FILE COPY DIFFUSION RESTREINTE Rapport No. AF-65a TRADUCTION NON-OFFICIELLE A TITRE D'INFORMATION Ce rapport a e'te preparé 'a titre de document interne. Ni la Banque ni les organismes qui lui sont affiliés n'acceptent aucune responsabilité quant à son exactitude ou son caractère exhaustif. En aucun cas ce rapport ne saurait être publié ou cité comme représentant leurs vues. BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT SITUATION ET PERSPECTIVES ECONOMIQUES DU TOGO (en trois volumes) VOLUME II ANNEXES ET TABLEAUX 29 mars 1968 Département Afrique TAUX DE CONVERSION 1 dollar US = 246, 95 francs CFA 1 franc français = 50, 000 francs CFA 1 franc CFA = 0, 004 dollar US 1 franc CFA = 0, 02 francs français 1 million de francs CFA = 20. 000 francs français 1 million de francs CFA = 4. 000 dollars US (environ) VOLUME II TABLE DES MATIERES PREMIERE PARTIE ANNEXE I - AGRICULTURE ANNEXE II - INDUSTRIE - TRANSPORTS - SERVICES ANNEXE III - FINANCEMENT DE LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL ANNEXE IV - PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU SYSTE BUDGETAIRE ANNEXE V - AIDE EXTERIEURE DEUXIEME PARTIE - TABLEAUX ANNEXES Tableau 1 - Population 2 - Population active 3 - Origine et emplois du PIB - 1964 h - Origine du PIB, 1962-1966 5 - Estimations du PIB par emploi, 1962-1965 6 - Budget courant de l'Etat 1960-1967 7 - Budget courant de l'Etat: ventilation pour certaines années 8 - Dette publique extérieure: liste des emprunts 9 - Dette publique intérieure: Liste des emprunts 10 - Calendrier d'amortissement, paiements des intérêts et - des commissions, dette de l'Etat seulement l - Situation du Trésor en fin d'année 12 - Avances du Trésor (hors budget) aux entreprises publiques. Situation de fin d'année 13 - Liste des entreprises publiques et organismes publics et semi-publics jouissant de l'autonomie juridique et financière 1h - Utilisation des crédits accordés selon les secteurs et la durée au 31 mars de chaque année 15 - Exportations 16 - Répartition des importations par grands groupes de produits 17 - Importations de certains produits: quantités 18 - Importations de certains produits: valeur 19 - Estimations de la balance des paiements - 1965 20 - Balance des paiements avec les pays extérieurs à la zone franc 21 - Répartition géographique des exportations 22 - Répartition géographique des importations 23 - Transports routiers au Togo - 1967 2h - Tarifs des transports routiers 25 - Engins de traction et matériel roulant des chemins de fer du Togo 26 - Réseau ferroviaire 27 - Statistique de trafic des chemins de fer du Togo 28 - Réseau des chemins de fer et du wharf du Togo -Statistiques financières 29 - Données statistiques - Port de Lomé (wharf) -2 - TABLEAUX ANNEXES (suite) Tableau 30 - Superficie population et superficie cultivée du Togo 31 - Production agricole 32 - Service de l'Agriculture 33 - Part des coopératives dans la commercialisation intérieure 3h - Barèmes de commercialisation 35 - Contribution de la CEE au soutien des prix 36 - Bilan de 1OPAT (principaux postes) 37 - Recettes et dépenses de l'0OPAT 38 - Exportations de produits agricoles effectuées par l'OPAT 39 - Valeurs CAF des exportations de produits agricoles effectuées par l'OPAT h0 - Valeur unitaire CAF des exportations de l'OPAT 4l - Prix de revient de l'OPAT FOB Lomé -1966/67 42 - Taxes par tonne de produits agricoles exportés-1966/67 43 - Prêts agricoles accordés par le crédit du Togo -1957-1968 h - Prêts agricoles du crédit du Togo en cours au 30 juin 1966 45 - Perspectives de la demande de crédits agricoles: estimations PREMIERE PART IE ANNEXES Al\E. I AGRICULTURE A. Situation actuelle 1. Bien que dans certaines régions (Anécho dans le sud, Kara dans le nord-est) la pression exercée par la population et les techniques culturales traditionnelles ait provoqué la détérioration du sol, il est en général possible d'étendre la superficie sous culture et d'ac- croître la productivité par hectare. Un dixième seulement de la super- ficie totale est cultivé. L'irrigation est presque inconnue. Dans certaines zones, les sols sont relativement bons et les conditions cli- matiques favorables, notamment dans le sud; ce qui rend possible une sensible amélioration des rendements par l'application de techniques culturales améliorées et un apport accru de facteurs de production. Toutefois, les études de base dont on dispose ne sont pas suffisantes pour permettre d'évaluer le potentiel agricole du pays dans son ensem- ble, ou estimer en termes économiques la production actuelle. Heureu- sement, des études ont été entreprises récemment, portant sur les régions (comme la région de la savane), sur les produits (comme l'huile de palme, dans le sud) ou les divers secteurs (telle l'étude des eaux souterraines). (i) Production 2. Les cultures vivrières (igname, manioc, maïs, millet, sorgho, riz) représentent plus de 80% de la production agricole. Il semble que celle- ci se soit accrue au cours des dernières années, en même temps que la population. Toutefois, il n'existe pas d'enquête systématique: et les renseignements disponibles à ce sujet ne sont pas au-dessus de tout soup- çon (voir les tableaux annexes numéros 30 et 31). En particulier, les difficultés d'approvisionnement auxquelles fait face la féculerie de Ganavé (région d'Anécho) suppose des difficultés de plus en plus grandes pour l'approvisionnement de cet important aliment de base. Les données concernant les cultures industrielles sont plus dignes de foi, sauf en ce qui concerne les arachides et l'huile de palme, lesquelles servent en partie à la consomtion de subsistance. 3. Le café de la variété "Robusta" (9.000 tonnes) et le cacao (7.000 tonnes qui sont les principales cultures d'exportation, sont cul- tivées par de petits agriculteurs dans le sud-ouest du Togo, à l'intérieur du triangle Palimé-Atakpamé-Badou (350.000 habitants). Les rendements sont faibles, principalement à cause de l'insuffisance de soins. 1M1algré les efforts déployés par le Gouvernement pour réduire la superficie cultivée en café et intensifier la production, les agriculteurs ont étendu les plantations de café (de 23.000 ha. en 1964 à 26.000 ha. en 1965), mais les prix continuellement bas pourraient bien commencer à les décourager. Les achats de cacao par l'Office de Commercialisation (OPAT) ont dépassé de loin la production locale, ainsi qu'il ressort du Tableau 1, à cause des importaticns non contrblées de cacao ghanéen. les fluctuations de la production s'expliquent partiellement par celles des prix, mais dépendent également des besoins pécuniaires des agricul- teurs, étant donné que les besoins en main-d'oeuvre se limitent à la récolte uniquement. Une petite station expérimentale dirigée par ' l'Institut Français pour le Café et le Cacao (IFCC) sera créée en 1967 ý Tovè. ANNEXE I Page 2 Tableau 1 Production et Achats de Cacao (en milliers de tonnes métriques) 1964 1965 1966 Production locale (estimation du Ministère de l'Agriculture 6,6 8,1 6,4 Achats de l'Office de Commercialisa- tion (OPAT) 16,5 15,6 17,1 4. En moyenne, 55.000 ha. sont plantés annuellement en coton (variété Mono) et sont normalement alternés avec l'igname. Bien que les rendements moyens soient faibles (150 kg par ha.) cette culture ne nécessite aucun apport matériel courant et les travaux d'entretien sont négligeables. Elle présente donc un intérêt certain pour l'agri- culteur. La production totale est d'environ 8.500 tonnes, presque entièrement exportée sous forme de fibres et de graines. La production actuelle de la variété "Allen" à rendement élevé est toujours négli- geable. 5. Le gros de la production d'arachides (18.000 tonnes) est traité et vendu sur place. Un quart seulement de la production passe entre les mains de l'OPAT et est export6 non décortiqué (3.000 tonnes environ). Ies palmeraies naturelles produisent environ 13.000 tonnes de graines pour l'exportation. La production d'huile de palme représente quelque 10.000 tonnes, dont plus des neuf-dixièmes sont consammés sur place. L'huilerie d'Alokoegbé, construite en 1954, vend sa production à la SIAHDA (Société Nationale des Huileries du Dahomey). Le FED finance un petit programme de plantation (500 ha.) destiné à améliorer l'approvisionnement de l'hui- lerie. 6. Au bord de la mer, il y a environ 6.000 ha. de cocotiers. Toute la région des cocotiers est infestée par un virus (maladie de Kancope) qui a considérablement réduit la production de h.000 tonnes de coprah en 1961 à 2.h00 tonnes en 1966). La chute de la production destinée à l'ex- portation a été même supérieure (de 3.800 tonnes en 1961 à 443 tonnes en 1966) étant donné que le prix intérieur de l'huile de noix de coco augmente et que la population apprécie cette huile de plus en plus. 7. La superficie consacrée au riz couvre environ 27.000 ha. En 1965, la production atteignait 15.000 tannes de paddy (les données con- cernant 1966 ne sont pas dignes de foi). Le gros de la production pro- vient des superficies d'agriculture en sec, et la culture du riz est alternée avec celle du mais, de l'igname et du manioc dans les régions du Centre et du Plateau. Dans le Nord, l'irrigation fait lentement son apparition. Près de Palimé, des Formosans ont organisé un centre de dé- monstration dans lequel les rendements atteignent 6 tonnes environ de paddy par hectare. Annexe I fage 3 8. Le Togo possède environ 150.000 têtes de bétail, surtout dans le Nord du pays, 1.100.000 moutons et chèvres et 300.000 porcs. Selon le Plan de Développement, le taux d'abattage du bétail s'établit autour de 13%, ce qui est assez élevé pour lAfrique, comparativement aux an- nées précédentes. La production locale ne satisfait que les deux tiers de la consommation intérieure. Chaque année, quelque 10.000 bêtes sont importées. 9. Les forêts couvrent 10% de la superficie du pays. les per- mettent de satisfaire les besoins locaux en matière de bois à brûler d'environ 300.000 tonnes par an. La production de bois est assez faible (6.000 m3). Les importations atteignent 8.000 m3 d'équivalent-bois. les plantations de teck couvrent environ 8.000 ha., l'âge de la plupart des plantations variant entre 5 et 20 ans. Celles-ci sont mal entre- tenues faute de ressources financières. 10. La production annuelle de poisson est d'environ 6.300 tonnes, et se compose de pêche c8tière (4.000 tonnes), pêche en lagune (1.500 tonnes) et pêche en rivière (800 tonnes). Compte tenu d'un prix moyen à la production de 50 francs CFA par kilo, la valeur de la production atteint quelque 315 millions de FCFA. Les importations de poisson, frais et conservé, atteignaient en 1966 6.000 tonnes environ. Des programmes de formation visant à améliorer la pêche côtière et en lagune (aide allemande et de la FAO) sont en cours. (ii) Institutions pour le Développement Vulgarisation l. Nul n'ignore la faiblesse des services agricoles en Afrique Occi- dentale. Au Togo, une certaine répugnance à accepter ltassistance tech- nique étrangère ne fait qu'assombrir le tableau. Sauf en ce qui concerne un projet très limité dans la région d'Anié, il est impossible de trouver un programme de développement qui ait donné des résultats, sous la responsabilité des services agricoles. En 1965, le Gouvernement d6cida d'organiser une SORAD l/ pour chacune des cinq principales régions du pays, en vue de l'équipement et du développement dans le cadre des ob- jectifs du Plan Quinquennal. Toutefois, on en est à l'heure actuelle à la nomination des directeurs régionaux, assistés d'une vingtaine d'ins- pecteurs itinérants. Il n'y a pas eu d'intégration avec les organisa- tions existantes. De plus, chaque SORAD couvre de un à quatre districts administratifs. Cela pose des problèmes délicats étant donné qu'il n1existe pas d'autorité administrative générale qui soit habilitée à préparer et à mettre en oeuvre des programmes régionaux efficaces à cet échelon. Techniquement parlant, les SORAD dépendent du Kinistère de l'Agriculture, mais en fait elles fonctionnent dans le cadre de l'Orga- nisation du Plan. l/ Société Régionale d'Aménagement et de Développement ANN.\TEXE I 12. Les programmes de vulgarisation, de faible envergure et mal coordonnés, entrepris grâce à diverses sources d'aide étrangère ne font qu'accroître la confusion qui règne dans l'administration agricole. Il existe toutefois des exemples isolés d'efforts efficaces et coordonnés de vulgarisation avec (USAID dans la région de Kara et avec le BDPA dans les régions maritimes et de la savane). 13. Deux services s'occupent de l'approvisionnement en eau. L'ali- mentation en eau des villes, l'hydro-électricité, les eaux souterraines et les questions portuaires sont de la compétence du "Service de l'Hydrau- lique". L'approvisionnement en eau des zones rurales, y compris les points d'eau, les petits ouvrages d'hydraulique,ainsi que les routes ru- rales et les industries de transformation, sont du ressort du Service du Génie Rural, qui fait partie du Ministère de l'Economie Rurale. Ces deux services manquent de personnel. Pour parvenir à mieux coordonner l'appro- visionnement en eau, il faudrait peut-être fusionner les deux services, d'autant plus que l'hydro-électricité n'est pas susceptible de revêtir une importance considérable, d'une part, et que la plupart des habitants sont des ruraux, d'autre part. (iii) Politique en matière de commercialisation et de prix 14. Toutes les exportations de produits agricoles sont effectuées par l'Office des Produits Agricoles du Togo (OPAT). L'OPAT n'achète que par l'intermédiaire d'acheteurs "agréés", lesquels, à leur tour, se four- nissent auprès d'intermédiaires togolais. A l'heure actuelle, il acheteurs agréés sont en concurrence: 3 sociétés étrangères et 3 sociétés togolaises, dont une coopérative et un village pilote. Trois des acheteurs agréés fournissent environ 75% des achats de l'OPAT. Les exportations sont effec- tuées par l'OPAT, par l'intermédiaire de deux agents étrangers, à Paris et à Londres; mais les décisions en matière de ventes sont prises à Lomé. Les ventes d'exportation semblent être bien gérées. Les dirigeants actuels se sont révélés particulièrement compétents (et peut-être aussi le facteur chance a-t-il joué en leur faveur) en ce qui concerne les ventes à terme, de cacao notamment. 15. Les prix aux producteurs sont fixés par le Gouvernement, sur recommandation de l'OPAT. Les prix récents figurent au Tableau 2 ci- après. AíF,EXE I Page 5 Tableau 2 Prix aux producteurs pour les principaux produits de base d'exportation (FCFA par kilo - campagnes) 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1961 1965 1966 -59 -60 _-61 -62 -63 -6h -65 -66 -6? Café, bonne qualité 100 90 85 65 65 65 75 70 n.d. Cacao, récolte principale 100 95 n.d. 60 65 70 40 50 Arachides, régions maritimes 27 27 27 27 27 29 30 27 n.d. Source: Inventaire Economique, 1965, p.179 Le Service du Conditionnement chargé de vérifier la qualité du produit doit également vérifier les prix payés aux agriculteurs. 16. Pour chaque produit de base, le Gouvernement met au point un barème détaillé. Ceux-ci sont préparés par l'OPAT et discutés avec les divers responsables, les représentants des agriculteurs et les "acheteurs agréés". Les détails des principaux barèmes figurent au tableau annexe no.3h. Dans certains cas, notamment en ce qui concerne le cacao et le café, les prix à l'exportation ont été sensiblement supérieurs au coût FOB de l'OPAT. Pour quelques autres produits de base, d'une importance secondaire, ils ont été inférieurs au coût FOB, de sorte qu'il a fallu subventionner les prix versés aux agriculteurs. Pour certains produits de base, notamment le coton et les arachides, une partie des subventions doit être remboursée jusqu'en 1969 par la Communauté Economique Européenne, en vertu d'un accord entre le Gouver- nement Togolais et la CEE (voir le détail des ventes dans les tableaux annexes Nos 38- 4i). 17. Les bénéfices de l'OPAT ont été bien supérieurs aux pertes (voir tableaux annexes 36 et 37). Le problème de base en matière de politique des prix est l'utilisation des bénéfices de l'OPAT ainsi que de l'actif net consi- dérable (518 millions de francs CFA) qui lui a été transmis par les anciennes Caisses de Stabilisation. Selon les statuts de l'OPAT, illui incombe: (a) dlassu- rer la stabilité maximun des prix aux producteurs; (b) dl adopter toutes mesures visant au développement et à 1t amélioration de la production et du traitement des produits agricolesi y compris le financement des travaux de recherche et les investis - sements effectués a ces fins; (c) de s toccuper du développement et de lentretien des routes de desserte des régiona rurales; (d) d'octroyer des prgts de commercialisation aux coopératives agréées à des conditions raisonnables. En théorie, les capitaux dont dispose l'OPAT sont plus que suffisants pour lui permettre de mener ces tâches à bien. Toutefois, l'OPAT ne peut pratiquement pas considérer ses dépôts au ANNEXE I PagEe 6 Trésor (plus de 1.700 millions de francs CFA), corme des fonds liquides. Les dirigeants de 10PAT ont essayé de conserver la liquidité de ses fonds en les déposant auprès de banques commerciales. Au 30 septembre 1966, ces dèp6ts atteignaient 1.000 millions de francs CFA environ, contre une exigi- bilitè théorique de 2.600 millions de francs CFA envers les réserves de stabi.