FILE COPY DIFFUSION RESTREINTE Rapport No. AF-65a TRADUCTION NON-OFFICIELLE A TITRE D'INFORMATION Ce rapport a e'té prépare' e titre de document interne. Ni la Banque ni les organismes qui lui sont affiliés n'acceptent aucune responsabilite' quant à son exactitude ou son caractère exhaustif. En aucun cas ce rapport ne saurait être publié ou cité comme représentant leurs vues. BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT SITUATION ET PERSPECTIVES ECONOMIQUES DU TOGO (en trois volumes) VOLUME III ANNEXES TECHNIQUES (Projet d'aménagement du fleuve Mono et Energie Electrique) 29 mars 1968 Départernent Afrique TAUX DE CONVERSION 1 dollar US = 246, 95 francs CFA 1 franc français = 50, 000 francs CFA 1 franc CFA = 0, 004 dollar US 1 franc CFA = 0, 02 francs français 1 million de francs CFA 20. 000 francs français 1 million de francs CFA = 4. 000 dollars US (environ) - . - VOLUME III TABLE DES MATIERES Page No. Annexe technique I - ASPECTS AGRICOLES DU PROJET D'LENAGEMENT DU FLEUVE MONO 2 -11 Annexe technique II - ENERGIE ELECTRIQUE 12-28 ASPECTS AGRICOLES DU PROJET DIAMENAGEIVIENT DU FLEUVE MONO Introduction 1. L'objet du projet du PNUD- était de mener une étude préliminaire des possibilités d'amnergeagmEnt des ressources hydrauliques du bassin du fleuve Mono pour la production d'hydro-électricité, la lutte contre les inondations et l'irrigation dans les deux pays riverains, le Togo et le Dahomey. Ce projet dont l'exécution a été confiée à un groupe de sous- traitants réunissant sous la direction de la SOFRELEC h sociétés fran- çaises a démarré en 196h et a été achevé en mai 1966. 2. A l'issue d'une réunion tenue à New York le 26 janvier 1967, les représentants du PNUD, de la BIRD et de la FAO ont conclu que les propositions des Consultants (pour un projet coutant 102 millions de dollars) ne pouvaient pas être acceptées..par le groupe des Nations Unies et que chaque organisme présenterait ultérieurement ses observations et propositions quant à la suite qui pourrait être donnée à ce projet. 3. La présente mission économique envoyée au Togo et au Dahomey était spécialement chargée de déterminer a) si l'irrigation de la plaine câtière du Togo et du Dahomey est indispensable au développement de l'agri- culture et dans quelles conditions elle pourrait être réalisée; quelle se- rait laprioritè à donner à l'aménagement du bassin du fleuve Mono; et c) si un projet intérimaire de moindre envergure serait justifié. Description de l'aménagement des ressources hydrauliques du fleuve Mono proposée par les Consultants (SOFRELEC) 4. Les Consult aits ont proposé la construction à Nangbeto d'un barrage-réservoir d'une capacité brute d'emmagasinement de 1570 millions de m3. Ce barrage serait un ouvrage à fins multiples: production d'éner- gie hydro-électrique, maitrise des c-rues et irrigation. Nous n'en exa- minerons ici que les aspects agricoles. Ampleur des aménagements agricoles projetés 5. La capacité d'emmagasinement du barrage devait permettre de mat- triser les crues du fleuve atteignant 1.200 m3/s, dont la probabilité est estimée a une fois tous les 50 ans. Encore faudrait-il, pour un tel débit, construire quelque 102 km de digues pour protéger les terres cultivées des inondations. 6. Les réseaux d'irrigation et de drainage proposés par les Consul- tants couvriraient h3.000 ha environ de bons sols irrigables, consistant essen- tiellement en terres sablo -limoneuses et limono -argileuses, et, dans une moindre mesure, en sols argileux dans les dépressions et en argiles noires gonflées et crevassées dans une région du Togo (voir tableau 1) / SOFRELEC, Projet d' amCnage=ent du fleuve M'.ono, en quatre parties, Paris, mai 1966. -3- 7. En outre, environ 16.000 ha supplémentaires de bons sols culti- vés en sec seiaient protégés des inondations par les digues et drainés. 8. Les principales cultures proposées sont: le riz, le coton, le palmier à huile, le maïs, la canne à sucre et l'arachide. Les surfaces, emplacements et rendements estimés de ces cultures sont indiqués au ta- bleau 2 ci-joint. Coûts 9. Les dépenses d'investissement nécessaires à la réalisation de l'ensemble du projet ont été estimées à 24.930 millions de FCFA (102 mil- lions de dollars EU) (tableau 3). La première tranche de l'aménagement proposé dans le rapport de la SOFRELEC comprendrait toujours la construc- tion du barrage de Nangbeto et des ouvrages de production d'énergie. La construction, pendant cette tranche, des digues de protection et des ré- seaux d'irrigation et de drainage serait limitée à 20.000 ha seulement. Les dépenses d'investissement relatives à cette première tranche ont été estimées à 16.200 millions de FCFA (58 millions de dollars EU). 10. Une variante qui ne couvrirait que les aspects de l'aménage- ment du fleuve Mono ayant trait à la protection contre les inondations et au drainage a également été suggérée. Le coût de cette variante a été estimé à environ 11 milliards de FCFA (45 millions de dollars EU.). Aspects économiques 11. Le coût de l'électricité produite varie en fonction de la part du coût du barrage de Nangbeto qui est imputée à la production drénergie. Il serait compris entre 3,5 et 6,2 FCFA le kWh (1,4 à 2,5 cents EU), selon que cette part varierait de 36 pour cent (imputation spécifique minimum) à 85 pour cent (imputation maximum possible). Compte tenu de cette imputation des coits, le tauz de rentabilité interne du projet hydro-électrique, par rapport à celui d'une centrale thermique équivalente varierait de 8 pour .cent à 3,5 pour cent. 12. La production agricole brute passerait, pour lensemble du pro- jet du niveau actuel inférieur à 500 millions de FCFA par an, soit 2 millions de dollars EU, (c'est-à-dire environ 18.000 FCFA par ha cultivé, soit 72 dollars EU) à environ 4.750 millions de FCFA, soit 19,4 millions de dollars EU (c'est-à-dire 80.000 FCFA par ha, soit 320 dollars EU) lorsque le projet sera complètement équipé. Selon la part du coût du barrage de Nangbéto imputé à l'agriculture, le taux de rentabilité interne du seul.projet agricole serait compris entre 6 et 7 pour cent. Ces calculs sont quelque peu théoriques, car les estimations des coûts ont été faites sur des bases très préliminaires, et les avantages ont été évalués à partir de simples hypothèses. Il seiable toutefois de prime abord, et surtout parce que les coûts ont probablement été surestimés, que le taux de ren- tabilité interne réel pourrait être légèrement plus élevé. -4- 13. La production agricole brute découlant du projet mentionné au paragraphe 12 ci-dessus, c'est-à-dire protection contre les inondations et drainage sans irrigation a été estimé à 2 milliards de FCFA par an (8 millions de dollars EU), ce qui donne un taux de rentabilité interne de l'ordre de 5 pour cent. Observations A l'origine, le projet du fleuve Mono avait été conçu essen- tiellement comme un aménagement hydro-électrique dans lequel l'irriga- tion n'occupait qu'une place réduite. C'est pourquoi le montant des dépenses du projet PNUD/SF destinées à l'agriculture a été maintenu à un niveau relativement bas.. Toutefois, 70 pour cent des dépenses porteraient sur les ouvrages d'irrigation ou de protection contre les inondations tandis que la majeure partie des coûts du barrage-réservoir devrait être imputée à l'irrigation de façon à obtenir une rentabilité satisfaisante pour l'électricité. Malgré le montant réduit des fonds prévus, un certain nombre d'études concernant les problèmes d'irrigation et de lutte contre les inondations ont été exécutées. Malgré leur caractère un peu schéma- tique, ces études constituent cependant une bonne évaluation préliminaire des possibilités diaménagement des ressources hydrauliques du fleuve Mono. 15. Etant donné que les deux pays riverains manquent totalement d'expérience en matière de projets d'irrigation,il serait imprudent d'exécuter, à titre de première étape, un projet s'élevant àl02millions de dollars .U. Mâae le fractionnement proposé dans le rapport de la SOFRELEC, qui prévoit une première tranche de travaux, c'est-à-dire le barrage de Nangbeto et l'irrigation de 20.000 hectares (voir para- graphe 11 ci-dessus), entraînerait des dépenses très lourdes s'élevant à 14,2 milliards de francs CFA (58 millions de dollars EU). 16. La partie du projet ayant trait à l'énergie est loin d'être intéressante, et ce pour les raisons suivantes: (a) Les investissements nécessaires au début du projet sont trop lourds, alors que la demande deénergie est actuellement très faible; (b) le coût alternatif de la centrale thermique est surestimé; et (c) il est possible d'importer du Ghana de l'électricité provenant du barrage sur la Volta à un prix beau- coup plus bas et en quantités qui pourraient beaucoup plus facilement que le projet du fleuve Mono, épouser la courbe de la demande future. 