RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI Banque Mondiale Projet de développement des compétences pour l’emploi à Djibouti (P175483 ; Crédit IDA 7063-DJ – Don IDA D896) Mission d’appui à la mise en œuvre du 3 au 5 novembre 2024 Aide-mémoire I. INTRODUCTION 1. Une mission de la Banque mondiale (BM) d'appui à la mise en œuvre du Projet de développement des compétences pour l’emploi à Djibouti (SKILLS), ainsi que le projet d’amélioration des opportunités d’apprentissage (PRODA) s’est tenue du 03 au 14 novembre 2024. La mission était conduite par Mme Ryoko Tomita (Spécialiste principale en éducation) et M. Abdo Said Abdo (Spécialiste en éducation), et comprenait M. Jay Tanapakion (consultant Spécialiste en gouvernance des établissements de l’enseignement professionnelle), Mme Mariama Youssouf (Consultante), M. Melance Ndikumasabo (Spécialiste principal en Passation des Marchés), M. Francis Tasha Venayen (spécialiste principal en gestion financière), Mme Fadoumo Ali Malow (Spécialiste en environnement), M. Dirieh Farah Souldan (Spécialiste en développement social) 2. Les principaux objectifs de la mission SKILLS étaient d’examiner les progrès de la mise en œuvre du projet en mettant l'accent sur les points suivants : (1) identifier les goulots d’étranglement et travailler sur un plan accélération des activités du projet ; (2) faire un bilan des discussions et de la préparation du programme de travail et budget annuel (PTBA) 2025 ; (3) effectuer le suivi du plan d’action pour la modernisation de la gouvernance de l'Enseignement et la Formation techniques et Professionnels (EFTP) ; et (4) identifier des priorités pour les prochains six mois. 3. La mission souhaite exprimer sa profonde gratitude, en particulier à S.E.M. Moustapha Mohamed Mahamoud, ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, ainsi qu'à S.E.M. Omar Abdi Saïd, Ministre du Travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, pour leur engagement et leurs initiatives, qui ont grandement contribué au succès du projet. La mission tient également à remercier les principaux collaborateurs de ces ministères, y compris les secrétaires généraux et leurs équipes, pour les actions entreprises et leur détermination à améliorer la qualité de la mission. Cet aide-mémoire résume les principales conclusions, accords et recommandations de la mission. La liste des personnes rencontrées au cours de la mission est annexée à cet aide-mémoire. II. PROJET DE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES POUR L'EMPLOI À DJIBOUTI (Skills) A. INFORMATIONS CLÉS DU PROJET Données du projet (P166059) USD (millions) Montant initial du projet 15M Date de signature 28 mars 2022 Date de mise en vigueur 19 octobre 2022 Taux de décaissement 12% Date de clôture 31 décembre 2027 B. ÉTAT D’AVANCEMENT DE LA MISE EN ŒUVRE 1) État d’avancement global du projet SKILLS 4. La mission a constaté un progrès constant dans toutes les composantes du projet, soutenus par une collaboration renforcée entre le Ministère du Travail (MT) et le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP). Cette alliance a renforcé le travail interministériel, offrant un cadre structuré pour le suivi des activités et un partage efficace des informations. Grâce à cette dynamique, la mission a pu évaluer la performance du projet lors des revue du tableau de résultat et s’est concentrée sur l’élaboration du PTBA 2025. 5. Pour améliorer l'employabilité des jeunes Djiboutien, le projet propose une série d’initiative : (i) Une collaboration avec le projet de l’USAID et le projet Skills a permis la formation et l’insertion de 56 grutiers au Port de Djibouti, en partenariat avec les Centres de Ressources et de Compétences (CRC), (ii) une collaboration avec Oxford Institute qui forme 60 jeunes en anglais, ceci étant, les collaborations prévoient de se poursuivre pour cibler un plus grand nombre de bénéficiaires ; (iii) Une collaboration avec l’OIM qui vise à transférer 50 bénéficiaires pour être insérés au Canada ; (iv) Une coopération avec le projet zéro bidonville financé par la Banque Mondiale et le projet Skills qui à élaborer une analyse de profilage des réfugiés pour offrir des formations adaptés, (v) le renforcement des compétences des jeunes au sein d'entreprises publiques et privées, où ils bénéficient de formations pratiques et d'un accompagnement sur mesure. En parallèle, des (vi) formations en ligne en collaboration avec des plateformes de renom (CISQO, Windows, etc.) offrant aux participants des certifications qui augmentent leur employabilité sur le marché du travail, vii) Des programmes d’insertion professionnelle ont également été mis en place, avec des stages et un accompagnement personnalisé pour permettre aux jeunes de se familiariser avec le monde du travail. En complément, (viii) un programme d’apprentissage d'une durée de 6 à 12 mois offrant aux bénéficiaires des compétences durables est en phase de mise en place avec les exigences des secteurs porteurs. 