soutiendra l'accès à la vaccination gratuite au COVID-19 pour toutes les personnes âgées de plus de 16 ans. Le plan initial prévoyait de vacciner des catégories de population classées par ordre de priorité en trois niveaux de risque, validés par le comité d'experts agissant en tant que NITAG, financé par le FA 1. Outre ces trois composantes, le renforcement de la riposte exige l’acquisition du vaccin contre la Covid-19. C’est dans ce cadre que le Gouvernement a élaboré en janvier 2021, le Plan National de mise en œuvre de la vaccination contre la maladie à coronavirus (covid -19). Le but du vaccin est de réduire la morbi mortalité (hospitalisations, admissions en soins intensifs et décès) attribuables à la maladie à Covid-19 en République du Congo et son impact sur la perturbation des fonctions sociales et économiques. Il s’agit de : (i) vacciner au moins 60% de la population totale dans tous les districts sanitaires de la République du Congo lorsque l’approvisionnement de vaccins le permettra à partir de 2021 ; (ii) vacciner 100% des professionnels de santé (équipe de réponse rapide : médecins, infirmiers, laborantins, imagiologistes, aides-soignants) et travailleurs sociaux de tout le pays ; (iii) vacciner au moins 90% des adultes à haut risque (personnes âgées, malades chroniques, professionnels des portes d’entrée, militaires et paramilitaires, population de tranches d’âge de 30 – 44 ans ;(iv) renforcer le suivi de la sécurité, la couverture et l’efficacité du vaccin contre la COVID-19 ;(v) renforcer la surveillance et la prise en charge des cas de Covid-19. S’agissant des unités d’entreposage, le pays dispose de quatre chambres froides positives (+2°C ; +8°C), soit une capacité nette en positif de 26 191 litres et deux chambres froides négatives (-25°C ; -15°C), soit une capacité nette en négatif de 6 250 litres. Une chambre froide positive d’une capacité nette de 7 349 litres est actuellement en cours d’installation à Owando dans le département de la Cuvette. 8 Les dépôts du PEV central de Brazzaville et de la sous base de Pointe-Noire disposent de groupe électrogène de relais en cas de rupture de la source d’énergie du réseau national. Les sites des potentiels de vaccination sont retenus selon les cibles (i) formations sanitaires ; (ii) Maisons de retraite, Eglises, les hôpitaux, les marchés, écoles ; (iii) Localités d’accessibilité difficile. Les bénéficiaires du projet sont la population dans son ensemble compte tenu de la nature de la maladie, les personnes infectées, les populations à risque, en particulier les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques, le personnel médical et d’urgence, les centres médicaux et de dépistage et les agences de santé publique engagées dans la riposte en République du Congo. Conformément à l’Accord de financement et au Plan d’Engagement Environnemental et social (PEES) du point de vue sauvegarde, les activités du Projet de Riposte d’Urgence au C OVID-19 sont mises en œuvre dans le cadre du nouveau cadre environnemental et social (CES ) de la Banque mondiale. Cinq normes environnementales et sociales sont jugées applicables pour la mise en œ uvre des activités PRUC-19 à savoir : • NES 1 (Évaluation et gestion des risques et impacts environnementaux et sociaux) ; • NES 2 (Emploi et conditions de travail) ; • NES 3 (Utilisation rationnelle des ressources et prévention et gestion de la pollution) ; • NES 4 (Santé et sécurité des populations) ; et • NES 10 (Mobilisation des parties prenantes et divulgation d’informations). Le PRUC-19 en République du Congo est en cours de mise en œuvre, sous le Cadre environnemental et social (CES) de la Banque mondiale. Conformément à la norme environnementale et sociale (NES) n° 10 - Mobilisation des parties prenantes et information, les agences d'exécution doivent fournir aux parties prenantes des informations opportunes, pertinentes, compréhensibles et accessibles, et les consulter d'une manière adaptée à la culturel, sans manipulation, interférence, coercition, discrimination et intimidation. 3. Risques et effets sociaux et environnementaux potentiels du projet. 3.1 Risques et impacts environnementaux Les principaux risques environnementaux du projet sont les suivants : • la gestion des déchets biomédicaux (en particulier la manipulation de déchets médicaux hautement infectieux tels que le COVID-19 et une grande quantité de doses de vaccins ; 9 • les risques liés à l'environnement et à la santé communautaire découlant d'un stockage, d'un transport et d'une élimination inadéquats des déchets médicaux infectés ; • et les questions de santé et de sécurité au travail liées à la disponibilité et à la fourniture d'équipements de protection individuelle (EPI) pour les travailleurs de la santé et les défis logistiques liés au transport des EPI à travers le pays en temps opportun. Les risques liés à la santé et à la sécurité professionnelle et communautaire sont anticipés en raison de la nature dangereuse de l'agent pathogène (COVID) et des réactifs et autres matériels qui seront utilisés dans les établissements de soins de santé primaires et les hôpitaux. Le diagnostic, les tests, le traitement, l'isolement des patients et l'administration de vaccins peuvent générer des déchets médicaux biologiques, chimiques et dangereux et peuvent éventuellement entraîner des risques sanitaires en cas de mauvais conditionnement. Le projet pourrait également présenter des risques liés à la réhabilitation et à l'équipement d'installations de soins de santé primaires et d'hôpitaux sélectionnés ; toutefois, ces risques devraient être spécifiques au site et se limiter principalement aux installations existantes. Les installations et hôpitaux spécifiques n'ont pas encore été identifiés, cependant, s'il y a un besoin de réhabilitation majeure. 3.2 Risques et impacts sociaux Les principaux risques sociaux pour le projet sont les suivants : • les groupes sociaux marginalisés et vulnérables et à haut risque (notamment les pauvres, les peuples autochtones, les minorités et les personnes déplacées et/ou réfugiées) ne peuvent pas accéder aux installations, aux services et à la vaccination, en raison de leurs revenus et de la distance qui les sépare des centres de santé, ce qui nuit aux objectifs centraux du projet ; • la faible participation de la population en raison de la non-acceptation par la population de l'existence du COVID-19 sur le territoire national et de la non-acceptation de la vaccination par la population ; • les conflits sociaux résultant des fausses rumeurs et de la désinformation ; • les problèmes résultant du maintien des personnes en quarantaine, y compris la stigmatisation des personnes admises dans les centres de traitement ou d'isolement et le risque de stigmatisation entre les réfugiés ou les personnes déplacées et les communautés d'accueil ; • les problèmes résultant de l'éloignement social et des mesures de confinement, y compris le risque de violence domestique entre partenaires intimes pendant la quarantaine en raison du stress des ménages dû aux chocs économiques et sanitaires, combiné à la coexistence forcée dans des espaces de vie réduits, et le risque de troubles sociaux dus à des mesures de confinement prolongées, en 10 particulier pour les personnes économiquement vulnérables (par ex. les pauvres et les travailleurs informels) ; • le risque sécuritaire, en particulier dans les départements du Pool et dans la zone frontalière avec la République centrafricaine ; • les risques d'EAS/SH pour les travailleurs et les bénéficiaires du projet, y compris les attaques contre le personnel de santé féminin. 4. Identification et analyse des parties prenantes Les parties prenantes du projet sont définies comme des individus, des groupes ou d'autres entités qui : • sont touchés ou susceptibles d’être touchés directement ou indirectement, positivement ou défavorablement, par le projet (également appelés « parties concernées »); et • peuvent avoir un intérêt dans le projet (« parties intéressées »). Il s’agit d’individus ou de groupes dont les intérêts peuvent être affectés par le projet et qui peuvent potentiellement influencer les résultats du projet de telle ou telle façon. La coopération et la négociation avec les parties prenantes tout au long de l’élaboration du projet exigent aussi souvent l'identification de personnes au sein des groupes qui agissent en tant que représentants légitimes de leur groupe respectif de parties prenantes, c'est-à-dire les personnes à qui leurs collègues membres du groupe ont confié la défense des intérêts des groupes dans le processus de collaboration avec le projet. Les représentants de la communauté peuvent fournir des informations utiles sur les contextes locaux et servir de principaux canaux pour la diffusion des informations liées au projet et comme principal agent de communication / liaison entre le projet et les communautés ciblées et leurs réseaux établis. La vérification des représentants des parties prenantes (c'est-à-dire le processus consistant à confirmer qu'ils sont des défenseurs légitimes et véritables de la communauté qu'ils représentent) reste une tâche importante pour établir le contact avec les parties prenantes de la communauté. La légitimité des représentants de la communauté peut être vérifiée en parlant de manière informelle à un échantillon aléatoire de membres de cette communauté et en tenant compte de leur point de vue sur qui peut représenter leurs intérêts de la manière la plus efficace. 