17. Si l'on renonce à la partie de l'aménagement du Ivbno qui a trait à l'énergie, la capacité d'emmagasinement du barrage de Nangbeto nécessaire à la lutte contre lesinondations et à llirrigation serait beaucoup plus réduite, de sorte que l'on pourrait envisager au même em- placement un barrage plus petit. Il est à noter que parmi les emplace- ments convenant à des barrages dans le bassin du Mono, c'est celui du barrage de Nangbeto qui a le coût le moins élevé par unité d'emmagasine- ment (indépendamment du volume emmagasiné). Néanmoins, le coût dlun bar- rage plus petit tel que celui-ci s'élèverait à environ 2.500 millions de francs CFA (10,2 millions de dollars EU). Un tel barrage aurait encore une capacité diemmagasinement suffisante pour maîtriser les crues jusqu'à un débit de 1.200 m3/sec, dont la probabilité est évaluée à deux fois par siècle, ainsi que pour irriguer environ 30.000 hectares. Un barrage en- core plus petit ne permettrait aucune économie supplémentaire apprécia- ble et n'aurait pas une capacité d'emmagasinement suffisante pour maîtri- ser les crues, alors qu'aucune amélioration sensible de la production a- gricole nfest possible dans la plaine du Mono sans protection contre les crues. Compte tenu d'une superficie supplémentaire d'environ 10.000 hec- tares cultivés en sec mais protégés.contra les crues, la superficie totale du périmètre ainsi réduit serait de 30.000 hectares au lieu des 59.000 ha envisagés par la SOFRELEC. On pourrait donc renoncer aux surfaces néces- sitant des digues de protection et des réseaux de drainage coûteux, ce qui permettrait de réaliser des économies sur ces importants éléments. On trouvera au tableau 3 ci-joint une estimation provisoire du coût d'un pro- jet ainsi réduit qui aboutit à un total de 14 milliards de FCFA (57 mil- lions de dollars EU) soit 350.000 CFA à l'hectare (1.430 dollars EU). Dans le cadre d'un tel projet, les ouvrages de maîtrise des crues, dtirriga- tion et de drainage pourraient,bien entendu, être exécutés progressivemeit mais pour irriguer une première tranche de 10.000 hectares environ, il fau- drait néanmoins dépenser quelque 7 à 8 milliards de FCFA (28 à 32 millions de dollars EU). 18. A l'exception du riz, aucun essai de culture irriguée n'a été tenté au Togo ou au Dahomey en vue de vérifier les rendements pris pour hypothèse dans le rapport de la SOFRELEC. Ces hypothèses sont raisonna- bles si l'on tient compte des expériences menées dans d'autres pays dans des conditions semblables de sols et de climat. Il ressort en outre de l'étude de marché exécutée qu'en plus de l'huile de palme et des palmistes, une grande partie de la production de riz et de coton devrait être expor- tée. Conclusions 19. L'irrigation ne semble pas être un préalable indispensable au développement de l'agriculture dans le sud du Togo et du Dahomey et, plus spécialement, dans le bassin du fleuve Mono. les possibilités de culture en sec sont loin d'être pleinement exploitées et pourraient être dévelop- pées à moindre frais que l'irrigation. Certes, la pression démographique croissante qui slexerce dans la région exigera au cours des prochaines années un effort accru pour augmenter les rendements. On peut toutefois y parvenir sans avoir recours à l'irrigation. 20. Il importe toutefois, de ne pas négliger les possibilités d'ir- rigation qui s'offrent dans cette région, ainsi que dans d'autres parties du Dahomey et du Togo. Il apparaît, à cet égard, que le projet d'aménage- ment du fleuve Mono ne mérite pas d'avoir la priorité sur les autres pos- sibilités d'aménagement :onnues à l'heure actuelle. Il conviendrait de donner la priorité à de petits projets d'irrigation qui ne nécessitent pas -6- de grosses dépenses dtinvestissement, ce qui limiterait le coût d'un échec éventuel, tout en pouvant fort bien d'ailleurs dégager une ren- tabilité plus élevée que prévu. Au Dahomey, des projets d'irrigation de taille moyenne ont été entrepris ou sont sur le point de l'être, sur le Niger, le Zou et, surtout l'Ouémé. Au Togo, les études concernant le projet d'aménagement du fleuve Oti, dans le nord, ont été entamées et une étude préliminaire des fleuves Sio et Haho, dans le sud, exécutée par une société japonaise a donné des résultats limités mais encourageant qui méritent assurément d'être approfondis. 21. Par suite du manque quasi total d'expérience en matière d'irri- gation dans les deux pays, il n'est pas possible d'entreprendre d'emblée des projets de grande envergure. La formation du personnel dans ce domaine est un processus long et difficile. Elle exige une sélection minutieuse tant des régions que des personnes et d'importants services de vulgarisa- tion sont nécessaires pendant les premiers temps. Or aucun des deux pays ne dispose encore de personnel formé aux techniques d'irrigation. 22. Si les raisons qui viennent d'être exposées militent contre l'exécution du projet d'aménagement du bassin du fleuve Mono tel qu'il a été présenté, il ne s'ensuit pas qu'il faille renoncer à tout aména- gement dans la région. Il convient pour les raisons exposées ci-dessous, de poursuivre dans le bassin du fleuve Mono certaines études soigneuse- ment choisies: (a) Le Mono offre des possibilités très importantes pour le développement agricole à venir des deux pays, ce qui permettrait d'atténuer la pression démographique qui stexerce sur les terres déjà exploitées; (b) Dès que les moyens financiers et la main-d'oeuvre seront disponibles, un premier projet ne concernant que la maftrise des crues et l'irrigation pourrait être réalisable (paragraphe 17); (c) Le bassin du fleuve Mono est un bassin international et les gouvernements du Togo et du Dahomey souhaitent qu'un projet commun soit entrepris dans cette région aussit6t que possible. 23. Il conviendrait, par conséquent, de procéder à des essais et d'ins- taller de petites exploitations pilotes dans cette région, de façon à obte- nir les données nécessaires à une évaluation plus approfondie du projet et à former un certain nombre d'agents de vulgarisation et d'agriculteurs aux techniques modernes de la culture irriguée. 24. Compte tenu de ces considérations, on pourrait utilement envisa- ger de donner suite au premier projet d'aménagement du fleuve Mono établi par le PNUD. Cette opération aurait pour but: -7 - (a) d'étendre l'étude hydro-géologique qu'exécute actuel- lement le PNUD au Dahomey, à la rive droite du fleuve Mono en territoire togolais, en vue principalement de déterminer les ressources en eaux souterraines dispo- nibles pour l'irrigation des périmètres pilotes; (b) d'installer et d'exploiter des deux côtés du fleuve des stations agricoles expérimentales sur les sols carac- têristiques de la plaine d'innondation. Il semble, toutefois, d'après les récentes études financées par le FAC, que l'implantation de deux stations expérimen- tales et de deux petits périmètres pilotes dans la plai- ne du Mono seraient en fait, très onéreuses (770 millions de francs CFA, soit 3,1 millions de dollars EU, y com- pris les bâtiments, routes et équipements agricoles pour une superficie totale de 283 ha seulement). On pourrait diminuer de moitié au moins le coût de ces sta- tions et exploitations pilotes, en réduisant le plus possible leur taille et les coûts unitaires à l'hectare. (c) d'établir des plans pour l'étude des possibilités de réalisation techniques et économiques des deux périmè- tres pilotes qui occupent une superficie d'environ 1.000 hectares chacun sur les deux rives du fleuve. Ceux-ci paraissent techniquement réalisables et n'exigent pas de digues de protection contre les crues ni de grands ouvrages d'irrigation trop coûteux. Le coût de ces périmètres pilotes pourrait sans doute être considéra- blement abaissé si l'on découvrait des eaux souterrai- nes en quantité suffisante et êconomiquement utilisables. Les estimations actuelles des coûts donnent à penser qu'il sera difficile de concevoir des périmètres pilotes rentables. Il faudra donc prêter particulièrement atten- tion aux coûts lors de l'élaboration des plans concer- nant les opérations pilotes. 25. Au cours des quatre prochaines années, il serait utile de donner suite au premier projet du fleuve Mono et à cette fin de mener les études, enquêtes et essais décrits aux alinéas (a), (b) et (c) ci-dessus. Le cout de ce projet complémentaire pourrait atteindre environ 800 millions de francs CFA (3,2 millions de dollars EU). La réalisation, des deux périmètres pi- lotes mentionnés à l'alinéa (c) ci-dessus ne serait envisagée qu'en 1971 et seulement si les autres projets en cours et ceux qu'il est prévu dten- treprendre durant le premier plan donnent des résultats satisfaisants. Tableau 1: PROJET PNUD/SF D'AMENAGEMEKNT DU FLEUVE MONO AU 'TOGO-DAHOMEY Principales caractéristiqp e des zones intéeressées par le projet (Proposées dans le rapport SOFRELEC) Superficies en hectares Approvi- Principaux sionnement Protection types de A on ean contre sols irriguer En seW Total d'irrigation Drainage les crues Rive gauche (Dahomey) Athiéme- Sablo-li- Nord moneux et limono- Digue le long argileux 14.000 5.000 19.000 Par gravité Par gravité du fleuve Athiéme- Sablo-li- Sud moneux Par gravité limono- et pompage argileux à la Digues sur argileux 13.700 5.500 19.200 Par gravité bordure sud 2-1/2 c8tée TOTAL Rive dahoméenne 27.700 10.500 38.200 Rive droite (Togo) Bado Argiles calci- morphiques 6.700 2.600 9.300 Par pompage black gonflées 1/3 à 16 m Naturelle et crevassées 2/3 à 36 m Par gravité (hauteur) Agome- Sablo-limo- Glozou neux et li- 1.900 700 2.600 Par pompage Digues sur mono-argileux 8m Par pompage 3.1/2 côtés Togo- Sablo-Limoneux Par gravité Cluvium limono-argi- et pompage leux 6.500 2.500 9.000 Par pompage à la Digues sur argileux 8m bordure sud 3 c8tés TOTAL Rive togolaise 15.100 5.800 20.900 Superficies totales du projet 42.800 16.300 59.100 1/ Mais drainées et protégées contre les crues. - 9- Tableau 2: PROJET PNUD/SF D'AMENAGEMENT IU FLEUVE MONO AU TOGO-DAHOMEY Superficies, emplacements et rendements des diverses cultures (proposés daas le rappart SOFRELEC) Sols Cultures et Rendements moyens superficies proposées Limon-sableux Limon Limon-argileux Argile actuellement obtenus Palmiers 'à huile (6.000 ha) 3-4 tonnes/ha huile 0,25 tonnes d'huile Maîs 2,5 tonnes/ha (10.000 ha) grain 500-600 kg/ha Coton (brut) 2,5 tonnes/ha 200-300 kg/ha (14.000 ha) Mono; 1.000 kg/ha Allen Canne à sucre 80 tonnes/ha (L.0O0 ha) canne Non cultivé Riz 3 tonnes/ (20.000) ha paddy Non cultivé Kénaf-jute (2.000 ha) 2 tonnes/ha Non cultivé Haricots 0,6-0,8 (2.000 ha) tonnes/ha 300-400 kg/ha Arachides 2,2-2,5 (4.000 ha) tonnes/ha en coques 450 kg Légumes 10-15 (1.000 ha) tonnes/ha 10 tonnes tomates Manioc 20-25 (1.000 ha) tonnes/ha 8 tonnes/ha racines racines Patates douces 5-6 tonnes/ha Pâturages (4.,000 ha) TOTAL (68.000 ha) - 10- Tableau 3: PROJET DU FLEUVE MONO Ventilation des dépenses d'investissement Projet proposé dans Projet éventuel le rapport SOFRELEC (irrigation et (production d'élec- mattrise des crues tricité, irrigation seulement, pouvant et mattrise des crues) démarrer en 1977) Millions Francs CFA Millions Francs CFA de francs par de francs par CFA 1.000 ha CFA 1.000 ha Barrage-réservoir de Nangbéto 4.650 50= - 2.500 62Y Centrale électrique 1.850 Ligne de transport d'énergie 700 Total barrage et énergie 7.200 Y/ 3/ 5/ Travaux d'aménagement du fleuve 2.350 55 1.600 40= - Réseau d'irrigation 7.250 168/ 5.000 1684-/ Réseau de drainage 2.350 40 1.000 25/ 5/ Aménagement des terres 4.380 1002/ 3.000 100 Bâtiments et éauipements 1.400 242! 