S T R A T B G I E S E C T O R I E L L E D E L ' ~ ! D U C A T I O N Oroupe da Ir 8anque mondiale RESEAL! DES SE< I -" . '"* " I { ' K 5 B A N Q U E M O N D I A L E S T R A T E G I E S E C T O R I E L L E D E L ' E D U C A T I O N O 2000 Banque internationale pour la reconstruction et le dkveloppement / RANQUE MONDMLE 1818 H Street, N.W. Washingcon, D.C. 20433, (ctats-~nisd',4rnkrique) Tous droits reserves Fait aux Etats-Unis d ' h k r i q u e Premier tirage : abril 2000 Ce rapport a t t t prtpart par les services de la Banque mondiale, et les opinions qui y sont exprimtes ne reflktent pas ntcessairement celles de ses administrateurs ou des gouvernements qu'ils representent. Le contenu de cette publication fait I'objet d'un dip6t Itgal. La Banque mondiale encourage la diffusion de ses etudes et, norrnalement, accorde sans dtlai I'autorisation d'en reproduire des passages. La Banque mondiale accorde l'autorisation de photocopier des passages pour un usage interne ou personnel. pour I'usage interne ou personnel de clients donnts ou B des fins scolaires, B condition que la commission prescrite soit rkglte directement au Copyright Clearance Center, Inc. 222 Rosewood Drive, Danvers, MA 01923 (~tats-Unisd'AmCrique) ; ttl. : + 1 978-750-8400 ; fax : + 1 978-750-4470. Veuillez prendre contact avec le Copyright Clearance Center avant de photocopier des passages. Si vous dtsirez imprimer des articles ou chapitres particuliers, veuillez en faire la demande par fax, en four- nissant tous les renseignements ntcessaires, h Republication Department, Copyright Clearance Center, fax : + 1 978-750-4470. Pour tous renseignements sur les droits et licences, s'adresser B la Banque mondiale, 2 I'adresse ci-dessus, ou par fax, au + 1 202-522-2422. La prbente publication est rdpertorihe comme suit par la Bibliothkque du Congrk-s : World Bank. Human Development Network. Education sector strategy=Stratkgiesectorielle de l'Cducation=Estrategia sectorial de educacion / The Human Development Network. p. cm. - (Sector strategy) (Human development network series) Includes bibli~gra~hicalreferences ISBN 0-8213-4560-5 1. Education-Developing countries. 2. Economic development-Effect of education on. 3. Educational assistance-Developing countries. 4. World Bank-Developing countries. I. Title. 11.Title: Stratkgie sectorielle de I'kducation. 111. Title: Estrategia sectorial de educaci6n. IV. Series. V. Series: Human development network series. 99-36956 CIP T A B L E D E S M A T I E R E S d 11 Chapilre 3 :L'education aejourd'trui Lee risultats obtenus, les progrh B r6alTser 17 Chapitre 4 : Le partenariat :Une mine d'bpportunites f 39 Chapitre 7 :L'avedr :~q)rmenthBan h e r a son action ANNEXES d 49 Annexr 1:1 tspiuas #an bon systeme educatif 51 Amexe 2 o es compl6mentaires sur la liste de questions d 55 Annexe t :l n d i ~ tde I'education (cartes) s 59 h e x ; 4 :lndicateurs de I'education par region et par pays (tableaux) . . T 5:: R&s a 1'4ducation par region et par pays 73 Amexs 6 :RBsumb dss initiatives internationales A 76 Annexe 7 :Rbume des strategies regionales 71 Annexe 8 : Bibliographie des publications de la Banque mondiale dans le secteur de I'education C O M M E N T A C C R O ~ T R EL ' I M P A C T Donnez aux gens une obole ou un outil, et ils vivront un peu mieux. Donnez-leur I'education, et ils changeront le monde. Les progrts accomplis ces 50 dernitres annkes dans le domaine de l'iducation ont it&irnrnenses. Les difis qui restenc a rele- - - ver le sont tout autant. Les avanckes les plus importantes qui ont kt6 realiskes ont trait A I'acces il'kducation. Pourtant, trop de gens (du sexe fiminin en particulier) restent exclus, et ce i tous les niveaux d'ktudes. D'autres -trop nornbreux eux aussi -font des etudes rnais n'apprennent pas grand-chose. Le resultat ? Dans les pays en developpement, trop de gens ne possedent pas les compktences de base qui sont nicessaires pour survivre dans le monde complexe et concurrentiel d'aujourd'hui, sans parler des cornpttences nkcessaires pour y prospirer. Le dkfi a relever,c'est d'amkliorer la qualitk de I'enseignement et la pertinence des connaissances acquises ; c'est aussi d'offrir i tous -y cornpris aux gens les plus difficiles a atteindre -une bonne Cducation. A long terme, pour les pays en dCveloppement, le succks se mesurera I'aune de I'kta- -- blissement d'un systtrne et d'une culture axes sur le perfectionnernent des connaissances tout au long de la vie. iii Dans la mission que poursuit le Groupe de la (fToutle monde est d'accord pour reconnaitre que c'est avant tout par I'education queI'on peut promouvoir le Banque mondiale -aider les pays A combattre la pau- developpementet faire reculer lapauvrete. 11faut com- vretk avec passion et professionnalisme en recherchant mencer par scolariser toutes les filles aussi bien que tous des resultats durables -, I'education occupe une place les garcons au niveau primaire, et egalement mettre en centrale. L'objectif que s'est fix6 le Groupe dans le do- place un systemeouvert et competitif d'enseignement rnaine de I'kducation -aider les clients A dkfinir et a secondaireet superieur.La constructiond'koles, I'adoption rnettre en ceuvre des rnesures stratigiques pour assurer deprogrammes modernes adaptes a la nouvelle ere tech- nologiqueainsi qu'aux besoins reels du marche local emer- A chaque habitant l'accks a une Cducation de qualiti - gent, et une formation et un encadrementefficacesdes exige que nous menions une action sur plusieurs fronts - . enseignants sont autant de facteurs qui contribuent au tout en gkrant les tensions qui peuvent dkcouler de cette succes des programmes educatifs.fiducation des adultes, demarche plurielle. Tout d'abord, il nous faut &tre a I'alphabbtisation et la formation continuedoivent aller de I'kcoute de nos clients : Quels objectifs se sont-ils fixis ? pair avec la reconnaissancedu~ r i n c i fondamental:I'Mu- . . ~ e cation des femmes et des fillesjoue un role capital dans le Quelle est I'analyse qu'ils font de leur situation ? Quelles processus de developpement.Les gouvernementsdoivent diffkrences existe-t-il entre les diverses parties prenantes ? egalement veiller a tirer les lqons des coutumes et de I'his- Ensuite, il nous faut mettre iprofit notre rtservoir de toire des populationset des communautesautochtones connaissances a I'tchelle rnondiale pour traiter les pro- pour que &ducation ne leur soit pas imposee de I'exterieur, blkmes spkcifiques de chacun de nos clients : Quels types mais beneficie au contrairede I'experience locale et com- munautaire. Enfin, I'enseignementprescolairedoit occuper d'intementions ont-ils rtussi ? Dans quel contexte ? uneplace de choix dans les programmes car il peut jouer I Comment utiliser au rnieux cette experience et comment un role capital dans le developpementd'un enfant et deter- , aux ntcessitks et aux circonsrances locales ? 11 miner,dans unelarge mesure, le niveau d'education qu'il nous faut aussi penser i notre avantage cornparatif et atteindra et finalementce qu'il fera dansI'existence. pr choisir les domaines d'intemention dans lesquels nous Extrait de Propositionconcernant un Cadre de developpe- rnent intkgr6,James D. Wolfensohn, president de la Banque pouvons le rnieux contribuer h des resultats marquants : mondiale, janvier 1999. Quels sont les partenaires les mieux placks pour fournir tel ou tel type de soutien ? Que peut-on attendre des Ralph Harbison interventions sur le plan de I'tducation et du dtveloppe- Directeur, Secteur Education ment ? Enfin, en tenant compte des aspirations de nos Bureau regional Asie du Sud clients aussi bien que de nos propres connaissances, il nous faut rtaliser des analyses -ptdagogiques, organisa- tionnelles, financikres, 6conorniques, culturelles et poli- tiques -et determiner le rale que la Banque peut jouer 1 Ruth Kagia en vue de la rtalisation des objectifs communs. Responsable sectoriel, Secteurs sociaux I1 peut y avoir des divergencesentre les prioritks des Bureau regional Afrique subsaharienne clients et I'analyse du personnel de la Banque sur les actions qui peuvent le rnieux contribuer a w progrts kducatifs et la rtduction de la pauvretk. Ces tensions -entreI'approche a du bas vers le sommet s qu'implique Marlains Loskheed la focalisation sur le client et I'approche a du sommet vers Chef de secteur, ducat ion le bas qui va de pair avec la diffusion des connaissances / )) Bureau regional Moyen-Orient et Afrique du Nord mondiales -servent de base au dialogue de politique gtnkrale, dans le secteur de I'tducation cornme dans tous les secteurs. Pour surmonter ces tensions, il faut de l'ouverture, de l'intelligence et un esprit de synthkse, Alan Ruby toutes qualitts auxquelles nous attachons une grande Responsable sectoriel, Secteurs sociaux importance parmi les membres du personnel. I1 faut aussi Bureau regional Asie de I'Est et Pacifique &trecapable de reconnaitre que la solution ne passe pas par des choix tranchks entre difftrentes options, rnais plut6t par la cornbinaison des options. La Banque et le client doivent Ctre tous deux parties prenantes dans les James Socknat iv opkrations qu'ils mtnent ensemble. Chef de secteur, ducati ion Bureau regional Europe et Asie centrale Donald Winkler Specialiste principal, ducat ion I Bureau regional Amerique latine et Cara'ibes Maris O'Rourke President, Commission technique du secteur de Ireducation 1 Directeur, gducation David de Ferranti I President, Conseil des secteurs sociaux 1 Vice-prbsident et Chef du RBseau des secteurs sociaux Ce rapport de stratCgie sectorielle a Ctk Ctabli par une Cquipe de spkcialistes de I'tducation au sein du Rkseau des secteurs sociaux, sous la tutelle de la Commission technique du secteur de I'iducation, et avec la participation d'autres services du Groupe de la Banque. La preparation du rapport a CtC dirigie par Jeffrey Waite (chef de projet), Maris O'Rourke (Directeur de I'kducation) et David de Ferranti (Chef et Vice-prksident du Reseau des secteurs sociaux). Joy de Beyer, Frances Kemmerer, Quentin Thompson, Jacques van der Gaag et Douglas Windham ont apportk d'importantcs contributions. Les auteurs du rapport ont kgalement consulte le groupe consultatif externe pr6idt par Jozef Ritzen et Paulo Renato Souza, ainsi que de nombreux rnembres du RCseau de I'tducation et des organisrnes extkrieurs. Anja Robakowski-Van Stralen -aidie de Vivian Jackson, Dena Ringold, Nandita Tannan et Lianqin Wang -a prCpark les annexes techniques et assure la mise en forme du document. Le rapport s'inspire des strategies Ctablies ou en cours d'klaboration par chacune des six equipes regionales de la Banque pour I'tducation et par I'equipe chargke de I'kducation B la SFI, les principaux responsables de ces strategies Ctant Jacob van Lutsenburg Maas (SFI), Adriaan Verspoor (Afrique subsaharienne), Christopher Thomas (Asie de I'Est et Pacifique), Sue Ellen Berryman (Europe et Asie centrale), Donald Winkler (AmCriquelatine et Caraibes), Marlaine Lockheed (Moyen- Orient et Afrique du Nord) et Regina Bendokat (Asie du Sud). S O M M A I R E Le rapport fait le point des principaux changements en cours dans le rnonde et des consCquences qui en dCcoulent dans le secteur de I'Cducation (chapitre 1). Le chantier envisage pour le nouveau milltnaire dans ce secteur est ensuite rappel6 (chapitre 2). Un tour d'horizon est fait des progrks rtalisCs jusqu'ici et des lacunes i combler (chapitre 3), suivi d'une des- cription des multiples partenaires associks dans l'entreprise tducacive (chapitre 4) et de la fa~ondont le r81e de la Banque tvolue (chapitre 5). Ces chapitres du rapport difinissent le contexte de la strattgie qui rCgit aujourd'hui les activitks et le choix des prioritks sectorielles. Le chapitre G dCcrit les prioritts et les programmes de la Banque B I'tchelle mondiale, dont la finalit6 est d'aider les pays i progresser vers la rialisation des objectifs adoptks sur le plan international dans le dornaine de I'tducation et amkliorer la qualitt de l'enseignement et de I'apprentissage. Le chapitre 7pr6sente les processus et les prin- cipes optrationnels qui perrnettront au personnel de la Banque de contribuer avec plus d'eGcacitC B. I'amClioration des rC- sultats Cducatifs dans les pays clients et de suivre la bonne application de la stradgie. Lors de la traduction de ce document, nous avons obtenu des donnkes de I'annte 1999. Ces donntes sont utilis6es ici, bien qu'elles n'aient pu &treincorporkes ni dans la version originale ni dans la traduction espagnole. Ceci constitue la seule diffkrence entre les trois textes. base de qualitk et ila possibilitt d'acqukrir des compktences plus avanctes. Mais, quels que soient la situation ec les besoins de I'tducation dans un pays donnt, I'accts a un enseignement de qualitt et a des conditions d'apprentissage satisfaisantes doit &re la prioritt. I1 est futile d'tlargir I'accks iI'kducation si celle-ci n'est pas d'une qualitt raisonnable. Si les gens n'acquikrent pas les connaissances, les compttences et les valeurs dont ils ont besoin, les ressources investies dans I'enseigne- ment et I'apprentissage sont gaspilltes. I1 doit y avoir, dans l'klaboration des politiques et dans l'action, le souci permanent de l'apprentissage. La qualitt est la clk pour rtpondre iI'imptratif du nouveau millknaire -une population instruite, quali- fite, capable d'opkrer dans des socittks dkmocratiq~~eset de suivre I'tvolution des besoins du march6 de I'emploi. Une tduca- tion de qualitk passe par des systkmes efficaces dans lesquels les cadres ptdagogiques sont favorables B I'acquisition des connaissances, avec des enseignants motivts, maitrisant les matitres qu'ils enseignent, un accb adtquat aux ressources, et des Bt.ves qui sont en bonne santt et dtsireux d'apprendre. Le souci de la qualitt et de l'eficacitt des institutions n'est pas nou- veau, mais ce qui l'est, c'est la place de premier plan accordte h la qualitt dans la strattgie tducative. Pour relancer les progrb dans le domaine de I'tducation, il faut des partenariats solides et productifs. Le chantier est trop vaste pour Ctre confit iune seule institution ou une seule organisation, et trop important pour Ctre domint par un seul point de vue. Les gouvernements, les ONG et les protagonistes locaux, avec I'aide des organismes de dkveloppement bilatt- raux et multilattraux, doivent engager un effort concert6 de longue haleine pour rtaliser les objectifs nationa~lxdans le domaine de I'kducation et faire