6. Dans le cadre de l'amélioration du système de formation professionnelle, le projet travaille sur : (i) le plan d’action sur la gouvernance de l’EFTP, avec un focus particulier sur les secteurs clés du bâtiment, hôtellerie de la logistique et transport et la mise en place du PAQ (paquets d'amélioration de la qualité) pour les centres sélectionnés. Des efforts sont également déployés pour (ii) réhabiliter six établissements de formation professionnelle (iii) l'élaboration d’un cadre juridique pour la formation professionnelle, qui pourrait ouvrir la voie à une régulation plus efficace du secteur. Enfin, une attention particulière est portée à l'inclusion des réfugiés et des personnes en situation de handicap, avec des (iv) formations adaptées à leurs besoins spécifiques. Une revue à mi-parcours du projet est prévue dans les six prochains mois en suivant les indicateurs intermédiaires du projet. 7. Comité de pilotage : Le comité de pilotage du projet Skills n'est pas encore actif, la mission est en discussion avec les institutions concernées sur une alternative définitive pour la mise en place d’un comité de pilotage du projet. Un TdRs sera partagé avec le gouvernement qui délimite le travail du comité. 8. Décaissement : Le projet a un taux de décaissement très faible à mi-parcours d’environ 12%, ceci est dû à la préparation de la documentation, par exemple l’élaboration d’un manuel de procédures pour l’insertion professionnelle et la formation en ligne et les études de faisabilité, tels que la mise en œuvre de plusieurs programmes d’insertion et de nouveaux travaux de formation et des études sectorielles. Le lancement de la réhabilitation des centres existants et la mise en place des programmes d’inspection et de formation professionnelle prévoit d’accélérer les décaissements pour cette année. Un plan d'accélération des activités a été mis en place avec les deux ministères, et ce plan sera reflété dans le PTBA 2025. 9. Priorités pour les six prochains mois: (1) La mise en place des programmes d’insertion professionnels ; (2) le démarrage de la deuxième cohorte pour la formation en ligne avec un accent sur les femmes, les réfugiés et EABS ; (3) le démarrage des formations de courte durée ; (4) le diagnostic sur l’immigration de la main d’œuvre et multiplication des partenariats entre le projet Skills et le secteur privé; (5) le démarrage de la deuxième cohorte pour la formation de métier de grutier (6) la mise en place de plan d’action pour l’annuaire statistique; (7)réhabilitation des centres ; (8) la finalisation et la mise en œuvre d’une feuille de route pour les secteurs sélectionnés; (9) la mise en place d’un plan d’actions pour le développement de compétence des réfugiés, l’analyse sur la baisse du pourcentage des filles dans l’EFTP ; (10) la tournée régionale pour diagnostiquer les besoins en formation et (11). C. ÉTAT D’AVANCEMENT DE CHAQUE COMPOSANTE Composante 1 : FORMATION DIRECTE 10. ANEFIP : L'Agence Nationale de l'Emploi, de la Formation et de l'Insertion Professionnelle (ANEFIP) a élaboré un manuel de procédures pour l’accompagnement des programmes d’insertion professionnelle avec l’appui technique d’un expert, ces derniers participe à plusieurs programmes distincts ; (i) mise en œuvre d’un programme d’insertion professionnel des jeunes ; (ii) mise en œuvre d’accompagnement d’apprentissage professionnels pour les jeunes (iii) Mise en place de programmes d’emploi en ligne. Il est prévu d’étendre le contrat du consultant pour accompagner les programmes d’insertion de l’ANEFIP, dans l’insertion des jeunes dans les entreprises public et privé, et proposer une formation en soft Skills avant le démarrage, et renforcer les capacités de l’ANEFIP. Il est également prévu de recruter un consultant qui accompagnera l’agence dans les programmes d’emploi en ligne rémunérer tels que la transcription ou la rédaction d’articles. Ces emplois qui sont souvent ouverts à une large gamme de travailleurs comptera sur ce dernier, qui prendra en charge les modes de sélection, la formation des jeunes sur le marché en ligne. Par la suite, une pluralité de programme d’accompagnement des jeunes dans l’apprentissage professionnels de 6 à 12 mois dans des secteurs recherchés et spécialisé dite de niche tels que la réparation de climatiseur, réparation de machine à laver dans les hôtels, suivront pour répondre à la forte demande de compétence qualifiante sur le marché de l’emploi. Il a été recommandé le partage des TDRs. 11. ONEQ : Un consultant international a été recruté pour aider l'ONEQ à moderniser son répertoire de statistiques sur l'emploi et renforcer la capacite de l’équipe. Une autre consultation est également prévue par l'ONEQ, il s'agit de la mise en place d’un ROME pour référencer les différents métiers et l'actualiser régulièrement, en tenant compte des évolutions du marché du travail, un TdRs seront partagés avec la Banque en décembre 2024, un plan de formation pour le personnelle de l’ONEQ est prévu pour février 2025 et des équipements pour l'ONEQ en décembre 2024. 