900 242/ Total irrigation, drainage et travaux d'aménagement du fleuve 17-730 300- 11.500 288-/ DEPENSES TOTALES 24.930 350= 14.000 350 (US$ 102m) (USli30/ha) (US$ 57m) (Us$ 11430/ha) Pour 59.000 ha (43.000 ha irrigués + 16.000 ha en sec). Pour les 43.000 ha irrigués seulement. Provisoirement pour 40.000 ha (30.000 ha irrigués + 10.000 ha en sec). Pour les 30,000 ha irrigués seulement. Hypothéses très provisoires. / En supposant que 64 pour cent des dépenses du barrage seront imputées à l'agriculture. - JJ - Tableau 4: PROJET DU FLEUVE MONO Co,ft des projets éventuels d'une premi're étape- Suite a donner au projet Première tranche de Première tranche (10.000 PNUD d'amênagement du travaux proposée par la hectares) du projet fleuve Mono (études, Mission au paragraphe éventuel mentionné au enquêtes, essais et 25 (2 perimètres pilotes paragraphe 19; estima- exploitations pilotes de 1.000 hectares chacun, tions au tableau 3 seulement). pourraient 6tre entrepris (pourrait etre entre- en 1971). pris en 1977). Etudes, Enque%es et Essais (1) Eaux souterraines Barrage de dérivation Barrage-réservoir de d'AKBAKO 2/ Nangbéto (hauteur réduite) (2) Stations Expéri- -Périmetre pilote 1.000 -Travaux d'aménagement mentales hectare au Dahomey du fleuve Construction et -Régularisation chenal -Réseau d'irrigation équipement Saledo (sur 10.000 hectares) Exploitation h ans -Protection, irrigation, -Drainage drainage, amdnagement -Aménagement des terres des terres, etc. (3) Rapport sur les Projet pilote 1.000 Bâtiments, équipement possibilit9s de hectares au Togo réalisation et Protection, irrigation, études techniques drainage, etc. pour 21OOO ha. TOTAL 1/ Ces projets éventuels d'une premiere étape n'ayant fait l'objet d'aucune etude d'ensemble, ces estimations ne sont qu'approximatives. 2/ Ce barrage de dérivation sur le fleuve Mono est le meme que celui qui est proposé dans le rapport de la SOFRELEC; il est équipe de vannes, de fapon a permettre un ermagasinement suffisant pour irriguer 2xl.000 hectares. Si l'on decouvrait d'importantes ressources en eaux souterraines, ce barrage de dérivation ne serait pas nécessaire au tout premier stade. - 12 - ANNEX TECHNIQUE II ENERGIE ELECTRIQUE - 13 - ENERGIE ELECTRIQUE TABLE DES MATIERES - Ressources en Eau - Installations existantes - Historique des ventes, production et demande - Prévision des ventes, de la production et de la demande - Communauté électrique du Bénin (CEB) - Le projet d'aménagement a fins multiples du fleuve Mono - Coiît actuel de l'énergie électrique - Importation d'énergie électrique du Ghana - Investissements futurs - Situation financie're actuelle de la CEET et de la CCDEE - Conclusions Annexes 1. Togo et Dahomey, production, vente et demande 1960-1966 2. Togo et Dahomey, zones coieres, ventes par catégorie d'utilisateurs 1960-1966. 3. Togo, zones c6tières, prévision des ventes par catégorie d'usages 1966-1982 h. Togo, prévision de la production et de la demande maximale 1966-1982 5. Dahomey, région cdtière, prévision des ventes par catégorie d'usages 1966-1982 6. Dahomey, prévision de la production et de la demande maximale 1966-1982 7. Togo et Dahomey, prévision de la production et de la demande maximale 1966-1982 8. Togo et Dahomey, marche potentiel pour l'électricité (énergie et puissance) du Ghana 1970-1982 9. Togo et Dahomey, programme, d'investissement 1966-1982 10. Togo, CEET, Baréme des tarifs 11. Dahomey CCDEE, Bar^me des tarifs Carte Carte du Togo et du Dahomey -14- RESSOURCES EN EAU 1. Togo - Les deux principaux bassins versants du pays sont celui du Mono dans le sud-est et de la Volta dans le nord et l'ouest. Les cours d'eau ont un débit saisonnier. A l'exception du Mono, de l'Haho et de l'Oti, tous les cours d'eau sont à sec vers la fin de la saison sèche. La pr6cipitation annuelle est d'environ 1.700mmdans les régionsmontagneuses du sud, 1.600 mm dans les régions du nord et 1.000 mm dans les régions basses de l e: ';reme nord. 2. Dahomey - Les principaux fleuves du Dahomey sont l'Ouémé, le Mono et le Couffe, dans le sud, le Pendjari qui coule du nord à l'ouest, l'Alibori et le Mekrou qui coulent du sud au nord et rejoignent le Niger. Ces cours d'eau ont un débit saisonnier, et la précipitation annuelle est inférieure à 1.000 mm au nord de Nikki et de Bimbereke et voisine de 1.400 mm, de la côte au nord d'Abomey. INSTALLATIONS EXISTANTES 3. Togo - La puissance installée des ouvrages de production exis- tants est de 20,2 MW au total dont 8,0 MlW (1,6 MW d'origine hydralique et 6,4 MW d'origine thermique) pour ceux que possède et exploite la Com- pagnie Energie Electrique du Togo (CEET), société nationale qui dessert Palimé, Lomé, Anecho et Atakpamé. Le Département des Travaux Publics et les municipalités qui fournissent puissance et énergie à llintérieur du pays possèdent et exploitent des installations Diesel ayant une puis- sance installée de 1,4 MN. Des entreprises industrielles sont dotées de groupes Diesel d'une puissance installée totale de 10,8 MW. La plus im- portante dIentre elles est la Compagnie Togolaise des mines du Bénin (mines de phosphate), qui dispose d'une puissance installée de 9,6 MW. La CEET, créée par décret le 20 mars 1963, est entrée en service le ler janvier 1964, après la nationalisation de la société française Union Electrique d'Outre-mer (UNELCO). Outre ces ouvrages de production, la CEET exploite un réseau de distribution d'une longueur totale de 390 km. h. Dahomey - La puissance installée des ouvrages de production existants, tous équipés de moteurs diesel électriques .sélève au total, à 14,3 MW dont 11,2 MW pour les installations possédées et exploitées par la Compagnie Centrale de Distribution d'Energie Electrique (CCDEE), société privée française, qui bénéficie d'une concession s'étendant aux principaux centres câtiers de Cotonou, Porto Novo, et Ouidah, ainsi qu'à celui de Parakou, agglomération de l'intérieur. La CCDEE a une conces- sion de 30 ans à compter du 30 septembre 1955. Les autres localités de l'intérieur sont desservies en puissance et énergie par le Ministère des Travaux Publics qui possède et exploite des installations d'une puissance installée de 1,6 MW. Les entreprises industrielles disposent dlune puissance installée totale de 1,5 MW. 5. L'énergie fournie par le secteur public étant relativement coûteuse, les industries se sont dotées d'installations qui produisent à un coût de 8 francs CFA/kWh, alors que le tarif des services publics est de 16 francs CFA/kWh au Togo et de 14,5 francs CFA/kWh au Dahomeyo La production privée représente 60 par cent des besoins totaux en énergie du Togo et 9 pour cent de ceux du Dahcmey. HISTORIQUE DES VENTES, PROIUCTI0N ET DEMANDE 6. _o - On trouvera ci-dessous quelques détails sur la production, les ventes et la demande dtélectricité au cours de la période 1960-1966. Des détails supplémentaires sont donnés dans les annexes 1 et 2* i. La consommation stest accrue au Tcgo au taux moyen dfenviron 9 pour cent par an. passant de 21,6 millions à 36 millions de kWh. Cette consommation peut être ventilée de la façon suivante: en millions de kWh % moyen dfac- croissement 1960 1966 annuel - zones côtières des- servies par la CEET h,2 12,2 1995 - intérieur 0,9 1,0 2,h - industries auto - productrices l6_5 2298 5,5 TOTAL 21,6 36,0 9,0 ii. Au cours de la même période, la production a progressé à un taux moyen de 9,3plur cent par an, passant de 22,5 millions à 38,3 millions de kWh, tandis que la demande maximale aug- mentait en moyenne de 7,5pour cent passant de 6,2 M4 à 9,5 'W. Le facteur de charge global moyen siest amélioré au cours de la période, passant de U1,5 pour cent à 45,3 pour cent par an. iii, Dans la région desservie par la CEET, la consommation ventilée selon les 4 grandes catégories d'usages a évolué pendant cette période de la façon suivante: en millions de kWh accroissement pourcentage annuel moyen des ventes 1960_ 1966 en pourcentage totales. Usages domestiques 0,9 2,h 16,3 22,6 - 19,2 Basse tension 1,0 4,6 28,5 2h,8 - 381 Eclairage public 0,7 1,0 7,O 16,0 - 8,2 Haute tension 1,6 4.12 18î 36,6 - 3h,5 TOTAL 4,2 12,2 19,5 - 16 - iv. Dans la zone desservie par la CEET, la production et la demande maximale se sont accrues à un taux moyen de 19,3 pour cent par an au cours de la même période, passant de h, 96 millions à 14, 30 millions de kWh pour la production et de 1.130 à 2.900 kWh pour la demande. Les pertes ont atteint en moyenne 13 pour cent environ et le facteur de charge moyen du réseau s'est amélioré, passant de 50 à 56, 2 pour cent par an. 7. LahomM - On trouvera ci-dessous quelques détails sur la pro- duction, les ventes et la demande d'électricité au cours de la période 1960/1966. Des détails supplémentaires sont donnés dans les annexes 1 et 2. i. La consommation s'est accrue au Dahomey à un taux moyen de 17,1pour cent par an, passant de 9,2 millions à 23,8 millions de kWâfh. Cette consommation peut être ventilée de la façon suivante: en millions de kWh % annuel moyen d'ac- 1960 1966 croissement - zone côtiere desservie par la CCDEE 8,4 20,3 16,0 - intérieur 0,8 1,2 6,5 - industries autoproductrices - _2,3 TOTAL 9,2 23,8 17,1 ii. Au cours de la même période, la production a progressé à un taux moyen de 16,6 pour cent passant de 10,6 millions