4.1 Méthodologie Pour respecter les meilleures pratiques, le projet appliquera les principes suivants pour la mobilisation des parties prenantes : • Ouverture et approche basée sur le cycle de vie : Des consultations publiques sur le (s) projet (s) seront organisées tout au long du cycle de vie et menées de manière ouverte, sans manipulation extérieure, interférence, coercition ou intimidation ; 11 • Participation et commentaires éclairés : Les informations seront fournies à toutes les parties prenantes et largement diffusées dans un format approprié ; la possibilité est donnée de communiquer les commentaires des parties prenantes, d’analyser les commentaires et préoccupations et d’y répondre ; • Inclusion et sensibilité : L'identification des parties prenantes est réalisée dans le but de soutenir de meilleures communications et d’établir des relations efficaces. Le processus de participation aux projets est inclusif. Toutes les parties prenantes ont à tout moment été encouragées à participer au processus de consultation. Un accès égal à l'information est assuré à toutes les parties prenantes. La sensibilité aux besoins des parties prenantes est le principe clé qui sous-tend la sélection des méthodes d’engagement. Une attention particulière est accordée aux groupes vulnérables, en particulier les femmes, les jeunes, les personnes âgées et les sensibilités culturelles des divers groupes ethniques. • Flexibilité : Compte tenu des mesures de distanciation sociale qui limitent le recours aux formes traditionnelles de mobilisation, la méthodologie retenue va être révisée pour prendre en compte d’autres techniques, y compris les différentes formes de communication en ligne. Pour une mobilisation efficace et taillées sur mesure, les parties prenantes du projet proposé peuvent être réparties dans les principales catégories suivantes : • Parties touchées : personnes, groupes et autres entités dans la zone d'influence du projet qui sont directement influencés (réellement ou potentiellement) par le projet et / ou qui ont été identifiés comme étant les plus sensibles au changement associé au projet, et qui doivent participer étroitement à l'identification des impacts et de leur importance, ainsi qu'à la prise de décisions sur les mesures d'atténuation et de gestion ; • Autres parties intéressées : individus / groupes / entités qui peuvent ne pas subir les effets directs du projet mais qui considèrent ou perçoivent leurs intérêts comme étant affectés par le projet et / ou qui pourraient affecter le projet et le processus de sa mise en œuvre d'une manière ou d'une autre ; • Groupes vulnérables : personnes qui peuvent être touchées de manière disproportionnée ou davantage défavorisées par le (s) projet (s) par rapport à tout autre groupe en raison de leur statut vulnérable et qui peuvent nécessiter des efforts de mobilisation spéciaux pour assurer leur représentation égale dans le processus de consultation et de prise de décision associé au projet. 12 4.2 Parties touchées Les parties touchées comprennent les communautés locales, les membres de la communauté et d'autres parties pouvant être soumises à des impacts directs du projet. Ces parties prenantes peuvent inclure, mais sans s'y limiter, des individus et des groupes dans les catégories suivantes : • Personnes infectées par la COVID-19 ; • Personnes mise en quarantaine à cause de la COVID-19 ; • Parents de personnes infectées par la COVID-19 ; • Parents de personnes en quarantaine à cause de la COVID-19 ; • Communautés situées à proximité de laboratoires, de centres de quarantaine, de postes de dépistage, de centres de santé et d’hôpitaux ; • Agents de santé des secteurs public et privé dans les laboratoires, les centres de quarantaine, les postes de dépistage, les centres de santé et les hôpitaux ; • Travailleurs sur les chantiers de construction de laboratoires, de centres de quarantaine et de postes de dépistage, de centres de santé et d'hôpitaux ; • Personnes à risque de contracter la COVID-19 (voyageurs, habitants des zones où des cas de transmission communautaire ont été identifiés, personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents, personnes âgées, etc.) ; • Agents municipaux chargés de la collecte et de l'élimination des déchets ; • Personnel et consultants du ministère de la Santé et de la Population ; • Autres autorités publiques (y compris ministères et organismes nationaux, autorités provinciales et locales, municipalités, etc.) ; • Personnel des compagnies aériennes et du contrôle des frontières ; • Personnel impliqué dans les enterrements dignes et sécurisés (EDS) ; • Personnel judiciaire et carcéral. 4.3 Autres parties intéressées Les parties prenantes des projets comprennent également des parties autres que les communautés directement touchées, notamment : • médias traditionnels (radio locale et nationale, télévision, presse écrite, etc.) ; • médias numériques / en ligne et participants sur les médias sociaux ; • politiciens ; • donateurs internationaux, donateurs nationaux ; • organisations nationales et internationales de la santé, partenaires du ministère de la Santé et de la Population et membres du groupe organique Santé (dont l'OMS, l'UNICEF, l'OCHA et de grandes ONG telles que la Fédération internationale de la Croix-Rouge, Médecins Sans Frontières (MSF), etc.) ; 13 • groupes de la société civile et ONG aux niveaux régional, national et local (y compris ceux qui s’intéressent aux questions environnementales et socioéconomiques et peuvent devenir des partenaires du projet) ; • entreprises ayant un lien avec l’international ; • propriétaires d'entreprises et fournisseurs de services, biens et matériaux dans la zone du projet qui interviendront dans la chaîne d'approvisionnement au sens large du projet ; • le grand public. 4.4 . Individus ou groupes défavorisés ou vulnérables Il est particulièrement important de comprendre si les impacts du projet peuvent toucher de manière disproportionnée des individus ou des groupes défavorisés ou vulnérables, qui souvent n'ont pas voix au chapitre pour exprimer leurs préoccupations ou comprendre les impacts d'un projet, et de veiller à ce que la sensibilisation et la mobilisation des parties prenantes auprès des personnes défavorisées ou des individus ou groupes vulnérables [concernant les maladies infectieuses et les traitements médicaux en particulier,] soient adaptés pour tenir compte de ces groupes ou individus, des sensibilités, préoccupations et sensibilités culturelles particulières et pour assurer une compréhension complète des activités et des avantages du projet. La vulnérabilité peut tenir à l'origine de la personne, à son sexe, son âge, son état de santé, sa déficience économique et son insécurité financière, son statut défavorisé dans la communauté (par exemple, des minorités ou des groupes marginaux), à la dépendance à l'égard d'autres personnes ou aux ressources naturelles, etc. La mobilisation des groupes et personnes vulnérables nécessite souvent l'application de mesures spécifiques et d'une assistance visant à faciliter leur participation à la prise de décisions liées au projet afin que leur connaissance et leur contribution au processus global soient proportionnelles à celles des autres parties prenantes. Dans le cadre du projet, les groupes vulnérables ou défavorisés peuvent inclure, sans s’y limiter, les personnes suivantes : • personnes âgées ; • détenus des maisons d’arrêt ; • personnes handicapées et leurs soignants ; • personnes analphabètes ; • ex-combattants ; • communautés traditionnellement mal desservies, notamment les peuples autochtones et autres groupes défavorisés qui satisfont aux exigences de la NES n° 71 1 Si le projet est mis en œuvre dans des zones où les peuples autochtones/ SSAHUTLC sont présents ou utilisent des ressources naturelles, le PMPP sera mis à jour et consulté en accord avec la NES n° 7, notamment sur la base de consultations importantes avec les communautés de peuples autochtones et leurs organes et organisations représentatifs ; d’un processus de mobilisation adapté à la culture ; l’allocation d’un temps suffisant aux processus 14 • réfugiés et PDI ; • ménages dirigés par une femme ou mères seules avec enfants mineurs2 ou pères seuls (veufs, divorcés) ; • personnes appartenant à des minorités ethniques ou religieuses, y compris des minorités vivant au sein d'une communauté plus large. Les groupes vulnérables au sein des communautés touchées par le projet seront confirmés et consultés par des moyens dédiés, le cas échéant. La description des méthodes de mobilisation qui seront utilisées par le projet est développée dans les itérations suivantes de ce PMPP. Pour le programme de vaccination au niveau national, dont les Populations Autochtones sont également bénéficiaires, des consultations ciblées, culturellement appropriées et significatives avant le début et pendant la vaccination seront réalisées. Les consultations et les campagnes de vaccination seront menées en partenariat avec les organisations des populations autochtones au niveau Nationale (tel que le réseau des ONG et Associations œuvrant sur la promotion et la protection des Droits des Populations Autochtones du Congo.) et les autorités traditionnelles concernées. Les consultations communiqueront clairement qu'il existe des politiques garantissant qu'il n'y a pas de vaccination forcée. Le mécanisme de gestion des plaintes en cours de mise en place prendra en compte les populations autochtones sera culturellement approprié et accessible aux PA, en tenant compte de leur mécanisme coutumier de règlement des différends. 5. Programme de mobilisation des parties prenantes Ce plan de mobilisation des parties prenantes (PMPP) qui couvent le FA 1, FA 2 et FA3 a été révisé, consulté et communiqué à toutes les parties prenantes le 6 avril 2022 (Cf listes de présences et procès-verbaux). L'objectif global du PMPP est de définir un programme de mobilisation des parties prenantes, y compris la diffusion et la consultation des informations publiques, pendant toute la durée du projet. Le plan sera mis à jour périodiquement, s’il y a lieu, en s’assurant de la cohérence avec la stratégie de communication sur les risques et la participation communautaire (RCCE) qui a été préparée dans le cadre du projet conformément aux dispositions de l'OMS contenues dans « Communication sur les risques et la participation communautaire (RCCE) et préparation et riposte au nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) » (26 janvier 2020). de prise de décision des peuples autochtones ; et de leur participation effective à la conception des activités du projet ou des mesures d'atténuation qui pourraient les affecter de manière positive ou négative. Le mécanisme de gestion des plaintes (GRM) devrait également être adapté à la culture et accessible aux peuples autochtones, en tenant compte de leurs mécanismes coutumiers de règlement des différends. 2Ce groupe vulnérable peut également être organisé selon les caractéristiques suivantes : ménages avec présence d'enfants ou de personnes âgées, parents seuls, ménages de personnes âgées uniquement, ménages dirigés par un enfant. 15 Au fur et à mesure que le PMPP se développera, il décrira les modalités de communication de l'équipe de projet avec les parties prenantes, et il comporte un mécanisme grâce auquel les populations peuvent exprimer leurs préoccupations, faire des commentaires ou formuler des plaintes concernant toute activité liée au projet. Le PMPP soutiendra les activités du projet liées à une campagne de communication, de mobilisation et de participation communautaire pour sensibiliser et informer le public sur la prévention et la lutte contre la COVID-19 dans la population générale et contribuer au renforcement des capacités des structures communautaires dans la promotion des messages de prévention contre le coronavirus. Par ailleurs, le projet engagera des consultations sérieuses sur les politiques, procédures, processus et pratiques (y compris les griefs) avec toutes les parties prenantes pendant toute la durée du projet, et leur fournira des informations en temps utile, pertinentes, compréhensibles et accessibles. Les consultations fourniront des informations sur les risques liés au projet, l'exploitation et les atteintes sexuelles ainsi que le harcèlement sexuel, et les risques d'augmentation de l'exploitation et des atteintes sexuelles et du harcèlement sexuel, surtout de la violence au sein du couple liée à la situation d'urgence due à la COVID-193 et les mesures de notification et d'intervention proposées, en mettant particulièrement l'accent sur les groupes vulnérables, notamment les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite, ainsi que les femmes et les enfants. Enfin des consultations communautaires avec les femmes et les filles concernant l’atténuation des risques liés à l’exploitation et aux atteintes sexuelles ainsi qu’au harcèlement sexuel seront organisées dans des environnements sûrs et propices, tels que les groupes séparés par sexe et avec des animatrices, et porteront sur la compréhension des risques et des vulnérabilités des femmes et des filles, ainsi que leurs préoccupations en matière de bien-être, de santé et de sécurité, en rapport avec les activités du projet COVID-19. 5.1 Synthèse des actions de mobilisation des parties prenantes engagées durant la préparation du projet Le projet a organisé des consultations des parties prenantes du projet (autorités publiques et des experts de la santé, ainsi que d’autres institutions gouvernementales) en avril 2022. Ces consultations se poursuivront pendant la mise en œuvre du FA 3. Dans le respect des mesures du gouvernement contre la COVID. Le PMPP préparé pour le FA 2 été mis à jour pour prendre en compte les résultats des consultations des parties prenantes. D’autres mises à jour, incluant les commentaires des parties prenantes, seront effectuées périodiquement, au besoin pendant 3 L'expérience des pays comme la Chine et l'Italie, qui ont été fortement touchés par l e virus, montre qu’il y a eu une augmentation de la violence au sein du couple pendant l'épidémie. Après l'apparition du virus, divers pays ont également signalé l'augmentation d'autres formes d'exploitation et d’atteintes sexuelles, ainsi que du harcèleme nt sexuel, y compris la violence contre les femmes et les filles dans des situations d'urgence, l'exploitation et les atteintes sexuelles par des fonctionnaires de l'État et des gardes armés, la violence en milieu de travail dans le secteur de la santé, ainsi que le harcèlement racial et sexuel. 16 la mise en œuvre du Financement Additionnel 3. Le PMPP révisé donnera les indications suivantes : • type de partie prenante à consulter ; • enjeux et intérêts prévus ; • étapes de la participation ; • méthodes de participation ; • méthodes de communication proposées ; • diffusion de l’information ; • autorité / institution responsable. 5.2 Synthèse des besoins des parties prenantes et des méthodes, techniques et outils de mobilisation des parties prenantes 5.2.1 Restrictions imposées par le Gouvernement de la République du Congo aux rassemblements publics Les mesures récemment adoptées par le gouvernement pour limiter les mouvements de population limitent considérablement la capacité du projet à utiliser les méthodes traditionnelles de consultations publiques et mobilisation des parties prenantes telles que les consultations en personne avec des groupes de parties prenantes de différentes tailles, y compris les communautés villageoises, les groupes confessionnels, les groupes de femmes, les communautés de peuples autochtones, les discussions de groupe et les entrevues individuelles, etc. Compte tenu des restrictions actuellement en vigueur, cette option n’est pas envisageable à ce stade du projet, et ce peut-être pour plusieurs mois. Même les visites de sites, les séances de groupes de discussion et / ou l’organisation d’entrevues individuelles sont sans doute difficilement envisageables dans le contexte actuel. Au regard de cette conjoncture difficile, le projet explorera diverses options pour mobiliser les parties prenantes. Ces options seront élaborées de façon plus détaillée au moment où le PMPP sera mis à jour dans les deux mois suivant l’approbation du projet. Comme indiqué précédemment, le projet s’appuiera principalement sur lignes directrices en matière de planification opérationnelle visant à soutenir la préparation et la riposte des pays (2020) du Plan stratégique de préparation et de riposte à la COVID-19 de l’OMS comme source d’orientation concernant les communications et la mobilisation des parties prenantes . Ces lignes directrices décrivent l’approche suivante dans leur Pilier 2 relatif à la Communication sur les risques et la mobilisation communautaire. Ce plan jettera les bases de l’approche en matière de mobilisation des parties prenantes du projet. Le projet s ’appuiera également sur d’autres ressources récemment disponibles pour mener à bien la mobilisation des parties prenantes dans le contexte de la COVID-19, notamment la note technique de la Banque mondiale sur les consultations publiques et la mobilisation des parties prenantes dans le cadre des opérations financées par la Banque en cas de contraintes liées à l’organisation de réunions publiques (20 mars 2020). 