comprendre au public et aux tducateurs la ntcessitk des rtformes. Beaucoup d'autres groupes ont, e w aussi, un r61e important ijouer : tlkves, parents, familles, communautts, organisations d'enseignants, fondations et entreprises privies. Les partenaires locaux, en particulier, ont ?aleur actif la connaissance et la comprthension des valeurs, de la culture et des traditions qui sont un kltment essentiel du dtveloppement durable. La Banque souhaite utiliser son avantage comparatif la oh celui-ci est le plus payant, en tenant compte de I'action des gouvernements et des activitts des autres partenaires, des atouts relatifs des protagonistes, et des dtfis particuliers a relever. L'avantage comparatif de la Banque rkside dans sa capacitt ?I rassembler un large tventail d'acteurs, idonner accks ides fmancements, offrir des conseils objectifs, suivre une approche multisectorielle, i prendre des engagements long terme, et a partager des connaissances en provenance du monde entier. La Banque peut tgalement mettre h profit son exptrience de 35 ans dans le domaine de I'tducation, qui I'a amente i viii mettre en ceuvre prks de 600 projets dans 115 pays pour un montant total de 26 milliards de dollars. Le portefeuille actif s'klke actuellement i14 milliards de dollars et englobe 187projets dans 87 pays, et les nouveaw prCts engagts varient entre 1 milliard et 3 milliards de dollars chaque annte. Dans les premiers projets, I'accent ttait mis sur la construction de I'infra- structure scolaire. Au fur et imesure de I'expdrience, il s'est dkplacd vers les effectifs scolaires ienvoyer dans les bhciments construits. Mais les probltmes d'accts inadkquat et intquitable, de faible qualitt de I'enseignement, de mauvais rbultats sco- Iaires et de manque de capacitt institutionnelle ont persist6 -en devenant plus apparents et en ttant miew compris. Ceci a conduit ianalyser les facteurs qui influencent I'efficacitt et imettre I'accent sur la qualitt de I'enseignement et les rksultats kducatifs. En mCme temps, le resserrement des contraintes budgktaires a ttk une incitation iutiliser les ressources de fason plus eficace et plus tquitable, et constituer les capacitks institutionnelles nkcessaires pour mettre en ceuvre durablement a des rtformes. En bref, la prioritt n'est plus seulement de construire des locaux et d'y envoyer des CIkves, mais d'amCliorer les rbultats dducatifs, indkpendamment du lieu. Ce changement d'orientation et l'engagement de la Banque vis-a-vis des objectifs internationaux dans le domaine de I'iducation se reflktent dans I'augmentation de la taille, de la portbe et de la diversit6 d u ~ortefeuille.Le changement le plus important a consist6 ipasser du < a et adopter des norrnes de performance qui soutiennent la cornparaison internationale ;amkliorer l'eficacitk du systkrne pour ce qui est de la promotion du capital hurnain et de la cohesion sociale ;atteindre I'objectif d'kducation obligatoire de qualitk pour tous ;dtvelopper I'information au niveau des pays sur I'kducation et les effets de la rtforrne ;et rnaintenir une base financikre viable pour I'kducation. L'examen des plans d'action nationaux mettra en Cvidence des activitks correspondant aux quatre dornaines de prioritk globale dans beaucoup de pays clients de la Banque (annexe 6). Cependant, les 120 plans nationaux englobent bien d'autres activitks, de sorte que les activitks des programmes de priorit6 globale ne constituent qu'une petite fraction de I'ordre du jour de I'kducation B la Banque. Dans I'klaboration de la stratkgie, il a ktk ddrnent tenu compte des leqons apprises : Pourquoi certains efforts kducatifs n'ont-ils pas atteint leurs objectifs, et pourquoi d'autres ont-ils rkussi ? Les principales erreurs cornrnises dans le pass6 ont Ctk recenskes : manque d'attention ila qualitk de I'enseignement et aux rksultats kducatifs ;projets trop complexes fondts sur des attentes irrkalistesquant B la capaciti institutionnelle des clients ;focalisation trop Ctroite -sur un seul sous-secteur isolt du reste du systkrne kducatif, ou sur le dkveloppernent de l'infrastructure physique sans se soucier suffisamrnent des activitks et des politiques dkterrninantes. La stratkgie tire les le~onsdes tchecs et capitalise sur les succks. Elle renforce de nombreuses tendances qui existent dCj8 : privil6gier la qualit&de l'enseignement et de I'apprentissage au lieu de se contenter d'augmenter les effectifs ;analyser le systkrne kducatif cornme un ensemble complexe, puis dCcider de rnanikre selective des dornaines d'intervention ;et suivre les progrks sur la base des rCsultats plut6t que des intrants. De pair avec le souci accru de trouver des solutions adaptkes aux circonstances particulitres de chaque pays et avec la conscience du fait que de solides partenariats sont nkcessaires pour atteindre les objectifs kducatifs, ces tendances permettront i la Banque d'Cviter les pikges du pass& d'amCliorer la perfor- mance et les rksultats dans le dornaine de l'kducation et de rnieux servir ses clients. Le succks final de la strattgie devra itre kvalut pays par pays : Existe-t-il un plan Cducatif clair et coh6rent ? Le plan est-il exkcutk cornrne prkvu, et les objectifs de rksultats sont-ils atteints ? Les activitks prkvues donnent-elles lieu i des progrb au niveau de I'accks et des rtsultats kducatifs ? L'action de la Banque peut avoir une influence significative sur les rkponses B ces questions. Mais les acteurs et les dtcideurs les plus importants sont les principales parties prenantes et les responsables gouvernementaux dans les pays clients. C'est d'ew que dependent les progrks dans le domaine de I'kducation et, par ailleurs, il faut compter avec le poids important des traditions et de la culture locales. Le rBle de la Banque est d'appuyer et d'aider i. renforcer ces protagonistes, l i oh il y a convergence des valeurs et des prioritb. Le personnel de la Banque chargC du secteur de l'kducation est ferrnernent rtsolu B mettre en aeuvre cette strategic sec- torielle, avec l'accord des autres responsables et des parties prenantes. 11n'y a pas de temps h perdre. 'La formation cc post-education de base ),comprend I'enseignement secondaire general, I'enseignement technique et la formation profession- nelle, I'education des adultes a base communautaire et I'enseignement superieur. I A B R E V I A T I O N S E T S I G L E S ADEA Association pour le developpement de I'education en Afrique AED Acadernie pour le developpement de I'education AFR Bureau regional Afrique (Banque rnondiale) APL Prbt a des programmes evolutifs BID Banque interamericaine de developpernent BIRD Banque internationale pour la reconstruction et le developpement CAD Cornite d'aide au developpernent (OCDE) CCF Fonds chretien pour les enfants CPRE Consortium de recherche sur les politiques de I'education DEC Departernent Economie du developpernent (Banque rnondiale) DECDG Groupe de donnees sur I'econornie du developpement (Banque rnondiale) DFlD Departernent du developpernent international du Royaurne-Uni DPE Developpernent de la petite enfance EAP Bureau regional Asie de I'Est et Pacifique (Banque rnondiale) ECA Bureau regional Europe et Asie centrale (Banque rnondiale) EdStats Base de donnees statistiques sur I'education (Banque mondiale) EKMS Systerne de gestion des connaissances sur I'education FAWE Forum des educatrices africaines FNUAP Fonds des Nations Unies pour les activites en rnatiere de population HDN Reseau des secteurs sociaux (Banque mondiale) HNP Secteur Sante, nutrition et population (Banque rnondiale) IDA Association internationale de developpement IEA Association internationale pour I'evaluation du rendernent scolaire IlPE lnstitut international de planification de I'education ISG Groupe de recherche de solutions inforrnatiques (Banque mondiale) LCR Bureau regional Amerique latine et Cara'ibes (Banque rnondiale) LIL Pret au developpement des connaissances et a I'innovation xiii MNA Bureau regional Moyen-Orient et Afrique du Nord (Banque rnondiale) OCDE Organisation de cooperation et de developpement economiques OED Departernent de I'evaluation des operations (Banque rnondiale) OMS Organisation mondiale de la sante ONG Organisation non gouvernementale ONU Organisation des Nations Unies ONUSIDA Programme des Nations Unies sur le VIHISIDA PAHO Organisation panarnericaine de la sante PAN Plan d'action national PAS Prbt a I'ajusternent structure1 PNB Produit national brut PNUD Programme des Nations Unies pour le developpement PPTE Pays pauvres tres endettes (Initiative FMIIBanque rnondiale) QAG Groupe d'assurance de la qualite (Banque rnondiale) SAP Strategie d'aide au pays SAR Bureau regional Asie du Sud (Banque rnondiale) SCF Fonds de sauvegarde des enfants SF1 Societe financiere internationale TBS Taux brut de scolarisation TIMSS-R Troisierne etude internationale sur les mathematiques et les sciences (repliquej TNS Taux net de scolarisation UNESCO Organisation des Nations Unies pour I'education, la science et la culture UNICEF Fonds des Nations Unies pour I'enfance UNSlA Initiative speciale du systeme des Nations Unies pour I'Afrique USAlD Agence des h a t s - ~ n i spour le developpernent international WBI lnstitut de la Banque mondiale WE1 lndicateurs de I'education dans le rnonde I P L A N D ' E X E C U T I O N pour les filles programmes de sant6 Programme interna -- xiv informations sur I'enseignernent B distance B I'Bchelle mondiale s, programm gouvernance et niv. de Twente, Univ. de decentralisation NVEX~CUTIC)P, Orientations Aotlonm lndicateurs de lhdicateurs de P a e m generales ~ 4 e i f l q ~ a performance resultats PR1NCIPESt2l'mkTK)NNUS Se focaliser sur le client Encau~qprle peniond & Formation annuelle du WBI D'apres les notations des wjvmdeformationssur personnel menee a bien clients, les services de la I'Bcoyoe at Isndgaitktbn Banque sont mellleurs Analyser de maniere gtablirdm &IS d'aot-an 80 % des plans d'action fiuipepays Les ressources de la globale, agir de manibre natlonaux nationaux ont kt6 Banque sont utilisees plus selective actualises en I'espace de efficacement pour pro- six mois en vue de les duire des effets sur rendre selectifs et de les I'acces a I'education et les focaliser davantage sur resultats pays par pays les resultats bbfir dmstr6iMgiW Six strategies d'ici Bureaux r4glsnaux r&gionalinr d'dducation I'exercice 00 Wbctuetdm & u d ~ L 5 EES achevees par an W,Bquipm-pays Bcanomiquesat SWO- SAP basees sur des ~~du rlellesetonw @ r ndm examens des depenses ~ s W V ~ du secteur social ne Warn datant pas de plus de trois ans Diffuserlea llqons ti& La pcemkre phew d4 OED, Q4U par I'OEDIQAG la hesede d o n n a interuetlvrrde I'EB devientaperatlonnelle pour PBduerrtlondurnnt I'exerci~g00 Examiner I'utilisation et Leal@pmb I'wp6rienee OW I'efficacite des nouveaux desprW APLet LILmnt instruments de pr&t t i r h et &dfmlsh Encourager le personnel a Fmatlonannueflerlu VVBi suivre des formations sur petaonnalmen66b bien I'utilisation des nouveaux instruments de pret S'assurer de I'lnclusion L'wcemen mnuel dasSAP equlps~pays des orientations strate- eonolUtA untrmitemenz giques dans les SAP des de I'dducstionP 80 % pays prioritaires satkfaisant Se concentrer sur I'impact ttablir un ensemble gtab~imfmentt u n m.OED,4IAG Les interventions de la sur le developpement d'indicateurs fiables enssmtrle d'indi- Banque sont rnieux de I'impact sur le du d6wlolppement ciblees developpernent pour pendant I'axerotoe 00 la Banque 80%desnouwux pmjw utnlsem lea Irrdicawunrdamla8 dew a m quiauiuant Utiliser les connaissances ttendre I'acces aux clients Cr6mipn de sfteeweb g q w depmjst, Les connaissances rela- a bon escient et aux partenaires axt6rteunpour3 DECW, OED,WBI, ISO aves a I'education sont tmwau~h h e gc h a q ~ t plus efficacement utilisees Mnda(Ex. 0(),01,02) - pour ameliorer I'acces a l'education et la qualite de Conduire une enquCte RMimian@une en- equipes de pr* I'Bducat~onpour tous aupres des utilisateurs du tous lesam systeme EKMS Travailler avec les autres lnclure dans les plans 100 % des PAN actualises L'avantage comparatif de dans des partenariats d'action nationaux une comportent une section la Banque est maximise productlfs section decrivant la f a ~ o n sur les partenaires et les dont la Banque collaborera avantages comparatifs avec les autres acteurs des uns et des autres L E C O N T E X T E : L ' E D U C A T I O N D A N S U N M O N D E Q U I C H A N G E A I'aube du nouveau rnillknaire, I'kducation joue plus que jamais un r81e influent dans le bien-Ctre des personnes, des collec- tivitks et des nations. Dans cette tpoque de changernent, il devient beaucoup plus difficile de rkussir si I'on ne possede pas les compktences et les outils que confkre une Cducation de qualitk. C'est I'kducation qui donnera la clt des trksors que notre rnonde recsle. Ceci est particulikrernent important pour les pauvres, dont le capital hurnain est le principal, voire I'unique, rnoyen de sortir de la pauvreti. De nouveaux difis et de nouvelles opportunitts se prtsenrent ainsi pour l'iducation. Les enjeux sont de taille. Les choix educatifs d'aujourd'hui pourraient faire route la difftrence dans les dCcennies B venir. Les pays qui prennent les bonnes options peuvent s'attendre i des progrb extraordinaires dans le dornaine de l'iducation, avec des retornbees sociales et tconomiques btntfiques, notarnment des possibilitis de rattrapage a pour les pauvres et les margi- cc nalisis. Les pays qui ne reconnaissent pas les enjeux ec n'agissent pas en consdquence risquent de stagner ou meme de revenir en arrikre, ce qui creusera les disparitks sociales et tconomiques et prkparera le terrain de la discorde. I LES MOTEURS DU CHANGEMENT rnais plus de certitude, les systtrnes de march6 recom- Cinq grandes tendances font figure de moteurs du chan- I pensent I'esprit d'entreprise, la prise de risques, la compe- - gement. Tout d'abord, le mouvement de &mocratisation tence et la souplesse, mais avec moins de sicuritt et dans Lest rapidernent ttendu au cours de la dernikre dicennie. ( un environnement en constante kolution. L'education est Plus de 100 pays ont aujourd'hui un gouvernernent capitale : les gens les plus competitifs (parce qu'ils savent dkmocratiquernent Clu, c'est-h-dire deux fois plus qu'il y 1 lire, h i r e et cornpter, ou parce qu'ils possedent des quali- a une dizaine d'anntes. Ce changement s'est souvent fications plus poussees) ont un immense avantage dans accompagnt de la dtcentralisation