REPUBLIQUE DE DJIBOUTI
……………………
UNITE-EGALITE-PAIX
_____________
OFFICE NATIONAL DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
VERSION
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PGES) –
DEFINITIVE
TRAVAUX DE RACCORDEMENT DE OBOCK
Projet Opération régionale sur la réponse en développement aux déplacements dans la Corne de
l’Afrique (P152822)
MARCHE N°003/3020/TVX/IDA-PRDDCA/ADDS
POUR
La Réalisation à Obock de Travaux de Raccordement de 5 forages, de
changement de la conduite principale reliant les forages au réservoir existant
de la ville et de changement d’une partie vétuste du réseau de distribution
d’eau
Septembre 2020
PGES des Travaux de raccordement de Obock dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA-
PRDDCA/ADDS
Table des matières
I. Introduction des TDR. .................................................................................................................7
II. Résumé de l’étude. ...........................................................................Error! Bookmark not defined.
III. Introduction PGES. ..................................................................................................................8
IV. Objectifs et résultats attendus............................................................................................... 10
V. Méthodologie de l’EIES. ............................................................................................................ 11
1. Evaluation des impacts sociaux ..................................................................................... 11
2. Proposition de mesures de mitigation et évaluation des impacts résiduels ................... 14
3. Evaluation des impacts environnementaux .................................................................... 15
VI. Cadre institutionnel et légal Djiboutien pour la gestion environnementale et sociale. ............. 17
1. Le Cadre Institutionnel................................................................................................... 17
2. Cadre Légal .................................................................................................................... 20
3. Politiques de sauvegarde applicables: Normes Environnementales et Sociales de la
Banque Mondiale................................................................................................................... 25
4. Convention Internationales ratifiées par Djibouti ......................................................... 26
VII. Description des travaux du projet. ......................................................................................... 26
1. Carte 1 : localisation des zones du projet. ..................................................................... 27
2. Le plan de masse des infrastructures des travaux de l’ONEAD .................................... 27
3. Justification du choix de technologie retenue et caractéristiques des équipements et les
étapes des travaux ................................................................................................................. 28
VIII. Présentation de l’état initial des zones d’intervention. ........................................................... 29
1. Présentation des zones d’intervention à Obock ............................................................. 29
2. Description du milieu humain La zone d’intervention à Obock .................................... 30
Graphique 2 : Répartition des ménages de la région d’Obock selon les priorités données à
l’accès à certains services socio-économiques ..................................................................... 33
3. Description de l’environnement physique de la zone d’intervention à Obock .............. 33
4. Description de l’environnement biologique de la zone d’intervention à Obock............ 37
IX. Impacts environnementaux et sociaux du projet. ................................................................... 39
1. Méthode d’analyse ......................................................................................................... 39
2. Principaux impacts environnementaux et sociaux positifs du projet ............................. 40
3. Principaux impacts environnementaux et sociaux négatifs du projet ............................ 42
4. Analyse détaillée des impacts environnementaux et sociaux des travaux de l’ONEAD
pour les réalisations des ouvrages. ....................................................................................... 45
X. Processus de consultation publique. ......................................................................................... 48
1. Participation publique et diffusion de l’information...................................................... 48
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2. Conclusion...................................................................................................................... 49
XI. PLANDE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (PGES). ..................................................... 49
1. Processus d’analyse environnementale et sociale des travaux de l’ONEAD ......... Error!
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2. Procédure de publication de l’information relative aux travaux ................................... 49
3. Activités de suivi environnemental et social .................................................................. 54
4. Capacités des acteurs concernés par la gestion environnementale et sociale .............. 55
5. Coûts de mise en œuvre du PGES .................................................................................. 58
6. Echéancier du PGES ...................................................................................................... 59
XII. Conclusion et recommandations. .......................................................................................... 60
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Liste des annexes
Annexe 1 : Cartes des zones du projet........................................................................................................ 62
Annexe 2 : Politique de l’Eau ...................................................................................................................... 67
Annexe 3 :Consultations - Liste des personnes rencontrées .................................................................... 668
Annexe 4 : Fiche d’évaluation environnementale et sociale des travaux du projet ONEAD à Obock ..... 67
Annexe 5 : liste des documents consultés……………………………………………………………………………………………..72
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Description des sous projets réalisables dans le cadre de la composante 1 PRDDCA ............... 7
Tableau 2 : Description des impacts positifs du projet sur les bénéficiaires .............................................. 39
Tableau 3 : Améliorer les capacités de la DEP pour le suivi des aspects environnementaux du projet ... 40
Tableau4 : Description des impacts négatifs des travaux sur le réseau ONEAD d’Obock .......................... 40
Tableau 5 : Description des risques identifiés dans la conception et l’exploitation des ouvrages ............ 44
Tableau 6 : Identifications des impacts et mesures d’atténuation durant les travaux ......................... 44-46
Tableau 7 : Principales préoccupations et suggestions des parties prenantes………………………..…………47-48
Tableau 8 : Etapes du processus d’analyse environnementale et sociale du projet50-Error! Bookmark
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Tableau 9 : Principaux impacts du Projet et mesures d’atténuations proposées ................................. 52-50
Tableau10 : Coûts de mise en œuvre du PGES ........................................................................................... 58
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : localisation des zones du projet…………………………………………………………………………………………….29
Figure 2 : Région Obock et ses principales localités ………………………………………………………………………………33
Figure 3 : Points d’Eau dans la région d’Obock………………………………………………………………………………………38
Figure 4 : variation annuelle de la pluviométrie, de la température et de l’évaporation ……………………….39
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LISTE DES ABREVIATIONS
ADDS : Agence Djiboutienne pour le Développement Social
AEP : Adduction d’Eau Potable
BE : Bureau d’Etudes
BM : Banque Mondiale
CGES : Cadre de Gestion Environnementale et Sociale
CPR : Cadre de Politique de Réinstallation
CR : Conseil Régional
DEDD : Direction de l’Environnement et du Développement Durable
DAO : Dossier d'Appel d'Offres
DEP : Division des Etudes et Planiication
DT : Direction Technique
DSRP : Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
ECUP : Expropriation pour cause d’utilité publique
EDD : Electricité De Djibouti
EIES : Etude d’impact environnemental et social
ESES : Expert en Sauvegardes Environnementales et Sociales
FDC : Fonds de Développement Communautaire
HIMO : Haute Intensité de main d’œuvre
IEC : Information Education et Communication
IDA : Association Internationale pour le Développement
INDS : Initiative Nationale Pour le Développement Social
IST : Infection Sexuellement Transmissible
MEAEPRH : Ministère de l’Eau, de l’Agriculture, de l’élevage, de la Pèche chargé des Ressources
Halieutiques
MUET : Ministère de l'Urbanisme et de l'Environnement et du Tourisme
MS : Ministère de la Santé
OCB : Organisation Communautaire de Base
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
ONEAD : Office National de l'Eau et de l'Assainissement de Djibouti
ONG : Organisation non gouvernementale
PANE : Plan d’Action Nationale pour l’Environnement
PGES : Plan de Gestion Environnemental et Social
PNG : Politique Nationale Genre
PAR : Plan d’Action de Réinstallation
PAP : Personnes Affectées par le Projet
PNDS : Plan National de Développement Sanitaire
PO : Plan Opérationnel
PFES : Point Focal Environnement et Social
SDAU : Schéma Directeur d'Aménagement Urbain
SNDU : Stratégie nationale de développement urbain
SIDA : Syndrome d’Immunodéficience Acquise
TdR : Termes de Référence
V.D.2035 : Vision «Djibouti 2035»
VIH : Virus d’Immunodéficience Humaine
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I. Résumé de l’étude.
Le« Projet de Réponse en Développement aux Impacts liés aux Déplacements dans la Corne de
l’Afrique » est un nouveau projet régional financé par la Banque Mondiale et qui fournit une réponse de
développement aux déplacements forcés de longue durée et à la migration mixte à Djibouti, en Ethiopie
et en Ouganda, l’ADDS qui est le maitre d’ouvrage délégué a passé un marché avec l’ONEAD pour la
réalisation de travaux de pose de canalisations d’eau pour le raccordements de 5 forages à un réservoir
d’eau, le changement de la conduite principale d’adduction, et d’une partie du réseau d’eau potable de
la ville d’Obock. Les zones d’interventions pour les activités de l’ONEAD à Obock-ville, Soublali, Agrarou
et Ouidi sont non occupées par des populations, et situées en partie sur une étendu rurales où l’on
dénote quelques parcelles de terres agricoles et 2 camps de semi-nomades ne nécessitant pas de
déplacements de personnes ou des acquisitions foncières.
Le contexte législatif et réglementaire du secteur environnemental et des secteurs d’intervention des
travaux sont marqués par l’existence de documents de planification stratégiques au plan
environnemental et socioéconomique ainsi que des textes pertinents au plan législatif et réglementaire.
De cette étude d’Impact Environnement et Sociale, le bureau d’étude établira un Plan de Gestion
Environnementale et Sociale contenant un état des lieux impactés par les travaux mais aussi les mesures
d’atténuations et les procédures à suivre.
Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) des travaux (chapitre 7), sera utilisé pour les
différentes phases des travaux de l’ONEAD dans la composante du DRDIP la concernant et permet de
guider la mise en œuvre du projet au jour le jour. Il vise a :
- s’assurer que le projet est en conformité avec les exigences légales nationales et les procédures
de la Banque mondiale applicables en matière environnementale et sociale ;
- spécifier les critères d’analyse environnementale et sociale des activités (travaux de forage)
financées dans le cadre du marché conclue entre l’ONEAD et l’ADDS ;
- fournir des options pour prévenir, minimiser ou atténuer les risques et les impacts
potentiellement négatifs pendant les phases de construction et d’exploitation des ouvrages ou
pour accroître les impacts positifs des sous-projets financés;
- proposer une évaluation des besoins en formation et renforcement des capacités pour les
différents intervenants du projet ;
- décrire les procédures de suivi des impacts du projet, de reporting à l’ADDS et de mise en œuvre
du PGES par l’ONEAD au travers sa Direction des Etudes et des Projets (DEP).
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II. Introduction des TDR.
L’objet du projet est « Travaux de Raccordement de 5 forages, de changement de la conduite
principale reliant les forages au réservoir existant de la ville et de changement d’une partie vétuste du
réseau de distribution d’eau ». Le maître de l’Ouvrage et d’œuvre de ce projet sont l’ADDS. L’ONEAD a
obtenu le contrat travaux en tant qu’entreprise.
Une étude d’impact environnemental et social est demandée dans le cadre du marché
N°003/3020/TVX/IDA-PRDDCA/ADDS conclue au mois de juin 2020 avec l’ADDS, suite à l’élaboration
d’un CGES par l’ADDS pour le projet PRDDCA. L’élaboration en 2017 du Cadre de Gestion
Environnementale et Sociale du projet PRDDCA/ADDS financé par la Banque mondiale, exige que
l’ONEAD réalise une Etude d’Impact Environnemental et Social ainsi que son Plan de Gestion
Environnementale et Sociale (EIES/PGES) dans le cadre de ses travaux qui découlent du marché signé
avec l’ADDS. Cet outil permettant aux personnes chargées de la mise en œuvre du projet, d’identifier et
d’évaluer les impacts environnementaux et sociaux des travaux qui seront financés par la Banque
Mondiale et de proposer des mesures pour les prévenir ou les atténuer.
L’ONEAD a chargé le bureau d’étude D. Consulting pour élaborer ce PGES.
Les zones d’interventions sont localisées dans la région d’Obock et précisément dans les zones de
Soublali, Agrarou et Ouidi ou 3 forages seront raccordés au réseau d’adduction d’eau potable qui sera
réhabilité.
La ville d’Obock fait partie des sites de la zone du projet du présent EIES/PGES. Le réseau de distribution
actuel s’étend sur 8 140 mètres et ne couvre que le secteur du centre-ville (Sole Hafat) et les secteurs du
plateau et de la cité des palmeraies. Ce réseau est vétuste en raison des fréquentes fuites constatées
dans les conduites et sur le réservoir. Les branchements au réseau ONEAD sont au nombre de 466,
alimentant près de 2500 habitants (soit près de près de 45% de la population).Plan du réseau d’eau
potable existant (source : SDAU 2015-Obock-ville).
En concertation étroite avec l’Direction des Etudes et Projets (DEP) de l’ONEAD, le plan de travail de
D.Consulting a été articulé autour des axes d’intervention suivants pour la préparation du PGES des
travaux :
- L’analyse des documents du projet PRDDCA/ADDS (Banque Mondiale, ADDS).
- L’analyse de TDR du contrat de marché entre l’ONEAD et l’ADDS.
- L’analyse d’autres documents stratégiques et de planification au niveau national ou local.
- L’analyse de nombreuses études réalisées dans le cadre de la préparation du projet financées
par les bailleurs de fonds et/ou l’ONEAD.
- Des visites de terrain dans les zones concernées par les travaux de l’ONEAD ont été effectuées
par l’équipe des experts du Bureau d’Etude.
- Réalisation d’enquête publique.
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Des séances de consultation dans le cadre des enquêtes publiques ont été organisées avec l'approche
suivante:
- Présenter le projet des travaux (contexte, objectifs, activités proposées dans les différentes
composantes, résultats escomptés, participation des élus de la collectivité régionale
décentralisée d’Obock ou Conseil régional et de la population locale rurale près de la zone de
Soublali).
- Recueillir les avis, opinions, préoccupations et suggestions des parties prenantes dans les zones
du projet en ce qui concerne les impacts potentiels qui affectent leur environnement ou la
stratégie de mise en œuvre des travaux en régie par les services de l’ONEAD.
III. Introduction PGES.
Ce projet est mis en œuvre pour résoudre la situation d’urgence due aux migrations des populations
vers Djibouti. En effet la ville d’Obock est le principal point de départ des migrants venant de l’intérieur
du continent vers les pays arabes. La guerre au Yémen a déplacé plusieurs milliers de réfugiés yéménites
qui ont été accueillis par la République de Djibouti au camp Markazi près de la ville d’Obock. Cette
pression humaine justifie les futurs travaux pour répondre à la demande grandissante en eau potable.
Les travaux à la charge de l’ONEAD permettront à travers la sous traitance de la main d’oeuvre locale,
des opportunités d’emploi.Le PRDDCA englobe plusieurs projets à savoir (voir le tableau ci après) :
Tab 1 : Classification des différents sous-projets du PRDDCA sur la nécessité d’une EIES selon le docume nt de
CGES de l’ADDS produit en 2016 pour le projet dans sa globalité .
Type de sous projet envisagé Evaluation a prévoir (a valider après application
du formulaire de validation)
Extension de la centrale solaire EIES pour chaque site
Construction collège, dortoir et équipements EIES pour chaque site
Forage et extension de réseau d’eau EIES est demandé par le CGES du projet
Réhabilitation/extension centre de santé PGES
Construction local communautaire EIES
Micro barrage EIES pour chaque site
Gestion durable des déchets (collecte, enfouissement, EIES
centre de traitement)
Périmètre agropastorale PGES/EIES selon la situation
renforcement des périmètres agropastoraux existants EIES/PGES, selon la catégorie de sous-projet
(champs solaire; équipements…)
Extension et réhabilitation de réseau AEP+forage EIES est demandé par le CGES du projet
Réhabilitation collège, construction dortoir et construction EIES/PGES, selon la catégorie de sous-projet
bloc sanitaire
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Extension réseau électrique EIES
Extension centre de sante PGES
Extension de 5 salles du lycée, construction d'une clôture à EIES
l'inspection d’Obock
Travaux HIMO voirie PGES
Branchement eau et électricité de la nouvelle pêcherie PGES/EIES, selon la catégorie
Dans le cadre des travaux de réhabilitation du réseau d’adduction et d’une partie du réseau de
distribution d‘eau potable de la Ville d’Obock, la Banque Mondiale exige une EIES et un PGES.
Ce PGES est destinée à répondre aux exigences établies par la Banque Mondiale. Les exigences
applicables sont décrites dans le cadre légal et institutionnel.
- Le projet doit répondre aux exigences nationales de Djibouti et aux exigences de la Banque
Mondiale.
- Le projet inclut des mesures pour éviter ou minimiser les impacts négatifs en termes de
conditions environnementales, sanitaires et de sécurité, et socio-économiques.
Une consultation publique et une divulgation appropriée ont été menées conformément à la législation
nationale Djiboutienne et au cadre environnemental et social de la Banque mondiale (Banque mondiale
2018), garantissant ainsi que tous les avis raisonnables du public et autres avis sont pris en compte de
manière adéquate avant de s'engager à poursuivre le projet.