17 5.3 Stratégie proposée pour la diffusion des informations Les responsables du projet veilleront à ce que les diverses activités de mobilisation des parties prenantes, y compris la diffusion de l’information, soient intégratrices et respectueuses des sensibilités culturelles. Des mesures seront par ailleurs prises pour veiller à ce que les groupes vulnérables précités aient la possibilité de participer aux activités du projet et d’en bénéficier. Il faudra notamment pour cela mobiliser les ménages par le truchement de SMS, d’appels téléphoniques ou d’autres techniques de communication orale, en langues locales et en français, de méthodes de communication audiovisuelle utilisant du texte ou des images, tout en respectant les exigences de distanciation sociale. Par ailleurs, bien que des campagnes de sensibilisation nationales soient prévues, il conviendra également de mettre en place dans chaque district, dans les aéroports locaux et internationaux, les hôtels, les écoles, les hôpitaux, les centres de quarantaine et les laboratoires, des services de communication adaptés aux besoins du moment et aux circonstances locales particulières. Tableau 1 : Stratégie préliminaire de diffusion de l’information Phase du projet Parties Informations à Méthodologie et prenantes visées diffuser calendrier proposés Préparation de la stratégie de Organismes Concept du projet, Diffusion de distanciation sociale et de publics ; y compris obligations et l’information par le modification des méthodes de judiciaires et principes biais d’un site Web communication/comportements carcéraux) ; environnementaux spécial, d’un site collectivités et sociaux, Facebook, de SMS locales ; groupes documents, (pour les vulnérables ; ONG processus de personnes qui ne et universités ; consultation / disposent pas d’un travailleurs de la PMPP, smartphone), santé ; documents du d’imprimés diffusés représentants des projet – CGES, dans des lieux médias ; Plan d’engage- publics choisis, de organismes de ment environne- dépliants et de santé ; autres mental et social brochures et de (PEES), réunions, y compris mécanisme de avec les groupes recours, mise à vulnérables, en jour sur modifiant les l’élaboration du formats pour tenir projet compte des besoins de 18 Phase du projet Parties Informations à Méthodologie et prenantes visées diffuser calendrier proposés distanciation sociale (p. ex., appels téléphoniques, plateformes de médias, etc.) Lancement de campagnes de Parties Mise à jour sur Avis publics ; sensibilisation du public concernées, grand l’élaboration du publications public, groupes projet et la électroniques en vulnérables, stratégie de ligne/sur les travailleurs de la distanciation médias sociaux et santé publique, sociale et de communiqués ; organismes communication diffusion publics, autres d’imprimés dans autorités publiques des lieux publics choisis ; communiqués de presse dans les médias locaux ; dépliants et brochures d’information ; matériels audio- visuels, réunions de groupes de réflexion / conversations avec des groupes vulnérables, en procédant aux adaptations requises pour tenir compte des besoins de distanciation sociale (p. ex., recours à la technologie mobile — 19 Phase du projet Parties Informations à Méthodologie et prenantes visées diffuser calendrier proposés téléphone, SMS, etc.). Choix des emplacements des Personnes en Documents du Avis publics ; installations d’isolement et de quarantaine à projet, plans publications quarantaine cause de la techniques des électroniques et COVID-19, y installations communiqués de compris les d’isolement et de presse sur le site travailleurs de ces quarantaine, Web du projet et installations ; PMPP, PEES, dans les médias parents des mécanisme de sociaux ; diffusion patients/personnes recours, mises à d’imprimés dans touchées ; jour régulières de des lieux publics collectivités l’élaboration du choisis ; voisines ; projet communiqués de travailleurs de la presse dans les santé publique ; médias locaux ; autres autorités réunions de publiques ; consultation ; Conseils groupes de municipaux et réflexion avec des provinciaux ; OSC, groupes institutions / vulnérables, en organismes procédant aux religieux. adaptations requises pour tenir compte des besoins de distanciation sociale (p. ex., recours à la technologie mobile — téléphone, SMS, etc.). Pendant la préparation du Personnes en Documents du Avis publics ; CGES et du PGES quarantaine à projet, plans publications cause de la techniques des électroniques et COVID-19, y installations communiqués de compris les d’isolement et de presse sur le site 20 Phase du projet Parties Informations à Méthodologie et prenantes visées diffuser calendrier proposés travailleurs de ces quarantaine, Web du projet et installations ; PMPP, PEES, dans les médias parents des mécanisme de sociaux ; diffusion patients/personnes recours, mises à d’imprimés dans touchées ; jour régulières de des lieux publics collectivités l’élaboration du choisis ; voisines ; projet communiqués de travailleurs de la presse dans les santé publique ; médias locaux ; autres autorités réunions de publiques ; consultation ; Conseils groupes de municipaux et réflexion avec des provinciaux ; OSC, groupes institutions / vulnérables, en organismes procédant aux religieux adaptations requises pour tenir compte des besoins de distanciation sociale (p. ex., recours à la technologie mobile — téléphone, SMS, etc.). Pendant la mise en œuvre du Personnes PMPP, PEES, Avis publics ; projet atteintes de la mécanisme de publications COVID-19 et recours, mises à électroniques et membres de leurs jour régulières de communiqués de familles ; l’élaboration du presse sur le site collectivités projet Web du projet et voisines des dans les médias laboratoires ; sociaux ; diffusion centres de d’imprimés dans quarantaine ; des lieux publics hôtels et leurs choisis ; employés ; communiqués de 21 Phase du projet Parties Informations à Méthodologie et prenantes visées diffuser calendrier proposés personnes presse dans les travaillant dans médias locaux ; des sites de réunions de construction des consultation ; centres de groupes de quarantaine ; réflexion avec des travailleurs de la groupes santé ; ministère vulnérables, en de la Santé ; procédant aux personnel des adaptations compagnies requises pour tenir aériennes et des compte des services de besoins de contrôle aux distanciation frontières ; police ; sociale (p. ex., armée ; recours à la organismes technologie publics ; conseils mobile — municipaux téléphone, SMS, etc.). 6. Plan de mobilisation des parties prenantes La mobilisation des parties prenantes sera mise en œuvre pour (i) les consultations avec les parties prenantes de la République du Congo tout au long du cycle du projet pour leur donner des informations sur le projet, y compris répondre à leurs préoccupations, commentaires et plaintes, et (ii) les activités de sensibilisation des communautés aux risques de COVID-19. 