de la prise des deci- I cette tconornie rnondiale oh les choses vont plus vite. sions. En Amtrique latine, par exernple, exception faite En troisikme lieu, la mondiali~ationdes marches des de quelques petits pays, presque toutes les autoritks du facteurs -en particulier du savoir -amplifie les effets Itgislatif et de l'extcutif sont aujourd'hui klues, dans le de l'iducation. Le capital internarional, qui se dtplace cadre de 13000 unites de gouvernement local'. Les d'un bout de la plantte h I'autre en un rien de temps, est citoyens font de plus en plus entendre leur voix par constamment L I'affht de meilleures opportunitds, notarn- I'interrntdiaire des organisations de la sociktk civile et des ment de rnain-d'czuvre bien prtparCe, productive et dis- groupements cornrnunautaires, des charnbres locales du ponible h des conditions financieremenr attrayantes, dans commerce, des organisations religieuses, des associations un environnernent propice au jeu du march4 et poli- de parents, etc. Pour que le mouvernent de dkrnocratisa- tiquernent stable. Avec des marches locaux plus exposts tion persiste et s'amplifie, I'tducation aura un r81e clt qu'avant 5 la concurrence rnondiale, les ernployeurs puisqu'elle permet aux citoyens d'acqutrir les rnoyens veulent des processus de production beaucoup plus ra- d'Ctre bien informks, de comprendre des problemes com- pides qui assurent avec fiabilite des produits de meilleure plexes, de faire des choix avisks et d'exiger des tlus qu'ils qualitk, qui favorisent la variktt et I'innovation perma- tiennent leurs prornesses. nente et qui permettent de rtduire implacablement les En dewtierne lieu, I'hconornie de mnrcht tienr co~Its,puisque la survie des entreprises dipend de rnarges aujourd'hui le haut du pave, puisque les pays qui la pra- btnificiaires calculkes au plus prks. Sous I'effet de ces tiquent reprCsentent plus de 80 % de la population rnon- pressions, le profil des travailleurs change lui aussi. Les diale, contre rnoins de 50 % il y a une decennie. Lh oh travailleurs de dernain devront pouvoir se perfectionner des Cconomies dirigtes offraient moins de possibilitis tout au long de leur vie, apprendre rapidernent de nouvelles choses, accomplir davantage de tPches non offrira des opportunit&ssans prtcidenr de changer I'tdu- routinikres et resoudre des problkmes plus complexes, cation elle-rnCme (encadrk 1). De nouveaux rnoyens prendre plus de decisions, mieux cornprendre ce qu'ils d'ttendre I'accts et d'amtliorer la qualitt -et de re- font, avoir moins besoin d'encadrernent, assumer plus de penser radicalement le contenu de I'enseignement et ses responsabilitts et -condition prtalable B tout ce qui rnodalitks -seront disponibles i gande kchelle et a un precede -Ctre plus qualifits sur le plan de la lecture, du codt abordable. maniement des chiffres, du raisonnernent et de l'expres- Enfin, les r b h du public et du priut sont en train de sion orale. L i encore, l'tducation occupera une place cen- changer eux aussi. L'Etar intervient moins directement trale : les rravailleurs seronr trPs handicapts si I'on ne cornme producteur et prestataire de services et s'occupe reconnait pas qu'il est important d'investir dans leur capi- plus de faciliter et de contr6ler I'activitt economique. Les tal humain et de les preparer aux dkfis de I'avenir. anciens sttreotypes -organismes purement publics d'un En quatrikrne lieu, I'innovation technologique aura cat6 et socittks i but lucratif purement privtes de sans doute, plus que tout autre facteur, de profondes I'autre -ctdent le pas Li une rneilleure apprthension de constquences. Les progrts technologiques des annkes i la rkalitk, B savoir qu'il y a en fait un large hentail de venir faciliteront certaines des nouvelles tendances - en protagonistes :institutions quasi publiques, groupements donnant, par exemple, aux gens un accks pratiquemenr non gouvernernentaux B but non lucratif, organisations illimitt i I'information. D'ores et dtji, la scructure Ccono- locales, et entreprises engagtes dans la collectivitt. Dans mique s'en trouve bouleverste dans la mesure oh le savoir le dornaine de I'iducation, I'Etat joue encore un r81e prt- compte davantage ; dans cette tconomie planetaire oh la pondtrant -et continuera sans doute de le faire -en concurrence est pousske i I'extr&rne, le savoir est en train particulier pour le financement de I'enseignernent pri- de devenir le facteur le plus important de survie er de rnaire et secondaire. Cela dit, d'autres entitts sont ?i succts, prenant ainsi la place des matitres premieres et du I'euvre et le seront probablement de plus en plus dans les travail. La rtvolution de la technologie de I'inforrnation dtcennies i venir. Par exernple, par le truchement de la J E N C A D R E 1 L'UNIVERSITE VIRTUELLE AFRlCAlNE L'African Virtual University IAVU) (site internet :www.avu.org) est le premier reseau d'enseignement interactif base sur les telecommunications qui a ete etabli pour desservir les pays de I'Afrique subsaharienne. Cobjectif de I'AVU est de former des scientifiques, des techniciens, des ingenieurs, des cadres d'entreprise, des prestataires de soins de sante et d'autres professionnels de calibre mondial pour appuyer le developpement economique et social en Afrique. Pour realiser ses objectifs, I'AVU fait appel aux technologies interactives basees sur les satellites et I'informatique pour donner acces a des professeurs d'universite de premier rang, des ressources de bibliotheque et des experiences de laboratoire. En utilisant des technologies qui offrent la souplesse et I'economie de coirts inherentes a une structure universitaire virtuelle, I'AVU est en mesure de former de nombreux professionnels a la science et a la technologie et de mettre ensuite a leur disposition des moyens de se perfectionner tout au long de leur vie. Ainsi, I'AVU peut aider a surmonter les contraintes liees a la rigueur budgetaire, au manque d'enseignants, a I'equipement obsolete et au manque d'espace et d'installations qui emphchent la grande majorite des etudiants d'acceder a I'enseignement supe- rieur en Afrique subsaharienne. Avec I'augmentation du nombre de professionnels dotes d'une formation scientifique et technologique, les pays de la region seront mieux positionnes pour s'integrer dans cette ere d'information plane- taire et de nouvelle econornie du savoir. CAVU en est a sa phase pilote, et le concept d'universite virtuelle est actuellement experimente dans 14 universites anglophones d'Afrique subsaharienne. Apres un premier cours d'ete a I'universite Kenyatta en juillet 1997, I'AVU a offert neuf cours de science et d'ingenierie transmis par satellite a partir de sept universites aux ~tats-Unis,au Canada et en lrlande vers 12 universites en Afrique. Outre les cours debouchant sur des diplBmes, I'AVU transmet des seminaires de gestion, de formation de formateurs et d'autres cours deformation continue a des auditoires du sec- teur public et prive sur ses sites universitaires. Un service de bibliotheque electronique a ete recemment lance et mis a la disposition de toutes les universites participantes. Dans les pays anglophones, I'AVU est en train de passer a la phase operationnelle et prepare maintenant a des diplomes de sciences de I'information, d'informatique et de genie electrique. CUniversite virtuelle africaine (le reseau AVU pour les pays francophones dont le site internet est : uva.ulb.ac.be) a ete lancee en juillet 1998, avec la transmission de la premiere edition d'une serie de seminaires vers quatre sites au Benin, au Niger, en Mauritanie et au Senegal. Dix autres sites dlAfrique francophone ont ete ajoutes au debut de 1999. Les transmissions dans les pays lusophones d'Afrique ont commence a la mi-99. formation en cours d'emploi, beaucoup de gens doivent d'enfants vivant dans des communautks pauvres de par le au secteur privt une bonne partie des connaissances qu'ils monde ne vont jamais iI'tcole. Quelque 60 % d'entre retiennent ilong terme. Ce phtnomtne peut s'intensifier eux sont des filles3. Des centaines de millions d'autres ne i mesure que les qualifications requises augrnentenr, si les font que quelques annkes d'etudes et n'en retiennent rien entreprises jugent l'enseignement public inadCquar. O n a ou pas grand-chose. MCme parmi ceux qui ont suivi plus de chances de disposer en permanence de manuels l'instruction de base jusqu'au bout, on compte beaucoup scolaires et d'autres rnatkriels didactiques de qualitk s'il d'illettrks. existe un secteur de I'edition et un systtme de distribu- Font partie de ce monde les pays qui sortent d'un tion privks prosptres. La tiltvision et les medias, les conflit. Ces derniers figurent parmi les pays les plus initiatives locales, et les kcoles non ttatiques figurent pauvres, leurs systkrnes kducatifs sont trks faibles, et leurs parmi les nombreux autres domaines i fort potentiel. dtpenses d'education sont parmi les plus basses du La question importante n'est pas de savoir si le rBle des monde. En ce qui concerne I'accks iI'Cducation, ils sont prestataires non ttatiques va se dtvelopper -il se dtve- les plus mal lotis B cause du manque d'enseignants qua- loppera -mais plut6t comment cette tvolution doit Ctre lifits, de materiel, i cause de la destruction des infrastruc- prise en compre dans la stratkgie nationale. Les partena- tures et de I'eclaternent ou du dkplacement des commu- riats auront une importance cruciale. nautks. Avec le vide social qui suit la fin du conflir, on Ces cinq moteurs du changernent -ec d'autres dispose d'un bref intermtde pour jeter les bases d'un encore sans doute, dont certains ne peuvent pas encore changernent constructif. C'est aussi une periode de grand ftre prkdits -auront des effets considirables. Certains de danger avec les risques de rtveil des conflits, de perte des ces effets seront hautement positifs. Par exemple, la plus investissements et de mauvaise prise de decisions. grande diffusion des connaissances et des opportunitis Toutefois, si I'on ne met pas pleinement B profit les peut conduire i une participation Cconornique et sociale apports des bailleurs de fonds pour tdifier de nouvelles accrue qui btnkficiera aux pauvres comme aux plus aisb sociktCs tourntes vers I'avenir, le tribut sera peut-Etre et ameliorera le niveau de vie de tous. D'autres effets encore plus lourd sur le plan humain et tconomique. pourraient Ctre prkjudiciables B certains groupes. En parti- Dans ces conditions, il est crucial de rkinvestir dans l'tdu- - . culier, I'tcart entre la riches et les pauvres pourrait se 3 cation et les soins de sand les sommes kconomiskes grice creuser, imoins que des rnesures ne soient prises en temps B I'alligernent de la dette - dans le cadre de I'lnitiative utile pour Clargir I'accks aux nouvelles opportunitts. pour les pays pauvres trks endettts, par exemple. 11 y a un autre rnonde, qui veut maintenir le statu quo. Parents, enseignants, administration, tditeurs de DES MONDES A PART manuels scolaires, Ctudiants -tous ont des raisons de Tous ces changements accentuent les complications aux- prkftrer que les choses resrent cornme elles sont, ou alors quelles doivent faire face les difftrents a mondes s qui qu'elles ne changent que petit i petit. Les groupes repre- coexistent. sentatifs -des directions scolaires aux syndicats d'ensei- L'un de ces mondes se dtbat encore avec les pro- gnants et aux conseils locaux -sont generalement plus blkmes tducatifs de base. Telle est la realirk quotidienne prudents que leurs membres pris individuellement. Des des deux tiers de la population mondiale qui vivent avec problemes tels que les salaires et les conditions d'emploi moins de trois dollars par jour. Pas de livres, pas les des enseignants peuvent barrer la route au changement. TI livres qu'il faut, des maitres qui ont dtsesperkment en est de mCme du contenu des programmes, en particu- besoin dJCtreplus et mieux formks pour pouvoir ensei- lier lorsqu'il y a des questions religieuses, ethniques ou gner un programme rnoderne, une ptdagogie qui con- culturelles en jeu. siste B faire apprendre par c e u r des choses sans aucune I1 y a un autre monde encore, auquel apparriennent pertinence, des classes de plus de 100 iltves, la barritre quelques heureux klus vivant dans des communautks des langues, les planchers en terre battue, I'absence de aisies, surtout dans les pays riches, qui est en train de constructions en dur -voila quelques problkmes parmi rtinvenrer i grands pas I'tducation. De nouvelles ap- bien d'autres. L'utilisation des enfants comme main- proches beaucoup plus efficaces sont mises au point pour d'oeuvre signifie que parmi les pauvres, le fair d'envoyer I'apprentis~a~edes connaissances. Des ordinateurs pour les filles et les garGons a I'kcole entraine de lourds cofits chaque ktudiant, I'accks facile B internet, des enseignants d'opportunitts pour les parents. Quelque 145 millions hautement cornpktents, des programmes autoguidks en phase avec les toutes dernikres recherches -un progrks Par le passk, les propheties de progrks spectaculaires est vite suivi d'un autre. dans l'kducation n'ont pas manque, mais ells se sont sou- Les futuristes prkdisent I'avknement d'un autre vent soldkespar de faibles avandes, voire des rigressions. monde encore. Dans ce monde, l'kducation se fera davan- De nombreuses kcoles utilisent aujourd'hui les mkmes tage en dehors du cadre scolaire et s'appuiera sur des mkthodes -c'est-a-dire un enseignant se servant d'un technologies bien plus puissantes (permettant, par texte standard, devant des rangees d'ttudiants rnCmorisant exemple, il'dtudiant d'apprendre h son propre ryrhme des mots et des chiffres -dont la f n avait kt&annoncke il gdce B un systkme interactif assist&par ordinateur, B acti- y a trois dkcennies par les planificateurs et qui devaient vation vocale). On cornprendra mieux la fa~ondont les &re remplackes par des instruments plus perfectionnis. Les gens apprennent et ce qu'ils ont besoin d'apprendre, et 25 prochaines annkes seront-elles diffirentes ? Personne ne I'tducation mettra iprofit cette connaissance. Les appre- peut en ktre certain. Tant de pays devront mknager leurs nants pourront sortir de la salle de classe et obtenir des arrikres. Chacun d'entre eux devra faire des efforts con- informations sous diverses formes (texte, donnkes, son, cert& pour tirer parti des nouvelles opportunitb mais, que vidCo) de par le monde, 5 toute heure du jour et de la celles-ci aboutissent ou non, il