- lisation.(Sur ces questions, voir le Chapittre III du Rapport Principal). (iv) Crédit Agricole 18. Bien que le crédit agricole joue un râle important dans le dève- loppement de lÎagriculture togolaise, il nia fonctionné jusqu'ici que diune manière tras imparfaite. La carence n'est pas tellement visible en ce qui concerne la commercialisation des produits pour lesquels les grosses socié- tés étrangères qui agissent en qualité d"'acheteurs agréés" ont été en mesure de financer leurs transactions et -pour lesquelles 10PAT, grâce à ses amples ressources, a payé promptement les marchandises qui lui ont été livrées. Mais de graves difficultés apparaissent lorsqu'il stagit des prêts consentis pour la production agricole. Jusqu'en mai 1967, la seule source institutionnelle fournissant des crédits de cette espèce était le Crédit du Togo, qui a ouvert ses portes le 27 mai 1957. Cette banque a octroyé des prêts tant à des particuliers qulà des collectivités agricoles; ctest à-dire aux coopératives et à des groupes spéciaux constitués par des emprunteurs. Les "collectivités" ont bénéficié de plus de 90% des prêts, qui ont été octroyés largement grâce à l' aide fournie par les anciennes Sociétés Publiques dtAction Rurale (SPAR), remplacées depuis par les SORAD. Le Crédit du Togo a accorde un nombre assez considérable de prêts agricoles jusqu'en 1961 (voir le Tableau Annexe 7.14). La raison du déclin après cette date doit être recherchée dans le mauvais remboursement des prêts. Le 30 septembre 1966, la Banque avait 137 millions de francs CFA de prêts agricoles en cours, dont 80% étaient classés "douteux" (voir Tableau Annexe 44). 19. La réorganisation du crédit agricole a soulevé des discussions presque acrimonieuses au Togo. I Gouvernement a décidé de canaliser les prêts aux agriculteurs par les nouvelles SORAD, dont l'organisation plus efficace revêtirait ainsi une importance capitale. En mai 1967, le Chef de lEtat a annoncé qutune nouvelle Caisse Nationale de Crédit Agricole devait être constituée selon les directives proposées par un expert du BIT. (v) Conclusions et problèmes 20. La production de cultures vivrières au cours des dernières années n'a sans doute pas augmenté plus rapidement que la population. Ainsi, les problèmes alimentaires des régions les plus pauvres du pays (dans le Nord) et des régions très peuplées (région de Kara et certaines parties de la région c6tière) sont demeurés intacts. Quant aux cultures dvexportation, rien ne montre avec certitude que leur production a suivi une .courbe nettement ascer.- dante. ANNEXE I Page 7 21. Cet état de choses résulte de trois séries de facteurs défavorables: () 1insuffisance des investissements agricoles effectués dans le passé ainsi que le manque d1investissements d1infrastructure qui soient adapté aux besoins du secteur agricole; (ii) lVinsuffisance des services de vulgari- sation; (iii) les politiques en matière de commercialisation et de prix, qui ont certes porté leurs fruits dans la mesure oû elles ont contribué au développement des exportations et fourni des ressources financières au budget,. mais qui n1ont pas eu d'effets encourageants sur la production agricole elle -mme.. 22. Le Gouvernement prend de plus en plus conscience de ces problèmes. Afin que des capitaux de plus en plus importants soient canalisésvers l'agri- culture, il est évident que la capacité de créar 'ou d1élargir les projets susceptibles dtêtre financés et mis en oeuvre doive etre augmentée, ce qui implique une participation active des provinces et des collectivités. Cela suppose également, comme condition préalable, ltamélioration de llorganisa- tion des SRAD. Leur organisation devrait 8tre-conçue de telle sorte qut elles puissent absorber ltassistance étrangère, y compris celle fournie par des agences étrangères de gestion et toute autre assistance technique, stil y a lieu. Il convient de prendre certaines décisions concernant les prix aux producteurs et ltutilisation des fonds de lOPAT. Enfin, les ser- vices de vulgarisation doivent être renforcés et leur action intégrée dans/ou coordonnée avec les services fournis par les SoRAD. Cependant, le budget proposé pour 1967 ne prévoit que 300 millions de francs CFA environ, soit moins de 6% du total des dépenses ordinaires de lEtat, aux services agricoles (A lexclusion des SORAD dont le financement -provient en majeure partie de sources extérieures au budget). B. Quelques problémes particuliers du secteur agricole (i) Politique en matière de commercialisation et de prix 23. Les principaux problèmes en matière de commercialisation et de politique des prix sont passés en revue ci-dessous; ils concernent: (a) les "Acheteurs agréés"; (b) les barèmes; (c) o monopolo des exportations; et (d) lutilisation des bénéfices de 10PAT. 24. (a) La quasi-totalité des "Acheteurs agréés" actuels sont des sociétés étrangères. Le Togo compte toutefois un nombre considérable de commerçants actifs parmi ses propres ressortissants et, dans liintérêt du développement à long terme, il conviendrait de rassembler ces commerçants au sein dtun système visant à fournir l'exportation de la production des agriculteurs. Ies dirigeants de 10PAT. admettent que cela serait souhaitable, mais déclarent que les commerçants -locaux ne disposent pas de capitaux suf- fisants pour entreprendre de telles opérations et qu' ils ne possèdent pas leurs propres entrepfts. LIOPAT suggère qulune fois-le port de Lomé achevé ANNEXE I et pourvu des entrepfts nécessaires, il serait prêt à se procurer les mar- chandises ailleurs que chez les acheteurs agréés actuels, les marchandises étant livrées aux entrepfts du port de Lomé. Toutefois, cela nécessiterait des capitaux, et lune des premières taches de tout système réorganisé de crédit agricole devrait être précisément de fournir les capitaux nécessaires à la commercialisation des produits. A lheure actuelle, toutefois, les propositions tendent principalement à fournir des crédits aux coopérat ives de production ou de commercialisation, mais non pas aux comaerçants indivi- duels eux-mêmes. 25. (b) Le niveau actuel des barèmes de commercialisation est considéré par certains comme trop élevé. Les acheteurs agréés, dtun autre ceté, font remarquer que le volume total des échanges est réduit, bien plus réduit - qulau Ghana ou au Nigéria avec lesquels on a tendance à comparer le Togo, et.que le poids unitaire des frais généraux est donc nécessairement élevé. Si les barèmes de commercialisation font l'objet dlune réduction appréciable, il se pourrait qutun certain nombre dtacheteurs agréés se retirent de cette branche de la commercialisation et qu!ainsi, il niy aurait pratiquement plus de concurrence en matière de commercialisation interne. Ce problème sera bientft abordé, lorsque lion procédera à la révision des barèmes de commer- cialisation. Une baisse de ces barèmes serait souhaitable, tant qu'elle ne provoque pas une situation de monopole interne. 26. (c) La concentration des exportations au sein de lOPAT a donné de bons résultats sous la direction actuelle de cet organisme. Cela ne veut pas dire, cependant, que leurs successeurs feront un aussi bon travail. Le monopole d'exportation pourrait, d'autre part, ouvrir la voie à une ingérence politique peu souhaitable dans les affaires commerciales. Dans une première étape, les autorités pourraient se demander si les exportations de coton, qui semblent devoir sfaccro'tre considérablement à ltavenir, ne pourraient pas être confiées au -secteur privé ou à une organisation spécia- lisée pour le coton, peut-être m6me conjointement avec le Dahomey. 27. (d) Le problème principal concerne l'utilisation des bénéfices de 110PAT. Ainsi que nous llavons déjà dit, ceux-ci devraient servir à soutenir les prix aux agriculteurs et à contribuer au d6veloppement agri- cole. Jusqu'ici, toutefois, la seconde tâche a été négligée et les fonds ont été utilisés à des fins non agricoles. Le grand danger réside dans le fait que le manque de soins accordés à la production pourrait provoquer une diminution considérable de la production exportable, notamment en ce qui concerne le cacao et le café qui fournissent à ltheure actuelle à l'OPAT la majeure partie de ses bénéfices, ainsi qutil a déjà été mentionné au Chapitre V. 28. En vue de favoriser la production, les fonds peuvent être utilisés de deux manières: (i) en augmentant les prix aux producteurs, ou (ii) en payant ltassistance fournie aux fermiers par l'intermédiaire de facteurs de production subventionnés et dlun service de -vulgarisation considérablement étoffé. le choix entre ces deux.méthodes dépend largement de l'idée quton se fait des réactions des agriculteurs envers les mouvements des prix. Les opinions a ce sujet varient considérablement au Togo, mais lion ne dispose daiicune étude concluante à ce sujet. ANNEXE I Page 9 29. En partant du principe qu'il serait souhaitable que les fonds de 10PAT contribuent dans une plus large mesure au développement agricole, clest.au Gouvernement de choisir la meilleure méthode de parvenir à ce résul- tat. Il pourrait par exemple envisager daffecter les fonds de lOPAT au budget d1investissement et/ou d1octroyer.directement aux agriculteurs les crédits de 10PAT; et/ou d1accorder des dons ou des prêts aux SORAD; et/ou d'agir par llintermédiaire-de la Banque de Développement; et/ou dIagir par ltintermédiaire de la Caisse de Crédit Agricole. Ainsi que nous liavons souligné au Chapitre III du Rapport principal, des décisions en matière de politique à suivre sont nécessaires d'urgence. (ii) Crédit agricole 30. La distribution des crédits agricoles fait actuellement l'objet diune réorganisation au Togo. Les discussions portent principalement sur une partie du cadre institutionnel, à savoir si les crédits doivent être octroyés par un établissement spécialisé ou par une banque de développement à buts multiples. Les champions dlun établissement spécialisé pour le crédit agricole affirment que les besoins de l'agriculture seraient négligés dans une banque qui stoccuperait du développement dans son ensemble, car elle trouverait toujours d1autres débouchés plus aisés et plus rémunérateurs pour ces fonds. La plupart des experts financiers pensent toutefois que le volume des affaires serait si restreint pour les quelques prochaines années, pendant la période de démarrage des nouvelles SCRWD, qulun établisse- ment spécialisé ne serait pas rentable, tandis qulune banque de développement pourrait financer ses frais généraux grâce aux gains provenant des prêts non agricoles. Toujours est-il que la création d'une Caisse de Crédit Agricole séparee a été annoncée en mai 1967, ainsi qulil est indiqué dans le Rapport principal. 31. Entre-temps, le crédit du Togo a déjà entamé llexamen des demandes de prêts provenant des SORAD, et a désigné son propre personnel auprès de chaque siège de SORAD. Ainsi, en mai 1967, le crédit du Togo avait octroyé les prêts suivants aux SORAD: 1/ L'OPAT déclare avoir fait un premier pas en 1967 en transférant aux SORAD 35 millions de FCFA pour contribuer à llamélioration des pratiques culturales. ANNEXE I Page 10 Tableau 3 Prêts accordés aux SORAD par le Crédit du Togo (En millions de francs CFA) Bénéficiaire: SORAD des PLATEAUX 60 millions (pour la commerciali- sation) " " " SORAD DE LAMA-KARA 2 millions (pour la commerciali- sation du sorgho) SORAD des SAVANNES 12,5 " (pour la commerciali- sation et la production) " " " SORAD Maritime 8,2 " (tour la commerciali- sation et la culture du manioc à livrer à une usine locale d'a- midon.) 32. Certains problèmes cruciaux demeurent cependant sans réponse: (i) les objectifs pour lesquels le crédit doit être octroyé; (ii) le rap- port entre le crédit et la planification en vue du développement; et (iii) la manière dont le crédit doit parvenir aux emprunteurs. 33. Le crédit agricole devrait avoir les deux usages principaux suivants: (i) permettre d'accroî'tre les facteurs de production et (ii) fa- ciliter la commercialisation du produit. Ces deux utilisations peuvent nécessiter un traitement différent selon la manière dont le crédit est canalisé pour atteindre les emprunteurs et le lien avec la planification. 34. Etant donné que le développement de la production agricole est confié aux SORAD, les crédits destinés à cette production devraient être canalisés par leur intermédiaire. Une collaboration étroite serait né- cessaire entre chaque SORAD et la Banque oÙ toute autre institution char- gée du crédit agricole. Il conviendrait d'insister sur la nécessité d'oc- troyer des prêts à des fins touchant de près les projets de développement et ces projets devraient être mis au point compte tenu des possibilités de crédit. La coordination entre les SORAD (autrement autonomes) dépen- dra en premier lieu de l'efficacité du contr8le exercé par le Ministère de l'Agriculture et, en deuxième lieu, d'une coopération efficace entre le Ministère de l'Agriculture et celui du Plan. 35. Le financement de la commercialisation des produits agricoles implique que l'on ait décidé à qui confier la commercialisation. Dans la mesure où celle-ci revient aux coopératives, le Gouvernement a décidé que les crédits qui leur seront attribués passeront par l'intermédiaire des SORAD. Si, toutefois, l'on veut utiliser les talents et l'expérience con- sidérable des commerçants togolais qui s'occupent à l'heure actuelle des ventes à la population rurale, il se peut bien que les SORAD ne constituent pas le lien le plus souhaitable. En ce qui concerne les crédits aux com- merçants, l'OPAT pourrait financer le mouvement intérieur des cultures d'ex- portation. Une gestion plus stricte du Service du Conditionnement, qui é- met des certificats d'inspection permettant le transfert des produits, pour- rait permettre de faire de ces certificats des documents utiles pour obtenir des crédits de l'OPAT ou même des banques commerciales. ANNEXE II INDUSTRIE - TPJASPORTS - SERVICES 1. Les secteurs non agricoles, en dehors de l'Administration et du secteur public, représentent plus de h2% du PNB (1964), ce qui est considérable pour un pays dans lequel plus de 751' de la population active s'occupe avant tout d'agriculture. Cela est dû tant au récent dévelop- pement d'activités industrielles importantes qu'au r8le traditionnellement considérable joué par les services commerciaux au Togo. A. Industrie, construction, énergie électrique Industrie 2. En 196h, 1600 personnes seulement étaient employées dans les industries extractives et de transformation, dont 150 non africaines. Le chiffre de 1967 est presque certainement supérieur à 2000. On a estimé que le total des investissements bruts effectué dans le secteur industriel jusqu' la fin de 196h atteignait presque 7,7 milliards de francs CFA. En tenant compte des projets dernièrement achevés (1965-66), le total des investis- sements industriels à la fin de 1966, estimé au coût original, doit être de l'ordre de 10 milliards de francs CFA. les productions principales figurent au tableau 1 ci-dessous: Tableau 1 Production industrielle des principaux produits 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1. Phosphates (tonnes) 79.100 197.500 h76.100 776.450 981.800 1.151.560 2. Tissus de coton (en milliers de yards) - - - - - 1.83h- 3. Eaux gazeuses (hl) 1/ 6.258 7.893 8.820 11.006 11.045 h0.065 h. Bière (hl) - - - - - 2>4.002à 5. Fécule de manioc (-onnes) 5.705 3.393 2.730 5.7h7 6.5ot 2.330 négl.4/ 6. Huile de palme (tonnes) h91 436 247 516 8c:, 5hh h87 7. Savon (tonnes) 5h0 690 730 780 n.d. hoo n.d. 1/ 1961-65: Production des deux usines les plus importantes. 1966: y compris la production de la nouvelle section d'eaux gazeuses de la brasserie. 2/ 8 mois. 3/ estimation de la Mission. 