12. INAP : L'Institut National d'Administration Publique (INAP) a développé un programme de renforcement des capacités destiné à l’administration des secteurs public et privé, afin de faciliter l’intégration des jeunes stagiaires dans les entreprises. Ce programme a permis de former deux cohortes de 51 cadres de la fonction public dont 24 femmes et 2 handicapes à mieux encadrer les stagiaires et de recruter 6 personnes dans le secteur public. En parallèle, un volet de formation en ligne certifiante a été instauré en partenariat avec Cisco et Data Science, afin de diversifier les opportunités d'apprentissage et d'améliorer l'accessibilité des formations (Cloud Computing, Cyber Sécurité, Data Science, Hôtellerie, Marketing digital, Programmation python, sécurité et supply Chain). Dans le cadre de cette initiative, 100 candidatures ont été orientées vers l'hôtellerie et 200 vers l'informatique, plusieurs cohortes et domaine de formation seront proposés tout au long du projet. Une tournée de sélection dans les 5 régions est prévue qui permettra aux demandeurs d'emploi de bénéficier d'une formation en ligne dans leur région. Les équipes de l'INAP et de l'ANEFIP travaillent en étroite collaboration avec l'appui de la Banque Mondiale et de l'Unicef basé au Liban pour mettre en place la plateforme numérique de formation en e-learning (NammiSkills) à Djibouti, L'objectif est de former les participants également à distance grâce à des programmes en e-learning au contenu diversifié avec des cours interactifs, des ressources pédagogiques adaptées aux différents niveaux et besoins, le programme est actuellement en phase de mise en place pour Djibouti, le lancement de la phase pilote est prévu pour janvier 2025. 13. Administration de la main-d'œuvre : Les opportunités de travail à l’étranger représentent une cible importante, en lien avec la demande dans des secteurs en croissance et les compétences recherchées. Le ministère du Travail a sélectionné un consultant spécialisé pour effectuer un diagnostic et formaliser un accord-cadre avec le Koweït et le Qatar. Ce consultant participera à la réforme des accords bilatéraux pour faciliter la migration légale de travailleurs vers l’étranger. La mission du consultant a débuté le 14 novembre 2024, avec des objectifs de formation et de préparation des travailleurs à destination du Koweït et du Qatar. Par ailleurs, sur un autre volet d’immigration de la main d’œuvre, une visite de prospection a également été effectuée au Canada par le ministère de Travail et l’OIM, où des employeurs et des institutions ont exprimé des besoins spécifiques dans les secteurs de la construction, de l’hôtellerie et de l’aide aux personnes âgées, avec un accent particulier sur les francophones pour la région de l’Ontario. À la suite de cette visite, 120 postes ont été identifiés à travers la plateforme de l’ANEFIP, des employeurs canadiens prévoient de procéder aux sélections entre le 15 et le 20 janvier 2025. Le MT prévoit également une rencontre au Canada des sous-ministres et consolider les partenariats. Composante 2 : AMÉLIORATION DE LA GOUVERNANCE SECTORIELLE ET INSTITUTIONNELLE DE L'EFTP, DE LA STRUCTURE ET DES MÉCANISMES DE PRESTATION DE SERVICES ET DE LA GESTION DES PROGRAMMES 14. Modernisation de la gouvernance de l’EFTP : Au cours de la mission, il a été décidé que le MENFOP améliorerait sa feuille de route sur la modernisation de la gouvernance de l’EFTP et son plan d'action en concentrant ses efforts sur deux axes principaux : 1) la modernisation de la gouvernance institutionnelle, en particulier par l'autonomisation des centres, et 2) le renforcement de l'engagement du secteur privé dans la gestion des centres, l'orientation des formations et les choix d'insertion, tout en s'appuyant sur les priorités et les besoins identifiés pour la mise en œuvre des activités du MENFOP. En ce qui concerne la gouvernance des établissements, plusieurs approches ont conduit à l’élaboration de textes réglementaires : (i) un texte pour la création d’un comité de pilotage du projet qui est appliquer, une mise en place en collaboration avec les associations de Logistique Transport et bâtiment (ii) l’établissement de Groupes de travail sectoriels (GTS) et (iii) la mise en place de conseils de gouvernance des établissements, Bien que ses actions sont constitué et signé, l’application n’est pas encore pleinement effective. En ce qui concerne le conseil de gouvernance, sa mise en place est en cours. La mission recommande la mise en forme et le partage d’un chronogramme pour la modernisation de l’EFTP. 15. Package d’assurance qualité : Les études sectorielles qui ont été menées par la Chambre de Commerce dans le cadre du projet USAID, notamment dans les domaines de la logistique Transport, ainsi que du bâtiment prévoient d’être exploitées pour réviser les programmes de formation des centres existants, ainsi renforcer l'assurance qualité, et améliorer la pertinence des formations pour le marché de l’emploi. Un TDR sera partagé le 15 janvier 2025 en vue du recrutement d’un consultant/cabinet chargé de la révision des programmes et la mise en