Ce PGES suivra un processus de sélection environnementale et sociale en différentes phases. L’ampleur
des mesures environnementales et sociales requises pour les activités du projet dépendra des résultats
du processus de sélection. Ce processus de sélection vise à : (i) déterminer les activités du projet qui
sont susceptibles d’avoir des impacts négatifs au niveau environnemental et social, y compris les
activités susceptibles d’occasionner le déplacement des populations ou l’acquisition de terres; (ii)
déterminer les mesures d’atténuation appropriées pour les activités ayant des impacts préjudiciables;
(iii) identifier les activités nécessitant des PGES séparés; (iv) décrire les responsabilités institutionnelles
pour l’analyse et l’approbation des résultats de la sélection, la mise en œuvre des mesures d’atténuation
proposées, et éventuellement la préparation des rapports d’EIES; (v) assurer le suivi des paramètres
environnementaux.
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IV. Objectifs et résultats attendus.
L’objectif global est les « Travaux de Raccordement de 5 forages, le changement de la conduite
principale reliant les forages au réservoir existant de la ville et le changement d’une partie vétuste du
réseau de distribution d’eau ».
Ces travaux seront réalisés conformément à la réglementation en vigueur, afin de préserver
l’environnement et la santé humaine. L’entreprise en charge de ces travaux est l’Office National de l’Eau
et de l’Assainissement de Djibouti, possédant l’expertise et les technologies nécessaires à la préservation
de l’environnement et de la santé humaine en tant qu’unique opérateur de gestion et d’exploitation des
nappes d’eau potable et de la collecte et le traitement des eaux usées à Djibouti.
Plus spécifiquement, il faudra :
- Décrire l’état initial de la zone du projet;
- Décrire les activités du projet ;
- Identifier et évaluer les impacts du projet ;
- Consulter les autorités locales et les populations ;
- Elaborer le plan de gestion environnementale et sociale (présenter les mesures d’atténuation) ;
- Rédiger et faire valider le rapport de l’étude.
Les résultats attendus sont :
- L’état initial de la zone du projet a été décrit;
- Les activités du projet ont été décrites ;
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- Les impacts ont été identifiés et évalués ;
- Les autorités et les populations ont été consultées ;
- Le PGES a été élaboré (les mesures d’atténuation ont été présentées).
V. Méthodologie de l’EIES.
Cette présente EIES évalue les impacts environnementaux et sociaux potentiels engendrés ^par les
travaux de raccordement des forages, du changement de la conduite principale reliant les forages au
réservoir existant de la ville et le changement d’une partie vétuste du réseau de distribution d’eau.
La méthodologie proposée par le consultant D.Consulting, le bureau d’études sélectionné par l’ONEAD
vise à fournir des données quantitatives et qualitatives sur la situation socio-économique actuelle dans
la zone du projet. Les parties prenantes du projet ont été rencontrées pour identifier leurs
préoccupations et leurs attentes concernant le projet de l’ONEAD qui permettra d’accroitre les
disponibilités d’eau au sein des communautés vivantes dans la zone du projet.
1. Evaluation des impacts sociaux
a) Participation du public
Les normes internationales exigent l'engagement des parties prenantes le plus tôt possible dans le
développement du projet et de poursuivre l'engagement tout au long du cycle de vie du projet afin que
les préoccupations et les impacts potentiels puissent être identifiés le plus tôt possible.
Le principe de la consultation est de s'assurer que les opinions du public sont prises en considération et
rapportées dans le chapitre sur les Consultation des parties prenantes du présent rapport l’EIES.
L'objectif est de veiller à ce que l'évaluation soit solide, transparente et a examiné toute la gamme des
questions, ainsi qu'un niveau de détail approprié.
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La participation du public s’est faite lors de l’enquête publique avant le début des travaux de l’ONEAD
du 26 au 29 juillet 2020. La liste exhaustive des personnes rencontrées se trouvent en annexes du
rapport.
b) Recherche documentaire et bibliographique
D.Consulting, s’est basé sur le document de l’ADDS du CGES datant de 2016 du projet qui fixe certaine
méthodologies et étapes à prendre en considération, pour élaborer ce l’EIES pour les travaux de
l’ONEAD en septembre 2020. D.Consulting a également complété les sources de données secondaires en
s’appuyant sur le portail de données de l’Institut National de la Statistique de Djibouti et sur les rapports
sur la situation de Djibouti de la Banque Mondiale. Des entretiens menés avec les responsables du
projet au niveau de l’équipe ONEAD de la DEP ont également permis de collecter des données
supplémentaires pour mieux comprendre le projet, les spécifications techniques des matériaux utilisés,
les étapes et sa zone d'influence.
c) Visites sur le terrain
La zone du projet s’étend sur près de 10 km et d’accès facile par la route, puis la piste qui mène aux
zones d’intervention des travaux de l’ONEAD à Soublalli,Ouidi et Agrarou, en plus de la ville d’Obock
dans laquelle, une partie du réseau AEP sera remplacée. Une visite des zones du projet a été organisée
du 26au 29 juillet 2020. Elle visait à identifier les parties prenantes susceptibles d'être affectées par le
projet ainsi que les principaux problèmes et impacts associés au projet proposé. Les consultants avaient
préalablement réalisé une analyse de la zone du projet via Google Earth afin d’identifier les points
pouvant être le plus problématiques le long du tracé et ainsi pourvoir cibler de manière plus effective les
arrêts sur le terrain.
d) Consultations qualitatives
Des réunions ont été organisées avec les différents acteurs du projet des équipes de l’ONEAD au niveau
central mais aussi régional à Obock, structurant les échanges autour des aspects suivants :
− Quelles activités du projet pourraient affecter les acteurs ?
− Comment ces activités sont-elles actuellement menées ?
− Comment devront-elles être modifiées avec le projet ?
− Quelles sont les préoccupations et les recommandations des parties prenantes interrogées
concernant ces changements ?
Les consultants ont discuté des aspects sociaux avec les parties prenantes du projet de l’ONEAD de
réalisations de travaux d’accessibilité à l’eau et d’extension des capacités du réseau à Obock pour mieux
desservir la population et les abonnées qui sont au nombre de près de 3000 personnes en 2020 selon les
données de l’ONEAD à Obock.
Il est important de noter que ces réunions ont été organisées en suivant un certain nombre de règles
sanitaires afin d’éviter de possibles contagions du Covid-19 : dans ce sens, les participants ont reçu des
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masques de protection et ont été invités à se laver les mains avec une solution alcoolisée avant de
commencer la réunion.
e) Evaluation des impacts sociaux potentiels
Les impacts sont de deux types possibles : soit positifs (amélioration des composantes de la zone
d'influence), soit négatifs (détérioration des composantes de la zone d'influence). Que l'impact soit
positif ou négatif, il est nécessaire de déterminer l'importance de l'impact qui se réfère aux
changements causés à une composante de l'environnement par le projet. Des mesures d'atténuation
doivent alors être proposées pour favoriser les impacts positifs et limiter les impacts négatifs.
L'analyse d'impact est donc une approche itérative basée sur quatre questions :
1. Prévision - Qu'arrivera-t-il aux parties prenantes, à leurs conditions de vie et à leurs activités à la
suite de la mise en œuvre du projet ?
2. Évaluation - Cet impact est-il un problème ? Quelle est sa gravité ou son importance ?
3. Atténuation - S'il est grave, existe-t-il une solution pour éviter ou réduire ses effets négatifs ou
optimiser ses avantages ?
4. Évaluation des impacts résiduels - L'impact est-il encore grave après l'application des mesures
d'atténuation ?
L'évaluation d'impact décrit ce qui arrivera aux parties prenantes, leurs conditions de vie et leurs
activités en précisant et en quantifiant l'intensité des impacts, dans la mesure du possible. L'intensité est
déterminée de manière qualitative sur la base des dimensions suivantes :
− Intensité. Elle est déterminée par l'ampleur des perturbations et des nuisances induites pour
la population soumise à la (ou aux) source(s) d'impact. Cette intensité dépend du degré de
perturbation (importance du bruit, de la poussière, etc.).
− Etendue. L’étendue de l’impact est une indication de la superficie du territoire ou de la
portion de la population qui est touchée.
− Durée. Il s'agit de la période de temps pendant laquelle les impacts affecteront
l'environnement. Elle tient compte du caractère intermittent d'un ou de plusieurs impacts.
− Probabilité d'occurrence. Elle correspond à la probabilité réelle qu'un impact puisse affecter
l'environnement.
Les informations seront présentées comme suit dans le rapport final :
Description de Stade du Analyse d'impact Importance
l'impact projet Étendue Durée Intensité Probabilité de l'impact
IMPACT A Construction Ponctuelle Courte Faible Faible Mineure
IMPACT B Opération Locale Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
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IMPACT C Fermeture Régionale Longue Forte Elevée Majeure
Le tableau sera complété par une justification des évaluations de chaque variable sur la base des
données quantitatives et qualitatives collectées.
2. Proposition de mesures de mitigation et évaluation des impacts
résiduels
L'objectif de l'évaluation d'impact est de s'assurer que les décisions relatives au projet sont prises en
pleine connaissance de leur impact sur les parties prenantes, mais aussi d'identifier les mesures qui
peuvent être prises pour que ces impacts soient aussi faibles que possible d'un point de vue technique
et financier. Pour ce faire, il est nécessaire d'identifier les secteurs où des impacts sévères pourraient se
produire, puis de collaborer avec toute l'équipe de l’ONEAD au niveau des Directions pour identifier les
moyens pratiques et économiques de les atténuer au mieux.
Lorsqu'un impact grave est identifié, des solutions seront envisagées selon une hiérarchie
d'atténuation :
− Éviter - éliminer la source de l'impact, par exemple en déplaçant une partie du projet pour éviter
un site sensible
− Réduire - réduire la source d'impact, par exemple en réduisant les poussières émises lors des
travaux de construction
Ces mesures sont destinées à éviter, réduire, compenser et/ou remédier aux effets négatifs, ou à
renforcer les effets potentiellement bénéfiques. Dans la mesure du possible, l'atténuation des effets fait
partie de la conception du projet, de sorte que les mesures peuvent être prises en compte dans
l'évaluation des incidences.
Les mesures d'atténuation et d'amélioration qui doivent être prises dans le cadre du projet sont
présentées sous la forme d'un plan de gestion environnementale et sociale, dans le chapitre 10 du
présent EIES qui peut ensuite être appliqué pour gérer les différentes phases du projet.
Une fois que toutes les mesures d'atténuation ont été proposées, les impacts sont soumis à une
réévaluation finale pour déterminer la gravité de tous les impacts résiduels.
a) Définition du système de suivi-évaluation du PGES
Le succès de la plupart des mesures d'atténuation des impacts sociaux est nécessairement incertain et
doit être contrôlé pour vérifier qu'il est mis en œuvre et qu'il fonctionne comme prévu. C’est pourquoi il
est proposé un système de suivi-évaluation définissant des indicateurs de suivi et des responsables de la
collecte et l’analyse des données.
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3. Evaluation des impacts environnementaux
a) Cadre de référence
Le choix des paramètres environnementaux, des méthodes d'échantillonnage, des périmètres
d'enquête, des normes et des méthodologies générales est basé sur :
• Les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale , en particulier :
✓ PO/PB 4.01 Évaluation environnementale
✓ PO/PB 4.04 Habitats naturels
✓ PO 4.09 Gestion des Pesticides
✓ PO 4.11 Ressources Culturelles Physiques
✓ PO/PB 4.12 Réinstallation involontaire
✓ PO/PB4.10 Populations autochtones
✓ PO/PB 4.36 Forêts
✓ PO/PB 4.37 Sécurité des barrages
✓ PO/PB 7.50 Projets affectant les eaux internationales
✓ PO/PB 7.60 Projets en zones contestées
✓ La Politique de Diffusion
• Les directives générales du Groupe de la Banque mondiale et de la SFI en matière d’Hygiène, de
Sécurité et d’Environnement (HSE),,
La collecte d'informations sur l'environnement physique et biologique existant facilite la détermination
de la sensibilité de l'environnement et peut être utilisée ultérieurement comme point de référence pour
déterminer et évaluer les changements par la suite grâce à un suivi-évaluation. La méthodologie
générale de l’évaluation des impacts environnementaux a adoptée a impliqué :
◼ L'examen des publications, rapports et cartes scientifiques et du rapport initial de l'EIES et
d'autres documents de projet mis à disposition par ONEAD. Ces documents se sont avérés
extrêmement utiles pour identifier les lacunes dans l'approche méthodologique, les données à
mettre à jour, ainsi que pour établir la structure générale et le contenu du rapport.
◼ Une visite de terrain avec l'équipe de l’ONEAD de la région d’Obock a été organisée dans le
cadre d'une évaluation environnementale rapide entre le 26 et 29 juillet 2020 pour étudier les
paramètres physiques et biologiques pertinents pour effectuer des observations. Les activités de
travail sur le terrain pour évaluer l’état de :
− la flore et des habitats (identification et cartographie de la végétation et vérification sur le
terrain) ;
− la faune (identification sur le terrain) ; et
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− des caractéristiques topographiques des zones d’emprise pour la pose des conduits d’eau
d’adduction et de distribution de l’ONEAD.
b) Environnement physique
L'environnement physique autour des zones de sites du projet des travaux de l’ONEAD comprend l'air
ambiant, le rivage rocheux et les sols de l’emprise des travaux de pose de canalisations pour la collecte
et la distribution de l’eau. Selon les indicateurs de l'environnement physique, les récepteurs ou les
ressources affectés par les activités du projet ont été pris en compte :
− Blocage de la circulation routière
− Santé et sécurité Humaine
− Qualité de l'air
− Bruit et vibrations
− Production de déchets solides
− Activité économiques et sources de revenu
− Amélioration de la qualité de vie des résidents pendant et après les travaux.
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VI. Cadre institutionnel et légal Djiboutien pour la gestion
environnementale et sociale.
La Politique Nationale de la Protection de l’Environnement de Djibouti s’inscrit dans un processus
dynamique de développement socio-économique durable de Djibouti. Cette politique s’appuie sur des
textes législatifs, accords et traités internationaux qui contribuent au développement économique et
social durable du pays.
Selon les différents Décrets fixant les attributions du Premier Ministre et des Ministères, la préparation
et la mise en application de cette politique échoit au Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme, de
l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, aujourd’hui Ministre du Tourisme et de
l’Environnement depuis le remaniement gouvernemental de 2019 qui a redéfinit ses attributions, dont
le bras armé est la Direction de l’Environnement et du Développement Durable.
Pour plus d’information sur le cadre institutionnel et légal de la gestion environnementale à Djibouti,
vous pouvez consulter l’Annexe 2, du présent rapport.
1. Le Cadre Institutionnel
Institution Description
Eau
Le ministère est responsable de la mise en œuvre des politiques sectorielles
relatives à l'eau, ainsi que de la promotion et du développement des ressources
Ministère de pétrolières et minières, aussi bien sur le sol qu'en mer. Le ministère est
l’Agriculture, également chargé de la mise en œuvre des politiques relatives à l'accès et à la
fourniture d'eau sur l'ensemble du territoire.C’est le Ministère de tutelle de
l’ONEAD.
L’ONEAD est un établissement public chargé de l’exploitation et de la
distribution de l'eau en République de Djibouti. L’ONEAD est habilité à réaliser
des forages, de procéder à la construction de citernes, de mettre en place des
systèmes de traitement de l’eau et d’assainissement, de transporter et
Office National distribuer l’eau potable à travers des réseaux de canaux et d'une manière
des Eaux et de générale toutes les installations nécessaires à la réalisation de son objet. Il est
l’Assainissement géré par un conseil d'administration. Le Directeur est nommé par le Conseil des
(ONEAD) Ministres.
L'ONEAD est une institution du ministère de l'Agriculture, de l’Eau, de l’Elevage
de la Pèche et des Ressources Halieutique (MAE).
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Environnement
Le ministère est en charge de l'élaboration et de la mise en œuvre des politiques
liées à l'urbanisme, à l'environnement et au tourisme afin de promouvoir un
développement équilibré et harmonieux des territoires. En outre, le ministère
Ministère de est chargé de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique de
l'Urbanisme, de développement régional. Il est responsable de la planification urbaine et
l'Environnement régionale entre les districts et entre les régions, en vue de lutter contre
et du Tourisme l'insécurité et les inégalités sociales. Le ministère élabore également des
(anciennement instruments législatifs et réglementaires, contrôle les normes
MHUE) environnementales dans les domaines des infrastructures, du logement, de
l'équipement, des transports et de l'énergie en partenariat avec les autres
ministères concernés.