à 26,7 millions de kWh, tandis que la demande maximale augmentait au taux moyen de 14,6 pour cent par an, passant de 2,6 MW à 5,8 M4. Le facteur de charge global moyen s'est amélioré au cours de la même période, passant de 47,5 à 53 pour cent par an. iii. Dans la zone desservie par la CCDEE, la consommation, ventilée selon les 5 grandes catégories d'usages, a évolué au cours de la période de la façon suivante: en millions de kWh accroissement pourcentage annuel moyen des ventes 1960 1966 en pourcentage totales Usages domestiques 3,6 6,h 10,0 3,O - , Basse tension 0,6 1,4 13,8 7,5 - 6,7 Eclairage public 0,4 0,7 11,6 h,6 - 3,7 Haute tension 1,9 6,4 22,8 22,1 - 31,3 Usages spéciaux 1,9 5 l90 22,8 - 26,9 TOTAL 8,h 20.3 16,0 - 17 - iv. Dans la zone desservie par la CCDEE, la production et la demande maximale se sont accrues au cours de la même période au taux moyen de 15,6 pour cent, passant de 9,6 millions à 23 millions de kWh pour la production, et de 2.060 kWiz à .500 kW pour la dEnande. Les pertes ont atteint en moyenne 1, h pour cent environ et le f acteur de charge moyen du réseau s'est amélioré, passant de 53,2 pour cent à 58,3 pour cent par an. 8. Le tableau suivant indique la répartition entre les trois régions mentior.nées des besoins énergétiques totaux du Togo et du Dahomey: Togo Dahomey - zone côtière 3h,0% 85,1% - intérieur 2,8% 5,3% - Industries autoproductrices 63,2% 9,6% 9. Les chiffres ci-dessus montrent l'importance des industries auto- productrices au Togo et le marché potentiel que pourrait exploiter la CEET si ses tarifs étaient révisés de façon à inciter les industriels producteurs à s'approvisionner auprès d'elle. Si en 1963 la consommation d'énergie par habitant a atteint 19,4 kWh au Togo et 8,25 kAh au Dahomey, dans les zones côtieres desservies par le secteur public, elle est restée pratiquement au même niveau, 81 kWh ai Togo et de 89 kWh au Dahomey. PREVISIONS DES VENTES, DE LA PRODUCTION ET DE LA DEMANDE 10. L'EDF a établi des prévisions des ventes et de la demande au cours de la période 1966 à 1982, pour le Togo et le Dahomey, qui figurent en détails aux annexes 3 et 4 pour le Togo, 4 et 5 pour le Dahomey, et 7 pour le Togo et le Dahomey combinés. Ncus donnons ci-dessous quelques détails succincts sur les prévisions pour les principaux centres des deux pays au cours des périodes 1966-1970 et 1970-1975. 11. Tog i. Zone côtière - D'après la prévision établie par l'EDF, les ventes devraient progresser dans cette région à un taux moyen d' environ 30 pour cent par an au cours de la période 1966/1970, revenant à environ 11,5 pour cent par an durant la période 1970/1975. Cette prévision apparaît raisonnable si on la rapproche de l'évolution constatée au cours de la période 1963/1966, où le taux d'accroissement moyen avait été de 11 pour cent par an. ii. Centres de l'Intérieur - Il est prévu que les ventes de- vraierit sladcroftre au taux de h pour cent par an au cours - 18 - de la période 1966-1970 et de 6 pour cent par an au cours de la période de 1970-1975. iii. Industries autoproductrices - On prévoit que les entre- prises industrielles existances qui dotées de leurs propres moyens de production continueront à se développer, et compte tenu des besoins des entreprises nouvelles, les prévisions font état d'un accroissement dtenviron 12 pour cent par an au cours de la période 1966-1970 et d'environ 8 pour cent par an au cours de la période 1970-1975. iv. Il est prévu par conséquent que l'accroissement annuel de la consommation totale sera au cour s de la période 1966-1982 en moyenne de 9 pour cent par an environ, ce qui représenterait une consommation par habitant de 66 kWh en 1982, contre 19,4 kWh en 1963, soit une augmentation moyenne d'environ 6 pour cent par an. v. De 38,3 millions de kWh en 1966, les besoins totaux devraient passer à 61,1 millions, 95,9 millions et 158,3 millions de kWh en 1970, 1975 et 1982, respectivement. De même, la demande maximale passerait de 9,5 MN en 1966 à 13,7 Mi en 1970, à 19,7 lW en 1975 et à 30,1 MW en 1982. Le facteur de charge global moyen devrait slaméliorer et passer de 45,8 pour cent en 1966 à 50,7 pour cent en 1970, 55,6 pour cent en 1975 et 60,0 pour cent en 1982. 12. Dahomey i. Zone côtière - D'après la prévision établie par l'EDF, les ventes devraient progresser dans cette région à un taux moyen d'environ 10 pour cent par an au cours de la période 1966-1970, et d'environ 11,5 pourcent par an durant la période 1970-1975. Cette prévision apparaÎt raisonnable si on la rapproche de l'évolution constatée au cours de la période 1963-1966, où l'accroissement annuel moyen avait été de 9,5 pour cent. ii. Centres de l'Intérieur - A l'exception du centre de Parakou mentionné ci-dessous, il est prévu que les ventes s'accroîtront à des taux annuels identiques à ceux du Togo, c'est-à-dire h pour- cent par an au cour s de la période 1966/1970 et 6 pour cent par an durant la période 1970-1975. iii. Parakou - Compte tenu de la présence de quelques industries et de consommateurs européens, les taux d'accroissement suivants ont été retenus: 10 pour cent par an pour «la période 1966/1970 et 11 pour cent par an pour la période 1970-1975. - 19 - iv. Industries autoproductrices - Les entreprises industrielles existantes qui dotées de leurs propres installations de production, devraient continuer à se développer, et compte tenu des besoins des nouvelles entreprises, on prévoit un accroissement d'environ 32 pour cent au cours de la période 1966-1970 et de 17 pour cent environ durant la période 1970-1975. v. On prévoit par conséquent que la consommation annuelle totale s'accroîtra au cours de la période 1966-1982 en moyenne de 10,8 pour cent environ, ce qui représente une consommation par habitant de h kWh en 1982, contre 8,25 kWh en 1963, soit un accroissement moyen d'environ 8,5 pour cent par an. vi. De 26,8 millions de kWh en 1966, les besoins totaux passe- raient à 42,9 millions, 76,9 millions et 137,8 millions de kWh en 1970, 1975 et 1982 respectivement. De même, la demande maximale passerait de 5,8 M en 1966 à 9,3 MW en 1970, 7,4 M en 1975 et 28,4 MI en 1982. Il est prévu que le facteur de charge global moyen varierait de 53 pour cent en 1966 à 52,5 pour cent en1970, 53,3 pour cent en 1975 et 55,3 pour cent en 1982. 13. Togo et Dahomey - Dans l'éventualité dtune intégration du sec- teur de l'energie électrique, les prévisions combinées pour le Togo et le Dahomey indiquent qu'au cours de la période 1966-1982 les besoins en énergie évolueront de la façon suivante: 1966 1982 MW GWH MW GWH - Secteur public, Zone côtière 7,4 37,3 38, 195,5 - Secteur public, Intérieur 1,3 2,7 2,8 8,5 - Industries autoproductrices 66 25,1 17,3 92,0 TOTAL 15,3 65,1 58,5 296,0 14. Le Togo et le Dahomey disposent de trois possibilités pour faire face à l'accroissement prévu de la demande: i. Pour suivre la m6thode actuelle de production, c'est-à- dire augmenter la puissance installée au moyen de nouveaux groupes Diesel des besoins; ii. Exécuter de concert le projet d'aménagement hydraulique à fins multiples sur le fleuve Mono; ou - 20 - iii. Importer de l'énergie du Ghana et du Nigéria, leurs voisins. 15. En mai 1966, le PNUD a conclu, avec l'EDF un contrat dans le cadre duquel cette dernière devait étudier le développement de l'électri- cité au Togo et au Dahomey et faire des recommandations concernant les avantages possibles d'un développement conjoint des installations élec; triques des deux pays. L'EDF a recommandé à cette fin, la constitution d'une compagnie d'électricité commune, la "Communauté électrique du Béniri" (CEB). COMMUNAUTE ELECTRIQUE DU BENIN (CEB) 16. Cette société serait chargée de financer et de construire de nouvelles installations, d'élaborer une politique commune en matière de tarifs, de recruter le personnel et des experts étrangers, d'exploiter et administrer tous les actifs et de gérer et diriger un centre de formation professionnelle. Une commission internationale comprenant trois membres a été constituée par les Nations Unies en vue d'élaborer des dispositions législatives et des codes qui conviennent aux deux pays. 17. Etant donné que pour qu'une exploitation commune soit possible, il faudrait que le Togo et le Dahomey aient une législation et des codes d'électricité identiques visant la réglementation de l'industrie électrique, la commission internationale a recommand', dans le rapport définitif qu'elle a remis à l'organisation des Nations Unies en septembre 1967, que les deux pars signent une convention accompagnée d'une annexe, qui en ferait partie intégrante, contenant la législation et les codes proposés. 18. La commission internationale a également proposé qu'en plus des attributions énumérées au paragraphe 16 ci-dessus, la CEB soit responsable de la planification, de la coordination et de la réglementation concernant tous les aspects de la production, transmission et distribution de l'énergie dans les deux pays. 19. Pour sauvegarder le principe de l'égalité des droits, condition préalable qui doit être remplie pour que les deux Gouvernements donnent leur accord sur la proposition, la commission internationale a recommandé en outre que la CEB ne soit dotée d'aucun capital social et qu'elle soit exonérée de toutes formes d'impôts directs ou indirects. 