17/ L'usine a arrêté ses activités en 1966. On s'attend qu'elle entre à nouveau en service en 1967. ùlarce. Inventaire économique du Togo, 1965 - Service de la Statistique. ANNEXE II Page 2 En plus de la production figurant au tableau ci-dessus, il faut tenir compte d'une quantité considérable d'activités de caractère industriel ou semi-industriel, dont: deux carrières, quatre petites usines d tégrenage qui traitent quelque 8.000 à 9.000 tonnes de coton (c'est-à-dire environ 3000 tonnes de fibres); une petite r8tisserie de café; quelques fabricants de meubles: une petite usine de rechapage; l'imprimerie officielle de l'état; quatre boulangeries modernes, etc. Toutes les sociétés se trouvent dans la région de Lomé ou dans le sud, à l'exception des usines dtégrenage et de la fabrique de textiles qui se trouve dans le centre du pays. 3. Il ntest pas possible de procéder à une évaluation générale étant donné le nombre restreint et la variété des entreprises en question. En bref, les mines de phosphate sont techniquement efficaces et financièrement rentables. Il en est de m9me de la brasserie, quton a décidé d'agrandir en 1969. Sa capacité passera ainsi de 36.000 hl à 95.000 hl, dont 65.000 hl pour la bière et 30.000 hl pour les boissons non alcoolisés. L'usine de textile de Dadja a maintenant surmonté les difficultés techniquea, mais les résultats financiers ne sont pas encore satisfaisants et les prix de revient de ces produits sont toujours trop élevés par rapport aux prix des tissus dtimportation japonaise. La féculerie de manioc, que représente l'industrie la plus ancienne du Togo, nta jamais été particulièrement rentable étant donné les difficultés auxquelles il a fallu faire face pour se procurer le manioc d'une manière régulière et en quantité suffisante. On st attaque actuellement au problème sur deux fronts: L'assistance technique aux agriculteurs qui produisent le manioc et un agrandissement de l'usine, laquelle est considérée suboptimale en tout état de cause. A ltheure actuelle, lthuilerie de palme dtAlokoegbé fonctionne au ralenti. Elle est en cours de réorganisation, mais son avenir à long terme dépendra du succês de la plantation de palmiers à huile actuellement envisagée. Construction h. Dans le secteur "moderne", on compte une vingtaine d'entreprises de construction, employant plus de 1.000 ouvriers en 1964; dans ce chiffre, ne sont pas compris les entrepreneurs étrangers qui, a l'occasion, effectuent des travaux sans avoir de base permanente au Togo. L'exemple le plus important en est la construction du port de lomé. L'activité de ce secteur présente des fluctuations considérables, selon le financement des projets grace à l'aide étrangère. Le niveau d'activité, qui stest sensible- ment accru, est demeuré élevé au cours des quelques dernières années. Cela est reflété par les importations de ciment, lesquelles sont passées d'une moyenne de 24.000 tonnes en 1956-59 a 46.000 tonnes en 1964-66. Les statistiques disponibles en matière de construction de logements à lomé font apparaitre une tendance vers des logements plus chers plutât que plus nombreux, leur valeur totale demeurant aux alentours de 350-h00 millions de francs CFA par an. ANNEXE II Page 3 Electricité 5. La production et la distribution d'énergie électrique se fait par trois systèmes: (i) un service public, la Compagnie d'Energie Electrique du Togo (CEET), rachetée en 1963 par l'Etat à une société privée (UNELCO) et qui est entrée officiellement en service en 1964, dessert Iomé, Palimé, Anécho et Atakpaméi (ii) les autres municipalités ont leur propre centrale électrique ou une centrale appartenant au Ministère des travaux publics et gérée par lui; (iii) la société de la Mine de phosphate exploite sa propre centrale. A l'heure actuelle, la capacité installée et la production s'établissent comme suit : CEET 8.628 KI, dont 1.600 kw à la centrale hgydro-électrique de Kpimé (près de Palimé) et le reste à Iomé (centrale thermo-électrique), avec une très petite centrale à Atakpamé; CTMB (phosphates) 6.000 KW à l'emplacement de la mine (Kpimé, près d'Anécho); les autres centrales fournissent 1.400 KW. En 1966, la production de la CEET était de 12,3 millions de KWH après un accroissement cumulatif moyen de 19,5% par an depuis 1960. La production des autres centrales atteint 1 million de KWH par an et celle de la mine de phosphates dépasse 13 mil- lions de KWH. 6. Les tarifs de la CEET sont parmi les plus élevés d'Afrique occidentale, puisqu'ils atteignent en moyenne 27,5 francs CFA par KWH vendu en 1966, et 31,5 francs CFA en 1965. La CEET a subi une légère perte en 1964 (16,9 millions de francs CFA) et a fait un bénéfice net de 53,7 millions de francs CFA en 1965 et de 58,1 millions en 1966. La centrale hydro-électrique de Kpimé (qui a coûté 370 millions de francs CFA environ) fonctionne à perte (22,3 millions de francs CFA en 1966); mais celles-ci sont plus que rattrapées à Lomé. 7. On pensait il y a quelque temps que l'avenir de la production dtélectricité du Togo serait dans le haut barrage que l'on projetait de construire à Nangbéto, dans le cadre du projet à objectifs multiples du fleuve Mono. Des problèmes techniques et économiques font qu'il est préférable de raccorder les grilles togolaises (et dahoméennes) à la centrale ghanéenne d'Akosombo. Un accord de principe a été conclu entre le Togo, le Dahomey et le Ghana. Le projet qui fait actuellement l'objet d'un examen approfondi nécessiterait un financement extérieur. B. Transports 8. Les besoins du Togo en matière de transports intérieurs sont remplis principalement par la route et le chemin de fer: les transports par voies navigables intérieures sont économiquement négligeables. Une compagnie aérienne locale, Air Togo, dessert llintérieur du pays une fois par semaine avec un appareil à 5 places. L?avion décolle de l'aéroport de Lomé, le seul qui soit de classe internationale, et qui est d'ailleurs en cours de transformation pour pouvoir accueillir les grands appareils modernes à réaction. Le volume estimatif actuel des transports par la route et le rail est respectivement de 114 et 7 millions de tonnes-km, et de 283 et 73 millions de passagers-km. ANNEXE II Page 4. Transports routiers 9. Le réseau routier togolais se compose de quelque 1.700 km de routes nationales (dont 200 km goudronnées) et quelque 3000 km de routes secondaires non-goudronnées et de desserte. Cela représente 83 km de routes pour 1.000 km2 et 2,8 km pour 1.000 habitants. La densité par rapport à la superficie est donc quelque peu inférieure à celle des pays voisins d'Afrique occidentale, comme le Ghana et la C8te d'Ivoire, mais elle est légèrement supérieure à celle du Dahomey tout proche, et environ la même qui au Nigéria. 10. Le réseau routier dessert assez bien le pays et il reste peu de grands itinéraires dont il faille entreprendre la construction. Cependant, il conviendrait d'accorder la priorité à l'intensification des travaux d'entre- tien des routes togolaises, à la lumière des travaux de goudronnage actuel- lement financès ou envisagés par le Fonds Européen de Développement (FED) sur des itinéraires parallèles aux lignes de chemins de fer. De plus, il faudrait construire ou amèliorer un certain nombre de routes secondaires i' terre desservant des zones d'un potentiel élevé en matière d'agriculture ou dtélevage, de manière à les rendre carrossables par tous les temps. Mal- heureusement, le total des fonds affectés à ltentretien des routes au Togo ntatteindra en 1967 que 180 millions de francs CFA environ seulement, montant similaire à celui de 1966 et qui représente environ 50p des besoins raison- nables. 11. Les 1800 camions enregistrés dans le pays transportent un peu plus de 90% du trafic marchandise du Togo (en tonnes-km), ce qui représente plus de 100 millions de tonnes-km par an (ainsi qu'il ressort du tableau annexe No. 23). Les tarifs du transport routier des marchandises varient considérablement, ce qui n'est pas étonnant. En effet, ceux-ci vont de 7 à 25 francs CFA par tonne-km (voir tableau annexe No. 24). Le coût d'exploitation a été évalué. à 9 francs CFA par tonne-km en 1962 (taxes comprises) pour tous les camions, à plein chargement (moyenne pour l'en- semble du territoire), et à quelque 14 francs CFA par tonne-km effective. 12. Une grande variété de véhicules sert au transport des passagers sur les routes togolaises. Toutefois, sur une base commerciale, les taxis et les microbus prédominent. Ce secteur connaît une assez grande vogue quoique la concurrence y soit grande et les bénéfices faibles. Un grand nombre de chauffeurs-propriétaires ont également une activité commerciale (commerce de denrées); ainsi les bénéfices du commerce permettent de compenser les pertes encourues dans le transport des marchandises ou des passagers. Dans l'ensemble, sans pour autant qu'il s'agisse d'un secteur florissant, les transports routiers servent assez bien l'économie nationale, dans des circonstances difficiles. Un meilleur entretien des routes constituerait l'une des mesures les plus pratiques pour accroître dans ltimmédiat la productivité des transports routiers au Togo. Chemins de fer 13. Il existe au Togo deux réseaux ferrés, un public et un privé, appartenant à la mine de phosphate. Le réseau public (officiellement appelé, avec le ANNEXE II Page 5 Wharf de Lamé, "Réseau des Chemins de Fer et du !harf du Togo" - CFT) se compose de h99 km de voies et de 3 lignes principales, toutes d'un écartement de voie d'un métre (voir tableau annexe no. 26). 14. Le matériel roulant et la force motrice, dans l'ensemble, sous- utilisés, sont plus que suffisants pour faire face à la demande du trafic. Par exemple, le chargement moyen des locomotives électriques diesel n'atteint que la moitié de leur capacité de remorquage et la capacité des voitures de passagers n'est utilisée en moyenne qu'a 50F% environ. Le tableau annexe no. 25 contient les détails relatifs au matériel roulant et à la force motrice. 15. Les CFT sont exploités conjointement avec le wharf de Iomé, par oÙ est acheminé tout le commerce par voie maritime, sauf les exportations de phosphates et les importations de pétrole. Les statistiques financières se rapportant aux CFT figurent au tableau annexe no. 28. Jusqutici le wharf était subventionné par le chemin de fer, mais il nten sera plus de même à partir de l'année prochaine. L'année prochaine, en effet, on examinera de plus près le problème du déficit des chemins de fer. Les perspectives de réduire ce déficit sont pratiquement nulles. Les deux tiers des recettes proviennent du trafic-passagers, qui s'est heureusement maintenu au cours des cinq dernières années, mais dont on ne peut pas s'attendre qu'il se développe, étant donné la concurrence que représentent les transports routiers. Les recettes provenant du trafic-marchandises sont stationnaires, mais les camions ont écrémé le marché. A l'heure actuelle, on staccorde généralement à dire que les chemins de fer ne sont pas rentables et devraient être abandonnés aussit6t que des routes parallèles pourront être goudronnées. Le port de Lomé 16. Un port artificiel, construit à quelques km à ltest de Lomé, sera inauguré à la fin de cette année. Au total, les investissements atteindront environ 4,5 milliards de francs CFA, (soit la contre-valeur de 18 millions de dollars EU), fournis (à ltexception de 250 millions de francs CFA) par le prgt du Creditanstalt für Wiederaufbau d'Allemagne occidentale (voir les chapitres III et V du rapport principal). La capacité du nouveau port sera de ltordre de 500.000 tonnes par an. Ce volume devrait être atteint d'ici une vingtaine drannées. Le wharf achemine a l'heure actuelle 200.000 tonner par an. Au cours des dix prochaines années l'on ne doit pas stattendre que les recettes du port puissent assurer le service de la dette imputable au port. Les recettes seront faibles et ntexcèderont que de peu les frais d'exploitation. A mesure que le trafic augmentera au cours des prochaines années, l'on peut stattendre que le poids du service de la dette soit partiellement supportè grâce aux recettes portuaires. 17. Le Gouvernement se trouve maintenant devant trois tâches principales dans le domaine des transports: (i) ltamélioration du réseau des routes secondaires et de desserte; (ii) ltentretien convenable de l'infrastructure ANNEXE II dans son ensemble: (iii) la mise sur pied d'un système efficace pour la gestion du nouveau port, de manière à minimiser les pertes pendant les premières années dfactivité. C. Services commerciaux 18. L'importance du poste "Commerce" dans le PNB (18% en 1964) est attribuable à la combinaison de cinq facteurs: (i) l'importance des importations dans les ressources totales du pays; (ii) limportance des cultures d'exportation; (iii) l'importance des réexportations; (iv) la quantité relativement considérable de produits alimentaires locaux vendus plut8t que consommés directement par le producteur; et (v) le talent et ltinclination traditionnelle du peuple togolais pour le commerce. 19. Il existe 16 firmes commerciales importantes d'import-export. Les importations prévalent depuis que 1texportation des produits agricoles est devenue le monopole de lOffice de commercialisation (OPAT). la plu- part de ces organismes ne se spécialisent pas dans un produit particulier ou dans un groupe de produits. Bien que les milieux commerçants se plaignent de ce que "les affaires ne sont plus aussi bonnes qu'elles ne l'étaient", le chiffre d' affaires total des firmes en question a suivi une courbe ascendante, augmentant de 50% entre 1962 et 1966, quoique très irrégulière. 20. A l'exception de la SOTEXIM, toutes les firmes commerciales importantes sont étrangères ou sont largement entre les mains d'intkrêts étrangers. En 1966, la SOTEXI (qui appartient au secteur public) occupait la cinquième place dans la liste des seize firmes commerciales les plus importantes, sur la base du chiffre d'affaires total, lequel s'est accru des deux tiers environ entre 1965 et 1966. Toutefois, depuis sa création en 1964, la SOTEXIM a encouru des pertes considérables, partiellement déguisées du fait que la totalité des droits de douane n'ont pas été payés. 21. En dehors du secteur "moderne", il existe nombre de petits négociants, togolais ou "libanais", qui déploient une activité considérable. Les plus prospères dtentre eux sont les quelque 250 "revendeuses" spécialisées dans le commerce des textiles. Ces petits négociants accaparent de plus en plus (avec la SOTEXIM) la distribution des marchandises en dehors des villes principales, à mesure que les firmes étrangères ont de plus en plus tendance à concentrer leurs activités au niveau des ventes en gros et vers les principaux centres de peuplement. Le commerce des produits agricoles d'exportation est un monopole drétat (OPAT), les firmes privées servant d'agents acheteurs. Les bénéfices de l'OPAT alimentent pour une large part le poste "Commerce" qui représente une portion consid&rable du PNB. ANNEXE III FINANCEMENT DE LA FORMATION BRUTE DE CAPITAL 1. La présente note a pour objet d'expliquer et de clarifier les chiffres dont on dispose sur le problème crucial de la formation brute de capital et de son financement. Tableau 1 Financement de la formation brute de capital (en milliards de francs CFA) 1962 1963 1964 1965 1. Formation brute de capital fixe 3 2 3,238 5,833 n.d. 2. Formation de stocks 02 11305 2..02 n.d. 3. Total 3,h 4,543 8,235 10,5 4. Provisions pour consommation de capital n.d. 2j640 2,669 2,7 5. Epargne des sociétés n.d. -,412 2,198 2,12 6. Epargne des ménages et des organismes privés sans but n.d. -,412 -,067 n.d. lucratif 7. Epargne publique n.d. ,905 ,942 1,0 8. Moins déficit extériewa courant n.d. 1,822 2,489 4,7 Sources: 1962: Bureau de la Statistique, estimations du Plan - 1963, 1964: Bureau de la Statistique, (voir CoMtes Nationaux du Togo, op. cit., page 17) - 1965: Estimations de la Mission sauf pour la ligne 5 fournie par le Bureau de la Statistique, et la ligne 8 provenant des estimations de la BCEAO relatives à la balance des paiements de 1965 (op. cit.) 2. Pour la commodité de l'exposé on examinera le contenu de chacune des rubriques (1) à (8) tout d'abord pour les années 1963/ 1964, puis les estimations de la Mission pour l'année 1965. ANNEXE 3 page 2 3. Contenu de la formation brute de capital fixe (ligne 1): La définition adoptée pour les années 1963 et 1964 est celle des Nations Unies. Elle comprend deux éléments (i) les constructions, y compris les grosses réparations, lorsqu'elles exigent l'utilisation de matériaux "modernes"; (ii) les machines et autres biens d'équipement importés. Ceux-ci comprennent en particulier le matériel de bureau, le matériel de laboratoire, l'équipement médical et le matériel de transport, non compris les voitures des particuliers. 4. La définition utilisée exclut donc deux éléments importants: (i) la construction des maisons traditionelles faites de terre, de.. feuilles, de bois, etc., en raison de leur "durée précaire et de leur faible valeur unitaire", (ii) les travaux de défrichement, d'amélioration des terres et autres executés par les agriculteurs sur leur propre exploitation, lorsqu'ils n'exigent pas l'utilisa- tion de matériel importé. Cette double omission peut avoir une grande importance: ainsi, en 1963 au Dahomey, la rubrique (i) qui est comprise est évaluée à 1.700 millions de francs CFA, ainsi que la rubrique (ii) évaluée à 2.000 millions. 5. L'estimation de la valeur ajoutée du secteur du batiment et des travaux publics comprend toutefois la valeur de ces maisons, construites au moyen de matériaux "légers" et censées être nécessaires en raison de l'accroissement de la population (voir Comptes Nationaux 1963, page 55): leur valeur brute est chiffrée à 362,6 millions de francs CFA et la valeur ajoutée aux prix du marché à 141,6 millions. Aucun compte n'est tenu des renouvellements de ce type de construction. Dans le revenu, également, une valeur locative imputée est attribuée à toutes les maisons du pays, y compris celles qui sont construites en matériaux légers. 