place de package de qualité. Une phase pilote sera concentrée sur deux centres principaux à savoir la Logistique Transport, et Bâtiment, puis sur l’hôtellerie. Il est prévu la révision total ou partiel des programmes actuels de formation, et l’adapter au marché du travail. Le MENFOP prévoit également la mise en place d’un chronogramme intégrer dans le TDR. 16. Formations de courte durée : En collaboration avec l’ANEFIP, le MENFOP prévoit de fusionner les activités de formation avec d’autres partenaires institutionnelles, en mettant l’accent des formations de courte durée de 3 à 6 mois, dans les domaines de l’ascenseur, installation et l’entretien des panneaux solaires, infographie, maintenance électronique. L’équipe de EFTP prévoit de transmettre un TDR décembre 2024. 17. Etudes de faisabilités : Cette initiative a pour objectif de stimuler le développement des secteurs Automobile, Energétique et Numérique en fournissant une analyse détaillée des opportunités, des défis et des stratégies nécessaires à l’établissement de centres numériques efficaces et performants. L'analyse comprendra plusieurs éléments : 1) une évaluation des besoins actuels du marché djiboutien ; 2) l'identification des métiers prioritaires ; 3) un diagnostic des prestataires de formation existants ; et 4) l'exploration des synergies potentielles entre les institutions publiques et privées. Afin d'assurer la viabilité de la création de ces centres de formation professionnelle, le MENFOP a choisi de collaborer avec un cabinet d'experts spécialisé des métiers pour l’analyse complète et précise des faisabilités pour la création de nouveaux centres sectoriels de formation professionnelle, et dispose des compétences de la conception architecturale à la réalisation du plan de référentielle de formation. Le deuxième livrable du rapport permettra l’identification de filière pour prévoir un plan de mise en œuvre en décembre 2024. La consultation prendra fin en début février 2025. 18. Réhabilitation des Centres : Une initiative cruciale dans l’environnement de la formation professionnelle répond aux besoins changeants du marché du travail tout en assurant des infrastructures modernes et adaptées. Dans cette optique, il est prévu de réhabiliter et d'étendre certains lycées techniques (6), afin de renforcer les compétences des apprenants. Pour réaliser cette tâche, le MENFOP a lancé la signature d'un contrat de consultation avec un expert en génie civil, qui a travaillé sur le lancement de la réhabilitation des centres formation des lycées publics déjà existants. Il est prévu, pour les six prochains mois, de réhabiliter trois établissements situés dans les régions intérieures. Actuellement, l'élaboration des termes de référence (TDR) et la préparation du dossier d'appel d'offres sont en cours, avec une échéance fixée à janvier 2025. Les travaux de rénovation ou d'extension devraient débuter en février 2025. 19. Tournée dans les régions : L’organisation d’ateliers de formation dans les régions ainsi qu'à Djibouti-Ville, sera effectuée dans une perspective de concevoir des plans de formation professionnelle qualifiante à court terme qui répondent aux besoins du marché de travail. Dans un cadre d’employabilité, le MENFOP sera en collaboration avec le ministère de Travail et l’ANEFIP qui dispose des pôles d’emplois dans les différents centres de développement communautaire de la capitale, avec la participation des parties prenantes, y compris les femmes et les jeunes, pour assurer l’adhésion aux plans proposés, cette action est prévue pour décembre 2024. 20. Evaluations des compétences des réfugiés : Un consultant a démarré une mission sur le terrain dans les camps d'Ali Addeh, Holhol et Markasi pour réaliser un rapport sur le profilage des réfugiés, il a transmis sa documentation à l'équipe du MENFOP, qui est actuellement en phase de mise en place d’un plan de formation adaptées pour le développement des compétences des jeunes réfugiés. Le MENFOP prévoit de finaliser un plan de formation dédié aux réfugiés en décembre 2024. Cette action sera pilotée entre le ministère de l’éducation, le ministère de travail et le projet zéro bidonville. 21. Site web : Un site web est en développement pour servir de vitrine au projet et diffuser des informations sur les divers programmes du projet. Le contenu est préparé par le consultant, en collaboration avec le Ministère du Travail et le ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP). Le lancement, prévu pour la fin novembre, offrira une interface intuitive, facilitant la navigation et permettant aux utilisateurs de se familiariser rapidement avec les fonctionnalités du site. D. PASSATION DES MARCHÉS 22. La mission et le projet ont analysé l’état d’avancement de la passation des marchés pour les contrats critiques. Ainsi, il a été noté que la passation des marchés pour les travaux de réhabilitation/mise à niveau des écoles techniques et de formation professionnelle (5 marchés pour une valeur estimative totale d’environs l’équivalent de 1,3 million de dollars) est au stade d’évaluation des offres et que la participation était suffisante. La finalisation du processus devrait aller rapidement pour un démarrage des travaux dans les trois prochains mois. Le projet et la mission ont échangé sur l’avancement de l’étude en cours pour la faisabilité de la construction de nouveaux centres de formation. Il est attendu une proposition de différentes options stratégiques de ces constructions et le ministère devra se prononcer sur l’option optimale afin de lancer le/les s marché (s) de travaux y relatifs. 