6.1 Consultations des parties prenantes concernant la COVID Tableau 2 : Consultations des parties prenantes concernant la COVID 19 22 Étape du Sujet de Méthodologie Parties Entités projet consultation / employée prenantes responsables message visées Préparatio • Nécessité du • Téléphone, • Responsables Spécialiste des n projet courriel, du ministère questions • Activités prévues lettres de la Santé et environnementale • Principes • Ajustements de la s et sociales régissant les appropriés à Population, du questions faire pour tenir ministère de la UCP environnementale compte du Planification et s et sociales, besoin de d’autres gestion des distanciation organismes risques et impacts sociale compétents au environnementau (utilisation de niveau x sociaux / CGES matériel national • Mécanismes de audiovisuel, • Établissement gestion des technologies s de santé plaintes (GRM) telles que les • Agents de • Impacts sur la appels santé et santé et la téléphoniques experts, sécurité , les SMS, les • Confessions courriels, etc.) religieuses Mise en • Portée du projet et • Formation et • Responsables Spécialiste des œuvre activités en cours ateliers (qui du ministère questions • CGES et autres devront de la Santé et environnementale instruments éventuelleme de la s et sociales et • PMPP nt être Population, du expert genre • GRM organisés ministère de la • Santé et sécurité virtuellement) Planification et UCP • Préoccupations • Divulgation d’autres environnementale d’informations organismes s via des compétents brochures, aux niveaux des dépliants, national et un site Web, local spots • Établissement publicitaires, s de santé etc. • Agents de santé et 23 • Bureaux experts d’information Responsables dans les des mairies et les confessions établissement religieuses et s de santé autres lieux de • Ajustements rassembleme appropriés à nt (écoles, opérer pour églises, tenir compte casernes, …) du besoin de distanciation sociale (utilisation de matériel audiovisuel, de technologies telles que les appels téléphoniques , les SMS, les courriels, etc.) • Portée du projet • Réunions • Personnes Spécialiste des et activités en publiques touchées et questions cours dans les leurs familles environnementale • CGES et autres municipalités / • Communautés s et sociales instruments villages locales • PMPP touchés, si • Groupes UCP • GRM possible vulnérables • Santé et sécurité • Brochures, • Préoccupations affiches environnementale • Bureaux s d’information dans les services publics et établissement s de santé locaux. • Ajustements appropriés à 24 opérer pour tenir compte du besoin de distanciation sociale (utilisation de matériel audiovisuel, de technologies telles que les appels téléphoniques , les SMS, les courriels, la radio, la télévision, etc.) 25 6.2 Sensibilisation du public à la COVID 19 Pour la mobilisation des parties prenantes concernant la sensibilisation du public, il conviendra de suivre les étapes ci-après. Le tableau suivant est tiré du Plan stratégique de préparation et de riposte à la COVID-19 : lignes directrices en matière de planification opérationnelle visant à soutenir la préparation et la riposte des pays. Il présente un certain nombre d’étapes permettant de coordonner, planifier et suivre une stratégie de communication et de mobilisation des parties prenantes en rapport avec une situation d’urgence sanitaire. Tableau 3 : Lignes directrices en matière de planification opérationnelle visant à soutenir la préparation et la riposte des pays Mesures à prendre Mettre en œuvre un plan national de communication sur les risques et de mobilisation communautaire contre la COVID-19, incluant des détails relatifs aux mesures de santé publique prévues (utilisez les procédures existantes pour la pandémie de grippe si elles sont disponibles) Procéder à une évaluation rapide des comportements pour comprendre le public cible clé, les perceptions, les préoccupations, les influenceurs, et les canaux de communications préférés Préparer des messages locaux et procéder à une mise à l’essai préalable grâce à un processus participatif, en ciblant particulièrement les principales parties prenantes et les groupes à risque Identifier des groupes communautaires de confiance (influenceurs locaux tels que chefs communautaires, chefs religieux, agents de santé, volontaires communautaires) et des réseaux locaux (groupes de femmes, de jeunes, d’entreprises, tradithérapeutes de santé, etc.) Établir et utiliser des procédures d’habilitation pour la diffusion rapide des messages et des supports de communication dans les langues locales et adopter les canaux de communication pertinents Collaborer avec les réseaux de santé et communautaires existants, les médias, les ONG locales, les établissements d’enseignement, les gouvernements locaux et d'autres sect eurs tels que les prestataires de services de santé, le secteur de l'éducation, la défense, les entreprises, les voyages et les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture, les prestataires de services TIC utilisant un mécanisme de communication cohérent 26 Utiliser des « canaux » bilatéraux pour le partage d'informations communautaires et publiques tels que les lignes directes (texte et voix), les médias sociaux réactifs tels qu’U -Report si disponible, les émissions radiodiffusées, avec des systèmes permettant de déceler rapidement la désinformation et d’y réagir et la contrer Établir une stratégie de mobilisation communautaire à grande échelle pour les stratégies visant le changement social et comportemental afin d’assurer le respect de pra tiques préventives de santé et d’hygiène communautaire et individuelle conformément aux recommandations nationales de confinement des services de santé publique Établir systématiquement des mécanismes d'information et de rétroaction communautaires, notamment au moyen de la surveillance des médias sociaux, des perceptions de la communauté, des enquêtes sur les connaissances, les attitudes et les pratiques, et de dialogues et consultations directs. Veiller à ce que les changements apportés aux stratégies de mobilisation communautaire reposent sur des données et des besoins, et à ce que toute mobilisation soit adaptée à la culture et fasse preuve d’empathie Documenter les leçons apprises pour éclairer les futures activités de préparation et de riposte. • Étape 1 : Conception de la stratégie de communication ▪ Évaluer le niveau de pénétration des TIC parmi les principaux groupes de parties prenantes en République du Congo (qui variera considérablement entre les tranches de revenus et entre les villes de Brazzaville et de Pointe Noire et le reste du pays) en utilisant des sources secondaires pour identifier le type de canaux de communication susceptibles d’être utilisés efficacement dans le contexte du projet. Prendre des mesures pour équiper les groupes de parties prenantes et renforcer leurs capacités à accéder aux TIC et à les utiliser. ▪ Procéder à une évaluation rapide des comportements du public cible pour comprendre leur perception, leurs préoccupations face à la Covid-19 et au vaccin, les influenceurs et les canaux de communication préférés ; ▪ Préparer une stratégie globale de mobilisation communautaire et de changement de comportement face à la COVID-19, y compris le vaccin ainsi que les détails sur les mesures de santé publique prévues. ▪ Collaborer avec des organisations qui soutiennent les personnes handicapées pour développer des stratégies de messagerie et de communication permettant de les atteindre. ▪ Préparer des messages locaux et procéder à une mise à l’essai préalable grâce à un processus participatif, en ciblant particulièrement les principales parties prenantes, les groupes vulnérables et les populations à risque. ▪ Identifier et établir des partenariats avec des entreprises de télécommunications / téléphonie mobile, des fournisseurs de services TIC et des groupes communautaires de confiance (organisations communautaires, chefs 27 communautaires, chefs religieux, agents de santé, volontaires communautaires) et des réseaux locaux pour soutenir la stratégie de communication. • Étape 2 : Mise en œuvre de la stratégie de communication ▪ Établir et utiliser des procédures d’habilitation pour la diffusion en temps voulu des messages et des supports de communication dans les langues locales et également en français pour la diffusion rapide de ces messages et supports, et adopter les canaux de communication pertinents (y compris les médias sociaux / canaux en ligne). ▪ Prendre des mesures pour veiller à ce que les femmes, les peuples autochtones et les autres groupes vulnérables puissent accéder à la messagerie sur l'isolement social, aux méthodes de prévention et aux voies de messagerie rationalisées du gouvernement par radio et messages courts envoyés aux téléphones ▪ Des messages / supports de sensibilisation spécifiques ciblant les femmes / filles seront également diffusés sur les risques et les mesures de sauvegarde pour empêcher l'exploitation et les atteintes sexuelles / le harcèlement sexuel dans les centres de quarantaine, la gestion de la charge de travail accrue des soignants et le personnel de sexe féminin en milieu hospitalier. La campagne de communication devrait également conçue en partenariat avec l'ONU (par exemple, l'OMS, l'UNICEF) pour communiquer les protocoles de protection à mettre en œuvre dans