The World Ban Trscir!> UIrbxjis Clean Air In`itiative in M> Dub- r Sub-Saharan African Gities e o m 28448 Elimination du .Plomb dans 2 I'Essence ne L.ifqu Sub-SaharieÀn n Conférènce Sô _ Afrique de l Ouet Working Paper Numb - -' -- - a [ j]' 1} J in~~~~~~~~~~~~~~' - '' 'E%ts ' -s-r - S 2 I J- , * t = 21> > v _ r i . ., . ~ >, 1-, " w* , >t;V xi ~ \ ; PROGRAM COORDINATION FOR THE WORLD BANK CLEAN AIR INITIATIVE IN SUB-SAHARAN AFRICAN CITIES S U +> \ (;)Patrick Bultynck Sr. Urban Transport Economist, The World Bank pbultynck@worldbank.org Sr. Urban Specialist, The World Bank creliquet~worldbank.org www.worddbank.org/cleanair www.woridbank.org/afr/ssatp THE WORLD BANK GRATEFULLY ACKNOWLEDGES THE FINANCIAL -- j CONTRIBUTION AND SUPPORT FROM: ;I ! Le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) lu- {The Belgian Cooperation The Energy Sector Management Assistance Program (ESMAP) j The Norwegian Trust Fund for Environmentally and Socially Sustainable Development THE WORLD BANK WASHINGTON DC 20433 USA Elimination du Plomb dans lEssence en Afrique Sub-Sahanenne Dakar, Sénégal 26-27 Mars 2002 AVANT-PROPOS Les 26 et 27 mars 2002 s'est tenue à Dakar une conférence sous-régionale sur l'élimination du plomb dans l'essence en Afrique de l'Ouest. Cette conférence fait partie du suivi de la conférence régionale qui s'était tenue à Dakar également, en juin 2001, et au cours de laquelle des responsables de 25 pays africains ont pris l'engagement solennel d'éliminer le plomb de l'essence en Afrique sub-Saharienne et ce pour 2005 au plus tard. La conférence des 26 et 27 mars 2002 avait donc pour objectif de finaliser le plan d'action pour les pays de l'Afrique de l'Ouest. Elle était conjointement organisée par le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) et l'initiative sur la Qualité de l'Air dans les Villes dAfrique sub-Saharienne, pilotée par la Banque mondiale. Outre une délégation importante du Sénégal, des responsables du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie, du Ghana et de la Mauritanie assistaient aux travaux. Plusieurs organisations de l'industrie pétrolière, l'Agence américaine pour la protection de l'environnement, des ONGs ainsi qu'une délégation importante du réseau AFRICLEAN ont aussi participé. Les principales conclusions de cette conférence sont: * Production d'un seul grade d'essence pour 2005 au niveau de la sous-région : le N093 * Définition de spécifications techniques harmonisées pour fin 2002 * Identification des besoins en investissement des raffineries de la sous-région (SAR, SIR, TOR) pour octobre 2002 * Harmonisation de la réglementation pour l'année 2005 au plus tard i * Adoption de mesures d'accompagnement telles que la révision I de la taxation interne sur les carburants et la fiscalité sur les - [ véhicules, la production d'une banque de données et la réalisation de campagnes de sensibilisation et de formation qui pourraient être animées par le réseau AFRICACLEAN La recommandation la plus forte fut de porter le programme d'élimination du plomb dans l'essence en Afrique subSaharienne et le thème général de la lutte contre la pollution de l'air en milieu urbain au niveau du nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD). Les questions de santé des populations urbaines et l'amélioration des conditions de vie et de productivité des villes sont en effet un enjeu majeur pour le devenir de l'Afrique sub-Saharienne. Latyr Ndiaye Richard Verspyck Directeur général Directeur sectoriel Conseil Exécutif des Secteur Eau et Développement Urbain Transports Urbains de Dakar (CETUD) Région Afrique Banque mondiale Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26b27 M\1ars 2002 FOREWORD A sub-regional conference on lead elimination in West Africa was held in Dakar on March 26th and 27th 2002. This conference followed the regional conference held in Dakar in June 2001 when representatives from 25 African countries made the commitment to eliminate lead in gasoline from Sub-Saharan Africa by 2005 at the latest. The objective of the March 26th and 27th conference was therefore to finalize the plan of action for West African countries. It was organized jointly by the Executive Council of Urban Transport in Dakar (CETUD) and the Initiative on Air Quality in Sub-Saharan African cities headed by the World Bank. In addition to a large delegation from Senegal, representatives from Burkina Faso, Côte d'ivoire, Gambia, Ghana and Mauritania were present at the conference. Several oil industry organizations, the American agency for environment protection, NGOs and a large delegation from AFRICLEAN also participated. The main conclusions of this conference were: * Production of a single grade of gasoline by 2005 at the sub-regional level: N093. * Definition of harmonized technical specifications by the end of 2002. * Identification of investment needs from the sub-region's refineries by October 2002 (SAR, SIR, TOR). r | t | IL § * Harmonization of regulations by 2005 at the latest. * Adoption of accompanying measures such as the revision of internal taxation on vehicles, production of a data bank _____ - - - and implementation of awareness and training campaigns that could be organized by the AFRICACLEAN network. The strongest recommendation was to bring the program for the elimination of leaded gasoline in Sub-Saharan Africa and the general theme for the fight against urban air pollution to the level of the New Partnership for Africa 's Development (NEPAD). Health questions in urban populations and improvement of living conditions and productivity in the cities are one of the key factors for the future of sub-Saharan Africa. Latyr Ndiaye Richard Verspyck General Manager Sector Manager Executive Council of the Water and Urban Development Sector Urban Transports of Dakar (CETUD) Worid Bank Africa Region Elimination du Pl,nmb dans l'Essence en Afrique Sub-Sahanenne Dakar, Sèringal 26-*7 Mars 20,02 SOMMAIRE 1.0 RESUME / SUMMARY Professeur Amadou Diouf, Président d'AFRICACLEAN, Sénégal 2.0 PLANS D'ACTION Soudou Diagne, Ministère de l'Equipement et des Trasnports du Sénégal ACTION PLANS 3.0 ORDRE DU JOUR AGENDA 4.0 PRESENTATIONS 4.1 ALLOCUTION D'OUVERTURE - S.E.M. Youssouf Sakho, Ministre de l'Equipement et des Transports du Sénégal .............. 23 4.2 ALLOCUTION - John Mc Intire, Directeur des Opérations de la Banque mondiale au Sénégal .25 4.3 CADRE DE LA CONFÉRENCE: CONTEXTE - ENJEUX - OBJECTIFS - Patrick Bultynck, Economiste Senior des Transports Urbains, Banque mondiale, USA ... ... ............ ..... .... ,..... 27 4.4 L'EMPOISONNEMENT PAR LE PLOMB: UN DANGER MAJEUR - USEPA: DECLARATION ET CONSEILS PRATIQUES - Tim Forsyth, Conseiller économique de l'Ambassade des Etats Unis au Sénégal .29 4.5 MESURES REGLEMENTAIRES DES MINISTERES DE L'ENERGIE, DE L'ENVIRONNEMENT ET DES TRANSPORTS DU SENEGAL - Cheikh Ndiaye Sylla, Direction de l'Environnement et des Etablissements Classés, Sénégal .37 4.6 REGULATORY MEASURES ON THE PHASE-OUT OF LEADED GASOLINE FROM THE MINISTRY OF ENVIRONNEMENT OF GHANA - Ebo Hammond, AFRICACLEAN, Ghana. 41 4.7 MESURES REGLEMENTAIRES RELATIVES A LA OUALITE DE LAIR, A LA POLLUTION PAR LES HYDROCARBURES ET A LESSENCE SANS PLOMB: CAS DE LA COTE D'IVOIRE - Kop,eu Gouganou. Directeur de l'Environnement et du Cadre de Vie, Côle d'l,o,re .................................................... 45 4.8 CREATION D'UN COMITE TECHNIQUE DE MISE EN CEUVRE DES PLANS D'ACTIONS POUR LELIMINATION DU PLOMB DANS LESSENCE AU BURKINA FASO (CTESP) - Amedee Pare. D'rection Générale de l'Energie du Burkina Faso ............................................................................. 47 4.9 ELIMINATION DU PLOMB DES ESSENCES - MESURES PRISES PAR LA SAR DU SENEGAL. Mamadou Nimaga. Directeur, Sociere Africaine de Raffinage (SARI. Sénegal .......... ........................... 51 4.10 ESSENCE SANS PLOMB. UN PAS EN AVANT.. - Michel Muylle, Senior Gas Specalisi. Banque mondiale. USA . ................................................................................... 53 Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 2'x12 SOMMAIRE 4.11 CLEAN AIR: ASHARED RESPONSIBILITYTO IMPROVEAND PROTECTTHE AIR WE BREATHE - Lynda Osafo, Accra Metropolitan Authority, Environmental Health Department; Ghana Gates Malaria Project, School of Public Health, Legon; AFRICACLEAN, Ghana .................... ...................................... 59 4.12 MISE EN PLACE D'UNE BANQUE DE DONNEES AU NIVEAU SOUS-REGIONAL: ENJEUX ET DISPOSITIONS PRATIQUES - Colonel Mbareck Diop, Conseiller Technique du Président de la République du Sénégal .................................................................................. 69 4.13 RENFORCEMENT DES CAPACITES, DEVELOPPEMENT DE LEXPERTISE REGIONALE - Professeur Amadou Diouf, Président dAFRICACLEAN, Sénégal ............... ................................... 77 4.14 MESSAGE DU MINISTRE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU CADRE DE VIE DE COTE D'IVOIRE - Kopieu Gouganou, Directeur de l'Environnement, représentant S.E.M. Gilbert Bleu-Lainé, Ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie de Côte d'ivoire .............. .................................... 81 4.15 RESEAU AFRICACLEAN - lbou Diouf, Ingénieur en Chef du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD); Secrétaire Général dAFRICACLEAN, Sénégal ............. ................................. 83 5.0 LISTE DES PARTICIPANTS Elimination du Plomb dans lIEssence en Afrique Sub-Saharienne Dakar, Se,énégil 227 Mars 2X02 RESUME Professeur Amadou Diouf, Université CAD, Dakar; Président d' AFRICACLEAN, Sénégal La Cérémonie d'ouverture de cet atelier a été présidée par son excellence Monsieur Youssouf Sakho, Ministre de l'Equipement et des Transports du Sénégal. Au cours de cette cérémonie d'ouverture, les interventions de M John Mc Intire, Directeur des opérations de la Banque mondiale, le professeur Seydou Badiane, Conseiller technique, représentant son excellence Madame Awa Marie Coll Seck, Ministre de la Santé du Sénégal et Madame Anna Nyamekye, Vice Ministre de l'environnement du Ghana ont insisté sur l'importance du programme pour l'élimination du plomb de l'essence. Ils ont rappelé les mesures initiées dans les différents pays pour atteindre l'objectif « essence sans plomb » en 2005. A cet égard, le rôle que pourrait jouer le réseau AFRICACLEAN dans la réalisation de cette mission a été réaffirmé. Au cours de son allocution, le Ministre de l'Equipement et des Transports a rappelé les objectifs spécifiques de la Conférence de Dakar, à savoir la mise en oeuvre des plans d'action et la sensibilisation des populations. Après avoir précisé l'ordre du jour de cet atelier et souhaité un bon séjour au Sénégal à l'ensemble des experts présents, il a déclaré ouvert l'atelier sous-régional de deux jours. Le cadrage du séminaire, présenté par M Patrick Bultynck, a permis de revisiter le contexte actuel. Cet exposé a mis en évi- _ dence le fait que l'abandon du plomb comme additif ne coûte I.$ que 7 CFA / litre et n'entraîne aucune mesure nouvelle sur le véhicule dans la mesure où l'utilisation du pot catalytique n'est pas une contrainte réelle. Au niveau du suivi, des mesures * ` X appréciables ont été engagées au Nigeria et devraient être con- - sidérées comme un exemple pour cet atelier dont les résultats significatifs sont attendus. Au sortir de cet atelier, il s'agira: * D'élaborer un calendrier précis avec différentes étapes * D'identifier les mesures réglementaires, les personnes ressources * De préconiser une sensibilisation. Toutes ces orientations devant être considérées dans le cadre d'une approche sous-régionale. Les différents travaux présentés en plénière ont permis de faire état des effets du plomb sur la santé, mais également de l'impact des autres polluants. Les présentations de Monsieur Tim Forsyth, Conseiller économique à l'Ambassade des Etats Unis d'Amérique au Sénégal et de Monsieur Yves Yéboué, respons- able d'AFRICACLEAN en Côte d'ivoire, ont en effet montré que si le plomb constitue un toxique provenant essentiellement du transport automobile au niveau de lAfrique sub-saharienne, d'autres polluants très diver- sifiés notamment les oxydes de soufre(SO), d'azote (NO), d'Hydrocarbures Poly-aromatiques (HAP), provenant des gaz d'échappement peuvent être à l'origine d'expositions préjudiciables à l'environnement et à la santé des populations. Les communications des représentants du Burkina Faso, de la Côte d'ivoire, du Ghana et du Sénégal sur les mesures législatives, réglementaires et techniques prises depuis le séminaire de Dakar ont suivi. Ainsi sur le plan législatif et réglementaire, des avancées significatives ont été enregistrées. Cependant, il reste beaucoup à faire, notamment dans l'application effective des textes bien que les Etats soient engagés dans l'élimination de l'essence « plombée »>. RESUME l Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 20X12 Au niveau des raffineries, il a été constaté qu'elles ont également élaboré des plans d'actions mais rencontrent de réelles difficultés liées à un besoin d'investissements nécessaires à l'adaptation de leurs installations aux procédés de production de carburants propres. Les enjeux liés à l'introduction de l'essence sans plomb et la disponibilité d'une banque de données ont été présentés par le Colonel Mbareck Diop qui rappela que cette décision doit être suivie de mesures d'accompa- gnement notamment un programme de dépistage, d'amélioration de la qualité des carburants, et de gestion des véhicules et des moteurs dans un ensemble impliquant la mise en oeuvre d'un système de contrôle. Le parte- nariat impliquant l'industrie pétrolière et d'autres structures est indispensable dans la constitution d'une banque de données. C'est pourquoi la mise sur pied au niveau national de comités de coordination, chargés de veiller à la collecte des données, est essentielle, la coordination régionale étant assurée par AFRICACLEAN. A ce propos, l'exposé du Président de ce réseau sur le renforcement de capacités des experts a confirmé la nécessité de disposer de données, de procéder à des études, mais encore plus, de mener une campagne de sensibilisation auprès de toutes les entités impliquées. Les conditions pour une bonne sensibilisation ont été passées en revue à travers l'exposé qui a été fait par Madame Lynda Osafo, sur l'expérience du Ghana. Il apparaît que la réussite de cette entreprise dépend en grande partie de la forme de sensibilisation à entreprendre qui doit intégrer les informations dont a besoin le public. Il apparaît que des informations objectives utilisant des termes simples, visant une cible large avec des canaux de communication pertinents sont indispensables pour recueillir l'adhésion des populations aux options politiques. Au cours des travaux, suite à des discussions et échanges sur la question, il est apparu plus judicieux de permettre aux pétroliers, appuyés par quelques autres experts, de se retirer pour réfléchir sur la stratégies et le phasage les plus appropriés qui permettaient d'adopter pour l'ensemble des raffineries, un schéma de production et de distribution de carburant propre. Au cours de leurs travaux, un seul type de carburant a été étudié en vue de l'utilisation d'un seul grade pour minimiser les implications techniques et les coûts. Cet atelier a révélé une volonté réelle des Etats d'arriver à l'essence sans plomb à l'horizon 2005, confor- mément à la Déclaration de Dakar. Il aura, néanmoins, fait observer qu'il y avait encore du chemin à faire dans la mise en application des mesures concrètes pour réaliser l'objectif. C'est pourquoi, il a été recommandé: I . au groupe constitué par les raffineries de compléter le travail qui a été initié sous l'égide des raffineries SIR de Côte d'ivoire, TOR du Ghana et SAR du Sénégal; 2. au groupe chargé de la collecte des données de finaliser cette opération sous la coordination du Président du comité de suivi du Groupe Afrique de l'Ouest 3. à AFRICACLEAN de promouvoir un cadre unique pour les campagnes d'information, d'éducation et de sensibilisation. L'atelier a été clôturé par le représentant du Ministre de la Jeunesse, de l'Environnement et de l'Hygiène Publique du Sénégal qui, après avoir salué les résultats obtenus au cours des assises, a engagé les experts à poursuivre les actions entamées pour réaliser cette mission fort salutaire pour la qualité de vie dans nos villes et la santé des populations africaines. Finalement, cet atelier a été l'occasion pour le réseau AFRICACLEAN d'organiser une assemblée générale et de présenter à ses membres l'ébauche d'un plan d'actions global à finaliser sur la base de plans d'actions locaux à élaborer par les antennes nationales. RESUME Elimination du Plomb dans lFEssence en Afrique Sub-Saharienne Dakar, Sxnégal 26127 Mars 2L02 SUMMARY The opening ceremony of this workshop was presided by His Excellency Mr. Youssouf Sakho, Minister of Equipment and Transports of Senegal. During the opening ceremony, Mr. John Mc Intire, Director of Operations of the World Bank, professor Seydou Badiane, Technical Advisor representing Her Excellency Mrs. Awa Marie Coll Seck, Minister of Health of Senegal, and Mrs. Anna Nyamekye, Deputy Minister of Environment in Ghana insisted upon the importance of the lead elimination program in gasoline. They recalled certain measures initiated by different countries to reach the goal "Unleaded Gasoline" by 2005. In this respect, AFRICACLEAN's role in its implementation was reaffirmed. During his speech, the Minister of Equipment and Transport recalled the specific objectives of the Dakar confer- ence, namely the implementation of the plans of action and public awareness. After determining the workshop's agenda and wishing everyone a good stay in Senegal, he declared the two-day sub-regional workshop open. The framework of the seminar, as presented by Mr. Patrick Bultynck, allowed the present context to be re-visited. This . L- exposé proved that abandoning lead as an additive only costs -- 7 CFA per liter and does not require any new measures to be * undertaken on the vehicle as long as utilization of the catalytic converter is not a real constraint. Notable measures were taken in Nigeria which should be considered as examples for this workshop, from which significant results are expected. After this workshop there should be: * A specific timetable showing the different stages; * Identification of regulatory measures. human resources; * Public Awareness. All of the above are to be considered on a sub-regional level. The various topics presented in the full session allowed the effects of lead on human health to be exposed. Presentations by Mr. Tim Forsyth, Economic Advisor to the American Embassy in Senegal and Mr. Yves Yéboué, responsible for AFRICACLEAN in Ivory Coast in effect showed that if lead is a toxin mainly produced by automobile transport in SSA, other very diverse pollutants namely sulfur-oxides (SO), Nitrogen (NO), Poly- aromatic Hydrocarbons (HAP) coming from exhaust fumes, can be the origin of detrimental exposure to the environment and public health; Communications made by the representatives of Burkina-Faso, Côte D'ivoire, Ghana and Senegal on leg- islative, regulatory and technical measures taken since the Dakar conference followed. Thus, on the legisla- tive and regulatory level, significant progress has been made. Much is yet to be done however, mainly in the effective application of the texts even though governments are committed to eliminate lead in gasoline. Although refineries have drawn up plans of action, they are encountering real difficulties given the need for investments in order to adapt their installations to produce clean fuel. The stakes linked to the introduction of unleaded gasoline and the availability of a data bank were presented by Colonel Mbareck Diop, who recalled that this decision has to be followed by accompanying programs of detection, fuel quality improvement, and vehicle and engine management, together with the implementation of a control system. A partnership between the oil industries and other organizations is indispensable for the SUMMARY Elimination du Plomb dans l'Essence en Afiique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 2C'02 constitution of a data bank. This is why the implementation of national coordinating entities to supervise the data collection is essential, with the regional coordination ensured by AFRICACLEAN. On this subject, the presentation, by the president of this network on the reinforcement of experts' capacities, confirmed the need for data, research and even more to develop an awareness campaign for all concerned parties. Following the experience in Ghana, Mrs. Lynda Osafo noted the conditions needed for public awareness. It appears that success mainly depends on the type of awareness campaign to be undertaken, which must integrate all information required by the public. Apparently objective information in simple terms, aimed towards a large target with pertinent communicational channels is indispensable if the population is to adhere to political options. During this workshop, following discussions and exchanges on this topic, it appeared wiser to allow oil companies and some other experts to withdraw and reflect on appropriate strategies and timing that would enable all the refineries to adopt production and distribution schemes for clean fuel. In order to minimize technical implications and costs a single type of carburant use was studied. This workshop revealed a true desire of the countries to achieve unleaded gasoline by 2005 in accordance with the Dakar declaration. It was nevertheless observed that progress has to be made in the application of concrete steps in order to attain the objective. Hence, the following recommendations: rI The refinery group is to complete the work alreadV initiated by the various refineries (SIR of Côte d'ivoire, TOR o Ghana, and SAR of Senegal) 2. The data collection group is to complete this operation under the coordination of the President of the West African follow-up group;: 3. AFRICACLEAN is to promote a single framework for information. education and awareness campaigns. ___ The workshop was closed by the representative of the Ministry of Youth, Environment and Public Hygiene of Senegal who, after applauding the results achieved in this workshop, encouraged the experts to continue the actions already begun in order to achieve this important mission for the quality of life in our cities and the health of the African population. Finally, this workshop gave the AFRICACLEAN network an opportunity to organize a general assembly and present to its members an outline of a comprehensive action plan, to be finalized on the basis of local action plans to be elaborated at the national level. SUMMARY PLANS D'ACTION 2.0 ACTION PLANS f / / // / / Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars X012 PLANS D'ACTION Soudou Diagne, Ministère de l'Equipement et des Transports du Sénégal Il ressort des différentes communications et des échanges de vue, ce qui suit: - L'engagement sans faille des Etats à oeuvrer dans le sens de la déclaration de Dakar pour éliminer, au plus tard dans l'année 2005, le plomb de l'essence; - L'engagement des trois raffineries à respecter la date buttoir de la suppression du plomb de l'essence; - La volonté et la nécessité de développer AFRICACLEAN comme étant le réseau d'experts devant jouer un rôle important dans la zone des études ainsi que dans la production et la vulgarisation des données; - Le souci d'harmoniser les plans d'action et de finaliser et d'approfondir la réflexion de finaliser le programme d'action sous régional; - L'atelier a adopté un plan d'actions des prochaines années dans le sens de l'harmonisation des procédés techniques, et des mesures d'ordre institutionnel, réglementaire et fiscal. 