23. Les prochaines étapes et actions qui nécessitent un suivi rapproché pour atteindre les prochains six mois sont les suivantes : Action Responsabilité Date Délais PASSATION DES MARCHES Finalisation de la passation des marchés des travaux de MENFOP Janvier /Février 2025 réhabilitation des ETFs et démarrage rapide des travaux. Choix de l’option de construction des 3 nouveaux centres de MENFOP Mars 2025 formation afin d’initier le processus de passation des marchés. E. GESTION FINANCIÈRE 24. Appréciation de la gestion financière. La mission a effectué la revue du système de gestion financière et de décaissement. A l’issue de cette mission de supervision, la mission estime que les arrangements fiduciaires en place sont de nature à permettre une gestion acceptable des ressources du projet ainsi que la couverture des risques en gestion financière. De manière générale et, la gestion financière du Projet en début novembre 2024 est restée Modérément Satisfaisante, notamment en raison du retard constaté dans la soumission du premier rapport d’audit. Le risque de gestion financière est demeuré Substantiel. 25. Cette notation est essentiellement imputable aux observations qui suivent : Une précédente recommandation visant l’amélioration du suivi prospectif du budget a connu un début d’implémentation avec la production d’un plan de décaissement trimestriel couvrant 12 mois d’une année à venir au lieu de la durée de vie restante du projet. Le projet a promis la transmission d’un plan de décaissement prévisionnel amélioré pour une date future à préciser. La mission reste en attente. La fonction d’audit interne existe mais pour le moment est assurée par un consultant individuel qui est sous l’autorité hiérarchique de la même coordination dont il a l’obligation de revoir les processus internes – ce qui pose un problème manifeste d’indépendance et objectivité de la fonction. Ceci crée une compromission (quoique involontaire) de l’indépendance et/ou l'objectivité de la fonction d'Audit Interne. Afin d’améliorer l’indépendance de la fonction, la mission recommandes que la structure de reporting du contrat soit revue afin que la fonction puisse avoir une réelle indépendance organisationnelle et fonctionnelle vis-à-vis de la coordination dans l’exercice de ses activités. La mission saisit l’opportunité pour rappeler que le rapport d’audit sur les comptes au 31 décembre 2024 est attendu pour le 30 juin 2025 au plus tard, et invite l’unité de gestion à prendre ses dispositions afin que le rapport soit de qualité, répondent à toutes les exigences contractuelles et soit soumis dans les délais. Le résumé exécutif ainsi que le plan d’action en gestion financière seront présentés de manière dans l'annexe 3. F. GESTION DES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX (E&S) La gestion des sauvegardes environnementales et sociales est jugée modérément satisfaisante, pour les raisons suivantes : 1. Rapport Semestriel : Le rapport attendu en juillet 2024 a été transmis avec trois mois de retard. La mission recommande une soumission ponctuelle pour assurer le suivi des mesures d’atténuation, en incluant consultations (dates, préoccupations, réponses), incidents, accidents, et le mécanisme de gestion des plaintes. 2. Mobilisation des Parties Prenantes : Le planning partagé lors de la précédente mission n’a pas été mis en œuvre. La mission recommande son actualisation et exécution au prochain semestre pour garantir l’engagement des bénéficiaires. 3. Plan d’Action VBG : Malgré la formation ESAHS en juin 2024, le plan d’action VBG convenu n’a pas été transmis. La mission recommande son partage rapide avec la Banque. 4. Plan de Gestion ES (PGES) : Les PGES pour la réhabilitation des lycées techniques sont prêts mais non mis en œuvre. La mission insiste sur leur application dès le démarrage des travaux. Pour les nouveaux centres, l’étude de faisabilité doit intégrer les aspects ES. Des options de gestion des déchets électroniques doivent également être explorées. Un suivi renforcé est indispensable pour améliorer la gestion ES. Annexe 1 : Actions prioritaires pour les prochains six mois Actions Responsabilité Date Délais COMPOSANTE 1 a. INAP Mise en place de la formation en ligne, seconde INAP Cohortes :  Lancement des inscriptions pour la formation Mi-décembre 2024 en ligne en informatique (cloud, data science)  Lancement de la formation en ligne en (E- Janvier 2025 commerce, supply Chain)  Déploiement d’une plateforme numérique Janvier 2025 Nammaskills à Djibouti  Recrutement