6. Si l'on se rapporte au nombre de maisons rurales et à leur coût unitaire indiqué dans les Comptes Nationaux 1963 et si l'on suppose qu'une de ces maisons est reconstruite, en moyenne, tous les trois ans (c'est-à,..dirg, par ala.ouccession des "grosses" réparations nécessaires, surtout après chaque saison des pluies), la valeur des investissements obtenue serait la suivante: nombre total de maisons (1963) = 163.000 (une pour 7 personnes) dont 5o%, soit 81.5oo couvertes de feuilles et 50%, soit 81.500 en terre, etc. nombre de maisons construites chaque année 81.500 = 27.000 de chaque catégorie valeur: 27.000 x 15.000 francs CFA = 405.000.000 27.000 x e.000 francs CFA = 160.000.000 Total 565.000.000 francs CFA ANNEXE III p=age3 7. Comme il ressort de ce calcul approximatif (qui est fondé sur des chiffres probablement prudents par rapport à ceux du Dahomey), ce poste d'inveetissements est important. Ne serait-ce que par souci de compatibilité avec le calcul des agrégats "production" et "revenu",: les Comptes 'Nationaux du Togo devraient comprendre la masse de "dépenses" correspondantes. 8. Formation de stocks (ligne 2): Cette rubrique comprend 18 catégories de produits, y compris l'accroissement naturel du cheptel, estimation rarement établie par les autres pays africains (voir Dahomey). 9. Provisions pour consommation de capital (ligne 4): Des estimations distinctes sont données pour 1 branches, mais aucune indication n'est fournie sur la méthode utilisée, sauf pour les sociétés, pour lesquelles la valeur comptable de l'amortissement a été retenue (voir Comptes Nationaux - 1963, page 62). La difficulté soulevée par cette rubrique a toutefois une autre cause, comme on l'explique ci-dessous. 10. Epargnes des sociétés (ligne 5): Aucune explication n'est donnée sur la valeur ngative de cette rubrique en 1963. La Mission pense que cela est en partie dû au fait que l'épargne des sociétés figurant à la ligne 5 est nette des provisions pour amortissement. Mais pour 1965, le revenu brut des sociétés ("excédent d'exploitation des sociétés:) est estimé à 1.307,8 millions de francs CFA (voir Comptes Nationaux - 1963, page 23); après perception de l'impôt sur le revenu (127,2 millions de francs CFA - voir page 22) lil reste 1.180,6 millions, et les amortisse- ments devraient donc s'élever à 1.180,6 + 412 = 1.592,6 millions pour les seules sociétés, sur un total national de 2 .207,4 millions de francs CFA (voir Comptes Nationaux - 1963, page 63). Ce chiffre est guère vraisemblable. D'autant moins qu'en 1964, avec un revenu brut (excédent d'exploitation) de 3-.282 millions, l'épargne des sociétés, était encore de 2 .198 millions, soit une différence de 1. 084 millions de franca CFA imputable aux amortissements (et à l'impôt sur le revenu des sociétés s'élevant à 184,3 millions de fr&ncs CFA). U. Epargne des ménages et des organismes sans but lucratif (ligne 6): Ce qui est surprenant dans le fait que cette rubrique a été négative tant en 1963 qu'en 1964, c'est que les raisons en sont différentes de celles mentionnées ci-dessus. L'épargne est Toutefois, l'impôt sur les sociétés de 1963, est chiffré à 226,3 millions de francs CFA dans les Comptes Nationaux pour 1964 (voir CN-1964, page 16), et le total des provisions pour consommation de capital à 2. 639,5 millions de francs CFA (voir ibid. page 15). Mais l'épargne des sociétés indiquée dans l'édition de 1964 des comptes de 1963 (voir ibid. page 16) est toujours 411,6 millions de franca CFA - aucune explication n'est donnée de ces divergences. ANNEXE III page h obtenue ici simplement par différence entre l'estimation du revenu (salaires et traitements, revenus des entrepreneurs individuels, des agriculteurs, etc.) et celle de la dépense (consommation, impôts, transferts à l'étranger, etc.). Par conséquent, une sous-estimation de la première et une sur- estimation de la deuxième de l'ordre de 5% seulement dans chaque sens, même en 1963, année pour laquelle la valeur négative de l'épargne est la plus élevée, peut aisément expliquer l'existence d'une différence négative entre les deux. Cette estimation ne peut donc pas être considérée comme statistiquement significative. 12. Epargne publique (ligne 7): Le montant total indiqué est apparemment égal À celui des investissements publics 1/ (y compris ceux des circonscriptions et communes) selon la définition des Nations Unies. Par conséquent, comme nous l'avons mentionné au chapitre III du Rapport principal, les chiffres obtenus sont sensiblement supérieurs à ceux des budgets publics "d'investisse- ment". Ils comprennent les grosses réparations, les grands travaux d'entretien, et des biens tels que le matériel de bureau qui, dans les divers budgets comme dans les chiffres donnés au chapitre III, sont classés dans les dépenses "courantes". Il est à noter, toute- fois, que dans les Comptes Nationaux 1964 2/ le montant des investissements publics varie d'un tableau a l'autre. 13. Excédent des importations en compte courant (ligne 8): Le chiffre indiqué est une estimation de la balance des biens et services effectuée en l'absence d'une balance globale des paiements (voir chapitre V du Rapport principal). On trouvera des observations plus détaillées à ce sujet au paragraphe 15 ci- dessous. 14. Pour l'année 1965, le poste (5) (épargne des sociétés) a été fourni à la Mission par l'Office de la Statistique (section des Comptes Nationaux). Le poste (h) (provisions pour consommation l/ En fa.it, l'épargne publique proprement dite, c'est-à-dire la Jifférence entre les dépenses courantes et les ressources courantes n'est jamais indiquée dans les Comptes Nationaux. Seuls y figurent les chiffres relatifs aux "dépenses en capital" inscrites aux divers budgets publics, à l'exclusion de celles qui sont financées par l'aide extérieure. Les "dépenses en capital" com- prennent la formation brute de capital, ainsi que les transferts de capital à d'autres organismes publics ou privés. On suppose done que ces transferts ne sont pas comptés comme une "épargne" par les organismes bénéficiaires. 2] Par exemple:' Page 62, la formation de capital du budget d'investissemént de l'Etat pour 1964 est de 469,4 millions de francs CFA(rubriques 1,.2 et 3 du tableau page 62, c'est-à-dire, rion compris les participations en capital>ý alors que.'age 64, colonne 2, le montant indiqué est de 431,6 milliàns de Francs ùFA, etc. ANNEXE III page 5 de capital) a simplement été considéré comme semblable à celui de 1964, l'ordre de grandeur ne semblant guère avoir changé. Aucun renseignement n'était disponible sur le poste (6) et le chiffre implicitement choisi - zéro - n'est probablement pas plus mauvais que les deux précédents (voir paragraphe 12 ci-dessus). Le poste (7) épargne publique: investissements inscrits au budget de l'Etat, a été fourni par l'Office de la Statistique (916,8 millions de francs CFA); le reste du total de 1 milliard de francs CFA est le montant auquel sont estimés les investissements figurant dans les autres budgets publics. Le poste (8) (excédent des importations en compte courant) est défini de la même façon que 1963 et 1964, mais le chiffre indiqué est tiré de l'estimation de la balance globale des paiements pour 1965 effectuée par la BCEAO (voir chapitre V) et est, selon toute probabilité, meilleur que les précédents. 15. Il est à noter que la définition de l'excédent courant des importations ne comprend que les biens et services et exclut les "transferts courants" compris dans la définition du FMI. Cette définition est préférée à toute autre, car l'élément le plus important des transferts courants pour un pays comme le Togo est constitué par les "transferts publics courants" au pays, c'est-à- dire, les dons publics au titre de l'aide au développement. Etant donné que l'excédent courant des importations sert à mesurer le déficit de l'épargne intérieure par rapport à la formation de capital intérieur, il est évident que l'aide publique extérieure doit être considérée comme l'un des éléments qui contribuent à combler ce déficit, et que, par conséquent, il y a lieu de la distinguer des recettes courantes procurées par les exportations ou la vente de services. 16. Enfin, le chiffre relatif à la formation de capital (ligne (3) pour 1965 est la somme des chiffres figurants. aux lignes (h) à (8). Le montant de la formation brute de capital fixe n'est pas connu, mais à moins d'un important accroissement des stocks, ce qui est improbable, il a di .e&de 'nèeron 8. milliards de francs CFA en 1965. ANNEXE IV PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU SYSTEIE BUDGETAIRE 1. Certaines caractéristiques institutionnelles et administratives du système des finances rev6tent une grande importance pour son fonctionnement et, soit dit en passant, expliquent en grande partie la difficulté que l'on éprouve à donner un tableau clair et significatif de la situation et de son évolution dans le temps. Trois de ces caractéristiques appellent une courte explication, car elles remplissent une fonction différente dans d'autres systèmes financiers. Les deux premières concernent le budget de l'Etat et la troisième le r8le du Trésor. (i) Définition et Classification des Dépenses 2. En raison de sa présentation particuliére, d'une part, et, d'autre part, de l'extension abusive du système dit de "l'exercice", le budget de l'Etat perd une grande partie de son utilité comme instrument de la politique économique. Il se pose à cet égard deux séries de questions distinctes. La première a trait aux concepts: qu'est-ce qu'une dépense courante, qu'est-ce qu'un transfert, etc.; la d·euxième a trait à la confusion résultant des méthodes de comptabilité quant à la ou aux périodes auxquelles se référent les différentes rubriques budgétaires. 3. Le premier défaut se manifeste par l'absence de séparation nette entre le budget courant et le budget d'investissement. Le budget d'investissement consiste en une liste de projets groupés par ministères. Bien que visiblement (et judicieusement) conçu pour des raisons de commodité administrative, le budget d'investissement ne comprend pas en Lait toutes les dépenses d'investissemert envisa- gées, alors que le budget ordinaire comprend non seulement beaucoup de dépenses qui devraient être classées avec les dépenses d'investissement, mais aussi d'importants transferts au budget d'investissement. La distinction entre le budget courant et le budget d'investissement est essentiellement une question de commodité administrative. 4. L'excédent (ou le déficit) du budget courant qui définit, du point de vue économique, l'épargne ou la désépargne budgétaire, est le lien entre le budget courant et le budget d'investissement. Etant donné la façon dont le budget est établi au Togo et l'organi- sation de la comptabilité, il est pratiquement impossible de déterminer si le budget courant s'est soldé par un déficit ou par un excédent, renseignement qui assurément est d'une importance primordiale pour les responsables de la politique. 5. En outre, le point de vue juridique et comptable domine à telle enseigne le point de vue économique dans le budget, que les transferts du budget courant au budget de capital figurent toujours ANNEXE IV page 2 dans les prévisions budgétaires, qu'il y ait ou non un excédent courant. Ces transferts sont considérés comme une dépense courante (il y a donc au Titre IV, Chapitre 41, Article 8 du budget de 1967 d'importants transferts intercalés entre diverses petites. aides attribuées à différents organismes publics, avant le chapitre relatif aux bourses d'études....). Cette pratique conduit parfois à une pure absurdité qui consiste à déclarer le plus sérieusement du monde que les dépenses publiques d'investissement sont financées au moyen de ressources courantes lorsque le déficit global entre les dépenses totales (courantes et de capital) et les ressources courantes est supérieur au "transfert" du budget courant au budget d'investissement. Ainsi, la présentation du budget de 1967 fait ressortir un déficit de 615,5 millions de francs CFA, tandis que les transferts au budget de capital inscrits au budget sont de 569,5 millions. 6. Cet état de choses a d'autres conséquences. Ainsi, les autorités togolaises sont constamment préoccupées par le "déficit" du budget. Elles entendent par là le déficit global tel qu'il est défini ci-dessus (bien qu'il ne soit pas calculé sur une base annuelle: voir ci-dessous) et elles ne mentionnent jamais le déficit courat, qui défini de façon correcte se révele être, plus d'une fois depuis 1960, un excédent. De plus, le déficit global n'est pas une quantité significative du point de vue de l'équilibre global (par exemple, aux fins d'apprécier l'ampleur des tensions inflationnistes, etc.), le Togo faisant parti de la zone CFA. Par conséquent, tout excès de la demande au sein de l'économie engendrera rapidement un accroissement des importations sans entrainer des perturbations monétaires. En ce qui concerne la répartition des ressources, au contraire, et plus particulièrement pour savoir si l'on dispose de fonds en monnaie locale ou de contrepartie de l'aide extérieure, il serait sans aucun doute essentiel de connaître l'ampleur de l'excédent courant, s'il y a lieu, chose que le système en vigueur a tendance à masquer. 7. Par conséquent, le gouvernement ne conna±t pas le rôle que jouent les ressources courantes dans le financement des dépenses d'investissement, et n'est pas mieux renseigné sur les ressources complémentaires qui y ont contribue ou devront y contribuer. Lors de ses entretiens avec les représentants togolais, la Mission a eu du mal à faire accepter l'idée que même sans réforme administrative profonde un budget ayant fondamentalement une structure du type décrit ci- dessous devait et pouvait être adopté. ANNEXE IV page 3 (ii) Le système de "l'exercice" 8. La deuxième série de difficultés, en ce qui concerne tant la conception de la politique que l'appréciation de la situation, tient au fait que le principe de l'annualité du budget a été peu à peu supplanté par le système dit de "llexercice". Dans son fonctionnement, ce système ne se réfère à aucune période définie. Selon les règles du système, les recettes et les dépenses sont imputées à un budget donné, même si elles ont effectivement lieu après la fin de l'année civile. La période complémentaire inhérente au système a été en fait progressivement étendue. Il est maintenant normal que deux budgets soient exécutés au cours de la même année civile. Légalement, la période de "chevauchement" a tout d'abord été limitée au 31 mars, puis au 30 juin de l'année suivante. En fait, les factures relatives aux dépenses d'un budget particulier sont payées jusqu'au 30 novembre de l'année suivante mais elles portent toutes la date du 30 juin de façon à respecter la loi. Il n'est donc pas toujours possible de connaitre la date des paiements effectifs. Alors que lesi recettes sont en général perçues pendant ltannée civile couverte par le budget où elles sont inscrites, les dépenses s'étalent sur près de deux ans. 9. En conséquence, il est pratiquement impossible de connaltre avec un degré raisonnable de certitude les mouvements de fonds qui ont eu lieu durant une année particulière, et persanne ne semble s'en inquiéter. En outre, les résultats d'un budget donné ne sont connus que trois ans après son adoption, de sorte que les prévisions budgétaires doivent être établies en l'absence de données même approximatives sur les résultats des deux années précédentes. Ainsi, le budget de 1967 a été adopté dans les délais en décembre 1966, alors que les résultats définitifs du budget de 1966, même au sens de "l'exercice" n'ont été connus qu'en mai 1967, et le véritable budget de trésorerie de 1963 ou de 1964 n'a jamais été connu du Gouvernement. En fait, celui-ci ne s'en est pas préoccupé. 10. Le principe du budget annuel de trésorerie est donc complètement perdu de vue et, avec la confusion qu'a introduite la pratique du "transfert" décrite ci-dessus, on peut dire sans exagération qu'il y a des budgets successifs mais pas de politique budgétaire. (iii) Le rôle du Trésor 11. La seconde caractéristique principale du système des finances publiques réside dans le rôle central du Trésor, insti-- tution qu'il est plus approprié de considérer comme une banque que comme un simple agent financier. A la différence du système de "lexercice" dont nous venons de décrire les traits pathologiques, le Trésor remplit une fonction importante, logique et dans l'ensemble positive. Le Trésor est le service qui perçoit les recettes de IlEtat et des collectivités locales et c'est leur agent payeur par l'intermédiaire de son agence centrale et de ses agences locales ANIEXE IV page 4 ("agents spéciaux") réparties dans tout le pays. Il gère également les "comptes spéciaux". D'autre part, les divers organismes publics ou semi-publics qui ont par ailleurs une entière autonomie d'opération, sont de fait ou légalement déposés auprès du Trésor. Il en est ainsi de l'ancien fonds de stabili- sation des prix (cacao, etc.) et, depuis juin 1964, de son successeur juridique, l'OPAT (Office des Produits Agricoles du Togo) de la Caisse des Retraites, de l'Administration des Postes, des collectivités locales et de divers autres déposants. Les organismes précédents ne déposent pas tous leurs fonds auprès du Trésor, en particulier, l'OPAT dispose d'importants fonds de roulement dans les banques commerciales. Le gouvernement a toute- fois eu pour politique de s'efforcer d'y diriger une très forte proportion de ces fonds. 