1. LE NIVEAU D'ENGAGEMENT DES ETATS DANS LA DEFINITION DE MESURES REGLEMENTAIRES Les quatre Etats représentés à l'atelier (le Burkina-Fasso, la Côte d'ivoire, le Ghana et le Sénégal) ont fait le point du niveau d'avancement dans la définition et la mise en oeuvre des mesures réglementaires initiées par les départements ministériels en charge des transports, de l'énergie et l'environnement . Burkina Faso Le gouvernement burkinabé s'est engagé dans la création d'un comité technique de mise en oeuvre des plans d'actions pour l'élimination du plomb dans l'essence (CTESP). Le CTESP est conçu pour être une structure de pilotage animée par des experts nationaux et des partenaires au développement. Il comprend seize membres composés de représentants de l'Etat (Primature et Ministères en charge de l'énergie, de l'environnement, des transports, du commerce, de la santé, de l'économie et des finances) et de représentants du secteur privé essentiellement les professionnels de l'industrie pétrolière et les consommateurs. Le CTESP a pour attributions: De façon gnérale: - identifier, mettre en place et superviser des plans d'actions, - sensibiliser les intervenants du secteur des transports sur les dangers et impacts négatifs de l'essence avec plomb. De façon spécifique: - élaborer des directives de mise en oeuvre des programmes d'élimination du plomb dans l'essence au Burkina-Fasso, - organiser et coordonner les activités nationales, - veiller à la mise en place d'une banque nationale de données, - faciliter la diffusion au niveau régional d'informations et - assurer la liaison avec les autres structures de lutte contre la pollution atmosphérique. Le projet d'arrêté conjoint est en cours de signature, après un consensus obtenu de la part de tous les départements et structures concernées sur l'intérêt de la structure. Le démarrage des activités est prévu en fin avril 2002. PLANS D'ACTION Diagne Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 'M'2 Côte d'Ivoire Pour tenir compte de la déclaration de Dakar, le gouvernement de la Côte d'ivoire a entrepris une réflexion en vue d'une normalisation des spécifications de l'essence ordinaire et super. La réflexion en cours prend en compte les autres polluants S02, HC NOX, etc. pour lesquels il est envisagé de pouvoir procéder aux mesures statistiques requises lors des contrôles sur la pollution à mettre en place dans les deux années à venir. Par ailleurs, dans le cadre de la politique en cours visant l'amélioration de la qualité de l'air, la Côte d' Ivoire a initié plusieurs projets de textes réglementaires. Il s'agit: - D'un projet de décret relatif au contrôle de la pollution atmosphérique émanant des véhicules automobiles. - D'un projet d'arrêté interministériel relatif au fonctionnement de la brigade de contrôle de la pollution automobile. - D'un projet d'arrêté interministériel portant fixation des valeurs limite d'émission de gaz d'échappement des véhicules automobiles. - D'un projet d'arrêté interministériel portant création d'une redevance pour le contrôle de la mise en conformité des véhicules aux normes antipollution. Ghana Le gouvernement du Ghana, en droite ligne de la déclaration de Dakar, s'est engagé dans la définition des plans d'actions d'amélioration de la qualité de l'air et d'élimination progressive du plomb de l'essence selon un phasage arrêté avec comme date buttoir l'année 2005. Dans le souci d'assurer un meilleur succès de la mise en oeuvre des plans d'action, il est requis l'implication de tous les acteurs au niveau ministériel(énergie, transport, santé, environnement et finance), des organismes non gouvernementaux, des transporteurs, des concessionnaires de véhicules, de la raffinerie TOR, de la société de commercialisation des hydrocarbures et des consommateurs. Les différentes actions sont axées entre autres sur les spécifications techniques à redéfinir, sur la politique commerciale des carburants, des véhicules et des pots catalytiques ainsi que sur la fiscalité. Une campagne de sensibilisation du grand public a déjà été lancée dans ce sens. Le Gouvernement du Ghana envisage solliciter l'appui de l'Organisation mondiale de la santé, de l'Organisation des Nations Unies pour la protection de l'environnement et de la Banque mondiale pour le développement des capacités locales et la mise en oeuvre d'un programme pilote. Sénégal Le gouvernement du Sénégal a entrepris la modification des textes réglementaires et la création de nouveaux textes pour tenir compte de la déclaration de Dakar. C'est ainsi que, dans le cadre de la révision en cours du code de la route, il est prévu d'intégrer la norme NS 05 - 060 qui fixe les exigences auxquelles devront satisfaire les gaz et les fumées émanant des tuyaux d'échappement des véhicules à moteur. Un projet de décret réglementant la pollution atmosphérique est en cours de discussion au sein du comité technique de normalisation environnementale de l'Association sénégalaise de normalisation. L'application des dispositions de ce décret devra contribuer à limiter l'importation de véhicules d'occasion très vétustes de tous âges. En ce qui concerne les spécifications techniques des carburants, le décret N°2002-03 du 10 janvier 2002 prévoit des teneurs en plomb des essences passant de 0,8 g/l maxi à 0,5g/l maxi. Ces teneurs devront décroître à 0,15g/l en 2003 pour s'annuler en 2005. Par ailleurs, dans le cadre de l'exécution du projet d'amélioration de la mobilité urbaine, le Gouvernement du Sénégal, avec l'appui de la Banque Mondiale et du Fonds Nordique de Développement, prévoit la création de centres équipés pour le contrôle technique des véhicules automobiles. Il est prévu également la mise en place d'un observatoire de qualité de l'air, la création d'un laboratoire central chargé du contrôle de qualité de l'air et l'installation de stations de mesures des différents polluants. PLANS D'ACTION Diagne Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharenne Dakar, S.nêgal 26-27 Mars 2002 Il. LE NIVEAU D'ENGAGEMENT DES RAFFINERIES DANS LE PASSAGE A L'ESSENCE SANS PLOMB EN 2005 Les trois raffineries représentées à l'atelier, la SIR (Côte d'Ivoire), la SAR (Sénégal et la TOR (Ghana) ont réaffirmé leur engagement dans la mise en oeuvre de plans d'actions pour atteindre l'objectif « essence sans plomb en 2005 ». Il faudra cependant procéder à des investissements dont les coûts restent à déterminer surtout pour la phase d'annulation complète du plomb de l'essence. La SAR et la SIR maintiennent leur planning de réduire la teneur en plomb à 0,15g/l en 2003 et à Qg/I en 2005. La TOR prévoit de passer à une teneur en plomb inférieur ou égal à 0,15g/l en avril 2002 et inférieur ou égal à 0,013 g/I en juin 2002. Elle envisage la réalisation d'une étude pour décider s'il faut continuer à importer de l'essence sans plomb ou s'il faut faire face aux investissements nécessaires pour la production de l'essence sans plomb. 111. LE PLAN D'ACTIONS Dans le but d'affiner les stratégies pour une amélioration de la qualité de l'air dans les villes d'Afrique au sud du Sahara par l'élimination du plomb de l'essence, l'atelier a adopté le plan d'actions ci-après: 1. La production d'un seul grade d'essence en 2005 au niveau de la sous-région. Le N093 a été proposé. Cela a pour avantage d'annuler les besoins d'investissement au niveau du stockage, du transport et de la distribution. Cela présente également l'avantage de faire disparaître la fraude par substitution. Le N093 a un coût relativement faible par rapport au N095 actuellement produit par la SIR et la SAR. 2. La définition de spécifications techniques harmonisées à soumettre aux gouvernements au mois de septembre 2002. 3. La réalisation d'une étude pour mettre en synergie les efforts d'investissement en vue de leur optimisation. Le rapport est prévu au mois d'octobre 2002. 4. L'harmonisation de la réglementation pour l'année 2005 au plus tard. 5. La mise en oeuvre de mesures d'accompagnement parmi lesquelles: * La révision de la taxation interne sur les carburants et de la fiscalité sur les véhicules en vue de lutter contre la diésélisation; * La production de banques de données fiables sur la base de supports de collecte harmonisés; * La mise en place d'un réseau de collecte et de vulgarisation des données. Chaque pays devra identifier un point focal, mettre en place un comité local de collecte des données. Au niveau sous-régional, le réseau AFRICACLEAN pourra servir de réseau de collecte et de vulgarisation. * La réalisation de campagnes de formation, d'information et de sensibilisation du public à l'image de ce qui s'est fait au Ghana. En marge de la séance plénière de l'atelier, le réseau AFRICACLEAN a tenu une assemblée générale. L'ébauche d'un plan d'actions a été examinée. Ce plan devra être finalisé dans le courant du mois d'avril. L'accent sera mis sur les moyens logistiques à mettre en place, la sensibilisation du public et le renforcement des capacités. IV. CONCLUSION L'atelier a permis la concertation des acteurs publics et privés concernés de la sous région Afrique de l'Ouest face au danger que constitue la pollution de l'air dans les villes d'Afrique au sud du Sahara émanant des véhicules motorisés. L'élimination du plomb de l'essence constitue une étape essentielle dans les stratégies d'amélioration de la qualité de l'air et des conditions de vie des populations urbaines. Les autres polluants tel que le souffre dans le diesel devront être éliminés. PLANS D'ACTION Diaone Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub.Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 20012 Les gouvernements ont été assez sensibilisés sur la question et ont déjà démarré la réalisation d'actions concrètes se traduisant par des mesures réglementaires spécifiques à chaque pays. Des mesures d'ordre technique ont été également prises au niveau des trois raffineries selon la spécificité de chaque unité de production. Il aura lieu de procéder à l'harmonisation de ces différentes mesures. C'est là un des points clés des conclusions de l'atelier. Les experts devront procéder à la détermination des spécifications techniques d'un type de carburant unique pour la sous région à proposer aux gouvernements et des études devront être menées pour déterminer la nature des investissements nécessaires ainsi que leur coût optimal. Un programme d'actions détaillé pourra alors être élaboré, les moyens financiers, les délais et les acteurs étant connus. PLANS D'ACTION Diaone Elimination du Plomb dans lEssence en Afrique Sub-Saharienne Dakar, Senégal 26-27 Mars 2002 ACTION PLANS The following resulted from the various papers presented and exchanges of views: - Unconditional commitment by States to implement the Dakar Declaration and phase out leaded gasoline by 2005, at the latest; - Commitment by the three refineries to respect the deadline for the elimination of leaded gasoline; - Expression of willingness and need to develop AFRICACLEAN as a network of experts responsible for playing an important role in the area in question and in the production and dissemination of data; - Expression of concern to harmonize action plans and further consider and finalize the subregional action plan; - Adoption of an action plan for the next few years with a view to harmonizing technical procedures and institutional, regulatory, and fiscal measures. 1. LEVEL OF STATE COMMITMENT TO DEFINING REGULATORY MEASURES The four States represented at the workshop (Burkina Faso, Côte d'ivoire, Ghana, and Senegal) reviewed the progress made in defining and implementing the regulatory measures initiated by the ministries of transportation, energy, and the environment. Burkina Faso The Government of Burkina Faso has set up a technical committee to implement action plans to phase out leaded gasoline (CTESP). CTESP is conceived as an administrative body made up of national experts and development partners. It has 16 members, representing the State (executive head and ministries of energy, environment, transportation, trade, health, economic affairs, and finance) and representatives of the private sector, mainly petroleum industry leaders and consumers. The functions of CTESP are: In general: - To identify, set up, and monitor action plans; - To promote awareness among transportation-sector agents of the dangers and negative impacts of leaded gasoline; Specifically: - To elaborate guidelines for the implementation of programs to phase out leaded gasoline in Burkina Faso; - To organize and coordinate national activities; - To oversee the setting up of a national database; - To help disseminate information at the regional level; - To provide a liaison with other clean-air efforts. The draft joint order is now in the process of being signed, after a consensus was reached on the importance of the program by all the departments and bodies concerned. The activities will be launched by the end of April 2002. ACTION PLANS Diagne Elimination du Plomb dans lEssence en Afrique Sub-Saharienne [Dakar. Sénégal 26-27 Mars 2CL12 Côte d'ivoire To follow up the Dakar Declaration, the Government of Côte d'ivoire began a study with a view to standardizing specifications for regular and super gasoline. This study takes into account other pollutants, such as S02 and HC + NOx, for which the required statistical measures wilI be taken in connection with the pollution control program being implemented in the next two years. In addition, in the context of the current clean-air policy, Côte d'ivoire has proposed several draft regulations, as follows: - A draft decree on control of air pollution from motor vehicles; - A draft inter-ministerial order on the operation of a motor vehicle pollution control squad; - A draft inter-ministerial order setting limits on vehicle exhaust emissions; - A draft inter-ministerial order establishing a tax to ensure that vehicles conform with antipollution regulations. Ghana The Government of Ghana, in accordance with the Dakar Declaration, is formulating action plans for improving air quality and phasing out leaded gasoline on a timetable with a deadline of 2005. Effective implementation of these action plans will require the involvement of ministerial-level actors (energy, transport, health, environment, and finance), non-governmental organizations, transportation operators, vehicle dealers, the TOR refinery, petroleum marketing firms, and consumers. The various actions are centered, among other things, on a redefinition of technical specifications, policies for marketing petroleum products, vehicles, and catalytic converters, and taxation policy. A public awareness campaign has already been launched in this connection. The Government of Ghana plans to enlist the support of the World Health Organization, the United Nations Environment Programme, and the World Bank in building local capacities and carrying out a pilot program. Senegal The Government of Senegal has begun to amend existing regulations and draft new ones to take into account the Dakar Declaration. Accordingly, the revised Highway Code will include regulation NS 05-060, which establishes motor vehicle exhaust emission standards. A draft decree regulating air pollution is now under discussion in the technical committee on environmental standards of the Senegalese Standards Association. The enforcement of this decree will limit the import of outmoded second- hand vehicles. With regard to the technical specifications for fuels, Decree No. 2002-03 of January 10, 2002 provides that the maximum lead content in gasoline must be reduced from 0.8 g/I to 0.5 g/I. These limits will decrease to 0.15 g/l in 2003 and will be completely phased out by 2005. Moreover, in the context of the implementation of the Urban Mobility Improvement Project, the Government of Senegal, with the support of the World Bank and the Nordic Development Fund, plans to establish motor vehicle inspection stations. Other plans include setting up an air quality observatory, a central air quality control laboratory, and stations for measuring various pollutants. Lt? ACTION PLANS Diagne Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénègal 26.27 Mars 2002 Il. LEVEL OF COMMITMENT OF REFINERIES TO PHASING OUI LEADED GASOLINE BY 2005 The three refineries represented at the workshop - SIR in Côte d'ivoire, SAR in Senegal, and TOR in Ghana - reaffirmed their commitment to implementing action plans to meet the target, "unleaded gasoline by 2005." Investments must be made, however, whose costs are still to be determined, especially for the phase entailing the complete elimination of leaded gasoline. SAR and SIR are still planning to reduce the lead content of their gasoline to 0.15 g/I by 2003 and to 0 g/I by 2005. TOR plans to reduce lead content to less than or equal to 0.15 g/I by April 2002 and less than or equal to 0.013 g/I by June 2002. It plans to make a study to determine whether it will continue to import unleaded gasoline or make the necessary investments to produce unleaded gasoline itself. Ill. ACTION PLANS In order to refine the existing strategies to improve air quality in Sub-Saharan African cities by phasing out leaded gasoline, the workshop adopted the following action plan: 1. Production of a single-grade gasoline by 2005 at the subregional level. Unleaded gasoline at 93 RON has been proposed. The advantage of this plan is that it obviates the need for investment in storage, transport, and distribution facilities. It would also have the advantage of eliminating fraud by substitution. Gasoline at 93 RON is relatively cheap compared to the 95 RON gasoline currently being produced by SIR and SAR. 2. Definition of harmonized technical specifications to be submitted to governments in September 2002. 3. A study on combining investment efforts in order to optimize them. The report is expected to be completed by October 2002. 4. Harmonization of regulations by 2005 at the latest. 5. Implementation of complementary measures, such as: - Revision of domestic taxation of fuels and taxation of vehicles to control dieselization; - Development of reliable databases on the basis of unified collection methods; - Establishment of a network for collecting and disseminating data. Each country should identify a focal point and set up a national data collection center. At the subregional level, the AFRICACLEAN network could serve as a collection and dissemination center. - Training, information, and public awareness campaigns reflecting what is being done in Ghana. Outside the plenary session of the workshop the AFRICACLEAN network held a general assembly, which considered a draft action plan. This plan will be finalized in April. The focus will be on logistics, public awareness campaigns, and capacity-building. IV. CONCLUSION The workshop made it possible for concerned public and private actors in the West Africa subregion to unite their efforts against the danger of air pollution from motor vehicles in the Sub-Saharan African cities. The phase-out of leaded gasoline is an essential step in the strategies for improving air quality and living conditions for urban populations. Other pollutants such as sulfur in diesel must also be eliminated. ACTION PLANS Diagne I | Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne D3kar. Sénégal 26.27 Mars 2X02 Governments have become more aware of the issue and have already started taking action in the form of specific regulations in each country. Technical measures have also been taken by the three refineries, depending on the specific nature of each production unit. It is time to begin harmonizing these various measures. This is one of the key points of the conclusions of the workshop. The experts should now determine the technical specifications of a single-grade fuel for the subregion to be proposed to governments, and studies should be made to determine the nature and optimal cost of the investments needed. A detailed action program can be elaborated as soon as the financial resources, timetables and actors have been determined. 