de 4 experts pour Décembre 2024 l’accompagnement de jeunes stagiaires  TDR pour la mise en place de formation Décembre 2024 sécurité (Gardiennage)  Formation en ligne pour la population vivant Mi-décembre 2024 dans les régions  Equipements pour l’INAP Décembre 2024  Partage du rapport de suivi et évaluations Janvier 2025 b. ONEQ Diagnostique de l’ONEQ pour l’élaboration de l’AS ONEQ (Annuaire Statistique) sur l’emploi à Djibouti  TDR pour recrutement d’un consultant pour Décembre 2024 l’élaboration du ROME  Plan de formation pour le renforcement des Février 2025 capacités de l’ONEQ  Equipement de l’ONEQ Décembre 2024 c. ANEFIP  Partage d’un TDR pour l’emploi en ligne ANEFIP Décembre 2024  Recrutement d’un consultant pour Janvier 2025 l’accompagnement de programme d’emploi en ligne  Mise en place du programme de l’insertion Décembre 2024 professionnelle.  Prospection dans les entreprises pour Fin décembre 2024 l’accompagnement d’apprentissage professionnels  Démarrage du programme d’apprentissage Fin décembre 2024 avec les professionnels dans les secteurs de niche  Rapport de suivi évaluation Mars 2025 d. Administration de la main d’œuvre  Démarrage de la consultation sur le diagnostic Fin novembre 2024 de l’immigration de la main d’œuvre djiboutienne COMPOSANTE 2 a. Etude de faisabilité  Finalisation du rapport sur la création de DGEFTP Février 2025 nouveaux centres sectoriels de formation professionnelle  TDR sur l’élaboration du PAQ pour les DGEFTP 15 décembre 2024 nouveaux centres  Lancement des dossiers d’appel d’offres pour MENFOP Mars 2025 la construction des centres b. Réhabilitation des 7 établissements EFTP  Réhabilitation des établissements dans les DGEFTP Décembre 2024 régions de l’intérieur (Obock, Dikhil, Tadjourah)  Réhabilitations des établissements technique DGEFTP Janvier 2025 (Gabode, Balbala, LIC, CFP) c. Gouvernance  Finalisation de la révision de la feuille de route SG/DGEFTP/IG/dire Décembre 2024 de la gouvernance de l’EFTP cteurs des centres  Début de travail sur le plan d’action SG/DGEFTP/IG/dire Décembre 2024 cteurs des centres d. Mise en place du Dispositif de la VAE  Recrutement d’un consultant pour la mise en DGEFTP/DEC 30 décembre 2024 place d’un dispositif d’accompagnement de VAE  Promulgation de la loi d’orientation et SG/DGEFTP/IG Mars 2025 validation des acquis e. Profilage de refugies  Mise en place d’un plan de formation pour les UGP/DGEFTP Décembre 2024 réfugiés f. Divers  Rapport d’audit interne UGP MENFOP Février 2025  Partage de TDR sur les formations de courte DGEFTP Fin novembre 2024 durée budgétisé  Tournée dans les régions pour mettre en place DGEFTP/ANEFIP Décembre 2024 des programmes de formation à court terme complétés (ventilé par genre, statut de réfugié et personnes handicapées)  Partage de TDR sur l’étude de satisfaction des UGP MENFOP Fin décembre 2024 bénéficiaires des centres en bâtiment et Logistique Transport  Mise à jour du tableau des résultats UGP MENFOP Décembre 2024  Partage d’un TDR sur la consultation de DGEFTP Décembre 2024 l’analyse quantitative de la baisse du pourcentage des filles et des femmes participant aux programmes d’EFTP  Proposition d’une loi pour l’EFTP avec DGEFTP Janvier 2025 l’appui d’un consultant  Mise en lige du Site Web UGP MENFOP et Fin novembre 2024 MT  Partage d’un tableau pour le renforcement de MENFOP/ MT Janvier 2025 capacités des UGPs Annexe 2 : Proposition des formations dans le cadre du projet. Formations Partenaires Descriptions Objectifs Formation en anglais MT/ANEFIP/Centre Une première cohorte de Améliorer les Oxford 60 demandeurs d’emploi compétences en anglais sélectionnées pour des pour les opportunités formations en anglais avec internationales. un niveau B1 d'anglais. Formation de Grutier MT/CRC Une première cohorte de Former des opérateurs 28 participants à la compétents pour les formation pratique pour grues portuaires. l'opération de grues portuaires au sein du CRC. Une seconde cohorte est prévue dont 50 issus des régions Formation en ligne MT/INAP Une première cohorte de Offrir des opportunités 250 stagiaires a débuter d’apprentissage en : diversifier et améliorer  Cyber Security l’accès aux formations  Data Science en ligne certifiantes  Programmation Python  Cloud Computing  Hôtellerie et Tourisme Renforcement des MT/INAP Une première cohorte de Renforcer les capacités capacités 54 et une seconde du des structures d'accueil secteur public a été des stagiaires dans le sélectionné pour améliorer but de faciliter leur l'accueil et l'encadrement insertion des jeunes stagiaires. professionnelle. Les cibles prévoient de se multiplier Programme insertion ANEFIP Une première cohorte de Faciliter l’intégration 50 stagiaires sélectionnés des jeunes en pour le secteur bancaire. entreprise afin de leur offrir une expérience professionnelle concrète Formations dans des ANEFIP Une première cohorte de Former des jeunes métiers de niches 100 stagiaires sont prévu demandeurs d’emploi d’être sélectionner dans dans les métiers les domaines de : recherchés  Soudure sous- marine  