Programme de politiques de transport en Afrique subsaharienne Document de travail SSATP No. 79F 34946 SSATP Réunion annuelle 2004 27 ­ 29 septembre 2004 Addis Abeba, Ethiopie Région Afrique Décembre 2004 Banque mondiale Document de travail SSATP No. 79F Réunion annuelle 2004 du SSATP Addis Abeba, Ethiopie Décembre 2004 Région Afrique Banque mondiale TABLE DES MATIÈRES Sigles et abréviations .........................................................................................................................v Résumé analytique............................................................................................................................ix 1. Introduction...............................................................................................................................1 2. Cadre général du programme de travail 2005 ..........................................................................9 3. Stratégies de transport et de réduction de la pauvreté...........................................................15 4. Sécurité routière ......................................................................................................................21 5. Transport et intégration régionale..........................................................................................23 6. Financement et gestion de la route.........................................................................................25 7. Services de transport adaptés ..................................................................................................29 8. Indicateurs du secteur des transports .....................................................................................33 9. Autres thèmes ..........................................................................................................................39 Appendice 1. Liste des participants ................................................................................................43 Appendice 2. Programme de la réunion.........................................................................................55 SIGLES ET ABRÉVIATIONS AFERA Association des fonds d'entretien routier africains AGA Assemblée générale annuelle (du SSATP) AGEPAR Association des gestionnaires et partenaires africains de la route AGPAOC Association de gestion des ports pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre AIPCR Association internationale permanente des congrès de la route ASANRA Association des agences routières nationales de l'Afrique australe ASS Afrique subsaharienne AT Assistance technique BAD Banque africaine de développement CAE Communauté de l'Afrique de l'Est CAFO Coordination des associations des ONG féminines CCNU Centre de conférence des Nations unies CCT Comité pour les corridors de transport CDAA Communauté de développement de l'Afrique australe CE Commission européenne CEA Commission économique pour l'Afrique CEDEAO Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest CEEAC Communauté économique des États de l'Afrique centrale CEMAC Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale CER Communauté économique régionale CICOS Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Shanga CNUCED Commission des Nations Unies pour le commerce et le développement COMESA Marché commun de l'Afrique orientale et australe CRSI Conseil de la recherche scientifique et industrielle DfID Department for International Development Département pour le développement international du Royaume Uni DSRP Document de stratégie de réduction de la pauvreté DSRPM Document de stratégie de réduction de la pauvreté pour le Malawi ENPC École nationale des Ponts et chaussées FESARTA Federation of Eastern and Southern African Road Transport Association (Fédération des associations de transport routier de l'Afrique orientale et australe) GCM Groupe consultatif ministériel GFR Gestion et financement de la route GMU Groupe Mobilité urbaine GRSP Global Road Safety Partnership (Partenariat mondial pour la sécurité routière) GRTI Gender and Rural Transport Initiative (Initiative transport rural et parité entre les sexes) IGAD Intergovernmental Authority on Development Autorité intergouvernementale pour le développement IGR Initiative de gestion de la route MDD Mécanisme d'octroi de dons pour le développement MIT Moyen intermédiaire de transport MU Mobilité urbaine NCTTCA Northern Corridor Transit Transport Coordination Authority Autorité de coordination du transport de transit le long du corridor Nord NEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique ODM Objectif de développement pour le millénaire OHADA Organisation pour l'harmonisation du droit des affaires en Afrique OIT Organisation internationale du travail OMS Organisation mondiale de la santé ONG Organisation non gouvernementale PAM Performance Assessment Model (Modèle d'évaluation des performances des réseaux routiers) PDLT Plan de développement long terme PDSR Programme de développement du secteur routier PESTRP Processus d'examen des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté PMAESA Port Management Association of Eastern and Southern Africa (Association d'Afrique orientale et australe pour l'aménagement portuaire) PTMR Programme de transport en milieu rural (composante SSATP) RDFE République démocratique fédérale de l'Éthiopie RED Road Economic Decision Model (Modèle de décision économique pour les routes à faible trafic) REFAT Réseau des femmes africaines pour la promotion des transports SIDA Swedish International Development Agency (Agence suédoise de coopération internationale au développement) SOURCE Standard Overall Ultralight Road Care Estimate SRO Sub-Regional Organization SSATP Programme de politiques de transport en Afrique subsaharienne STA Service de transport adapté STR Services de transport rural TdR Termes de référence TNM Transport non motorisé TRL Transport Research Laboratory Laboratoire de recherche des transports UA Union africaine UAC Union africaine des chemins de fer UATP Union africaine des transports publics vi UDEAC Union douanière et économique de l'Afrique centrale UE Union européenne UMEOA Union économique et monétaire Ouest africaine USAID United States Agency for International Development (Agence des États-Unis pour le développement international) ZEP Zone d'échange préférentiel vii RÉSUMÉ ANALYTIQUE La réunion annuelle 2004 du Programme de politiques de transport