20. Toutefois, le Togo et le Dahomey fourniraient chacun un fonds de roulement de 50 millions de FCFA (0,2 millions de dollars EU) qui serait remboursé selon des conditions à négocier. Les projets seraient financés par des prêts à moyen et long terme, garantis par les deux Gouvernements dans le cas de prêts extérieurs, ainsi que par des contribu- tions des deux pays. 21. Pour déterminer la politique générale de la CEB et en assurer la gestion, la commission internationale a recommandé la création des organes suivants: - 21 - i. Un Conseil inter-Etats - comprenant 8 membres et consti- tuant l'instance politique suprêne chargée de sauvegarder les intérêts des deux pays. ii. Un Bureau - comprenant 12 membres ayant chacun leur spécialité, qui constituerait le Conseil d'administration de la CEB. iii. Une direction - pour les opérations courante s. Un directeur général nommé par le Conseil inter-Etats sur la recommanda- tion du Bureau serait chargé de l'administration et des opérations générales de la CEB, de l'organisation et de la direction de tous les services, de la nomination et de la révocation de tout le personnel, ainsi que de la fixation des traitements. LE PROJET D'AlENAGEMENT A FINS MULTIPLES DU FLEUVE MONO 22. En juin 1963, le Conseil d'Administration du Fonds Spécial des Nations Unies a accepté une recommandation du Bureau consultatif des Nations Unies qui préconisait une étude du fleuve Mono portant sur la maîtrise des crues, la production d'électricité et l'irrigation. Cette étude a été confiée à un consortium français comprenant l'EDF (énergie) l'ORSTOM (études hydrauliques), la SEDES (études économiques), la SOGHETA (études agricoles), et la SOGREAH (irrigation et maîtrise des crues). 23. Le potentiel hydro-électrique brut du fleuve Mono est évalué à 3.000 millions de kWh par an, dont 500 millions pourraient être exploités de façon rentable. Sur le cours moyen du Mono, hO0 millions de kWh par an pourraient être utilement exploités en quatre endroits: Nangbéto 2 centrales 30 et 10 MW Tetetou 1 centrale 30 MW1U Adjarala 1 centrale 40 MW Le réservoir principal de Nangbéto emmagasinerait 1,5 milliard. de m3 d'eau, mais par suite de l'irrégularité du débit, la centrale de Nangbéto qui doit produire 110 milliards de kWh par an nécessiterait, aà titre-d'appoint, une installation de réserve de 10 MW située en un autre endroit. Il existe deux autres emplacements convenant à des centrales hydro-électriques, l'un sur le fleuve Mono en amont de Nangbéto, a Dotékopé, l'autre sur l'Amou, affluent du Mono, à Gboamou, qui fourniraient respectivemen† une capacité d'emmagasinement de 450 millions de m3 et 200 millions de m , et une pro- duction de 70 millions de kWh et 30 millions de kWh par an. 24. L'investissement nécessaire 'à la réalisation d'un aménagement hydro-électrique comprenant initialement le barrage..réservoir de Nangbéto, une centrale de 30 MW et les installations de transport vers Lomé et Cotonou a été estimé à 7.2hh millions de FCFA (29 millions de dollars EU). - 22 - 25. La conclusion à laquelle a abouti la Banque, au sujet de l'aménagement de la Vallée du Fleuve Mono, est que le barrage de Nangbéto ne pouvait se justifier pour la seule production d'énergie. Les besoins en électricité relativement faibles de Cotonou (Dahomey) et Lomé (Togo) au cours des dix prochaines années peuvent être satisfaits de façon beaucoup plus économique au moyen de centrales Diesel situées dans ces villes, ou encore par des importations d'énergie électrique en provenance du Ghana ou du Nigéria. 26. Le rapport remis par le consortium français (voir paragraphe 22 ci-dessus) a été examiné lors d'une réunion tenue à New York le 24 janvier 1967 sur l'initiative des Nations Unies. A l'issue de cette réunion, les participants, c'est-à-dire les Nations Unies, le PNUD, la FAO et la BIRD, ont conclu que l'organisation des Nations Unies ne pouvait accepter la proposition des consultants préconisant un aménagement de 5 millions de dollars EU (énergie et irrigation) et que la production d' énergie au moyen d'un haut barrage ntétait pas réalisable dans un avenir prévisible. 27. Etant donné que le rapport des consultants ne concernait que la production locale d'électricité dtorigine hydraulique ou thermique, un nouveau rapport sur les importations d'énergie en provenance du Ghana fut établi par l'Electricité de France (EDF) et présenté aux Nations Unies en septembre 1967. Ce rapport concluait que dans les conditions actuelles la façon la plus économique de pourvoir aux besoins en énergie électrique du Togo et du Dahomey était d'avoir recours à des importations. 28. Les gouvernements du Togo et du Dahomey ont été informés que la Banque ne considérait pas le projet du fleuve Mono comme justifié du point de vue économique. Ils ont accepté en principe la proposition prévoyant le recours à des importations dténergie. COUT ACTUEL DE LtENERGIE 29. Le coût moyen de l'énergie au kWh est actuellement le suivant: (pour plus amples détails voir annexes 10 et 11) Togo (CEET) Dahomey (CCDEE) Production FCFA 15,261 14,9l/ 10,2h11 Distribution 8,84 3,09 3,09 Recettes nettes 7,50 6360 66 TOTAL FCFA 31,60 24,60 19,93 mills. de $ EU 126,00 100,00 80,00 sans la taxe sur les carburants. 2/ Y compris la taxe sur les carburants. - 23 - 30. En dépit de la similitude des réseaux, dont la taille, la zone desservie et les méthodes de production et de distribution sont voisines, le coût de l'énergie diffère beaucoup dans les deux pays. Cette diffé- rence est due pour une part à l'écart entre les taux d'amortissement qui sont de 5,89 FCFA au kWh vendu au Togo et de 3,60 FCFA au kWh vendu au Dahomey. 31. Un autre facteur qui pe'se sur le coût de l'énergie est la taxe, non comprise dans les coût mentionnés ci-dessus, perçue au Dahomey au taux de 1 FCFA le kWh pour le courant basse tension et 2 FCFA le kWh pour le courant haute tension. L'Etat utilise le produit de cette taxe qui n'apparaît pas dans les comptes de la CCDEE pour financer une partie du réseau de distribution. Cela pourrait expliquer en partie le faible coût de la distribution au Dahomey. 32. Enfin d'apres les renseignements dont on dispose, les frais généraux sont de 7,28 FCFA au kWh vendu au Togo et de 2,83 FCFA au kWh vendu au Dahomey. IMPORTATION D'ENERGIE ELECTRIQUE EN PROVENANCE DU GHANA 33. Pour pourvoir aux besoins immédiats en énergie, les deux gouvernements ont décidé de procéder à des achats en gros d'énergie au Ghana. Des déclarations d'intention ont été envoyées au Ghana et ce pays a adressé à la Banque au nom du Togo et du Dahomey une demande de finance- ment pour la construction des installations de transport nécessaires. L'AID des Etats-Unis, la Banque africaine de développement et le Gouverne- ment canadien ayant fait savoir qu'ils étaient également disposés à financer ce projet, la Banque a décidé de rester pour l'instant au second plan. 34. Les gouvernements du Togo et du Dahomey espèrent aboutir d'ici mars 1968 à un accord sur la constitution d'une compagnie d'électricité commune, la CEB, conformément à la recommandation des Nations Unies. Cette compagnie acheterait alors l'énergie aupres de la Volta River Authori- ty (VRA) du Ghana et la rétrocéderait en gros aux distributeurs existants, la CEET au Togo et la CCDEE au Dahomey. 35. On trouvera à l'annexe 8 un aperçu des débouchés offerts à l'énergie Ghanéenne au Togo et au Dahomey dans le cadre de deux variantes. Dans la variante A, seul est approvisionné le secteur public des zones côtières, c'est-à-dire les régions desservies par la CEET au Togo et la CCDEE au Dahomey; dans la variante B, outre le secteur public mentionné dans la variante A, de nouveaux secteurs pourraient être amenés à acheter auprès de la CEB l'énergie dont ils ont besoin, au lieu d'assurer eux- mêmes leur propre production. 36. On a donc estimé que les possibilités de débouchés offertes à la VRA, c'est-à-dire à l'énergie Ghanéenne, si les installations de trans- port peuvent entrer en service en 1970, passeraient de 57,5 millions de kWh, soit ll.h MW à l'origine, à 195,5 millions de kWh, soit 38,h M., en - 2h - 1982, dans la variante A, ou de 65,4 millions de kWh, soit 12,7 IW, à l'ori- gine à 252,2 millions de kWh, soit 46,9 FM en 1982 dans la variante B. 37. Le coût de la ligne de transport à 161 kV d'une longueur de 298 kma reliant Akosombo (Ghana) à Lomé (Togo) et Cotonou (Dahomey), y compris les installations terminales, est estimé à 6,25 millions de dollars, dont 2,25 millions seraient dépensés au Ghana et h millions au Togo et au Dahomey. 38. La VRA (Ghana) a accepté de mettre à la disposition du Togo et du Dahomey une puissance de 25 M, ce qui devrait suffire aà répondre à l'accroissement prévu de la demande jusqulà 1982, dans la variante A ci- dessus, ou 1980 dans la variante B, à condition que le Togo et le Dahomey utilisent la puissance installée de leurs groupes Diesel existants pour les besoins de pointe, c'est-à-dire qu'ils importent 60 pour cent de leur demande maximale combinée, représentant 85 pour cent de l'énergie appeléé et produisent 40 pour cent de cette demande maximale, soit 15 pour cent de liénergie consommée au moyen de leurs ouvrages de production existants. 39. Des négociations sont actuellement en cours en vue d'établir un tarif acceptable. Le Togo et le Dahomey étant limités par le Ghana d'un côté et de lVautre par le Nigéria, ils ont également soumis à la Niger Dams Authority des propositions pour leur approvisionnement en électricité. INVESTISSEMENTS FUTURS 40. Dans lthypothèse où le Togo et le Dahomey importeraient de l'élec- tricité du Ghana, les principaux investissements à réaliser concernent les installations de distribution, l'extension du réseau rural et la ligne de transport reliant le Ghana au Togo et au Dahomey. On trouvera à l'annexe 9 le détail des besoins annuels d'investissement, dont le total est résumé ci-dessous. i. TOGO 1966-1970 h00 millions de FGFA (1,6 million de dollars EU) 1971-1975 519,7 millions de FCFA (2,07 millions de dollars EU) ii. DAHOMEY 1966-1970 526,7 millions de FCFA (2,1 millions de dollars EU) 1971-1975 966 millions de FFA (3,87 millions de dollars EU) iii. CEB 1966-1970 1.000 millions de FFA (4 millions de dollars EU) 1971-1975 60 millions de FCFA (0,2h million de dollars EU) - 25 - hi. Le total des investissements à prévoir au cours de la période 1966-1982 dans le secteur de l'énergie, y compris le projet du fleuve Mono (puissance installée 30 MW) si celui-ci apparaît économiquement justifié, est estimé à 9.215,3 millions de FCFA (37 millions de dollars EU). SITUATION FINANCIERE ACTUELLE DE LA CEET (TOGO) ET DE LA CCDEE (DAMMEY) 42. CEET. La situation financière de cette compagnie apparaît satisfai- sante. Le taux de rentabilité des actifs immobilisés nets en service était de 11,7 pour cent en 1965 et de 8,1 pour cent en 1966. Les actifs nets sont passés de 643,72 millions de FCFA (2,57 millions de dollars EU) en 1965 à 780,19 millions de francs FCFA (3,13 millions de dollars EU) en 1966. 