Il veille à l'application et au contrôle des études d'impact sur l'environnement.
La Direction est chargée de l'élaboration, de la mise en œuvre et du contrôle des
politiques ministérielles en matière d'environnement et de développement
durable sur le territoire.
Les fonctions de la direction sont de :
- renforcer le cadre institutionnel et judiciaire en matière d'environnement et de
développement durable ;
- contribuer à la protection des ressources naturelles ;
- mettre en œuvre les instruments pertinents pour surveiller et contrôler l'état
Direction de de
l'Environnement
et du - l'environnement ;
Développement
- mettre en œuvre des études d'impact et fournir des avis sur les projets de
durable
développement qui peuvent avoir un impact sur l'environnement ;
- prévenir et atténuer toutes formes de pollution et de nuisances qui peuvent
avoir un impact sur la santé humaine et l'environnement ;
- mettre en œuvre les contrôles pertinents et aider les personnes morales en
matière de protection de l’environnement ;
- intégrer, avec d'autres ministères concernés, la dimension environnementale
dans le cadre de programmes de développement tels que l'éducation, la
formation, la recherche et l'information ;
- mettre en œuvre des projets environnementaux ; et promouvoir la
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coopération avec les organisations non gouvernementales internationales, les
associations nationales et les communautés locales dans le domaine de
l'environnement.
La direction est composée de trois sous-directions, à savoir :
- La sous-direction du développement durable ;
- La sous-direction des pollutions et de l'évaluation environnementale ; et
- La sous-direction de la Grande Muraille verte.
Travail
Le ministère est responsable de la mise en œuvre de la politique
gouvernementale dans les domaines du travail, de l'emploi, de l'employabilité,
des relations sociales, de la gestion des agents de l'État et de la protection
Ministère du sociale. Le ministère élabore et met en œuvre les règles relatives aux conditions
travail et de la de travail, aux conventions collectives et aux droits des employés. Il élabore et
réforme met également en œuvre la réforme administrative. Le ministère a autorité sur
administrative l'inspection du travail. Un certain nombre d'institutions publiques sont placées
sous la tutelle du ministère, notamment : l'Agence Nationale pour l'Emploi, la
Formation et l'Insertion professionnelle (ANEFIP), l'Institut National de
l'Administration Publique (INAP), la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).
Genre
Le ministère élabore et met en œuvre la politique du Gouvernement en matière
d'intégration de la Femme dans le processus du développement du pays. Il
participe à la cohésion du tissu social, et particulièrement de la cellule familiale.
Il travaille en partenariat avec l'ensemble des ministères et est plus
particulièrement chargé de :
- conduire avec le Ministère de la Santé, la politique du Gouvernement en
Ministère de la matière de planification familiale, de prévention des risques liés à la santé
Femme et de la maternelle et infantile, la sensibilisation aux bonnes pratiques liées à la petite
Famille (MFF) enfance ;
- participer, conjointement avec le Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports,
aux programmes de prévention et d'information sur les comportements à risque
;
- définir conjointement avec le Ministère du Travail, le cadre légal et la mise en
application des dispositions liées à la protection du droit des femmes ;
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- élaborer et mettre en œuvre la politique du Gouvernement relative à
l'insertion professionnelle des femmes vulnérables (notamment celles opérant
dans l'informel) ainsi que la politique sociale de la protection de l'enfant et ce
conjointement avec les autres ministères compétents ;
- développer et mettre en œuvre en collaboration avec le Ministère de
l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle des programmes dans
le domaine de l'alphabétisation et de l'éducation non formelle, la formation
professionnelle et de la petite enfance.
Santé
Le ministère de la santé est responsable de la mise en œuvre et de la
Ministère de la
coordination des politiques liées à la santé dans le pays, y compris la riposte et
Santé
la prise en charge des maladies transmissibles.
2. Cadre Légal
Nom du texte législatif Description
Général
Établit le régime de base du domaine public naturel et artificiel
de l'État et les servitudes relatives auxquelles sont soumis les
Loi n°171/AN/91 établissant et
terrains et bâtiments de propriété privée. Le ministre en charge
organisant le domaine public
du domaine accorde par décret les autorisations d'occuper le
domaine public et d'y établir des constructions.
Crée un service de conservation des terres, chargé de garantir
Loi n° 177 / AN / 91 / 2eL
aux propriétaires les rôles qu'ils jouent dans la construction en
portant sur l’organisation de la
enregistrant tous les bâtiments dans les livres fonciers et en les
propriété foncière
publiant. L'enregistrement est obligatoire et définitif.
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Loi n° 178/AN/91/2nd L portant
Réglemente le droit de la propriété dans tout le pays.
sur le droit de la propriété
Arrêté n°2006-
0515/PR/MHUEAT Portant
obligation pour les
départements ministériels, les
établissements publics et les Impose aux départements ministériels, aux institutions publiques
unités de projet de recourir à et aux unités de projet de demander l'assistance des services
l'assistance des services techniques de l'État pendant la mise en œuvre du
techniques de l'Etat lors de la développement, de la construction et l’obtention d’un permis de
réalisation des travaux construire.
d'aménagement urbain et de
construction et lors des
demandes de permis de
construire
Eau
Crée la Commission nationale de l'eau, dont la mission est
d'assurer la coordination dans le secteur de l’eau, et plus
généralement de mobilisation de l’eau en milieu rural du pays.
Décret n°2002-0/ portant
Cette Commission est chargée d'intervenir dans les domaines
création de la Comité nationale
stratégiques du développement d secteur de l’eau de la
de l'eau
République de Djibouti, notamment les études, la prospection, la
recherche, l'exploration, l'exploitation de forages dans le milieu
rural.
Environnement
Décret n°2011-029/PR/MHUEAT Définit le champ d'application et les méthodes d'exécution des
portant sur la révision de la évaluations d’impact sur l'environnement. Toute activité
procédure d'évaluation susceptible d'induire des impacts négatifs sur l'environnement
d’impacts sur l'environnement doit faire l'objet d'une évaluation d'impact préliminaire.
Le code de l'environnement établit les règles de base et les
principes fondamentaux de la politique nationale dans le
Loi n°51/AN/09/6ème L domaine de la protection et de la gestion de l'environnement.
Portant sur le code de Le code stipule également que les normes de qualité de l'eau et
l'environnement de l'air seront régies par des textes juridiques. Cependant,
jusqu'à présent, aucun décret ou arrêté n'a été produit pour
compléter le code.
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Loi n° 121 / AN / 01 / 4ème L
approuvant le Plan d'Action Approbation du plan d'action national pour l'environnement
National pour l'Environnement 2001-2010.
(PANE) 2001-2010
Applique la Convention sur la diversité biologique pour
Décret n°2004-
réglementer ou gérer les ressources biologiques importantes
0065/PR/MHUEAT Portant sur la
pour la conservation de la diversité biologique à l'intérieur et à
protection de la biodiversité
l'extérieur des zones protégées à Djibouti.
Le Plan d'action national de lutte contre la désertification (PAN)
Décret n°2001-0108/PR/MAEM est adopté comme instrument de mise en œuvre du Plan
portant approbation du plan d'Action National pour l'Environnement (PANE).
d'action national de lutte contre Le PAN et le PANE ont été développés et mis en œuvre dans
la désertification différents programmes stratégiques comme la stratégie et le
programme national pour la biodiversité.
Loi n°10/AN/03/5ème L et Loi
n°9/AN/03/5ème L Prévoit la protection des oiseaux migrateurs (Afrique-Eurasie) et
la ratification de la Convention sur la conservation des espèces
Ratification de l'accord sur la migratrices appartenant à la faune sauvage (Convention de
conservation des oiseaux d'eau Bonn).
migrateurs d'Afrique-Eurasie
Prévoit la création de l'Agence panafricaine pour la Grande
Muraille verte (ratification de la Convention). La Grande Muraille
Verte est une initiative africaine visant à faire pousser un "mur"
Loi n°133/AN/11/6ème L
de 8000 km de végétation sur toute la largeur de l'Afrique pour
Ratification de la Convention de lutter contre la désertification et les effets du changement
la Grande Muraille Verte climatique.
Le tracé de la Grande Muraille Verte couvre le Grand et le Petit
Bara.
Applique les dispositions particulières de la Convention sur la
Loi n° 45 / AN / 04 / 5ème L sur diversité biologique, notamment dans son paragraphe 8a qui
la création de zones terrestres et stipule que chaque partie contractante "établit un système de
marines protégées zones protégées ou de zones où des mesures spéciales sont
prises pour conserver la diversité biologique".
Loi No.38/AN/99/4emeL, Arrêté Établit un comité spécial chargé d'appliquer la Convention de
No.2003-0767/PR/MHUEAT and Vienne pour la protection de la couche d'ozone (1985) et
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Décret No.2004- d'adopter un plan national d'élimination progressive des
0066/PR/MHUEAT substances appauvrissant la couche d'ozone, afin de réglementer
l'importation des substances qui appauvrissent la couche d'ozone
avec un quota annuel.
Travail
Réglemente les relations de travail entre les travailleurs et les
Loi n°133/AN/05/5th L sur le employeurs. En tant que loi de la République, ce code du travail
code du travail est applicable sur tout le territoire national, à l'exception des
"zones franches", qui sont régies par une législation spécifique.
Fixe le niveau des frais applicables aux permis de travail délivrés
aux travailleurs étrangers.
Tous les aspects administratifs relatifs aux droits et permis de
travail peuvent être gérés par un bureau appelé "Guichet
Loi n°28/AN/13/7 ème L portant Unique", qui a pour but d'améliorer le processus de
sur les travailleurs migrants développement d'une entreprise à Djibouti. Deux sites internet
sont à consulter pour ces aspects :
Guichet Unique : http://www.guichet-unique.dj/
Agence nationale des droits de propriété :
https://www.djiboutinvest.com/
Genre
Approuve la Stratégie Nationale d'Intégration de la Femme dans
le Développement et le Plan d'Action National qui définissent la
politique nationale en matière d'intégration de la femme dans le
développement.
Loi n°173/AN/02/4ème L
définissant la politique nationale Le Ministère de la Femme et de la Famille est en charge de :
en matière d'intégration de la - l'évaluation de toutes les politiques, stratégies et lois du point
femme dans le développement. de vue de leur impact sur l'intégration du genre dans le
développement ;
- l'évaluation et le suivi de l'impact de tous les projets de
développement sur le Genre ;
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- la recherche de financement et le lancement des projets pilotes
et programmes nationaux ;
- le renforcement des capacités institutionnelles et de gestion
des intervenants gouvernementaux et non gouvernementaux
impliqués dans la mise en œuvre de la stratégie nationale ;
- la mise en place et l'exécution de programmes de
sensibilisation et d'information sur la question du genre dans le
développement national.
Loi n°003/AN/18/8eme L Portant Adoption d'un code de la famille interdisant le mariage précoce,
Code Civil le mariage forcé et la répudiation.
Loi n° 55/AN/09/6ème L du 19
Les mutilations génitales féminines sont reconnues comme un
juillet 2009 relative à la violence
crime dans le code pénal. La loi oblige toute personne qui a
contre les femmes notamment
connaissance d'une MGF envisagée ou effective à en informer les
les mutilations génitales
autorités publiques.
féminines.
Décret n°2002-0253/PR/MDCPF
Portant modalités d’application
Institue le système des quotas dans les fonctions électives et
de la loi n°192/AN/02/4ème L du
dans l’administration de l’Etat d’au moins 10% dans les fonctions
13/11/2002 Instituant le
électives de l’un ou de l’autre sexe et les hautes fonctions de
système de Quota dans les
l’Etat.
fonctions Electives et dans
l’Administration de l’État.
Décret n°2000-0028/PRF du 3 Ce Prix consacre le rôle d’utilité sociale, communautaire,
février 2000 portant création du économique de la femme Djiboutienne et constitue une
"Grand Prix du Chef de l'État distinction qui met en valeur l’exemplarité des femmes et leur
pour la Promotion de la capacité à prendre part au développement socio-économique du
Femme". pays.
Loi n°96/AN/00/4èmeL portant Instaure l’obligation scolaire pour les enfants (filles et garçons)
Orientation du Système Educatif dans l’enseignement fondamental (primaire et moyen).
Djiboutien.
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3. Politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale applicables
Politique de Sauvegarde 4.01 : Évaluation environnementale
L’objectif de la PO 4.01 est de s’assurer que les projets financés par la Banque sont viables et faisables
sur le plan environnemental, et que la prise des décisions s’est améliorée à travers une analyse
appropriée des actions et leurs probables impacts environnementaux (PO4.01, para 1). Cette politique
est déclenchée si un projet va probablement connaître des risques et des impacts environnementaux
potentiels (négatifs) dans sa zone d’influence. La PO 4.01 couvre les impacts sur l’environnement
physique (air, eau et terre) ; le cadre de vie, la santé et la sécurité des populations; les ressources
culturelles physiques ; et les préoccupations environnementales au niveau transfrontalier et mondial.
Certains sous-projets (construction de voirie, construction de bâtiments...) pourraient déclencher cette
politique car pouvant faire l’objet d’une étude d’impact environnemental et social.
A. Politique de Sauvegarde 4.04, Habitats Naturels
PO/PB 4.04, Habitats naturels n’autorise pas le financement de projets dégradant ou convertissant des
habitats critiques. Les sites naturels présentent un intérêt particulier et sont importants pour la
préservation de la diversité biologique ou à cause de leurs fonctions écologiques. Les activités du projet
n’interviendront pas dans des habitats naturels. Cette politique n’est par conséquent pas déclenchée.
B. Politique de Sauvegarde 4.12, Réinstallation Involontaire
L’objectif de la PO 4.12 est d’éviter ou de minimiser la réinsertion involontaire là où cela est faisable, en
explorant toutes les autres voies alternatives de projets viables. De plus, la PO 4.12 a l’intention
d’apporter l’assistance aux personnes déplacées par l’amélioration de leurs anciennes normes de vie, la
capacité à générer les revenus, les niveaux de production, ou tout au moins à les restaurer. La politique
a été déclenchée lors de la préparation du projet. Une évaluation des risques associés à la PO 4.12 sera
faite dans un document séparé concernant chaque région.
C. Politique de Sauvegarde OP4.10, Populations autochtones
La politique est déclenchée lorsque le projet affecte les populations autochtones (avec les
caractéristiques décrites dans l’OP 4.10) dans la zone couverte par le projet. Le pays ne dispose pas de
populations autochtones. En conséquence, les activités du projet ne vont pas déclencher cette Politique
de Sauvegarde.
D. Politique de Sauvegarde 7.60 Projets dans des zones contestées
OP 7.60, Projets en zones contestées veille à la garantie que les personnes revendiquant leur droit aux
zones contestées n’ont pas d’objection au projet proposé. Le projet n’a pas d’activités dans des zones en
litiges. En conséquence, cette politique ne sera pas déclenchée par le projet.
En conclusion, seules les politiques PO 4.01 (Évaluation environnementale) et PO 4.12 (réinstallation
involontaire) seront concernées par le projet : 4.01. Pour répondre aux exigences des Politiques
déclenchées, des mesures et actions spécifiques ont été proposées dans cette EIES.
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1. Conventions Internationales ratifiées par Djibouti
La République de Djibouti a adhéré à plusieurs conventions internationales ayant trait à
l'environnement. Le droit djiboutien consacre le principe de la prééminence des instruments juridiques
internationaux (ratifiés et publiés) sur les lois internes.
• La Convention Internationale sur la Diversité Biologique – CDB (ratifiée par Djibouti en 1994) ;
• La Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (1992) ;
• Le Protocole de Kyoto relatif à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques ;
• La Contribution Prévue Déterminée au niveau National (CPDN) de Djibouti suite à l’accord de
Paris, COP21 en 2015 ;
• La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CCD) (1997) ;
• La Convention RAMSAR sur les zones humides et les espèces d’oiseaux qui y vivent (ratifiée par
Djibouti en 2003) ;
• La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux;
• La Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage –
CMS (ratifiée par Djibouti en 2004) ;
• Le protocole de Cartagena sur les risques Biotechniques relatif à la Convention sur la Diversité
Biologique ;
• La convention des Nations Unies sur le droit de la mer ;
• La Convention Internationale sur le Commerce des Espèces Animales et Végétales menacées
d’extinction (CITES) (1973) ;
• Le protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone.
VII. Description des travaux du projet.
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1. Figure 1 : localisation des zones du projet.