14 ACTION PLANS Diagne \ ORDRE DU JOUR 3. AGENDA / / / / / / / / / l/ / Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar, Sé)égal 26.27 Mars 2)C2 ORDRE DU JOUR Mardi 26 Mars, 2001 Horaires Thèmes Intervenants 08 H 00-09 H 00 Enregistrement 09 H 00 - 09 H 25 Allocutions d'ouverture John Mc Intire, Directeur des Opérations, Banque mondiale Pr. Seydou Badiane, Conseiller Technique, représentant S.E. Mme Awa Marie Coll Seck, Ministre de la Santé et de la Prévention, Sénégal Anna Nyamekye, Vice-Ministre de l'Environnement, Ghana S.E.M. Sakho, Ministre de l'Equipement et des Transports, Sénégal 09 H 30 - 09 H 45 Cadrage du séminaire et résultats Patrick Bultynck, Banque l______________ attendus mondiale 09 H 45 - 10 H 00 Pause 10 H 00 - 10 H 15 L'empoisonnement par le plomb: un Tim Forsyth, conseiller danger majeur économique de l'Ambassade des USEPA: Déclaration et conseils Etats Unis pratiques pour réduire la pollution 10 H 15 - 11 H 30 Mesures réglementaires relevant des Cheikh Ndiaye Sylla, Sénégal Ministères de l'Environnement, de I'Energie et desTransports: le point Ebo Hammond, Ghana Kopieu Gouganou, Côte d'ivoire Amédée Pare, Burkina Faso 11 H 30 - 13 H 00 Mesures mises en oeuvre par les Mamadou Nimaga, SAR, raffineries de la sous-région depuis Sénégal juin 2001 Kanga Konan,, SIR,Côte d'Ivoire E.K.Quartely, TOR, Ghana 13 H 00- 14 H 30 Déjeuner 14 H.30 - 15.H. 00 Evolution des carburants au delà du Michel Muylle, Banque plomb et répercussions pour les mondiale raffineries 15H 00- 16 H 00 Harmonisation au niveau des Travail de groupe en séance raffineries, adaptations techniques, plénière calendrier mise en oeuvre des mesures 16H00-16H 15 Pause 16 H 15 - 17 H 00 Campagne d'information et de Lynda Osafo, Ghana, sensibilisation: enjeux: exemples du AFRICACLEAN G hana__ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 17 H 00 - 17 H 30 Synthèse des travaux Amadou Diouf, Sénégal AFRICACLEAN ORDRE DUJOUR 17 Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar, Sénégal 26-27 Mars 2X02 Mercredi 27 Mars 2002 Horaires Thèmes Intervenants 09 H 00- 10 H 00 Mise en place d'une banque de données Colonel Mbareck Diop, au niveau sous-régional : enjeux et Conseiller du Président de la dispositions pratiques République, Sénégal 10 H 00-10 H 15 Pause 10 H 15 - 10 H 45 Renforcement des capacités et Pr. Amadou Diouf Sénégal développement de l'expertise régionale AFRICACLEAN 10 H 45- 11 H 15 Amélioration de la qualité de l'air en Dr. Yéboué-Kouamé, Côte milieu urbain et autres polluants liés aux d'ivoire transports motorisés (Souffre, CO) 11 H 15- Il H 45 Examen du calendrier de mise en oeuvre Mamadou Nimaga, SAR, (national/sous-régional) Sénégal 11 H 45- 12 H 15 Synthèse générale des travaux et clôture: * Rapport de synthèse AFRICACLEAN * Message du Ministre de Kopieu Gouganou, Directeur l'Environnement et du Cadre de Vie de l'Environnement, de Côte d'ivoire représentant S.E.M. Bleu- Lainé, Ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie, Côte d'ivoire * Discours de clôture S.E.M. Le Ministre de la Jeunesse, de l'Environnement, et de l'Hygiène Publique, Sénégal 12 H 15-14 H 45 Déjeuner 14 H 30-16 H 30 Assemblée AFRICACLEAN: Ibou Diouf, Sénégal * Présentation de plan d'actions * Programme de travail Modérateurs Mardi 26 mars matinée Colonel Mbareck Diop, Sénégal Mardi 26 mars aprés-midi Directeur de l'Energie, Sénégal Mercredi 27 mars matinée Ebo Hammond, Ministère de la Santé, Ghana 18 ORDRE DU JOUIR Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénegal 26.27 Mars 2XQ2 AGENDA Tuesday, March 26, 2002 Time Subject Speaker 8:00 - 9:00 Registration 9:00 - 9:30 Conference opening John Mc Intire, Director of Keynote addresses Operations, World Bank Prof. Seydou Badiane, Technical Advisor, representing H.E. Mrs. Awa Marie Coll Seck, Minister of Health and Prevention, Senegal Anna Nyamekye, Deputy Minister of Environment, Ghana H.E. Mr. Sakho, Minister of Equipment & Transport, Senegal 9:30 - 9:45 Conference framework and expected outcome Patrick Bultynck, World Bank 9:45 - 10:00 Break 10:00- 10:15 Lead poisoning : a major threat Tim Forsyth, Economic USEPA: Declaration and practical guidelines tc Advisor, USA Embassy reduce pollution 10:15 - 11:30 Regulatory measures deriving from Ministries Cheikh Ndiaye Sylla, of Environment, Energy and Transport: status Senegal Ebo Hammond, Ghana Kopieu Gouganou, Côte d'ivoire Amédée Pare, Burkina Faso 11:30 - 13:00 Measures implemented by the sub-regional Mamadou Nimaga, SAR, refineries since June 2001 Senegal Kanga Konan, SIR, Côte d'ivoire E.K.Quartely, TOR, Ghana 13:00- 14:30 Lunch 14:30 - 15: 00 Motor fuel progress beyond lead and Michel Muylle, Worid repercussions for the refineries Bank 15: 00 - 16: 00 Harmonization at the refineries' level, Working group technical adaptations, implementation schedule AGENDA 12j Elimination du Plomb dans 1'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26.27 Malrs 2012 Tuesday, March 26, 2002 (continued) Time Subject I Speaker 16: 00 - 16:15 Break 16:15 - 17:00 Information and public awareness Lynda Osafo, Ghana campaigns: issues: Ghana examples AFRICACLEAN 17:00 - 17:30 Wrap up of day conclusions Amadou Diouf, Senegal AFRICACLEAN Wednesday, March 27, 2002 9:00 - 9:30 Regular data collection at the sub regional level: Colonel Mbareck Diop, Databank status Advisor to the President of the Republic, Senega 9:30 - 10:00 Capacity building and regional expertise AFRICACLEAN development Prof. Amadou Diouf, Senegal 10:00 - 10:15 Break 10:15 - 10:45 Urban air quality improvement and other DrYéboué Kouamé, motorized transport pollutants (Sulfur, CO) Côte d'ivoire 10:45- 11:15 Review of implementation timetable (national Mamadou Nimaga, and sub-regional) SAR, Senegal 11: 15 - 12:15 General discussions 12:15 - 12 :45 Synthesis of the work and wrap up: * Summary Report AFRICACLEAN * Message from the Minister of environment Kopieu Gouganou, of Côte d'ivoire Director of Environment, representing H.E. Mr. Gilbert Bleu-Lainé, Minister of the Environment of Côte d'ivoire * Closing speech H.E. Mr. the Minister of Youth, Environment and Public Hygiene, Senegal 12:45 -14:15 Lunch 14 :30 - 16 :30 AFRICACLEAN General Assembly: Ibou Diouf, Senegal * Action Plan Presentation * Work program MODERATORS |Tuesday March 26, morning CoÏonei Mbareck Diop, Senegal Tuesday March 26, afternoon |Director of Energy, Senegal |Wednesday, March 27, morning |Ebo Hammond, Ministry of Health, Ghana| LL_ AGENDA 0 PRESENIATIONS / / / / / Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharenne Dakar, Sênègal 26-27 Mars 2002 ALLOCUTION D'OUV\'ERTURE Son Excellence Monsieur Youssouf Sakho, Ministre de l'Equipement et des Transports, Sénégal Madame le ministre de la Santé et de la Prévention; Monsieur le Directeur des Opérations de la Mission résidente de la Banque mondiale; Monsieur le Directeur de l'Agence française de Développement; Messieurs les représentants des partenaires au développement; Monsieur le Président du CETUD; Monsieur le Directeur Général du CETUD; Messieurs les Directeurs nationaux et Directeurs généraux de sociétés sous tutelle; Mesdames, Messieurs les Experts C'est avec plaisir que je me retrouve, ce matin, parmi vous, pour l'ouverture des travaux d'évaluation des étapes franchies depuis la conférence régionale sur l'élimina- tion du plomb dans l'essence, tenue à Dakar du 26 au 28 juin 2001. Cette conférence, faudrait-il le rappeler, entre dans le cadre de l'initiative sur la qualité de l'air, lancée par la Banque mondiale dans le cadre de la Composante mobilité urbaine du Programme de Transport en Afrique sub- saharienne. Au cours de ces assises, une déclaration, dite de Dakar, adoptée par les parti- cipants de 25 pays d'Afrique sub-saharienne, représentants les gouvernements, l'industrie pétrolière, la société civile et les organismes internationaux, a pris la résolution, entre autres, de procéder à l'élimination complète du plomb dans l'essence, dans tous les pays d'Afrique sub-saharienne, et au plus tard en 2005. Aussi, a t-il été défini un plan d'actions régional, dont la mise en oeuvre se fera à travers une approche globale et une stratégie concertée, en vue d'une cohérence d'ensemble sur les plans technique, institutionnel et financier. Il s'agit là, assurément, d'une démarche qui s'inscrit parfaitement dans le schéma des orientations définies par le Chef de l'Etat, Maître Abdoulaye WADE, qui fait de l'approche régionale, l'axe principal pour le développement de l'Afrique. C'est tout le sens de son combat pour l'aboutissement du NEPAD. Comme vous le savez, la conférence régionale de Dakar avait deux objectifs spécifiques: 1. Accroître la prise de conscience sur les effets dommageables du plomb sur la santé et établir un consensus entre les parties prenantes sur les problèmes techniques, réglementaires, institutionnels et économiques, et les priorités liées au passage à l'essence sans plomb; 2. Définir et mettre en oeuvre des plans d'actions pour l'élimination du plomb dans l'essence suivant un échéancier et des indicateurs de contrôle préétablis. Si l'on peut dire aujourd'hui, avec fierté, que le premier objectif a été atteint avec succès, vos travaux durant ces deux journées, permettront de mesurer l'état d'avancement dans la mise en oeuvre du plan d'actions sous-régional. En effet, au cours de cet atelier, vous aurez à évaluer: - les calendriers nationaux pour l'élimination du plomb; - le niveau d'exécution des programmes nationaux de qualité de l'air, encadrés par un plan d'action sous-régional; - l'harmonisation des valeurs normatives de l'essence sur le marché sous - régional; PRESENTATIONS Allocution d'Ouverture: Sakho 2X Elimination du Plomb dans l Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26.27 Mars X20 - l'amélioration des installations de production, de stockage, et de distribution de la chaîne d'approvisionnement pétrolier; - le développement de campagnes d'information et de sensibilisation du public, avec la participation active des ONG. C'est dire que les présentes assises sont importantes et les défis qui nous interpellent, en la matière, immenses. Mais, au regard de la qualité et de la diversité de l'expertise ici réunie, tous les espoirs sont permis. Je me réjouis également de constater, encore une fois de plus, que dans ce combat, les partenaires au développe- ment, avec comme chef de file la Banque mondiale, sont à nos côtés, pour accompagner nos initiatives et nos efforts. Au demeurant, je voudrais vous témoigner de mon engagement ferme, à appuyer la mise en oeuvre des conclusions de vos travaux. Par ailleurs, je puis vous assurer que, dans ce domaine, comme dans bien d'autres du reste, le soutien de Monsieur le Président de la République, dont l'implication personnelle pour l'amélioration du cadre de vie de nos braves popu- lations est connue de tous, nous est d'ores et déjà acquis. En vous réitérant tout l'intérêt et tout l'espoir que je place en vos travaux, je déclare ouvert l'atelier sous-régional sur l'évaluation et le suivi de la conférence régionale de Dakar sur l'élimination du plomb dans l'essence. Je vous remercie de votre attention. L24 PRESENTATIONS Allocutioni d'Ouiveiture: Sakho Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Sahanenne Dakar, Sènegal 26-27 Mars 2002 ALLOCUTION Monsieur John Mc Intire, Directeur des Opérations de la Banque mondiale au Sénégal Excellence, Monsieur le Ministre de l'Equipement et des Transports, Excellence, Monsieur le Ministre de l'Environnement, de la Santé et de la Prévention, Mesdames et Messieurs les Conseillers techniques, Mesdames et Messieurs les Représentants du Burkina Faso, de la Côte d'ivoire, du Ghana et de la Mauritanie, Monsieur le Président du CETUD, Mesdames et Messieurs, Le séminaire qui s'ouvre aujourd'hui s'inscrit dans la logique de la mise en oeuvre des recommandations prises lors de la conférence régionale tenue dans cette même ville en juin 2001. Le thème de cette conférence, pour rappel, était « allons nous, ensemble, éliminer le plomb dans l'essence en Afrique au vu de ses importants effets négatifs sur la santé des populations et des enfants en particulier ? « L'importance de la participation au séminaire de juin 2001 - plus de 25 pays africains présents - et la force de la résolution finale ont donné une réponse sans ambiguité : oui, éliminons le plomb de l'essence, vite, au plus tard pour 2005 et avant si possible. Le mandat du séminaire qui s'ouvre ce jour est donc clair: concrétiser cette volonté, identifier les mesures réglementaires, fiscales, techniques qui permettent d'atteindre cet objectif. Plusieurs atouts sont réunis pour y réussir: le panel d'expertise réuni pour ce séminaire, la volonté des autorités politiques nationales et régionales, l'adhésion des compagnies pétrolières, encore réaffirmée lors de la conférence de juin dernier, la participation de réseaux d'expertise africaine, concrétisée par AFRICACLEAN. Je souhaiterais, pour ma part, situer les enjeux de ce séminaire dans un cadre plus large: celui du bien être des populations, celui d'une économie urbaine africaine qui ne peut être affaiblie par des fléaux comme la pollution de l'air, celui de l'avenir des métropoles africaines; en forte croissance démographique, celui d'une vision de la ville dans laquelle les transports motorisés permettent et renforcent les échanges de biens et de personnes dans des conditions de durabilité. La Banque mondiale est très attentive à cette démarche et soutient les projets et programmes qui ont cette ambition d'une ville gagnante dans son économie et harmonieuse pour ses populations, où les deux pôles d'un développement durable - création de richesses équitablement réparties et amélioration du bien être des populations - sont réconciliés. Il en est de l'initiative sur la Qualité de l'Air qu'elle coordonne depuis son lancement ici même à Dakar en 1998 comme du projet d'amélioration de la mobilité urbaine à Dakar encore qui comporte une composante importante visant à la réduction de la pollution de l'air. Je souhaiterais conclure par une suggestion : que le thème de ce séminaire, l'élimination du plomb dans l'essence, celui de la lutte contre la pollution croissante dans les villes africaines sont portés au niveau politique africain le plus haut, qu'il figure à l'ordre du jour du Nouveau Partenariat pour le Développement de lAfrique. C'est par cette appropriation que les conclusions des travaux de ce séminaire et d'autres qui auront lieu sur le même thème sous peu à Cotonou et Nairobi seront les mieux mises en oeuvre et auront le plus de chance de concrétiser l'objet de nos débats: éliminer le plomb, le plus rapidement possible. Je vous remercie de votre attention et souhaite plein succès aux travaux qui s'ouvrent. PRESENTATIONS Allocution: Mc Intire 5 Elimination du Plomb dans FlEssence en Afrique Sub-Sahan'enne Dakar, Sénégal 26-27 Mars 2002 CADRE DE LA CONFERENCE Contexte - Enjeux - Objectifs Patrick Bultynck, Economiste Senior des Transports Urbains, Banque mondiale, USA Initiative sur la Quialité de l'Air Principaux points en Afrique siub-Salhariennie Contexte: ce que nous savons Séminaire sous-régional (Afrique de l'Ouest) Le suivi de la conférence de Dakar de juin 2001 sur Les thênies et enjeux du séminaire sous-régional l'élimination du plomb dans l'essence Les nouvelles perspectives Dakar 26 et 27 mars 2002 Les résultats attendus du séninaire sous-régional Contexte - atouts - enjeux Patrick BulincIh. Banque mondiale -1- -l- 1. Ce que nous savons 1. Ce que nous savons acquis de Dakar juin 2001< * Afrique sub-Saharienne. une exception * Eliniination du plomb dans l'essence: dans le marché de l'essence sans plomb première étape vers l'introduction de * Impact santé du plomb principalement pots catalytiques chez les enfants en bas age * Accord de l'industrie pétrolière * Coût relativement faible du passage au * Déclaration de Dakar en juin 2001 sans plomb (par rapport aux bénéfices) * Création d * Pas de remplacement de la flotte requise * Modifications au niveau des rafrineries * Mise sur pied de 5 Groupes de travail -P3 - -O - PRESIENTATIONS Bultynck cj Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Sahanenne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 20X12 Lssao-ns Yjcn 2. Le suivi de la conférence de Dakar: Abuja novembre 2001 * Situation actuelle: K* aduna et Wari 0,20 g/l - * Port Harcourt : sans plomb E* liminalion totale : en deu% 9,l If>* 1 ~~~~~~phases: l> * 0. l4g/I en i00~ q * Sans plomb en 2004 J - - * ~~~~Deirlat-aion d'Abuja et plan ii r. Jf d'actions pour le Nigeria | X-J réft,,||- dl E 9 g '- * Séminaire sou%-régional a (otonou. I I et 12 a% ril 2002 -5- -6- 3. Thèmes et enjeux du Les enjeux séminaire * Taille des marchés de * Options lechniques de subslitution du plomh rlOuinage Afrique deest * Des spécifications techniques adaptées et I'Ouest ? harnmonisées au niueau des taux d'octane * Coopération du secteur * Nlise en place de politiques fiscales incilatihes automobile en fa%eur du sans plomb * Enclavement de cerlains i * Développement d'une banque de données pays de la sous-région , * Role des ONG's et de la sociélé civ ile -1- -8- 4. Les nouvelles perspectives 5. Les résultats attendus du * L'inion Africaine et le NEPAD séminaire Les qiuestionis de poliutioni de l'air dants les villes et - LIn calendrier clair, a,ec étapes et seuils de l'essence sans plom,b aui calenîdrier des critiques initiatives africainies Lri atq ues * L'iniuiali'e sur la Qualité de l'Air * L'identification des mesures techniques et * Coordinalion du suivi reglementaires * Programme de niaintenance el inspeclion * L'idenlification des personnes ressources lechnique des * éhicules * Les mesures de sensibilisation el renforcement * Le soufre dans le diesel des capacités * ine approche globale vers iie siralégie - Une meilleure inlégration régionale au niveau natioiiale et régioniale de quialité de l'air en d milieu urbains av ec un suivii régulier des progrès d p gEB -10- PRESENTA1lD, > Bultynck Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Sahanenne Dakar, Sénégal 262-7 Mars 20I.?2 L'Empoisonnement par le Plomb: Un Danger Majeur USEPA: Déclaration et Conseils Pratiques Tim Forsyth, Conseiller économique de l'Ambassade des Etats Unis au Sénégal La Banque mondiale et l'Association internationale pour la Conservation Environnementale de l'industrie pétrolière (IPIECA) organisent une Conférence sur la suppression de l'Essence avec plomb en Afrique sub - saharienne du 26 et 27 C- ---.' .mars à Dakar. _~ - .+ { .-' - ^Cet événement offre un cadrage d'échange de vues et de partage d'informations et l ~ _ _d'expériences concernant d'importantes menaces environnementales tel que le plomb. Il nous permet aussi d'unir nos actions pour combattre lesdits dangers. L'appel I v relatif à la protection des enfants du monde risque de l'intoxication au plomb a été très efficace. Le nombre de résolutions des fora internationaux appelant à la suppression de l'essence avec plomb depuis 1994 a été impressionnant. Du sommet des Amériques à l'OCDE, en passant par l'Habitat Il et la Banque mondiale, le rôle du plomb et ses impacts négatifs sur la santé de l'homme particulièrement celle des enfants a été reconnu. Cependant, ces résolutions n'ont pas arrêté l'utilisation des additifs au plomb dans plusieurs parties du monde et de millions d'enfants sont encore confrontés à des invalidités à vie dues à une exposition précoce au plomb. Malgré une prise de conscience plus grande de l'important risque de l'essence avec plomb pour la santé publique, beaucoup de pays manquent de capacité institutionnelle, technique et relative à la programmation pour traiter ce problème. Ainsi, la lutte continue. Les enfants sont en particulier vulnérables à l'intoxication au plomb. Leur exploitation au plomb est plus grande en tenant compte de la taille de leur corps. Quand le plomb se volatilise, les enfants respirent et compte tenu de leur taille, ils aspirent plus d'air que les adultes. Si le plomb se trouve dans de l'eau potable ou de la nourriture, les enfants l'avalent - et par rap- port à la taille de leur corps, ils en boivent et absorbent plus que les adultes. Le comportement des enfants fait qu'ils sont plus exposés par certains aspects que ne le sont les adultes. Ils mettent dans la bouche leurs mains, des jouets et autres choses souvent après avoir rampé par terre et jouer dans la poussière. Si ces endroits sont contaminés par le plomb, les chances qu'a un enfant d'être exposé sont multipliées. Non seulement les enfants courent un plus grand risque d'exposition, mais aussi ils sont plus affectés sérieusement par le plomb que les adultes du seul fait de la prédisposition de leurs organes qui n'ont pas fini de se développer. La science nous a prouvé que les enfants absorbent le plomb à un taux plus grand que les adultes et que, même à des niveaux très bas d'ex- position au plomb, les foetus et les jeunes enfants peuvent souffrir des effets du métabolisme et de croissance. Le plomb entraîne sur le plan neurologique des dégâts fatals et irréversibles chez les enfants conduisant à des incapacités d'appren- dre, à des niveaux intellectuels plus faibles, des troubles de comportement, à l'altération de la croissance, l'affaiblissement de la vue et de l'ouie et autres dégâts au cerveau et au système nerveux. Des expositions à des doses plus élevées de plomb peuvent entraîner le coma, des convulsions et la mort. Les Etats - Unis ont avec succès réduit l'essence avec plomb pendant les 20 dernières années. L'expérience américaine montre que les mesures de réduction de l'essence avec plomb peuvent énormément faire baisser le taux de plomb dans le sang des enfants - de 1976 à 1993, le pourcentage d'enfants américains de 1 à 15 ans avant le sang des taux de plomb supérieurs aux taux acceptables ont diminué de 88 à environ 4 pour cent. Cette baisse du niveau de plomb dans le sang correspond à la baisse de l'utilisation de l'essence avec plomb pendant la même période. Même aux Etat - Unis, nous n'avons pas complètement éradiqué cette terrible maladie. Supprimer l'essence avec plomb présente aussi de très importants autres avantages. Parce que même la quantité d'une minute de plomb inhalé peut détruire un convertisseur catalytique, le plomb doit être supprimé pour que les mesures de con- trôle des émissions puissent être efficaces. Ainsi, la suppression du plomb est la première étape de tout le programme général de contrôle des émissions de véhicule pour une protection supplémentaire de la santé publique. Il facilitera aussi l'évolution des parcs d'automobiles vers des véhicules plus modernes. L'expérience américaine montre que les avantages de la suppression de l'essence avec plomb pour la santé et pour l'entretien d'un véhicule l'emportent de beaucoup sur les coûts des modifications techniques nécessaires. L'Agence américaine de Protection de l'Environnement (USEPA) est engagée dans le concept de la coopération régionale et cet engagement est clairement démontré par son appui aux efforts de suppression de l'essence avec plomb à travers le monde. L'USEPA travaille avec d'autres gouvernements pour parvenir à la réduction à moins de 10 PRESENTATI\- Forsyth X_j Elimination du Plomb dans l'Essence en Atrique Sub.Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 20X12 microgrammes par décilitre du taux de plomb dans le sang des enfants, à la conduite de campagnes de sensibilisation publiques et à établir des protocoles et des programmes scientifiques pour contrôler le niveau du plomb dans le sang des enfants. Par exemple, I'USEPA a mis au point des documents de formation et d'information et a apporté son appui dans l'or- ganisation de séminaires et d'ateliers en Argentine, au Chili, à l'Equateur, en Jamaïque, en Chine, en Afrique du Sud et en Europe de l'Est ces quatre dernières années en mettant l'accent sur les questions relatives à la qualité de l'air, notamment la suppression de l'essence avec plomb et les stratégies de contrôle. USEPA: DÉCLARATION ET CONSEILS PRATIQUES POUR RÉDUIRE LA POLLUTION 'Agence américaine de la Protection de l'Environnement (USEPA) félicite les organisateurs de ce séminaire sur la sup- pression progressive de l'essence avec plomb pour avoir réuni d'aussi illustres et influents participants pour discuter de cette question importante. C'est un honneur pour le Gouvernement des Etats-Unis de participer à cet important événement. Nous avons joué un rôle actif dans la promotion de la suppression de l'essence avec plomb parce que nous comprenons tout à fait les dégâts causés à la santé par l'exposition au plomb et nous connaissons les problèmes que posent les études de faisabilité financière et technique de l'élimination du plomb. La rencontre d'aujourd'hui du groupe de travail de lAfrique de l'Ouest est un pas important vers la réalisation des objectifs de la Déclaration de Dakar. L'exposition des hommes au plomb constitue un important danger pour la santé de l'environnement. Depuis 1994, l'Agence américaine de la Protection de l'Environnement (USEPA) a énergiquement développé des initiatives visant à la prévention et au contrôle de l'intoxication due au plomb à travers le monde. L'intoxication au plomb est l'une des maladies d'origine environnementale et professionnelle les plus graves et les plus répandues dans le monde. Cependant, c'est un problème tout à fait évitable. L'intoxication au plomb affecte de fait tout le processus biochimique et le système organique humain conduisant ainsi à une vaste gamme de conséquences sanitaires sérieuses et souvent irréversibles, particulièrement chez les enfants. La suppression de l'essence avec plomb a d'autres avantages très importants. Parce que même la quantité d'une minute de plomb peut détruire un convertisseur catalytique, ce plomb doit être supprimé pour que le matériel de contrôle d'émis- sions soit efficace. Ainsi, la suppression du plomb est la première étape tout programme de contrôle des émissions de véhicule pour une protection supplémentaire de la santé publique. L'expérience américaine montre que l'avantage des soins de santé et l'entretien d'un véhicule l'emportent de beaucoup sur les coûts de la suppression de l'essence avec plomb. Ce séminaire constitue une importante opportunité pour les leaders de l'Afrique de l'Ouest de s'entretenir entre eux des risques que fait courir à la santé l'exposition au plomb, des avantages sanitaires et financiers de la suppression de l'essence avec plomb et des questions techniques et financières que cela implique. Il offre aussi l'occasion de développer davantage les plans d'action nationaux et sous-régionaux pour la suppression de l'essence avec plomb. Les Etats-Unis souhaitent un grand succès au séminaire et sont persuadés que cet effort marquera le commencement d'un long et fécond dialogue entre les participants et qui aboutira à des actions spécifiques, exécutables en vue d'améliorer la santé, l'environnement et la qualité de vie des peuples de l'Afrique de l'Ouest. ANNEX l -US EPA INFORMATION SHEETS' Scientific studies show that air pollution causes: * Premature death. * Increased hospitalizations and emergency room visits to treat severe symptoms of asthma and other respiratory problems. * More frequent absences from work and school. * Susceptibility to respiratory infections, such as flu and pneumonia. * Elevated risk of heart attack in people who have heart disease. The Problem With Particulates Diesel bus, truck and auto emissions, factory and utility smokestacks and wood burning are common sources of man-made particulate air pollution. Soil erosion, brush or forest fires and plant matter (pollen, for instance) are significant natural sources of air-borne soot. People living in areas with the highest concentration of particulates have a 15 - 17 percent increased risk of death compared with those who live in the least polluted areas, according to one study by the Harvard [lO PRESENTATIONS Forsyth Elimination du Plomb dans lEssence en Afique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 2002 School of Public Health in Boston. The 7-year study, which followed 552,138 people in 151 cities across the nation found an increased risk of death from all causes, as well as from heart and lung diseases, associated with particulate pollution. lnterestingly, their findings were consistent for smokers and non-smokers alike. Smothered By Smog Keep A Weather-Eye On The PSI The best way to protect yourself from adverse health problems caused by poor air quality is to keep tabs on the Pollutant Standards Index (PSI) in your area. The PSI index is a composite of the five most common air pollutants (lead is the only exception), and is meant to provide a "snapshot" of daily levels of air pollution in metropolitan areas that have 200,000 or more inhabitants. You can get the PSI from your state or local air quality agency (check the "blue pages" of the phone book), EPA regional office or the American Lung Association national help line (800-LUNG-USA). Remember that the PSI can change through- out the day and from region to region because some airborne pollutants can migrate from one area to another. Here's how it works: Every day the EPA measures the concentrations of pollutants in a community's air and converts each reading to a number on a scale of 0 to 500. On this scale, up to 100 means that the concentration of an airborne pollutant is in compli- ance with the Clean Air Act; above 100, and the concentration is "unhealthful." The highest of the five numbers typically becomes the official PSI for a given metropolitan area. In most US communities, PSI levels generally fall between 0 and 100. Readings exceeding 100 are likely to occur only a few times a year, and even metropolitan areas that have severe air pollu- tion problems and regularly have PSI levels above 100, will rarely exceed 200. 'USEPA webpage The EPA recommends that senior citizens and those who have chronic lung or breathing problems take these precautions when levels of airborne pollutants are sky-high: IndexValue NearTerm Health Effects Precautions I Up to 50 None for the general population None required. Source: Environmentai (Good) Protection Agency,USA, Office of Air Quality 50 - 100 Few or none for the general Nons Required Planning & Standards (Moderate) population 100 - 200 Mild aggravation of symptoms People with existing heart (Unhealthful) among susceptible people, with or respiratory aliments irritation symptoms in the shouid reduce physical healthy population exertion and outdoor activity. Other should reduce vigorous outdoor activity. 200 - 300 Significant aggravation of Elderly and people with (Very symptoms and decreased heart or lung disease should Unhealthfui) exercise tolerance in people stay indoors and reduce with heart or lung disease; physical activity. Others widespread symptoms in the should avoid vigorous healthy population. outdoor activity. Above 300 Early onset of certain diseases Elderly and people with (Hazardous) and significant aggravation of existing diseases should symptoms and decreased stay indoors and avoid exercise tolerance in healthy physical exertion. At levels people. At levels above 400, above 400, everyone should premature death of ill and remain indoors, keeping elderly people may result. windows and doors closed, Healthy people experience and minimize physical adverse symptoms during exertion. normal activities. PRESENTATIONS Forsyth 3j Elimination du Plomb dans lEsience en Afrique Sub-Saharienne P>3kar. Sénégal 26.27 Mars 2LX02 ANNEX 2 - EPA GHANA - STANDARDS TIME WEIGHTED AVERAGING SUBSTANCE AVERAGE, (TWA) TIME Sulfur Dioxide (S02) 900 Ug/M3 Industial 1 hr 700 ug/m3 Residential 1 hr 150 ug/m3 Industrial 24 hrs 100 ug/m3 Residential 24 hrs 80 ug/m3 Industrial lyr 50 ug/m3 Residential 1 yr Nitrogen Oxides (measure as NO2) 400 ug.m3 Industrial 1 yr Residential I hr 150 ug/m3 Industrial 24 hrs 60 ug/m3 Residential 24 hrs Total Suspended Particulate (TSP/SPM) 230 ug/m3 Industrial 24 lus 150 ug/m3 Residential 24 hrs 75 ug/m3 Industrial I yr 60 ug/m3 Residential I yr PM10 Particulate matter less or equal to 10 70 ug/m3 24 hrs microns Smoke 150 ug/m3 Industrial 24 lrs 100 ug/m3 Residential 24 hrs 50 ug/m3 Industrial I yr 30 mg/m3 Residential 1 yr Carbon Monoxide (CO) 100 mg/m3 15 mins 60 mg/m3 3o mins 30 mg/m3 1 hr 10 mg/m3 8 hrs TABLE I - POLLUTION STANDARDS INDEX FOR ACCRA/TEMA AIR QUALITY - JAN-DEC. 2000 MONTH INDEXVALUE COMMENT PRECAUTION INDEXVALUE COMMENT PRECAUTION industrial residential JAN 114 unhealthful required 153 unhealthy required FEB 343 hazardous required 373 hazardous non required MAR 341 hazardous required 161 unhealthful required APR 56 moderate none required 57 moderate none required MAY 69 moderate none required 71 moderate none required JUNE 57 moderate none required 54 moderate none required JULY 110 unhealthful required 100 moderate none required AUG 84 moderate none required 101 unhealthful required SEPT 79 moderate none required 71 moderate none required OCT 130 unhealthful required 121 unhealthful required NOV 147 unhealthful required 174 unhealthful required DEC 160 unhealthful required 189 unhealthful required SUBSTANCE THE WEIGHTED AVERAGE AVERAGE, TIME- 24hrs Mercury (Hg.) 1ugim3 1 yr Lead (pb) 2.5 ug/m3 1 yr Cadmium (Cd) 10-20 uglm3 1 yr Manganese (Mn) 1 ug/m3 24 hrs Dichloromethane 3mgim3 24 hrs (Methylene Chloride) 1.2 Dichloroethane 0.7 mg/m3 24 hrs Trichloroethene 1 mg/m3 24 hrs Tetrachloroethene 5 mg/m3 24 hrs Toluene 8 mgim3 24hrs 6 mgI/ Source: Environmental quality guidelines for Arsenic Industrial 24 hrs Ambient Air, EPA, Ghana, 2000 3 mg/1 Residential 24 hrs Fluoride 10 ugIl 24 hrs PRESENTATIONS Forsyth Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénègal 26-27 Mars 20L2 ANNEX 3 Additional Information on Health Risks, Vehicle Emissions, General Guidelines to Reduce Pollution etc.2 Human Exposure * Lead exposure can harm young children and babies even before they are born * Even children that seem healthy can have high levels of lead in their bodies * Children brains and nervous system are more sensitive to the damaging effects of lead in their bodies * Children can suffer from behavior and learning problems Slowed growth Hearing problems Head aches - convulsions, coma, and death * Adults Difficulties during pregnancy High blood pressure Nerve disorder Digestive problems Memory and concentration problem Muscle and joint pain. Health effects of air borne lead, particularly from gasoline. High levels- 80 microgram per deciliter of blood may cause convulsion, coma and death Low levels - 10 microgram per deciliter of blood may impair mental and physical development. 2 Compiled from EOHSI, Rutgers University ,USA, USEPA, Institute of Environmental Studies, USA HEALTH EFFECTS OF LEAD EXPOSURE IN HUMANS Lead poisoning is a particularly insidious public health threat because people exposed to harmful levels of lead usually do not show immediate or clear symptoms of such exposure. Consequently, standards to control absolute toxicity cannot be set as there is no reference dose (RfD). Since lead is pervasive and exposure to lead is common, no true "control" group exists for sensitive populations such as young children, and an exposure threshold for health effects cannot be identified at pres- ent. It is probable that no safe exposure level exists for lead since even limited exposure levels have been linked to some health threats. Lead has no biological function in humans, though it is readily absorbed through the gut and persists in both blood and bone. The amount of lead absorbed from the gastro-intestinal tract of adults is typically 10-15% of the ingested quantity, for preg- nant women and children, the amount absorbed can increase to as much as 50%. The quantity absorbed increases signifi- cantly under fasting conditions and in people suffering from iron or calcium deficiency. Once in the blood, lead is distributed primarily among three compartments - blood, soft tissue (kidney, bone marrow, liver and brain), and mineralizing tissue (bones and teeth). Mineralizing tissue contains about 95% of the total body burden of lead in adults. The rate of lead uptake decreases as the dose increases, and a healthy diet can help reduce the absorption of ingested lead. EFFECTS OF LEAD ON ADULTS In adults, exposure to lead can damage the peripheral nervous system, affecting memory vision, muscle coordination, and causes weakness in the fingers, wrist or ankles. Absorption at high levels can damage kidneys, result in anemia and mis- carriage, and decrease fertility in both men and women. Studies have also shown that lead acetate and lead phosphate are carcinogens in animals. The effects of chronic low levels of lead exposure on adult health are not clear, but such exposure may be associated with hypertension, blood pressure problems and heart disease. PRESENTATIONS Forsyth 3j Elimination du Plomb dans l'Essence en Afi4que Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26*27 Mars 2002 EFFECTS OF LEAD ON CHILDREN According to the U.S. Centers for Diseases Control (CDC), lead poisoning is one of the most common preventable pedi- atric health problems. Recently, the CDC has lowered the acceptable blood lead level three times over the past 20 years, setting the current standards at 10 micrograms of lead per deciliter of blood (10 ug/dL) in 1991. Children differ physiological from adults, and the effects of exposure differ accordingly. Because of their small body sizes and their rapid development, children are more vuinerable than adults to the hazards of lead exposure. Children between one and two years of age absorb 40 to 50% ingested lead, whereas adults absorb only lOto 15% of ingested lead. In devel- oping countries where leaded gasoline, leaded paint and other major exposure routes are stili common, all children under 2 and more than 80 percent between the ages of 3 and 5 might have blood lead levels that exceed the World Health Organization (WHO) standard. It is estimated that 15to 18 million children in economically developing countries might have suffered permanent damage from lead poisoning, resulting in lowered intelligence. Leaded gasoline continues to pose a major hazard to children in developing countries. Burning leaded gasoline generates lead-containing parties, which eventually deposit as dust on soil. Since young children engage in a great deal of hand-to- mouth activity, they can ingest large amounts of lead from contaminated soil and dust. Deteriorating leaded paint also places children at risk: since lead paint tastes sweet, children are inclined to eat the paint chips. Babies can also be exposed to lead in-uterus or through nursing if the mother has an elevated blood lead level. ANNUAL EMISSIONS AND FUEL CONSUMPTION3 FOR AN "AVERAGE" PASSENGER CAR [ ] Pollutant Amount [2] Miles [3] Pollution or Problem Fuel Consumption [4] Hydrocarbons 2.9 grams/mile 12,500 80 Ibs of HC Urban ozone (smog) And Air Toxics Carbon Monoxide 22 grams/mile 12,500 606 Ibs of co Poisonous gas Nitrogen Oxides 1.5 grams/mile 12,500 41 Ibs of NOx Urban ozone (smog) And Acid Rain Carbon Dioxide 0.8 pound/mile 12,500 10,000 Ibs of C02 Global warning Gasoline 0.04 gallon/mile 12,500 550 gallons gasoline Imported oil ANNUAL EMISSIONS AND FUEL CONSUMPTION FOR AN "AVERAGE" LIGHT TRUCK [1] "Light trucks" include popular passenger vehicles such as pickups, vans minivans, and sports-utility vehicles. Pollutant Amount [2] Miles [3] Pollution or Problem Fuel Consumption [4] Hydrocarbons 3.7 gram/mile 14,000 114 Ibs of Hc Urban ozone (smog) And Air Toxics Carbon Monoxide 29 gram/mile 14,000 894 Ibs of CO Nitrogen Oxides 1.9 gram/mile 14,000 59 Ibs of NOx Carbon Dioxide 1.2 pound/mile 14,000 16,800 Ibs of C02 Global warning Gasoline 0.065 gallon/mile 14,000 915 gallon gasoline Imported oil lUS EPA National Vehicle and Emissions laboratory [14 PRESENTATIONS Forsyth Elimination du Plomb dans l[Essence en Afnque Sub-Sahanenne Dakar. Sênégal 26-27 Mars 2002 YOUR CAR AND CLEAN AIR: WHAT YOU CAN DO TO REDUCE POLLUTION The U.S. Environmental Protection Agency ahs prepared this fact sheet to answer some of the most common questions about reducing emissions from private vehicles. This is an important concern, as cars are a major source of air pollution in the United States. Vehicles emissions contribute to health and environmental problems such as urban smog, air toxics, and global warming. Yet individual can do help keep emissions as low as possible are: Avoid unnecessary driving Maintain your car properly Drive your car wisely By combining these strategies, you can very effectively reduce the amount your car pollutes. And there are additional benefits - your car will last longer and you will save money. Avoid Unnecessary Driving The most effective way to reduce emissions from your vehicles is to use it less. Vehicle travel in this country is doubling every 20 years. Traffic trends that see more cars driving more and more miles will soon begin to outpace technologies progress in vehicle emission control. Several options are available to help you reduce the amount you drive. These include consolidating trips, telecommuting, carpooling, using public transit, and choosing transportation alternatives such as biking or walking. By planning errands, you will get the most out of the time you do spend behind the wheel. For example, call ahead to con- firm that the product you need is in stock before you drive to the store. Plan to do several tasks when you go somewhere. Drive to a central location and park. Then walk between social events - even an occasional carpool or ride on public trans- portation will make a difference. Biking or walking to your destination creates no pollution at all. And you'll increase your fitness level at the same time. Maintain Your Car Properly You will reduce your car's emissions and enhance its performance if you follow the manufacturer's recommended mainte- nance guidelines. By taking proper care of your car, you will also extend its life, increase its resale value, and optimize its "gas mileage" or fuel economy. The owner's manual that comes with your car contains a wealth of information. It outlines recommended maintenance inter- vals, product specifications, and operating procedures. The manual also explains the manufacturer's warranty of the emission control system. Contact the manufacturer or a nearby dealer to obtain a copy of the owner's manual if you do not have one. Every car has some items that need to be checked on a regular basis and others need to be replaced periodically. These include the air filter, vacuum and coolant hoses, oil, oil filter, fluids, belts and so on. It's also important to keep the tires inflated to the recommended pressure. This will minimize tire wear and help your car get the best possible fuel economy. Be sure to have your car serviced by a skilled technician who understands modern emission control systems. If a modern car has high emissions, it is usually due to a defined malfunction that needs to be fixed. The type of simple adjustments that once occurred during tune-ups will not longer correct the problem. Finally, be aware that pollution will increase dramatically if you tamper with your car's emission control system or use leaded gasoline in a vehicle designed for unleaded gasoline. These activities are illegal - for individual vehicle owners as well as for fleet operators an auto technicians. Today's tampering with this system will not only drastically increase emissions but is likely to have a negative effect on vehicle performance and durability. Use of leaded gasoline in vehicles designed for unleaded gasoline can irrevocably damage the emission control sys- tem. Fortunately, such fuel -switching practices are becoming increasingly rare as leaded gasoline becomes harder to find. It is now illegal to manufacture or sell new vehicles requiring leaded gasoline. Sale of motor vehicle gasoline containing lead or lead additives will be prohibited in the United States beginning January 1, 1996. Many drivers ask about use of 'premium" or "super" grade gasoline. These fuels contain additives to increase octane. Octane is a measure of how much a fuel can be compressed in an engine before it spontaneously combusts. It is not meas- ure of fuel power or quality. Only a small percentage of vehicles require high-octane gasoline for optimum performance PRESENTATIONS Forsyth 3 Elimination du Plomb dans l[Essence en Afrique Sub-saharienne Dakar. Sénégal 26.27 Mars 2002 (these are generally turbo-charged or high-performance vehicles). Check your owner's manual to see type of fuel recom- mended for your car. Unless your car needs high-octane gasoline, use of "premium" will not require performance or emis- sions - it will just cost you more. Drive Wisely: Helpful Habits to Reduce Pollution Even a perfectly maintained car will pollute more than necessary if it is driven carelessly. Your car's emissions will be lower if you apply common sense to your driving and follow basic rules of the road. Driving situations likely to increase pollutions include: IDLING: You will save gas by turning the engine off and restating it again if you expect to idle for more than 30 seconds. You will also prevent pollution by avoiding long idles. Try parking your car and going into restaurants, banks, and the like instead of idling in drive-up lanes. STOP-and-GO DRIVING: Driving in traffic is not always avoidable. But whenever possible, plan trips outside rush hour and peak traffic periods. Try to "smooth" your driving by accelerating and decelerating gradually, anticipating stops and starts for traffic lights, changing traffic speeds, and so on. AIR CONDIT1ONING: Use of a vehicle air conditioner increases load on the engine. This can increase emissions and decrease fuel economy. Try opening the window or the fresh air vent to cool the inside of your vehicle. Also if you can, park in the shade to prevent the car from heating up in the sun. Besides keeping the interior temperature of your car more comfortable, you will lessen the pollution and waste that occurs when gasoline evaporates from the engine and gas tank. HIGH ENGINE LOADS: Your car burns more gas and emits more pollution when the engine is operating under high load; that is, when it is working especially hard. Running the air conditioner, quick accelerations, creates extra load high-speed driving, climbing grades rewing the engine, and carrying extra weight. COLD TEMPERATURES: Emissions control systems take longer to warm up and become fully operational in cold weather. However, idling will not help. Modern vehicles need little warm-up; they're most efficient when being driven. Idling for long periods in cold weather can actually cause excessive engine wear. REFUELING: Spilled gasoline pollutes the air when is evaporates. Watch what you do at the gas station to prevent spills and overfill. It's best to avoid "topping off", especially in not weather. Apply the same precautions against sloppy handling when refueling outdoor power equipment such s lawnmowers and outboard motors. LL6 PRESENTATIONS Forsytil Elimination du Plomb dans IEssence en Afrique Sub-Sahanenne Dakar, '.énêgal 26-27 Mars 20ff2 Mesures Réglementaires des Ministères de l'Energie, de l'Environment et des Transports du Sénégal Cheikh Ndiaye Sylla Direction de l'Environnement et des Etablissements Classés, Sénégal INTRODUCTION NIESURES RELEVANT DES NIINISTERES DE L'ENERGIE, * Sources de la pollution de l'air: DE L'ENVIRONNEMIENT ET Industrie DES TRANSPORTS * Aspects de la gestion de la qLialité de l'air - techniques: Direction de l'Energie - informationnels: Direction de l'En ironnement et de, - léi,iIiit' el .e..lu'niair. Etablissenients Classs Cs derniers aspects doi\ent ser\ir d'instrunients Direction des Transports Terresires de correction et de remise atix normes -I1- -i - Le secteur des transports Nlesures réglementaires du secteur *: Loi N 62-31 du 6 mars 1962 portant code de la *:Bilan 25 '96 T de CO, 4 198 T d'HC. 18 933 T roule tpremière partie législati%e) iNOx\ 1l9991 *: Décret n 62-0405 du 25 septembre 1962 *: Intégration de la dimension enmironnementale portant code de la route (deuxième partie PST2 et PANILi réglementaire).... P * Dia2nostic: faible prise en compte de la dimension *: PAMUiLl 4 centres de \isite techniqtîe + I en%ironnementale laboratoire de contrôle de la qtialité de l'air et 3 *> Norme NS 05-060 qui fixe les exigences auxquelles ,tations de iesutire detront satisfaire les gaz et les fumées émanant des tu%aux d'échappement des %éhicules terrestres à moteur. -3- -PL - PRESENTATIONS Ndiaye Sylla 3jj Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne lakar. Sénégal 21627 Mars 2002 Mlesures réglementaires du secteur Le secteLir de l1Energie *: Bilan Prés de la moitié <46e 1 des gaz à effet de serre *>S- ulc de la norme car tenant en compie I aà2e . emis au Sénégal prosiennent de ce secteur. soit 3915.8 a' ancé du parc automobile au Séenégal Gg EC'O2 Vé\ hicu le; d'importation Décret N - )(-l l1- 72' du -'6JMI n er GgE0 \êhîcuks dîmporratîLln Décret N 201i1 -7? du 26 ian' îer *. Crainte: une aggra%ation des incidences sur la qualité de l'air eu égard à une poliiique instaurant >Non application de ce décret à cause de l'absence de desconditionsd'uneintensilicatjunde, n'tissemenîs préalables importants. notamment lesures adoptées - les in-struments réglemenlaires el techniques de Peciii N 20112W hi Iii JamItr 202 abrogeant et normalisalion sécuritaire et en%ironnemeniale: remplaçant le décret N 98-341 du 1 Avril 1998 fixant - - l'existence de technologies de recyclage des décheLs. les spécificalions applicables au% h3drocarbures rafrlnés -5 - -6- Le secteur de I'Energie Le Secteur de lEEnvironnemeeit <-Dans ce nou%eau tete, les teneurs en plomnb des * Con\entions ratifiés par le Sénégal en rapport essences passent de 08 g/I maxi à 0.5,o/l maxi. Ces direct a\ec la qualité de l'air: teneurs de\raient décroitre à 0.15 g/i en 2003 et - La Conmention de Vienne et le Protocole de Nloniréal sur être éliminés totalenienit à partir de 2005. La le, substwnces appau\ rissant la couche d'tozcne. ranti jé en teneur en sotitre du gasoil qui était de l%c poids La : C -La C%on%enuo%n CadJre des, Nations; Unis ~,ur les~ maxi depuii 19t8 e,st passé à 05ti poids niaxi en Changemeiits Cliniatiques. ratifiée en 19q4. jan\ ier 2002. - En mai 201i1. il a siené la Conmention de Stockholm sur le; PRlluants OrganiquLes Persistant, P(`)P> -1 - -8 - Le SecteuL de l Environneinent Le Secteur de l'Environnement *'Cadre tfndamental de la réelementation de la .