43. CCDEE. La situation financière de la CCDEE est plus difficile à évaluer. Les bilans et les comptes de profits et pertes de la CCDEE compren- nent les avoirs, engagements et recettes provenant des opérations de la CCDEE dans le domaine de l'alimentation en eau. Les comptes de la CCDEE Holding comprennent les avoirs, engagements et recettes à ltétranger. La contribution de l'Etat à la CCDEE - utilisation de la taxe sur l'énergie - n'a pu être déterminêe faute de données. Les actifs immobilisés nets s'élevaient en 1966 à environ 320,65 millions de FCFA (1,28 million de dollars EU). Les dettes de l'Etat à l'égard de la CCDEE correspondant à des fournitures d'énergie non payées sont estimées au 31 décembre 1966 à 273,5 millions de FCFA (1,09 million de dollars EU). DIautres dettes de même nature atteignent 76,5 millions de FCFA (0,3 million de dollars EU), portant la dette de l'Etat à un total de 350 millions de FCFA (1,h million de dollars EU) soit 1,1 fois le montant des actifs immobilisês nets en service. Les renseignements dont on dispose ne sauraient permettre de calculer raisonnablement le taux de rentabilité. h. La recommandation de la commission internationale préconisant de limiter les activités initiales de la CEB à la construction et à 1 'exploita- tion des installations de transport à haute tension, à l'achat d'énergie en gros aupres de la VRA (Ghana) et à sa vente en gros à la CEED au Togo et à la CCDEE au Dahomey, a été en grande partie dictée par la difficulté que souleve la fusion en un seul organisme de la CEED, Société nationali- sée, et de la CCDEE, Société privée. Le Gouvernement du Dahomey a déjà eu dans le passé des entretiens avec la CCDEE concernant le rachat de ses actifs, en vue de conclure avec le Gouvernement du Togo un accord regroupant sous l'autorité de la CEB toutes les activités ayant trait a l' énergie électrique. CONCLUSIONS 45. Les prévisions de la demande future au Togo et au Dahomey établies par l'EDF sont satisfaisantes. Le méthode la plus économique de pourvai.r aux besains immédiats en énergie a été déterminée et les investissements futurs nécessaires sont raisonnables. L'ouverture du centre de formation technique de Cotonou, qui doit être géré et dirigé - 26 - par la CEB, devrait permettre de former du personnel local en nombre suffisant pour exploiter et entretenir de façon satisfaisante les installations électriques des deux pays. La situation financie're des deux principales compagnies d'électricité apparaît satisfaisante. La constitution d'une compagnie d'électricité commune devrait encore améliorer la situation de ce secteur dans l'avenir, grâce à la conju- gaison des efforts et des capacités des deux pays en vue d'obtenir le maximum d'avantages au moindre coût. 46. Il conviendrait que le Gouvernement du Dahomey fasse appel à un spécialiste des études techniques et de la gestion qui le conseille et l'assiste dans les négociations concernant le rachat envisagé de la CCDEE. 47. Lorsque le rachat de la CCDEE aura été mené à bien, il y aurait lieu que les gouvernements du Togo et du Dahomey s'assurent le concours de consultants qui leur fournissent des conseils sur tous les aspects de la fusion de la CEET et de la CCDEE en un organisme commun coiffé par la CEB. 48. En ce qui concerne plus particuliàrement la ligne de transport et l'importation d'électricité du Ghana ou du ligéria, nous recommandons que des études soient menées en vue de l'interconnection ultérieure des réseaux de ces quatre pays voisins. 49. On estime qu'en 1975 le Ghana devra augmenter sa capacité de production, tandis que l'achèvement du barrage sur le Niger à Kainji dotera le Nigéria d'un excédent de puissance disponible. L'extension au Nigéria de la ligne de transport à 161 kv envisagée entre le Ghana, le Togo et le Dahomey assurerait à ces deux derniers un approvisionne- ment plus sûr et plus régulier en énergie et permettrait un modeste échange d'électricité entre le Ghana et le Nigéria. En 1975, toutefois, cette ligne de transport devra être complétée par une nouvelle liaison à très haute tension entre le Nigéria et le Ghana. L'interconnection de ces deux grands réseaux aurait l'avantage de réduire la puissance de réserve nécessaire, de contribuer à renforcer la centrale de Kainji en période d' étiage, et de permettre non seulement au Togo et au Dahomey mais encore au Ghana, de différer les investissements nécessaires à la création de nouvelles installations de production. 50. Etant donné qu'il importe de décider rapidement s'il est nécessaire d'installer de nouvelles capacités de production au Ghana nous recommandons que, dans leur propre intérêt, les gouvernements du Ghana, du Togo, du Dahomey et du Nigéria prévoient sans tarder la construction d'installations d'interconnection. TOGO COMPAGNIE ENERGIE ELECTRIQUE DU TOGO (CEET) TARIFS MENSUELS Francs CFA/kWh 1. Eclairage - de 0 à 100 heures x puissance installée 32,0 - au--dessus de 100 heures x puissance installée 25.,7 - petits usagers 25.,7 2. Eclairage public - de 0 à 15.000 kWh 28,9 - de 15.000 à 30.000 kWh 25,7 - au-dessus de 30.000 kWh 22,5 3. Force motrice basse tension - de 0 à 100 heures x demande de pointe 22,5 - de 100 à 300 heures x demande de pointe 19,5 - au dessus de 300 heures x demande de pointe 16,1 - climatisation 19,3 - fabrique de glace 15,3 h. Haute tension - prime mensuelle fixe; 35 heures par kW installé 14,5 - plus consommation 1 ,5 - plus supplément pour éclairage 16,1 - haute tension 20 kV - prime mensuelle fixe 50 heures par kW installé 12,0 - plus consammation 12,0 - plus supplément pour éclairage 16,1 * e 0 0 0 COMPAGNIE ENERGIE ELECTRIQUE DU TOGO (CEET) TARIFS IENSUELS (suite) Francs CFA/kWh 5. Grues portuaires - prime mensuelle fixe: 50 heures par kW install? 11,25 - plus consommation 11,25 6. Prime d'entretien - distribution basse tension 2 conducteurs 64,0 3-4 conducteurs 96,0 - distribution haute tension 193,0 7. Redevance au compteur - compteur 0-1 kVA 96,0 - compteur 1-5 kVA 112,5 - compteur 5-10 kVA 161,0 - petits usagers 32,0 DAHOMEY COMPAGNIE CENTRALE DE DISTRIBUTION DIENERGIE ELECTRIQUE (CCDEE) TARIFS MENSUELS REVISES (au ler juillet 1966) Francs CFA/kWh 1. ECLAIRAGE, USAGES COMMERCIAUX - Premiers 20 kWh 27 - au-dessus de 20 kUh 32 2. ECLAIRAGE ET USAGES DOMESTIQUES - lére tranche 1/: les premiers 20 kw 27 reliquat de la lére tr anche 32 - 2ème tranche 1/: 27 - 3ème tranche /: 25 3. ECLAIRAGE DOMESTIQUE ET CLIMATISATION - làre tranche 1/: les premiers 20 kWh 27 reliquat de la lère tranche 32 - 2ème tranche 1/: 27 - 3ème tranche 1/: 18,5 4. FORCE MOTRICE BASSE TENSION 19,5 5. CLIMATISATION AVEC COMPTEUR SEPARE 18,5 6. ECLAIRAGE PUBLIC 19,5 7. ADMINISTRATION, ECLAIRAGE - premiers 20 kWh 27 - au-dessus de 20 kWh 32 8. HAUTE TENSION - prime mensuelle fixe par kN 650 - consommation 13,5 9. HAUTE TENSION, PUISSANCE DE BASE - prime mensuelle fixe par kWh - consommation 135 TOGO ET DAHOMEY VENTES D'ENERGIE, PRODUCTION ET DEMANDE MAXIMALE 1960-1966 T 0 G O D A H O M E Y Pourcentage Pourcentage Múoyen d'ac- moyen d'ac- croissement croissement annuel annuel 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1960-1966 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1960-1966 VênTes et-piroductili¯n nmilIers de WE-, deman=eëmaximI Ven es etIroducti-onsien miIIers de-WH; deme maximaIe en kw en kw VENTES Zone côtière 4.191 6.204 7.572 80807 9.329 10.151 12.268 19,5 8.357 10.209 12.185 15.486 17.226 18.899 20.259 16,o Centres de l'intérieur 870*1/ 89O*C 910*11 932 955*1/ 976*1/ 1.ooo*1/ 2,4 862* 897* 935* 992 1.130* 1.194* 1.257* 6,5 Industries autoproductrices 16.500* 18.180* 19.705* 20.968 20.945* 21.455* 22.765* 5,5 - 102* 1.762* 2.007 2.032* 2.153* 2.278* - TOTAL 21.561 25.274 28.187 30.707 31.229 32.582 36.033 9,0 9.219 11.208 14.882 18.485 20.388 22.246 23.794 17,1 X d'accroissemnt par rapport - 17,5 11,2 9,1 2,0 4,0 11,0 - 21,5 32,5 2L,0 10,0 9,2 7,0 à l'année précédente PRODUCTION Zone côtière 4.963 6.94 8.475 9.872 10.620 11.380 14.300 19,3 9.607 11.400 13.897 17.150 19.150 21.200 23.000 15,6 Intérieur i/ 1.045 1.070 1.090 1,120 1.145 1.170 1.200 2,4 1:.018 y 1.058 y/ 1.102 y/ 1.166 ý/ 1.321 2 1.39 ?