les centres de quarantaine et chez les personnes mises en quarantaine. ▪ . ▪ Mettre en place un système de sensibilisation concernant les interventions de militaires et les dispositifs de sécurité pour le public et le mécanisme de gestion des plaintes existant afin de recueillir les préoccupations ou les plaintes en rapport avec la conduite des forces armées. ▪ Collaborer avec les réseaux de santé et communautaires existants, les médias, les ONG locales, les établissements d’enseignement, les gouvernements locaux et d'autres secteurs tels que les prestataires de services de santé, le secteur de l'éducation, la défense, les entreprises, les voyages et les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture, les prestataires de services TIC utilisant un mécanisme de communication cohérent. ▪ Utiliser des « canaux » bilatéraux pour le partage d'informations communautaires et publiques tels que les lignes directes (texte et voix), les médias sociaux réactifs, le cas échéant, et les émissions de télévision et de radio, avec des systèmes permettant de déceler rapidement la désinformation et d’y réagir et la contrer. ▪ Établir une stratégie de mobilisation communautaire à grande échelle pour les stratégies visant le changement social et comportemental afin d'assurer le respect de pratiques préventives de santé et d'hygiène communautaire et individuelle conformément aux recommandations nationales de confinement des 28 services de santé publique. Eu égard à la nécessité de prendre également en compte la distanciation sociale, la stratégie devrait mettre l’accent sur l'utilisation des technologies informatiques, des télécommunications, de la technologie mobile, des plateformes de médias sociaux et des médias audiovisuels, etc. • Étape 3 : Apprentissage et rétroaction ▪ Établir systématiquement des mécanismes d'information et de rétroaction communautaires, notamment au moyen de la surveillance des médias sociaux, des perceptions de la communauté, des enquêtes sur les connaissances, les attitudes et les pratiques, et de dialogues et consultations directs. Dans le contexte actuel, ces consultations seront réalisées virtuellement pour empêcher la transmission de la COVID-19. ▪ Veiller à ce que les changements apportés aux stratégies de mobilisation communautaire reposent sur des données et des besoins, et à ce que toute mobilisation soit adaptée à la culture et fasse preuve d’empathie. ▪ Documenter les leçons apprises pour éclairer les futures activités de préparation et de riposte. Pour la mobilisation des parties prenantes concernant les spécificités du projet et des activités y afférentes, différents modes de communication seront utilisés : ▪ les décideurs politiques et les influenceurs pourraient être contactés lors de réunions de mobilisation hebdomadaires avec des groupes de religieux, de responsables administratifs, de jeunes et de femmes et des peuples autochtones. Ce sera fait virtuellement pour éviter la transmission de la COVID 19. ▪ les communautés individuelles devraient être contactées par d’autres moyens compte tenu des mesures de distanciation sociale pour échanger avec les groupes de femmes, dispenser l’enseignement ludique, discuter avec les groupes de jeunes, assurer la formation des pairs éducateurs, etc. Les médias sociaux, les TIC et les outils de communication mobile peuvent être utilisés à cette fin. ▪ pour le grand public, les médias identifiés et fiables comprennent ce qui suit : Médias audiovisuels (télévision et radio), presse écrite (journaux, magazines), sites Web d'organisations de confiance, médias sociaux (Facebook, Twitter, etc.), messages texte pour téléphones mobiles, documents et brochures à distribuer dans les centres communautaires et de santé, les services des autorités locales, les conseils municipaux et les commissions sanitaires communautaires, etc. seront utilisés pour adapter les informations clés et les conseils aux parties prenantes et les diffuser via leurs canaux de prédilection et leurs partenaires de confiance. Le présent Plan de mobilisation des parties prenantes, le cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) et les plans de gestion environnementale et sociale (PGES) qui seront préparés 29 dans le cadre du projet seront également consultés et diffusés. Sur ce point, les détails seront préparés lors de la mise à jour du PMPP, qui devrait intervenir au plus tard 60 jours après la date d'entrée en vigueur du projet, et par la suite, elle se fera en permanence, si besoin est, tout au long de la période de mise en œuvre du projet. Outre les moyens proposés plus haut, le projet peut utiliser des outils de communication en ligne pour concevoir des ateliers virtuels lorsqu’il est nécessaire d’organiser de grandes réunions et ateliers, surtout pendant la phase préparatoire du projet. Webex, Skype et, là où les capacités en TIC sont faibles, les réunions audios peuvent être des outils efficaces permettant de concevoir des ateliers virtuels. Le format de ces ateliers pourrait comprendre les étapes suivantes : • inscription virtuelle des participants : Les participants peuvent s'inscrire en ligne via une plateforme dédiée ; • distribution des documents de l'atelier aux participants, y compris l'ordre du jour, les documents de projet, les présentations, les questionnaires et les sujets de discussion : Ils peuvent être distribués en ligne aux participants ; • examen des documents d'information distribués : Les participants disposent d’un temps imparti pour cela, avant de programmer une discussion sur les informations fournies ; • discussion, recueil des commentaires et partage : ▪ Les participants peuvent être organisés et affectés à différents groupes thématiques, équipes ou « tables » virtuelles à condition qu'ils en conviennent. ▪ Les discussions par groupe, équipe et table peuvent être organisées via les médias sociaux comme Skype ou Webex, ou au moyen de commentaires écrits sous la forme d'un questionnaire électronique ou de formulaires de retour d'information qui peuvent être renvoyés par courriel. • Conclusion et résumé : le président de l'atelier résumera les discussions de l'atelier virtuel, formulera des conclusions et les partagera avec tous les participants par voie électronique. Si l'interaction en ligne est difficile, ce qui sera probablement le cas en dehors des grandes villes de Brazzaville et Pointe Noire, les informations peuvent être diffusées via des plateformes numériques (le cas échéant) telles que Facebook, les groupes WhatsApp, les liens Web / sites Web du projet pour ceux qui ont accès à un téléphone ou un ordinateur. Les moyens de communication traditionnels (radio communautaire, télévision, journaux, appels téléphoniques et courriers électroniques avec une description claire des mécanismes de retour d'informations par courrier et / ou lignes téléphoniques dédiées peuvent également jouer un rôle majeur dans le cadre de la stratégie. Tous les canaux de communication doivent indiquer clairement comment les parties prenantes pourront transmettre leurs commentaires et suggestions. Tout effort visant à mener des consultations avec les parties prenantes suivant des formats virtuels ou non traditionnels, en particulier dans les zones rurales en dehors de Bangui et celles qui dépendront de l'accès aux technologies de l'information ou aux plateformes Web, sera conçu pour garantir que les groupes vulnérables, tels que les femmes, les personnes âgées, les personnes peu alphabétisées ou vivant avec un handicap, les communautés autochtones ou les 30 personnes déplacées seront informées de ces consultations et se verront offrir des canaux accessibles pour faire des commentaires. Le projet est doté de ressources pour mettre en œuvre les actions exposées ci -dessus. Les détails seront préparés dans le cadre d'une stratégie de communication sur les risques et de mobilisation communautaire spécifique à la République du Congo dans les deux mois suivant le démarrage effectif du projet. Par conséquent, le présent PMPP sera mis à jour pour expliquer comment les points évoqués ci-dessus seront mis en œuvre pour les différents domaines devant être financés par le projet. Il sera mis à jour périodiquement, s’il y a lieu, via l'inclusion d'une stratégie de communication sur les risques et la participation communautaire (RCCE) qui devra être préparée dans le cadre du projet conformément aux dispositions de l'OMS contenues dans « Communication sur les risques et la participation communautaire (RCCE) et préparation et riposte au nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) » (26 janvier 2020). Le modèle de préparation de la stratégie RCCE de l'OMS comporte une série de principes et de listes de contrôle de préparation avec des orientations sur les objectifs et les actions concernant les aspects suivants : • systèmes de communication sur les risques ; • coordination interne et des partenaires ; • communication publique ; • mobilisation communautaire ; • faire face aux incertitudes et aux perceptions et gérer la désinformation ; • renforcement des capacités. De plus, des stratégies seront identifiées pour permettre la mobilisation des parties prenantes et l’organisation de consultations sur le CGES final et les EIES / PGES lorsqu'ils seront préparés. Celles-ci seront éclairées par les orientations contenues dans la note technique de la Banque mondiale sur les consultations publiques et la mobilisation des parties prenantes dans le cadre des opérations financées par la Banque en cas de contraintes liées à l’organisation de réunions publiques (20 mars 2020). 