2. Le plan de masse des infrastructures des travaux de l’ONEAD
L'emplacement et les caractéristiques des travaux à effectués pour ce projet sont suffisants pour
permettre l'évaluation des impacts environnementaux et sociaux potentiels dans le cadre de cette EIES.
(1) La route d’accès aux forages, et au réseau AEP de
l’ONEAD
Les routes et les pistes existantes seront utilisées, et les conducteurs seront avertis de rester sur les
routes et les pistes approuvées. La route, sous forme de piste en bon état qui mène aux forages du
projet et pour la pose des canalisations, est facile d’accès pour les véhicules du chantier de l’ONEAD.
Pour les travaux en ville, ce sont les routes urbaines de la ville d’Obock qui seront utilisées par la régie.
Ces accès et routes seront utilisés :
- Lors de la phase de construction, afin de transporter les travailleurs et les matériaux, de creuser et
d'installer les canalisations, et de ainsi permettre le raccordement aux forages, au réservoir d’eau et aux
ménages de la ville d’Obock.
-Lors de la phase d’opération, afin de transporter les travailleurs et les matériaux pour assurer la
maintenance et les réparations le long du réseau ONEAD d’eau potable d’Obock-ville qui sera réhabilité
et renforcer dans la cadre des activités de ce projet.
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b) Les bureaux et campements de travailleurs
L’ONEAD en charge de la construction aura besoin d'espace pour les bureaux, le stockage, les petits
travaux d'entretien et l'hébergement de la main-d'œuvre. L'effectif total de travailleurs devrait osciller
entre 50 et 100 personnes. Durant la phase de construction, l’entrepreneur construira des camps
temporaires à des différents endroits qui seront démolis à la fin des travaux, pour les travailleurs. Les
consignes du PGES doivent être suivies pour les travailleurs sur la sécurité et l’hygiène (HSE).
3. Justification du choix de technologie retenue et caractéristiques
des équipements et les étapes des travaux
a) L’étape de Construction
La phase des travaux devrait durer 12 mois. L’entrepreneur prendra les dispositions finales pour les
travaux, mais il est probable que les travaux se dérouleront comme suit. Durant les travaux, l’ONEAD
sous traitera la main d’œuvre locale pour les travaux de fouilles manuelles et d’aide aux techniciens.
Chaque groupe comprendra plusieurs équipes de travail qui effectueront les travaux en plusieurs étapes
: transport des matériaux et des équipements AEP sur le site, préparation du terrain, excavation,
enfouissement. Les équipes travailleront en séquence ce qui permettra que plusieurs ouvrages soient
en construction en même temps. Une fois que toutes les canalisations sont en place et que les
opérations terminées, le réseau AEP pourra être alimenté en eau. Une fois les opérations de pose des
ouvrages terminées les sites doivent être remis à leur état initiaux.
Divers équipements et outils lourds seront utilisés pour la construction de l’AEP et l’extension de la
sous-station. L'entrepreneur déterminera les besoins exacts en équipement, mais les machines et
équipements suivants sont parmi ceux qui seront probablement utilisés :
- Pelles pour creuser les tranchées de pose des canalisations d’eau
- Camions à benne pour l'enlèvement de la terre et d'autres matériaux
- Bulldozer pour déplacer de la terre ou des rochers si nécessaire
- Camion lourd pour le transport de matériel
- Camion de brigade 4X4 avec treuil
- Véhicule 4x4 de la brigade avec treuil
- Véhicules de passagers
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b) Etapes des opérations.
L’étape d’opération devrait suivre la phase de construction des AEP et des ouvrages de l’ONEAD et
durer 30 ans en moyenne. En général, les réseaux AEP nécessitent un entretien assez régulier. Après une
période de plusieurs années, l'ensemble du système nécessite une révision.
L’ONEAD dispose de procédures spécifiques pour l'exploitation et l'entretien de Son réseau AEP. Le chef
de l’ONEAD dans la région de Obock, est la personne qui s’assure que le Programme d’entretien du
réseau est respecté et suivi à la lettre afin de circonvenir aux pannes intempestives qui causent pertes
financières et de crédibilité auprès de la clientèle.
Cette personne dirige une équipe de techniciens expérimentés qui possèdent l’expérience nécessaire à
l’identification des problèmes pouvant causer une coupure dans l’alimentation en eau des ménages
abonnées et l’expertise qui leur permettra de solutionner ces problèmes.
Les principales activités qui seront menées au cours des opérations sont les suivantes, une fois les
travaux terminés.
- Visites de canalisations : Les visites se feront à pied et seront réalisées par des monteurs de
lignes expérimentés qui sont capables de reconnaître ce qui est en bon état et ce qui pourrait
être cause de panne.
- Inspection de canalisation: Les inspections du réseau des AEP.
- Réparation de canalisations: Lorsque des dommages sont identifiés lors de visites ou
d’inspection sur le réseau AEP de ONEAD en construction, il peut être nécessaire d’intervenir.
Les principales procédures d’intervention (réparation) sont faites par les agents de l’ONEAD
selon les procédures techniques de l’office en place.
Lors de la phase d’opération, le nombre de travailleurs au niveau de Obock devrait être de l’ordre de 20
personnes se chargeront des visites, inspections et réparations (l’ONEAD est chargé de cela).
c) Chronogramme indicatif du projet
Il est prévu que l’étape de travaux s’étale sur 12 mois et que l’étape d’opération dure 40 ans pour
l’exploitation des ouvrages construits dans le cadre du projet.
d) Les équipes de projet des travaux de l’ONEAD
Les équipes opérationnelles de L’ONEAD, au travers sa Direction Technique et du bureau régional à
Obock, vont réaliser les travaux en régie. La direction des projets supervisera la mise en œuvre des
activités, et contrôlera le respect des aspects environnementaux.
VIII. Présentation de l’état initial des zones d’intervention.
1. Présentation des zones d’intervention à Obock
La zone d’intervention de l’ONEAD pour ce projet de forage et d’adduction d’eau dans le cadre du DRDIP
se situe prés de la ville d’Obock (voir la carte de la zone d’intervention ci-après).
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PGES des Travaux de raccordement de Obock dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA-
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La région d Obock est de loin la plus touchée par le conflit armé et la moins développée des régions.
Toutes les actions à entreprendre doivent être accompagnées par une stratégie de développement local
qui doit contribuer à mobiliser les acteurs locaux pour le développement de leur région.En effet, plus de
30% de la population habite au chef-lieu et le reste se repartisse dans l’arrière-pays entre les différentes
localités suivantes : Assasan,Olma, Khor-Angar, Lahassa, Alayli-Daada, Meedeho et Bissidro…….etc.
La région d’Obock couvre une superficie de 5.700 km², avec une population estimée à 25.000 habitants.
La plus grande concentration de la population se trouve dans la ville d’Obock et sa périphérie. Un ‘ferry’
assure des services réguliers entre Djibouti-ville et Obock. Il se pratique des activités orientées vers la
production animale (élevage de la chèvre et du dromadaire), les activités agricoles dans des périmètres
irrigués et la pêche artisanale au niveau du littoral. La pratique du petit commerce et d’autres activités
informelles est aussi répandue dans la ville d’Obock.
Figure 2 Région Obock et ses principales localités
Source, PDR OBOCK, 2016-2020
2. Description du milieu humain
3. La zone d’intervention à Obock
Population
La région d'Obock occupe 24% du territoire du pays avec une superficie de 5.700 kilomètres carrés. La
population totale est estimée à 37.856 habitants, soit environ 4,6 pour cent de la population totale de
Djibouti et 11 pour cent de la population totale vivant en dehors de la capitale. On estime que 54 % de la
population d'Obock est âgé de moins de 25 ans. En ce qui concerne les ménages, il y’a environ 5.800
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PGES des Travaux de raccordement de Obock dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA-
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unités familiales. La région de Dikhil occupe environ 30 % du territoire national avec une superficie
totale d'environ 6.800 kilomètres carrés. La population de la région estestimée à environ 88.948
habitants, soit 10.87 % de la population totale de Djibouti ou 25,9 % de la population nationale totale
vivant à l'extérieur de la ville de Djibouti.
Etat des lieux de la pauvreté et bien-être
Selon le document Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté, 63,8% de la population de Djibouti
vivait en 2012 sous le seuil de pauvreté.
Le taux d’alphabétisation des adultes reste aussi faible. Il était de 46,2% en 2002 (EDAM2 -IS) parmi la
population adulte des 15 ans et plus; et de 47,5% parmi les femmes de 15 à 24 ans en 2006 (EDIM). La
situation est encore plus critique en milieu rural où seulement 14,2% des femmes âgées de 15 à 24 ans
sont alphabétisées contre 48,4% en milieu urbain.
Quand au taux de couverture vaccinale de 2002 à 2008 est de 88,7% à Djibouti ville et de 67,6% dans les
autres régions du pays avec une faiblesse remarquable (49,6%) dans la région d’Obock.
Pour ce qui est de l’état nutritionnel des enfants, le rapport de l’enquête nationale de nutrition de 2007
établissait que « la situation nutritionnelle reste préoccupante avec une prévalence de malnutrition
aiguë globale qui a tendance à se stabiliser autour de 17% entre 2002 et 2007. Les résultats obtenus
montrent que la malnutrition constitue, sous toutes ses formes, un problème de santé publique au
niveau national surtout avec une prévalence de l’émaciation sévère de 2,4% avec des pointes à Djibouti
ville (2,9%) et dans la Région d’Obock (3,5%), le niveau attendu dans la population de référence étant de
0,1% ».
Table Répartition des ménages selon la principale source d'eau potable que boivent les membres du ménage
Principale source d'eau potable que boivent les membres Région
du ménage Obock
Total 100,0%
Eau courante (branchement intérieur ONEAD) 61,1%
Branchement extérieur ONEAD, par tuyau 38,5%
Fontaine publique 0,4%
Camion-citerne (vendeur) 0,0%
Autre 0,0%
(Source : Rapport d’analyse - Enquête de référence des programmes de micro-crédit des Régions de l’intérieur de
Djibouti- ADDS, mai-juin 2012)
Les données relatives à l’accès à l’électricité sont fournies dans le tableau ci-après. L’accès à
l’électricité est aussi forte priorité pour 19% des ménages d’Obock. Si on considère ensemble les
pourcentages des fortes priorités et des moyennes priorités, l’accès à l’éducation figure aussi dans
les priorités d’une grande partie des ménages d’Obock (82%).
Table Répartition des ménages selon la principale source d’énergie pour l’éclairage du logement et par région
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Région
Principale source d'énergie pour l'éclairage du logement
Obock
Total 100,0%
Electricité 76,6%
Pétrole lampant (kérosène) 16,4%
Panneaux solaire 2,0%
Groupe électrogène 1,2%
Autres (bois, bougie, etc.) 0,8%
Aucun éclairage 2,9%
(Source : Rapport d’analyse - Enquête de référence des programmes de micro-crédit des Régions de l’intérieur de
Djibouti- ADDS, mai-juin 2012)
Santé
Les différentes endémo-épidémies courantes en zones tropicales se retrouvent dans la zone du projet.
Les statistiques font ressortir en tête de liste, le paludisme, les pneumopathies (toux/rhume,
pneumonie), les maladies diarrhéiques; les infections urinaires et les maladies infectieuses comme la
rougeole. D’après les autorités sanitaires d’Obock, le paludisme reste un problème de santé publique
auquel sont confrontées les populations. Il est une maladie persistante dans les deux zones du projet.
La persistance de cette maladie est expliquée par des facteurs comportementaux, des facteurs reliés à
l’environnement et des facteurs liés aux services de santé. Parmi les facteurs comportementaux, on
peut noter lenon utilisation généralisée des moyens de prévention comme les moustiquaires imprégnés,
une situation non seulement liée à un problème de disponibilité des moustiquaires, mais aussi et
surtout à des problèmes d’accessibilité financière. Les facteurs environnementaux favorisant le
développement des gîtes larvaires autour des habitations. La formation insuffisante des agents de santé,
la supervision irrégulière des agents, ainsi que l’éloignement des établissements de soins de santé sont
tous des facteurs reliés aux services de santé qui favorisent la persistance du paludisme.
En ce qui concerne les maladies non hydriques transmissibles de la zone du projet, les pathologies les
plus fréquemment rencontrées sont les maladies diarrhéiques (dont on observe tout comme le
paludisme le pic au mois d’août), les toux chroniques, les conjonctivites et les écoulements urétraux.
A cela s’ajoute, la pandémie covid 19 qui a fortement frappée la république de Djibouti avec 999 cas
officiellement a la date du 25 avril 2020. Djibouti avait été enregistré a cette date, comme étant le pays
de l’Afrique de l’est a avoir déclaré le plus grand nombre de coronavirus. En témoigne les résultats du
centre de contrôle et de prévention des maladies de l’union africaine, qui classe Djibouti comme pays
affichant la plus forte prévalence du continent africain (soit 98.6 cas pour 100.000 habitants).
Activités économiques
Les contraintes physiques et climatiques ont pour conséquence la réduction des espaces cultivables et
de l’activité agricole. D’où l’insuffisance de la pratique culturale dans les deux régions du projet où elle
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se pratiquerait dans les oueds et occuperait très peu d’actifs en dehors des petits jardins potagers de
cases.
L’élevage est l’activité majeure de la zone du projet mais toutefois, il connaissant les mêmes contraintes
que l’agriculture.
A Obock, la pêche marine est une activité constante même si les prises sont de plus en plus insuffisantes
pour répondre aux besoins croissants de la population.
Les revenus dans les zones du projet proviennent par ordre de priorité de : (i) l’élevage, (ii) du
commerce, (iii) des petits activités du secteur informel et dans une moindre mesure du jardinage et/ou
de production fruitière (notamment la mangue).
On note que l’essentiel des revenus vont dans les dépenses de nourriture, de médicaments, les
cérémonies sociales (mariages, baptêmes, décès…), les frais de scolarité, pour ce qui concerne
l’ensemble des hommes, et environ 18% des femmes. Quant à la plupart de celles-ci, elles utilisent la
quasi-totalité de leurs revenus pour leurs propres besoins (habillements, savons, cérémonies) si elles ne
donnent pas parfois un appui au chef de ménage.
Figure 3 : Répartition des ménages de la région d’Obock selon les priorités données à l’accès à certains services socio -
économiques
(Source : Rapport d’analyse - Enquête de référence des programmes de micro-crédit des Régions de l’intérieur de
Djibouti- ADDS, mai-juin 2012)
4. Description de l’environnement physique de la zone
d’intervention à Obock
Géomorphologie du territoire djiboutien
Le territoire djiboutien est constitué par une série de plateaux (entre 400 et 1000 mètres d’altitude),
entrecoupés de dépressions plus ou moins larges. Les dépressions argilo-limoneuses d’origine
tectonique sont plus ou moins imperméables. Les dépressions lacustres présentent des perméabilités
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accentuées. Des massifs montagneux entourent les dépressions précédées d’un grand nombre de
bassins versants. Les formations basaltiques (pléistocène ou plus récentes) dominent l’ouest sous forme
fissurée et s’ouvrent sur de larges plaines (grand et petit Bara, Hanlé, Gaggadé…). Les rhyolithes
(miocène) occupent l’est du pays.
Ressources pédologiques
Les ressources pédologiques dans la zone d'Obock sont l'une des plus développées en République de
Djibouti. Elles existent à la faveur des formations géologiques fluviatiles soit ancienne soit récentes. Elles
correspondent surtout aux formations meubles de la période pléistocène supérieur à l'actuel en
excluant les formations conglomératiques de la période pléistocène inférieur et moyen.
L'étude des sols réalisée en 1982 identifie la région de la plaine d'Obock comme ayant des sols
favorables pour l'irrigation et les cultures maraîchères.
La géomorphologie de la zone qui se traduit par une large plaine limitée de part et d'autre par la mer les
massifs volcaniques élevés, donne lieu à la formation d'un réseau hydrographique particulièrement
développé. Si certains oueds importants tels que Sadai et Weima peuvent être bien identifiés, la plupart
des autres oueds comme Gontoi, Bossali, Oulma …etc., en arrivant dans la plaine, présentent un réseau
de lits d'oueds anastomosés où plusieurs oueds peuvent se mélanger.
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PGES des Travaux de raccordement de Obock dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA-
PRDDCA/ADDS Cartes des points d'eau d'Obock
.