/ 1.464 y 6,3 Industries autoproductrices / 16.500 18.180 19.705 20.968 20.945 21.455 22.765 5,5 - 102 1.762 2.007 2.032 2.153 2.278 - TOTAL 22.508 26.194 29.270 31.960 32.710 34.005 38.265 9,3 10.625 12.560 16.761 20.323 22.503 24.747 26.742 16,6 FACTEUR DE CHARGE W)YEN ANNUEL EN % Zone côtière 50,0 50,0 50,0 51,7 53,0 54,2 56,2 - 53,2 54,2 53,7 53,0 5h,5 56,2 58,3 - Intérieur 21,6 21,8 22,0 22,6 22,9 23,0 22,0 - 23,5 24,0 23,0 24,0 24,5 25,5 26,1 - Industries autoproductrices 42,0 1l,o 42,5 43,0 42,0 41,5 h3,0 - - 40,0 39,5 1,o 41,0 41,5 42,0 - TOTAL 41,5 41,4 42,9 44,0 43,9 43,7 45,8 - 47,5 48,8 47,6 48,2 49,5 51,2 53,0 - DEMANDE MAXIMALE Zone côtière 1.130 1.585 1.930 2.175 2.280 2.400 2.900 17,0 2.060 2.4oo 2.950 3.700 4.000 4.300 4.500 13,9 Intérieur 550 56o 565 565 570 580 620 2,1 495 505 545 555 615 625 640 4,4 Industries autoproductrices 4.500 5.050 5.300 5.550 5.650 5.900 6.ooo 4,9 - 30 510 560 565 590 620 - TOTAL 6.180 7.195 7.795 8.290 8.500 8.880 9.520 7,5 2.555 2.935 4.005 4.815 5.180 5.515 5.760 lh,6 Estimations I/ Estimations fondées sur Anécho au Togo Y compris Parakou, centre de l'intérieur desservi par la CCDEE 3 Les pertes ont été estimées à 20% On a supposé aucune porte pour les industries autoproductrices TOGO ET DAHOMEY ZONE COTIERE VENTES D'ENERGIE PAR CATEGORIE D'USAGE 1903 -7196r USAGES DOMESTIQUES BASSE TENSION ECLAIRAGE PUBLIC HAUTE TENSION TOTAL S d'accrois- % d'accrois- % d'accrois- % d'accrois- S d'accrois- En .e«ent par rap- En sement par rap- En seent par rap- En cement par rap- En sement par rap- milliers port à l'année % du milliers port à l'année % du milliers port à l'année % du milliers port à l'année % du milliers port à l'année de kwh précédente Total de kwh précédente Tdtal de kwh précédente Total de kwh précédente Total de kwh précédente T030 CEET) 1"D 9L7 - 22,6 1.039 - 2L,8 666 - 16,0 1.539 - 36,6 4.191 - lol 1.199 26,7 19,3 1.572 51,2 25,L 888 33,5 15,3 2.5L5 65,0 41,0 6.204 8,0 i o 1.552 20,3 19,0 2.317 47,3 30,5 892 1,0 11,9 2.921 15,0 38,6 7.572 22,0 i - 1.601 11,0 18,2 3.056 31,4 3L,6 963 8,0 10,9 3.197 9,2 36,3 8.807 16,5 Loo 1.877 17,2 20,1 3.252 6,8 34,9 1.000* L,o 10,7 3.200* o,O 3L,3 9.329 6,o 'zo 2.000 6,5 19,7 3.851 18,L 38,0 1.000* 0,0 9,8 3.300* 3,0 32,5 10.151 B,8 lo 2,356 17,8 19,2 L.662 21,0 38,1 1.000* 0,0 8,2 4.250 29,0 35,5 12.268 20,5 .oyonne l9#0-166 16,3 28,5 7,0 18,L 19,5 USAGES SPECIAUI USAGES DOMESTIQUES BASSE TENSION ELAIAGE PUBLIC HAUTE TENSION CLIMATISATION TOTAL % d'acerols- I d'accrois- . d'accrois- 7 d'accrois- % d'accroie- 5 d'acarois- En sement par rap- En sement par rap- En samnt par rap- En ement par rap- En ement par rap- En sement par rap- milliers port à l'année % du milliers port à l'armée % du milliers port à l'année % du milliers port à l'année % du milliers port à l'année % du milliers 'port à l'année de kwh précédente Total de kwh précédente Total de kwh précédente Total de kwh précédente Total de kwh précédente Total - de kwh précédente DAHOMEY (CCDEE) 1w,> 3.584 - L3,0 627 - 7,5 385 - 5,6 1.850 - 22,1 1.911 - 22,8 8.357 - 1ol 5.073 13,6 40,0 533 -15,0 5,2 405 5,2 5,0 2.500 30,0 23,5 2.798 56,4 27,3 10.209 22,0 1962 L.L28 8,7 36,4 599 12,4 L,9 417 3,0 3,4 3.350 39,5 27,5 3.391 21,2 27,8 12.185 19,4 1963 5.129 15,8 33,2 804 35,2 5,2 567 36,o 3,7 5.500 35,1 29,0 5.586 32,3 28,9 15.486 27,1 1904 5.690 10,9 33,0 862 7,2 5,0 644 13,6 3,7 5.500 20,0 31,3 L.630 3,2 27,0 17.226 11,2 1965 5.805 2,0 30,7 943 9,4 5,0 662 2,8 3,5 6.500 20,2 3L,4 5.989 7,6 26,4 18.899 9,8 1966 6.375 9,8 31,4 1.365 U5,7 6,7 743 12,2 3,7 6.350 -2,5 31,3 5.527 8,8 26,9 20.259 7,0 Moyenne 1960-1966 10,0 13,8 11,6 22,8 19,0 16,0 * Statistiques non disponibles, estimation. T 0 G 0 ZONES COTIERES LOME - ANECHO - TSEVIE PREVISIONS DES VENTES 1966-1982 USAGES DOMESTIQUES USAGES SPECIAUX BASSE TENSION ECLAIRAGE PUBLIC HAUTE TENSION! TOTAL % d'accrois- o d'accrois- % d'accrois- % d'accrois- % d'accrois- sement par rap- sement par rap- sement par rap- sement par rap- sement par rap- port à l'année % du port à l'année % du port à l'année % du port à l'armée % du port à l'année GWH précédente Total GWH précédente Total GWH précédente Total GWH précédente Total GWH précédente TOGO (CEET) 1966 2,35 17,8 19,2 L,66 21,0 38,1 1,00 0,0 8,2 4,25 29,0 34,5 12,26 20,5 1967 2,60 10,5 18,9 5,35 lh,5 38,6 1,00 0,0 7,2 4,88 15,0 35,3 13,83 13,0 1968 2,87 10,5 18,5 6,13 14,5 39,2 1,00 0,0 6,4 5,61 15,0 35,9 15,61 13,0 1969 3,17 10,5 18,1 6,93 13,2 39,4 1,00 0,0 5,7 6,47 15,0 36,8 17,57 12,5 1970 3,50 10,5 17,5 8,00 15,5 L0,0 1,00 0,0 5,0 7,50 15,8 37,5 20,0 14,0 Moyenne 1966-1970 10,5 lh,5 0,0 15,3 13,0 1971 3,90 11,5 17,5 8,96 12,0 LO,2 1,08 8,o 4,8 8,34 11,0 37,5 22,28 11,5 1972 L,35 11,5 17,E 10,00 12,0 Lo,O 1,18 9,0 4,7 9,49 13,9 37,9 25,02 12,0 1973 L,85 11,5 17,3 11,20 12,0 L0,0 1,28 8,5 4,6 10,70 12,8 38,1 28,03 12,0 197L 5,L0 11,5 17,2 12,55 12,0 Lo,o 1,39 8,5 4,5 12,05 12,5 38,3 31,39 11,5 1975 6,00 11,5 17,1 lh,00 12,0 L0,0 1,50 8,0 4,3 13,50 12,0 38,6 35,00 11,5 Moyenne 1970-1975 11,5 12,0 8,4 12,0 11,5 1976 6,70 12,0 17,3 15,E0 10,5 39,8 1,60 6,8 4,1 15,00 11,0 38,8 38,70 11,0 1977 7,50 12,0 17,5 17,00 10,5 39,7 1,65 3,0 3,9 16,65 11,0 38,9 42,80 10,8 1978 8,ho 12,0 17,7 18,80 10,5 39,7 1,75 6,0 3,7 18,E0 10,5 38,9 47,35 10,5 1979 9,40 12,0 18,0 20,80 10,5 39,7 1,80 3,0 3,E 20,E0 10,5 38,9 52,40 10,5 1980 10,50 12,0 18,1 23,00 10,5 39,6 1,90 5,5 3,3 22,60 10,5 39,0 58,00 10,5 1981 11,80 12,0 18,E 25,30 10,5 39,h 2,00 5,1 3,1 25,05 11,0 39,1 64,15 10,5 1982 13,20 12,0 18,6 27,70 10,5 39,2 2,10 5,0 3,0 27.75 10,5 39,2 70,75 10,5 Moyenne 1975-1982 12,0 10,5 5,0 10,5 10,5 Moyenne 1966-1982 ll,h 11,8 4,8 12,5 11,5 lf Y compris les industries, transports et communications, services, commerces et administrations désservies par la CEET. TOGO - PREVISIONS DE LÅ FRODUCTION ET DE LA DEMANDE MAXIMALE 1966-1982 Pourcentage Pouc.ntage Pourcentage Pourcentage d'ac=roisseent d'accroiea=ont d'accroiassemnt d'accroissement EOyen annual moYen am1 =yn annul moyen annuel 1966 "1967 1968 1969 1970 1966-1970 1971 1972 1973 197 1975 1970-1975 1976 1977 1978 2 1980 1981 1982 1975-1962 1966-1982 P,0])UCTION (1I6 kwh) ' Secteur public (CCte) 14,30 16,15 18,30 20,70 23,50 13,2 25,90 29,00 32,1o 36,20 k0,5o 11,5 UL,50 49,10 51,1o 60,30 66,60 74,00 81,50 10,5 11,5 . Secteur public (Intérieur) 1,20 1,25 1,30 1,35 1,40 4,0 1,50 1,60 1,70 1,80 1,90 6,3 2,05 2,20 2,40 2,60 2,80 3,00 3,25 6,0 6,5 . Industries autoproductrices 22,80 25,50 25,90 29,10 36,20 12,2 40.70 "L,50 45,20 50,30 53,50 8 1 56 80 58,oo 63,60 67,80 71,70 73,10 73,50 4l _76 TCTAL 38,3o .2,90 15,50 51,15 61,10 12,3 68,1o 75,10 79,30 88,30 95,90 9,5 103,35 109,60 120,hO 130,70 141,10 150,10 158,25 7,5 9,1 AÆNDE 'kW) . Secteur puolic (Côte) 2.900 3.300 3.750 4.150 4.700 - 5.150 5.750 6.4oo 7.150 8.000 - 8.800 9.700 10.700 11.900 13.100 14.600 16.ooo - - . Secteur public (Intérieur) 620 650 675 700 730 - 770 790 820 810 870 - 900 940 980 1.020 1.060 1.110 1.160 - . Industries autoproductrices 6.000 6.500 6.700 7.200 8300 - 9.200 9.700 10.000 10.500 10.800 - 11.200 11.4oo 12.100 12.300 12.600 12.800 12.900 - TOTAL 9.520 13.150 11.125 12.050 13.730 15.120 16.240 17.220 18.490 19.670 20.900 22.0,0 23.780 25.220 26.760 28.510 30.060 - - .acteur de , .ge moyen annuel 1.5,8% 46,8% 46,X 48,4% 50,7% 51,4% 52,8% 52,7% 5h,5% 55,6% 56,4% 56,6% 57.7% 59,0% 60,2% 60,0% 60,0% DAHOMEY ZONES COTIERES COTONOU - PORTO NOVO - OUIDAH PREVISIONS DES VENTES 1966-1982 USAGES SPECIAUX USAGES DOMESTIQUES BASSE TENSION ECLAIRAGE PUBLIC HAUTE TENSION CLIMATISATION TOTAL % d'accrois- % d'accrois- % d'accrois- % d'accrois- % d'accrois- % d'accrois- sement par sement par sement par sement par sement par sement par rapport à rapport à rapport à rapport à rapport à rapport à l'année % du l'année % du l'année % du l'année % du l'année % du l'année GWH précédente Total GUH précédente Total GWH précédente Total GdH précédente Total GWH précédente Total GWH précédente DAHOMEY (CCDEE) 1966 6,38 9,8 31,5 1,36 k,7 6,7 O,74 12,2 3,6 6,35 -2,5 31,4 5,43 8,8 26,8 20,26 7,0 1967 6,95 9,0 31,2 1,48 9,8 6,6 o,81 7,7 3,6 7,00 10,5 31,4 6,06 12,0 27,2 22,30 10,0 1968 7,65 10,0 30,9 1,63 10,5 6,6 0,87 7,7 3,5 7,80 fl,5 31,4 6,85 13,0 27,6 24,80 11,0 1969 8,35 9,2 30,6 1,79 9,9 6,6 0,93 7,7 3,4 8,60 10,5 31,5 7,63 11,2 27,9 27,30 10,0 1970 9,00 8,0 30,0 2,00 11,5 6,7 1,00 7,7 3,3 9,50 10,5 31,7 8,50 11,5 28,3 30,00 10,0 Moyenne 1966-1970 9,0 10,5 7,7 10,5 12,0 10,0 1971 10,00 11,0 29,8 2,24 12,0 6,7 1,06 8,0 3,2 10,70 12,5 31,8 9,60 12,8 28,5 33,60 12,0 1972 11,10 11,0 29,5 2,51 12,0 6,7 1,19 8,5 3,2 12,00 12,2 31,9 10,80 12,5 28,7 37,60 12,0 1973 12,27 10,8 29,2 2,81 12,0 6,7 1,27 8,5 3,0 13,50 12,5 32,2 12,15 12,5 28,9 42,00 11,5 1974 13,60 10,5 29,0 3,15 12,0 6,7 1,35 8,5 2,9 15,25 13,0 32,5 13,50 11,0 28,9 46,85 11,5 1975 15,00 10,2 28,8 3,50 11,2 6,7 1,50 8,5 2,9 17,00 11,5 32,7 15,00 11,0 28,9 52,00 11,0 Moyenne 1970-1975 10,5 12,0 8,5 12,5 12,0 11,5 1976 16,53 10,0 28,9 3,85 10,0 6,7 1,62 8,0 2,8 18,70 10,0 32,7 16,50 10,0 28,9 57,20 10,0 1977 18,37 10,0 29,1 4,23 10,0 6,7 1,75 8,0 2,8 20,60 10,0 32,6 18,15 10,0 28,8 63,10 10,5 1978 19,96 10,0. 29,0 4,65 10,0 6,7 1,89 8,0 2,7 22,60 10,0 32,7 20,00 10,0 28,9 69,10 9,5 1979 21,86 10,0 28,9 5,10 10,0 6,7 2,04 8,0 2,7 24,90 10,0 32,8 22,00 10,0 28,9 75,90 9,8 1980 24,00 9,7 28,8 5,60 lo,o 6,7 2,20 8,o 2,6 27,40 10,0 32,9 24,20 10,0 29,0 83,40 10,0 1981 25,87 8,0 28,4 6,15 10,0 6,7 2,38 8,0 2,6 30,20 10,0 33,1 26,60 10,0 29,2 91,20 9,5 1982 28,38 9,5 28,2 6,75 10,0 6,7 2,57 8,0 2,7 33,30 10,0 33,2 29,30 10,0 29,2 100,30 10,0 Moyenne 1975-1982 9,9 10,0 8,0 10,0 10,0 10,0 Moyenne 1966-1982 9,8 10,5 8,1 11,0 n1,l 10,5 Y compris les industries, transports et communications, services, conmerces et administrations desservies par la CCDEE. DAHOMEY - PREVISION DE LA PRODUCTION ET DE LA DEMANDE MAXIMALE - 1966-1982 % d'accrois- % d'accrois- % d'accrois- i d'accrois- sement moyen sement moyen sement moyen sement moyen anul annuel annuel annuel 1966 1967 1968 1969 1970 1966-1970 1971 1972 1973 197L 1975 1970-75 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1975-1982 1966-19R2 PdODUCTION(10 kWh) .