6.3 . Stratégie proposée pour la prise en compte des points de vue des groupes vulnérables Les responsables du projet mèneront des consultations ciblées auprès des groupes vulnérables, y compris les femmes, pour mieux comprendre leurs préoccupations et leurs besoins d’accès à l’information et aux installations et services médicaux, et mieux saisir les défi s auxquels ils sont confrontés au foyer, au travail et au sein de leurs collectivités. Ils collaboreront par ailleurs avec les institutions de l’ONU, les ONG et d’autres organisations pour chercher à comprendre les préoccupations, les craintes et les besoins des enfants et des adolescents. Voici quelques-unes des stratégies qui pourraient être adoptées pour communiquer avec les groupes vulnérables et les mobiliser efficacement : • Femmes (y compris celles qui sont à la tête d’un ménage, ou qui sont seules à élever des enfants mineurs) : Veiller à ce que les équipes chargées du dialogue avec les collectivités respectent l'égalité des sexes et encouragent la participation des femmes à la prise de décisions ; concevoir des consultations en ligne ou en personne 31 et d’autres activités de mobilisation pour assurer la participation des femmes occupées à des tâches non rémunérées ; songer à assurer des services de garde d’enfants, de transport et de sécurité pour toutes les personnes qui souhaitent participer aux activités communautaires. Pour les femmes enceintes : élaborer du matériel pédagogique adapté sur les pratiques d’hygiène de base, la lutte contre les infections et les moyens d’obtenir de l’aide en tenant compte de leurs questions et préoccupations. • Personnes âgées et personnes souffrant d'un trouble médical : Élaborer des documents d’information adaptés à leurs besoins particuliers, et expliquer les raisons pour lesquelles elles courent de plus grands risques et les mesures à prendre pour y faire face ; adapter les messages aux conditions d’existence concrètes de ces personnes (y compris celles vivant en résidences-services) et à leur état de santé ; porter attention aux membres de la famille, aux prestataires de soins de santé et aux aidants. • Personnes handicapées : Fournir des informations sous une forme accessible — par exemple, documents écrits en gros caractères ou en braille ; offrir de multiples formes de communication — par exemple, sous-titres ou langage des signes, sous-titres pour malentendants, documents en ligne pour les utilisateurs de technologies d'assistance. • Personnes analphabètes : Utiliser les médias — par exemple, la radio et autres sources de communications tel que les crieurs et les relais communautaires — pour diffuser l’information sur la COVID-19 et les principaux changements de comportement requis pour réduire les risques sanitaires ; • Populations traditionnellement mal desservies, notamment les populations autochtones et autres groupes défavorisés répondant aux exigences de la norme ESS 7 : Si de telles populations sont présentes dans la zone du projet, veiller à prendre en compte les risques auxquels elles pourraient être exposées et prendre les mesures requises pour veiller à ce qu’elles bénéficient d’avantages compatibles avec leur culture. Il faudra pour cela veiller à ce que leurs avis soient pris en compte, et procéder à des évaluations sociales (ES) avant de réaliser toute activité qui risque d’avoir un effet négatif sur les populations autochtones. À la suite de cette éval uation et le cas échéant, élaborer i) un plan ou un cadre d’action autonome, ou ii) inclure dans le cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) les éléments clés des mesures appropriées d’atténuation des risques et les avantages culturellement appropriés. Les communautés, organisations et représentants autochtones seront consultés durant la révision du Plan de mobilisation des parties prenantes (PMPP). Le projet exclura toute activité nécessitant un consentement préalable donné librement et en connaissance de cause. • Des mesures seront élaborées au besoin pour assurer la communication et la concertation avec d’autres groupes de parties prenantes, par exemple, les ex - combattants, les personnes réfugiées et déplacées, et les membres des minorités ethniques ou religieuses, y compris ceux vivant au sein de collectivités plus vastes. 32 6.4 . Rapport aux parties prenantes Les parties prenantes seront tenues au courant de l’évolution du projet, par voie de rapports sur sa performance environnementale et sociale, ainsi que sur la mise en œuvre du Plan de mobilisation des parties prenantes et du mécanisme de gestion des plaintes. 7. Ressources et responsabilités pour mettre en œuvre les activités de mobilisation des parties prenantes 7.1 . Ressources Le ministère de la Santé et de la Population sera l'entité d'exécution du projet. L’Unité d’exécution du projet (UCP) mise en place au sein du ministère sera chargée de la mise en œuvre des activités de mobilisation des parties prenantes. Le budget du PMPP est inclus dans la composante 2 : Campagne de communication, mobilisation de la population et modification des comportements (1,50 million de dollars). 7.2 . Fonctions de gestion et responsabilités Les modalités de mise en œuvre du projet sont les suivantes : La coordination de la riposte nationale à la COVID-19 en République du Congo est gérée par le Comité technique présidé par le Ministre de la Santé et placé sous la supervision du Premier ministre. Le Comité technique assurera également la supervision globale de l’exécuti on du projet y compris la vaccination, du suivi des résultats, de la coordination intersectorielle et de l’harmonisation avec la politique et les stratégies sectorielles, ainsi que de l’élaboration des plans de travail et budgets annuels, des plans de passation des marchés et des rapports sur l’état d’avancement du projet. • Projet de Renforcement de Renforcement des Systèmes Nationaux et Régionaux de Surveillance des Maladies (REDISSE IV) déjà, les activités du projet d’intervention d’urgence contre la pandémie de COVID-19 y seront comme prévu dans le document du projet. • Pendant la période de riposte à la pandémie de COVID-19, le Comité technique sera chargé de définir des stratégies de mise en œuvre du projet et d’élaborer les plans de travail et les budgets annuels, les plans de passation des marchés et les rapports sur l’état d’avancement du projet. Ces activités seront étroitement harmonisées avec celles du Plan national intégré de préparation et de riposte à la COVID-19 validé par les autorités de la République du Congo et ses partenaires en mars 2020, et en tiendront pleinement compte. • Gestion fiduciaire (gestion financière, de décaissement et de passation des marchés) sera initialement prise en charge par l’UCP du PRISP jusqu’à l’entrée en vigueur du projet REDISSE IV (P167817). Par la suite, les UCP des projets PRISP et REDISSE veilleront : i) à collaborer avec le Comité technique à la préparation des plans de travail et budgets annuels ; ii) à effectuer les décaissements et la passation des marchés conformément aux procédures de la Banque mondiale ; iii) à préparer 33 et à consolider les rapports d’avancement périodiques ; iv) à faire le suivi et l’évaluation des activités du projet ; v) à assurer la liaison avec les parties prenantes pour l’examen des enjeux liés à la mise en œuvre. L’UCP préparera un résumé mensuel des rapports financiers intermédiaires décrivant l’origine et l’emploi des fonds et les prévisions de trésorerie pour le trimestre suivant. Le rapport fournira en outre un état des lieux des principales activités et des principaux contrats, ainsi que des principaux défis rencontrés. Ce rapport sera transmis au Comité