Maintenance d’ascenseurs  La climatisation centralise Immigration de la main MT/IOM Une première cohorte de Faciliter les voies de d’œuvre 50 participants est prévue migration de main- d’être implanter vers d'œuvre vers le Canada canada pour les jeunes Djiboutiens ; Au moins 100 jeunes à la fin du projet Annexe 3 : Résumé exécutive de la gestion financière Appréciation de la gestion financière. La mission a effectué la revue du système de gestion financière et de décaissement. Les objectifs de cette mission visaient essentiellement à effectuer : (i) L’évaluation de l’adéquation des arrangements financiers en place, (ii) L’appréciation de la performance de la gestion financière du projet, et (iii) la mise á jour de l’évaluation du risque du projet. A l’issue de cette mission de supervision, la mission estime que les arrangements fiduciaires en place sont de nature à permettre une gestion acceptable des ressources du projet ainsi que la couverture des risques en gestion financière. De manière générale et, la gestion financière du Projet en début novembre 2024 est restée Modérément Satisfaisante, notamment en raison du retard constaté dans la soumission du premier rapport d’audit, et l’absence de préparation à la clôture proche du projet. Le risque de gestion financière est demeuré Substantiel. Cette notation est essentiellement imputable aux observations qui suivent : Revue de la gestion financière : Constats et recommandations Gestion budgétaire : Le suivi budgétaire reste sous-optimal et gagnerait à être améliorée. Précédemment, la mission avait recommandé la confection d’un état extra comptable de suivi de l'exécution budgétaire détaillée de l’utilisation du financement sur toute la durée de vie restante du projet, intégrant le cas échéant, une analyse des variances, et accompagné d’une note explicative des évènements majeurs ayant caractérisé son exécution jusqu’à une date de clôture intermédiaire donnée. Pour rappel, l’état devait être élaborée de manière à permettre les diligences suivantes :  Le contrôle de l’adéquation des emplois avec les ressources restant suivant Client Connection et le solde du compte désigné à date, et sur toute la durée du projet ;  Etablir un plan de décaissement mensuel jusqu’à la fin du projet ;  Le suivi des activités suivant la nomenclature des catégories de dépenses de l’accord de financement, et non seulement des composantes opérationnelles ;  La prise en compte des ressources et emplois du projet sur toute sa durée ;  La prise en compte des engagements déjà approuvés/contractées (signées) ou non, mais non encore décaissés (payés), prévus mais non encore contractées ; et  L’analyse des variances entre les prévisions et les réalisations du PTBA en cours d’exécution ;  Les éventuelles pertes et/ou gains de change relatif à la variation du taux de change entre le Franc Djiboutien et le DTS, monnaie d’engagement. La mission avait de surcroît recommandé que cet état extracomptable soit édité mensuellement au minimum et incorporé dans les futurs RSF’s soumis trimestriellement à la Banque. Cette recommandation a connu un début d’implémentation avec la production d’un plan de décaissement trimestriel couvrant 12 mois d’une année à venir au lieu de la durée de vie restante du projet. Le projet a promis la transmission d’un plan de décaissement prévisionnel amélioré pour une date future à préciser. La mission reste en attente. Flux de fonds : La mission note qu’a trois ans de la clôture du projet, le taux de décaissement global reste assez faible, soit 9,41%. Ce taux est assez faible et est indicative de faiblesses dans la planification des activités du projet qui gagneraient à être apurées dans le temps restant (03 ans) pour l’implémentation du projet. La mission invite le projet, dans les meilleurs délais, d’édifier la Banque sur la démarche à suivre pour résoudre cette situation. Contrôle interne La fonction d’audit interne existe mais pour le moment est assurée par un consultant individuel qui est sous l’autorité hiérarchique de la même coordination dont elle l’obligation de revoir les processus internes. – ce qui pose un problème manifeste d’indépendance et objectivité de la fonction. Bien que le contrat soit signé entre le SG du MENFOP et le consultant individuel, il n’en reste pas moins que contractuellement, c’est le coordinateur du projet qui est administrateur du contrat de l’auditeur interne. Ainsi l’auditeur interne se retrouves dans une situation où sa fonction dépend fonctionnellement de la même structure qu’elle a la charge d’évaluer et de contrôler, et le coordinateur du projet se retrouves dans une situation lui permettant d’orienter les objectifs et procédures d’audit interne, de valider (ou pas) des rapports d’audit interne évaluant la performance de sa propre gestion et coordination ? Ainsi, la structure actuelle du contrat place de facto, et inévitablement l’auditeur interne sous la supervision directe de la Coordination du projet. Tout ce qui précède génère ainsi une situation de conflit d’intérêts manifeste et de