Legendes
PC_Obock
Forage_Obock
Zones d'étude: les bassins versants Bissidirou
<all other values>
Kada Hayyoukali
Oued
Aygou
Goroyli
Debergadé
Sorha Wabbeyta Kabili Sarig
Madandayada Weima
Aygou
Sorha
Saday
Daba Badri
Adwaa Debergadé
Alaya
Yawli Tagare
Asalal
Iggilé Orobor Arkailé
Magalé Dalleyli Galato
Harraloli
MarsakiAfadi
Assal
Darriyou
Habsou
Aroyra Asaleyi
Derela
Leilé
Oylali
Ounda Dobi
Asafoo
Kalou Afay
Fanti garrayta Ambada
Goubhet
Sangarti
Mengala
Bada Yar Ambouli Douda
Goubhet Damerdjog
Bieida
Gaggadé Bada Yar Deydey Weyn
Barislé
Hanlé
Laedo Waydielou
Beyya Aday
Bada Weyn
Abhé Bad
Koutabouya Beyya Dader
Gobaad
Source: MAEM-RH - Direction de l'eau - 2010
0 5 10 20
Kilometers
Figure 3 . Points d’Eau dans la région d’Obock
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Températures et pluviométrie
Dans le pays, la moyenne annuelle des précipitations à l’échelle du pays est de l’ordre de 150 mm (voir
carte en annexe). Le maximum des précipitations annuelles est observé dans les régions montagneuses
à l’ouest de Tadjourah (massif du Goda).
Les précipitations diminuent brutalement en direction du nord-est vers la côte à Obock-Khor Angar-
Doumeira avec 50 à 100 mm par an. Dans les parties au nord du pays, les précipitations annuelles sont
de 100 à 150 mm (Dorra-Balho), alors que dans les régions de l’ouest (plaine de Hanlé, plaine de
Gobaad) les précipitations dépassent 150 mm. Au sud du pays, dans la plaine littorale, les précipitations
annuelles se situent entre 130 et 200 mm, et diminuent en direction de Dikhil.
Les données climatiques présentent deux régimes distincts : le versant maritime avec un climat aride à
semi-aride du type méditerranéen et le versant continental qui lui est tropical et chaud. La pluviométrie
varie de 50mm (Obock) à 300-400mm sur les hauteurs. La donnée altitudinale est ici majeure et
détermine des étages de végétation caractéristiques. Notons que la violence des pluies est également
une donnée fondamentale qu’il y a lieu de considérer de près. Quant aux températures, elles sont
élevées avec des vents d’ouest et de nord-ouest qui accentuent le caractère aride du pays.
Figure 4 : variation annuelle de la pluviometrie, temperature et evaporation
Hydrogéologie
Le réseau hydrographique est formé uniquement par des cours d’eau à écoulement temporaire appelés
« oueds ». Les oueds drainent vingt-six bassins versants majeurs, eux-mêmes composés de nombreux
sous bassins. Aucune donnée précise n’existe sur ces bassins versants (coefficient d’infiltration, débit de
l’oued, caractéristiques de la crue). Ce réseau de cours d’eau intermittent draine les plateaux sud de
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Djibouti. Les secteurs montagneux, de part et d’autre du golfe de Tadjourah, se déversent dans la mer.
Le reste du réseau national alimente les dépressions qui présentent un potentiel pastoral, voir agro-
pastoral par endroit. Le pays est toutefois marqué par la rareté des terres agricoles irrigables : la
superficie nationale irriguée ne dépasse pas le millier d’hectares. La couverture pédologique est souvent
squelettique (lithosols…), ceci explique le ruissellement qui est tout de même tempéré par l’état de
rugosité du sol, fortement recouvert de cailloux limitant ainsi partiellement l’érosion.
5. Description de l’environnement biologique de la zone
d’intervention à Obock
La région d’Obock présente l’avantage d’abriter un écosystème marin et terrestre. Il est donc important
de mettre l’accent sur cette diversité biologique dans le cadre du présent rapport d’EIES.
Ecosystèmes terrestres et marins (y compris écosystèmes fragiles, sites d’importance écologique)
Ecosystèmes terrestres
Dans la région d’Obock, notamment dans la zone prioritaire du DRDIP il existe une végétation
clairsemée de composition floristique variée à acacia (tortilis, asak) et balanites niloticas et de
righosumsomalense, le long des oueds et talweg. La steppe herbacée (Lasiurus ,eragrostis
,cenchruscilliaris et des succulents) constituent un apport considérable en fourrage du cheptel les
années pluvieuses. Le potentiel en ressource végétale de la région d’Obock est complété par les forets
de Mangroves qui constituent des zones refuges pour les troupeaux d’une région en proie à de
sécheresses fréquentes.
Ecosystèmes marin.
La zone vit de la pêche en majorité. La végétation y est rare. Il existe aussi une mangrove à proximité de
Khor Angar. Les aires marines protégées se limitent actuellement au Parc territorial de Musha et à la
réserve intégrale de Mascali :
- Le Parc de Musha a été établi en un premier temps par l’Arrêté 72-1363/SG/CG du 20
septembre 1972 interdisant les activités de pêche sous quelque forme que ce soit, le ramassage
des coraux et des coquillages; une exception est faite pour les pêcheurs artisanaux Djiboutiens
dans la zone du banc de Dankali, uniquement pour les poissons, mais il leur est également
interdit de ramasser du corail et des coquillages. Le Parc s’étale sur la base madréporique située
à l’est d’une ligne passant par le phare de Musha à la pointe de l’île du large délimitée au nord
par le point (F : 11° 45’ Nord et G : 43° 12’ 6’’ Est) et au sud par le point (F : 11° 41’12’’ Nord et G
: 43° 13’ Est).
- Le décret 80/062/PR/MCTT du 25 mai 1980 est venu étendre la protection à la réserve de
Mascali, lequel décret a été modifié par le décret 85/103/PR/AG du 28 octobre 1985 qui
renforce l’approche conservatrice de ces aires. Le ramassage du corail et des coquillages y est
interdit et seule la pêche à la ligne effectuée par les pêcheurs artisanaux y est autorisée.
La végétation est dominée par les acacias. La population vit de l’élevage des caprins et de l’agriculture.
Il y a aucun site écologique protégé, et le parcours des zones de pose des AEP n’a aucun arbre répertorié
ni jardins.
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Aptitude des sols
Le potentiel de ressources végétales et animales
Il n’y a aucune espèce végétale ou animale en danger dans les zones couvertes par les travaux de
l’ONEAD à Obock, pour ce projet.
Les ressources végétales :
Sur le plan végétal, il n’y a pas de « forêts », à proprement parler dans le District de Obock.
La carte de la végétation et des ressources pastorales de la République de Djibouti au 1/250 000 (IEMVT
et al., 1987) rend compte de ces formations naturelles et de leur valeur pastorale (voir carte 5 en
annexe). Ces faciès sont cependant dégradés et parfois dénaturées.
Dans les massifs montagneux et sur les hauts plateaux, le climat moins chaud mais sec est favorable à
une végétation dont les faciès vont de la steppe arborée ou arbustive à la forêt sèche. Là, entre 1 300 m
et plus de 1700 m d’altitude et cantonnée aux seuls Monts Goda, la junipéraie (formation à
Juniperusprocera) constitue l’unique cas de forêt sempervirente du pays. Y sont associées diverses
espèces ligneuses telle que Buxushildebrandtii, Oleaafricana, Terminaliabrownii et Acacia etbaïca
constituant des formations tout à fait originales. C’est également en montagne que la biodiversité est la
plus riche, assortie d’un endémisme élevé.
La Faune
Selon le document de stratégie national de la diversité biologique, dans l'état actuel de nos
connaissances, la biodiversité (terrestre et marine) de Djibouti compte 826 espèces de plantes et 1417
espèces animales dont 493 espèces d'invertébrés, 455espèces de poissons, 40 espèces de reptiles, 3
espèces d'amphibiens, 360 espèces d'oiseaux et 66 espèces de mammifères.
La faune terrestre aviaire à Djibouti présente de beaux spécimens. Vautours et aigles de mer, hérons,
ibis et pélicans, flamants roses, outardes communes, autruches devenues rares, antilopes, gazelles. Si le
Koudou est en voie de disparition, et si l'oryx se fait rare, les arcouboudo (oréotragues) qui semblent
marcher sur la pointe des pieds, les dig-digs, antilopes naines, sont encore très répandus.
Au titre des autres espèces de la faune terrestre, on trouve carnassiers et fauves, le fennec, le chacal, le
chat sauvage, la hyène, le guépard, la panthère. Et il faut encore citer le phacochère, les singes divers,
les varans (lézards géants), les écureuils de sables etc...
La chasse est interdite sur tout le territoire djiboutien. Pour ce qui est de la zone Nord, la pêche des
tortues est interdite. Toutes les conventions sur la biodiversité et les espèces menacées sont ratifiées
par la République de Djibouti.
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IX. Impacts environnementaux et sociaux du projet.
Les travaux de l’ONEAD pour la réalisation des infrastructures pour l’accessibilité à l’eau potable et
financés par l’ADDS dans le cadre du projet PRDDCA est conçu pour répondre aux besoins sociaux,
environnementaux et économiques des bénéficiaires, qui sont les habitants de la ville d’Obock et les
réfugiés du camp Markazī, près d’Obock. L'impact environnemental et social global du projet est donc
jugé positif.
Cette section décrit par ailleurs, pour les travaux conduits par l’ONEAD en régie dans les zones du projet
à Obock ; les mesures techniques nécessaires ainsi que les bonnes pratiques environnementales à
mettre en œuvre afin de s’assurer que les impacts négatifs potentiels sur l'environnement soient
mineures, temporaire et spécifiques au différentes zones des activités.
1. Méthode d’analyse
L’analyse des impacts consiste à identifier, décrire et évaluer les impacts potentiels du projet sur le
milieu naturel (physique et biologique) et humain, sur la base de l’information disponible. La méthode
utilisée pour évaluer l’importance probable des impacts par sources repose sur l’estimation de (i) la
durée (temporaire ou de permanent), (ii) l’étendue (régionale, locale ou ponctuelle) et (iii) l’intensité de
l’impact. D’autres critères ont été pris en compte, tels que la fréquence et les effets cumulatifs
(reproduction d’impacts de faible importance), ainsi que la probabilité d’occurrence et les effets induits.
L’analyse des impacts des activités de construction d’ouvrages prend en compte à la fois la phase de
construction des ouvrages et leur exploitation. Une attention particulière est apportée à l’évaluation des
impacts lorsque des éléments sensibles du milieu sont potentiellement affectés.
Cette section détaille, pour les principales sources d’impacts (sous-projets de la Composante 1), les
impacts positifs et négatifs potentiels ainsi que les milieux affectés :
- milieux physiques (sol, eaux de surface, eaux souterraines, bruit, qualité de l’air, climat);
- milieux biologiques (faune, flore et écosystèmes terrestres et marins);
- milieu humain (accès aux ressources, a la terre, emplois, revenus, pauvreté, transport, activités
économiques, sécurité, santé, genre et groupes vulnérables, patrimoine…).
L’appréciation globale des impacts est déterminée selon les trois catégories suivantes :
- impacts majeurs : les répercussions sur le milieu sont très fortes et peuvent difficilement être
atténuées ;
- impacts moyens : les répercussions sur le milieu sont appréciables mais peuvent être atténuées
par des mesures spécifiques ;
- impacts mineurs : les répercussions sur le milieu sont peu significatives et réduites et exigent ou
non l’application de mesures d’atténuation.
Cette évaluation permet de formuler des recommandations sur les mesures à mettre en place pour
atténuer les impacts négatifs et amplifier les impacts positifs le cas échéant (voir notamment les
colonnes « Recommandations et ajustements à apporter au montage du projet »).
Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale ,reprendra les principales mesures d’atténuation des
impacts et décrira les mesures de surveillance et de suivi environnemental et social, les mesures de
renforcement des capacités ainsi qu’une estimation du coût des mesures préconisées.
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2. Principaux impacts environnementaux et sociaux positifs du
projet
Impacts positifs notables du projet sur les populations bénéficiaires et leur environnement
Les bénéficiaires directs de ce programme sont essentiellement les ménages ou clients de la ville
d’Obockdu réseau ONEAD auquel ils sont abonnées, il s’agit de près de 3000 habitants pour qui les
services de l’Office seront améliorés à la fin des travaux.
Table 2 : Description des impacts positifs du projet sur les bénéficiaires
Impacts positifs du Recommandations et ajustements à apporter au montage du projet
projet
Une augmentation Pendant les travaux de pose et construction des ouvrages hydrauliques,
temporaire des l’ONEAD, qui exécute en régie va accorder la priorité pour les taches non
opportunités locale de qualifiées au recrutement de la main d’œuvre locale de la ville d’Obock et
travail pour la population de ses alentours (en tant qu’ouvriers non qualifié, manœuvres, gardiens,
d’Obock chauffeurs…), notamment des femmes pour les travaux connexes liés à la
vie du chantier de l’ONEAD, en évitant de leur affecter des tâches
dangereuses ou nécessitant un effort considérable. Ce type d’emploi est
temporaire, mais il a des retombées économiques certaines sur le niveau de
vie des ménages d’Obock et sur l’économie locale.
Un accès plus facile et Le raccordement de 3 forages supplémentaires aux 2 forages existants pour
plus continu à l’eau le réseau ONEAD d’Obock ainsi que la réhabilitation d’une partie vétuste du
réseau d’AEP de la ville d’Obock permettra de garantir une meilleure
accessibilité en eau pour la population d’Obock et aux réfugiés du camp ou
dans des lieux où elle fait défaut, évitant ainsi des déplacements parfois
quotidiens sur des distances importantes pour aller chercher de l’eau
notamment pour les femmes.
Une eau de meilleure Le remplacement des conduits d’adduction d’eau vétustes en provenance
qualité des 5 forages jusqu’au réservoir principal d’eau de l’ONEAD, puis le
remplacement d’une partie également vétuste du réseau de distribution
d’eau de l’Office dans la ville d’Obock contribuera à l’amélioration de la
qualité de l’eau consommée par la population.
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Impacts positifs du projet sur les capacités de l’ONEAD à mettre en œuvre ses missions pour le suivi
environnemental et social des projets d’infrastructures en eau
Le suivi du projet au niveau de l’ONEAD sera mis en œuvre au niveau central par l’Direction des Etudes
et Projets de l’ONEAD en lien avec la Direction Technique, qui exécute sur le terrain les travaux avec
l’agence locale de l’ONEAD à Obock.
Cela permettra la mise en synergie des activités et la capitalisation des expériences des ressources
humaines engagées pour ces réalisations notamment pour le volet de surveillance environnementale et
sociale.
Table 3 : Améliorer les capacités de la DEP pour le suivi des aspects environnementaux des projets de
l’ONEAD
Impacts positifs Recommandations et ajustements à apporter pour le suivi
environnemental des projets de l’ONEAD
Renforcement des La DEP mettre en place un programme pour la capitalisation des
capacités de mise en expériences des ressources humaines engagées sur ces travaux
œuvre et suivi des plans d’infrastructures d’accès à l’eau pour les aspects environnementaux. Elle
de gestions renforcera son unité de suivi et évaluation pour la gestion
environnementales et environnementale à cet effet.
sociales (PGES)
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3. Principaux impacts environnementaux et sociaux négatifs du
projet
Cette section décrit dans le tableau suivant, pour les principaux risques identifiés avec des impacts
mineurs, les mesures d’atténuation des impacts à prendre dans le cadre du montage du projet.
a) Impacts négatifs globaux des travaux liées aux
réalisations de l’ONEAD
Cette section traite des impacts communs à tous les projets d’investissement, en phase de travaux, et
qui sont inhérents aux risques de déplacements involontaires des populations et biens situés sur les
emprises foncières, aux risques de conflits sociaux et foncier liées aux choix des sites ; aux pollutions et
nuisances liées aux travaux de construction mais aussi aux risques à l’abattage d’arbres pour dégager les
sites. Les impacts négatifs suivant sont communs à tous les sous-projets en phase de travaux y compris
pour l’ONEAD dans le cadre du marché passé avec l’ADDS, suivant les modalités d’exécution du projet
IDA-PRDDCA pour les sous-projets:
• Risques de tensions sociales avec le projet en cas de non emploi local :Le non utilisation
de la main d’œuvre locale lors des aménagements et de la construction des
infrastructures pourrait susciter des frustrations et générer des conflits au niveau des
zones d’interventions.
• Pollutions et nuisances: des quantités de déchets solides seront générées en phase de
préparation des sites et des emprises. Ces déchets issus des travaux peuvent menacer
l’hygiène et la salubrité du milieu. Sur le milieu humain, les véhicules et autres engins de
travaux vont générer des bruits pour le voisinage, perturber la circulation et même
causer des accidents.