technique dix jours après la fin de chaque mois. De plus amples détails seront fournis dans le manuel d’exécution du projet REDISSE IV (MEP) actuellement en cours d’actualisation, et deviendra une annexe du manuel d’exécution du PRISP. • Equipe de gestion du PRISP sera élargie pour assurer une mise en œuvre efficace et efficiente. Une équipe fiduciaire renforcée s’occupera, au sein de l’équipe de gestion, de la gestion fiduciaire et du suivi et de l’évaluation des activités proposées, définies dans le Plan COVID-19. Le personnel supplémentaire à recruter par le PRISP et à intégrer dans l’équipe comprendra au minimum : a) un agent de liaison qui veillera à la mise en œuvre efficace des diverses activités du projet prévues dans le plan de travail ; b) un spécialiste de la gestion financière ; c) un comptable ; d) un spécialiste de la passation de marchés qui fournira une aide directe à la mise en œuvre (sigle HEIS en anglais), avec l’assistance directe de l’assistant en passation de marchés du PRISP. Le projet recourra aux services de l’auditeur interne du PRISP. • Gestion des risques environnementaux et sociaux : En raison des risques environnementaux et sociaux substantiels que pose le projet COVID-19, trois spécialistes ont été recrutées notamment, une chargée des questions environnementales, une en charge des questions sociales et une experte genre chargée des questions de la prévention et élimination de l’exploitation et abus sexuels/harcèlement sexuel. 8. Mécanisme de gestion des plaintes Le principal objectif d’un mécanisme de gestion des plaintes est de concourir au traitement des plaintes et au règlement des griefs en temps voulu et d’une manière efficace et optimale qui satisfait toutes les parties concernées. C’est un moyen transparent et crédible de parvenir à des résultats équitables, efficaces et durables, tout en créant un climat de confiance et de coopération, élément essentiel du processus de consultation de l’ensemble de la population qui facilite la mise en place de mesures correctives. Pratiquement, le mécanisme de gestion des plaintes : • offre aux personnes concernées des moyens de porter plainte ou de régler tout différend qui pourrait survenir dans le cadre de l’exécution d’un projet ; • garantit que des mesures de recours appropriées et mutuellement acceptables sont définies et appliquées à la satisfaction des plaignants ; • évite de devoir engager une procédure judiciaire. 34 8.1 . Description du mécanisme de gestion des plaintes Les plaintes seront traitées au niveau du Ministère de la Santé et de la Population, par le biais de l’UCP. Le mécanisme de Gestion des plaintes comportera les étapes suivantes : • Étape 1 : dépôt de la plainte, soit oralement soit par écrit, auprès des organes de gestion des plaintes • Étape 2 : enregistrement de la plainte et première réponse dans les 24 heures ; • Étape 3 : Instruction de la plainte et communication de la décision dans un délai de sept jours ; • Étape 4 : réaction du plaignant : soit la plainte est close, soit le plaignant passe à l’étape supérieure et la plainte reste pendante. Dans ce dernier cas, le plaignant aura la possibilité de faire appel de la décision auprès de Dans ce dernier cas, le plaignant aura la possibilité de faire appel de la décision auprès de Dans ce dernier cas, le plaignant aura la possibilité de faire appel de la décision. Une fois que tous les recours possibles ont été proposés, et si le plaignant n’est toujours pas satisfait, il sera informé de son droit de recours juridique. Toutefois, la victime est libre de décider du recours direct à la justice. En outre, les infractions demeurent du ressort du domaine de la loi. L’UCP disposera un large éventail d’options pour l’enregistrement des plaintes et ces options seront connues. Des plaintes anonymes pourront être déposées et traitées. Plusieurs options de saisine seront examinées dans le cadre du projet, à savoir : • ligne d’assistance téléphonique d’urgence sans frais, numéro vert (1212) que les autorités recommandent d’utiliser depuis la mi-mars 2020 pour toute question liée à la pandémie de COVID-19. Une permanence téléphonique sera mise en place au ministère de la Santé et de la Population. • courrier électronique. • lettre adressée aux chargés de liaison des centres de santé locaux pour les plaintes. • formulaire de dépôt des plaintes à transmettre via l’un des canaux ci -dessus. • dépôt d’une plainte par le malade ambulatoire en personne dans un registre créé à cet effet dans un centre de santé ou dans une boîte à suggestion située dans un dispensaire/hôpital. D’autres mesures ciblées permettant de répondre de façon éthique aux plaintes de nature sensible et confidentielle, notamment celles concernant des cas d’exploitation et d’atteintes sexuelles ou de harcèlement sexuel, conformément aux principes qui guident la prestation des soins aux survivants, seront définies et incorporées au mécanisme de gestion des plaintes. 35 Une fois la plainte déposée, par quelque moyen que ce soit, elle sera enregistrée dans un registre des plaintes. Un tableau Excel ou une base de données sera créé à cet effet. 9. Suivi et rapports 9.1 . Participation des différents acteurs concernés aux activités de suivi Les parties prenantes seront tenues au courant de l’évolution du projet, notamment par le biais de rapports sur la performance environnementale et sociale et sur la mise en œuvre du pla n de mobilisation des parties prenantes et du mécanisme de recours. Ces rapports seront aussi importants pour le grand public ainsi que pour les personnes atteintes ou soupçonnées d’être atteintes de la COVID-19, leurs parents et les personnes de leur entourage. C’est dans ce cadre que s’est tenue du 05 au 06 avril 2022, à Brazzaville, Pointe Noire, Owando (Département de la Cuvette, Dolisie (Département du Niari ; la consultation du public et des parties prenantes sur le PMPP en incluant les Fonds additionnels (FA) 2 et 3. Cette consultation a touché deux cents (200) personnes relevant des administrations publiques locales (santé, affaires sociales, environnement, genre, travail et sécurité sociale), les organisations de la société civile y compris les femmes et les PA. (CF liste en annexe. Tableau 4 : préoccupations soulevées lors des consultations Localité Problèmes clés Solutions Recommandations soulevés proposées Associer les OSC pour une Faible -intensification des communication communication campagnes de efficace et efficiente sensibilisation Pointe- Noire (IEC/CCC) Renforcer les capacités des OSC Risque d’exclusion Respect du statut des Encourager la des personnes personnes discrimination vulnérable vulnérables positive Dolisie Non prise en compte Prise en compte les des confessions confessions religieuses religieuses dans les actions de communication 36 9.2 . Rapports aux groupes de parties prenantes Le PMPP sera périodiquement révisé et mis à jour selon que de besoin pendant l’exécution du projet pour garantir que les informations présentées sont cohérentes et les plus récentes, et que les méthodes de concertation prévues restent appropriées et efficaces dans le contexte du projet et des phases spécifiques de son évolution. Toute modification majeure apportée aux activités du projet et à son calendrier sera dûment prise en compte dans ce plan. Des récapitulatifs mensuels et des rapports internes sur les griefs du public, les enquêtes et les incidents en question, ainsi que sur le stade de mise en œuvre des mesures correctives/préventives correspondantes, seront recueillis par le personnel compétent et transmis aux hauts responsables du projet. Ces récapitulatifs permettront d’évaluer le nombre et la nature des plaintes et demandes d’information, ainsi que la capacité du projet d’y donner suite rapidement et efficacement. Les informations concernant les activités de mobilisation du public menées dans le cadre du projet au cours de l’année pourront être communiquées aux parties prenantes de deux manières possibles : • Publication d’un rapport annuel distinct sur l’interaction entre le projet et les parties prenantes ; • Plusieurs grands indicateurs de performance seront également définis et régulièrement suivis par le projet. 37 Annexes Annexe 1 : Listes de présence et Procès-Verbaux Les noms et prénoms présentés dans les Procès-Verbaux et listes de présence ont eu l'autorisation des personnes. 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 Annexe 2 : Photos de consultations des parties prenantes Les personnes impliquées lors des consultations des parties prenantes ont autorisé la publication de leurs photos. 60 61 62 Dolisie D 63 Owando 64