12. Le rôle bancaire actif que joue le Trésor tient simplement au fait que les fonds déposés par tous ses créditeurs constitue 'un. trésorerie commune qui est disponible pour le financement de tous appels de fonds. Etant donné, toutefois, que certains organismes (en particulier l'OPAT) ont été constamment créditeurs nets du Trésor, alors que d'autres (essentiellement l'Etat et quelques entre- prises publiques) ont été débiteurs soit en permanence soit par intermittence, il est automatique que les créditeurs "financent" les débiteurs. Le Trésor fonctionnant comme une banque, pas plus que dans le cas d'une banque commerciale iln'est possible de dire que tel créditeur particulier finance un débiteur. En outre, le rôle de banquier domine à tel point les préoccupations du Trésor, que le Trésorier s'inquiète essentiellement, sinon uniquement, de sa posi.- tion de caisse et de la position créditrice ou débitrice de ses déposants plutôt que des flux de recettes et de dépenses au cours d'une période donnée. Cette préoccupation transparaft aussi dans les statistiques dont on dispose. La nature "bancaire" du Trésor est encore renforcée par le fait qu'il peut détenir des billets à ordre des importateurs sous forme d'obligations cautionnées réescomptables auprès de la Banque Centrale. Dans les autres pays ces effets à quatre mois sont normalement détenus par les banques commerciales. Le Trésor pénètre ici par ses activités courantes dans un domaine réservé ailleurs à la politique monétaire. 13. Le Trésor à son tour, conserve ses avoirs liquides sous la forme de soldes en caisse, nécessaires à ses opérations courantes, de quelques comptes auprès des banques commerciales, d'obligations cautionnées et surtout d'un compte "spécial" créditeur auprès de la Banque Centrale qui le dépose à son tour auprès du Trésor français où il perçoit un intérêt. Les mouvements de ce dernier compte sont surveillés de très près par les autorités qui le considèrent comme l'indicateur le plus important du degré de liquidité de l'Etat. ANNE V AIDE EXTERIEURE 1. Comme nous l'avons mentionné dans le texte du Rapport principal, la différente présentation des chiffres par les pays et organismes donateurs ou preteurs rend difficile toute évaluation exacte du montant de l'aide versée chaque année. En outre, les détails sur l'aide provenant de certains pays, d'Allemagne en particulier, ou sur l'aide en nature et plus encore sur l'aide revêtant la forme dtune assistance technique, ne sont pas facile à obtenir. Il existe d'autres difficultés, telles que celles qui tiennent au fait que pour la période antérieure à 11indépendance, les dépenses effectuées au Togo par divers ministères et organismes français autres que le Ministère de la Coopération ou l'ancien Ministère des Colonies, ne sont pas disponibles. D'autre part, une partie de l'aide apportée aux pays de l'ancienne Afrique Occidentale Française a été dépensée en France ou dans la capita]e fédérale (Dakar), ou dans des pays particuliers où se trouvait un organisme fédéral (centre de recherche, hôpital, centre dIenseignement, etc.... Les chiffres indiqués dans le texte dans cette annexe ne sont donc que des approximations raisonnables qui pèchent par d6faut. Période antérieure à l'indépendance 2. Avant 1960, la forme d'aide la plus importante, sinon exclusive, était constituée par les dons d'investissement de l'aide publique française distribués par l'intermédiaire du Fonds d'Investissement et de Développement Economique et Social (FIDES). 3. A ces dons dlinvestissement, il faut ajouter les subventions directes destinées au budget local, qui se sont élevées en moyenne à 400 millions de francs CFA au cours des quatre dernières années avant ltindépendance, et les prêts assortis de conditions avanta- geuses accordés par la Caisse Centrale de Coopération Economique (CCCE\, anciennement Caisse Centrale de la France d'Outre-Mer (CCFOM). Ces prêts étaient principalement destinés à financer la contribution du Togo au FIDES et se sont élevés à 1.215 millions de francs CFA, consolidés en 1962 en un seul prêt. Les autres prêts consentis par la CCCE à l'Etat avant 1966 ont atteint U5,6 millions de francs CFA (ce montant ne comprend pas les prêts accordés au secteur privé ou les avances consenties au Crédit du Togo, pour la liste des prêts extérieurs à lfEtat non encore remboursés on se reportera au Chapitre IV, ainsi qu'au tableau annexe 8). ANNi\EX V page 2 Tableau 1 Dons d'investissement de la France 1947 - 1959 (en (milliotà de francs CFA)., Premier - - Deuxième programme programme du FIDES du FIDES Total 1947-54 19514-59 1947-59 1. Infrastructure 1.360 1.295 2.655 2. dont: chemins de fer (515) (350) (865) 3. wharf (151) (63) (21) 4. routes (615) (627) 212) 5. Secteur social 794 586 1.380 6. santé (406) (160) (566) 7. éducation (123) (115) (238) 8. adduction d'eau et urbanisme (265) (311) (576) 9. Production (agriculture) 176 953 1.129 10. Etudes 18 46 64 11. Total 2.348 2.88C_ 5.228 Note: Ces chiffres se référent aux autorisations de paiement. Par cons~quent, une partie des autorisations reladices à la période 195--59 dnt en. fait dcnné -lieu àL dos dép~erises après 1959, -otarment en 1960 et 1961. Source: Plan de Développement du Togo 1966-70, p. 16. Période 1960-1966 4. A partir de 1960 llaide publique française a continué à être distribuée par le Fonds d'Aide et de Coopération (FAC), mais d1autres sources de dons,principalement le Fonds Européen de Développement (FED), l'Allemagne de l'Ouest, les Etats-Unis et les Nations Unies, ont pris une importance croissante. Des prêts assortis de conditions avantageuses provenant de diverses sources, ANNEXE V page 3 mais surtout de France et d'Allemagne de l'luest, ont aussi pris de l'importance. 5. On trouvera ci-dessous les dons du FAC et du FED en chiffres arrondis. Tableau 2- Dons d'investissement du FAC et du FED (en millions de francs CFA) 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1. FAC (98) 292 599 208 658 546 2. FED 2 36 284 420 371 524 291 3. Total - - 576 1.019 579 1.182 837 Note sur le FAC: Les chiffres ci-dessus ne comprennent pas les quelque 500 millions de francs CFA que la France a consentis au cours de la période pour le budget courant et d'investissement de lfEtat (voir Chapitre III du Rapport Principal). Source: Mission d'Aide et de Coopération, Lomé; Caisse Centrale, Lomé. Les chiffres figurant dans le tableau ci-dessus doivent être interprétés avec beaucoup de précautions. Les chiffres relatifs à 1960-1966 pour le FED et à 1962-1966 pour le FAC correspondent aux versements effectifs indiqués par la CCCE (agent payeur). Pour 1960 et 1961, les versements effectifs au.titre des érédits du FAC ne sont pas connus; ils comprennent une partie des crédits consentis en 1960 (connus) et non compris dans les. crédits dépensés en 1962 ou ultérieurement comme on l'a indiqué. Ils sfélèvent à 98 millions de francs CFA. De même, les versements effectués au titre des crédits accordés par le FIDES avant 1960 (figurant dans le Tableau 1 ci-dessus) ont eu lieu en 1960 et 1961. Il est à noter que le total des autorinatione accordées de 1960 à ANNEXE V page 4 la fin de 1966 ont atteint 2.892 millions de francs CFA pour le FAC et 3.885 millions pour le FED, soit au total 6.777 millions de francs CFA pour ces deux sources de financement, alors que les versements indiqués dans le tableau ne s'élèvent qu'à 4.193 millions. La différence correspond aux versements postêrieurs à la fin de 1966, destinés à des projets non encore terminés ou entre- pris. 6. Les subventions directes destinées au budget de l'Etat ont considtablement diminué après 1959. Comme on l'explique dans le Rapport principal, ces subventions n'ont plus été nécessaires pour équilibrer le budget. La France a toutefois accordé 639 millions de francs CFA au cours de la période 1960-66 pour la réalisation d'objectifs précis entreprise dans le cadre du budget courant (173 millions de francs CFA) et du budget d'investissement de l'Etat (466 millions de francs CFA) (voir Chapitre III du Rapport principal). 7. Après 1959, la CCCE a accordé des prêts publics français à des conditions avantageuses. Ceux-ci comprennent (i) le prêt consolidé de 1.250 millions de france CFA mentionné ci-dessus, (ii) un prêt de 131 millions de francs CFA à l'Etat, (iii) un prêt de 250 millions de francs CFA aux collectivités locales, et (iv) des avances au Crédit du Togo atteignant 1.700 millions de francs CFA (voir tableau annexe 8). 8. L'aide américaine fournie dans le cadre des programmes de l'AID et de l'Alimentation pour la Paix, c'est-à-dire, non compris le Corps des Volontaires de la Paix ou les autres formes d'assistance technique publique ou privée est la suivante: Tableau 3 Autorisation au titre de l'aide publique directe des Etats- Unis -- Exercices financiers des Etats-Unis (en millions de francs CFA) 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 (estimations) 100 350 950 250 45o 325 (oo) Source: US-AID, US overseas loans and grants, rapport spécial à l'intention de la Commission des Affaires Etrangères de la Chambre des Représentants, mars 1966. ANNEXE V page 5 Les autres formes de l'aide des Etats-Unis, y compris le Corps des Volontaires de la Paix (environ 80 membres, effectif qui doit être porté à 120 en 1967), les bourses d'études, etc....., peuvent être estimées à environ 700 millions de francs CFA au cours de la période examinée. 9. La contribution de la République Fédérale d'Allemagne s'est composée principalement des prêts à long terme accordés pour la construction du port en eau profonde de Lomé, qui ont atteint au total 4.300 millions de franca CFA. Les premières dépenses au titre de ces prêts ont été effectuées en 1964 et les travaux entrepris devraient être terminés avant la fin de 1967. L'Allemagne de l'Ouest a consenti en 1965 un autre prêt assorti de conditions avantageuses pour la construction à Sokodé d'ouvrages dadduction d'eau, d'un montant total de 320 millions de francs CFA. (Voir tableau annexe 8). Le montant des dons d'investissement publics en provenance d'Allemagne de l'Ouest n'est pas exactement connu pour l'ensemble de la période: le total est d'environ 1.800 millions de francs CFA, soit une moyenne annuelle supérieure à 250 millions de francs CFA pour 1963 et à 250 millions pour 1964, d'après les Comptes Nationaux du Togo 1964 (p. 75). 10. L'aide des Nations Unies revêt principalement la forme d1une assistance technique et plus précisément de projets d'études et de recherches financés dans le cadre du PNUD. De 1960 à 1966, les projets de cette sorte qui ont été approuvés se sont élevés à environ h millions de dollars, soit 1 milliard de Francs CFA, dont 60% ont été dépensés au cours de la pêriode 1960-1967. Répartition Sectorielle de l'Aide U. La répartition de l'aide selon les secteurs économiques au c6urs dé la périodô l90771964 est -indiqu6e- dan lo.,texte du rtp- port pour l'aide provenant de la France et du Marché Commun, sur la base des autorisations de paiement (voir chapitre VI, section A). On ne dispose de détails sur aucun des projets financés par l'aide extérieure au-delà de cette période. ANEXE V page 6 12. L'aide française se dirige maintenant beaucoup plus vers le secteur productif (agriculture) que vers l'infrastructure ou le secteur social, comme dans le passé. Tableau 4 Répartition des fonds du FAC par secteurs (Acco;ds Bignée après 1964) (En millions de francs CFA) Secteur rural 415 3~ Infrastructure 328 24 Secteur social 154 12 Infrastructure administrative 294 22 Etudes 1_2 il 1.343 100 13. L'aide accordée dans le cadre du deuxième programme du FED (1964-68), soit 915 millions de francs CFA jusqu'à la fin de 1966, a été consacrée à raison de 72% à l'infrastructure (routes), le reste 6tant affecté à la diversification et au développement de la production agricole dans le cadre du développement de la région des plateaux. 14. L'aide de l'Allemagne, y compris les prêts à long terme assortis de conditions avantageuses, a été massivement destinée à l'infrastructure. Près de 4,5 milliards de francs CFA sur le total de l'aide allemande estimé à 6,4 milliards depuis 1960 ont été utilisés pour le port et 320 millions pour les ouvrages d'adduction d'eau. Le reste a étê affecté, dans des proportions inconnues, aux secteurs rural et social et à dautres travaux dtinfrastructure (communications et chemins de fer). ANNEXE V page 7 15. L'aide des Etats Unis au cours de la période 1960-65 a revêtu la forme de programmes "d'aide alimentaire pour la paix" pour un montant d'envimn 1,1 milliard de francs CFA, soit 45% du total, le reste étant réparti à peu près également entre le matériel de travaux publics, le secteur rural (centres d'enseigne- ment et exploitation expérimentale de Tchitchao dans la région de Kara), et les dons à fins sociales (médicaments). 16. Comme on lia déjà mentionné, l'aide que les Nations Unies apportent par l'intermédiaire du PNUD consiste principalement en projets de recherches et d'études de préinvestissement intéressant le secteur agricole, dont le plus important actuellement en cours d'exécution est une étude agricole générale de la région de Kara (Kabré), exécutée par la FAO (voir Annexe I). Assistance technique 17. Il n'est pas possible d'évaluer tous les programmes d'assistance technique, qui revêtent des formes très diverses. Il est hors de doute toutefois que c'est là un élément important au Togo. La source la plus importante de cette sorte d'aide est la France qui finance la plus grande partie du coût des 150 agents de la coopération technique, dont 82 sont des enseignants. Cette assistance, ajoutée à l'aide que représente les activités au Togo de divers instituts de recherche ou organismes de développement des cultures atteint un montant équivalant à environ 1.700 millions de francs CFA pour la période 1960-66 (voir Bulletin de l'Afrique Noire, No. 470, 5 juillet 1967). DEUXIEME PARTIE TABLEAUX ANNEXES: STATISTIQUES Tableau 1 POPULATION (en milliers) A- Répartition de la population par région Région Ville A la date du Taux Estimation au recensement d'accroisse- ler janvier 1959/60 ment 1967 MARITD4E Lomé 73,6 2,3 88,3 Anécho 10,h 2,6 12,7 Tsévió 9,2 11,9 Lomé 52,2 62,2 Anécho 187,8 221,2 Tsévié 103,6 123,1 Tabligbo 52,3 61,6 TOTAL 489,1 581,0 PLATEAUX Atakpamé 9,5 3,h 12,3 Palimé 12,0 15,4 Akposso 96,1 121,0 Atakpamé 90,3 113,7 Klouto 10h,3 " 129,5 Nuatja 53,4 66,8 TOTAL 365,6 h58,7 .ENTRALE Bassari 9,2 1,8 10,5 Sokodé l,7 16,8 Bafilo 21,5 23,9 Bassari 6h,5 71,6 Lama-Kara 88,0 98,3 Niamtougou h3,7 h8,8 Pagouda 33,6 h3,1 Sokodé 82,9 92,h TOTAL 363,1 405,h SAV Dapango 1hl,h 2,h 16h,5 Kande 32,7 37,(1 Mango h7,5 54,9 TOTAL 221,6 257,2 TOTAL TOGO 1.h39,h 1.702,3 B. Répartition de la population par groupes d'âge (1965 Age Effectifs Pourcentage 0 à 5 ans 412.h37 25,5 6 à 13 ans 372.002 23,0 1 à 19 ans 126.157 7,8 20 à 60 ans 635.638 39,3 Plus de 60 ans 71.166 1.617.h00 100,0 SOURCE: Comptes Nationaux 1964 du Togo, 196h, Lomé août 1966. Tableau 2 POPULA.TION ACTIVE 1. Agriculture 498.767 2. Industrie, Bàtiment et Travaux Publics dont Industries Extractives . 908 Industries Mahnufacturières (2.680 Bâtiment et Travaux Publics (1,3h6 Electricité, Eau, etc. ( 669 3. Transports et Communications 7.h80 h. Cormerce 55,728 5. Tous autres secteurs dont f orces armees ( 1,583 artisans, ouvriers (49.365 Travailleurs des services ( 3.025 services divers (25.180 professions libérales ( 5,05 cadres administratifs supérieurs 1/ ( 384 employés de bureau ( .323 6. Total 656.683 _/ Y compris les cadres supérieurs du secteur privé Source: Comptes Nationaux 196h. Tableau 3 ORIGINE ET EIIOIS DU PIB 1964 Aux prix courants du marché (millions de francs CFA) Origine Emplois 1. Agriculture, etc. 18.932 1. Consommation privée 29.863 dont Agriculture 15,936 dont autoconsommation 9.,226 Forfts 789 autres 20.670 L.évage 1.596 Pêche 611 2. Consommation publique 3.449 2. Industrie, Bâtiment dont civile 3.157 et Travaux Publics 5.660 militaire 292 dont industries 3. Formation brute de extractivas ..2.023 capital fixe 33 industries dont bâtiment 2.711 manufacturières 1.517 équipement 3.062 bâtiments et travaux publics 1. 344 h. Formation de stock 2.402 electricit6 et eau 776 5. Exportations 8.799 3. Transports 2.228 dont transports 6. Importations -11914 routiers 1,333 ferroviaires 254 maritimes 487 aériens 154 4. Comerce 7,051 6. Propriété Immobi- liere. 