*Action en cours: pollution atmosphérique - Proiet de nomies fixant les [imites ma\imal1e de La loi N 2001-01 du 15 Janiier 2001 portant rejets de polluints atmiosphériques et son arrêté Code de l'en% ironnenient et son décret fixant le, conditions d'application d'application N 2001-282 du 12 avril 2001 e Cadre de référence Chapitre Il du titre 111 Soi dobie relatif à la proteclion et à la mise en *aleur des anioniobile milieux récepteurs -9I -10- [2 PRESIENTAJIONS Ndiaye Sylla Elimination du Plomb dans lIEssence en Afrique Sub-Sahanenne Dakar, S`nêgal 26-27 Mars 2I002 CONCLUSION Le Secteur de l'Environnement Le diagnostic des textes législatifs et *:.Perspe i ie réglemenlaires des secteurs du transport. de - f1oniitoi,îcQ dc la ilt7ilitt ti, llt énergie et de len ironnement montre un foisonnement de textes dont les applications Teu n air pourront permettre une amélioration de la qualité de l'air. les objectifs de qualité de l'air que notre pays s est fixés ne pourront être atteints que si la politique du gouvernement dans -11- -ll- CONCLUSION CONCLUSION ces trois secteurs est compatible et si des Ce cadre pourrait servir d'instance de mécanismes de coordination existent entre ces consultation à l'administration centrale. pour différents secteurs. toute déRinilion de politique et de stratégie D'où la nécessité de créer un cadre de pou-ant avoir un impact sur la qualité de l'air. concertation et d 'harmonisation dépassant ces trois secteurs el s'ou'rant à tous les ministères concernés. à l'LIniversilé. à la Recherche et à la Société Ci ile. -13- -14- PRESENTATIONS Ndiaye Sylla X Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique SubhSahanenne Da!kr, Sénégal 26-27 Mars 2002 Regulatory Measures on the Phase-Out of Leaded Gasoline from the Ministry of Environment of Ghana Ebo Hammond, AFRICACLEAN, Ghana BACKGROUND The Tema Oil Refinery (TOR) has proposed a graduai phase - out of the organic lead content from gasoline (petrol) produced by atmospheric distillation of crude oil at the refinery. The lead phase - out programme as proposed by TOR is as follows: Date Max. Permissible level gPB /l 'i _ 'L j - - '01 September 2001 medium 0.15 - 0.3 01 April 2002 low s 0.15 01 June 2002 trace amount 0.013 * - 01 January 2003 none 0.00 The organic lead component in gasoline is actually an organol - metallic compound known as tetraethryl lead (TEL). It is an anti - knock additive, which enhances the quality (or octane rating) of the fuel and imparts a high degree of deto- nation to the fuel. Leaded gasoline however has been found to contribute significantly to environmental health hazards, hence the need for its removal. Some of the critical health hazards of leaded gasoline, in the form of vehicular exhaust emissions, include impaired metal development of foetus and children exposed to lead emissions, leading to reduced or suppressed intel- ligence, high blood pressure and even cancer of the lungs. In place of tetraethly lead in gasoline, TOR is proposing the instruction of another less harmful, more environmentally friendly additive, Methylcyclopentadienyl Manganese Tricarbonyl (MNT). This is an alternative octane enhancer that will facilitate the sustenance of gasoline quality at 91RON, with the maximum concentration of MNT pegged at 18mg Mn per litre of gasoline. REGULATORY MEASURES In formulating the necessary regulation to ensure a smooth and orderly switch from lead - free gasoline in Ghana, it is expected that the Oil Marketing Companies (OMCs) as rule, must develop Policy Guidelines on Health Safety and the protection of the Environment. This will direct the conduct of their activities in such a way as to take account of the health and safety of their employees and other persons, as well as paying proper attention to the protection of the environment. In this regard, the Oil Marketing Companies will be required to pursue progressive reductions of emissions, effluent and waste discharges in their operations, especially where these are known to impact negatively on the environment. The ultimate aim is to eliminate emissions and effluent discharges in the operations of OMCs. Oil Marketing Companies will be requires to provide products and services that are supported with practical and relevant advice, so as to avoid injury or undue, hazardous effects on the environment. Oil Marketing Companies need to promote the protection of the environment at all times, and must seek the continuous improvement in the efficient use of this energy resource. COMMON HEALTH, SAFETY AND ENVIRONMENT (HSE) ASPECTS | * The Ministry of Environment will supervise the assessment of health safety and environmental matters of the OMCs before they enter into new activities and reassess them in the light of significant changes in circumstances. * The Ministry of Energy will make it mandatory for contractors working on behalf of OMCs or their own behalf to apply health, safety an environmental standards that are fully compatible with international standards. PRESENTATIONS Hammond 4jj Elimination du Plomb dans l'Essence en Afnque Sub.Saharienne CDakar. ienégal 26-27 Mars 2i?02 * The Ministries of Energy and Environment and Science will put in place measures to organize the concerns of shareholders, employees and society of health, safety and environmental matters and provide them the relevant information on the use of this product (unleaded fuel). * Develop and maintain contingency procedures in co - operation with OMCs and emergency services to minimize the harm and environmental impacts from fuel leakage and accidents. * Works with government and other agencies in the development of improved regulations and standards which relate to health, safety and environmental issues. * Conduct and support research towards the improvement of health, safety and environment. URBAN AIR QUALITY AND EMISSIONS CONTROL PROGRAMME - GHANA | Vehicular emissions have been identified as the major contributor to urban quality. It is expedient therefore for the for- mulation of policies targeted at improving air quality in densely populated areas, through a systematic reappraisal of the transportation system, especially pollution from vehicular exhaust emissions. It has been documented that deterioration in air quality causes significant economic losses in most developing coun- tries, estimated at between 0.5 and 2.5 % of DGP. To combat the deterioration in urban air quality in Ghana, a commitee has been constituted to look into vehicular emis- sions and related matters, with the Chief Executive of the Driver and Vehicular Licensing Authority (DVLA) as its chair- man. Other members of the committee include: 1. Mr Daniel J. Anumah DVLA 2. Mr Joseph Anamoo DVLA 3. Dr Harry Owodo EPA 4. Mr Prince Hodo EPA 5. Mr Emanuel Appoh EPA 6. Mr Asamani Osae DENG LTD 7. Mr Isaac Osafo DENG LTD 8. Mr Nick A. Sosu GSB 9. Mr ASP S. K. Ntim MTTU 10. Mr Jonathan Tetteh Hago GPRTU OBJECTIVE | The primary objective of the project is to raise awareness among decision makers and the general public of the effects of air pollution, specifically from vehicular exhausts on health, productivity and the environment. The greater objective of the project is to establish and operate garages to test all vehicles in the country and issue a "certificate of compli- ance" to vehicies that make the emission grade. For vehicles that do not make the grade, there will be an optional facil- ity where the vehicle owners could effect the necessary correction in order to be compliant. METHODOLOGY The Emissions Control Programme will involve the Private Sector who would help finance and co - manage the project. The EPA in particular will play a critical role in ensuring that high emission standards are set and enforced throughout the country. POLICY ISSUES The Government of Ghana will soon introduce appropriate policy guidelines on the phase - out of leaded gasoline bearing in mind the social benefits of lead and the technical obstacles to grapple with to ensure a smooth transition from leaded to unleaded gasoline. For a successful implementation of the scheme, the government of Ghana will focus on the following main areas: [É2 PRESENTATIONS Hammond Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 20012 1. Public Awareness Building and Education to change / alter consumer habits and demand. Public education will provide information on: * the health impacts of lead * the feasibility of using unleaded gasoline in various types of cars * recommended fueling practices, and * recommended maintenance requirements. 2. Consensus Building Since the lead phase - out programme would require the participation of various stakeholders whose consensus in the support and implementation of the programme is very essential, national programmes will be designed with the partic- ipation of the major stakeholders including: * The Ministries of Energy, Transport, Health, Environment, and Finance * Interest groups and NGOs such as associations of car retailers (representatives of car manufacturers) and oil refineries * Consumer groups such as auto clubs, etc. 3. Fuel Specifications The requisite specifications for the unleaded fuel would provide clear requirements for scheduling the reduction and ultimate elimination of lead use in gasoline, fuel specifications should also limit the aromatics and benzene content of gasoline. 4. Regulations for Implementation Government regulations would facilitate the cost - effective adjustment of gasoline supply to changing demand and requirements. 5. Pricing and Tax Policies Gasoline prices would be pegged at a level to enable the domestic refinery to adjust. The petroleum tax rate would be justified to reflect the social costs of negative health impacts caused by lead, hence the need for a lower tax rate for unleaded gasoline. 6. Environmental Policy The introduction of catalytic converters in cars will be pursued vigorously as soon as lead is fully eliminated. This will reduce the damage to air quality and its attendant health problems. 7. Import Policies Strict import regulations will be introduced and customs levied on imported cars on the basis of age and environmen- tal performance will be reviewed to reflect the social cost of pollution generated by imported cars. Proxies such as the presence of emissions control devices, the car model and its typical emissions factors and the age of the vehicle will be taken into account. 8. Promotion and Training Government will encourage the promotion of unleaded gasoline and support the training of technicians and car mechanics in the proper maintenance of the various types of vehicles to enable them use unleaded gasoline. CONCLUSION | In line with the Dakar Declaration of June 2001, the Government of Ghana will complete the sub - regional action plan for a national clean air programme within the stipulated time frame. To this end, a request will be submitted to WHO, UNEP and the World Bank to solicit support in the development of capacity to implement the lead phase - out pro- gramme. An intensive public information compaign will be mounted in collaboration with the NGO community and other stakeholders. PRESENTATIONS Hammond 4 EliminatiLon du Plomb dans l'Essence en Afique Sub-Saharienne Dakar, t'énégal 26-27 Mars 20X2 Mesures Réglementaires Relatives à la Qualité de l'Air, à la Pollution par les Hydrocarbures et à l'Essence sans Plomb: Cas de la Côte d'Ivoire Kopieu Gouganou, Directeur de l'Environnement et du Cadre de Vie, Côte d'ivoire La présente note est le résumé des dispositions réglementaires prises ces dernières années dans le cadre de la lutte contre la pollution atmosphérique. Amplifiés par une forte croissance démographique, un développement industriel et l'importation massive de vieux véhicules, les problèmes de pollution atmosphérique préoccupent de plus en plus les autorités de la Côte d'ivoire dans la formulation des politiques en matière de protection de l'Environnement urbain et de protection de l'environnement mondial dans le cadre surtout de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Plan National d'action environnementale élaboré en 1994 donnait une place très importante aux mesures de lutte contre la pollution atmosphérique. En 1995, en liaison avec le Sénégal, la Côte d'ivoire initiait un projet d'économie d'énergie dans les bâtiments grâce à la réduction des gaz à effet de serre. Suivant l'article 79 alinéa 3, de la loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant code de l'Environnement, toute émission dans l'atmosphère de gaz toxique, fumée ou toutes autres substances, doit être conforme à la réglementation en vigueur. -- . Conformément à ces dispositions, une politique de lutte contre la pollution atmosphérique d'origine automobile avait été engagée, dans les années 1998- m 1999 par le ministère en charge de l'Environnement en liaison avec ses homo- _ -.. - logues chargé du Transport ; des Mines et de l'Energie. Les ministères en charge de la décentralisation et l'intérieur; de la sécurité et celui de la défense ont pris une part active aux différentes réunions. -_ Aux termes de ces différentes séances de travail et ateliers entre les autorités - administratives. La société Ivoirienne de Contrôle Automobile (SICTA), les transporteurs etc, plusieurs projets de décrets et d'arrêtés interministériels sont été élaborés. 1. Un projet décret relatif au contrôle de la pollution atmosphérique par les véhicules automobiles. Compte tenu du développement rapide du parc automobile ivoirien estimé à 180 000 véhicules en circulation, et de l'âge moyen élevé des véhicules qui compose le parc, ce projet de décret envisageait de mener une action de mener une action envergure pour contrôler et réduire la pollution atmosphérique d'origine automobile. On sait, en effet, que les gaz d'échappements provoquent en particulier, lorsque les moteurs ne sont pas réglés ou que les pots d'échappements sont en mauvais état, une pollution atmosphérique importante a base, entre autre de particules solides, d'oxyde de souffre, d'oxyde de Carbonne et d'hydrocarbures aromatiques polycycliques, dont le caractère toxique est reconnu. Bien que 60 % des véhicules fassent l'objet de contrôle annuel ou semestriel de sécurité. Les véhicules émet- tant des fumées noires et nocives qui constituent une véritable nuisance pour la population, sont de plus en plus nombreux. Aussi est-il proposé un contrôle sur route de la pollution automobile en complément du contrôle de la SICTA. C'est ainsi que le projet de décret a prévu la réalisation de ce contrôle sous l'autorité d'une com- mission dite de contrôle de la pollution Automobile, assistée d'une Brigade de contrôle de la pollution. Il a été prévue des redevances pour la visite technique et des contraventions pour les véhicules dont les émissions de gaz seraient hors norme. 2. Un projet d'arrêté interministériel relatif au fonctionnement de la Brigade de Contrôle de la Pollution Automobile BCAP et du secrétariat permanent de la commission de contrôle de la pollution automobile. Ce projet d'arrêté précise la composition de la brigade, les équipements indispensables, les conditions de retrait et de remise des pièces des véhicules verbalisés, le fonctionnement et le rôle du secrétariat permanent. 3. Un projet d'arrêté interministériel portant fixation des valeurs limites d'émission des gaz d'échappement des véhicules automobiles. Il s'agit du monoxyde de Carbone dont la valeur limite maximale exprimées en pour- PRESENTATIONS Gouganou 4]j Elimination du Plomb dans lIEssence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 200)2 centage d'émission ne doit pas dépasser 5, 5 % soit 73 % pour l'opacité pour les moteurs turbo diesel et 67 % pour les moteurs diesel atmosphérique. Ce projet précise aussi les normes auxquelles doivent répondre les appareils de mesure. 4. Un projet d'arrêté interministériel portant création d'une redevance pour le contrôle de la mise en conformité des véhicules automobiles aux normes antipollution. Cette redevance est due par les propriétaires des véhicules contrôlés par la Brigade de Contrôle de la Pollution Automobile qui ne respectent pas les normes antipollution. Cette redevance est destinée à financer les frais de contrôle de la pollution automobile et de con- trôle de la mise en conformité aux normes antipollution des véhicules automobiles. Les redevances perçues sont versées au Fonds National de l'Environnement. Toutes ces bonnes dispositions de lutte contre la pollution atmosphérique dont la mise en oeuvre avait été projetée dans le premier trimestre de l'an 2000 n'ont pu être exécutées du fait du coup de force militaire intervenu à Abidjan le 24 décembre 1999 et qui a vu le changement d'équipes dirigeantes. La forte mobilité des structures ministérielles et ses animateurs au cours de la période 2000-2001, ajoutée à la pres- sion politico-sociale particulière n'ont pas permis au Ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie, l'introduction immédiate de ce dossier au conseil des ministres. En ce qui concerne l'essence sans plomb, il faut noter que le Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie, en liai- son avec ses collègues des Mines et de l'Energie; du Transport; de l'Economie et des Finances a entrepris des réflex- ions en vue d'une normalisation des spécifications de l'essence ordinaire et super pour tenir compte de la déclaration de Dakar relative à l'essence sans plomb et faire aussi des mesures statistique sur les autres polluants (S02, HC, Nox etc) en vue de préparer leur prise en compte lors des contrôles de pollution d'ici deux ans. Le Cadre de l'harmonisation des spécifications sur le marché de l'UEMOA, la Société ivoirienne de Raffinerie SIR et la société Africaine de Raffinerie SAR ont entrepris une étude des spécifications des essences et du gasoil. IL ressort que les spécifications des DDO et du fuel oil variant souvent en fonction de leur utilisation que chaque raffinerie con- serve des spécifications qui correspondent aux besoins de son marché. Elles ont convenu de ramener la teneur en plomb de 0, 8 g à 0, 5 g/l. Nous pensons que la teneur de 0, 2 g/I objectif 2003 de la déclaration de Dakar, sera atteint. Il restera qu' il faudra mobiliser les financements complémentaires en vue d'aider nos sociétés pour qu'elles puissent atteindre l'objectif de l'essence sans plomb en 2005. Les responsables de la SIR et de la SAR pourraient mieux nous éclairer sur cette étude. [Lé PRESENTATIONS Gouganou Elimination du Plomb dans liEssence en Afrique Sub-Sahanenne Dakar, Sénégal 26-27 Mars 2002 Création d'un Comité Technique de Mise en CEuvre des Plans d'Actions pour l'Elimination du Plomb dans l'Essence au Burkina Faso (CTESP) Amédée Pare, Direction Générale de l'Energie du Burkina Faso Cadre institutionnel pour la mise en oeuvre PLAN des recommandations de la conférence de Dakar: * Contexte Arrêté conjoint portant création d'un comité * Le CTESP: définition technique de mise en oeuvre des plans Les attributions du CTESP d'actions pour l'élimination du plomb dans .p . l'essence au Burkina Faso (CTESP). * Composition * Direction * Fonctionnement Amédée PARE * Conclusion. Direction Genérale de J'Énergie BurAina Faso I. CONTEXTE 2. LE CTESP: DEFINITION * Déclaration de Dakar: * Cadre de réflexion animé par des experts nationaux et des - Accélérer la formulation et la mise en ceuvre partenaires au développement. des programmes destinés à éliminer I'essence à plomb au plus tard en 2005; - Recommander aux gouvernements de réduire le contenu en plomb dans l'essence. * Création d'une structure de pilotage -3- PI4s PRESENTATIONS Pare 4jj Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Naharienne Dakar. Sénégal 26.27 Mlars 202 3. LES ATTRIBUTIONS DU 3. LES ATTRIBUTIONS DU CTESP CTESP (suite) De façon spécifique: * Identifier, mettre en place et superviser - Élaborer des directives de mise en oeuvre des plans d'actions; des programmes de l'élimination du plomb dans l'essence au Burkina Faso; - Organiser et coordonner les activités * Sensibiliser les intervenants du secteur nationales; des transports sur les dangers et - Veiller à la mise en place d'une banque impacts négatifs de l'essence avec nationale de données; plomb. - Faciliter la diffusion au niveau régional d'informations; - Assurer la liaison avec les autres structures de lutte contre la pollution atmosphérique. -5- -6- 4. LA COMPOSITION DU 4. LA COMPOSITION DU COMITE COMITE (suiite) * Seize (16) membres représentant: - Société Nationale Burkinabè des - Premier Ministère; Hydrocarbures- - Centre de Contrôle des Véhicules - Ministère chargé de l'Energie; Automobiles; - Ministère chargé de l'Environnement; - Bureau des Mines et de la Géologie du - Ministère chargé des Transports; Burkina; - Groupement Professionnel des Pétroliers; - Ministère chlaSargé; duCommerc- Distributeurs indépendants; - Ministère de la Santé; - Groupement Professionnel des Industriels; - Ministère de l'Economie et des - Associations de Consommateurs. Finances; -1 - -8 - 5. DE LA DIRECTION DU 6. FONCTIONNNEMENT DU COMITE COMITE * Présidence du comité : Ministère chargé a Réunion chaque fois que de besoin de l'Energie; sur convocation du président. * Première vice - présidence: Ministère chargé de l'Environnement. * Frais de fonctionnement: Budget national. * Deuxième vice - présidence: Ministère chargé du Commerce. P9- -10- [~~~8 PRESENIAJIONS ~~~~~~~~~~~~~~Pare Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharenne Dakar. Senégal 26-27 Mars 2002 7. CONCLUSION * Consensus et intérêt particulier de tous les départements et structures concernés pour la mise en place du comité; * Projet d'arrêté conjoint en cours de signature; * Mise en place très prochaine du comité et démarrage des activités (avril 2002) -Il- PIRESENIATIO Pare5 49æ - - Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dak3r, Sénégal 26-27 Mars 2002 Elimination du Plomb des Essences Mesures Prises par la SAR du Sénégal Mamadou Nimaga, Directeur, Société Africaine de Raffinage (SAR), Sénégal PLAN DE LA PRESENTATION ELIMINATION DU PLOMB DES ESSENCES * PLANNING DE REALISATION * MARCHE ACTUELLE MESURES PRISES * CONSEQLIENCE SUR LE BILAN PAR LA SAR DU SENEGAL NIATIERE * ANALY'SE DES CAS * M\ESUIRES PRISES PAR LA SAR Dakar, le 26 mars 2002 * CONCLLUSION PLANNING DES REALISATIONS MARCHE ACTUELLE * Traitement annuel ......... 