faudra aussi veiller, par prk- nuit, B un coAt de plus en plus bas. caution, Q utiliser plus eficacement les options existantes. Voir Tim Campbell, 1999, The Quret Revolution: The Rise of Political Participation and Local Government with Decentralization in Latin America and the Caribbean. Le terme 11bconomie de march6 )Iest utilise ici pour designer une grande diversite d'economies - depuis de vraies economies de marche (peu nombreuses) A toutes celles qui sont regies par une combinaison de mecanismes de march6 et de planification centralisee. UNESCO. Rapport mondial sur /'education 1998. Chiffre de 1995. L ' O E U V R E A A C C O M P L I R : U N E J ? D U C A T I O N D E Q U A L I T E P O U R T O U S L'IMPORTANCE DE L'EDUCKTION Parmi les nombreuses raisons pour lesquelles I'kducation est importante, il en esc une qui prime : l'tducation perrnet de donner aux gens une vie meilleure et de rkduire la pauvrett. Au nombre des multiples voies par lesquelles I'education arrive i ce rksultat, retenons les suivantes : 1) l'kducation aide les gens B devenir plus productifs et i mieux gagner leur vie (parce qu'elle constitue un investissernent dans 1e savoir-faire et les compktences, c'est-A-dire le capital hurnain) ;2) I'Cducation contribue i amkliorer la santt et la nutrition ;3) elle enrichit la vie personnelle (par exernple, h cause du plaisir que I'on Cprouve iutiliser son intelligence et de la confiance en soi que cela confere) ;et 4) elle favorise le dkveloppemenc social en renforpnt la cohesion sociale et en offrant aux gens de meilleures opportunitts (et partant, une plus grande kquitt par le biais des opportunitks). Par ailleurs, de nombreux pays ont reconnu, en adhkrant i des conventions et en prenant des enga- gements sur le plan international, que I'kducation fait partie des droits de la personne. L'Cducation contribue ainsi, dans le contexte d'un environnement macrotconomique et politique viable, i la crois- sance et au diveloppement de la socitti tout entitre, et partant, B I'amklioration des revenus de tous les habitants (figure 1). Un bon systkme Cducatif est une condition nkcessaire mais non suffisante du dkveloppernent, et ses effets bknt- fiques sont d'autant plus marquis que d'autres domaines des affaires publiques sonc kgalement bien gCrks. En particulier, les politiques macro~conomiques,les processus politiques, les pratiques reglernentaires, l'environnernent des affaires, les processus participatifs et les rouages du march6 du travail doivent &treviables. D'un autre cbtk, pour Ctre efficaces, la pla- nification et la conduite de l'kducation doivent tenir cornpte du contexte social, culturel, religieux, kconornique et poli- tique qui les entoure. Figure 1 L'importance de l'6ducation Depuis longtemps, il est evident pour nornbre Clements, norarnrnent une solide dernocratie partici- d'educateurs et de parents que I'kducation, en dehors de pative et une gouvernance cornpktente et inttgre, un sys- ses effets imrntdiats, est aussi une forrne d'investissernent ttme judiciaire et juridique efficace, de bons systtmes en ce qu'elle permet aux gens de devenir plus productifs, financiers, des services sociaux et des filets de sicurirt, de gagner plus d'argent et d'avoir une meilleure qualitk une infrastructure sociale et tconomique et le souci de la de vie. Des arguments conceptuels et des donntes statis- protection de I'environnernent et de la culture nationale. tiques sont Venus conforter la theorie du capital humain Beaucoup de ces elkments dtpendent en partie du sys- qui s'est dCveloppte depuis les anntes 60 et a pris pied terne tducatif. apres de nornbreux dtbats. D'aprts des estimations de prix Nobel d'tconomie, l'kducation figure parrni les meilleurs investissernents, dtpassant en cela de nornbreux L'OEUVRE EDUCATIVE A ACCOMPLIR investissernents dans le capital physique. Des analyses L'objectif h long terme de I'Cducation devrait &trerien connexes ont dkmontrt que le stock de capital humain de moins que de donner a chacun, oh qu'il soit, la possibi- la planete a une valeur de loin suptrieure a celle du stock litt 1) d'achever le cycle prirnaire dans des conditions de de capital physique, du point de vue de sa contribution i qualitt au rnoins convenable, 2) d'acquirir des compt- la production. tences de base pour survivre et rtussir dans une tconomie Alors que la thtorie du capital humain est centrte globale, 3) de btntficier des contributions de I'iducation sur les liens entre I'tducation, la productivitk et la crois- au dkveloppement social, et 4) de profiter de la riche sance tconomique, d'autres disciplines ont rnis l'accent experience humaine que l'kducation rend possible. sur les autres raisons qui font que I'kducation est irnpor- Cela suppose notarnment de veiller au minimum i tante (filitres 2, 3 et 4 ila figure 1). Elles rnettent en Cvi- ce que chaque fille et chaque garGon aient la possibilitt dence la contribution de l'iducation a la cohesion sociale, d'apprendre i lire, h tcrire, ?icalculer, et que chaque en montrant que l'tducation permet de transmettre des adulte ait accts h des moyens de perfectionnement tout valeurs, des croyances et des traditions. L'tducation au long de sa vie. I1 faut rkduire les intgalitks relatives i faqonne les mentalitts et les aspirations et parmi les com- I'acchs I'kducation et i la qualitt de I'kducation, dans la pttences qu'elle aide h acqukrir, figurent les irnportantes mesure oh elles condamnent au rnoins la moitie de la relations inter et inrrapersonnelles. L'tducation rend les population rnondiale, et la rnajoritt des pauvres et des gens autonomes. Elle les libkre en leur perrnettant vulntrables, ?I des perspectives de vie bien inftrieures i d'apprendre et de penser par eux-mCrnes. Elle est btnt- celles des plus chancew. fique i la santC et B I'environnernent. Des objectifs sptcifiques ont ttt fixts dans le do- A mesure que le rnonde change et devient plus com- maine de I'enseignernent primaire pour tous et de plexe, il est d'autant plus important de posskder les com- I'alphabetisation des adultes dans le cadre de I'initiative petence~que conere une education de qualitk. Au cha- Education pour tous (encadrC 2). De nombreux protago- pitre I , nous avons trait6 de ['incidence des rnoteurs du nistes ont souscrit i I'appel lanct par le Cornitt d'aide au changement sur I'tducation. Tous les pays onr besoin de dtveloppement de I'OCDE en faveur de I'tducation pri- citoyens instruits et qualifies, capables d'holuer dans une rnaire pour tous et de la paritk entre les sexes dans le sociktt dtrnocratique ;de travailleurs qui peuvent s'adap- prirnaire et le premier cycle du secondaire (OCDE, Le ter a I'tvolution des besoins du march6 du travail et qui rdLe a!e la coopbrationpour k dPvefoppementi2 I'aube dz~. sont cornpetitifs sur les rnarchts mondiaux ;d'apprenants XXle siPck, 1996 ; site internet : www.oecd.ordldacl qui savent tirer parti de la rtvolution technologique ;et indicators/htm/backgr.htrn). La Banque mondiale est de politiques qui rnettent profit la nouvelle interface dtcidte h contribuer h la rkalisation de ces objectifs inter- entre le public et le privt. Le brutal coup de frein i la nationaux et a rnis sur pied un ensemble de programmes forte croissance tconornique en Asie de I'Est et les sptciaux h cet effet. troubles sociaux dans d'autres regions du rnonde ont Les objectifs d'ensernble ne pourront pas Ctre rappel6 que le dtveloppernent durable dtpend autant atteints aisernent ni rapidement. Certains sont rtalisables de beaucoup d'autres facteurs que de bons rCsultats en rnoins d'une dtcennie, mais la plupart prendront plus kconorniques. L'tducation est un volet clt de nl'ordre de temps. Mais viser moins haut serait viser trop bas, et du jour social ,)ou du ccadre de dkveloppernent ce faisant, on ne rnontrerait pas la voie h suivre avec la intkgrt de la Banque, qui englobe tous ces autres vigueur et les ambitions qui s'imposent. )) ENC CADRE ' 2 1 1 CACCES N'EST QUE LE DEBUT, LA CLE EST L'EDUCATION POUR TOUS DANS LA QUALITC -UNE ENTREPRISE COMMUNE Parrni les objectifs internationaux adoptts figurent I'accks (site internet :www.unesco.org/education/efa/) accru li I'tducation ainsi que l'arntlioration du rendement de l'tducation. Jusqu'ici, l'accent a t t t principalement rnis En 1990, I'UNESCO, I'UNICEF, le PNUD, la Banque sur I'accks et la participation. Dans le dificile environne- mondiale et [plus tard) le FNUAP ont organise la rnent auquel les gens sont confrontts aujourd'hui, I'accks Conference mondiale sur I'education pour tous a I n'est que le dtbut. L'tducarion offerte doit Ctre de bonne Jomtien (Thai'lande). Sous I'egide de ces partenaires et d'autres organismes de developpement, 155 pays et qualitt afin que les gens acquihrent les compttences 150 ONG se sont reunis et ont pris des engagements 1 ntcessaires pour rtussir dans des socittts complexes, sur les points suivants : I dtmocratiques, oh les besoins du march6 du travail changent. Dans les stratigies des pays pour I'tducation, il developper les soins a la petite enfance et les convient de dtfinir les rnoyens d'dmkliarer I*E qualzte'de activites de developpement de la petite enfance ; I'tducation, ainsi que la preparation physique et rnentale I atousI'accesaI'enseignementpri- garantir 1 de I'enfant li I'apprentissage du savoir. Amtliorer la qua- maire et I'achevement des etudes primaires d'ici a I'an 2000 ; I litt, c'est s'assurer des progrks tangibles en ce qui con- ameliorer les resultats de I'apprentissage ; I cerne les connaissances, les compitences et les valeurs Iramenerletauxd'analphabetismedesadultesa transmises aux ttudiants, grice P un rneilleur environne- la moitie du taux de 1990 d'ici a I'an 2000 ; rnent d'apprentissage. Cet environnement cornprend le developper I'education de base et les autres for- milieu irnmtdiat de I'ttudiant ainsi que le systkme dans mations de base necessaires pour les jeunes et 1 lequel Ctudiana, enseignants, adrninistrateurs, dirigeants les adultes ; accroitre I'acquisition par les individus et les et autres prestataires de services ophrentl. Le rendement familles des connaissances, du savoir-faire et 1 de I'apprentissage des connaissances influence er est in- des valeurs necessaires a une vie meilleure et fluence par des facteurs exttrieurs au systkme tducatif tels un developpement durable. que le milieu familial et la perception des perspectives de - 1 travail (figure 2). Apres la conference de Jomtien, un Forum consultatif La santt des enfants influence leur capacitt li ap- international sur I'education pour tous a ete cree pour le suivi et la promotion de la realisation des objectifs 1 prendre. Les enfants qui sont malades, qui ont faim ou fixes pendant la decennie des annees 90. En 1996, les qui souffrent de malnutrition ne vont pas li 1'Ccole rtgu- effectifs du primaire avaient sensiblement augmente, likrernent et, quand ils y vont, ne sont pas capables de se et on denombrait cette annee-la 50 millions d'enfants concentrer. S'il est vrai que les enfants les plus pauvres inscrits de plus qu'en 1990. Mais les progres ont ete sont plus nornbreux P aller li l'tcole, ce sont eux qui le modestes sur le plan de I'acces a I'education et des plus souvent ont des problkrnes de santt. Heureusement, rendements educatifs. De nombreux pays ne seront 1 les tcoles elles-mkmes offrent un moyen tconomique de pas en mesure de tenir I'engagement de I'education pour tous. dispenser des services de sand simples, tprouvis, comme les traiternents vermifuges et les suppltrnents de rnicronu- Afin d'aider les pays a poursuivre leurs efforts en vue triments (de fer, par exemple) et de rCsoudre ainsi les pro- de la realisation de ces importants objectifs internatio- blkmes immtdiats les plus frequents, tout en inculquant naux, les partenaires de I'initiative Education pour des habitudes benefiques pour la santt. Les programmes tous continuent de rechercher des solutions aux pro- de santt profitent le plus aux defavorisks -filles, pauvres blemes. Leur cooperation s'est manifestee notamrnent dans I'lnitiative speciale du systeme des Nations Unies et personnes atteintes de malnutrition -et ils devraient pour I'Afrique (ou I'accent est mis sur I'acces de tous faire partie des efforts d'tducation pour tous. les enfants africains a I'enseignement primaire et au Pour amtliorer la qualitt, il faudra que les pays premier cycle du secondaire) et I'lnitiative E-9 (axee I s'attaquent B un certain nombre de problkrnes cruciaux. sur I'education pour tous dans neuf pays en develop- I Tout d'abord, une attention sptciale devra Ctre accordie pement tres peuples -le Bangladesh, le Bresil, la auxprocessus d'enseignement et d'apprentissage.Compte Chine, l'Egypte, I'lnde, I'lndonesie, le Mexique, le 1 Nigeria et le Pakistan). Ces activites ont prepare la tenu de I'influence que les enseignants peuvent avoir sur voie a I'initiative Education pour tous 2000, qui vise le les rCsultats des tlkves et de la part consacrte aux salaires troisieme millenaire. des enseignants dans la plupart des budgets de Regimefiscal Lquitabk et ePicnce Marches dm travail rouples Owemre Figure 2 Qu'est-ce qui fait de bons resultats scolaires 7 - - -- -- -- l'kducation, une politique de I'tducation qui met I'accent puisqu'il est ktabli que les premitres anntes de la vie sont sur la qturlite'de I'enseignement-en donnant aux ensei- dtterminantes pour le bien-&re futur. Les pays qui n'ont gnants la possibilitt de se perfectionner rtgulitrernent pas encore atteint ces objectifs de base doivent s'y atteler pour rester i la hauteur dans les rnatitres qu'ils ensei- de faqon prioritaire. Ceux qui sont bien avancts doivent gnent -a toutes les chances d'&tresuivie d'effets. C a n t continuer ialler de I'avant. donne que l'apprentissage actif est en gtntral supkrieur i En troisihrne lieu, il faut donner de rneilleures l'apprentissage par rntrnorisation, les pays qui optent opportunitks d'acqukrir des compktencespluspousskes. pour des modes ptdagogiques plus participatifs et person- nalists auront un avantage sur les pays oh les enseignants J E N C A D R E 3 1 parlent et kcrivent tandis que les tlhes ecoutent et lisent. COMPETENCES DE BASE EN REPUBLIQUE Les pays qui donnent aux gens les rnoyens d'apprendre i ARABE D'EGYPTE tout iige -imesure que leur travail ou que leur vie change, et que de nouvelles connaissances rernplacent les L'objectif de ~ ' ~ g y ppour le XXlesiecle est d'avoir t e anciennes -auront un atout par