fait, et est indicatif d’une compromission (quoique involontaire) de l’indépendance et/ou l'objectivité de la fonction d'Audit Interne telle que décrite, ne serait-ce qu’en apparence. Ceci va à l’encontre des normes applicables de l’IIA 1 (Institute of Internal Auditors) Institut des Auditeurs Internes qui établit les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne, entre autres, la norme 1100 – Indépendance et objectivité. (cf. https://www.theiia.org/globalassets/site/standards/mandatory-guidance/ippf/2017/ippf-standards- 2017-french.pdf.) Fort de ce qui précède, et afin d’améliorer l’indépendance de la fonction, la mission recommandes que la structure de reporting du contrat soit revue afin que la fonction puisse avoir une réelle indépendance organisationnelle et fonctionnelle vis-à-vis de la coordination dans l’exercice de ses activités. Audit Externe : Audit 2024 : La mission saisit l’opportunité pour rappeler que le rapport d’audit sur les comptes au 31 décembre 2024 est attendu pour le 30 juin 2025 au plus tard, et invite l’unité de gestion à prendre ses dispositions afin que le rapport soit de qualité, répondent à toutes les exigences contractuelles et soit soumis dans les délais. Plan d’Actions en Gestion Financière de la mission Responsabl Rubrique Actions agréées Délais e 1) Soumettre l’état budgétaire prospectif prévisionnel RAF, SPM 15 novembre Gestion déclinant l’utilisation prévus du solde du financement et 2024 budgétair restant non décaissé Coordon e nateur 2) Soumettre le rapport d’audit 2024. RAF 30 juin 2025 Audit Externe 3) Edifier la banque sur la résolution de la planification RAF Immédiat Flux des fonds des activités Annexe 4 : LISTE DES PERSONNES RENCONTRÉES ET COMPOSITION DE L'ÉQUIPE DE LA BANQUE MONDIALE Nom Fonction MENFOP M. Mohamed Abdallah Mahyoub Secrétaire Général M. Saleh Alwan Issé Secrétaire exécutive du comité supérieur du MENFOP M. Mohamed Elmi Assoweh Directeur General de l’Administration M. Abdourahman Ahmed Abdo Directeur General du développement des TICS Mme Hibo Aouad Ali Directrice Générale des examens de concours et évaluations Mme Loula Ali Elabe Directrice General de la Scolarisation et de l’Enseignement Général Mme Neima Hassan Ismael Directrice Générale du Centre de Formation de l’éducation National M. Abdoulkader Houmed Directeur Générale de l’Enseignement Technique 1 L’IIA (Institute of Internal Auditors) est le porte-parole mondial de la profession de l’audit interne, et est une autorité reconnue et un leader incontesté dans la formation et la formulation de normes, lignes directrices et certifications dans le domaine. M. Mohamed Meraneh Ali Directeur General de la Planification et des données Mme Roda Mahamoud Issa Directrice Générale du CRIPEN M. Abdirahman Mahmoud Saleh Directeur des Projets de la Maintenance et des Équipements M. Dougsieh Aouled Dougsieh Directeur de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle Mme. Amina Ali Mohamed Directrice de la veille sectorielle M. Mahdi Omar Farah Inspecteur Général de l’Administration M. Mohamed Abdo Ali Inspecteur General de l’éducation National M. Abdillahi Farah Inspecteur General de la pédagogie M. Abdi Dirir Guirreh Conseiller technique du MENFOP Mme Aicha Farah Iltireh Conseillère technique du MENFOP Mme Naglah Mohamed Inspectrice de l’Enseignement National du Préscolaire M. Abdourahman Houssein Chef de Service, Gestion des Projets Mme Fozia Ismaeil Chef de service du Préscolaire Fozia Moussa Bouh Responsable Pédagogique Faical Med Hassan Responsable Informatique Abdourahman Yacin Formateur/insertion professionnelle Hamda Ibrahim Chargé de Suivi et évaluations M.Mohamed Bille Barre Chef de Service de l’Évaluation Mme Mouna Ali Mourah Service passation des marches, SGP Mme Deka Aroun Omar Service passations des marches, SGP Mme Filsan Abdi Aden Gestion Financière M. Bouh Houssein Consultant ES Ministère de Travail M. Abdallah Ali Med Secrétaire Général du Ministère du Travail M. Itireh Osman Directeur de la DEP M. Bander Mahamoud Consultant en Gestion Financière Mme Koina Omar Conseillère au bureau du Ministre du Travail M. Mahamoud Omar Guelleh Directeur General de l’ANEFIP Mme Mouna Chef de Service de l’ANEFIP M. Charmake Idriss Directeur Général de l’INAP Mne Aida Souleiman Directrice des Formations de l’INAP M. Fayssal Mahamoud Hassan Responsable du Centre de Ressources Numériques de l’INAP M. Ali Moussa Farah Responsable Logistique de l’INAP Mme Hamda Abdo Ahmed Coordinatrice des Formations Anglais de l’INAP Mme Fozia Moussa Bouh Responsables linguistiques et chargé des formations de l’INAP Mme Habone Mohamed Said Consultante E-Learning and Web application Banque Mondiale M Ibrahima Samba Spécialiste en éducation M Melance Ndikumasabo Spécialiste principal en Passation des Marchés M Dirieh Farah Souldan Spécialiste en développement social Mme Fadoumo Ali Malow Spécialiste en environnement M Francis Tasha Venayen Spécialiste en gestion financière Mme Youmna Sfeir Consultante Mme Sarah Strader Consultante TEACH/COACH Mme Mariama Youssouf Consultante