Risques d’accidents et de maladies professionnelles : lors des travaux, on peut craindre
des accidents et aussi des maladies professionnelles des travailleurs temporaires et
agents de l’ONEAD liées, si des mesures de sécurité au travail ne sont pas prises.
Il détaille plus spécifiquement plusieurs les mesures à mettre en œuvre pour atténuer certains impacts
moyens potentiels relatifs :
- Au suivi du fonctionnement des 5 forages raccordés au réseau ONEAD
- Au suivi et à l’amélioration de la qualité de l’eau dans les ouvrages, notamment dans les
canalisations et conduits d’eau
- Au suivi de la qualité de l’eau dans le réseau AEP de l’ONEAD à Obock, destinée à la
consommation humaine
- Au suivi du fonctionnement du nouveau réservoir, près du camp de Markazi à l’entrée de la ville
d’Obock
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PGES des Travaux de raccordement de Obock dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA-
PRDDCA/ADDS
Table 4 : Description des impacts potentiels négatifs des travaux sur le réseau ONEAD d’Obock
Risques Impacts potentiels Recommandations et ajustements à
identifies apporter au montage du projet
Santé et La sécurité des biens et des personnes Une évaluation des impacts en réinstallation
sécurité des (travaillant sur le site ou vivant à côté involontaire fera l’objet d’un document
populations et du site) est toujours un enjeu pendant séparé qui sera publié sur les sites de la
des les phases de chantier. Banque mondiale et de l’ADDS.
travailleurs L’ONEAD devra s’assurer que lors des travaux
pendant les toute la main d’œuvre soit dotée
travaux d’équipements de sécurité adéquats et veille
à ce qu’elle les utilise effectivement.
De même pour assurer la sécurité des
personnes, l’entreprise devra mettre en place
la signalisation adéquate sur tous les
chantiers au niveau des zones
d’interventions.
L’ONEAD devra assurer que les travailleurs
appliquent les mesures barrières de santé
publique (port du masque, mise a disposition
de stations de lavage des mains ou gels
hydroalcooliques). Mise en place de
protocoles pour gérer les travailleurs en cas
de symptômes (isolation, dépistage,
traitement).
Suivi de la Il est important de prendre en compte l’ONEAD doit effectuer le lavage des
qualité de lors des travaux et lors de l’exploitation conduites après les tests de pression avant la
l’eau dans le des ouvrages, la surveillance de la mise en service des nouvelles conduites.
réseau AEP de qualité de l’eau. La construction,
l’ONEAD à d’ouvrages nouveaux, risque d’avoir un
Obock impact négatif sur la santé si
l’entretien, la gestion et le suivi de la
qualité de l’eau en provenance des
forages et dans le réservoir de l’ONEAD
près de Markazi.
Maintenance Le bon fonctionnement des ouvrages « l’ONEAD assurera le bon fonctionnement
des construit dans le cadre du projet est de ces forages durant leur exploitation
installations conditionné par une maintenance
desforages efficace tant préventive que curative.
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PGES des Travaux de raccordement de Obock dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA-
PRDDCA/ADDS
Suivi et amélioration de la qualité de l’eau dans les ouvrages
Le suivi de la qualité de l’eau devrait être assurée par l’ONEAD comme c’est le cas actuellement dans les
autres forages de l’Office. En effet. il dispose des matériels d’analyses chimique (conductivité, pH et
température) et bactériologique de type DELAQUA et du personnel compétent.
Suivi de la qualité de l’eau du réseau ONEAD, destinée à la consommation humaine
Dans le cadre des travaux en régie de l’ONEAD, le suivi de la qualité de l’eau dans le réseau d’AEP qui
sera construit ou réhabilité et destinée à la consommation humaine est indispensable.
Dans le cadre des travaux, nous avons par ailleurs pour les différents ouvrages certains risques. Le
tableau suivant détermine les principaux risques et les mesures d’atténuation par type d’ouvrage.
Tableau5 : Description des risques identifiés dans la conception et l’exploitation des principaux
ouvrages
Types Risques identifies Recommandations et ajustements à
d’ouvrages apporter au montage du projet
Forage Forage hors usage du fait de la Il est indispensable de procéder à une
dégradation des équipements d’exhaure maintenance régulière des
équipements notamment les panneaux
solaires. Le coût de ces maintenances
restent encore à la charge de l’Etat car
les populations locales ni les moyens
financiers ni les compétences
techniques pour assurer la pérennité et
le fonctionnement de ces équipements.
Contexte d’utilisation et de mobilisation des terres
Propriété légale / formelle des terres :
Pour les travaux de l’ONEAD de réalisations d’infrastructures hydrauliques et en lien avec le marché
passé avec l’ADDS, nous n’avons pas d’acquisition foncière ni de déplacement de personnes. Les
emprises pour les forages et les poses de conduits d’eau sont toutes les propriétés de l’ONEAD dans la
région d’Obock et dans la ville chef-lieu du même nom.
Une évaluation des usages informels des terrains de l’ONEAD a été effectuée par l’ADDS et fera l’objet
d’un document séparé.
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Etude EIES/PGES des Travaux de l’ONEAD dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA -
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4. Analyse détaillée des impacts environnementaux et sociaux des
travaux de l’ONEAD pour les réalisations des ouvrages.
Tableau 6 :identifications des impacts négatifs et mesures d’atténuation durant les travaux .
Milieu Source de l’impact Impact négatifs L’appréciation Mesures
récepteur potentiels globale l’impact d'atténuation
Milieu Réalisation des Génération Moyen Remise en état des
physique tranchées pour la d’importantes lieux après les
pose des conduits ou quantités de déblais travaux.
leur remplacement. au cours de la
réalisation des
tranchées et donc
perturbation des sols
Milieu Engins des travaux Destruction limitée du Moyen Minimiser
couvert végétal dans
biologique l’emprise des l’abattage des
infrastructures et arbres au minimum
leurs voies d’accès essentieletselimiter
dans l’emprise des
travaux/plantation
d'arbres
Milieu Travaux de Perturbation de la Moyen « Ne pas travailler
humain construction qualité de vie en la nuit, signaliser et
raisonde nuisances baliser les
telles que le bruit, la chantiers, informer
poussière etla les autorités locales
circulation des et la population des
personnes lors des zones de travaux en
travaux de cours et prochaine.
construction.
Milieu Réalisation des Risque de destruction Majeur Concerter les
physique tranchées des conduites concessionnaires
souterraines. des réseaux
souterrains
pourrepérer les
conduites enterrées
avant les travaux
Milieu Réalisation des Génération Majeur Remise en état des
physique tranchées d’importantes lieux après les
quantités de déblais travaux achevés
encours de la
réalisation des
tranchées et donc
perturbation des sols
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Etude EIES/PGES des Travaux de l’ONEAD dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA -
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Milieu Produits chimiques Contamination du sol Moyen Mettre en œuvre
physique (chlore) utilisés pour et des eaux de surface de bonnes
le traitement de l’eau et souterraines par les pratiques de
brute et de lavage produits dangereux, gestion des boues
des filtres dont les produits (épandage de terre)
chimiques (chlore) afin de protéger la
utilisés pour le santé humaine et
traitement de l’eau animale.
brute et de lavage des
filtres
Milieu Raccordement et Perturbation du Moyen Ajuster les volumes
physique exploitation des régime d’eau pompée
forages hydrogéologique local annuellement en
parla réalisation et fonction de la
l’exploitation des recharge annuelle
forages. de l’aquifère
Milieu Non remplissage du Mineur Réaliser les études
physique fait d’une mauvaise techniques
conception (climatologie,
Exploitation des
topographie,
réservoirs
hydrologie,
pédologie)
préalables.
Milieu Pandémie de la Les activités de Majeur Mise en place de
humain COVID-19 construction mesures barrières
pourraient contribuer de santé publique
à propager le virus (port du masque,
chez les populations mise à disposition
et les travailleurs de stations de
lavage des mains ou
gels
hydroalcooliques).
Mise en place de
protocoles pour
gérer les
travailleurs en cas
de symptômes
(isolation,
dépistage,
traitement
Milieu Les femmes ne sont Perte de contrôle sur Mineur S’assurer que les
humain pas impliquées dans l’approvisionnement femmes sont bien
les processus de prise en eau lorsque les représentées
de décision femmes ne sont pas comme membres
impliquées dans les des comités
processus de prise de villageois de gestion
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décision. de l'eau
Milieu Non prise en compte Les options Mineur Offrir aux femmes
humain des besoins d’approvisionnement l’opportunité de
prioritaires des en eau ne répondent faire connaître leurs
femmes pas aux besoins demandes aux
prioritaires des décideurs du projet.
femmes.
Milieu Harcèlement sexuel Risque de Modéré Appliquer un code
humain harcèlement sexuel de conduite contre
des populations par le harcèlement
les travailleurs de sexuel pour tous les
chantier travailleurs du
projet
Milieu Exclusion des femmes Participation limitée Mineur Reconnaître les
humain groupes spécifiques voir exclusion des besoins et les
des consultations femmes groupes capacités
spécifiques des spécifiques des
consultations et aux femmes en gestion
bénéfices du projet en de l’eau
raison des barrières
culturelles
Milieu Conflits sociaux Conflits sociaux causés Mineur Mettre en place un
humain par la présence de mécanisme de
travailleurs non gestion concertée
résidents, des points d'eau en
d’immigrants et tenant de la
d’immigrantes migration
clandestins par un opportuniste
meilleur accès à l’eau
potable pour la
population locale
Milieu Manque de Manque de Mineur Faciliter la
humain collaboration collaboration entre les participation des
organisations de la organisations de la
société civile nouvelle société civile
et existantes sur les existantes dans le
enjeux projet entenant
environnementaux. compte de leurs
priorités
d’intervention et de
leurs forces
respectives.
Milieu Sécurité des biens et
Tous les travailleurs des
Majeur Doter la main
humain personnes d’œuvre
sur les chantiers de travaillant sur le d’équipements
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construction Chantier de sécurité
adéquats.
Mettre en place
la signalisation
adéquate.
X. Processus de consultation publique.
Des séances de consultations ont été organisées avec parties prenantes (bénéficiaires et autres acteurs
impliqués dans le projet). La démarche utilisée au cours de ces consultations consistait à:
- présenter le projet (contexte, objectifs; activités envisagées dans les différentes composantes,
résultats attendus, organisation de la dimension participative à l’emploi temporaire des
travailleurs et stratégie de mise en œuvre)
- recueillir les opinions, points de vue, préoccupations et suggestions en ce qui concerne les
impacts potentiels affectant leur environnement ou sur la stratégie de mise en œuvre du projet.
La liste des personnes rencontrées et les comptes rendu des consultations sont disponibles dans les
annexes.
Pour l’essentiel, les acteurs et bénéficiaires du projet de travaux d’infrastructures en eau par l’ONEAD
apprécient le projet dans ses objectifs. Toutefois, des préoccupations et des suggestions ont été
formulées comme indiqué dans le tableau ci-dessous, pour mieux garantir les conditions de réussite de
projet.
Table 7 : Principales préoccupations et suggestions des parties prenantes à Obock.
Catégorie de Principales Description de la manière dont ces considérations
population préoccupations, attentes doivent être prises en compte dans l’élaboration du
et recommandations projet
exprimées
Tous les Accès à l’eau potable Mobilisation des eaux souterraines et des eaux de
groupes dans Obock surface : s’assurer de la maintenance et du bon
fonctionnement du réseau AEP , pour le bien de la
population.
1. Participation publique et diffusion de l’information
Le rapport de l’EIES (version française) sera rendu disponible au grand public dans les bureaux de
l’ONEAD à Djibouti et ainsi que dans le bureau régional de l’ONEAD à Obock et sur le site web de
l’ONEAD et/ou tout autre site web approprié du gouvernement.
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2. Conclusion
En conclusion, on peut affirmer que le Projet est en conformité avec les Politiques de Sauvegarde, sans
pour autant que des mesures spéciales soient prises, à condition que les recommandations décrites
dans le présent Plan de Gestion Environnementale et Sociale soient mises en œuvre lors de ce projet de
pose de réseau AEP à Obock.
XI. PLANDE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (PGES).
Ce chapitre constitue le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) du projet. Il est conçu pour
être utilisé par le Promoteur lors des phases des travaux pour guider la mise en œuvre opérationnelle au
jour le jour. Le PGES vise deux objectifs majeurs :
- s’assurer que le projet et les travaux par conséquence son en conformité avec les exigences
légales nationales et les procédures de la Banque mondiale applicables en matière
environnementale et sociale ;
- décrire les procédures permettant de déterminer les mesures d’atténuation, de compensation,
d’optimisation, de surveillance et de suivi requises pour prévenir, minimiser, atténuer ou
compenser les impacts environnementaux et sociaux négatifs dans les zones d’intervention du
projet, ou pour accroître les impacts positifs des travaux financés.
1. Procédure de publication de l’information relative aux travaux
L’ONEAD devra se conformer à la Politique de la Banque mondiale en matière de divulgation de
l'information. Cette politique exige que, quand un sous-projet est approuvé, les éventuels Plans de
Gestion Environnementaux, doivent être mis à disposition du public dans un endroit accessible à la
population locale (par exemple dans les bureaux régionaux de L’ONEAD a Obock.
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Etude EIES/PGES des Travaux de l’ONEAD dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA-PRDDCA/ADDS
Synthèse des principaux impacts environnementaux et sociaux du projet ONEAD/DRDIP et des mesures d’atténuations recommandées
Table9 : Principaux impacts des travaux de l’ONEAD, mesures d’atténuations proposées et budget de mise en œuvre.
Milieu Source de l’impact Impact négatifs potentiels L’appréciation Mesures d'atténuation
récepteur globale l’impact
Milieu Réalisation des tranchées pour Génération d’importantes Moyen Remise en état des lieux
physique la pose des conduits ou leur quantités de déblais au cours après les travaux.
remplacement. de la réalisation des tranchées
et donc perturbation des sols
Milieu Engins des travaux Destruction limitée du couvert Moyen Minimiser l’abattage des
végétal dans l’emprise des
biologique infrastructures et leurs voies arbres au minimum
d’accès essentiel et se limiter dans
l’emprise des
travaux/plantation d'arbres
Milieu Travaux de construction Perturbation de la qualité de Moyen « Ne pas travailler la nuit,
humain vie en raison de nuisances signaliser et baliser les
telles que le bruit, la poussière chantiers, informer les
et la circulation des personnes autorités locales et la
lors des travaux de population des zones de
construction. travaux en cours et
prochaine.
Milieu Réalisation des tranchées Risque de destruction des Majeur Concerter les
physique conduites souterraines. concessionnaires des
réseaux souterrains pour
repérer les conduites
enterrées avant les travaux
Milieu Réalisation des tranchées Génération d’importantes Majeur Remise en état des lieux
quantités de déblais encours
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physique de la réalisation des tranchées après les travaux achevés
et donc perturbation des sols
Milieu Produits chimiques (chlore) Contamination du sol et des Moyen Mettre en œuvre de bonnes
physique utilisés pour le traitement de eaux de surface et pratiques de gestion des
l’eau brute et de lavage des souterraines par les produits boues (épandage de terre)
filtres dangereux, dont les produits afin de protéger la santé
chimiques (chlore) utilisés humaine et animale.
pour le traitement de l’eau
brute et de lavage des filtres
Milieu Raccordement et exploitation Perturbation du régime Moyen Ajuster les volumes d’eau
physique des forages hydrogéologique local parla pompée annuellement en
réalisation et l’exploitation des fonction de la recharge
forages. annuelle de l’aquifère
Milieu Non remplissage du fait d’une Mineur Réaliser les études
physique mauvaise conception techniques (climatologie,
Exploitation des réservoirs
topographie, hydrologie,
pédologie) préalables.
Milieu Les femmes ne sont pas Perte de contrôle sur Mineur S’assurer que les femmes
humain impliquées dans les processus l’approvisionnement en eau sont bien représentées
de prise de décision lorsque les femmes ne sont comme membres des
pas impliquées dans les comités villageois de gestion
processus de prise de décision. de l'eau
Milieu Non prise en compte des Les options Mineur Offrir aux femmes
humain besoins prioritaires des femmes d’approvisionnement en eau l’opportunité de faire
ne répondent pas aux besoins connaître leurs demandes
prioritaires des femmes. aux décideurs du projet.