1000 KT,ian .Année Teneur en pb * Production d'essence ....... 170 KT,'an g/l * Constitution 2001 0.: O 8e; l relonnat a NOR 95 o 2u %ù esænce leuer: 2003 o. 1 Ajout de plomb 0,5 g pb!l L'augmentation du NO du refonilat a pour conséquence la réduction de l'essence légère 2005 O dans les essences d'où des difficultés pour respecter la nonme de distillation P 10/% C 70°c -3- -L- PRESENTATIONS Nimaga j Elimination du Plomb dans l'Essence en Afnique Sub-Saharienne Dakar. SéngAl 26-27 Mlars 2002 CA S I CONSEQUENCE SUJR LE BILAN Ce scenaro cotera . d'essence NIATIERE A \ugmenatLion de la consorrmra(ion de Situation Essence sans ph tc,inhustibit acluelle o Regenerarion plus frequente _ __ (as I t as 2 (! Hase disponible moli,s %alorîsee E,,cnle Ickcre r'l .3.' I1 RcIe'maî,l * CAS 2 R Nimaga Elimination du Plomb dans l Essence en Afrique Sub .ahahenne Dakar, Sénêgal 26-27 Mars 2002 Essence sans Plomb, un Pas en Avant Michel Muylle, Senior Gas Specialist, Banque mondiale, USA Essence sans plomb, un pas en a%ant Contenu Séminaite régional *Poîutiion - unie équation fuel et ~éhicule Élimination de l'essence sans ploinb * Evolution des fiuels modernes et les moteurs * Contraintes et opportunités COptions eii raffinage * Quelques suiggestiolns Nlithel S Mlu'jle Dakar NIMri 001! -1- -l- Qualilé de l'air - un lien entre la qualiié dc% fuek. la technologie de, céhicuIc% ct Ic ènîii.ion. Des fuels performants résulIent en une qualité de l'air supérieure /'___ I"I"el % / khulv Fuels de hauie quiliie penme 2 ' E --n.f- ` / Evin:e , Eci n uiliution de LraîLemerit Ctalaysee,rs mulrpile; _ posterieure des fumees plomb octane ' le Ç |f J benzène inneciîon drecwe pe _.ie vntant une reductiin des . Lt ar,e soue/ ;it T3 »,r emso \oufre *~ L introduciion de fuels de ~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~haiue qualilie perrmet une Plemtb H CO hOx F.- - Wreduction de la pollutuoil pai F NCJ - _ _ _ aurniophcriqu,e immediate et _~ pcur le pare aoiormn.bile enLier PRESENTATIONS Muylle 5 Elimitiation du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne CDFalar. Sénégal 26-27 Mar1s 2LX02 L' importance de la qualité des fuels (1) L' importance de la qualité des fuels (2) C oninteimu assurer une bonne per-forniance pour touie la j ie du * Le fuel esl une pan es%euiuelle dans l'engineenng! nmiceur ? > choi,s de, nué;nas parn,es irieiall,que p,tsnrrres lubriîrnîis -> consiru leturs au,:moile' > les proprere, de, fiel. dJLteni les Imites p.Jr la talibrage et -indiqLer clairemeni quels fiels utiliser opnmiaituin leç nru,'urs, e nir iso' puis4anc s'.upiesse > c,.n«jrnm-ceur ilou our; utiliser les tuels spécicij's recmnmatndeis * Le fuel est une pan intégrale d'un visiénie d'assurance de qualilé > compagries peuroliere' couis stan' inuse cunipIaice sanr deienoraiion Sur la nie du moieur toujours et pa3nout tendîe des ruels de bonne qualite >fotllLhmi»ialil et; perjuirmance ct spoinsabiliic % i sa-: uS le cort,nOrrIakL.Ir > prnbleme de garumnt an et harnueniç,uwn -5- -6- Dé\eloppeinent de la qualité des fuels Développement de la qualité des fuiels I r2! r, l, , '.il '' 'lei'i IlI r N/a J la oi i VNI i t , ii N i 4/ i< J , j j, I i , ,I * Fuels considérés comme des commodiiés * Introduction de l'essence sans plomb * Le Ralrinage une influence majeure > rc formulauion 1 ) irchnlogie dJe proceæ > problemes en partie de l'Europe a' ce la souplesse > retininy e onomni,s i deposiîtons. pression s apeur1 * Les "standards6- du marché = spécifications du manutracturing * Hiers très froid en 1985... 1987 in Europe * L,es crises pétrolières %> problenies d'opcration sur diesel > les pires bruies cnirent le marche 1> les consommateurs sont plus conscients de la qualiie > rac Ii? e ti ' ogut'a r , 5dn > l'enîcju etaîit - deldt ela qualité" Foncionnalitt utilisée dansle marketing * Détérioration graduelle de ta qualir, des fuels jusqu'a la mi 80 > di fférentiaîtion des produits > Predietion de I indu;ine Europeenne du peirole la detetiorairon > utilisaltoti d'additilf dans les fuels -uropeens corlhiltlerj dans le, annees Qù en partic;ulier peur le diesel Acceptation que la qualité des fuels influence les émissions -1- -8- Dé% eloppeillenit de la qualité des fuels Le coût de la pollution r ,bf.,s i,l VifL dinereiut'ai .îî. da l, iiitli5tii on n Je, rfiel, l ri le' .11leren r% es llctie le, 11. de * Standards Européens L eissene EN2rs S E Pc;l p Our a uniansobile E" ;YJ i: S Dce l ErJ1hi * Qualité des fuels pour automobiles de% ient un probléme I < cu er.ôt'e en% ironnemenial. el non plus un aspect lechnique ZAci;' tics miLiac; parle l4rlatueur uicû.hlcrEurope ,AQIPPauEI is j i cauDâ..s1 1CAP a ao pr.LrammeS de R.FIù C:ARBS'tels direct' e iuels LbE iî 's' EC i u* > n % f.uel; ,ued.: i a li i,F,nlî njiana i 1i'J. ik i u LLC > LE JIde erre - le EI) %.,2uen ecrai =m 1 :cr 40I * Standards d'émissions de plus en plus dures ) L Europ coinlre ctemple F.ro 1i'-?' r, 'EIl -, li Lui XB ;ql>" » sUri s ui Lu r t, I G user çs I . uro tiu .1111 i r0 F turo I\ i'-i> u % Euro \ V i -1ui-t i à..a.a.a. ilicu tfl ii-'...ii û-anc a s Sa'.ugo -9- -10- [2 PEESENIATIcINS MuylIe Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharenne Dakar, Sénégal 26*-7 Mars 2002 Paramètres des fuels importants Spécifications des Produits - Essence rE e Vecr'Np irativiu Regular Premiumn *l Plomb Rc§4.-.:ar; h 'rci.n aurnher lRD? i el, qI * Fnoironnemeni ei Dédeloppement intelleciuel des enfants . xrau'c i'mt'cr Mr , ni'' 'c Ne permet pas l'utilisation des pois caîalytiques l *-*d preplrc îR\ PI ps 'h ' o Il * Niveau d'octane T"' -C nl2i 1" * Technologie des moteurs i errncaciie T' ' I n r I 't * Benzene et aromatiques dans I essence suki.1 *ppm 'cix 2""i niai, 'e'.. Cauie le cancer Sull.r i ppnt 'tr 21 ii 1 U'ne fraction des aromamiques esl émise comme beniene iîûmal cel' - e. p r D esel 0k E.:'q I¾. ni i . * Soufre Bcnz,cnrc 'I' 'n`. * Cètane 2). e r' *Emssions de particules LcjI t I " i * Soufre -11l- -ll- Pourquoi le Plomb d'Abord? Spécilications des Produits - Diesel * L es bénérices sont clairs et indiscutables Speiffication * L'espérience en d'autres pais a démontré la relalîhe racilité * t 'impacte est immédiat et mesurable / le coût est minime (Cetane nî,nrbcr or sætr 2mi I miu ni * lin précurseur a l'introduction des pots calalutiques Cetrae nmnter lir sear 2flrn mi,, 4- T&'q ct~ mtzs ihi' Le- point, criliques sont: Sulmirr %i ppm e,r 3>1r 1 llAIr m uO i c ula necessite 5*une enienidele «sst Suiftîr ut ppm. ear '005 mlc DCii?i_ * une %olonté de prendre l'en% ironnemenit en charge Sulfi.r tSi ppm. sar'°I 2!5 mriai la capacite des gousernements et partenaires locaus Densitr. Ae in la I5'( So- SoiÙ _ inérêtscontradictoiresdescompagnies. iransport pas d'accord sur le nis eau d'octane préféré trkrnt'mtcs :'U' maxl ;1î -x .pubi.secteurrj auooile, consommateurs etc ' ,1,. . 1 /1i0 r, 'k ' "u A1 ! . IU b. cr,''> -- e* condition du parc auiomobile (> plus de 10 ans) information el éducaLion du public -13- -14- Réduction du plomb au E.U. Parc automobile au Bénin 50- i no tn ( tugldil 45- M Bii t2n. 1" _ 40| t'" ele- 35 k" ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~30 65' 2 5 _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ U2 5 -15 -16----15 PRE>ENITAT~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~ 1;0; M yle MErmiss'ons de plomb par tea vehicules Nu% 0 ans an' PRUS[NTAI ION'S MuyIIe 5j Elimination du Plomb dans l'Essence en Afnique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 262'7 Mars 200)2 Li le Diesel ... " Les Pays de Raffinage - Les raffineries imposent des contraintes pour l'améliorarion de la qualité des produits * i a consonimatitun de diesel est supérieure a I'essence 'L oto 'snaréooiu s ifcl * 'n grande proportion des sébicules consomment du diesel . - aLu 1-Ie die%el %e consomme dans tout le pa~s ébaluer [in diesel croinisou leé pa nicuses * Timing est afTecté par le calendrier des insestissemenrs l l.e râle politique et stratégique des acrifs de raffinage Les points critiques sont: est sous ent exagéré ideiiiiricaiion des priortléc *i4 - * le séhicule est l'acieur prticipal . considérer * condition du pare automobile let és.olution> ' petiue échelle et configuration simple de la raffinerie 0s,S;ibi. * aduliéraiion du diesel a%ec du fioil * rendements el qualiiés des produit. la.o. prédominance du diesel * impact economique superieur el le fioul. siurre. octane) * solutions plus struclurelles pour le rainage * propriéiaire el contrôle de la ratfinerie irôle des copropriétaires> I * politique de ta%alion préférentielle réglemeniation d"i marclie des produits pétroliers f * climat pour ins estimsementi et disponibilité de financement * demande croissanie et le besoin d'importations -17- -JO- Les Options en Raffinage - Essence Les Options en Raffinage - Diesel Les options sont limitées pour la raffinerie: Options limitées: * Décongeslionner la semi-regen * Traitement des gasoils * •lnesfissenienl en CC R techelle mondiale 20-3OLRdt * Le choix de brut basse teneur en soufre * Isomérisation * Mlixage de coniposanis bas en soufre * Le mi.age de composanis en octane élesé importiés * [tiilisation lemporaire daddilises iNI. poiassium. ferracenel Les poinis critiques sont: le niseau désiré optimal de soufre Les points critiques sont: 'petite échelle et configuration de la ragfinerie * petite échelle el configuralion de la raffinerie * le régime pour le brut, le rendement et la * le regime pour le brut. le rendement et la qualité des intermédiaires qualiié des intermédiaires * les spécifications en octane sont-elles trop éle ées? * une grande demande de fioui pouir la * autres qualités de l'essence (benzène. soufre) domineront le future génération d'elecîricité * résultats financiers insatisfaisanis ' auires spécifications (céinne. aromatiques ...> * possibilité de récupérer les insesiissemenis par la fisation des larifs et incertitude sur leur esolution * l'in%estssement coîncide-1-il a%ec le potenliel de croissanice? ' dés eloppements technologiques offrent-ils des * doutes sur l'uiulisatioii d'additifs en période de iranisiition opportunités? -19- -70- Ral.inaue et' ASS Pals Importateurs de Produits Finis Raffinage enA.SS kBd DiPhîlation primaire el iraîiemeni des proditls suricnnu ' Peu de contraintes pour améliorer les spécifications % * 55vt, * Coût économique eit bas et facile à ésaluer _______________________________________ _ R *Timing et planiFicarion sous contrôle de chacun '_ Les points critiques sont: options régionales d'approsisionnement économies d'échelle terminal d'importation et souplesse de la distribution options d'approsusionnement pour les pa>s sans accès à la mer concurrence limitée ' positions acquises 'le parc auto (acluel et futur> .9' /t' - 'information el éducation du publie engagement ensers l'ensironnement et la sanie -J -ll- -ll- PRESENTATIONS Muylle Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharenne Dakar, Sénêgal 26-27 Mars 2on2 N'oublions pas Quelle %pproche Faut-il Soui re ? • Transport et distribution - Logistique é* erminer les priorités siu à *is des fuels et des séhicules * Essences asee et sans plomb sur un même marché Qui est reipnnable? * Importations uniquement pouir l'essence sans plomb Q QuI est le pollueur? * Unsentaire de plomb dans le pas * Inclure ou non les pirogues. bateaus et moîoqclertes As ec le diesel. une simple substitution * t omîîeui incorporer les sues de touts les partenaires? Coût économique * Re ue des spécifications pour l'essence et le diesel * Codt ders commodies sur les marches inlernationau ' Implementer uin %Nsiéme indépendant de control de qualité * dditia s direre (ocane, proe cùte a Tasation des produits pétroliers * ILa fermeture d'une rarfinene coûte ! * Distrri%ron des la es fasorise l'uilisation du diesel * Perspectises régionales * Le taies %ont sou'ent le resenue fiscal principal pour le gousernement * Nuires cenires de rarfinage ' (uomment incorporer les externalites ? * Imponalions / Esportations régionales * Prix des produils pétroliers * %pprosisionnement des payi *oisins ' Relation pris et qualile iperceptions du consommateur> * Aspect social ' La réniuisération. pertîtet-elle l'introduction de nouseaisL produits ? * Emploi directe et indirecie de la raMnerie ' Nieau des pris déjà élesé -l3- -lL- Quelle Approche Faut-il Sui re ? (2) Recommandations préliminaires *EÉaluer les options d'imporiation *Essence à octane élevée. IU1BE*Esec * eAdditifs disers ' Resoir sinon baisser le ni% eau d'ociane (? 93) Addiesel dierbass u e ser loutes importations d'encre a'ec plomb * [saluer la nécessite d'addilifs pour les anciennes voititres * Esaluer les options pour les raffineries M ^esures opérationnelles lw compris le chois des bruts> Diesel lIusrestset o décatongelesto ou nouprs ele oxds un uiés) 'mpo)riations a basse teneur ens%oufre ;mélanges siec kerosène * Inkniissemenis Idécongesiion ou nou% elle unisésl Eliminer l'addition de rouil aui diesel Confirmer la s iabilité financiire et la s aleur économique pour le pays * Support à iraers une protection des pris. du solume et le rinancemeni * Structure du marché * Structure du secteur '4ecess libre E ntrée de nouseltes compagnies Acress libre i Enirée de nous elles compagnies (u erlulre au marches d'importationl Ou%erture au marcliés d'imporiation ~ ~ ~ ~ *Protectionî der la ragrinerie a,,ec un si.siemne de pris ou de quiota? ' Ouserture au marchés d'importation * La raflfinerie est elle protégée aser un s>stéme de pris ou de qulota? * V éhicules Enga2ement anierieur pour de% insestiisemeni' - comment récupérer? ' Nméliorrr le conirôle tcçhnique et le maintien des sèlîcules * Éliminer les gros pollueurs de la route Règles du jeu: stables et claires !i! Introduire des normes d'emissions et les appliquer -l5- -l6- C omment la Banque peut-elle aider? Essence sans plomb, un pas en avant * Support technique Séminaire régional - Identit'er les .ontrtnite pnnc.pâles les probleme clefs - E\perîence dans de nimbreu pa,s Élimination de l'essence sans plomb * Dialogue intensif asec l'industrie et le secteur public - Role de 1h SFI et autres 'ntirurrent de la Banque tUoridtale * Actions prioritaires dans le secteurs - tdenrtfier les Qamns ntmednats B - Comment amelioter le secteur de naniere tructurclle' % -tichel S Muls le -l1- -l8- PRESENTATIONS MuylIe 5j i il Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Sahanrenne Dakar, Sénégal 26.27 Mars 20X12 Clean Air: A Shared Responsibility to Improve and Protect the Air We Breathe Lynda Osafo, Accra Metropolitan Authority, Environmental Health Department; Ghana Gates Malaria Project, School of Public Health, Legon; AFRICACLEAN, Ghana ENCOURAGING AWARENESS CREATION, INFORMATION DISSEMINATION AND EDUCATION TO PROMOTE ADVOCACY AND COMMUNITY INVOLVEMENT IN THE PHASE OUT OF LEADED FUEL INTRODUCTION | This paper outlines some general views and recommendations for public education campaigns using principles derived from a community centered approach in Ghana that has sensitized people on environmental health and sanitation related issues. A background of information gleaned out of extensive Internet research and literature review on lead and its effects on health, phase out programs in the past and air pollution is used to illustrate the value of providing information to encourage the pub- lic to be well -informed to support advocacy and lobbying for policy changes and individual choices. Environmental Health is the link between peoples' health/quality of life and the environment. As a mitigating measure to pro- tect public health, education through information becomes a key tool to ensure a well informed civil society can participate in the decision making process. CONTEXT The Clean Air Initiative in Sub-Saharan African Cities is the first initiative to focus attention on the interface between urban transport and the environment in the sub-Saharan region. Its aim is the reduction of air pollution generated by motorized transport in sub-Saharan Africa. It is a joint effort between the World Bank Institute (WBI), in the context of its urban envi- ronment program, and the well-established Sub-Saharan Africa Transport Policy Program (SSATP). The initiative focuses on the large cities of SSA, which have experienced unprecedented levels of urban growth for the last decades (over 7% a year), and where increased motorization has occurred generating high levels of air pollution with debili- tating effects on health, environment, and productivity. For instance blood poisoning by lead and especially for the most vul- nerable who include the urban poor living and working on the streets. Yet in the developing world this problem has not been given the attention necessary. The elimination of lead from gasoline has been identified as the first necessary step to improve the air quality in the cities of SSA, demanding a sustained multi-sector effort. It is based on this that we now seek a plan to conduct an awareness campaign to inform the public and sensitize stakehold- ers and the general public about the industry plans to phase out lead. OBJECTIVES One of the specific objectives of the clean air initiative is to raise awareness of the dangers of urban air pollution and its rela- tion to vehicle and fuel choices on the part of stakeholders involved in the urban transport sector and the urban poor, living and working on the streets. Previous case studies carried out during the first phase of the initiative (1998-2000) confirm the need to consider lead in gasoline as a major threat to the population. It is expected that partners to the Clean Air Initiative would participate in the awareness program. BACKGROUND ON AFRICACLEAN | The African Regional Experts' Network for Air Quality "AFRICACLEAN" is set up with a main objective is to promote a better air quality within the cities located in Sub-Saharan Africa through the diminution of traffic-borne car emissions. PRESENTATIONS Osafo j Elimination du Plomb dans l'Essence en Afdique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 2LXi2 Specific Objectives of the network include the following; - Implementation and Development of the Network - Implementation of a local air quality management plan - To make decision-makers, professionals and communities aware of and involved in car-generated air pollution issues primarily the phase out of leaded fuel in SSA. The main task of the Public Relations and Communication Committee of AFRICACLEAN is in the establishment of contacts between the Network and the individual or legal entities who can help the Network in implementing its policy and programs. This paper brings up issues for discussion on the way forward for the Network to achieving its aim of awareness and sensitization on the phase out of leaded fuel and the effects on the environment and health. The public needs to have Information on Plans of Action being adopted by sub-Saharan countries, information on the phase out of lead and its implications, information on the health impacts of lead from fuel, Information on regulation and related issues on air quality and standards which should form the basis for the start of a consultative process. Draft plans of action to phase out lead are being prepared with little or no civil society participation (Ghana, TOR) and perhaps fuel in the system may have little or no lead in it. Lead levels in Ghana have dropped from a staggering .6 in 1991 to a current level of .14 (2001). The reasons behind this needs to be articulated as a basis for information sharing and discussed. The public needs to be empowered through information and education to advocate for and accept the new fuel as a positive factor that improves air quality and thereby protects public health. Unleaded Gasoline activities expected include an assessment of lead phase out impacts on the vehicle fleet, assessment of lead phase out effects on vehicle emissions and air quality and an assessment of the health benefits of a lead phase out. INFORMATION- WHAT DOES THE PUBLIC NEED TO KNOW A well-informed public forms an excellent advocate/pressure and individual lobby for policy changes and individual choic- es. A basic Literature review revealed the volume of information out there on air quality, lead and leaded fuel and its impacts on public health and the potential resources available for dissemination to the public to prepare them for the actions need- ed to phase out lead for instance and many other initiatives that could be spearheaded by communities to improve and pro- tect the air they breathe. The issues that need to be brought to the fore are illustrated below in an attempt to generate dis- cussion about what the public needs to know, what messages need to be developed and the way forward to increase pub- lic awareness. LEAD IN THE AIR- Exposure pathways Literature review refers to the following 'criteria' pollutants as most important in air pollution studies, Lead Particulate matter Sulfur dioxide Nitrogen dioxide Carbon monoxide and Ozone Understanding the standards and negative effects of these pollutants is only part of the solution. The rest is understanding it in the general context of environmental health and ability to utilize information for effective decision-making and action. It was established in the US, that transportation sources are significant contributors to emissions of Green House gases where lead comprises 13% of the six identified 'criteria pollutants'.' It is reported2 that Diesel engines operate at a much higher air fuel ratio than petrol engines and produce less volume of toxins. But, a poorly maintained diesel engine emits substantial smoke and sulphur dioxide emissions even more than petrol engines. Now a lot of people don't know this and order/buy a diesel run engine mainly because of economic factors. PRESENTATIONS Osafo Elimination du Plomb dans 1 Essence en Afrique Sub-Sahanrenne Dakar. Sénégal 26*27 Mars 1002 Information from the media in Ghana (Mensah, Jan. 2001 ,D.Graphic) reported the adverse environmental impact of the trans- port sector from vehicle emissions (such as Carbon monoxide, lead and nitrogen oxides), emphasizing the poor maintenance culture of Ghanaians and over age vehicles in the system despite restrictions on the importation of old vehicles. It is interesting to note that previous study reports that vehicle emissions do not all occur from tail pipe exhaust - 2/3rds of the hydrocarbon emissions are from evaporating gasoline during refueling, vehicle operations or parked cars. In Ghana since EPA has not been effective in reducing and standardizing emissions to protect the ambient air, we do have fumes emitted without enough control. However it is said that traffic pollution may not be the only or even most important contribution to the green house effect but it is significant and growing fast. CASE STUDY ON AMBIENT AIR Accra, located in West Africa has a population (2000) of 1.6 million3, but it is estimated locally that there is a 'floating' population