947 6. Etat et autres administrations 2,914 7. Autres services 701 dont enseignement 118 entretien des moyens de transport 131 services financiers 242 autres 210 8. Total 3843l 7. Total 38,431 Source: République Togolaise, Haut Commissariat au Plan, Comptes Nationaux du Togo, année 1964, Lomé, axût 1966, page 26, tableau IV; Tableau III, page 24. Les.chiffres ayant été arrondis, la some des rubriques ne corres- pond pas aux totaux. Tableau h OIUGINE DU PIB, 1962-1966 (en milliards de francs CFA) 1962 16 196 196 1966 1. Agriculture, Forêts, Elevage, Pêche 18,2 17,6 18,9 20,1 2f 20,1 2. Industries Extractives ( 1,0 2,0 ( 24 b 4.1 3. Industries Manufacturières ( 1,1 4,5 ( l, - 2'O h. Bâtiment et Travaux Publics ( 0,8 1,3 1,5c/ 1g 5. Electricit& et Eau f/ 0,8 0,8 0,8 1,0 6. Transport 1,7 lf6 2,2 2th 27 7. Commerce (8,0) 575 7,1 7,7 8 8. Propriété Immobilière ( 0,8 7,9 1,0 1 ,1 9. Etat et autres administrations ( 4,l 2,2 2,9 ( 3,12c 3.2 10. Autres Services 0,6 0,7 ( 08 - 09 11. Total ( 34,6-/32,h 38,h ( 45 ® 4h,8 Scurce: 1962: Fourni par l' Office de la Statistique avec avertissement exprès de leur manque de comparabilit6. 1963: Comptes Nationaux du g, 1963 (Lomé, octobre 1965) 1964: Comptes Nationaux du Togo, 1964 (Lomé, août 1966) 1965: a/ Estimation définitive du Bureau de la Statistique. U/ Estimation provisoire de la Mission établie en consultation avec le Bureau de la Statistique. c/ Estimation provisoire-du.Bureau de la Statistique. d/ Estimation de la -Mission, reposant sur l'hypothèse que l'évolution du commerce sera parallèle à celle des autres secteurs. e/ Estimation de la Mission, établie en consultation avec le Bureau de la Statistique, révisée. f/ Y compris à la fois l'eau courante et l'eau de puits dans les villages. g/ Surestimation probable sur une base comparable. 1966: Estimations de la Mission, comme suit: agriculture: sur la base des chiffres de production. Chapitre VII; industries extractives: proportion de l'accroissement de la production de phosphates; industries manufacturières: compte tenu du fait que la brasserie et l'usine de textile sont entrées en production; bâtiment et travaux publics: aucun nouveau projet important ne semble avoir été entrepris; poursuite des anciens projets au même rythme que par le passé; transports; commerce: accroissement d'environ 15% selon la BCEA0; augmentation du volume du commerce extérieur approximativement au même rythme; état: apparemment aucun accroissement important (voir Chapitre III). autres: estimations grossières. Tableau 5 ESTIATIONS DU PIB PAR EMPLOI (EN 1MILLIARDS DE FRANCS CFA) = 1962-1965 1962 1963 1964 1965 1. Consommation privée 27,3 28,730 29,863 32,2 2. Consommation publique 2,h 2,936 3,449 3,5 3. Formation brute de capital fixe 3,2 3,238 5,3 ( 10 5 h. Formation de stocks 0,2 1,305 2,402 ( 5 5. Exportations de biens et services 5,6 5,497 8,r799 10,r4 6. Moins importation de biens et îervices -811 -8,608 -11,914 -15l, 7. PIB aux prix du marché (a) (30,6) 33,097 38,h31 415 (b) (32,h) Source: 1962: Chiffres et total (b) communiqués à la Mission par l'Office de la Statistique. Le total (a) est la somme des diverses rubriques. Divergenses non expliquées. Ces chiffres ne sont pas exactement comparables à ceux des années ultérieures. 1963 et 1964: Comptes Nationaux, 196h, op.cit., page 17, Compte 3. 1965: Total: voir tableau 2.2. Consommation publique: Office de la Statistique. Importations et exportations: BCEAO, estimation provisoire de la balance des paiements de 1965. Estimation pas tout à fait comparable avec celles des années précédentes, car il est tenu compte des échanges non recencès ainsi que des prix réels. Formation de capital: Voir Tableau Annexe 2.2. et texte joint. Consommation privée: chiffre résiduel. Tableau 6 BUDGET COURANT DE LIETAT (en millions de francs CFA) 1967 1960* 1961 1962 1963 1964 1965* 1966* (estimations) 1. Impfts directs î8=p 1 8 2 3 28S 3U"g¯6 3 2~,9 Z9= 500,2 2. Droits et taxes à l'importation et à ltexportation 2128,2 2681;0 2791,3 2819,8 361,0 3>4212 406>4,8 3951t0 3. Divers 633.5 412,7 432,7 483,9 906,9 59193 763,0 822',O 4. Non ventilé - - - - - 367, 0 - - 5. Total des recettes courantes 2947,8 3302,0 3510,4 3644.3 4850,8 478193 5324,1 5273,3 6. Contribution extérieure aux dépenses courantes 5,8 - - - 89,0 - 28,3 - 7. Services généraux 880,8 n.d. 939.3 1181r5 10110 1395,7 15572 1316,1 8. Défense - n.d. 141r3 228,6 682.1 654 609 8 620.4 9. Services économiques 498,1 n.d. 453,3 479,1 588r9 8U,0 7918 65', 2 10. Services sociaux 800.4 n.d. 725,7 807,2 961,6 1105,6 l22p2 1177 6 11. Interventions de lfEtat 389,1 n.d. 1037,3 621.1 798,4 58 9 546i7 86410 12. Dette 67,6 n.d. 129,2 393,2 89,5 1l,8 122h 316i4 13. Divers et non ventilé 25,6 n.d. 336,2 421.2 492e4 88,8 10,3 375,0 14. Total des dépenses courantes 2661.7 3197,0 3707,8 4131,9 4623.9 4726,4 4943,>4 531917 15. Solde courant (5)-(147 +286,1 +105,0 -197,4 -487,6 +226,9 +54,9 +380,7 -6o Notes: Pour les années marquées (*) les mouvements de fonds sont indiqués sur la base de llannée civile. Pour les autres, à ltexception de 1967, ce sont les résultats définitifs de "llexercice" qui sont donnés. Sources: 1960, 1965 et 1966: données établie par le Trésor à l1intention de la Mission. 1962 a 1964:- extrait des Comptes Définitifs du Budget Général - 1961: extrait de lannexe au Plan Quinquen- nal SEDES-IFO - 197: prAvisions budgétaires. Tableau 7 BUDGET COURANT iE LI ETAT: VENTILATION POUR CERTAINES ANNEES (en millions de francs CFA) 1962 1963 1964 1967 (estimations) A. Ressources - Impôts directs 286, 340,6 332,9 500 2 . Impôts sur les bénéfices (223,3) (181,4) (282,0) . Autres impôts sur le revenu (255,5) (l4,o) (136,8) (202,0) . Autres impôts directs (30,9) (1313) (14,7) (1632) - Impôts indirects 2,791,h 2,877,7 3,765,8 4 091,0 . Droits et taxes à l'importation (1,020 5) (1,216,b) (1,397 3) (1,080,0) . Droits et taxes à l'exportation (296,9) (233,h) (385 9) (400,0) . Autres taxes sur le commerce extérieur (1,27h,) (1286,7) (1,7657) (1,97130) . Autres impôts indirects (14o.8) (216,h) (140,0) - Autres ressources h32,6 426,o 752,2 682,5 . Postes (173,3) (184,5) (32016) (311)0) . Divers (droits, etc) / (259,3) (245) 6) (371) - Total 3,510,4 3,644,3 ,850,9 5,273,7 - Don de la France - - 8950 - B. Dépenses - Dette publique 129,2 404,8 9956 316, - Services . Assemblée nationale 79,0 71,6 90,8 98,6 . Présidence ho,6 103,9 77,3 120,9 . Défense 142,3 228,6 68212 620,h . Affaires étrangères 63,8 6313 8832 12158 . Intérieur et Information 416,0 487,4 329,5 500,3 . Finances 2h3,8 261,6 303 3 31h,9 . Commerce et Industrie - - 1457 2051 . Justice 43,6 51,9 54h, 79,5 . Travaux publics 314,3 326,9 36735 353)8 . Agriculture 13910 152,2 221,6 296,5 • Santé 323,0 37113 444,8 45913 . Affaires sociales 51,4 58,h 42,1 59,7 . Education h02,8 435,9 516,9 718 3 . Dépenses communes 336 2 421,2 492,5 375 0 Tableau 7 (Suite) - Entretien et réparations 166,6 350,3 177,0 180,0 - Subventions, participations, etc 816,2 3425 621,5 684,1 Total 3p707at a,3p19, ec62319 5 219,6 Excédent ou déficit de l'exercice - 467,6 + 2 9 1/ 12 st agit presque exclusivement de la -Iaxe forfaitaire représentative de la taxe sur les transactions" dont environ 80% proviennent des importations. 2/ Y compris les "droits d' enregistrement". 3/ Net du "transfert au budget d'investissement". Sources: 1962 à 1964: Comptes définitifs du Budget général. Pour 1967: Prévisions budgétaires. Les Comptes définitifs se réfèrent à "l' exercice", c'est-à-dire, à des périodes s'étendant sur 15 à 23 mois. Bien que la plupart des recettes soient perçues au cours des 12 premiers mois, les dépenses peuvent s'étaler sur une période beaucoup plus longue. Les Comtes définitifs pour 1961, 1965 et 1966 ne sont pas disponibles. Aucun détail disponible sur la composition des budgets annuels de Trésorerie pour 1960, 1965 et 1966, dont les totaux et les principaux éléments sont indiqués dans le texte du rapport principal. Tableau 8 DETTE PUBLIQUE EXTERIEURE: LISTE DES EMPRUNTS Montant non amorti No. Prêteur Date Conditions Monnaie Total au 31-12-66 (millions de francs CFA) 1. Allemagne de 11-7-63) 2,125% DM 3.361,2 3.381,2 l'Ouest ) 30 ans ) ) - ) la. Allemagne de 11-1-67) 5 ans de DM 913,2 913,2 l'Ouest ) différé 2. Pays-Bas 9-5-6h 3% par Florin 76,9 55,0 semestre 7 ans 3. Pays-Bas 27-3-65 3% par Florin 197,7 175, semestre 10 ans h. France 18-4-31 h et h,5% Franc - - 2-8-32 4a. France 1956-66 2,5% à 5% Franc 2h6,6 28,6 5. Allemagne 10-4-29 - M- - 6. BIAo 1949 Voir note Franc - - 7. France 7-11-62 1% - h0 ans Franc 1.214,7 1,179,7 8. Allemagne de 31-3-66 2% - 20 ans DM 320,8 320,8 l'ouest 5 ans de différé Total (non compris 4-5-6) 6351,1 6,053,5 Source: Ministère des Finances, Togo et CCCE. ilotes sur les enprunts: 1 et la - Prêt accordé par le Kreditanstalt fUr Wiederaufbau (Francfort/Main) poir la construction du port en eau profonde de Lomé. 2 et 3 - Prêts de la Société Philips: (Hollande) pour du matériel téléphonique. - Prêts accordés par la France à des fins diverses (chemins de fer et santé). ha - Sept prêts de la Caisse Centrale de Coopération Economique (Logements, adduction d'eau, prêts pour la participation de l'Etat au capital d'entreprises), Tableau 8 (Suite) 5 - Diverses fournitures en provenance d'Allemagne. 6 - Commissions versées à la BIAO (anciennement Banque de l'Afrique Occidentale et oui a fait fonction de Banque Centrale jusquen 1955)au titre de la gestion des prêts figurant à la rubrique h. 7 - Dette à l'égard de la CCCE au titre de la participation du Togo au FIDES 1946-1959, consolidée en un seul prêt le 7-11-62. 8 - Prêt du Kreditanstalt fUr Wiederaufbau pour l'approvisionnement en eau de Sokodé. Notes Générales: (1) Pour le calendrier d'amortissement des prêts 1 à 8 voir tableau 10. (2) Outre les prêts figurant dans le tableau, l'Etat a garanti un crédit de fournisseur yougoslave à la CEET (compagnie publique d'électricité) d'un montant de 1.634.000 dollars EU destiné à la construction de la centrale hydro-électrique de Kpimé (1961). Ce montant équivaut à hO1 millions de francs CFA. (3) Les prê;s de la CCE aux collectivités locales non compris dans le tableau atteignent 249,h millions de francs CFA, dont 140 restaient à amortir au 31-12-1966. (h) Les avances de la CCCE au Crédit du Togo au cours de la période 1960-1966 se sont élévées à 1,7 milliard de francs CFA, dont 1,1 milliard garantis par l'Etat, A la fin de 1966, les avances non remboursées dépassaient 715 millions de francs CFA, dont 662 garantis par l' Etat, Six rembourse- ments mensuels au titre de ces prêts s'élèvent à 65 millions de francs CFA, dont 52 garantis par l'Etat. Tableau 9 DETTE PUBLIQUE INTERIEURE : LISTE DES EMPRUNTS Montant non-amorti No. Prêteur Date Conditions Total au 31-12-66 (millions de francs CFA) 9. OPAT Mai 1967 2% - 10 ans 300 300 10. Fonds de stabi- 30-9-59 2,5% - 10 ans 300 135 lisation du ca- cao U. OPAT 31-12-65 3% - 12 ans 575 575 12. OPAT 5-3-66 3% - 5 ans 12 100 1.300 1.110 Source: Ministère des Finances, Togo. Notes sur les emprunts: 9 - Prêt à 1' Etat pour l'extension des travaux relatifs au nouveau port de Loré. 10 - Pret à l'Etat pour la construction de l'h6tel "le Bénin" à Lomé. 11 - Pr^t à l'Etat pour l'acquisition d'une participation de 19,95 au capital social de la CTMB (mine de phosphates). 12 - Prêt à l'Etat pour l'acquisition de l'UNELCO, compagnie privée d'électri- cité maintenant appelée CEET (Compagnie d'Energie Electrique du Togo). La CEET est maintenant emprunteur principal avec la garantie de l'Etat. Note Générale: Mêne numérotation qu'au tableau annexe 10. Tableau 10 CALENDRIER D'MRTISSEN, PAIEMENTS DES INTERETS LT DES COMMISSIONS, DETTE DE L'ELTAT SEUL~EENT (en francs CFA) 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 . Etérieur 1. Port de Lomé (Allemagne) 1.987.470 20.593.720 3h.898.735 48.797.343 63.595.951 149.792.000 213.540.400 210.911.600 208.282.800 241.434.200 238.086.200 234.738.200 231.390.200 228.042.200 224.694.200 Phillips, Pay.-Ba. Materiel pour telephone automatique - 9.656.000 5.576.000 15.658.496 15.927.360 14.196.224 13.465.088 12.733.952 - - - - - - - Phillipo, Pays-Ba. cables - - 19.608.208 19.609.568 15.910.640 30.812.7722 29.468.140 28.123.644 26.779.080 25.434.516 24.089.952 11.540.824 - - - ."ivers organise français n.d. n.d. 15.127.000 25.988.000 21.515.000 22.000.000 23.000.000 25.500.000 25.275.000 - - - - - reisde lAllemagne 970.000 970.000 970.000 970.000 970.000 970,000 970.000 970.000 970.000 970.000 970.000 970.000 970.000 970.000 971.Jj Paent a la BJA- - 135.000 135.000 135.000 135.000 135.000 135.000 135.000 135.000 135.000 135.000 135.000 135.000 135.000 Paoeent a la CCCE - - 20.720.000 20.720.000 25.900.000 23.450.000 21.425.000 19.575.000 17.250.000 - - - - - - . Approvisionnement en eau de Sekodé Allemagne - - - - 3.700.000 3.700.000 3.700.000 11.687.000 23.101.975 22.739.275 22.376.575 22.013.875 21.651.175 21.288.575 20.925.775 Itérieur Port de Loe (CPAT) - - - - - 36.000.000 35.400.000 35.800.000 35.200.000 33.600.000 33.000.000 32.400.000 31.800.000 31.200.000 30.600.300 I .Htel "Le Benio" (Fonds de stabilisation des prix du cacao) - - 34.313.000 33.563.000 32.813.000 32.062.500 32.312.500 30.562.500 - - - - - - - 11. Part!cipation CTMB (OPAT) - - - - 63.840.000 62.400.000 60.960.000 59.520.000 58.080.000 56.640.000 55.200.000 53.760.000 52.320.000 50.680.000 59.550.000 l. Acqutioin NELO (OPAT) - - - 28.750.000 28.000.000 27.250.000 26.500.000 25.750.000 - - - - - - - Total 2.957.470 31.219.720 139.047.943 192.141.407 262.073.951 336.286.516 456.154.128 457.286.696 419.841.855 408.720.991 402.625.727 385-197.899 339.606.375 332.515.675 326.765.975 SOURCE: Oouvernem,nt du Togo. Tableau 11 SITUATION DU TRESOR EN Fi D'ANNEE (en millions de francs CFA) 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 --........ -. -.. -. ..-.. (3I~ars) 1. Dép8t du Tré- sor auprès de la BCEAo 575 984 1115 1575 1300 1435 1535 2. Autres avoirs liquides n.d n.d n.d 791 n.d 1185 1270 3. Dép8ts auprès du Trésor 460 2000 2150 2632 2700 2620 2815 dont 4. Fonds de sta- bilisation ou OPAT (130) (511) (8oo) (1548) (1707)(1603) (1728) 5. Caisse de re-) traite ) (568) (646) (673) ) 6. Postes ) (330) (1489) (135o) (l08))(425) (206) (295) ) ) 7. Autres ) ) (158) (119) Source: Extrait de la "Situation de Trésorerie" annuelle du Trésor. Chiffres de 1964, 1966 et 1967 extraits des états de fin d'an- née (ou mensuels). Les autres chiffres proviennent de divers documents du Trésor. Les différences apparaissant dans les chiffres de 1966 sont dues au fait qu'ils sont arrondis. Tableau 12 AVANCES DU TRESOR (HORS BUDGET) AUX ENTREPRISES PUBLIQUES. SITUATION DE FIN D'ANNEE (en millions de francs CFA) 1964 1965 1966 1. Pharmacie 130,6 149,1 125,2 2. Sotexim (import-export) 5oro 50,0 5o,o 3. CNH (Centre national hospitalier) 46,4 42,1 21,5 4. Régie Nationale des Eaux 1,1 6,7 16,8 5. M:litogo (imprimerie nationale) 13,0 13,0 13,0 6. CEET (compagnie d'électricité) lo,5 210,9 272,4 Total 25l,6 471,8 498,9 Source: Comptes du Trésor Notes: Les chiffres figurant dans le tableau ne comprennent pas les prêts d'équipement à moyen ou long terme (dont le principal est un prêt de 45 millions de francs CFA accordé à la CEET) et ne retracent que les avances directes du Trésor. Dans certains cas la dette à l'égard de l'Etat est beaucoup plus élevée: ainsi, la dette totale de la Sotexim, Société publique d'import-export, à l'égard du Trésor était de 148 millions de francs CFA à la fin de 1966, dont la plus grande partie était due à l'administration des douanes au titre de droit et taxes sur les importations. La Sote- xim a enregistré un déficit d'exploitation de 12,5 millions de francs CFA en 1965, un bénéfice "d'exploitation" de 14 millions en 1966, et une perte nette cumulée de 7,2 millions à la fin de 1966. Si les droits et autres taxes à l'importation avaient été réglés, les "bénéfices" auraient toutefois disparu. Le Centre national hospitalier (CNH) a un bénéfice courant de l'ordre de 30 millions de francs CFA, alors que les pertes courantes de l'Editogo se chiffrent à environ 38 millions et que la perte net- te cumulée de l'h8tel "Le Bénin" atteint 4,9 millions de francs CFA. La situation de la CFT s'est améliorée au cours des dix der- nières années, bien que les chemins de fer eux-mêmes aient eu au cours des trois dernières années des déficits de 133,95 et 100 millions respectivement. La CEET, après avoir accusé une perte réduite de 17 millions en 1964, a enregistré des bénéfices de 5h millions de francs CFA en 1965 et de 58 millions en 1966. Les déficits sont couverts par le budget général. Tableau 13 LISTE DES ENTREPRISES PUBLIQUES ET ORGANI&MES PUBLICS ET SE4I-PUBLICS JOUISSANT DE LAUTONOMIE JURIDIQUE ET FINANCIERE 1 - Office des Produits Agricoles du Togo 2 - Crédit du Togo 3 - Compagnie d'Energie Electrique du Togo (C.E.E.T.) 4 - Caisse de Compensation des Prestations Familiales et des Accidents du Travail 5 - Société Togolaise d'H6tellerie et H6tel ("LE BENIN") 6 - Régie Nationale des Eaux 7 - Société Régionale df Aménagement et de Développement - Maritime 8 - Société Régionale dAménagement et de Développement - Plateaux 9 - Société Régionale d'Aménagement