Milieu Exclusion des femmes groupes Participation limitée voir Mineur Reconnaître les besoins et
humain spécifiques des consultations exclusion des femmes groupes les capacités spécifiques des
spécifiques des consultations femmes en gestion de l’eau
et aux bénéfices du projet en
raison des barrières culturelles
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Milieu Conflits sociaux Conflits sociaux causés par la Mineur Mettre en place un
humain présence de travailleurs non mécanisme de gestion
résidents, d’immigrants et concertée des points d'eau
d’immigrantes clandestins par en tenant de la migration
un meilleur accès à l’eau opportuniste
potable pour la population
locale
Milieu Manque de collaboration Manque de collaboration Mineur Faciliter la participation des
humain entre les organisations de la organisations de la société
société civile nouvelle et civile existantes dans le
existantes sur les enjeux projet entenant compte de
environnementaux. leurs priorités d’intervention
et de leurs forces
respectives.
Milieu Sécurité des biens et des Majeur Doter la main d’œuvre
humain personnes travaillant sur le d’équipements de
Tous les travailleurs sur les Chantier sécurité adéquats.
chantiers de construction
Mettre en place la
signalisation adéquate.
Milieu Pandémie de la COVID-19 Les activités de construction Majeur Mise en place de mesures
humain pourraient contribuer à barrières de santé
propager le virus chez les publique (port du
populations et les travailleurs masque, mise à
disposition de stations de
lavage des mains ou gels
hydroalcooliques). Mise
en place de protocoles
pour gérer les travailleurs
en cas de symptômes
(isolation, dépistage,
traitement)
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Milieu Harcèlement sexuel Risque de harcèlement sexuel Modéré Appliquer un code de
humain des populations par les conduite contre le
travailleurs de chantier harcèlement sexuel pour
tous les travailleurs du
projet
Milieu La population a des questions Modéré Affichage et mise en place
humain et réclamations d’un canal de réception
Plaintes
des plaintes sur les
chantiers
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Etude EIES/PGES des Travaux de l’ONEAD dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA -
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2. Activités de suivi environnemental et social
Bien que l'impact environnemental et social global des travaux qui seront menés par l’ONEAD soit
positif et que des mesures d’atténuation des impacts négatifs éventuels seront mis en œuvre, la
diversité impacts potentiels des interventions de la composante 1 du projet, et les risques liés aux effets
cumulatifs, rendent nécessaire une surveillance périodique des impacts du projet.
Toutes les questions relatives au suivi et reporting du projet et des mesures de sauvegardes
environnementales et sociales relèvent de sa responsabilité. La coordination des questions
environnementales et sociales liées au projet et la supervision de la mise en œuvre du PCGES relève de
la responsabilité de La DEP et fera partie de la fiche de poste d’un assistant du coordinateur de projet.
La surveillance des indicateurs environnementaux et sociaux du projet, compte tenu des spécificités
techniques, sera confiée aux structures techniques de terrain sous la supervision du maître d’ouvrage.
Le suivi portera en particulier sur le suivi de l’érosion, de la qualité de l’eau de surface et du maintien
des nappes phréatiques, de la végétation, de la sécurité des ouvriers et des populations, des maladies
d’origine hydrique, les IST et le VIH-SIDA, de la réhabilitation effective des zones d’emprunt et des
carrières. Le Projet devra fournir les détails techniques sur les activités de suivi telles que les méthodes à
employer, les lieux d’échantillonnage, la fréquence des mesures, les limites de détection, ainsi que la
définition des seuils permettant de signaler le besoin de mesures correctives.
Le suivi des impacts s’effectue donc à deux niveaux:
- Suivi par la DEP de la mise en œuvre des mesures de prévention et d'atténuation tout au long
du Projet: La DEP pour le compte de l’ONEAD sera chargée de surveiller la mise en œuvre des
mesures d'atténuation pour les différents sous-projets (qu’elles relèvent de bonnes pratiques
décrites au chapitre 0 ou des Plans de Gestion Environnementaux spécifiques décrits dans la
fiche d’analyse des sous-projets). Cela suppose des visites périodiques dans les lieux des projets
afin de vérifier que les actions appropriées ont été mises en œuvre (phase de construction et
d’exploitation). LA DEP procédera à des évaluations aléatoires des sites des travaux afin de
déterminer l'efficacité des mesures prises et les impacts des activités sur le milieu environnant.
Calendrier de mise en œuvre et de suivi des activités environnementales et sociales du Projet :
Mesures Actions proposées Période de réalisation
Mesures (Voir liste des mesures d’atténuation par Durant la mise en œuvre du
d’atténuation composante de travaux qui seront réalisés par Projet
l’ONEAD décrites dans la fiche d’évaluation
environnementale et sociale)
Mesures Désignation d’un point focal Environnement et Durant la mise en œuvre du
institutionnelles Social de l’ONEAD Projet
Mesures Réalisation de PGES pour les travaux de l’ONEAD Avant les travaux
techniques
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Formation Formation en évaluation environnementale des Durant la mise en œuvre du
agents et responsables de l’ONEAD Projet
Sensibilisation Sensibilisation et mobilisation des travailleurs Durant la mise en œuvre du
locaux lors des travaux Projet
Mesures de suivi Suivi Suivi de proximité Durant la mise en œuvre du
environnemental et Projet
surveillance Supervision Durant la mise en œuvre du
environnementale Projet
du Projet
Evaluation PCGES Evaluation à mi-parcours Durant la mise en œuvre du
Projet
Evaluation finale (sur Durant la mise en œuvre du
l’impact Projet
environnemental et
social)
3. Capacités des acteurs concernés par la gestion environnementale
et sociale
Besoins de renforcement de capacité
Structure Besoins
ONEAD
Au niveau de l’ONEAD dans les régions il y a un besoin de formation au niveau
de l’encadrement de la sensibilisation et de la vulgarisation pour la réalisation,
la gestion et l’entretien des ouvrages hydrauliques par les bénéficiaires.
Le Conseil régional Les lois nationales sur la décentralisation confèrent aux collectivités territoriales
d’Obock des prérogatives importantes, notamment en matière de gestion des ressources
naturelles locales et de gestion du cadre de vie. Ces collectivités locales ont un
important rôle à jouer dans la gestion des ressources naturelles, le suivi de la
mise en œuvre, mais aussi dans la sensibilisation et la mobilisation des
populations ciblées. Leurs capacités devront être renforces pour améliorer leur
implication dans le projet d’amélioration de l’accès. A l’eau potable.
Les institutions Il existe dans les zones du projet des associations de jeunes, de femmes, de
nationales, les ONG pêcheurs (zone Nord) et d’agriculteurs qu’il conviendrait de renforcer par des
et les associations formations dans le cadre des activités du présent projet.
communautaires
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Etude EIES/PGES des Travaux de l’ONEAD dans le cadre du Marché N°003/3020/TVX/IDA -
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Plan de sensibilisation, de formation et de renforcement de capacités
Afin d'assurer la bonne mise en œuvre des diverses activités sur l'environnement (actions de prévention
des mesures d'atténuation, de suivi et d'évaluation), comme recommandé dans l'évaluation
environnementale, le DRDIP appuiera une gamme d'activités de sensibilisation, de renforcement des
capacités et des activités de formation pour le renforcement à la fois de la prise de conscience et de leur
capacité pour la gestion efficace de l'environnement dans les zones du projet.
Contenus de certains modules de formation proposés
Titre Objectifs d'apprentissage
Formation sur la Bonne connaissance des procédures d’organisation et de conduite des EIES
réalisation et le Bonne appréciation de la méthodologie d’élaboration des EIES
suivi d’Etudes
Appréciation objective du contenu des rapports d’EIES
d’Impact
Environnemental Connaissance des procédures environnementales et sociales de la Banque
et Social (EIES) mondiale
Utilisation des rapports d’EIES dans l’appréciation de la situation de référence,
des résultats et des impacts des activités du Projet:
Connaissance du processus de suivi de la mise en œuvre des EIES
Formation sur le Comment vérifier l’introduction dans les contrats de l’entrepreneur chargé des
suivi travaux des clauses environnementales et vérifier la conformité de ces dites
environnemental clauses ;
et social Comment faire respecter et appliquer les lois et règlements sur
(consultation des l’environnement;
autorités et
Comment recommander des mesures appropriées en vue de minimiser les
communautés sur
impacts ;
l’usage des terres,
documentation Comment faire le point sur le suivi général des recommandations émises dans
requise) l’étude d’impact ;
Comment s’assurer de l’effectivité de la mise en œuvre des actions de
sensibilisation des populations sur la protection et la gestion de
l’environnement
XXXX
1.1.1. Mécanisme de plaintes et des conflits
B.
Le mécanisme de gestion des plaintes et des griefs est un instrument du projet de réponse en
développement aux impacts liés au Projet de développement en réponse aux impacts liés aux
déplacements des populations dans la corne de l’Afrique (DRDIP). Il a pour objectif de permettre un
traitement transparent et équitable de chaque plainte et de garder les traces écrites des plaintes. Le
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mécanisme de gestion des plaintes doit en outre permettre d’encourager le règlement instantané des
plaintes et de faire la publicité des plaintes reçues et des mesures prises pour y répondre.
Le mécanisme opérationnel de gestion des plaintes se fera comme suit :
La fiche de plainte ainsi que le registre d’enregistrement des plaintes étant préalablement élaborés, les
points focaux régionaux du projet prendront en charge le recueil et l’enregistrement des plaintes et
joueront ainsi les intermédiaires facilitateurs du mécanisme de gestion de gestion des plaintes entre
l’ADDS (UGP) et les usagers plaignants. Un local habituellement utilisé dans les cadres de nos activités de
formation ou autres du projet pourrait éventuellement servir d’un bureau de gestion des plaintes. En
outre une boite a suggestion (pour les personnes qui veulent rester incognito) et tableau d’affichage
(informant sur les numéros des points focaux et modalités du mécanisme de gestion des plaintes) seront
aménagés à un point stratégique (point de regroupement de la communauté) de chaque zone (région)
cible du projet ainsi que le site des travaux. Les usages plaignants désireux ayant accès a l’internet ou
résident dans une localité couvert par le réseau internet pourront directement passer par la plateforme
en ligne (site de l’ADDS) pour déposer leur plainte.
Le point focal du mécanisme de gestion des plaintes de nos agents du terrain sera sélectionné sur la
base ses capacités rédactionnelles et son aisance de communication. Il sera assigné également de mener
une première tentative de résolution après vérification de la recevabilité (préalablement défini) de la
plainte sur la base d’un examen et d’une analyse approfondie. Le maitre de chantier et bureau de
contrôle devrait aussi jouer un rôle dans la réception, documentation et suivi de la gestion des plaintes.
Les plaintes soumises à l’oral seront documentées par écrit par le point focal ainsi que la décision et
raison de sa recevabilité (ou non-recevabilité). Au cas échéant avec ses commentaires et avis, il se
transmettra au spécialiste sauvegarde du projet le dossier jugé compliqué. Ensuite le spécialiste
sauvegarde du projet travaillera de concert avec ses collègues du projet en fonction de la nature
(thématique abordée) la plainte pour tisser une réponse.
La consolidation de toutes les plaintes et le suivi de leur résolution seront documentées dans un
document. Le résumé des plaintes reçues, et actions de suivi sera inclus dans le rapport de semestriel de
sauvegarde.
Plainte irrecevable :
Si la plainte ou la dénonciation n’a aucun rapport avec les activités du projet DRDIP.
Plainte recevable :
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Si la plainte ou la dénonciation concerne les activités du projet DRDIP.
1. Coûts de mise en œuvre du PGES
Table 10 : Coûts de mise en œuvre du PGES
Poste de cout Détail Couts
Budget de formation des Séances de formation des agents de 2000$
agents de l’ONEAD dans le
cadre des travaux AEP
Budget pour assurer le suivi Suivi du plan de gestion PGES 3000 $
annuel de la mise en œuvre
du plan de gestion
environnemental
Mise en place de mesures -Masques de protection des agents 3000 $
de protection anti-covid 19 -Gel de lavage des mains
dans le cadre des travaux -matériel de pulvérisation des outils et engins
pour les agents de l’ONEAD des chantiers
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Mesures Domaines Tri1 1 Tri 2 Tri 3 Tri 4
d’intervention
Mesures Désignation d’un
institutionnelle responsable des
questions
environnementales et
sociales au sein de
l’ONEAD pour les
2. Echéanci
travaux er du PGES
Mesures Suivi du PGES Chantier
techniques de l’ONEAD
Mesures de Réalisations de 3
sensibilisation formations sur les
IEC mesures du PGES pour
les travailleurs de
l’ONEAD
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XII. Conclusion et recommandations.
Les travaux de l’ONEAD pour le renforcement des infrastructures en eau de la région d’Obock à
dominance rurale en permettant leur accès à l'eau potable pour les ménages de la ville contribuant ainsi
à l'amélioration de leur cadre de vie. La planification des mesures environnementales en conformité à
celle du projet permettra ainsi une intégration des préoccupations environnementales et sociales dans
le projet, contribuant par là même ainsi au renforcement des fondements du développement durable en
favorisant le développement économique et social tout en préservant le capital naturel et
l’environnement humain.
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ANNEXES
Annexe 1 : Cartes des zones du projet........................................................................................................ 62
Annexe 2 : Politique de l’Eau ...................................................................................................................... 67
Annexe 3 :Consultations - Liste des personnes rencontrées .................................................................... 668
Annexe 4 : Fiche d’évaluation environnementale et sociale des travaux du projet ONEAD à Obock ........ 67
Annexe 5 : liste des documents consultés……………………………………………………………………………………………..72
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Annexe 1 : Carte des zones du projet1
Carte 1: Carte des Zones des travaux de l’ONEAD
1
Carte des zones des travaux obtenue de la DEP de l’ONEAD-2020
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Carte 2: Carte géologique simplifiée de la RDD2
La carte simplifiée ci-dessous rappelle les grands traits de la géologie de la zone du programme.
Dépôts sédimentaires récents
Laves récentes de la série axiale d'Asal et du Manda Inakir /
Laves du Moussa Ali (moins de 1 Ma)
Basaltes initiaux de la série d'ouverture du Golfe de Tadjourah (3 à 1 Ma)
Séries stratoïdes (3,5 à 1,25 Ma)
Série basaltique du Dalha (9 à 4 Ma)/ Série des basaltes somalis (7 à 3,2 Ma)
Épisode rhyolitique d'Ali Addé (25 à 19 Ma) et des Mablas (14 à 10 Ma)
Basaltes anciens (27 à 23 Ma)
Formation mésozoïque (ère secondaire)
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Carte 3 : Carte des zones agro-écologiques
8. le Rift de l’Afar ;
9. les monts Goda, Dadr et Mabla;
10. la plaine côtière de Doumera à Obock ;
11. les Massifs du Nord –Est ;
12. la plaine d’Asa Gueyla et le plateau d’Ayladou ;
13. la région sud-ouest marquée par la plaine de Hanlé et le
plateau tabulaire de Dakka ;
1. la région du grand et petit Bara ;
2. le plateau basaltique de Gabla et Dola ;
3. la chaîne montagneuse de Qoton, Hadla et Galei ;
4. la région d’Ali Sabieh ;
5. le plateau de Danan et Goelbik
6. la région d’Arta
7. les formations du Ghoubbet el Kharâb
Source: Audru et al, 1987
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Carte 4: Distribution spatiale des précipitations et d’évapotranspiration
Carte des isohyètes (mm)
Evapotranspiration potentielle
moyenne annuelle (mm)
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Carte 5: Carte de la végétation
Carte simplifiée de la végétation de la RDD d’après la carte au 1/100 000 de la végétation et des
potentialités pastorales de J. Audru, J. Cesar, G. Forgiarini et J.P. Lebrun, IEMVT, 1987. Cette dernière a
été scannée par la Mission au CERD et a été introduite dans le SIG-DJ.
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Annexe 2 : Politique de l’Eau
Politique nationale de l’eau
L'eau constitue la ressource naturelle la plus vitale pour le développement économique et social de la
République de Djibouti, pays aride en proies aux sécheresses persistantes et récurrentes. En effet, la
sécheresse a pour conséquence immédiate :
- La chute importante des niveaux de productions pastorales due à une insuffisance
pluviométrique chronique ;
- L'abaissement du niveau des nappes phréatiques génératrices de difficultés d'alimentation en
eau des populations et du bétail en milieu rural et urbain ;
- La dégradation continue de l'environnement et des écosystèmes ;
- La dégradation du cadre de vie en milieu urbain et rural ;
- Et en conséquence l’accentuation de la pauvreté.
Ces faits sont déclencheurs de la prise de conscience et de la nécessité de mise en place d’une politique
nationale de l’eau.