of 3 million. It has a clear annual average visibility and a reduced lead level of.14ug/14. TABLE I . Particulate matter with effective size, less or equal to 10 microns (PM 1 0) INDUSTRIAL RESIDENTIAL EPA GUIDE uglm3 jan 80 107 70 feb 240 261 70 mar 239 113 70 apr 39 40 70 may 48 50 70 june 40 38 70 july 77 70 70 aug 59 71 70 sept 55 50 70 oct 91 85 70 nov 103 122 70 dec 112 132 70 CHARI I. Particulate Matter Readings (Monthly Averages of daily monitonng) 300 ; ; r ;,,F ; , * ...,,-: E t EAarE .. ; * tA ,'.?: t - W200g a * ,rMrç -lWr' 50- *9» > tt, Zo s'; jan feb mar apr may june july aug sept oct nov dec Months PRESENTATIONS Osafo Gj Elimination du Plomb dans lEssence en Afrique Nub Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 200)2 In an attempt to demonstrate the ambient air situation in Accra statistics on values recorded in 2000 are illustrated in Table 1 and chartl, showing values calculated for particulate matter in ambient air in Accra by land use zones. Using the new draft EPA, Ghana standards of 70ug/m3 (Time weighted average over 24 hrs) for particulate matter, readings reflect significant trends throughout the year (chart 1), ranging from as low as 38ug/m3 in June (measured in the residential areas of Accra/Tema area) which is below the EPA standard to as high as 261 ug/m3 in February (still within the residential areas) during the dry harmattan season between October and March for both the Industrial and residential areas in Accra and Tema ( a suburb nearby), particulate matter readings are higher and this has been attributed by experts to include the wind blown sand from the Sahara that causes loss of visibility and some health problems. It is reported that the wet season does a lot to alleviate the continued suspension of particulate matter in the air. The above statistics (see annexl for some USA EPA standards) raises issues about the health implications of air pollution that would be an issue of great concern LEAD -EFFECTS ON HEALTH There are studies researching into lead in mechanics that use fuel in their daily work being carried out in Ghana. Results showed very high concentrations of lead and history of disease that can be attributed to the effect of lead in the blood. Media in Ghana reported recently that one of the sectors in Ghana faced with the b ggest environment problem is the transport sector. The reporter quotes previous research that has proven that motor vehicle traffic increase the risk of line Cancer and reduced 10 in children from lead intake. The cost to society is defined by the reporter as an estimate of the cost of providing medical treatment to those exposed, and correlating it to reduced labor productivity and the overall social costs to the future generation. Previous studies in Senegal showed a significant percentage (63%) of children living in Dakar had high levels of blood lead whereas children in the rural areas were less exposed with only 5% being above this value. Similar values are observed in other metropolitan areas in developing countries. These significant variations according to the study could be correlated to the difference between the automobile traffic in the two regions. The health implications of air pollution are increasingly of concern, as they are better understood. Concerns are over direct health effect on human awareness, and lack of information on effects and disease. Exposure assessment methods can be used to educate on the individuals susceptibility and particularly for occupational health and the most vulnerable and high-risk target groups. It involves investigation in a process of determining exposure concentration, exposure pathways, hazard source and assessment and how it affects people (dosage levels). This then leads to hazard control in a cycle format for reassessment of the health problem caused by lead. Public knowledge and Beliefs on the issue of the Sale of Unleaded Gasoline on the Ghanaian Market. Previous studies indicate that there are some public misconceptions, impressions and myths about the negative effects of lead on vehicles, on the role of the catalytic converter, the effect of unleaded fuel on vehicles and the health effects of lead on adults and children. These include the following: * There is an assertion that people think the lead in the gasoline causes engine malfunction, through a clog up of the fuel injectors. * They also think that unleaded gasoline is a superior fuel. However the Ministry of Energy spokesperson contacted on this issue asserts that this is not true and that the public needs to be educated to remove this perception and introduce the issue of the need to phase out lead mainly because it causes environmental problems that affect public health. Studies indicate that lead rather inhibits the function of catalytic converters installed in modern cars. This function apparently is necessary to transform the poisonous emissions like nitrogen oxides and sulphur oxides into harmless compounds and acts as a lubricant for the valve seats of the engine. * Other issues of concern are the cultural dimensions of the use of other petroleum products like Kerosene that as an undyed product will now be similar to unleaded gasoline (an undyed product). Consumers are likely to confuse the two. * Government is said to be concerned about the cost of producing unleaded gasoline, though the refinery has the capacity to do so now. The mode of introduction must be carefully planned to avoid unnecessary logistic problems PRESENTATIONS Osafo Elimination du Plomb dans 1IEssence en Afrique Sub-Saharienne Dakar, eénégal 26-27 Mars 2002 INFORMATION ON LEAD PHASE OUT. (Reports/articles) A look at country specific lead levels in the past and phase out experiences is a good source of information to demonstrate best practice or lessons learnt. Statistics is compiled from various sources to illustrate this point. In the United States, emissions of lead have decreased nearly 90 percent during the last 20 years, mainly due to the phasing out of leaded gasoline. Results report a parallel decline in blood lead levels; the introduction of catalytic converters in 1973 and amendments of engines that required leaded gasoline after 1992. It is estimated that the U.S. has saved over $10 for every $1 invested in phasing out leaded gasoline. These savings can be attributed to reduced health care costs, improved fuel efficiency and savings on engine maintenance (leaded gasoline causes corrosion of auto exhaust systems and requires more frequent oil and spark plug changes). Shifting gasoline production from leaded to unleaded form is also reported to be "technically easy and inexpensive". ETHANOL AS A LEAD REPLACEMENT: PHASING OUT LEADED GASOLINE IN AFRICA'2. This article reports that the rising cost of lead additives and of gasoline, and the falling cost of ethanol and sugarcane, have created favorable economic conditions for fuel-ethanol production. In Africa, where lead additives are still heavily used and where sugarcane production is high, ethanol can be a cheap source of octane. More than enough sugarcane is produced in Africato replace ail the lead used in African gasoline; this would require Africato produce about 20% of amount of ethanol currently produced in Brazil, and would require the shift of some sugar production to ethanol production. At a more modest scale, African countries that could replace lead with ethanol using primarily their by-product, molasses production include Zimbabwe, Kenya, Egypt, Zaire, Zambia, Sudan, Swaziland, and Mauritius. Unfortunately, a lot of countries still permit use of leaded gasoline, and airborne lead pollution from mobile sources remains a serious health threats in such countries. The combustion of tetraethyl lead, a gasoline additive used to prevent engine "knock", causes approximately 90% of airborne lead pollution in the cities. PHASE DOWN AND PHASE OUT PROGRAMS24 IN SELECTED COUNTRIES IN SSA. From 1991-93 in Africa, statistics (Chart 2 & Table 2 below) show the significantly high levels of lead at the time. These are significant in Benin, Zambia, Uganda and Ethiopia. It would be interesting to see current levels for all countries in SSA that could be compiled as part of baseline studies for the public education campaign. In the United Kingdom In 1993, 53 % of the TABLE 2. Leaded Gasoline Levels16 from 1 990-93(ug/1) gasoline used in the United Kingdom was unleaded. In that year, the 14 million tones of Micrograms per leaded gasoline used in the United Kingdom COUNTRY liter/gasoline contained 0.5 gPb/1. About 55 percent of petrol Benin 0.84 sold now is unleaded. The requirement that new Botswana 0.44 cars be fitted with catalytic converters necessitates Kenya 0.4 that they must be capable of using unleaded petrol Malawi 0.53 and therefore Britain expects to see the continued reduction of airborne lead. Namibia 0.4 Nigeria 0.2(2001)(1 993)0.66 In 1993, 99 percent of the gasoline used in the United States was unleaded. In that year, the 4 Senegal 0.5(2001)(1991)0.6 million tones (1%) of leaded gasoline used in the Ghana 0.14(2001) (1992)0.35 U.S. contained 0.45 ugPb/l. The phase-in of Zambia 0.84 unleaded gas began in 1973 and its market share gradually increased. In the mid-1980's the phase- Uganda 0.84 in accelerated, and now the Clean Air Act of 1990 South Africa 0.4 stipulates that leaded gas is banned, effective UK 0.5 September 31,1995. USA 0.4 PRESENTATIONS Osafo 6 Eliminatioil du Plomt. dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26.27 Mars WX312 CHART 2. SSA Phase Out Profile 0 9 ' . < r ,- M t. < , * Benin ,j,AfziO BdH- 0 8- - - …o Kenya 0.7 r ' ' ' - e _ - _ *Malawi * _-- --- t; .. _. . a Nenibia 061 ;_ a Ngeria ugIl 05~~~~~~~~~~~~~~~ ~~~~ *~~aSenegal ugil o 5 1iE ea 0.4a afÀ 03- MU _gw da I. -* -t 1^; l _ 51 _ G SouthAfrica 0.2 , UK 01 - . M~~~~~~~~~~~~~~aUSA 0,1 1^ X X u 11 ,i.t 1[~~~~~~~~~~~ SUSAcounties LE4D@G49L}EVE\Ækolh9O4 Countries In 1993, no unleaded gasoline was available in South Africa. Leaded gasoline contained 0.4 ugPb/l it is estimated that total bill for conversion to lead free petrol will be about US$ 1.3 million. The biggest outlay will be made by motorists, who will pay more for gasoline. It is reported that unlike many other countries, South Africa's move to unleaded gasoline is not so much based on environmental reasons, but on technical and economic grounds. It is designed to facilitate the export of South African-made vehicles and allow manufacturers here to keep pace with Japanese and European innovations. Information sources indicate that there will be a 17-cent subsidy for every liter of unleaded gasoline sold. With the average age of South Africa's vehicles at about 12 years, it is said that most of its 5 million vehicles have to undergo some form of engine modification - at an unknown cost - to use the new gasoline. In a public education campaign it is critical that we need to find out how some of these problems can be avoided and inform the public. Due to the health consequences of lead exposure, as well as the introduction of catalytic converters, many countries have reduced or eliminated use of lead additives in motor gasoline. But in many other countries, leaded gasoline remains the norm. In these countries there is often confusion about the health significance of gasoline lead, the ability of cars to use unleaded gasoline, and the costs of unleaded gasoline. This information is from an article , which shows that leaded gasoline is a major source of human lead exposure. All cars, with or without catalytic converters, and with or without hardened exhaust value seats, can use unleaded gasoline exclusively. Unleaded gasoline typically costs on the order of $0.01 more per liter than leaded gasoline to produce. Recent concerns about benzene exposure from unleaded gasoline have been addressed through choice of gasoline formulation and other measures. LESSONS LEARNT IN A COMMUNITY BASED APPROACH FOR PUBLIC EDUCATION: CASE OF GHANA | The Community is a group of people living in a locality with common interest and concerns such as air pollution. The Community-based approach involves the sensitization of community about the lead phase out plan and impacts of traffic generated air pollution on public health. The individual or community is given the right combination of awareness; knowledge and Skills to enable them take part in decision-making processes during the planning and execution of programs aimed toward improving their health conditions. When all this is put together the effect is the empowerment of individuals and communities to become active participants instead of being passive recipients of such programs. Community led approaches are best when community-led with input from the community to facilitate community ownership. A review of Public awareness and education approaches for environmental Health using Health Promotion principles carried out in Ghana under the Accra Metropolitan Assembly environmental health initiative revealed some similarities that could be adopted or adapted in the development of a suitable campaign program for the implementation of a successful phase out program for SSA. The process involved participatory methods training for selected community members, participation of the community in baseline surveys as a means to transfer information and develop a data base on local conditions, attitudes, problems perceived etc. L[~4 PRESENTATIONS Osafo Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénègal 26-27 Mars 2002 The process involved the establishment of systems for review and appraisal of local initiative s to be funded. Local members of a community committee were elected by the community to ensure transparency and encourage local participation and understanding of environmental health activities in their community. The process also involved durbars to formally initiate learning and awareness creation programs in specific localities to gain consensus and inform on future activities. Communication skills, proposal writing skills etc followed to facilitate local initiative development and local action in environmental health. Focus group discussions, role-play, songs and drama are some of the communication tools successfully used as part of the learning process. Community members and technocrats have developed skills in critical thinking using problem solving based learning using real problems and this led to constant modifying and adapting of systems and processes emerging from interaction with the community. Using a community based approach for teaching and learning is a useful tool to raise awareness on the environment and health as a basis for discussion and debate on the phase out process and implementation of Action Plans. This facilitates a bottom up approach and encourages the transfer of information to build capacity for consultation and community participation in the decision making process. Lessons show that building the capacity in the community is a slow process but confidence is built eventually and it enhances understanding of health risks, allays myths and misperceptions and community awareness is enhanced and they start to advocate for improved environment and service delivery. They are also empowered to take action and start to develop proposals to source funding for local initiatives to improve and protect their environment and health. Partnerships are then initiated and there is the realization that when responsibility is shared, action is taken and quality of life improves. Critical to the success of such community based public awareness programs is the building of long term partnerships among community members who will continue to work together to integrate air quality and transport decision making into community planning and education. These partnerships will also ensure that public education will continue beyond the initial government/donor support of these communities. RECOMMENDATIONS AND THE WAY FORWARD Most countries still use leaded gasoline, even though lead exposure has significant health consequences and the costs of eliminating leaded gasoline are relatively small. In many countries there is poor understanding of the risks of lead exposure, and confusion about the technical difficulty of eliminating leaded gasoline . Recommendations outlined below are for discussion and to feed into the development of a Proposal to access/source funding to raise awareness and education: t. There should be a focus on information of both technical difficulties in phasing out lead and social implications to the public as well as assessments of collaborative studies in countries that have phased out and those with high levels of lead in gasoline. 2. Participation of the public in the Implementation of planned programs will help to provide information on the health risks, legislation, partnership opportunities and advocacy needed for its success. This will in turn build capacity at community level especially so they can be part of a consultative group that would feed into policy and decision making in the implementation of the lead phase out plan and air quality management plans. Possible Themes and messages: - Negative impacts of urban air pollution on health. - The elimination of lead from gasoline as the first step to improve air quality in the SSA. - Reduction of transportation related emissions - Occupational health that increases worker protection at oil refineries and petrol stations - Advocacy and awareness program for promotion unleaded fuel for choice in private vehicles - Individual choice in transportation - Vehicle imports and maintenance. PRESENTATIONS Osafo Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 2O02 PARINERS Linking up for Information Sharing, Program support. Developing new creative ways in working with communities Developing formai and informal relationships that are flexible and adaptive to community perspectives Commercial Transport unions Public Interest Groups Consumers groups NGO's and Research Institutions Mechanics Development Partners Street Peoplettraders Regulatory Agencies Schools All levels of Government Media Oil Refineries Supply Companies The following are outputs and activities that could be developed as part of the public education campaign. Output I Improve Civil Society understanding of the health and other impacts of the phase out process and related priority issues Activities 1. Establish/support systems such as Internet links and a local newsletter or participation at policy level to improve information flow between civil society, the government, private sector and the oil refineries. 2. Work with the community to identify priority issues and target groups for communication and public education. 3. Advocate and empower the community through sensitization and education to recognize the need for public information initiatives on transportation choices and their impact on traffic congestion air quality and public health. 4. Information briefing of key political, traditional and opinion leaders at the District Assembly to encourage collaboration between stakeholders in the implementation of the lead phase out plan. Output 2 Education Materials for priority issues and messages developed for the lead phase out and air quality public education campaign. Activities 1. Develop a regular series of Newspaper releases and information update with the media, and panel /talk shows on radio and TV. 2. Compile develop and disseminate communication and information materials to educate and raise awareness. 3. Develop a 'Frequently Asked Questions' booklet covering themes /messages on motor vehicles and air pollution (control of emissions, lead) le6 PRESENTATIONS Osafo Elimination du Plomb dans lFEssence en Afrque Sub. aharienne Dakar. Sénégal 26-27 Mars 2002 RECOMMENDED ACTION PLAN FOR INFORMATION AND AWARENESS ON THE PHASE OUT OF LEADED FUEL Country wide Participatory random sample survey - Identify main Relevant behaviours (Usage of services stakeholders in (fuel), trends in fuel usage and lead levels, the public who direct areaslbehaviours of concern) must learn Social settinc( expressed views by politicians, everything traditional leaders, service industry, possible about commercial transport sector and individual the campaign users etc, perceived concerns of the above groups, tone of coverage by the media. Create channels Organize consultative Evaluation of communication workshops to for the Civil disseminate information Society to input on the national action Monitor Impact into policy and plan and goals to phase and sensitization decision making out by 2005 and assess audience needs and an A I indication of preferred communication channels Media communication and advocate for the Use a variety of Ministries, Depts. phase out process. communication channels and Agencies Under Mass media (Radio, TV, newspapers, Launch The leaflets/newsletter, National Phase Posters) and Little/group Out Plan Of media (Flip charts, focus Action At District group discussion, Drama, Developladapt messages pretest and community audiovisuals) and proceed with mass levels audiovisuals) production_________ Focus on a few critically Develop a creative important messages. Messages persuasive not only inform they also Communication motivate people to take action. Strategy The campaign plan proposed as illustrated in the above chart is designed to inform the public about the connections between their transportation choices, traffic congestion, air pollution and public health and provides guidelines for the implementation of the campaign to be based on lessons learned from other related campaigns and other baseline information collected. Options recommended for use in the campaign would result in enhanced community capacity to understand the health risks and take action to reduce congestion and transportation emissions in the long term. Utilizing an awareness strategy for community information dissemination on the vices of leaded fuel and air pollution would promote advocacy (pressure groups) at the community/ consumer level that could make the difference vital to the success of the Clean Air initiative. PRESENTATIONS Osafo 6 Elimination du Plomb dans [ Essence en Afrique Sub-Saharienne Pkar. Sénégal 26-27 Mars 2002 'USEPA Guidelines for improving Air Quality through land use activities, 2001 2Urban transport Policy, Min. of Transport, Comptan Report, 1992 'Population census 2000 4TOR, Ghana 52000, Draft standards to be passed by Parliament as National Environmental Quality Standards 'Interview- N.A. Ankrah,Noguchi Institute 7Reported by the Ghana Daily Graphic, 'Minimising urban Pollution',2001 8Sweden environmental agency 'Environmental Lead Exposure And Its Relationship To Traffic Densitie Among Rural And Urban Senegalese Children - Influence On The Oxidative Stress Markers,Diouf et al,2001 '°Environmental & Occupational Health Sciences Institute,USA, TOXRAP Curriculum for children, fact sheet "Interview, Ministry of Energy, Petroleum Division, Ghana,2001 '2V. Thomas and A. Kwong (Energy Policy in press)Prince Univ. Review "lES '41nternet source Institute of environment studies IES,USA '5Source- Institute of Environemntal Studies, Wisconsin Univ, USA 'V. M. Thomas, Annual Review of Energy