et de Développement - Centrale 10 - Société Régionale dtAménagement et de Développement - Kara 11 - Société Régionale d'Aménagement et de Développement - Savanes 12 - Société d2Extraction dtHuile de Palme (anciennement huilerie dRAlokoeb-e) 13 - Chambre de Commerce 14 - Centre de Formation Professionnelle Inter-Entreprise 15 - Office National du Tourisme 16 - Loterie Nationale Togolaise 17 - Etablissement National des Editions du Togo (EDITOGO) 18 - Société Togolaise d'Exportation et d'Importation (SOTEXIM) 19 - Centre National Hospitalier (CNH) 20 - Compagnie des Chemins de Fer et du Wharf du Togo (CFT) Tableau 14 UTILISATION DES CREDITS ACCORDES SELON LES SECTEURS ET LA DUREE AU 31 MARS DE CHAQUE ANNEE (Millions de francs CFA) Services Etablissements Durée Agriculture Industrie Construction Transports Commerce divers de crédit Total 1964 court terme 25 667 94 16 2.057 17 86 2.962 moyen terme 5 277 13 - - - - 293 long terme - 2.570 - - - - -2.570 obligations cautionnées - 29 - 22 420 - - 471 Total 30 3.543 105 38 2.477 17 86 6.296 1965 court terme 25 174 78 23 1.974 57 89 2.420 moyen terme 7 4 13 - 60 - - 84 long terme - 2.574 - - - - - 2.574 obligations cautionnées - 13 - 29 406 - $78 Total 32 2.795 91 52 2.440 57 89 5.556 1966 court terme 23 162 143 28 1.979 28 72 2.4l5 moyen terme 8 3 23 - 56 - - 90 long terme - 1.794 - - - - - 1.794 obligations cautionnées - 17 1 76 479 - - 573 Total 31 1.956 167 17 2.514 28 72 4.872- 1967 court terme 22 16t7 74 22 1.446 12 91 1.834 moyen terme 22 13ý 20 - 45 - - 221 long terme - 1.792 - - - --1.792 obligations cautionnées - 3 - 10 471 - - 484 Total 44 2.096 94 32 1.962 12 91 4.331 Source: Statistiques communiquées par la BCEAO, Lomé Notes: Les statistiques iniiquées ne couvrent que les crédits d'un montant de 10 millions de francs CFA ou plus. Industrie: Le montant impartant des crédits à long terme accordés à ce secteur est constitué principalement par ceux que la CCCE a consentis à la compagnie des phosphates CTMB - Le montant non amorti à ce titre au 31 mars 1967 était de 1.759 millions de francs CFA. Commerce: court terme: presque exclusivement destiné au commerce d'exportation et d'importation. Le montant destine au financement des exportations de café et de cacao est pour les années 1963-67: 440, 157, 293, 136 millions de francs CFA. Moyen et long terme: La propartion des crédits à moyen et à long terme accordés par laCCCE dans le total indiqué est, pour les années 1963-67: 88%, 96%, 94%, 12%. Obligations cautionnées: billets à ordre souscrits par des importateurs, détenus par les banques ou le Trésor et reescomptables aupres de la banque centrale. Tableau 15 EXPORTATIONS Quantité: Tonnes Valeur: Millions de francs CFA 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1. Cacao 9.414 11.534 11.080 10.263 13.488 17.153 17.124 1.382 1.289 1.182 1.176 1.632 1.687 1.688 2. Café 4.393 10.230 11.541 6.22 16.i4o 10.655 13.227 636 1.245 1.430 801 2.525 1.365 1.953 3. Palmistes 14.181 11.140 10.400 12.748 14.477 15.316 16.601 487 308 283 396 445 584 5U 4. Coton 3.178 2.433 1.911 2.751 1.311 2.301 2.553 361 313 251 353 166 287 275 5. Phosphates - 57.162 18.725 4,41.434 801.466 812.624 968.733 - 155 489 1.068 1.948 2.197 3.771 6. Animaux vivants 861 583 157 73 57 6 51 33 21 6 4 2 ,3 3 7. Poissons 255 165 61 90 45 8 9 21 12 4 6 2 1 1 8. Farine de manioc 5.349 3.527 562 357 142 122 134 11h 126 38 20 4 3 13 9. Fécule de manioc 3.098 4.917 2.907 4.604 5.698 4.176 557 38 118 73 121 133 93 12 10. Tapioca 998 1.241 U42 743 672 600 50 88 42 14 25 22 20 2 11. Arachides (non décortiquées) 1.571 3.372 1.840 2.809 2.603 2.059 3.363 69 153 74 119 111 82 126 12. Coprah 3.412 4.818 1.894 2.964 3.772 1.020 901 164 180 68 118 149 55 36 13. Huile de palme 631 834 304 172 138 13 156 28 Uh 16 - - ,5 9 14. Graines de coton 3.968 3.244 1.970 3.788 1.410 2.162 2.665 49 41 20 35 16 29 32 15. Graines de ricin 453 364 956 732 389 296 375 16 13 27 17 10 7 8 16. Amandes de karité - 332 165 733 1.250 299 2.170 - 7 3 18 16 8 28 17. Divers 5.530 7.204 4.941 5.067 4.252 4.198 4.215 102 548 261 232 267 260 371 18. Total 57.292 123.100 235.856 495.552 867.310 873.008 1.032.884 3.588 4.615 4.239 4.509 7. U8 6.679 8.872 Sources: Bulletins de statistique 1966-1967 et Annuaire rétrospectif du Commerce spécial 1937-1964, numéro spécial du bulletin de statistique - sans date. Notes: Les chiffres figurant dans le tableau sont leB chiffres officiels des statistiques douanières. D'importantes importantions (essentiellement le cacao du Ghana) et exportations (de biens importés, vers le Dahomey et le Ghana) ne sont pas recensées. Voir texte du rapport principal, chapitre V, section A. Tableau 16 REPARTITION DES IMPORTATIONS PAR GRANDS GROUPES DE PRODUITS (Millions de francs CFA) Moyenne 1956-59 1960 1961 1962 1963 1961/ 1965 1966 1. Alimentation, boissons et tabac 83h 1119 lh2 1985 1974 2406 2045 264 2. Produits pétroliers 222 332 455 395 413 439 367 483 3. Produits chimiques 179 271 471 481 503 608 612 521 h. Vgtements et textiles 522 865 1116 1267 146 1456 2181 2414 5. Métaux, machines et produits métallur- giques 517 2268 1501 114o 1525 2331 357h 2508 6. Matériel de transport 351 649 787 679 531 934 955 897 7. Divers 654 9h8 704 777 707 1112 1366 2201 dont ciment (201) (162) (203) (179) (160) (250) (292) 8. Total 3278 6h51 647-5 672h 7167 9286 11100 i1668 1/ Le total des chiffres de 1964 est inférieur de 1.000 à celui donné dans les tableaux précédents. Divergence non expliquée. Source: Voir tableau annexe 15. Tableau 17 IMPORTATIONS DE CERTAINS PRODUITS: QUANTITES (en tonnes) 1960) 1961 1962 1963 1964 1965 ý1966 1. Poisson (frais) 9 24 10h 1.0h9 905 1.002 2.024 2. Lait 286 328 71h 929 977 597 688 3. Fruits 5i0 682 307 935 506 398 474 h. Légumes 122 167 524 460 782 442 904 5. Pommes de terre 240 255 293 293 319 346 393 6. Riz 2.708 3.089 3.159 2.965 3.106 2.888 3.667 7. Farine de froment 1.517 1.562 3.679 4.621 4.574 5.203 7.328 8. Huiles alimentaires 20h 189 912 259 261 329 365 9. Viande (en conserve) 66 81 127 116 116 98 136 10. Poisson (en conserve) 298 577 504 362 641 155 253 11. Sucre 2.632 3.071 6.100 3.701 h.182 3.09h 7.584 12. Bière 1.66h 2.h16 1.921 2.598 3.362 2.767 1.815 13. Vins (ordinaires) 8h8 1.457 1.692 1.659 2.241 1.738 1.776 14. Alcools 702 699 809 730 883 718 68h 15. Tabac (brut) 5i 108 70 118 9h 150 238 16. Tàbac (fabriqué) 360 387 556 h55 496 650 593 17. Sel 4.990 8.229 9.249 10.934 10.865 6.987 6.836 18. Cîment 4o.535 37.191 44.694 4o.191 30.991 47.444 59.936 19. Pétrole 6.286 6.728 7.856 7.749 8.627 8.743 10.234 20. Essence 8.363 8.138 8.199 7.398 7.994 8.455 10.174 21. Gas oil et fuel oil 8.447 14.683 13.644 20.857 25.657 26.940 38.576 22. Parfumerie 363 377 237 219 257 136 287 23. Savon 383 596 661 861 1.02h 742 346 24. Allumettes 150 336 300 253 277 244 412 25. Bois 4.771 2.008 2.891 3.322 5.198 4.870 4.837 26. Papier et ses applicatiom 795 995 798 661 1.017 1.178 1.028 27. Tissus de coton 1.140 961 1.210 1.675 2.889 2.811 3.475 28. Vêtements 176 176 214 252 364 416 258 29. Fers et aciers 7.516 5.095 5.066 10.055 8.681 8.698 ii.ooo 30. Articles de ménage 415 459 758 568 983 690 584 31. Ouvrages et constructions métalliques divers 5.090 2.976 673 351 1.595 1.839 1.360 32. Machines 1.995 1.814 955 1.013 2.626 3.497 1.817 33. Matériel électrique 949 448 458 458 634 910 935 34. Voitures particulières 498 544 721 442 584 727 781 35. Camions 704 695 637 562 762 806 811 36. Autre matériel de transport 863 3.177 830 629 1.581 1.149 722 37. Total 1-36 106.646 110.718 121.522 129.700 136.051 147.857 183.331 38. Divers 11.417 10.916 20.254 13.738 20.606 22.542 22.132 39. Total 118.063 121.634 141.776 143.438 156.657 170.399 205.463 Source: Bulletins de Statistique 1966-1967 - Annuaire rétrospectif du dommerce spécial 1937-1964 (extrait des Statistiques douanières relatives aux importations recensées - voir texte du rapport principal, chapitre V). Tableau 18 IlMPORTATIONS DE CERTAINS PRODUITS: VALEUR (millions de francs CFA) 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1. Poisson (frais) 1 1 6 64 75 87 212 2. Lait 29 28 52 62 75 65 72 3. Fruits 50 77 33 80 57 51 65 4. Légumes 8 9 18 23 19 13 22 5. Pommes de terre 7 7 10 10 9 12 15 6. Riz 109 102 66 lho 75 99 142 7. Farine de froment 51 55 131 162 171 177 254 8. Huiles alimentaires 23 24 68 31 32 38 43 9. Viande (en conserve) 14 18 29 27 30 28 35 10. Poisson (en conserve) 30 67 63 44 72 20 33 11. Sucre 136 159 255 151 252 151 287 12. Bière 76 95 81 96 114 116 79 13. Vins (ordinaires) 39 56 63 69 95 76 75 14. Alcools 166 203 231 200 252 188 211 15. Tabac (brut) 16 36 23 42 29 49 83 16. Tabac (fabriqué) 474 353 191 212 251 280 510 17. Sel 85 56 84 39 36 59 94 18. Ciment 206 168 208 184 168 254 300 19. Pétrole 82 129 112 107 104 76 88 20. Essence 130 120 114 97 91 69 88 21. Gas oil et fuel oil 97 151 136 169 185 165 217 22. Parfumerie 84 89 54 52 65 46 102 23. Savon 28 h 49 59 72 55 46 24. Allumettes 25 57 39 43 43 45 66 25. Bois 117 83 56 42 63 60 66 26. Papier et ses applications 89 104 115 91 148 186 182 27. Tissus de coton 673 736 882 1.145 2.027 1.766 2.061 28. Vêtenents 78 102 111 96 179 160 148 29. Fers et aciers 374 240 234 430 392 381 468 30. Articles de ménage 57 69 87 67 100 93 80 31. Ouvrages et constructions métalliques divers 379 278 57 43 155 218 137 32. Machines 890 546 369 360 1.088 1.723 1.111 33. Matériel électrique 419 223 189 316 303 569 506 34. Voitures particulières 168 170 248 169 232 293 288 35. Camions 182 203 180 173 209 249 26h 36. Autre matériel de transport 367 304 363 268 480 616 213 37. Total 1-36 5.759 4.753 5.007 5.363 7.749 8.533 8.663 38. Divers 693 1.723 1.717 1.804 2.538 2.567 3.005 39. Total 6.h52 6.h76 6.72h 7.167 0.2861J 11.l00 11.66 Source: Bulletins de Statistique 1966-1967- Annuaire rétrospectif du commerce spécial 1937-1964 (extrait des Statistiques douanières relatives aux importations recensées - voir texte du rapport principal, chapitre V). Note 1/ La liste des rubriques données dans l'Annuaire rétrospectif atteint un total de 9.286 bien que le total régulièrement indiqué dans les statistiques soit de 10.286. Tableau 19 ESTIMATIONS DE LA BALANCE DES PAIEMENTS - 1965 (En millions de francs CFA) I. Ventilation détaillée Crédit Débit A - Biens et services 10.456,3 15.113,4 1. Marchandises 8.404,1 11.831,5 1.1 Exportations FOB - Importations CAF 8.404,1 11.831,5 3. Frais de transport et d'assurance afférents aux expéditions internationales 6,6 3.1 Transports 6,6 4. Autres transports 179,3 182,3 4.1 Voyageurs 182,3 4.3 Dépenses portuaires 179,3 5. Voyages 0,3 212,4 6. Revenus d'investissements 134,7 1.458,b 6.1 Investissements directs 1.260,8 6.3 Divers 134,7 197,6 7. Opérations gouvernementales (non recensées ailleurs) 806,7 936,0 7.1 Militaires 32,4 69,9 7.2 Non militaires 774,3 866,1 8. Services divers 931,2 486,2 8.1 Assurances (autres que celles afférentes aux marchandises) 90,6 169,4 8.2 Divers 840,6 316,8 B - Paiements de transfert 3.799,6 185,6 9. Privés 457,7 132,2 9.1 Au profit ou en provenance de gouvernements étrangers 285,4 24,0 9.2 Divers 172,3 108,2 10. Publics 3.341,9 53,4 10.1 Inter-gouvernenentaux 3.321,0 30,9 10.2 Divers 20,9 22,5 Avoirs gements Crédit Débit Credt Debit C - Capitaux et or monétaire 2.215,6 1.837,3 90,5 11. Privés - long terme 93,5 837,8 11.1 Investissements directs 1.144,8 11.6 Prêts et crédits commerciaux divers 307,0 11.7 Divers 93,5 12. Privés - court terme 156,3 56,7 12.3 Prêts commerciaux 146,7 70,6 12.4 Autres 9,3 13,9 13. Collectivités locales 25,3 13.3 Divers 25,3 14. Etat 39,2 783,h 14.4 Prêts à long terme 783,4 14.6 Autres 39,2 15. Institutions monétaires centrales 1.476,0 8,5 15.2 Avoirs négociables 275,0 15.3 Dépôts 1.715,1 8,5 15.5 Autres 35,9 16. Autres institutions monétaires 450,6 216,1 16.1 Avoirs négociables 246,2 16.2 Dépôts 50,2 48,1 16.3 Prêts 8,6 16.4 Autres 646,6 255,6 II. Résumé de la Partie I Crédit Débit 17. Biens et services (1 à 8) 10.56,3 15.113,4 18. Paiements de transfert (9 plus 10) 3.799,6 185,6 19. Avoirs extérieurs et or monétaire 2.215,6 (11 à 16: Avoirs) 20. Engagements extérieurs (11 à 16: Engagemeats) 1.746,8 21. Opérations totales nettes (17 à 20) 16.002,7 17.514,6 22. Erreurs et omissions - net 1.511,9 23. Total (21 plus 22) 17.514,6 17.514,6 Source: Balance des Paiements - Togo - 1965 Estimation provisoire - BCEAO Tableau 20 BALANCE DES PAIEMENTS AVEC LES PAYS EXTERIEURS A LA ZONE FRANC (En milliards de francs CFA) 1959 1960 1961, 1962 1963 1964 1965 1. Importations 1,0 1,1 2,19 2,67 3,15 h,8h 5,00 2. Exportations 0,75 1,0 1,69 1,76 2,15 3,65 3,80 3. Balance commerciale -o,25 -0,1 -0,50 -1,00 -1,00 -1,19 -1,20 h. Services (nets) ) -0,17 0,01 0,02 -0,65 -0,80 -0,39 ) -0,20 5. Transferts (nets) ) -0,02 0,14 o,60 0,70 0,58 0,75 6. Capitaux (nets) 0,02 0,02 0,07 0,59 0,5h 1,45 1,45 7. Balance globale -0,3 -0,27 -0,28 0,21 -1,0h o,oh 0,61 Source: La Zone Franc, rapports annuels du Comité Mon6taire de la Zone Franc. Tableau 21 PEPARTITION GEOGRAPHIQUE DES EXPORTATIONS (En pourcentage) 1957-59 1960 1961 1962 1963 196h 1965 1966 1. Zone franc 96 6h 63 60 56 h7 46 43 2. CEE (Zone franc non comprise) 16 14 1 14 20 30 26 3. Zone sterling ) 3 6 3,5 3 7 6,5 14 h. Zone dollar ) h 7 13,5 10 7,5 10 2 5. Autres ) 10 3,5 12,5 9,5 16 17,5 15 100 100 100 1C0 10 10-0 10 100 Source: Voir Tableau annexe 15. Tableau 22 REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES IMPO-RTATIONS (En pourcentage) 195'-59 1960 1961 1962 1963 196h 1965 1966 1. Zone franc, 60 59 52 42 hi 35 36 36 dont France (57) (51) (42) (33) (3h) (28) (31) (31) 2. CEE (France non comprise) 9 15 13 l,5 13,5 22 26 20 3. Zone sterling 12 18 20 20 18,5 15 1 15 h. Zone dollar 8 6 8 7,5 9 5,5 6 6 5. Jap,rn n6gl. négi. 3,5 5 9 13,5 14 14 6. Autres l 2 3,5 9 9 9 7 9 100 100 100 100 100 100 100 100 Source: Voir Tableau annexe 15. Tableau 23 TRANSPORTS ROUTIERS AU TOGO - 1967 (Véhicules automobiles) A. Nombre estimé de tonnes/km Type de Capacité Coefficient Nombre de Kilométrage Tonnes/km véhicule moyenne de moyen de véhicules annuel (millions) transport, charge, parcouru en tonnes pourcentage au Togo Camionnette 1,5 50 1.200 24.000 22 Camion 6 60 400 30.000 43 Camion 10 70 200 35.000 49 Total 114 B. Nombre estimé de voyageurs/km Type de Capacité Coefficient Nombre de Kilométrage Voyageurs/km véhicule moyenne moyen de véhicules annuel (millions) en nombre charge, parcouru de sièges pourcentage au Togo Voitures particu- lières 5 4o 3.000 10.000 60 Taxis et breaks (Peugeot 4o4) 5 60 1.000 40.000 120 Microbus (Renault 1h00 kg) 16 50 4oo 30.000 96 Motocyclet- tes 1 100 400 10.000 4 Cyclomoteurs 1 100 800 5.000 h Police, armée, etc. h 50 120 7.500 2 Total 286 Sources: Estimations de la Mission et données sur les immatriculations de véhicules. Tableau 24 TARIFS DES TRANSPORTS ROUTIERS Francs CFA par tonne/km 7 - 12 : Chauffeurs propriétaires et petites entreprises 11 - 17 : Grandes entreprises 6 - 12 : Tarifs officiels, routes principales 15 - 25 : Tarifs officiels, routes secondaires 12 : Moyenne nationale 1962, évaluation de la SEDES-IFO figurant dans ltétude sur les transports. Tableau 25 ENGINS DE TRACTION ET MATERIEL ROULANT DES CHEMINS DE FER DU TOGO (Janvier 1967) Description Nombre d'unités Engins de traction: Locomotives, 750 chevaux, diesel-électriques (BB Alsthom) .. 8 locomotives, 1100 chevaux, diesel, Henschel ................ 2 Autorails, 300 chevaux, 95 places (Renault ABJ) ............ 2 Autorails, 500 chevaux, diesel (Dietrich) .................. 2 locomotives de manoeuvre, 80 chevaux, diesel (Moyse) ....... 6 Locomotives de manoeuvre, 180 chevaux, diesel (Gmeinder) ... 2 Total 22 Matérial roulant: Voitures de voyageurs, tous types .......................... 60 Fourgons à bagages ........ 20 Wagons de marchandises, essentiellement 10 tonnes .......... 197 Wagons-trémies ............................................. 49 Wagons plate, essentiellement 30 tonnes ....................155 Wagons citernes ........ 10 Voitures postales ......................................... 6 Wagons de service ........................................ 12 Wagons spéciaux ............................................ 38 Wagons-grues ............................................. 