La Loi n°149/AN/02/4L d’orientation économique et sociale stipule que "La stratégie nationale relative à
la gestion et l’utilisation durable des ressources en eau est à entreprendre dans le cadre des axes
suivants :
- Maintien du rôle de l’État en matière de planification, de suivi et de coordination des actions de
développement relatives à l’eau ;
- Reconnaissance et mise en valeur des ressources en eau souterraines et des eaux de surface et
évaluation des technologies appropriées à leur exploitation ;
- Exploitation, gestion et protection des eaux souterraines et des eaux de surface ;
- Implication et participation des usagers/bénéficiaires à toutes les actions de développement et
de gestion des ressources en eau".
De plus, la Loi n°149/AN/02/4L, en son titre 5, relatif aux infrastructures de base et équipements publics
s’est également appesantie sur la nécessité de l’approvisionnement en eau potable et de satisfaire les
besoins croissants de la population en cette ressource en eau dans la capitale, les chefs-lieux des
districts et les agglomérations rurales.
La politique nationale de l’eau axée entre autres sur : la protection du milieu aquatique, la préservation
de la ressource commune en eau et la conciliation dans l'intérêt de tous des différents usages, la
préservation des eaux souterraines ainsi que la conservation et le libre écoulement des eaux,
l'alimentation en eau potable de la population et la protection contre toute pollution des eaux, en
particulier, souterraines…, a son assise juridique dans la loi portant code de l’eau qui sera évoquée dans
la paragraphe ci-après.
Face à cette situation, un Schéma Directeur de l’Eau (SDE) préparé par le Comité National des
Ressources en Eau a été adopté en février 2002 et s’est assigné comme objectifs de mettre en œuvre :
(1) le plan d’action pour l’alimentation de la capitale en eau potable, (2) le plan d’action pour
l’alimentation des chefs-lieux des autres districts, (3) le plan d’action pour l’alimentation en eau et la
réhabilitation des points d’eau dans les zones rurales, (4) les mesures de restructuration institutionnelle
(organigramme, moyens financiers, tarification et communication).
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Annexe 3 : Compte rendu de mission de terrain et liste des personnes rencontrées
Réunions et visites de terrain
La mission du bureau d’étude pour le compte de l’ONEAD a rencontré diverses parties prenantes y
compris le personnel de ONEAD sur le terrain et à Djibouti et du Conseil régional et de la préfecture de
Obock, afin de comprendre les enjeux du site des travaux des ouvrages de l’ONEAD, pour entrevoir les
attentes de la population et des acteurs intervenant dans le développement régional à Obock y la
capacité institutionnelle dans le secteur de l’eau au niveau régional et le niveau de coordination parmi
les diverses parties prenantes.
La mission a également discuté du potentiel de développement des points d’eau supplémentaires et le
besoin de renforcement des capacités et les types de renforcement pour améliorer les capacités
institutionnelles dans le cadre de ce projet de l’ONEAD.
Trois zones sont concernées par les travaux de l’ONEAD à Obock– les zones de forages de la ville
d’Obock chef-lieu de la région à raccorder et la zone de la ville ou la réhabilitation du réseau d’eau doit
être effectuée.
La mission a visité les sites d’emprise des futurs travaux dans le cadre du projet et a rencontré des
clients et usagers de l’ONEAD à Obock, intéressés par la réhabilitation du réseau vétuste de la ville et le
remplacement pour cause d’amiante des conduites d’eau de la ville.
La mission a également visité certaines des infrastructures existantes le long de l’emprise des conduites
d’eau et le réservoir d’eau principale de la ville.
Le niveau de pénurie en eau (et les problématiques de qualité de l’eau associées) et le potentiel de
développement de points d’eau supplémentaires et/ou réhabilitation d’existant ont été également
discutés avec les autorités locales et les représentants de la population.
Liste de personnes rencontrées
N° Nom Fonction
1 MOHAMED HOUMED ISMAEL Président CR Obock
2
FATOUM HOUMED YACIN 1ere Secrétaire CR
3 ABDOULKADER MED ISSE 2ème Secrétaire CR
4
AICHA ABOUBAKER BILILIS
Questeur CR
5
ALI HASSAN MEEKE
Membre CR
6 //point-focal de la
ABDOULKADER MED CHEIK préparation des activités du
PDR
7
SA�?DA ABDOU ALI //Membre CR
8 AMIN CHAMSAN Préfet Adjoint
9 ALI MOHAMED Agent FAO
10 HABIB ONEAD/OBOCK
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Annexe 4: Fiche d’évaluation environnementale et sociale des sous-projets, concernant les travaux de
l’ONEAD à Obock
A- Description sommaire du projet
Coordinateur Deka Khaireh Allaleh, Directrice de la DEP de l’ONEAD
Marché N°003/3020/TVX/IDA-PRDDCA/ADDS
Référence du projet
Accroitre l’Accès à l’eau du réseau de l’ONEAD sur la ville d’Obock
Nom du projet
Type de travaux Raccordement de 5 forages de l’ONEAD, Réhabilitation des conduits d’eau
jusqu’ au réservoir de ville d’Obock et réhabilitation du réseau de distribution
de l’eau dans la ville – Volume : …….........................
: ………………………………………………...…………………
Localisation Obock ville et Soublali, Ouidi, Dagrarou
Coût du projet 237 792 077FDj TTC.
B – Questionnaire d’évaluation des impacts potentiels du projet
CATEGORIE # QUESTIONSD’EVALUATION DES IMPACTS Oui Non
1 Le projet concerne-t-il la construction ou la réhabilitation d’un barrage ? x
Le projet concerne-t-il la construction ou la réhabilitation ou le x
2
raccordement d’un forage ?
3 Le projet concerne-t-il la construction d’une citerne ? x
Le projet concerne-t-il la construction ou le renforcement d’une x
4
Type de projet installation de dessalement de l’eau de mer ?
Le projet comprend-t-il la construction ou la réhabilitation de retenues, x
5
basins de surface, digue de terre, écluses ou réservoirs ?
Le projet va-t-il dépendre de l'approvisionnement en eau d'un barrage x
6
existant, déversoir, ou toute autre structure de déviation des eaux ?
7 Le projet va-t-il entrainer la mise en repos de certaines parcelles ? x
Le projet va-t-il causer une augmentation de la pression exercée sur les x
8
ressources naturelles (en dehors de l’eau) et sur les habitats?
Le projet peut-il affecter des zones écologiquement sensibles (forêts, x
9
Espaces rivières et milieux humides) ou des espèces menacées?
naturels Le projet est-il mis en œuvre à l'intérieur ou à côté d’une zone protégée x
10
désignée (parc national ou une réserve, site du patrimoine mondial…)?
Le projet pourrait modifier un site du patrimoine historique, x
11
archéologique ou culturel ou religieux (tombes) ?
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CATEGORIE # QUESTIONS D’EVALUATION DES IMPACTS Oui Non
Le projet présente-t-il des risques de nuisance ou de sécurité lors de la x
12
phase de travaux ?
Le projet nécessite-t-il d'importants volumes de matériaux de x
13
construction (gravier, pierres, eau, bois) ?
Pollutions Le projet présente-t-il des risques pour la santé ou la sécurité pendant la x
14
locales phase d’exploitation ?
Le projet va-t-il créer des déchets solides ou liquides susceptibles de nuire x
15
aux sols, a la végétation, aux cours d’eau ou aux eaux souterraines?
Le projet va-t-il augmenter le risque de dégradation des sols ou d'érosion x
16
dans la région ?
Le projet implique-t-il une transformation significative des espaces x
17
naturels pour l'agriculture ?
Usage agricole
Le projet implique-t-il l'utilisation de pesticides ou autres produits x
18
chimiques agricoles ou va-t-il accroître leur l'utilisation ?
Le projet nécessite-t-il l’obtention de l'accord officiel des autorités x
19 coutumières et/ou administratives pour l’utilisation de la parcelle de
terrain sur laquelle il est mis en œuvre ?
Est-ce qu’un ou plusieurs individus (ou représentants de famille) a la x
20 réunion de consultation préalable a l’identification du sous -projet a émis
un avis défavorable sur le projet ou la mise en repos des terres ?
Le projet nécessite l’expropriation ou l'acquisition involontaire de terres x
Aspects 21
(public ou privé, temporairement ou définitivement) ?
fonciers
Suite à la mise en œuvre du projet quelqu'un peut -il être empêché x
d'utiliser ou d’avoir accès à des ressources (par exemple les pâturages, les
22 lieux de pêche, la forêt, etc) auxquelles il avait un accès régulier et dont sa
source de revenu dépend, sans avoir été consulté au préalable et sans
avoir donné son accord? Ceci de manière temporaire ou permanente.
Le projet entrainera-t-il à la réinstallation involontaire de personnes ou de x
23
familles (déplacements de population) ?
Le projet va-t-il entrainer un changement dans la répartition géographique x
24
des personnes ou des animaux d'élevage ?
Le projet pourrait-il nuire aux moyens de subsistance ou aux droits des x
Enjeux sociaux 25
femmes et des groupes vulnérables (personnes âgées, jeunes, pauvres) ?
Le projet risque-t-il d’attiser des conflits ou tensions entre communautés x
26 ou groupes ethniques ?
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C – Mesures à prendre pour éviter ou réduire les impacts négatifs du projet
Si vous avez répondu « oui » à certaines questions de la partie B de la fiche, expliquez dans ce tableau la manière dont les impacts négatifs
inacceptables du projet seront évités ou réduits.
Quels sont les impacts Quelles sont les mesures qui vont être Qui est Qui est Comment vont être fait Ces mesures ont-
négatifs potentiels prises pour éviter ou réduire ces responsable de responsable du les contrôles et a quelle elles un coût ?
identifiés ? impacts ? l’exécution de contrôle de fréquence ? Qui paye ?
ces mesures ? l’exécution de
ces mesures ?
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D–Avis synthétique du Comite de Pilotage Local sur les impacts du projet
Cochez la ou les cases permettant de formuler un avis d’évaluation.
Résultats de l’analyse Conclusion
Toutes les réponses aux Le projet proposé ne devrait pas avoir d’impact significatif sur l’environnement
questions de la liste sont et peut être réalisé, en appliquant de bonnes pratiques de conception et de
négatives. gestion, sans la mise en œuvre de mesures d’atténuations spécifiques.
La réponse est « Oui » à Le projet n’est pas éligible dans le cadre du DRDIP, il ne peut être financé sans
au moins une des l’obtention de l’avis de non objection préalable de la Banque mondiale.
questions n°1, 18, 20, 21,
22, 23, 24, 25 ou 26.
La réponse est « Oui » à la Le projet concerne la réalisation d’un forage, il ne peut être validé qu’après la
question n°2. réalisation d’études hydrogéologiques adéquates et l’obtention de l’avis de
non objection préalable de la Banque mondiale sur le résultat de l’étude.
La réponse est « Oui » à la Le projet concerne la réalisation d’une citerne, la proposition ne sera
question n°3. considérée comme complète que si elle détaille la gestion de la citerne en
termes d’usage et les quotas par famille, l’organisation de la maintenance et
les moyens de traitement de l’eau (type de traitement, fourniture et
organisation).
La réponse est « Oui » à la Le projet concerne une installation de dessalement, il ne peut être validé
question n°4. qu’après la réalisation d’une étude d’impact environnementale spécifique et
l’obtention de l’avis de non objection préalable de la Banque mondiale.
La réponse est « Oui » à la Le projet ne peut être réalisé sans l’obtention de l’accord officiel du
question n°7 ou 19. propriétaire du terrain, des autorités coutumières et administratives sur
l’utilisation ou la mise en repos de la parcelle concernée. Cet accord écrit doit
être archive dans les locaux de La DEP à Djibouti.
La réponse est « Oui » à la Le DRDIP est un projet participatif, si le projet ne bénéficie pas de l’accord
question n°20. unanime de toutes les parties concernées, il ne peut être réalisé. Le Procès
Verbal de compte rendu des réunions de concertation doit valider cet accord.
Certaines réponses aux Le projet aurait pu avoir des impacts environnementaux ou sociaux
questions de la liste sont significatifs. Compte tenu des mesures d’atténuation décrites dans la partie D
« Oui », des mesures ont de la fiche, qui doivent être ajoutées au projet, il ne devrait pas y avoir
été proposées dans la d'impacts significatifs. Le projet peut être réalisé.
partie D de la fiche.
Certaines réponses aux Le projet pourrait avoir des impacts environnementaux ou sociaux significatifs.
questions de la liste sont Une étude d’impact environnementale spécifique doit être réalisée avant
« Oui », le projet est l’approbation du projet.
complexe par nature.
Lieu et date
Représentant de la communauté
(nom & signature)
Représentant de l’autorité locale
(nom & signature)
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E –Conclusion de la revue centrale du projet par La DEP
Le sous-projet est recommandé pour approbation. La demande est complète, les principaux impacts
environnementaux et sociaux ont été traités.
Le sous-projet n'est pas recommandé pour approbation. Une évaluation plus approfondie est
nécessaire. Les questions suivantes doivent être clarifiées:
Lieu et date
Responsable de la revue du
projet à La DEP (nom &
signature)
F – Avis définitif sur l’évaluation environnementale et sociale du projet
Les impacts négatifs potentiels de ce projet ont été examinés. Les mesures d’atténuation
éventuellement nécessaires ont été prises en compte dans la conception du projet. Au meilleur de nos
connaissances, la mise en œuvre de ce projet dans les conditions décrites dans la demande de
financement et les plans additionnels de gestion des impacts (le cas échéant), sont suffisants pour éviter
ou minimiser les impacts négatifs environnementaux et sociaux du projet.
Commentaires additionnels:
Lieu et date
Coordinateur de La DEP (nom
& signature)
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Annexe 5 : liste des documents consultés.
Il s’agit notamment des documents, textes de lois et règlements suivant:
- Document de CGES datant de 2016, du projet PRDCCA de l’ADDS ;
- Document du Plan de Developpement Régional (PDR) d’Obock de 2016 ;
- de la Loi n°45/AN/04/5ème L portant création des Aires Protégées Terrestres et Marines ;
- de la Loi n°187/AN/02/4ème L portant Code des Pêches ;
- de la Loi n°174/AN/02/4ème L portant Décentralisation et Statut des Régions ;
- de la Loi n°139/AN/06/5ème L portant modification de la Loi n°174/AN/02/4ème L du 07 juillet
2002 portant décentralisation et statut des régions ;
- de la Loi n°172/AN/91/2ème L règlement de l'expropriation pour cause d'utilité publique ;
- de la Loi n° 177/AN/91/2ème L portant organisation de la propriété foncière ;
- de la Loi n°66/AN/94/3e L portant Code Minier ;
- de la Loi n° 48/AN/99/4ème L portant Orientation de la Politique de Santé ;
- de la Loi n°243/AN/82 réglementant la coupe de bois en République de Djibouti ;
- des lois relatives au régime foncier : domaine public de l'État n°171/AN/91, Domaine privé de
l'État n° 173/AN/91 et les autres lois citées ci-dessus ;
- de la Loi n°133/AN/05/5ème L portant Code du Travail ;
- de la Loi n°65/AN/89/2ème L portant interdiction d'importer sur le territoire national des
déchets ou résidus industriels toxiques, radioactifs ou polluants ;
- du Décret n°2008-0078/PR/MS portant adoption du plan national de développement sanitaire
de Djibouti 2008-2012 ;
- du Décret n°2008-0182/PR/MS portant institution des normes et directives en matière de
Conseil Dépistage Volontaire du VIH/SIDA en République de Djibouti ;
- du Décret n°2000-0031/PR/MAEM pris en application de la loi n°93/AN/95/3ème L du 04 avril
1996 portant Code de l'Eau, relatif à la Lutte contre la Pollution des Eaux ;
- du Décret n°2007-0043/PR/MHUEAT portant création d'un Comité National du Mécanisme pour
un Développement Propre ;
- du Décret n°2004-0065/PR/MHUEAT Portant protection de la biodiversité ;
- du Décret n°2000-0033/PR/MAEM pris en application de la Loi n°93/AN/95/3ème L du 04 avril
1996 portant Code de l’Eau, relatif aux périmètres de protection des captages de l’eau destinée
à la consommation humaine ;
- du Décret n° 2000-0032/PR/MAEM pris en application de la Loi n°93/AN/95/3ème L du 04 avril
1996 portant Code de l’Eau, relatif aux procédures de déclarations, autorisations et concessions
;
- du Décret n°2007-0099/PR/MID portant transfert et répartition de compétences entre l’État et
les Collectivités Territoriales.
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