rapport aux autres. ccun systeme educatif de qualite qui offre aux etu- L'utilisation accrue des nouvelles technologies dans la diants un apprentissage adapte a leurs besoins pre- sents et futurs, en vue de promouvoir la poursuite du salle de classe et au-dehors perrnettra iceux qui appren- developpement economique et social egyptien w. Des nent d'avoir acchs iplus d'information. lors, I ' ~ ~ y pest en train de lancer une serie de re- t e En deuxikrne lieu, il est primordial de rnettre I'accent formes de grande envergure qui consisteront notam- sur I'acquisition des compiterzcesde base -savoir lire et ment a reviser radicalement 1) le programme et le sys- ecrire, calculer, raisonner, et posskder des aptitudes so- teme d'examens de I'enseignement secondaire ciales telles que la facultt i rksoudre des probltmes en- general qui sont depasses, et 2) I'excessive fragmenta- tion de I'enseignement professionnel et technique. Le semble -surtout dans les pays oL les rendernents sco- nouveau programme portera sur neuf t cdomaines de laires sont faibles (encadrt 3).Ces compttences de base connaissances de base et mettra I'accent sur I'acqui- sont la condition prtalable A I'acquisition de cornpttences sition d'un ensemble de t c competences de base - ~b plus poussies et i I'utilisation des nouvelles technologies. communication, maniement des chiffres, traitement Dks lors, tous les pays doivent s'assurer que 1) l'tducation de I'information, solution de problemes, aptitude phy- primaire est accessible A tous et de bonne qualitt, sique, autonomie et competitivite, cooperation et lea- dership, et methodes de travail et d'etude. IIportera 2) I'enseignernent secondaire, d'abord dans le premier egalement sur certaines cc valeurs et attitudes)) cycle puis dans son ensemble, emboite rapidernent le pas, -famille, democratie. justice, egalite et integration et 3) les besoins du jeune enfant sont pris en compte, , sociale, patriotisme, et cooperation et solidarite. L'arntlioration du deuxikme cycle du secondaire et de Q faire portent sur des sujets tels que 1) la dholution du I'enseignement suptrieur (c'est-i-dire la formation pro- contrale des tcoles aux parents et aux cornmunautb, fessionnelle, I'enseignement technique et le troisikme 2) les politiques I'kgard des tcoles prides (y compris ?I cycle) doit aller de pair avec celle de l'tducation de base. celles gtrtes par des organisations religieuses, des ONG et Si les pays veulent rtussir dans ce rnonde en pleine des ernployeurs), 3) les pr6ts aux ttudiants et les droits mutation, il n'est pas justifie d'attendre que les compt- d'inscription dans I'enseignernent suptrieur, et 4) le choix tences de base soient inculqutes ?t tous avant de doter laisst aux familles entre difftrentes options kducatives. une partie de la population de compttences plus pous- stes, cornpte tenu du temps qu'il faut pour sortir un nornbre suffisant de dipl6rnks qualifies. Cela ttant, LA VOlE FUTURE I'instruction de base devrait rester une priorite de la poli- Dans ce chapitre, nous avons esquisst I'ceuvre Q accom- tique de I'tducation, meme si I'on pr&teplus d'attention plir dans le dornaine de I'tducation et dtcrit les ambi- a l'enseignement supkrieur. I1 est primordial d'adopter tiew objectifs internationaux auxquels la Banque sous- desprogrammes d'ktudes qui perrnettent de donner aux crit. La mission de la Banque est d'aider les pays i dtfinir ttudiants une prtparation large et souple au rnonde du et i rnettre en ceuvre les futures rnesures strattgiques en travail, comrne on I'a constatt dans les systkmes tducatifs vue d'amtliorer I'acds un apprentissage pertinent et de les rneilleurs. qualitk. Les facteurs qui concourent B une kducation de Enfin, 1'6volution des r6hs dupublic et duprivP peut qualitt sont connus. Les bonnes idCes et les bonnes ana- offrir de nouvelles options pour une tducation de niveau lyses ne rnanquent pas ;ce qu'il faut, c'est utiliser les plus eleve et de rneilleure qualitt, un coiit plus abor- rneilleures d'entre elles pour obtenir des rtsultats plus vite dable. Pour assurer l'universalisation de I'enseignernent et mieux. I1 est utile de faire le point des progrks rtalists primaire et augmenter I'accts aux niveaux suptrieurs tout sur le plan mondial dans l'optique de l'oeuvre A accomplir en maintenant la discipline budgttaire, les pays doivent et des objectifs fix& (chapitre 3) avant de dCtailler la stra- trouver des rnoyens plus efficaces de fournir une tduca- ttgie de l'tducation de la Banque -c'est-&-direI'action tion de qualitt et de mobiliser des financements privts que rnknera la Banque au vu des objectifs et du chantier suivant des rnodalitts qui garantissent I'tquitt. Les choix a mettre en oeuvre (chapitre 6). ' D'aprBs des etudes de I'lnstitut international de planification de 1'6ducation(UNESCO), une education de qualit6 acceptable depend de deux fac- teurs determinants : i) un systeme adequat de gestion des ecoles. et ii) un systbme d'information fiable permenant de suivre le fonctionnement du systeme educatif a I'echelon local (www.education.unesco.org/unescoleducprog/iiep/resl.htm). Voir Bgalernent annexe 1 et Heneveld, Ward, 1994. Planification et suivi de la qualite de l'enseignement prirnaire en Afrique subsaharienne. Washington, Banque mondiale. L ' E D U C A T I O N A U J O U R D ' H U I : L E S R ~ S U L T A T S O B T E N U S , L E S P R O G R E S A R E A L I S E R Au cours des 30 dernitres annkes, les pays en dtveloppement ont enregistre dans Ie dornaine de I'iducation et dans les sec- teurs sociaux en general des progrts extraordinaires, sans prCctdent dans I'histoire de l'hurnanitt. Le chancier qui reste est cependant vaste -et de plus en plus vaste -en partie ?Icause des pressions IiCes ?I l'accroissernent rapide de la population. - - - -- - - - - - - - -- - -- - - -. --- -- -. I RESULTATS OBTENUS I LES PROGRES A REALISER C'est dans I'acchs B la scolarisation que les plus grands I En dtpit de ces succks, il reste encore beaucoup ?I faire succks ont CtC remportts. La proportion de jeunes frt- (tableau I). Dans quelques pays, les progrks sur le ~ l a n quentant I'Ccole est aujourd'hui plus klevte que jamais. I des effectifs se sont ralentis, voire inversts, pendant les En 1960, un peu rnoins de la moitiC des enfants en Pge annCes 80 et 90. Dans de nombreux pays, il y a des de faire des Ctudes primaires ttaient scolarisks. Au debut 1 inegalites d'accts entre diffkrents groupes de la popula- des annkes 90, ils ktaient plus des trois quarts dans ce tion et, dans la plupart des car, la qualitk et la pertinence cas'. Le pourcentage d'enfants Sgts de 12 B 17 ans scola- I de I'kducarion laissent encore beaucoup 3 dCsirer. D'autre risks a plus que doublC (de 21 % 47 %) ;dans le part, dans beaucoup de pays, la capacitk instirutionnelle groupe des jeunes de 18 B 23 ans, il a presque quadruple! 1 est trop faible B cous les kchelons de I'administration pour - - (de 4 % ?I 14 %) (figure 3)2.Pendant la decennie 1980- le type de dkveloppement de l'kducation qui est nCces- 11 1990, le nombre d'anntes de scolarisation auquel peut saire au regard des dtfis h venir. 1 s'attendre un enfant de six ans a augment6 de presque un an (de 7,6 3 8,5). SCOLARISATION PAR GROUPE D'AGE DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT I _ - - - - - - - - - ------ - - I I 18-23 ans Figure 3 (UNESCO,Annuaire statistique 1985, 1994) Tableau 1 lndicateurs par region (World Development Indicators 1998, 1999) -- Region Taux brut de Taux brut de Taux brut % de filles % de filles % estimatif scolarisation scolarisation #inscription parrni les elbves parrni les eleves d'analphabbtes primaire (en % secondaire (en dans le superieur du prirnaire* du secondaire* dans le groupe du groupe d'bge % du groupe (en % du groupe des 1524 ans pertinent)* d'Lge d'lge pertinent)' pertinent)* Afrique subsaharienne 78 77 15 27 1 3 44 45 34 41 45 25 Arnerique latine et Caraibes 105 113 42 52 14 19 49 1 1 6 Asie de I'Est et Pacifique 1 1 1 118 43 69 3 8 45 47 40 44 10 3 Asie du Sud 76 100 27 48 5 6 38 43 31 38 50 37 Europe et Asie centrale 99 100 87 83 30 32 49 48 53 52 3 2 Moyen-Orient et Afrique du Nord 87 96 42 64 11 16 42 45 37 45 39 21 * Moyenne ponderee en fonction de la population Progrbs hksitants dans le domaine a% I'mcks. Quelques le nombre d'enfanw Sgks de 6 h 11 ans qui ne sont pas pays ont rkalisk peu de progrks dans le dornaine de l'accb scolarisks dans cette rtgion devrait passer de 39 i depuis 1980. Malgrt l'augmentation en terrnes absolus 56 millions (soit une hausse de 44 %) entre le dkbut du nombre d'enfants inscrits, les taux d'inscription ont et la fin des annkes 90 (figure 6). baissk en Afrique subsaharienne. Le pourcentage d'enfants Le chiffre correspondant pour le reste du rnonde en Sgks de 6 i 11ans qui vont l'tcole est tomb6 dans cette dtveloppernent devrait rester relativement constant. rtgion de 59 % en 1980 a 51 % en 1992 (figure 4)3,4. En Mrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Inkgalitks d'rzcchs entre d c ~ h e n tgroupes. Les filles et s Arnkrique latine et aux Carai'bes, seulernent deux tiers des les fernmes, les populations rurales, les populations enfants qui enrrent dans la prernikre annke du primaire autochtones, les handicap&, les pauvres habitant dans les font toujours des etudes cinq ans plus tard (figure 5). Les villes et d'autres groupes dtfavorisks ont un accks plus progres rtalisks jusqu'ici font penser qu'il sera dificile limitk a l'kducation. pour de nombreux pays d'atteindre les objectifs de I'tdu- L'kcarr entre les sexes (figure 7) est particulikrernent cation pour tous dans les dtlais initialernent prkvus prioccupant quand on sait que I'kducarion des filles a (encadrt 2). un impact positif sur les taux de fkconditk, les taux de 11ne sera pas facile de renverser la tendance i la rnortalitk infantile et juvknile, les taux de mortalit6 baisse en Afrique subsaharienne du fait que I'accroisse- maternelle ainsi que sur I'tducation intergtntrations et rnent de la population se poursuit. D'aprb les prkisions, I'environnernent. TAUX DE POURSUITE DE LA SCOLARITE ENTRE LA Ire LA 5' ANNEE D'ETUDES ET SCOLARISATION DANS LE GROUPE DES 6-11 ANS PAR REGION Oc4anie 1L" .__._--.--. LCR 0 40 ' . .-C .: !5$ ;'i a g 20----c---t----- 3.: 'L: ,F,q 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 .ko E a Figure 4 (UNESCO,Annuaire statistique 1985, 1994) Figure 5 (UNESCO,Rapport mondial sur Mducation 19981 NOMBRE ESTlMATlF D'ENFANTS N O N TAUX DE SCOLARISATION PAR SEXE SCOLARISES DANS LE GROUPE DES 6-11 ANS DANS LE GROUPE DES 6-11 ANS DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT - - 80- Afrique _ - _ - - subsaharlenne 85 - - _ _ - - - - Asie du Sud P , - - .- S - - - -- - 'E*. -- -5 - - - _ _ - - - ,65 Asie de I'EsVOcean~e E m --- C - g 55 ( * Gsrwns 2o 5 1 Fill- --------_________. tats arabes . P - - - - 45 - ----. - ------ Arnbrique latinelcara'ibes 0 ..- - . - .- 35 1985 1990 1995 2000 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1945 Figure 6 (UNESCO,Rapport mondial sur Figure 7 (UNESCO,Annuaire statistiqua Uducation 1991, 7993) 1985, 79941 Cornme pour la scolarisation en gCniral, les dif- L'trnergence d'une classe de jeunes marginalisis (qui fCrences entre les sexes varient d'une rCgion i I'autre ne font pas d'etudes et qui n'ont pas non plus de travail (figure 8). Dans le cas des Clkves en 2ge de faire des rCmun6rC) dans de nornbreux pays est un autre phino- Ctudes secondaires, c'est dans les Btats arabes, en Asie rnkne rhelateur du manque d'iquitC dans I'accks I'idu- du Sud et en Afrique subsaharienne que ces differences cation. Augrnenter I'acchs A une education de base de sont le plus marquees. qualiti devrait avoir pour effet de rCduire le nornbre de La persistance des diffkrences entre les sexes s'ex- jeunes qui vont rejoindre ce groupe. A court terme, tou- plique par de nornbreux facteurs :valeurs et croyances tefois, il est primordial de donner des possibilitks de for- traditionnelles en ce qui concerne le rBle des fernrnes et mation aux jeunes dCjA marginalisds si I'on veut qu'ils -- des hommes dans la sociitC ;crainte des dangers auxquels aient de rCelles perspectives de trouver du travail en zones 13 sont exposees les filles sur le chernin de I'Ccole ;manque rurales et urbaines, ce qui contribuera 2 riduire I'exode de stparation entre les sexes ;manque d'enseignants de rural et la violence urbaine. sexe fkrninin ;cofits rnonitaires (par exernple, les frais de livres) ;cofits d'opportunitk ;perception de I'utilid de la Manque d'accb h zlnekducation&p&e et h un en- scolarisation pour des filles qui n'iront vraisemblablement sei't&qualite'.PtreinscritdansunCtablissernent pas travailler en dehors du foyer et perception de la qua- d'tducation de type forrnel ne signifiepas nCcessairement lit6 de I'enseignement lui-meme. que I'on va apprendre quelque chose. Pour cela, il,faut s'assurer de toute une sirie de ficteurs (figure2), dans un cadre financier et riglementaire viable. Meme dans les pays revenu devk oh I'Cducation primaire pour tous existe de longue date, les r&ultats des Ctudes sont extrsmement va- TAUX DE SCOLARISATION riables et peuvent &re, dans certains cas, trh fiibles. La fi- DANS LE GROUPE DES 12-17 ANS 2 loo-. gure 9 prhente des donntes d'alphabttisme pour dix pays 2 (surtout des pays de I'OCDE) :alors que dans tous ces -: 80 - pays, le taux net de scolarisationsecondaire est suptrieur 80 %, les taux d'alphabktisation fonctionnelle dans le g 20- groupe des 1621 25 ans5varient entre 35 et 80 %. On ne disposepas encore de donnees comparables pour les pays en 2 % a u m .b: pl .% .C $ 2 ;& 5 ' z ?,5 P .:,- diveloppernent, mais le rapport enue les tam de scolarisa- g -0 3 P o w m e ,m $5 $ f z .- tion et les niveaux des rbultats devrait &re au rnoins aussi u" 2 d ; .I; ; 2: .- E variable et dtrnontrer tout aussi clairernent que la qualitt de "7 2 < a S I'apprentissage du savoir dernande B etre amkliorte. 11, Faire en sorte que les ttudiants auront non seule- Figure 8 (Rapportmondial our I'education 1995) 1 I menr accts i I'icole mais pourront Cgalernent y acqukrir administrations centrals, mais aussi d s tchelons rtgionaux SCOLARISATION ET ALPHABETISATION -100 et locaux et des tcoles elles-rn@rnes.La dtcentralisation ae oblige i s'interroger sur la rtpartition des fonctions entre m Sue.de 80 les administrations centrales et locales, les effets sur la qua- E ~elg&ue a Alle~agne Calada .;* (Flandre) lit6 et I'tquitt, et la faqon de renforcer la capacitk d'admi- 60 ~ ~ ~ Royaurne-Uni i ~ ~ l i ~ g nistration et de planification B tous les niveawt du systtme. lrlande . 