1 Total 548 Source: Rapport annuel CFT, 1966 (mis à jour par la Mission). Tableau 26 RFSEAU FERROVIAIRE Age des rails Pourcentage approxi- DescripKM en années matif de trafic Lomé - Blitta 276 2-25 60 Lomé - Palimé 116 essentiellement 30 60 Lomé - Anécho hh 62 10 Embranchement h 54 Agbonou - Atakpamé Embranchement vers le port, les gares de triage, le wharf et divers 59 30-60 h99 Source: CTF Tableau 27 STATISTIQUES lE TRAFIC DES CHEMINS IE FER DU TOGO (Millions dtunités) Voyageurs Marchandises (b) Année Nombre Voyageurs/km Tonnes Tonnes-km 1950 1,h9 57,7 0,14 12,3 1960 2,29 78,8 O,io 8,h 1961 2 3h82, 0.06 6,3 1962 1,83 70,7 0,07 8,6 1963 l,84 74,l 0.07 (c): 7,0 (c): 1964 1,8V 77,3 010 0,02 8,2 0,h 1965 1,69- 71,7 0.08 o,45 7,h 32,2 1966 1,73 72,6 0,08 o185 7,0 61,o 1967(a) 1,75 7h,0 0,08 o,50 7,2 35,8 Notes: (a) Les chiffres relatifs à 1967 sont des estimations de la Mission. (b) Le trafic marchandises ne comprend pas le trafic de service. (c) Moellons transportés jusqu'au nouveau port artificiel, terminé en 1967. Source: Rapport annuel CFT, 1966 Tableau 28 RESEAU DES CHEMINS DE FIER ET DU WHARF DU TOGO STATISTIQUES FINANCIERES (M1illions de francs CFA) I. Récapitulation sommaire (chemins de fer + wharf ) Déficit (-) Ann e Recettes Dépenses ou bénéfice (+ 1956 343 h7 104 1957 367 454 - 87 1958 398 h83 85 1959 395 488 93 1960 493 543 -50 1961 504 540 - 36 1962 492 483 + 9 1963 483 481 + 2 1964 556 537 + 19 1965 517 550 - 33 1966 561 543 + 18 1967 480 500 - 20 IL. Analyse chemins de fer et wharf,, 1962-1967 Chemins de fer Wharf Total 1962 recettes 287 2052 dépenses 362 121 483 solde - 75 + 84 + 9 1963 recettes 276 207 483 dépenses 361 120 h81 solde - 8+ 87 + 2 1964 recettes 319 237 556 dépenses 403 134 537 solde - 84 + 103 + 19 1965 recettes 274 243 517 dépenses 407 143 550 solde - 133 + 100 - 33 1966 recettes 310 251 561 dépenses 405 138 543 solde - 95 +113 + 18 1967 recettes 300 220 520 dépenses 400 140 5ho so],de - 100 + 80 - 20 Notes: (a) Les chiffres relatifs à 1967 sont des estimations de 1aMisir (b) Le wharf cessera de fonctionner vers la fin de 1967. Sour-e: Rapport annuel CFT, 1966. Tableau 29 DONNEES STATISTIQUES - PORT DE 101E (WRARF) Valeur (milions Fret Voyageurs de francs CFA) Anrée Bâtiments Débarqué Embarqué Débarqués Embarqus Impor- Expor- (milliers de tonnes tations tations métriques) 1950 224 46,9 6o,5 2.242 1.951 30,7 18-i 1960 360 85-9 48,3 2.266 1.871 11,7 32,8 1961 364 86,o 57,3 2.475 1.882 116,2 37,0 1962 469 106j5 56,2 2.847 2.039 138.0 29i8 1963 477 103,8 53,4 2.565 2.883 140',1 3203 1964 486 109$2 65?1 2.777 3,770 147,9 ho8 1965 362 116!5 56,7 2.314 1.670 160;2 396 1966 389 139 6 59,9 3.796 n.d. n.d. Sources: Inventaire Economique du-Togo, 1964 et 1965; Rapport annuel CFT, 1966. Tableau 30 SUPERFICIE, POPULATION ET SUPERFICIE CULTIVEE DU TOGO Région Superficie Population Population Surface o/o de la Hectares en km2 au km2 cultivèe superficie cultivés en km2 totale cul- par per- tivée sonne Savannes 8.470 204.000 24 1.385 16,4 0,68 Kara 4,490 215,000 48 784 17,5 0,36 Centrale 17,110 182.000 11 900 5-3 o.49 Plateau 20.430 382.000 19 1.339 6 6 0-35 Càtière 6.1oo 430,000 70 1,291 21,2 0.30 Total 56.6oo 1.413,OOO 25 5,699 10,1 0%h0 2) Production des principales cultures vivrières (tonnes métriques) (1963) Région Millet et Riz paddy Mais Igname Manioc Arachides (non sorgho décortiquées) Savannes 56.000 470 - 30.250 1,375 3,150 Y,ara 37,0O 1.872 - 139.750 29.520 7,050 Centrale 20.760 1,085 2,360 342,400 47.hoo 2,265 Plateau 4ï365 19.-500 28.650 442,673 166.48o 3,245 cdtidre - - 34,500 46,1oo 843,500 1,723 Total 18.625 22,927 65,510 1,001,173 l.o88,275 17,433 Rendements moyens 0,5 1,1 0,5 10,2 7,8 0,4 SOURCES: Plan. Programmes régionaux; économie du Togo. Tableau 31 PRODUCTION AGRICOLE Cultures industrielles (en tonnes métriques) 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 Café 7.000 7,035 9.349 10,980 8,277- 9,708 10.185 Cacao 7o000 5,420 6.525 7;345 6,588 8.14o 6.449 Coprah - h.027 2.,9h0 i 3.200 3.381 2,4oo Coton (brut) 9,000 7.765 8.2hh 6.14o 8.117 8,361 9.881 Arachides (non- décortiquées) 12.000 8.895 21.529 17.433 18.492 20.862 17,169 Palmistes 10.555 6.365 10,372 16,660 14,41 l0,527 Huile de palme lf - 1.968 312 689 1,089 3,228 993 Cultures vivrières (en milliers de tonnes métriques) Manioc 2/ 564 667 987 1.088 1,015 982 1.015 Ignames 2 800 502 57 1.000 1,232 891 936 Mais 81 70 84 66 77 88 111 Sorgho, millet 103 50 7h 118 125 135 128 Riz (paddy) il 9 18 23 17 15 29 1 Ces chiffres ne sont pas cohrents avec ceux de la production de palmistes. Ies chiffres donnés à ltannexe 1 sont plus probables. 2 les chiffres relatifs aux années 1963-66 sont probablement trop 6- levés. Les comtes nationaux 1964 indiquent 820.000 -tonnes pour le manioc (p.45), et 530.000 tonnes pour les ignames. Cet ordre de grandeur- semble plus vraisemblable. Les chiffres indiqués au tableau VII.2. impliquent-une consommation très élevée de manioc et dtignames par habitant. SOURCE: Ministére de ltAgriculture. Tableau 32 SERVICE DE L'AGRICULTURE lf EFFECTIFS DU PERSONNEL (1965) Administrateurs civils 3 (dont 2 agents de lassistance technique extérieure) Ingénieurs d1agriculture 8 Ingénieurs adjoints 13 ( Encadreurs 58 ( Moniteurs agricoles, (Tous locaux conducteurs de tracteurs, ( etc 9 ( Total 176 /_Non compris les forêts, la pâche et les services vétrinaires. SOURCE: Rapport annuel 1965, M4inistère de liAgriculture. Tableau 33 PART DES COOPERATIVES DANS IA COiRCIALISATION ITELIEURE 1964 1965 1966 --o/o des tonnages commercialisés- Cacao i1 15 14 Café il 14 13 Coton 12 h 10 Arachides 6 7 11 SOURCE: OPAT Tableau 34 BAREMES DE COM[ERCIALISATION A. Cacao 1966/67 Francs CFA par tonne Prix à la production 5:5.000 1. Commission de lacheteur primaire 1,400 2. Manutention et stockage par llacheteur primaire 4oo 3. Transport au centre de collectage 1.500 3.300 Coat au Centre de collectage 58.300 4; Manutention et stockage par les "acheteurs agrèés" 450 5. Transport par rail 1.075 1.525 Coût aux bascules de Lom6 59.825 6; Sacs 1.283 7; Amortissement des sacs 128 8. Manutention à lientrée et à la sortie de lientrepât - de Lom 250 9.- Perte 0,5 o/o 299 10. Stockage Lomé 200 11. Manque à gagner sur intérêt a 7 o/o sur VH pendant - 3 mois 1,2h9- 12. Frais généraux fixes 2.,500 5,809 Frais à lentrepft de Iomé 65,364 13. Transport local 1.031 14. Commission des "'acheteurs agréés" 2.000 3.031 Facture à lIOPAT 68,665 15; Droits de wharf et de phare 670 16. Taxe statistique 1 o/o (sur la VM + 1.425) 614 17. Droits de douane et phytosanitaires - 225 18. Taxe à l'exportation 7,5 o/o (sur VM 60.000) 4,500 19; Taxe de conditionnement 1,5 o/o (sur VM 60.000) 900 20. Taxe sur le chiffre dlaffaires 6,5 o/o sur prix FOB 5.254 12.163 Pix FOB lomè 80.828 Tableau 3-4 (suite) B. Café, (bonne qualit6) 1966-67 Francs CFA par tonne Prix à la production 70,000 1 Commission de ltacheteur primaire 1,800 2. Manutention et stockage par llacheteur primaire 400 3. Transport au centre de collectage 2.000 ..200 Colt au centre de collectage 74.200 h. Maimtention et stockage par les "acheteurs agréds" 800 5. Transport par rail 1.075 1,875 Coût aux bascules de Lomé 76.075 6; Pertes 1,600 7. Calibrage 1.500 8; Sacs 1,500 9.- Amortissement des sacs 150 10. Manutention à ltentrèe et à la sortie de lentrepft - de Lom- 400 1; Stockage Lomè 300 12. Manque à gagner sur intérdt à 7 o/o sur VM pendant h mois 2,017 13. Frais généraux fixes 2.900 10.367 Coûat a lsentrept de Iomé 86,hh2 14; Commission des "acheteurs agres" 2.624 15. Transport local 1,031 3,655 Facture a 110PAT 90,097 16; Droit de wharf et de phare - 670 17. Taxe statistique 1 o/o (sur VM + 1.666) 1,067 18. Droits de douane et phytosanitaires 225 19. Taxe a l'exportation 12 o/o (sur VM 105.000) 12.600 20; Taxe de conditionnement 1,5 o/o (sur VM) 1.575 21. Taxe sur le chiffre d'affaires 6,5 o/o sur prix FOB 7,385 23,522 Prix FOB Ion 113.619 Tableau 3h (suite) C. Coton (1967) Francs CFA par tonne Prix à la production 27.000 1. Commission, frais de manutention et de stockage de l'acheteur primaire 2.000 2. Transport à l'usine d'égrenage 1.500 3. Ilanutention et stockage par les "acheteurs agrées" 650 h.150 Coût à l'arrivée à l'usine d'égrenage du coton graine 31.150 h. Sacs 800 5. Manque à gagner sur intérêt à 7% pendant trois mois 579 6. Frais généraux de l'acheteur agréé 1.130 7, Perte à 1% 311 8. Commission des "acheteurs agréés" 1.200 I. 200 Prix de revient du coton graine à l'usine d'égrenage 35.170 CoûUt des fibres de coton sur la base d'un rendement de 3à.-.I% 101.942 9. Egrenage, mise en balles, stockage, chargement, transport par rail 18.590 ?acture à l'OPAT 120.532 10. Dr oit de whar f et de phare 645 11. Transport local (transit) 1.031 L2. Taxe statistique 1% (sur VM) 1.000 13. Droits de douane et phytosanitaires 225 14. Taxe à l'exportation 2,5% (sur VM 100.000) 2.500 15. Taxe de conditionnement 1,5% (sur VM) 1.500 16. Taxe sur le chiffre d'affaires 6,5% sur prix FOB 8.859 15.760 Prix FOB Lomé 136.292 Tableau 3h (suite) D. Arachides (1967) Francs CFA par tonne Zone III Plateaux et maritime Prix à la production 27.000 L. Commission de l'acheteur primaire 300 2. Transport au centre de collectage 1.500 3 Manutention et stockage par les "acheteurs agr"*s" 250 h. Transport à Lomé 1.434 3. 984 Coût aux bascules de Lomé 30.984 5. Sacs 1.200 6. Amortissement des sacs 165 7. Manutention à l'entrée et à la sortie de l'entre- pAt de Lomé 250 8. Stockage Lomé 200 9. Manque à gagner sur intérêt à 7% pendant trois mois 60h LO. Frais g'néraux fixes 1.130 3.5h9 Coût à l'entrepit de Lomé 3h.533 il. Perte - 1% 333 12. Commission des "acheteurs agréés" 1.200 13. Transport local 1.031 2.56h Facture à l'OPAT 37.097 I4. Droits de wharf et de phare 670 15. Taxe statistique 1% (sur VM plus 1.333) 373 16. Iroits de douane et phytosanitaires 225 17. Taxe à l'exportation 8% (sur VM 36.000) 2.880 18. Taxe de conditionnement 0,5% (sur VM) 180 19. Taxe sur le chiffre d'affaires 6,5% sur prix FOB 2.880 7.208 Prix FOB Lomé hh.305 Tableau 3h (suite) E. Palmistes Erancs CFA par tonne Prix à la production 21.000 1. Commission, frais de manutention et de stockage de l'acheteur primaire 800 2. Transport au centre de collectage 1.000 3. Manutention et stockage par les "acheteurs agréés" 450 h. Transport local 2.865 Coût aux bascules de Lomé 23.865 5. Sacs 1.125 6. Amortissenent des sacs 113 7. Manutention à ltentrée et à la sortie de lentre- pot de Lomé 250 8. Stockage Lomé 200 9. Manque à gagner sur interêt à 7% pendant 3 mois h68 10. Frais généraux fixes 750 2.906 CoÛt à l'entrepôt de Lomé 26.771 11. Perte - 3% 803 12. Commission des "acheteurs agréés" 900 13. Transport local 1.031 2.73L Facture à 1IOPAT 29.505 14. Droits de vharf et de phare 670 15. Taxe statistique 1% (sur VM plus 1.250) 263 16. Droits de douane et phytosanitaires 225 17. Taxe à l'exportation 4% (sur VM 25.000) 1.000 18. Taxe de conditionnement 0,5% (sur VM) 125 19. Taxe sur le chiffre draffaires 6,5% sur prix FOB 2.210 4.493 Prix FOB Lomé 33.998 Tableau 35 CONTRIBUTION IE LA CEE AU SOUTIEN DES PRIX Pour 1964/65, le Togo a soumis les demandes suivantes à la Communauté Economique Européenne au titre du soutien des prix prévus ala convention 351/TO en date du 7 octobre 1965: A, Coton 1. Quantité exportée du 17 février 1965 au h novem- bre 1965 2.219.177 kg. 2. Prix de vente moyen au kilo/fob 123,285 FCFA 3. Prix d ' objectif au kilo/f ob conformêment à la convention 130,50 FCFA h. Ecart par kilo (N. 3 moins N.2) 7,215 FCFA 5. Ecart: total demandé (N.1 x N.h) 16.010.929 FCFA Bc Arachides 1. Quantité exportée du 11 février 1965 au 22 novem- bre 1965 2.057.746 kg. 2. Prix de vente moyen au kilo/caf 46.254 FCFA 3. Prix d'objectif au kilo/caf conformément à la con- vention 51,50 FCFA h. Ecart par kilo (N.3 moins N.2) 5.246 FCFA 5. Ecart: Total demandé (N.1 x N.h) 10.79h.935 FCFA Note: Différence moyenne par kilo entre le prix fob et le prix caf. 5,064 FcFA C. Huile de palme 1. Quantité exportée du 3 mars 1965 au 27 octobre 1965 485.432 kg. 2. Prix de vente moyen au kilo/caf 60,247 FCFA 3. Prix d'objectif au kilo/caf conformément à la con- vention 58, - FCFA h. Ecart Néant Note: La différence moyenne par kilo entre le prix fob et le prix caf a été estimée à----------------- 6.885 FCFA SOURCE: PAT. Tableau 36 -ILAN DE L'UPAT (PPINCIPAUX POSTES) A c t i f P a s s i f 3n/g/65 g0/g/66 3o/9/65 30/9/66 ----- Millions de francs CFA ------- Stabilisation Stocks 1/ 17h 100 Peserves: cacao 1.033 1.081 Créances sur lt&tranger 93 326 - cafà 1.001 1.428 Encaisse et dép8ts dans les banques 533 1.006 - coton 62 28 Dépfts au trésor 1.6h8 1.089 - arachides 15 néant Pr9ts 9 long terme 2/ 3/ - copra néant h accordés à ltEtat 165~ 901~ - palmistes néant 60 - amandes de karité néant 1 Bénéfices nets sur marchandises 497 759 Divers 4 Divers 9 63 2.617 3.42h 2.617 3.424 1/ Au prix coûtant 2/ H5tel Le Bénin 3/ H8tel Le Bénin 150 Commune de Lomé 50 Electricité de Icné 125 Mines de Phosphate 576 SOURCE: OPAT Tableau 37 RECETTES ET DEPENSES DE L'OPAT Achats 196h/65 Ventes Achats 1965/66 Ventes -------milliers de francs CFA--------- Graines de Ricin 2.915 2.531 1o.657 8.397 Cacao 1.559.832 1.602.424 1.091.383 1.394.oh Café 745.717 817.520 1.627.358 2.109.919 Coprah 20.332 2h.003 45.090 h3.655 Coton - - 343.917 280.876 Arachides 98.091 84.769 151.961 130.166 Kapok - - 13.975 16.090 Palmistes 31h.866 374.399 676.245 691.345 Amddes de karité 6.689 8.045 47.335 30.670 Usine d'égrenage de Nuatja 6.536 6.543 10.199 9.942 Total 2.754.978 2.919.234 4.018.120 4.715.104 Note: Autres recettes de ltoPAT: Intèrêts sur dépôts bancaires 6.394 13.258 Bénéfices divers 65.940 2.926.628 4.794.202 SOURCE: OPAT. Tableau 38 EXPORTATIONS DE PRODUITS AGRICOLES EFFECTUEES PAR LtOPAT (en kg) 196h/65 / 1965/66 Graines de ricin 100.020 375.24o Cacao 1h4841.334 16.271.94 Café 6.290.6ho 14.502.632 Coprah 450.060 1.000.500 Coton 816.5hh3 3.147.651 Graines de coton 2.236.240 2.2h2.020 Arachides 2.057.7h6 3.355.575 Kapok - 625.491 Palmistes 9.200.4oo 19.750.880 Amandes de karité 298.695 2.169.922 Total 36.341.679 63.h.005 1/ ler octobre 1964 - 30 septembre 1965. 2/ ler octobre 1965 - 30 septembre 1966. 7/ En 1964/65 l'OPAT n'était pas le seul exportateur de coton. SOURCE: OPAT. Tableau 39 VALEURS CAF DES EXPORTATIONS DE PRODUITS AGRICOLES EFFECTUEES PAR LtOPAT 196h/65 1965/66 -- millions de francs CFA -- Graines de ricin 3 8 Cacao 1.602 1.39h Caf6 818 2.110 Coprah 2h hh Coton 1/ n.d. 281 Arachides 85 130 Kapok n.d. 16 Palmistes 374 691 Amandes de Karité 8 31 1/ Y compris les graines de coton SOURCE: OPAT. Tableau 40 VALEUR UNITAIRE CAF DES EXPORTATIONS DE L'OPAT 1964/65 1965/66 --- milliers de francs CFA par tonne Graines de ricin 25,3 22,4 Cacao 108 85,7 Café 130 145,5 Coprah 53,3 43,7 Coton 1/ n.d. 52,1 Arachides 41,2 38,8 Kapok n.d. 25,7 Palmistes 4o,7 35 Amandes de Karit6 26,9 14,1 _/ Y compris les graines de coton SOURCE: OPAT Tableau 41 PPlX DE EVIENT DE L'OPAT FOB LOME 1966/67 Francs CFA par tonne Graines de coton 29.452 Cacao 80.828 Café: bonne qualité 113.619 Café: qualité inférieure 65.668 Coprah 4.908 Coton 136.292 Arachides 4.305 Palmistes 33.998 Amandes de Karité 22.182 SOURCE: OPAT Tableau h2 TA7FS PAR TONFlTF DE: YRODUTTS AGFICOLES EYPURTES 1966/67 *1/ Taxe sur le chiffre Taxe on-s- -ond- tioinement Taxe rota~ d'affaires (TFETT) tique 2/ l'exportation 6,5% sur prix fob taux francs 2/ francs d'Afrique francs d'Afrique de francs d'Pfrique % diPfrique taux francs de ltCuest l1Cuest de l'Ouest de l'COuest % d'Afrique de l'Ouest 2raines de ricin 1.91L 267 néant néant 4 1.000 h.076 Cacao .251 61 1,5 900 7,5 h.50c 12.163 P afé (bonne qualité) 7.385 1.067 1,5 1.575 12 12.600 23.522 Pafé (1"triageninférieur) h.268 1.067 1,5 1.575 12 12.600 20.405 Poprah 2.919 267 2,25 563 2 500 5.144 Coton 8.859 1.000 1,5 l.500 2,5 2.50o 14.729 Arachides 2.880 373 0,5 180 8 2.880 7.L93 Palmistes 2.210 263 o,5 125 h 1.000 4.h93 Amandes de Karité 1.hh2 13 0,5 15 niant néant 2.395 1/ 7 compris egalement quelques droits peu Alevés pour le wharf, le phare, l'inspection douanière et phytosanitaire. 2/ Les taux de la taxe de conditionnement et de la taxe a l'exportation sont généralement calculés sur une valeur fixe (la valeur mercuriale). Cette valeur est fréquemment très inférieure à la valeur réelle, mais quelquefois, comme dans le cas du café de qualité inférieure, elle est plus élevée. La taxe statistique est habituellement calculée sur une valeur fixe imputée différente c'est-à-dire la valeur mercuriale majorée de Y francs CFA. SOITPCE: Calculs de la Mission d'après les données fournies par l'OPAT. Tableau 43 PRETS AGRICOLES ACCORDES PAF LE CREDIT DU TOGO 1957 - 1966 Anee Nombre d'emprunteurs Montants pr8tés ------- millions de francs CFA 29/5/57 - 30/6/58 173 48 1/7/58 - 30/6/59 367 124 1/7/59 - 30/6/60 540 126 1/7/60 - 30/6/61 393 161 1/7/61 - 30/6/62 277 14 1/7/62 - 30/6/63 34 63 1/7/63 - 30/6/64 40 66 1/7/64 - 30/9/65 57 79 1/10/65 - 30/9/66 275 71 1/ ~/ Total 2.156~ 882~ 1/ Parmi les prgts accordés, des crédits d'un montant total de 129 millions accordés à 157 emprunteurs ont ultérieurement été annulès. SOURCE: Crédit du Togo. Tableau 4. PRETS AGRICOLES DU CREDIT DU TOGO EN COURS AU 30 JUIN 1966 Emprunteurs Emprunteurs collectifs individuels Total ----- milliers de francs CFA ----- Long terme 366 0 366 Moyen terme 14.791 10.831 25.622 Court terme 692 52 744 Douteux 93.321 16.675 109.996 Total, 109.170 27.558 136.728 SOURCE: Crédit du Togo. Tableau h5 A. PERSPECTIVES DE LA DEMANDE DE CREDITS AGRICOLES: ESTIMATIONS DtUN EXPERT DU BIT - 1967 (Millions de francs CFA) 1967 1968 1969 Total Court terme 150 290 380 820 Moyen et long terme 100 100 65 265 Total 250 390 445 1.085 B. BESOIN DE CREDITS 1966-70 SELON LE PLAN (Millions de francs CFA) Millions de francs CFA Noix de cajou 20 Noix de coco 18 Cacao/café 165 Coton 150 Arachides 46 Palmier à huile 381 Total pour 5 ans 78o