-cteur public (Côte) 23,00 25,50 28,50 31,50 3h,00 10,3% 38,60 42,70 47,60 53,20 59,00 11,7% 65,00 71,50 78,50 86,oo 9h,50 103,50 114,-0 9,8% 10,51 . -cteur public Intérieur) 0,98 1,02 1,05 1,10 1,15 L,0% 1,21 1,28 1,36 1,44 1,52 6,0% 1,64 1,78 1,92 2,08 2,24 2,42 2,62 8,0% 6,L% . ecteur publi (Parakou) 0,L9 0,55 o,61 0,67 0,73 10,0% 0,81 0,90 1,00 1,13 1,21 11,0% 1,36 1,51 1,69 1,90 2,12 2,37 2,65 12,0% 11,0% . ndustries auto-productrices 2.30 2,30 4 80 6 ,23 6,99 32,1% 8,36 9 77 12.U 13.35 15.13 16 8% 15.85 17 0 17, 1 18.c1 18 17 18,20 18,50 3,2% 13,91 QTAL 26,77 29,37 3h,96 39,50 42,87 12,5% 48,98 54,65 62,10 69,12 76,86 12,4% 83,85 91,86 99,92 108,02 117,03 126,49 137,77 8,7% 10,81 .' cteur pu.lic (Côte) 4.500 5.000 5.600 6.200 6.700 - 7.600 8.C00 9.350 10.500 n1.6oo - 12.00 14.ooo 15.00 16.900 18.600 20.400 22.400 - - . ecteur public (Intérieur) 500 530 550 570 600 - 630 610 650 680 700 - 720 750 780 820 850 890 910 - . ecteur public (Parakou) 1L0 160 175 185 200 - 225 250 275 310 320 - 360 4oo hho 490 550 600 675 - . industries auto-productrices 620 620 1.270 1.650 1.800 - 2.100 2.100 3.100 3.300 3.800 - 3.900 4.100 1.200 ..300 1.300 1.300 .100 - - TOTAL 5.760 6.310 7.595 8.605 9.300 10.555 U.790 13.375 14.790 16.420 17.780 19.250 20.820 22.510 24.300 26.190 28.415 acteur de cnarge moyen annuel en % 53,0t 53,0% 52,5% 52,2% 52,5% 53,0% 53,0% 53,0% 53,3% 53,3% 53,8% 5,1% 51.,6% 54,8% 55,5% 55,2% 55,3% TOGO ET DAHOMEY - PREVISION DE LA PRODUETION ET DE LA DEMANDE MAXIMALE 1966 - 1982 196b 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1973 1975 1976 1977 1978 1979 19q0 1991 1992 PRODUCTION (106 kdh) A. SECTEUR PUBLIC, COTE 1. Togo CEET 13,30 16,15 18,30 20,70 23,50 25,90 29,00 32,40 36,20 40,50 U1,50 49,o 5,30 60,30 66,6o 73,00 81,50 2. Dahomey CCDEE 23,00 25,50 28,50 31,50 34,0 38,60 42,70 37,60 53,20 59,30 65,oo 71,50 78,50 86,OC 93,50 133,50 113,00 TOTAL 37,30 31,65 36,80 52,20 57,50 63,50 71,70 80,00 89,40 99,50 109,50 120,90 132,90 136,30 161,10 177,50 195,50 B. SECTEUR PUBLIC, INVERIEUR 1. Togo 1,20 1,25 1,30 1,35 1,40 1,50 1,60 1,70 1,80 1,90 2,05 2,20 2,30 2,60 2,80 3,00 3,25 Dahomey, y compris Parakou 1.37 1.57 1,66 1,77 8 2 218 7.36 2 57 2,73 3,00 3,29 3.61 3,98 136 3.79 5,27 TOTAL 2,67 2,82 2,96 3,12 3,28 3,52 3,78 4,06 3,37 3,63 5,05 5,49 6,oi 6,58 7,16 7,79 8,52 INDUSTUIES AUTO-PRODUCTRICES 1. Togo 22,80 25,50 25,90 29,10 36,20 30,70 4,50 45,20 50,30 53,50 56,8o 58,00 63,60 67,80 71,70 73,10 73,50 Dahomey 2,30 2,30 4,80 6,23 6,99 8,36 9,77 12," 13,35 15,13 15,85 17,07 17,81 18,03 18,67 18,20 18,50 TUTAL 25,10 27,80 30,70 35,33 43,19 39,06 54,27 57,33 63,65 68,63 72,65 75,07 81,31 85,84 89,87 91,30 92,00 TITAL TOGo ET DAHOMEY Togo 38,30 42,90 45,50 51,15 61,10 68,10 75,10 79,30 88,30 95,90 103,35 109,60 120,30 130,70 141,10 150,10 158,25 UŽ.Dhorrey 26,77 29,37 33,96 39,50 42,87 48,98 53,65 62,10 69,12 76,86 83,85 91,86 99,92 108,02 117,03 126,39 137,77 TOTAL 65,07 72,27 80,16 90,65 103,97 117,08 129,75 141,40 157,32 172,76 187,20 201,36 220,32 238,72 258,13 276,59 296,02 DE1ANDE MAXIMALE (kd) SETEUR PUBLIC, COTE Togo CEET 2.900 3.300 3.750 3.150 4.700 5.150 5.750 6.300 7.150 8.000 8.800 9.700 10.700 11.900 13.100 13.600 16.ooo Dah.oy CCDEE 3.500 5.000 5.600 6.200 6.700 7.600 8.400 9.350 10.500 l.600 12.800 14.000 15.300 16.900 18.600 20.300 22.300 TOTAL 7.3oo 8.300 9.350 10.350 11.300 12.750 13.150 15,750 17,650 19,600 21,600 23,700 26.100 28.800 31.700 35.000 38.100 B. SECTEUR PUBLIC, INTERIEUR 1. Togo 620 650 675 700 730 770 790 820 840 870 900 940 980 1.020 1.060 1.110 1.16o 2. Dahmey, y compris Parau 630 690 725 755 80 855 890 925 990 1.020 1.o8o 1.150 1.220 1.310 100 1.490 1.615 TOTAL 1.260 1.330 1.300 1.355 1.530 1.625 1.680 1.745 1.830 1.890 1.980 2.090 2.200 2.330 2.360 2.69o 2.775 C. INDUSTRIES AUTO-PRODUCTRICES 1. Togo 6.ooo 6.500 6.700 7.200 8.300 9.200 9.700 10.000 10.500 10.800 11.200 1.o00 12.100 12.300 12.600 12.800 12.900 2. Dahomey 620 620 1.270 1,650 1.800 2.100 2.500 3.100 3.300 3.800 3.900 4.ioo 3.200 3.300 1.300 4.300 3.300 TTAL 6.620 7.120 7.970 8.850 10.100 11.300 12.200 13.100 13.800 13.600 15,100 15.500 16.300 16.600 16.900 17.100 17.300 D. TOTAL TOGO ET DAHOMEY 1. Togo 9.520 10.450 11.125 12.050 13.730 15.120 16.210 17.220 18.390 19.670 20.900 22.030 23,780 25.220 26.760 25.510 30.o60 2. Dahmey 5.760 6.310 7.595 8.605 9.300 10.555 11.790 13.375 13.790 16.320 17.780 19.250 20.820 22.510 21.300 26.190 28.415 TOTAL 15.280 16.760 18.720 20.655 23.030 25.675 28.030 30.595 33.280 36.090 38.680 31.290 33.600 37.730 51.060 54.700 55.175 TOGO ET DAHOMEY: MARCHE POTENTIEL POUR L'ELECTRICITE DU GHANA (EfERGIE ET PUISSANCE) Prévisions 1970-1982 (ligne de transport en service en 1970) 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 A. COTES, SECTEUR PUBLIC SEULEMENT Energie 106 kdh 1. Togo 23,50 25,90 29,00 32,4o 36,20 h0,50 h4,50 h9,4o 54,ho 60,30 66,60 74,00 81,50 2. Dahamey 34,00 38,60 L2,70 47,60 53,20 59,00 65,00 71,50 78,50 86,00 94,50 10350 114,00 TOTAL 57,50 64,50 71,70 80,00 89,4o 99,50 109,50 120,90 132,90 146,30 161,10 177,50 195,50 Besoins totaux plus 4% pour les pertes de la ligne de transport à partir d'Akosombo 60.00 67,00 74,50 83,00 93,00 103,50 li>,0o 126,00 138,00 152,O 168,00 185,00 203,00 Demande kd 1. Togo CEET >.700 5.150 5.750 6.Loo 7.150 8.000 8.800 9.700 10.700 11.900 13.100 14.600 16.000 2. Dahomey CCDEE 6.700 7.600 8.00 9.350 10.500 11.600 12.800 1>.800 15.400 16.900 18.600 20.400 22.>00 TOTAL 1l.hOO 12.750 14.150 15.750 17.650 19.600 21.600 23.700 26.100 28.800 31.700 35.000 38.h00 Demande total pour Akosombo 11.850 13.250 14.700 16.4oo 18.350 20.4oo 22.500 2>.600 27.200 30.000 33.000 36.400 40.000 B. CROISSANCE DE LA CHARGE DU SECTEUR PUBLIC (COTE) ET DE L'INDUSTRIE A PARTIR DE 1970 Energie 106 kWh 1. Togo S.P.C. 23,50 25,90 29,00 32,40 36,20 ho,50 44,50 U9,40 54,40 60,30 66,60 74,00 81,50 2. Dahomey S.P.C. 34,00 38,60 42,70 47,60 53,20 59,00 65,00 71,50 78,50 86,oo 94,50 103,50 11>,00 3. Togo Industrie 7,10 11,60 15,40 16,10 21,20 24,40 27,70 28,90 34,50 38,70 42,60 44,00 44,hO 4. Dahamey Industrie 0,76 2,13 3,54 5.91 7,12 8,90 9,62 10,8 4,58 11,81 11,94 11,97 12,27 TOTAL 65,36 78,23 90,64 102,01 117,72 132,80 1>6,82 160,64 178,98 196,81 215,64 233,47 252,17 Besoins totaux y compris 4% pour les pertes de la ligne de transport à partir d'Akosombo 68.00 81,50 94,50 106,00 122,50 138,00 152,50 167,00 186,00 20,00 22>,00 243,00 263,00 Demande kW 1. Togo CEET 4.700 5.150 5.750 6.00 7.150 8.000 8.800 9.700 10.700 11.900 13.100 1>.600 16.ooo 2. Dahomey CCDEE 6.700 7.600 8.4oo 9.350 10.500 11.6oo 12.800 14.000 15.O 16.900 18.600 20.400 22.400 3. Togo Industrie 1.100 2.000 2.500 2.800 3.300 3.600 4.000 4.200 4.900 5.100 5.400 5.600 5.700 4. Dahomey Industrie 150 450 850 1.450 1.650 2.150 2.250 2.450 2.550 2.650 2.650 2.650 2.750 TOTAL 12.650 15.200 17.500 20.000 22.600 25.350 27.850 30.350 33.550 36.550 39.750 43.250 46.850 Demande totale pour Akosombo 13.150 15.800 18.200 20.800 23.500 26.40o 29.000 31.500 34.900 38.000 41.300 5.000 48.800 A. Marché potentiel pour la puissance et l'énergie du Ghana si de nouvelles entreprises industrielles du Togo et du Dahomey assurent leur propre production. B. Marché potentiel pour l'énergie et la puissance du Ghana si de nouvelles entreprises industrielles du Togo et du Dahomey s'alimentent en électricité auprès de la CEET ou de la CCDEE, au lieu d'assurer leur propre production. TOGO ET DAHOMEY PROGRAMME D'INVESTISSEMENT 1966-1982 (non compris l'équipement industriel) (millions de france CFA) 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974. 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 ITOGU Toge Type rural A: Skode, Atakapamé Type rural B: Bassari, Lana-Kara, Mango, Dapango CbiET, zone côtière 154,6 52,3 35,0 68,o 68,o 68,0 68,0 102,0 102,0 136,o 136,o 170,0 170,0 204,0 204,0 238,0 238,0 Type rural C: Nuatja, Bafilo Centres secondaires 1. Type rural A - - 3,7 6,0 3,7 3,0 3,0 3,5 - 3,7 - - 1,9 - 7,5 - - Dahamey Type ruai A: Parako-, Aboey-Bhicn . Type rural B - - 5,0 5,0 5,0 5,5 5,0 5,0 6,0 5,0 5,0 5,0 5,0 5,0 5,0 5,0 5,0 Type rural B: Adjohon, Sakété, Dassa-Zoome . Type rural C - - 1,7 - 2,0 - 2,0 - 2,0 - 2,0 - 2,0 1,o 2,0 - 2,0 Savalou, Kandi, Djougou, Nattna--u ouvrages de production (50,0)1 (50,0) Type rural C: Athiéé TUTAL TOGO 154,6 42,3 5,5 79,0 78,7 76,5 78,0 110,5 110,0 14,7 1W3,0 175,0 178,9 210,0 218,5 253,0 25,0 1/Ouvragee de production nécessaires en cas de retard Investissements totaux 1966-1982 e 2.333,1 millions de france CFA dene la mise en service de la ligne de transport Ghana-Togo-Dahmey. Investissement nécessaire si l'usine de textile achète : s, zone côtière 30,5 102,0 102,0 102,0 102,0 170,0 170,0 170,0 205,0 205,0 205,0 220,0 238,0 238,0 272,0 272,0 350,o de 1lectricité à la CCDEE, au lieu d'installer son Usine textileS 35,0 propre générateur. satres secondaire Coût du barrage, non compris, attribué à l'irrigation . Type rural ô - - 5,0 - 5,0 - 5,0 - 5,o - 5,0 - 5,0 - 5,5 - - 5.670 millions de francs CFA, soient 18,65 millions de . Type rural B - - 7,0 7,0 7,0 7,0 7,0 7,0 7,0 7,0 7,0 7,0 7,0 7,0 9,0 9,0 9,0 dollar. EU). . Type rural - - 21,0 1, 1,0 - - - - - - - - - e ae production (50,0 (50,0) l AL IAIRiE 30,5 102,0 151,2 110,0 133,0 178,0 183,0 178,0 216,o 211,0 216,0 227,0 250,0 245,0 286,5 281,0 39,0 Investissements totaux 1966-1982 - 3.357,2 milions de france CFA XIMYUNAUTE ELECTRIUR DU BENIN (CEB) Ligne de transport du Ghana 500,0 500,0 . Autres ceestissemente 60,0 Projet d'aménaggnt du fleuve Monc 130,0 410,0 1.035,0 790,0 110,0 - IUTAL CEB 500,0 500,0 6o,o 130,0 410,0 1.035,0 790,0 110,0 - - Investissements totaux 1966-1982 * 3.535 millions de france CFA INVESTISSEDNTS TOTAUX Togo 154,6 52,3 5,4 79,0 78,7 76,5 78,0 110,5 110,0 144,7 153,0 175,0 178,9 210,0 218,5 253,0 25,0 Dahomey 30,5 102,0 151,2 110,0 133,0 178,0 183,0 178,0 216,o 211,0 216,0 227,0 250,0 245,0 286,5 281,0 39,0 CEB - - 500,0 500,0 - - - - - 60,0 130,0 410,0 1.035,0 790,0 110,0 - - TOTAL 185,1 14,3 696,6 689,0 211,7 255,5 261,0 288,5 326,o 415,7 489,0 812,0 1.563,9 1.245,0 615,0 524,0 595,0 Investisemewta totaux 1966-1982 o 9.215,3 millions de france CFA TOGO ET DAHOMEY . C aya( TO ø Malanville DAHOMEY Bonikoara o o Kandi 0Dapango aD aTanguieta 00 Sansa nn na o 0 Natitingou 0 Kouande S ou Boukoumbe Bimbereke Kande Pagouda 0 Nikki 0 2 0 4 0 6 0 8 0.jK Niamtougou Lama -Karao Dj ougou Parakou ) Bafiloý Bassari Sokode6 Bassila8 0 Sotoboua Blitta 0 5ý OSavé IrotrSavalou aou o Badu Das s a-Zoume 0 Ketou Atakpamé 1j Zagnanadoý Abomey 0 Paié Nuat a 0ThunPh oAplahoueAdon o r Allada Tablikbo oSakete o .hp Bope Tsev0ieoaAth,emeia\a @PORTO NOVO AG Barrage OK eve' - d'Aosmb - idah 0 o onou d.PODO 0 Anech Aflao .LOML Ligne de 161 Kv. proposee l G 0 20 40 60 80 100 KM. AVRI 19o IBRD-2275