2 40 Nouvelle- - x tats- ZBlande Les efforts de renforcement de la capacitt institu- P Unis m Pologne 20 tionnelle sont gtnkralement centres sur : la formation des a 7 rnaftres, des professeurs et des administrateurs ; les ser- 0 -- - 80 85 90 95 100 vices d'tvaluation et de certification fournis par les fonc- Taux net de scolarisation secondaire en 1995 tionnaires des rninisttres et les consultants extkrieurs ;et Figure 9 (World Development Indicators 1997, OCDE la distribution de rnanuels, de guides et d'autres matt- Literacy Skills for the Knowledge Society 79971 riels. Mais la solution ilong terrne au probltme de capa- cite de gestion passe par : H des institutions productives, a m niveaux postt- rieurs a I'tducation de base, qui sortent des diplBrnts bien prtparts ; des connaissances aura d'tnormes constquences. Tout H la rtforme de la foncrion publique, y cornpris des d'abord, les ressources investies dans I'tducation seront barkmes de traiternents et des rkgles de promotion ; rnieux utilistes : locaux, salaires des enseignants, coiits H le recrutement et l'emploi de gens sur la base du directs et coGts d'opportunitk 21 la charge des Ctudiants et mtrite, du talent et de la formation ; des farnilles. Ensuite, aprts avoir convaincu les parents, H des rnoyens approprits d'allouer les ressources et souvent au prix de grands efforts, d'envoyer leurs garqons I'utilisation efficace de ces ressources ; et leurs filles ?i I'tcole, les gouvernernents tviteront de voir H des systkrnes d'inforrnation qui amtliorent la prise des parents dksenchantts arrtter les ttudes de leurs de dkcisions et la responsabilisation ; enfants. Enfin, I'arntlioration de la qualit6 des tcoles per- H un contrBle efficace de la qualitt et des mtca- rnettra aux pays de se doter de la population instruite nisrnes d'tvaluation de la qualitt ; dont ils ont besoin pour atteindre des niveaux suptrieurs des opportunitks de formation continue ;et de dkveloppernent. H le souci de s'assurer que les ressources vont bien L'arbitrage necessaire entre I'accks accru au systkme aux kcoles et que les conseils de I'tducation locaux Cducatif et I'amtlioration de la qualitt est en partie appa- sont habilitts ?i proctder aux arntliorations re- rent et en partie rkel. Apparent seulement, parce que quises au vu de la situation sur place. I'arntlioration de la qualit6 conduit iune plus grande efficacitt -rnoins de redoublements icourt terme et une main-d'euvre plus productive h long terme -, ce CONCENTRER LES EFFORTS POUR qui libtre des ressources pour offrir plus de places dans les REALISER DES PROGRES Ccoles. Rtel parce qu'il y a une lirnite aux gains d'effi- Les rtsultats accomplis dans le dornaine de I'education cacitt que l'on peut obtenir en amtliorant la qualitt, la sont remarquables, rnais il reste encore beaucoup ifaire nature de cette lirnite itant bien sGr fonction des circons- pour surmonter les obstacles au progrks : accroissement Lances particulitres de chaque pays. de la population plus rapide que I'augrnentation de l'accts a l'tducation dans certaines regions ;intgalitis Faible fapacite'institutionnelle. Les institutions gintralistes (iI'encontre des femmes, des pauvres, des chargtes de l'tducation sont souvent mal tquiptes pour minoritks et des populations rurales) ;faible qualitt de rCsoudre les nornbreux probltrnes auxquelles elles sont l'tducation se traduisanr par un bagage Cducatif limit6 ou aujourd'hui confronttes et pour relever les difis encore inadaptk ;et manque de capacitt institutionnelle. plus irnportancs qui les attendent. D e nouveaux phkno- I1 y a de grandes diffkrences entre les pays et les mtnes tels que la dicentralisation des systkmes tducatifs rtgions en ce qui concerne les avanctes obtenues jusqu'ici ont mis en hidence les faiblesses non seulernent des et les besoins les plus pressants ?isatisfaire pour atteindre les objectifs dans le dornaine de I'tducation. En classant les pays suivant leur stade de dtveloppement, on peut CLASSEMENT DES PAYS PAR TYPE avoir une idie des prioritts probables de chacun d'entre e m en matiere d'tducation (encadrt 4). Par exemple, la Systemes avances (par exemple, les pays de I'OCDE et plupart des pays de la cattgorie ccavancts ont dtpassi le )) certains pays du Moyen-Orient et de I'Asie de I'Est) stade oh la prioritt doit Ctre donnte I'augmentation des ayant des infrastructures educatives developpees, des effectifs scolaires dans le prirnaire ;ils devraient se resultats educatifs generalement de niveau eleve, mais concentrer sur des probltmes d'ordre supirieur, notam- aussi des problemes residuels d'inefficacite et d'inequite menr sur l'amtlioration de la qualitt itous les niveaux. (avecdes ecarts parfois grands entre les riches et les La plupart des pays de la cattgorie en voie de rtforme (( )) pauvres et entre les hommes et les femmes). peuvent aussi se concentrer sur des probltmes d'ordre suptrieur, mais de nature difftrente : leurs systhmes tdu- Systemes en voie de reforme (par exemple, en Russie catifs, qui fonctionnaient bien auparavant, battent de et dans la plupart des pays dfEurope de I'Est et de la I'aile pour routes sortes de raisons, I'une d'entre elles Communaute des Etats independants) qui font face a -nondesmoindres-ttantledtcalageentreceque de grandes exigences de qualite et de croissance, mais I'on enseigne aux ttudiants et ce qui est requis dans le ou le systeme educatif semble 6tre de qualite raison- nouveau monde du travail dont ils souhaitent faire partie. nable (mais ou le maintien du systeme est gravement Les pays trnergents sont gtntralement confrontts (( )) menace et, dans certains pays, condamne). a de complexes probltmes d'iquiti, de financement et de partage des rdes entre le public ec le privt, alors qu'ils Systemes emergents (en particulier en Amerique la- s'ernploient ipasser de I'ancien sysckme ilitiste iun sys- tine, en Afrique du Nord et en Asie) ayant des taux ttme rnoderne qui prtpare la population tout entitre i eleves de participation au systeme educatif mais avec Etre compttitive dans une tconornie mondialiste (gr9ce de grandes inegalites sur le plan de I'acces et surtout aux opportunitts de formation continue). Enfin, la plu- de la qualite, et dans lesquels le secteur prive est part des pays les rnoins avancis ont encore de grands (( )) souvent en train de se developper rapidement. progrks ifaire rn&mesur le plan de l'accts, et doivent tviter que leurs ressources limittes ne soient indfiment Systemes les rnoins avances (en particulier en Afrique tparpillies du faic de I'existence d'autres prioritts. Bien subsaharienne et dans certaines parties de I'Asie du siir, il y a une grande varitti i l'intirieur de ces quatre Sud, mais aussi dans des cas isoles dans la plupart grandes categories, voire il'interieur d'un m&mepays. des regions) dans lesquels I'education de base pour tous reste I'exception plutdt que la regle, et ou des interventions a long terme seront necessairespour creer des systemes d'education modernes. - ~ ~ ~-- - ~ - ~ - 'Les taux de scolarisation par groupe d'dge correspondent au pourcentage des habitants appartenant a un groupe d'ige donne qui est scolarise, quel que soit le niveau d'btudes. Les donnees agregees publiees les plus recentes sont celles de 1992 (UNESCO, Annuaire statistique 1985, 1994). Les chiffres comparatifs pour les pays developpes sont les suivants : 6-11 ans (1960) 91 %, (1992) 92 % ;12-17 ans (1960) 69 %, (1992) 86 % ; 18-23 ans (1960) 15 %, (1992) 40 % (UNESCO, Annuaire statistique 1985, 1994). Les taux d'inscription dans le groupe des 6 a 11 ans representent le nombre d'enfants Bges de 6 a 11 ans qui sont inscrits dans des Btablissements d'education formelle, tandis que les chiffres relatifs I'education primaire dans le tableau precedent sont des chiffres a bruts s (ils incluent les eleves qui ont depasse I'Bge normal de 1'8cole primaire). Les categories regionales de I'UNESCO different dans certains cas de celles utilisees par la Banque. Par exemple, I'lran n'est pas compris dans la categorie ( \ bomenlraes burnir engagements ( des financements I longterme Le CDI se fonde sur une approche holistique du deve- oblectifs de multisenortelle loppement. IIvise a trouver un meilleur equilibre dans IYlaboration des politiques en mettant I'accent sur connalssances le dialogue - I'interdependance entre tous les elements du develop- 7 ---.....-..-../ SERVICES pement -element social, element structurel, element Figure 70 L'avantage cornparatif de la Banque humain, gouvernance, environnement, economie et finances. Cobjectif est d'aller au-dela des indicateurs isoles de la performance economique et des capacites humaines pour s'attaquer de front cc aux problhmes fondamentaux a long terme lies a la structure, a la portee et a la nature meme du developpement de la trouver en faisant appel a ses propres ressources et B celles societe n. Cest la une ambitieuse transition qui doit des autres. En tant que principale source de fonds extt- etre conduite par le pays concerne lui-meme, avec la rieurs dans la plupart des pays en dCveloppernent, la vigoureuse participation de la societe civile et du sec- Banque peut se servir de sa position pour encourager teur prive -et avec I'appui des organisations multila- d'autres partenaires i contribuer i des activitis prioritaires. terales et bilaterales. En outre, la participation de la Banque i toute la gamrne des secteurs indispensables au dtveloppernent et Fondamentalement, le CDI est un outil pour combattre son accks aux rninistkres de I'Cconomie et des finances lui plus efficacement la pauvrete. IIrepose sur les prin- permettent d'adopter des approches multisectorielles et cipes suivants : d'atteindre les dCcideurs clts (figure 10).Cette dtmarche rnultisectorielle constitue un atout special dans le secteur L'appropriation par le pays, qui dktermine les de I'tducation, qui est en interaction avec d'autres sec- buts et les &tapes, le calendrier et I'enchainement teurs (chapitre 2). des programmes de developpement national. Les rCsultats Lducatifs sont fortement influences par le niveau economique de I'apprenant, son ttac de santt Le partenariat avec le gouvernement, la societe et sa perception des opportunitts sur le marchi du tra- civile, les organismes d'aide et le secteur prive vail. A titre d'exernple, I'irnpact du VIHISIDA sur le en vue de definir les besoins du developpement systerne Cducatif est relativernent peu connu rnais poten- et de mettre en oeuvre les programmes. tiellernent important :le VIHISIDA affecte I'offre de personnel enseignant ainsi que I'aptitude etlou la dispo- Une vision a long terme des besoins et des solu- sition des parents i payer les Ctudes. Le niveau d'instruc- tions, basee sur des consultations nationales. tion influence le revenu futur des individus, leur ficon- pour s'assurer d'un soutien national durable. diti et leur sante, et sur le plan collectif, il a des effets sur les institutions, sur l'iconomie dans son ensemble et, Le traitement egal et simultane des considera- i long terrne, sur lesvaleurs, les traditions et la culture. tions structurelles et sociales et des considera- L'avantage cornparatif de la Banque dans ce dornaine se tions macroeconomiques et financieres. rnanifesre, par exemple, dans ses activitis pour les pro- grammes scolaires de traiternents vermifuges et de sup- Le CDI est cense etre une boussole et non un plan de pltrnents nutritionnels, pour I'Cducation en rnatitre de route. La faqon dont les principes seront mis en pra- santi reproductive et pour I'information sur la prkven- tique variera d'un pays a I'autre, en fonction des tion des MST et du VIH. Des liens peuvent Ctre ttablis besoins economiques et sociaux et des priorites des entre I'tducation et les services de santt prbcolaires, parties prenantes. I'iducation des parents, et le logement et la nutrition des farnilles les plus dCrnunies ; entre la rCforme du corps enseignant et la rtforrne de la fonction publique en gens vists par le dheloppement. 11faudra pour cela une general ;entre I'iducation de base pour tous er le travail bonne communication entre la Banque et ses partenaires, des enfants ;entre la formation professionnelle et la au niveau des pays, au niveau regional et au siege -avec rtglementation du march6 du travail ;et entre la langue une attitude ouverte aux nouvelles possibilitks et aux d'enseignernent et la dtcentralisation. points de vue diffirents, la reconnaissance de ses propres Le dtfi qui attend la Banque dans les anntes B venir, atouts et de ses propres faiblesses, un esprit de compro- c'est de savoir s'adapter aux exigencesdu partenariat et, mis et, avant tout, I'enthousiasme face aux nombreuses ce faisant, obtenir les rneilleurs rtsultats possibles pour les tiiches k accomplir. I Voir Florencia Castro-Leal, Julia Dayton, Lionel Dernery et Kalpana Mehra,('16 47 45 4 5 '=.'- Tunisie 19 47 47 m 1 WBmen, RBp. du 30 28 21 - -- Source : I cusw~a I CU=CCI~J 1 r u ~ t a c a Edstats Edstats Edstats Edstats Edstats Edstats BUREAU REGIONAL ASlE DU SUD Les donnees presentees en italique sont les donnees les plus recentes dont on dispose pour I'annee en question ldans la limite de deux ans) 1 2 3 4 5 6 7 8 PNBlhab, Taux est. TBS du TNS du TBS du TNS du TBS du clever Atlas, 1997 d'analpha- primaire primaire secondaire secondaire superieur arrivant USD betisme (%I (46) 1%) 1%) (%I jusqu'a la adulte classe 5 1% (46) de la cohortel 1997 1996 1995 1995 1995 1996 1995 Afghanistan faible 67 49 29 22 -- 2 .- revenu Bangladesh 270 61 6 -- Bhoutan 400 0 82 lnde 390 47 100 49 7 59 Maldives 1 150 4 132 -- 49 .. -- NBpal 210 62 109 38 -- 5 Pakistan 490 59 74 -. 3 .- Sri Lanka 800 9 113 75 5 83 Source : Manuel des Edstats Edstats Edstats Edstats n.d. Edstats Edstats operations de la Banque mondiale BUREAU REGIONAL ASlE DU SUD --- 67 Les donnees presentees en italique sont les donnees les plus recentes dont on dispose pour I'annee en question (dans la limite de deux ansl 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Espbrance Passage Depenses Taux Taux % de filles % de filles 46 d'elhves 9b d'elbves de duree dans le publiques d'encadre- d'encadre- parmi les parmi les du prive du privw des etudes secondaire pour ment du ment du effectik effectik parmi les parmi les lannees) 1%) I'education primaire secondaire de I'ens. de I'ens. effectifs du effectifs du en % primaire secondaire primaire secondaire du PNB 1995 1996 1995 1995 1995 1995 1995 1995 Afghanistan -- -- 49 28 25 25 -. -- Bangladesh -. 