and the Environment,1 995 '"Princeton University center for Energy and Environmental studies,USA,2002 [m8 PRESENTATIONS Osafo Elimination du Plomb dans rEssence en Afrique Sub-Saharienne Dakar, eénegal 26-27 Mars 2LC"2 Mise en Place d'une Banque de Données au Niveau Sous-Régional: Enjeux et Dispositions Pratiques Colonel Mbareck Diop Conseiller Technique du Président de la République du Sénégal ENJEUX Il a été démontré que le plomb dans l'essence est la plus grande source d'exposition au plomb que connaisse l'homme. Au regard des conséquences d'une telle exposition sur la santé des populations, notamment le développement mental des enfants, une conférence sur l'élimination du plomb dans l'essence en Afrique sub-saharienne a été organisée à Dakar par la Banque mondiale, sous l'égide de l'initiative régionale sur la qualité de l'air. Au cours de ces assises, il a été relevé le manque d'informations sur la qualité de l'air dans les villes subsahariennes en Afrique et sur les polluants principaux (CO, C02, Nox, Ozone, S02, Particules, etc.). Aussi a t-il été considéré que l'élimi- nation de l'essence à plomb s'inscrit dans un objectif plus global qui porte sur l'amélioration de la qualité de l'air dans les villes principales. Pour cela, un minimum de données est essentiel pour apprécier les autres mesures à prendre concernant la qualité des car- burants, la restriction dans l'utilisation des moteurs à 2 temps, ou encore les modifications à introduire dans la gestion du trafic pour favoriser l'utilisation des transports collectifs de grande capacité. Il a été établi que des efforts destinés à améliorer la qualité de l'air ne doivent pas se limiter à l'amélioration des carburants mais aussi à émettre des restrictions sur l'utilisation des véhicules hautement polluants, comme les vieux bus, mobylettes mal réglées à 2 temps, et les anciens véhicules publics ou privés. Dès lors, le plan d'action devrait comprendre un programme de dépistage de la plombémie qui fournirait des données sur le niveau d'empoisonnement de la population la plus vulnérable (les enfants dans les zones urbaines congestionnées), mais également des normes d'émissions pour les véhicules neufs et anciens, ainsi que la mise en place de Programmes d'inspection et de Contrôle pour assurer la mise en vigueur des normes adoptées. On se rend compte que bien plus d'informations sont donc nécessaires pour l'élimination du plomb dans l'essence, et qu'au delà de l'industrie pétrolière dont l'engagement et la collaboration sont indispensables, il faut développer un véritable réseau de collecte et de vulgarisation des données. Il s'agit alors de définir les caractéristiques d'une base de données minimale sur les informations disponibles et les normes requises en s'appuyant sur les administrations, les services municipaux et l'expertise de la société civile. L'objectif visé est double: 1. disposer d'une information fiable pour alerter le public quant au sérieux du problème, 2. évaluer quantitativement l'efficacité du programme d'élimination du plomb dans l'essence et des autres sources (la plomberie, matériaux de peinture, etc.), et développer d'autres programmes destinés à éliminer les autres polluant. L'efficacité du dispositif dépend cependant de son opérationnalité. C'est la raison pour laquelle, nous avons voulu proposer un canevas pratique articulé autour des besoins en informations, des supports et de la stratégie de collecte, et de l'ex- ploitation et de la dissémination des résultats. DISPOSITIONS PRATIQUES I - Besoins en Informations Pour initier des plans d'actions viables, il faut disposer d'une banque d'informations sur les différents volets concernés par la question. PRESENTATIONS Diop 6 Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26.27 Mars 2010 Par exemple en ce qui concerne la plombémie, il faut avoir: * la consommation actuelle et projetée d'essence (surtout les degrés différents d'octane et de diesel), * les prix relatifs et absolus de carburants, les spécificités techniques, la configuration des raffineries, * les tendances dans la croissance de population en zone urbaine, * les parcs de véhicules actuels et projetés, * les standards d'émissions, etc. Pour ce qui est de l'élimination des autres polluants, il faut faire un état des lieux en termes de quantité de rejets, d'écarts par rapport aux standards, etc. 2 - Supports et Strategie de Collecte Dans la préparation des plans visant à éliminer le plomb dans l'essence qui demande la participation des différents secteurs et organismes de l'environnement, santé, transport et organismes publiques et privés, il est important d'identifier des points focaux au niveau national, mais aussi des groupes ayant des enjeux au niveau sous régional. Suite à la conférence de Dakar, cinq sous-régions ont été répertoriées, à savoir lAfrique de l'Ouest, le Nigéria et ses pays voisins, lAfrique centrale occidentale, lAfrique australe et lAfrique orientale. Par ailleurs, la création d'un réseau africain de praticiens de la qualité de l'air, dénommé « AFRICACLEAN », est une oppor- tunité pour la collaboration, dans ce domaine, sur le plan régional. Nous proposons à cet effet la démarche suivante: 1. l'harmonisation des supports de collecte de l'information ; le support utilisé à l'occasion de la conférence et joint en annexe peut servir de base et pourrait le cas échéant être révisé; 2. la désignation du comité local de collecte composé de représentants des secteurs de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la santé. Le point focal sera le représentant de l'environnement; 3. la centralisation des supports en provenance des différents pays au niveau du comité sous-régional de suivi (Présidé par votre serviteur) et dont le secrétariat pourrait être assuré par « AFRICACLEAN ». Recommandation: il faudra donner aux points focaux les moyens nécessaires pour collecter efficacement et régulière- ment les informations et à « AFRICACLEAN » les voies et moyens de communiquer et de coordonner ces activités. 3 - Exploitation et Dissemination des Resultats Il est important de pouvoir assurer un monitoring des actions pour s'assurer du respect du calendrier de mise en oeuvre, mais également de diffuser l'information, notamment celles relatives aux cas de succès. Deux voies semblent appropriées pour cela: * les sites internet de la Banque mondiale ou d'autres organismes internationaux, régionaux ou nationaux; Par exemple www.worldbank.org/cleanair et www.worldbank.org/afr/ssatp; * les ateliers de suivi organisés en partenariat entre les gouvernements nationaux et les organisations et réseaux inter- nationaux ou régionaux, dans lesquels la banque mondiale occupe une fonction centrale. [j0 PRESENTATIONS Diop Il Elimination du Plomb dans 1 Essence en Alique Sub-Saharienne Dakar. i,négal 26-27 MaIrs ILX12 ANNEXES IPIECA / ETUDE SUR LE GAZ OIL CONDUITE PAR LA BANQUE MONDIALE PAYS: SECTION 1: INFORMATIONS SUR LE PARTICIPANT Nom: Fonction: Société: Téléphone: Fax: e - mail: SECTION 2: DONNEES MACRO ECONOMIQUES DU PAYS duit national brut:___ Croissance: __ _% par année Pro Population: Croissance: _ _% par année Taux d'urbanisation (pourcentage dans les zones urbaines) %/o Grandes villes: _ Population Population Population _ - SECTION 3: CARACTERISTIQUES DES VEHICULES DE LA POPULATION Total du parc des véhicules de la population: Age du parc: Moyenne -_ % de véhicules ayant plus de 10 ans Pourcentage du parc par type: Essence % Diesel % LPG / CNG % Pourcentage du parc par type: Cars de TC Camions poids légers % Camions poids lourds % Bus % Véhicules de TC de moteur à deux temps PRESENTATIONS Diop 1 Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Séngal 26-27 Mars 2LX12 SECTION 4 CARBURANTS DISPONIBLES (ESSENCE SEULEMENT) Note: compléter pour chaque degré disponible dans le pays Degré A) Nom (nom complet) Estimation du taux d'octane _ Méthode de calcul du taux d'octane RON __ MON R+M/2 -Il- -ll- CONCLUSION CONCLUSION Ce programme qui est un processus d'nterét commun Le renforcement des capacités est devenu une doit étre fondé sur l'etablissement d'un partenariat. nécessité incontournable pour le développement d'oû nécessite d'une collaboralion Piroite lAfricaclean de l'expertise régionale pour répondre aux besoins et institutions:Banque Mondiale. PNUE. OMS, UEMOA ... Communautés, ONG et Organismes oeuvrant pour pressants de nos pays en matiere de developpenient la qualité de I air pour mettre une mise en place effective de durable notre plan d'action -13- -I- PRESENTATIONS Diouf - - - Elimination du Plomb dans lIEssence en Afrique Sub-Saharenne Dakar, Sénégal 26-27 Mars 2ILX2 Message du Ministre de l'Environment et du Cadre de Vie de Côte d'Ivoire Son Excellence Monsieur Gilbert Bleu-Lainé, Ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie de Côte d'ivoire Présenté par Kopieu Gouganou, Directeur de l'Environnement et du Cadre de Vie de Côte d'ivoire Monsieur le Ministre de la jeunesse, de l'Environnement, et de l'Hygiène Publique du Sénégal; Monsieur le Directeur des opérations de la Banque Mondiale; Messieurs les représentants des partenaires au développement; Monsieur le Directeur Général de CETUD; Messieurs les Directeurs généraux et Centraux de l'administration et des sociétés sous tutelle; Monsieur le Président des consommateurs; Messieurs les transporteurs ; Mesdames, Messieurs, les Experts; Mesdames, Messieurs; Monsieur Gilbert BLEU - LAINE, Ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie qui avait pris une part active à la conférence Régionale sur l'Elimination du plomb dans l'essence en Afrique Sub Saharienne, avait souhaité, à l'invitation de la Banque .r Mondiale, prendre part personnellement à cette importante rencontre en vue d'éval- uer, de mesurer et d'échanger avec son homologue du Sénégal et ses frères de la sous région, les efforts accomplis depuis le 28 juin 2001. Empêché, il m'a demandé de vous livrer ce message. Mesdames et Messieurs, mes premiers mots sont les mots de remerciement à l'en- droit de la Banque Mondiale pour son assistance permanente qu'elle nous apporte ______ __ dans la conduite du processus de l'élimination du plomb dans l'essence d'ici 2005. Je voudrais aussi en mon et au nom de tous les participants venus des pays frères adresser nos sincères remerciements aux autorités et au peuple du Sénégal pour l'accueil toujours chaleureux réservé à chacun de nous. Mesdames et Messieurs, Comme vous le savez la rencontre de Dakar de juin 2001 avait pour objectif de sensibiliser les participant sur le fait que le plomb est une menace silencieuse pour la vie et doit être de ce fait, enrayée dans l'essence de la région Sub Saharienne d'ici 2005. Elle a permis de trouver un consensus entre les parties prenantes sur les problèmes et les priorités liés à l'essence sans plomb dans cette partie de l'Afrique. La rencontre qui s'achève aujourd'hui nous aura permis au niveau de la sous région Ouest Africaine, d'évaluer le chemin parcouru et d'apprécier les contraintes à surmonter pour en vue de préserver la santé des populations urbaines contre les dangers liés à la présence du plomb dans l'essence. La mise en oeuvre de la déclaration de Dakar sur l'élimination de l'essence sans plomb s'intègre dans la formulation des politiques de la qualité de l'air. En effet, la forte croissance démographique, le développement rapide de l'industrie et du parc de plus de 180 000 véhicules en circulation, nous ont amené le Gouvernement, à prendre des dispositions pour préserver la qualité de l'air et participer ainsi, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Après avoir effectuer des contrôles de pollution in situ, sensibiliser les usagers de la route, des projets de texte de décret et d'arrêtés interministériels ont été élaborés. Il s'agit: PRESENTATIONS Bleu-Lainé 81 Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Saharienne Dakar. Sénégal 26.27 Mars 2oe2 D'un projet de décret relatif au contrôle de la pollution atmosphérique par les véhicules automobiles. D'un projet d'arrêté interministériel relatif au fonctionnement de la Brigade de Contrôle de la Pollution Automobile BCAP et du secrétariat permanent de la commission de contrôle de la pollution automobile D'un projet d'arrêté interministériel portant fixation des valeurs limites d'émission des gaz d'échappement des véhicules automobiles D'un projet d'arrêté interministériel portant création d'une redevance pour le contrôle de la mise en conformité des véhicules automobiles aux normes antipollution En ce qui concerne l'essence sans plomb, il faut noter que le Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie, en liaison avec ses collègues des Mines et de l'Energie; du Transport; de l'Economie et des Finances a entrepris des réflexions en vue d'une normalisation des spécifications de l'essence ordinaire et super pour tenir compte de la déclaration de Dakar relative à l'essence sans plomb. Un important atelier national est envisagé dans la première quinzaine de mai en vue du toilettage des textes et de la finalisation d'un plan d'actions consensuel et participatif. Ce sera le lieu de préciser le rôle de la SIR, du Groupement des Professionnels du Pétrole, des Consommateurs, des Garagistes, des experts et de l'Etat, etc. Mesdames et Messieurs, Je voudrais pour clore mes propos interpeller et de solliciter une fois encore la banque mondiale et les autres partenaires au développement pour un appui financier et technique en vue d'aider les Etats et les sociétés pour que l'on puisse atteindre l'objectif de l'essence sans plomb en 2005. Je vous remercie de votre attention . [S2 PRESENTATIONS Bleu-Lainé Elimination du Plomb dans l'Essence en Afrique Sub-Sahanienne Dakar, snégal 26-27 Mars 2002 Réseau AFRICACLEAN Ibou Diouf, Ingénieur en Chef du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) Secrétaire Général d'AFRICACLEAN, Sénégal a AFRICACLEAN , : .JULSTIFICVIIONS NIETHODE NIISE EN OEUVRE la gestion de l'Air Propre dans SSA (lemps) Les actitlés retenues sont de: Recrutement des experts Nleutre en place et dé%elopper un réseau d'esperts %rricains Préparer conférence régionale /Elimination du plomb de d l'essence Nlode d'organisation (statut) Sui re les résolutions issues de cette conférence Renforcer la disséminaiion de l'information 4ctivités Projet de plan d'action Elaborer un Plan d'Action pour l'élimination du plomb ( à compléter de lessence Renrorcer capacités locales el participalion communauté INIFNIBRES ORGANISATION Personne physique ou morale établie dans un pays de I'Afrlque sub - Saharenne : -San,é Organes du Réseau « AFRICACLEAN » sont: PEns ironnement 'Assemblée Générale , Energie B Bureau - Transpori tlrbanisme eSecteurs Sous regionau% - Technologie automg,bile e Commissions Personne physique ou morale résidant à l'étranger adhérant Le Bureau est l'organe exécutif du Réseau aux principes et objectifs du réseau e Président e Secrétaire Général Institution gouvernementale et internationale ,Association e Trésorier général communautaire, et Organisations Non Gouvernementale e Trésorier adjoint poursuivant des activités dans les mêmes domaines -3- -of PRESENTATIONS Diouf Elimination du Plomb dans l'Essence en Afiique Sub-Saharienne D3kar. Sèngal 26-27 Mars 2 '02 Principes el Direcliies de base Suireau PréSenrt Pr end u D10F1 ifSni Secrétaire génératl NrItrtlb.u DIOt' ISoi pour reduire les impacts de la pollution sur la sanie par la Trésorier général ser nsm b. r, sens riliSaion Trésorier Adjoint Mm fl<1'OtRE 'coi C,mmunicalion tg Presideni Jîso Pt.rnlot lissi lC;ml OBJECTIFS Relaîtins Esterieurte Adjoint ,Approche participainte en iollicitanl différents acteurs concernés: Fin.ancer Presideni L'In1. Ouf.. iGr n,I Adjoint Cataini Mr.a'cck Dur 'cri rApproche cominunhulaire en iniégrani les dihersçtes Scientirique Président Pr Edm.;nd CREPP i Frmncui sciocLillurelles de différenles régions de l'Afrique Sud du bahara Adjoint NRIAGCI Jemmu i Nens i 55 ;friiiue Oue.t Président Ctii. d'Itnime concernées pour une meilleure alleinte des groupes cibles 1 Adjoint SS Afrique Centrale Presideni Caniernun Adjoint r Es aluation de la perception du risque que représente la pollution sur I _ 5S frique E'î Austr Président Arnque du Sud santé amant et après la mise en ceuî re d'une politique de sensibilisation ___Afrique [si Au%ir Adjoint ___________ -5 - -6 - Objectifs Stratégies Activités Période Sen % îiîblireî * le-rr,e.r,. f.i . 1 Ir t1` ,..r.1.'.:,e;.LI k ...'.. ' "r, a l.i. partir 1;/ Planifier la sensibilisation Impliquir .r ,l .... r I t e i . -li..., .4. r, ',le de juil le' decidrur. I nrI. rmr.. n r1 I. 1 I J.J. 1, C, J r. 'mu 1 IJ,ICe,.L.i, 2V Fournir des informations sur les danger. de la pollution prk..tuniin L *,q.--,C,,r A " c, i '"ii,i ' 'e, [ atmosphérique ct lt* er . .Ili.*'.o r.h -,i,itîIC - lOtît 3 /Accorder un rang de priorité élevé lah lutte contre la'ç r e.;'e- .. r- t.>. rir. t :tit't pollution par les véhicules motorié I , ; r ; - ` 1 'n ' I. 1 .i...,... . I Ul I.1... .I. <.1.... - . , . 4'/ Utilisation des services de tranports en commun "e Jd.. d `îi(i 5 / Sensibiliser au moyen de journées nationales sans véhicules ,,,t-i... , 1. 6°/ Evaluer les activités de lutte contre la poilution de l'air ' t " ` r l " r.v .Wî l .. ambiant par les véhicules motorisés i. ..crr.î I. ..î,...îc..I..... -.1rt r. .' .,r -1- .-8- Objectifs Slrrab?gies Activités Période Objectifs Straiegies Activités Pérnde - ctni . T * - i.'I. ' et- ',. loerr .en i l.i. Ir.n ..i. . i -!1 .' .J.r.d .tdt,îî .. ..n place et qi:. , i! I . .r r.*. -.r... . . -tan - Juin h2ilt pln.' un plan I. 'l'. .r.[îcrl.,.e .I1 e dm.iipper u i. 1-4 i r iuonatl .1.-r,..h ,-., . k Mr.iu In> - z :.1 .-rî- '." . lirtn, Juin titl Ie nd.L . ., i l, ...........r,.; F.' tJUI-t- duatiride I ,ur".i;,. .: I; -r .JI,I Jc I .:.i de- Z'IIJ "n.'2A duulik - 'cpi loitl .1 rî.tcl rq.îî,. e eî..j. . F." Ziel - , l Lr:g 't... rF JL.I u k- Spî. :1101 I ,cîI;Lîarî C.IIOLt;r c: 1,c. J L.C jr .11 -V ,.1 "1 s,, l | Il!. k .I.llleel 1. se.f I-d Je 1. 1La: J F1 1 rI , . 1l I. 2X>I ~ 2hZ Ie'- - ' t .i Il.:: . .l ru Partir dI |~~~~~~~~~~Zti i ...îî <î ' -r - liai-c te J ..;e.î. iq' ru.ra. ruu O :11- rl r-i : . , d Ian:.1 - De . .- ,. .1< .'il11! . 1.- ,>h1e 1s s. Ilul -,;hle>.,. I'.ct-.. u Jue2n. - Dec e,ltS. .;h r.; Jui.,i.! .i< L 1ii.C; Cl plrrir de rr4 P RciS 2NATit - a' ri oufQ 9- -10- LISTE DES . PARTICIPANTS f / / / LISTE DES PARTICIPANTS PRENOMS ET NOM BUREAUX OU SERVICES TELEPHONE Latyr Ndiaye DG / CETUD 859 47 22 Codé Thiaw AFRICACLEAN 645 37 17 Représentant de Gora Khoum Alassane Ndoye - 645 63 69 Syndicat des Transports 642 46 20 routiers Colonel Mbareck Diop CT / Président de la République SEM Youssouf Sakho Ministre de l'Equipement & des Transports du Sénégal Michel Goury DG / SHELL Pr Amadou Diouf AFRICACLEAN Mamadou Nimaga Dir. SAR, Sénégal Serge Floris SCIMPEX Modou Kane Diaw DTT Attou Ndiaye SNTCPS Mr Mavelout Dieng UIPS Dr Yéboué Kouamé AFRICACLEAN GO 225 03 09 66 68 Cyrille Bouabere SIR 225 21 23 70 24 Patrick Bultynck Banque mondiale, USA 1 202 473 45 49 Tim Forsyth Conseiller économique / Ambassade USA Michel S. Muylle Banque mondiale, USA 1 202 458 7701 John Mc Intire Banque mondiale, Sénégal Amédée Pare MCE / DGE Seydi Ababacar Ndiaye Laboratoire de Physique 648 10 06 atmosphérique ESP / 824 78 63 UCAD sandiaye@ucad.sn Ousmane Thiam CETUD 859 47 26 Ibrahima Abou Nguette PM / Conseiller technique 849 18 69 Abdoulaye Sy CETUD 859 47 20 Ebo Hammond AFRICACLEAN Ghana 32 2 722 3629 Nguema Marie Soudine EXOM MOBIL 021 660423 AFRICACLEAN Gatta Soulé Bâ Direction Environnement 821 07 25 Ndèye Niang Labo Toxicologie UCAD 645 88 10 Arielle Sénou ISE Labo Toxicologie 532 71 78 UCAD E.K. Quardey TEMA OIL REFINERY Ltd 233 24 32 17 83 (TOR) Ahmed Fall MAI / DI 821 15 44/45 Dr Harry Owodo EPA / Ghana 233 21 66 24 65 Maurice Sarr SCIMPEX 821 36 62 Seydou Sagna DE Amoh Miehsel TOR - Ghana 233 22 30 40 95/ 7 Ould Tfal 657 62 89 Baye Samba Lô CETUD 859 47 20 Samba Sow EXXON MOBIL Abidjan Catherine Asante - Poky TOR - Ghana 233 22 30 40 95/ 7 Lynda J. Osafo AFRICACLEAN 233 21 76 02 20 Abdou Diop AFRICACLEAN 832 10 06 657 75 00 Jean Pierre Noël Pdt Groupement des Pétroliers LISTE DES PARTICIPANTS 37 LISTE DES PARTICIPANTS PRENOMS ET NOM BUREAUX OU SERVICES TELEPHONE Hilaire Kabore SONABHY - Burkina Soudou Diagne MET / Sénégal Alassane Sy Association de Financement Karfa Diako CETUD Thérèze Byll Ndao CETUD Michel Diémé DE El Hadji Magatte Thiam ADEETELs Ibou Diouf CETUD Mamadou Oumar Bâ DTP Malick Dieng Regroupement des Chauffeurs de la région de Dakar Souleymane K. A MEF / DDI 821 23 25 Cheikh Ndiaye « Téranga » SUNTCPS Samba Gallo Bâ Transporteur Henri Gilles TOTAL FINA ELF 331 41 35 72 56 Marie Rose Mané Journaliste (Source Info) 651 61 70 Marie Rose ~~~~~~~~~532 20 06 Vice - Président Syndicat Mafama Diop nationale Regroupement 635 36 55 Transporteurs Serigne Lèye Thioune DAU Anna Nyamekye M. Environnement / Ghana Michel Amoh TOR / Ghana Harry Owode Tetech Dir Protection environnementale / Ghana Alassane Ndoye SG / Syndicat Transport routier du Sénégal Kopieu Gouganou Dir de L'Environnement . ~~~~~~Côte dIvoire Malick Ndiaye CT/ MET Babacar Seck DTT Raphaël Lambal CP / MET Demba Diaw AFRICACLEAN Ablaye Diène Transporteur Cheikh Ndiaye Sylla DEEC Mouhamed Ould Abdallahi Bah AFRICACLEAN Alpha Ciré Kane CETUD David Sagna CETUD Hassini Tfeil Chercheur / Nouakchott Ousmane Sarr SATPTUS Ibra Diène Président Regroupement Chauffeurs Esso - Port Abdoulaye Racine Kane CT/ MEF Cette liste procure les informations Yérim Diop AFRICACLEAN a t t Ndongo Sène AFRICACLEAN relatives aux participants telles Carmello Sagna SP/nCommission qu'elles ont été remises aux D BHydrocarbures organisateurs de la conférence. Daouda Badiane UCAD ._, Bara Ndiaye UCAD Nous présentons nos excuses pour Moulaye Ali Aidara PDG I Mobil Sénégal toute omission éventuelle. [e8 LISTE DES PARTICIPANTS PREVIOUS WORKING PAPERS AVAILABLE FROM THE > | _ WORLD BANK ON THE CLEAN AIR INITIATIVE IN * SUB-SAHARAN AFRICAN CITIES * Working Paper No. 1: Clean Air Initiative in Sub-Saharan African Cities - Dakar Seminary, December 17 & 18, 1998 - Ô : Urban Transports and Air Quality in Dakar - Proceedings, (SSATP and Urban Mobility, February 1999). i . * Working Paper No. 2: Air Quality Studies in Urban Context - a a C - F Dakar and Ouagadougou Cases - Final Reports, (SSATP and Urban Mobility, September 1999). x_ * Working Paper No. 3: Clean Air Initiative in Sub-Saharan " _ African Cities - Work in Progress (January 2000). * Working Paper No. 4: Air Quality Study in Urban Context - Cotonou Case - Synthesis, (October 2000). * Working Paper No. 5: Clean Air Initiative in Sub-Saharan s,) African Cities - Regional Conference on the Phase-Out of Leaded Gasoline in Sub-Saharan Africa, Dakar, Senegal, June 26-28, 2001- Proceedings (December 2001). * Working Paper No. 6: Clean Air Initiative in Sub-Saharan African Cities - National Conference on the Phase-Out of Leaded Gasoline in Nigeria, Abuja, Nigeria, November 15-16, 2001 - Proceedings (March 2002). * Working Paper No. 7: Clean Air Initiative in Sub-Saharan à African Cities - Sub-Regional Conference of Benin, Niger, Nigeria and Togo on the Phase-Out of Leaded Gasoline in Sub-Saharan Africa, Cotonou, Benin, April 11-12, 2002 - Proceedings (June 2002). IL~ THE WORLD BANK WASHINGTON DC 20433 USA