3 Bhoutan - 76 -- 37 -. 43 38 -- lnde 3 64 25 43 38 Maldives -. 6 -- 49 50 -- -- Nepal - 3 Pakistan -. 3 -- -- -- Sri Lanka .. -- 3 28 22 48 51 2 2 Source : Edstats Edstats Edstats Edstats Edstats Edstats Edstats Edstats Edstats P R ~ ~ TAS L ' E D U C A T I O N P A R R E G I O N E T P A R P A Y S BUREAU REGIONALAFRIQUE SUBSAHARIENNE :prgtsen cours sous supervision (rnai 1999) MONTANT DU PRET DE LA BANQUE MONDIALE Pays Coat des projets IDA + BIRD Part de I'IDA (USDmillions1 (USDmillions1 (96) Angola 31 27 100 Benin 23 18 100 Burkina Faso 86 50 100 Cameroun 6 5 100 Cap-Vert 14 12 100 Comores 8 7 100 C6te d'lvoire 83 53 100 tthiopie 100 100 100 Gambie 51 20 100 Ghana 823 115 100 Guinee 71 53 100 Guinee-Bissau 19 14 100 Kenya 96 82 100 Lesotho 101 46 100 Madagascar 70 65 100 Malawi 80 71 100 Mali 23 13 100 Maurice 105 36 0 Mozambique 196 173 100 Niger 76 17 100 Nigeria 217 128 100 Ouganda 259 133 100 Rwanda 28 23 100 Senegal 122 79 100 Somalie 33 26 100 Tanzanie 24 21 100 Tchad 15 7 100 Togo 37 37 100 Zambie 60 40 100 BUREAURGGIONAL.ASIE DE L'EST ET PACIFIOUE:prmencourssoussupervisicm(mai - - - - - 7 . - -. - MONTANT DU PRET DE LA BANQUE MONDIALE BUREAUREGIONAL EUROPET ASlE GEMRALE :p ren~courswussupervision(mai1999) - - - - 1 - MONTANT DU P R DE~ LA BANQUE MONDIALE ----- - Pays Cout des projets IDA + BIRD Part de I'IDA - (USD millions) (USD m~llions) (yo) 1 Albania 10 10 106 A r m h e 24 15 100 I Bosnia-Hmbgdvine 12 17 100 D FBderat~onde Russ~e 97 71 , 0 1 Wongrie m - 186 - o ' : - - Lettonle 40 0 I & & d o i n e , E I I I I * 1s 100 Moldova 20 1 Rournania 288 : i Tadilkistan 6 5 100 Tu~cplie;,,,,, .- ,- -- 4 2 q BUREAU REGIONAL AMERIOUE LATINE ET CARAIBES :prgtsen courssous supervision (mai 1999) MONTANT DU PRET DE LA BANQUE MONDIALE Pays Coiit des projets IDA + BIRD Part de I'IDA (USD millions) (USD millions) (%I Argentine 930 590 0 Barbade 58 18 0 Belize 13 7 0 Bolivie 419 166 100 Bresil 2 195 1 065 0 Chili 705 350 0 Colombie 250 142 0 Costa Rica 62 23 0 Dominique 6 6 50 El Salvador 215 180 0 cquateur 119 89 0 Grenade 8 8 50 Guatemala 115 63 0 Guyana 19 17 100 Honduras 53 30 100 Jamai'que 78 61 0 Mexique 2 493 1 504 0 Nicaragua 39 34 100 Panama 58 35 0 Paraguay 41 25 0 Perou 299 146 0 Republique dominicaine 130 52 0 Sainte-Lucie 13 7 49 Trinite-et-Tobago 85 51 0 Uruguay 85 60 0 Venezuela 279 147 0 anc ~ u r s s m w * a u fmai1999) ~ m I MONTANT DU PRET DE LA BANQUE MONDIALE R E S U M E D E S I N I T I A T I V E S I N T E R N A T I O N A L E S 1 / Initiative ' , 1 2." Developpement interna- Enseignement I Centrale 1 1 Pays de hpetite tionale de ) prirnaire en dnvestissement des enfance santi sco- Afrique prive I laire I 1 Afrique subsaharienne 19 pays - -~ ----- - - - -. -- -, -- -- - - - - -- -. , TES I I 1 1 TIMSS, TIMSS-R - -- Afrique du- Sud -. - -- - -- Angola , TES ' J J - 1 - * * - - Benin i -- I J -- -- --,. -- -- - --~- - Burkina Faso J Probable - .2Inter& - 1 Cameroun - -- Cap-Vert I -- I - - -- -- . Djibouti 1 - - J I - --.-. - - - I - h-ythree I I * - _ cthiopie I JJ J i Probable -- I ' SAP A venir- - - - - +. -- - -- -. Gabon - TES -- - - -- I -- -- -1 ---- - - -. - -- -~- Gambie ICertain - - - - I -- d* --. - _-Ghana 2 1Inter& JJ - - .-Probable - I Guinee Inter3 J JJ J I - - - - -- -- - -.- - * 2- - - --..- - Guinee-Bissau -- - Inter&- I J ,--- - - I --- -- - -Kenya -En +-- . . - - -- - - SAP_-l-- -- - - - - --2 -- - Liberia J -- -. --- .I - - - - -- - Madagascar TES J .- A. " - -- - Malawi - - '-- -_ J , J - - - - - -- Intbr6t - * -___,-- -_pi_ -,-_ - - - Mali Interet J JJ J -. -- - - 2 1 Maurice _ _ -_ -__ -- . -. -- - - - SAP . , - 1 -- - _ I - Mauritanie .- - - - -- --- ------ -- J - _ .- - - - -_ Mozambique - .-- J -- , - - ---- - -- - . TES 1 - -J-- - -- i-- - L- Niger ! -- -I JJ J 1 - , - -- -. - Nigeria J - -. En cours. Inter&- . 1 - -I-_- Ouganda I En cours. SAP I JJ + I -- - -- -- -- -- --- - - -- -- - - . -- - . Rwanda TES J -.. -- . - - - - - - Senegal -_ J J J ' Certain - - -. _ -- - - -- -_I- - - - A -Sierra Leone -. -- --1 - J -1 -J -- - - C - --. --- - -- - -. -~ - Somalie - - - -- . - - -,- - - - - - - - - -- - -. -- --J A, - , ---, --~ Tanzanie lntbr2.t -----~ -----,- I - I - Tchad I JJ J - -- -- - --., - ..-- -_ L.-- -- - - ---I -. - _t-- I -_ Togo I - - --.--- - .- -- ____-_.- I -_ J- -- __-., _-- -- Zambie ' TES J J - ---- -1 _ _ - - I - _ - - 1 - -__- Zimbabwe Inter2.t --- - . - - 1 -_ . I -- - - - - - - - - -- - - Arnerique latine et Caraibes I 8 pays ' I I - - - - - - - - - - 2 - - - / B b ~ i v i e En cours -- - ---- -.- I J ---. L.- -- ---, - - . Bresil - - - --- .- TES, A venir I Probable - - - -4 --_ -- _ - _ - ._- . - - -_ Chili - - - I . - _ I_ I TIMSS-R - 7 -- - ~ Colombie En cours Probable - - -- I I- - -- --- -1 - - L- -- Guatemala JJ - - - - - - - - -. . -- - .------- I I ---. I - -- . -~ -.-- -. - -- Jama'ique A venir - -. -. l-.- +--- - !-- ! - - - -I- - Mexique En cours. A venir , I Probable TlMSS Phil~pp~nes TIMSS. TIMSS-R RBp. dBm. pop. lao 4 Samoa A venk Thailande TIMSS. TIMSS-R Viet Nam Probable Asie du Sud Bangladesh A vmir J lnde Encours, A venir 4 Probable NBpal J t Pak~stan JJ Probable -- Europegt Asle Albanie TIMSS-R Bulgarie TIMSS-R Fbdbrat~onde Russia TIMSS, TIMSS-R Hongrie TIMSS, TIMSS-R Lettonle TIMSS, TlMSS-R Lituanie TIMSS, TIMSS-R MacBdoine,ERY de TIMSS-R - oldo ova TIMSS-R Pologne IALS RBpublique slovaque TIMSS, TIMSS-R RBpubliquetchbque TIMSS, TIMSS-R Roumanie TIMSS, TIMSS-R SlovBnie TIMSS, TIMSS-R --- Turquie d TIMSS-R Moyan-Orientcrt Afriquedu NMd Iran, RBp. islam~qued' TIMSS, TIMSS-R Jordanie TIMSS-R Maroc $4 TIMSS-R -- -- Tun~sie FA venir TIMSS-R Yemen, Rep du A venir JI D4veloppement de la petite enfance (DPE) :La Banque aidera Ctablir des services de DPE en assurant la supervision des pro- jets en cours, en amenant les projets d venir jusqu'au stade de l'extcution, en dtterminant I'intdrgt des gouvernemenn pour le DPE, en rtalisant des travaux dconomiques et sectoriels (TES) dans le domaine du DPE et en incluant celui-ci dans les stratk- gies d'assistance au pays (SAP). Initiative internationale de santd scolaire :En partenariat avec difftrentes organisations, la Banque offrira a m clients I'accts ides conseils, des exemples de bonnes pratiques, et des trousses d'outils pratiques, et aidera les tquipes de projet a preparer des voles de santk scolaire dans 19 pays dlAfrique et 8 pays d1Arnkriquelatine et des Cara'ibes. &ucation des fills :La Banque, en collaboration avec ses partenaires, ciblera ses efforts sur l'amelioracion de l'tducation de base pour les filles dans les 31 pays oh les taw de scolarisation des filles sont sensiblement infkrieurs ceux des garGons, en rnettant spt- cialement l'accent sur 15 pays (JJ). Enseignement primaire en Afrique (dans le cadre de 1'Initiative spdciale du systkme des Nations Unies pour I'Afrique) :En utilisant les ressources du Fonds fiduciaire norvigien, la Banque encouragera les riforrnes dans les pays africains oh les rtsultats de I'kducation sont nettement inftrieurs ceux requis pour pawenir a une croissance Cconomique durable et rtduire la pauvrect. Centrale d'investissement privd :La Banque commence par cibler plusieurs pays, pour la plupart en Mrique de I'Ouest, en vue d'aider les gouvernements 3 crter un cadre favorable au dtveloppement du secteur privt dans I'kducation. Suivi des rdsultats :Les capacitis nationales de Suivi des rCsultats scolaires ont t t t ou sont en train d'ttre constitutes dans le cadre de l'enquCte internationale de I'OCDE sur I'alphabttisation des adultes (JALS)et de la troisitme etude internationale de I'IEA sur les mathematiques et les sciences (TIMSS en 1995 et TIMSS-Rkplique en 1998-99). D E S BUREAU REGIONAL AFRIQUE SUBSAHARIENNE I Objectifs appuyOs Implications Diagnostic Moyens de la Banque par la Banque pour la Banque I L'Afrique continue d'6tre Relever le niveau moyen des Alors que ses pr6ts ne represen- Pour gagner en efficacite, le confrontee a d'enormes defis : resultats scolaires par des inves- Itent que 20-25 % environ des programme d'action de la la pauvretk est toujours trbs (tissements A large base dans financements exterieurs pour Banque devra dtre centre sur ripandue, les Oconomies fonc- I'education de base, developper l'iducation, la Banque mondiale les objectifs suivants : tionnent a la peripherie de I'eco- les competences techniques et 1a une influence considerable sur '1)encourager les emprunteurs nomie rnondiale, la soci6te civile /professionnelles de la population I'analyse de la politique generale a prendre pleinement en est ebranlee par des conflits active et preparer des Btudiants et lea priorites de I'aide Les prdts Iiharge l'analyse sectoriele, le armbs, I'accroissement de la selectionnes a des carrieres a I'education en SSA ont diminue developpement et I'execution I population est plus rapide que (scientifiques et technologiques, au milieu des annees 90, sour des projets ;2) mettre l'accent dans toute autre region, et la tels sont les principaux defis a I'effet des troubles qui ont sur le renforcement des capa- progression de I'epidernie du relever pour le developpernent I secoue quelques-uns des plus cites nationales ;3) accroitre sida aussi. L'acces a I'education /de I'education en Afrique subsa- grands pays, de la reticence ' I'impact des travaux et du dia- de base reste insuffisant pour harienne. Pour acc8lr)rer les pro- d'autres pays aadopter des re- l logue sectoriels ;l) un Btablir soutenir la croissance bcono- 1 gres, il faut un recentrage radical former et des retards mis a programme elargi de prdts de mique et le developpement de la faqon dont Ireducation est adapter les pratiques et les prio- 1qualit6 BlevBe ;5)developper social. Seuls 9 pays ont atteint financee et geree dans la region ' 1rites des prdts aux nouveaux les competences profession- des taux bruts de scolarisation (ainsi que dans les priorites. besoins de la region. Les notes Inelles du personnel ;et 6) ren- primaire de 100 % ou plus, et les I'echelle et le rythme des activi- d'execution donnees aux projets forcer les partenariats. Le possibilites d'education sont tes et les m6canismes d'execu- Iappuyes par la Banque en SSA succbs d8pendra dans une inegalernent reparties, les filles 1tion. Surtout, les pays de sont plus faibles que pour /grande rnesure de la capacite et les pauvres en milieu rural I'Afrique subsaharienne (SSAI d'autres regions :par le passe, de la region B i) consolider sa 1 &ant particulierement defavo- doivent remplacer les pro- 1les prdts de la Banque Ip8duca- base de connaissances dans rises. De plus, le cadre des grammes d'investissement tion n'ont pas & t iaussi efficaces 1des domaines cles tels que etudes n'est guere propice $I centres sur les objectifs des qu'ils auraient pu I'dtre. Au cours I'Bducation du jeune enfant, , I'apprentissage, et de nombreux 1bailleurs de fonds par des pro- des dernieres annees, la region I'enselgnement 8 distance, les eleves quittent lr6cole avant la grammes d'investissement recto- Afrique a pris des mesures pour Istrategies d'amilioration de la fin de leur cycle d'etudes. Le rlel qul refletent des priorites 1s'attaquer a ces d6fis. De nou- qualite et de renforcement des handicap educatif de la region I "ationiles definies dans les pays veaux mernbres du personnel 1capacit6s. Italphabetisation et est accentue par la pietre qualite rndmes pour I'ensemble du sys- ont ete recrutes, les prdts sont I'Bducation des adultes, et de I'enseignement aux niveaux ( t h e Bducatif, en tenant compte davantage centres sur les pays, le I'enseignement des mathema- posterieurs a I'hducation de des connaissances et des don- , volume des prdts durant les exer tiques et des sciences au ni- base. De ce fait, beaucoup de l nees d'experience internatio- l cices 9&99 a augment& la veau secondaire ;ii) appliquer gens sont peu, voire pas du , nales, au lieu d'avoir des solu- coopBration avec les autres bail- ( efficacernent les connaissances tout, instruits ;trop peu posse- tions internationales que I'on ( leurs de fonds s'est amelior6e, la existantes et les connaissances I dent les qualifications requises 1 essaie d'adapter aux conditions direction regionale a clairement nouvelles dans la conception et sur le march6 du travail, et la locales. I indiqud sa volonte de pr6ter I'execution des nouvelles ope- region est de plus en plus isolee tous les sous-secteurs de I'Bduca- rations ;et iii) tirer parti de la des reseaux mondiaux de tion, et les emprunteurs sont 1 souplesse des nouveaux connaissances. Les contraintes 1 encourages a prendre en charge instruments de prdt pour pro- budgetaires font que de nom- I'analyse sectorielle et le develop- 1 mouvoir la reforme et breux pays ont des difficultes a pement des projets. Tout ceci I'innovation. relever ces defis. L'aide ext6- 1 devrait accelerer la transition des 1 rieure a et6 eparpillee et operations d'investissement cen- souvent axee plus sur les objec- I I trees sur la fourniture des fac- tifs des bailleurs de fonds que teurs, peu reliees au cadre de 1 sur les besoins des systemes ) I politique sectorielle et peu prises educatifs nationaux. en charge par les acteurs natio- 1 ,' naux, vers des programmes 1 nationaux de developpement sec- I toriel axes sur des objectifs. I I - .- - I BUREAU~ L U Y AAM&!QUE L L A METCARA~S~S - Moyms be la Banque L'education est une priorit6 pour L'approche globale et systemique La Banque prendra les mesures La Banque a adopt6 de nou- tous les pays de la region. Lors suivie par la Banque pour relever suivantes en vue de la realisation velles formes d'intervention du Sornrnet des Arneriques le defi de I'education et appuyer de ces objectifs : dbcentralisbeset des instru- de 1998, des objectifs ont Bte I'ordre du jour regional dans ce ments de pret plus souples adoptes dans le domaine de dornaine comprend des priorites a prornouvoir des processus qui perrnettront de repondre I'education pour les 12 annees a strategiques cornplementaires : d'apprentissage actif et aider au efficacernent aux besoins des venir. Cependant, au niveau perfectionnernent des pays clients de la region, en actuel des efforts, la plupart des B renforcer le processusd'ensei- enseignants ; vue de la realisation de leurs pays ne pourront pas aneindre gnernent et d'apprentissage en objectifs Bducatifs.Au sein de ces objectifs. En depit des vue d'arneliorer les resultats concevoir des interventions ses effectifs, la Banque recents progres enregistres sur educatifs ; ciblees, surtout au niveau s'ernploiera constituer une le plan de I'accbs a I'education, prescolaire ; garnrne de cornpetences les inegalites persistent, et la a etendre les services educatifs appropriee, a accroitre I'utili- qualit6 de I'education n'est pas de qualite aux populations rnal appuyer la reforrne des pro- sation des nouveaux instru- satisfaisante. La performance de desservies ; gramrnes d'btudes et I'adoption ments de pr6t (notamrnent les I'education est loin derriere celle d'approches non traditionnelles pr6ts LIL et APL) qui perrnet- des concurrents de la region a developper I'acces I'enseigna pour augrnenter I'acces a tent de rnieux repondre aux dans I'bconornie mondialisee. ment secondaire et I'adapter I'enseignement secondaire : besoins des clients ;a for- Les programmes d'etudes ne aux besoins de I'6conornie muler des solutions en fonc- sont plus adaptes au contexte rnondiale ; appuyer le financement et la tion des circonstancesdu social et Oconornique, et la ges- gestion des pr6ts aux Btudiants pays en question, en se fon- tion d'ensernble du secteur est a prornouvoir la reforme de et financer des reforrnes de dant sur les evaluations so- souvent inefficace et le contrale I'enseignernent superieur, I'enseignernent superieur ; ciales et les Bvaluationsdes lie aux obligations faible. encourager la diversification beneficiaires et sur la partici- des services et la participation appuyer I'autonornie des Bcoles pation des parties prenantes ; du secteur prive ; et les reforrnes dans le 2 faciliter I'application des dornaine de la gouvernance, connaissances rnondiales la appuyer la reforrne institution- afin d'ameliorer la responsabili- solution des problernes lo- nelle et organisationnelle et sation dans les Bcoles;et caux au rnoyen de la gestion renforcer les capacitesde ges- des connaissances;et cul- tion a tous les niveaux, des appuyer des operations pilotes tiver des partenariats avec les ecoles au ministere de I'Bduca- dans le dornaine des technolo- clients pour I'acquisition des tion ;et gies educatives. connaissancesdans des dornaines de pointe. a promouvoir I'application des technologies A I'educa- tion de faqon strategique et Bconornique. BUREAU REGIONAL ASlE DE L'EST ET PAClFlQUE 1 Obiectih appu~k Implications Diagnostic Moyens de la Banque par la Banque pour la Banque 1 Le developpement rapide de ,Sachant que I'education est Voici les principes qui regiront La Banque doit prendre les I'education en Asie ne doit pas essentielle pour aider les gens a I'action de la Banque a I'appui I mesures suivantes pour etre un pretexte pour relecher mener des vies productives dans des clients : repondre aux besoins de . les efforts. La rbcente crise I un cadre de cohesion sociale, Ies ( ses clients : financiere montre que de consi- objectifs sont les suivants : m equite - rendre I'education 1 derables defis subsistent en ce accessible tous independam- rnettre I'accent sur la qualit6 qui concerne la qualite et la per- m scolariser tous les enfants et rnent du revenu, du lieu, du de I'education dans nos 1 tinence de I'bducation, les ensei- leur donner une education de 1 sexe ou de I'appartenance recherches et le dialogue gnants el les conditions d'ensei base de qualite ; ethnique; avec les clients ; gnement, la participation et Irequit6, et ia mobilisation des rn former les enseignants et leu. efficacite- veiller 2 I'utilisation appuyer les initiatives ressources. Ces problbmes sont donner les moyens et les res- / avisee et efficace des res- regionales en vue d'ame- particulihrement difficiles B 1 sources pour qu'ils puissent sources publiques et priv6es ; liorer les strategies d'inves- resoudre dans des pays qui pas- enseigner efficacement ; I tissement, les indicateurs 1 I sent par une transition politique partenariat -travailler avec les et 1'6valuation ; et econornique radicale. rn prornouvoir I'universalisation gouvernements, Ies commu- de I'alphabetisation ; nautes, la socidte civib et les (laborer des strategies diver- 1 / autres bailleurs de fonds en vue sifiees pour des pays ayant . rn creer un solids secteur univer- de maximiser l'impact ; 1 des niveaux differents de 1 sitaire avec un enseignement, ' revenu et de developpement 1 des conditions dp6tudeet des receptivitb -mettre le client au 6ducatif ; recherches de classe mondiale ; centre de nos activites. I 1 1 rnettre a profit I'experience, rn Ltablir un systeme d'enseigne- 1 le capital humain et les ment professionnel et tech- ( financements disponibles nique souple et bien adapte. dans la region elle-m8me ; I 1 fournir un appui analytique 1 1 et financier critique pendant I les periodes de crise et de transition ; I I ! I proceder a des travaux sec- I toriels plus nombreux et de / meilleure qualite afin de renouveler et d'arneliorer la I I base des pr&ts; 1 creer des liens avec les I rnembres non emprunteurs I a travers le dialogue et les travaux sectoriels ; 1 I I rechercher des arrange- I I / ments de cofinancement afin de rendre les financements I I de la BIRD plus attrayants. I I L'appui B ces mesures est 1 1 recherche dans les accords de 1 programme conclus avec les directeurs-pays, les dernandes I I , de budget de la vice-prbsi- I dence, et les dernandes de fonds fiduciaires. 1 BmEwRemmlALA8a WBUD IrnplMons Diagnostic M W Y ~ Mrryens r h la B q u e par la Banqoe pour la Banque , La mo~tiedes pauvres et la I La Banque appuie la priorite qui 1Tout d'abord, la Banque conti- 1 La Banque continuera de se moitie des adultes analphabetes est celle de tous les gouverne- nuera de mettre I'accent, dans les focaliser de plus en plus sur de la planete vivent en Asie du ments de I'Asie du Sud : I'bduca- I prkts et dans les services autres 1 les clients en augmentant les Sud. Les effectifs scolaires ont tion de base, B savoir I'augmen- que les prkts, sur I'education de effectifs de personnel opera- augment6 pendant la derniere tation des effectifs, des taux Ibase, en privilegiant la qualite, tionnel sur le terrain, qui pour- decennie, surtout dans I'ensei- d'achevement et des rendements 1'6quitB dans I'accBs et I'effica- / ront s'appuyer sur I'expertise gnement primaire, rnais 30 % scolai;es Elle aide bgalement cite ;en deuxierne lieu, la Banque technique et les connaissances des enfants en dge de faire des plusieurs gouvernements de la a mis en chantier un vaste effort I interpays disponibles au siege. etudes primaires qui ne sont pas region a definir un ordre du jour sous forme de services autres ' Compte tenu de I'ampleur de scolarises se trouvent encore en d'ensemble pour le secteur de que des pr6ts pour aider les pays la tdche et de la necessite lnde et au Pakistan. Les filles I I'education e t a resoudre les B d6finir un ordre du jour pour le ) d'une approche coherente sont particulierement delaiss6es. problemes de gestion et d'alloca- ' secteur de I'education ;en troi- dans chaque pays, la Banque Les taux d'achevement et les tion des ressources dans le sieme lieu, elle coopere avec des I continuera de mettre I'accent , rendements scolaires sont bas, 1secteur. Igouvernements pour mettre en sur la cooperation avec les ce qui traduit le manque de qua- oeuvre des reformes de I'ensei- autres bailleurs de fonds dans lite dans I'education et I'utilisa- ' I Ignement superieur, en comrnen- 1les operations de pr2.t et les tion inefficace des ressources a cant par des travaux sectoriels et services autres que les pr&ts. tous les niveaux du systeme le dialogue de politique gene- ' I educatif. La capacite institution- rale ;et enfin, de pair avec I'ame- nelle est faible. 1 lioration de I'education de base, 1 la Banque aide les pays ti am6- liorer I'enseignement secondaire, I en particulier I'acces des filles, I ainsi que I'education de type non formel pour les jeunes adultes I qui auront ainsi une deuxieme chance d'acquerir des compe- I tences de base. 1 BUREAU REGIONAL EUROPE ET ASlE CENTRALE I I Objectifs appuyes Implications Diagnostic I Moyens de la Banque par la Banque pour la Banque I La aqualite IIde I'education Realigner les systemes educa- , Mettre a profit les donnees La strategic privilegie des dans des economies centra- tifs en vue de repondre aux de I'experience internationale operations soutenues de lisees et des societes fermees I 1 exigences des economies de ' dans le dialogue de politique qualite : il s'agit moins de generale sur la qualit., I'effica- construire des ecoles que de n'est pas la m&meque dans des et des ouvertes. cite et la responsabilisation, et changer les concepts, les economies de marche et des 1 . . . I I les ~negal~tes. atte"t!s, 1:s regles du jeu, societes ouvertes. Les res- Mieux rentabiliser le systeme I les ~ncltatlons,les capacites. gaspillees le I Bducatif en depensant plus effi- I Mettre I'accent sur les re- secteur : locaux, personnel, . I cacement les fonds. formes, les regles du jeu, les Priorit6 B la qualite : ajuster Bnergie. Les systemes Bducatifs incitations, les systemes, les le dosage des specialites sont impossibles d financer dons I 1 1 A~~~~~~la,,iabilite budgeairs .~nformationspertinentes pour parmi les membres du . leur structure actuelle, voire du secteur. la conduite des politiques. personnel e l le niveau des m&medans le futur, une fois I effectifs ;mettre sur pied une qu'ils auront BtB restructures et 1 Renforcer la gouvernance et rn Appuyer les reformes et les / solide equipe de base pour . que les salaires des enseignants la responsabilisation dans le ajustements necessaires. chaque pays ;utiliser les 1 criteres QAG pour evaluer les seront ajustes. La gouvernance wcteur. I et le contrdle lie aux obligations Mieux comprendre e s intergts Projets en preparation ; , des parties prenantes dans les proceder a des examens sent problematiques :les sys- Eviter les grandes disparites de rendements en tirant les le~ons I grandes reformes. thematiques par des panels temes de contrBle datant de la 1 1 des pays en dbveloppement. exterieurs. periode ou les economies Travailler avec les partenaires, I Btaient regies d'en haut par le 1 ,,tiliser lesservices pret hers m Maintenir I'appui B la re- parti sont devenus obsoletes, et ou sous.reg~onaux forme et au renforcement les systemes de remplacement en vue de jeter les bases des des systemes educatifs : laissent A desirer. Les nouvelles I reformes yechelle des pays, I exploiter les possibilites structures de gouvernance offertes par les prets LIL et 1 ; mises en place manquent de I rn lntegrer des mesures propices a la durabilite les rotations de personnel ; solidite (certaines fonctions a profit les comp'6- manquent ou sont affectees B I dans les reformes relatives B la 1 gestion du secteur public, B la entre les parte- des niveaux inappropries ;les budgetisation et a la fiscalite. laBanque. responsabilites et les ressources ainsi que dans les examens des ne sont pas alignees). Le secteur I 1 dgpenses publiques. ne considere pas que 1'6quitb I releve de sa responsabilite, mais de plus en plus, les salaires sont 1 I I determines par le capital humain dans la region Europe et I Asie centrale. On voit apparaltre 1 I des differences entre les rende- , I ments scolaires individuels. dif- 1 ferences qui seront exacerbees par les mutations economiques I i et sociales en cours dans la region. I B I B L I O G R A P H I E D E S P U B L I C A T I O N S D E L A B A N Q U E M O N D I A L E D A N S L E S E C T E U R D E L ' E D U C A T I O N Banque mondiale. 1990. L'enseignementprimaire. Document de politique gtnirale de la Banque mondiale. Washington. ----, 1991.L'enseignementtechniqueet laformationprofessionnelh.Document de politique gCnCrale de la Banque mondiale. Washington. -, 1995. L'enseignement suphieur :les lefonrde f'exphience. Le dkeloppement Q I'ceuvre, Washington. -, 1995. Prioritis et stratkgiespour IFducation une ktude de la Banque mondiak. Le : dCveloppement B I'ceuvre, Washington. -, 1997. Primary Education in India. Ledtveloppement Q I'euvre, Washington. Bray, Mark. 1996. Decentralization of Education: Communiry Financing. Le Dtveloppement en marche, Washington. Fiske, Edward B. 1996. Decentralization ofEducation: Politics and Consensus.Le DCveloppement en marche, Washington. Gaynor, Cathy. 1998. Decentralizationof Education: TeacherManagement. Le Dtveloppement en marche, Washington. Greaney, Vincent et Thomas Kellaghan. 1996.Monitoring the Learning Outcomesof Education System. Le Dkveloppement en marche, Washington. Harbison, Ralph W et Eric A. Hanushek. 1992. Educational Performance of thepoor: Lessons Jiom Rum1Northeast Brazil. Oxford ; New York : Oxford University Press. Heneveld, Ward. 1994. Plant$cation et suivi de la qualitk de I'enseignementprimaireen Afiique subsaharienne. Note technique. Washington. Heyneman, Stephen P. 1994. hues ofEducation, Finance and Management in ECA and OECD Countries. Document de travail. Washington. Institut de dkveloppement tconomique de la Banque mondiale. 1996. VprsI)kgalitkdeschances : efforts de tr~ispays pour donner auxfilles une kgalitk d'accks2 hFducation de base. Washington. King, Elizabeth M. et Anne M. Hill. 1993. Women:Education in Developing Countries:Barriers, Benefits and Policies. Baltimore :Johns Hopkins University Press. Lockheed, Marlaine et Adriaan Verspoor. 1991. Improving Primary Edzlcation in Develaping Countries. Oxford ;New York : Oxford University Press. Middleton, John, Adrian Ziderman et h i 1 Van Adams. 1993. Skillsfor Productiviq: Vocational Education and Trainingin Developing Countries.Washington ;Oxford ;New York : Oxford Universiry Press. Miller del Rosso, Joy et Tonia Marek. 1996.Agir a I'hcofe:pour de rneilfeursrhsultatsscolairespar l'amhfiorationde la sante' et de la nutrition dam lespays non indwtrialisks. Le Dkveloppernent en marche, Washington. Patrinos, Harry A. et David L. Ariasingam. 1997. De'centralisation de I'enseignement :finance- ments axe'ssur la demande. Le Dtveloppernent en marche, Washington. Psacharopoulos, George. 1995. Building Human Capitalfor Better Lives. Le Dheloppement en rnarche, Washington. van der Gaag, Jacques. 1995. Private and Public Initiatives: WorkingTogetherforHealth and Education. Le Dheloppernent en rnarche, Washington. Young, Mary E. 1996. Early Child Development: Investing in the Future. Le Dkveloppernent en marche, Washington. 18WH 8tH.t M.W. W#ltiaptan, B.C. 20433, b ~ n BAmkiqum k