en Afrique subsaharienne (SSATP) s'est tenue à Addis Abeba, capitale de l'Éthiopie et siège de l'Union africaine (UA) et de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA). Lieu emblématique de l'engagement marqué du SSATP vis-à-vis des institutions africaines et indicatif de la diversité des parties prenantes engagées dans le développement de l'Afrique. Les efforts menés par les autorités éthiopiennes pour optimiser la contribution du transport à la réduction de la pauvreté correspondent à l'objectif stratégique du SSATP et au thème central de la réunion. Les dates de la réunion tenue du 27 au 29 septembre correspondaient au festival de Meskel, événement marquant de la vie religieuse éthiopienne. L'hôtel Ghion, réputé pour ses jardins et son cadre accueillant, a permis avec le Centre de conférence des Nations Unies de réunir quel- que 300 participants appartenant à des secteurs d'activités variés et à des organisations tant na- tionales que régionales. Organisée par le SSATP en partenariat avec la CEA et le gouvernement éthiopien, la réunion annuelle a été officiellement inaugurée par le Ministre des infrastructures de l'Éthiopie, S.E. Ato Kassu Yilala et clôturée par le Ministre d'État aux infrastructures, S. E. Ato Haile Assegidie. Objectifs de la réunion Le SSATP étant un programme de partenariat, la réunion annuelle est un moment décisif où les parties prenantes au niveau national et régional ont l'occasion d'apprécier les avancées et de décider des orientations et actions à prendre. L'objectif en 2004 était d'apprécier les résultats du Programme de travail en cours et d'établir le cadre et les priorités pour 2005, en considérant les grands thèmes du SSATP et les nouveaux enjeux tels que la sécurité routière. Tout en se concentrant sur le Programme de travail 2005, les participants des pays partenaires et institutions ont profité de la réunion pour d'une part, échanger informations, idées et expé- riences et d'autre part, améliorer leur connaissance des questions importantes sur le secteur des transports en Afrique. Participants 33 pays étaient représentés (dont 31 pays membres), neuf communautés économiques régiona- les, neuf organisations sous-régionales, soit environ 300 personnes. Jamais autant de parties prenantes, de représentants de secteurs variés et groupes d'intérêt engagés dans les transports ne s'étaient réunis pour une telle occasion, sans compter, phénomène nouveau, la participation de représentants impliqués dans des activités sectorielles et institutionnelles en rapport avec le transport : ministères responsables des stratégies nationales de réduction de la pauvreté, organi- sations de la société civile agissant pour le compte des usagers de transport, agences responsa- bles de la santé publique, de la sécurité et services de la police de la route. Les femmes étaient également mieux représentées que dans les années passées, grâce notamment à la présence de membres de haut niveau actifs dans les organisations de la société civile et des ministères char- gés des stratégies de réduction de la pauvreté. Certaines d'entre elles ont d'ailleurs joué un rôle de premier ordre dans les interventions et discussions. Thèmes et enjeux La réunion avait pour thème central l'ancrage des stratégies de transport dans les plans et objec- tifs de réduction de la pauvreté. Nombre de sessions plénières et parallèles ont porté sur le pro- cessus d'analyse en cours dans 15 pays membres du SSATP, processus qui consiste à examiner et améliorer les liens entre stratégies de transport et stratégies de réduction de la pauvreté. Dans le même ordre d'idée, les discussions ont également porté sur la relation entre le transport et les Objectifs de développement pour le millénium (ODM), la pauvreté urbaine et la mobilité ainsi que sur la promotion de services de transport adaptés aux besoins des pauvres. D'autres questions importantes ont été traitées en plénière et dans les groupes de travail en rap- port avec les activités menées par les partenaires du SSATP dans le cadre des thèmes consacrés au transport régional, rural et urbain, ainsi qu'à la gestion et au financement de la route. Des sessions ont également débattu de sujets considérés comme prioritaires comme la sécurité rou- tière, la collecte de données et la définition d'indicateurs de performance. Les instruments de gestion du secteur routier, les textes juridiques de facilitation du commerce et des transports en Afrique subsaharienne et l'importance du transport pour l'emploi ont également fait l'objet d'une présentation. Les participants ont préféré aux discussions théoriques parler d'expériences concrètes, des pro- blèmes rencontrés par les divers acteurs et organisations et en cherchant à apporter des solu- tions pour améliorer le rôle des transports dans la réduction de la pauvreté, l'intégration régio- nale et la mise à disposition de moyens de transport plus sûrs et plus abordables. Programme de la réunion Si la réunion proprement dite a commencé le lundi 27 septembre, près de 150 délégués sont arrivés quelques jours plus tôt pour participer aux séances préparatoires qui ont permis d'organiser et de structurer les thèmes et sessions. La contribution des membres et partenaires du SSATP à l'organisation des sessions, trait fondamental respectant les principes de participa- tion au Programme et de sa prise en charge, a largement contribué à la réussite de la réunion. Ce dur labeur a été récompensé par un cocktail le dimanche soir à l'hôtel Ghion offert par le x SSATP où les invités ont pu apprécier les chants et danses traditionnels de la fête de Meskel célébrée dans les jardins de l'hôtel. Le premier jour, la réunion s'est tenue au Centre de conférence des Nations unies (CCNU). Aux discours de bienvenue et d'ouverture, a succédé un magnifique exposé sur les efforts menés par l'Éthiopie en matière de réduction de la pauvreté. Les présentations thématiques préparées par ceux qui avaient participé aux réunions préparatoires du week-end ont ensuite occupé le reste de la journée. Ces présentations exposaient les progrès réalisés dans la mise en oeuvre du Pro- gramme de travail 2004 en soulignant les problèmes et questions à débattre. Un cocktail offert par le Gouvernement éthiopien à l'hôtel Sheraton a permis aux participants de poursuivre les discussions et d'apprécier une fois de plus les danses et la musique éthiopiennes. Le mardi 28 septembre, second jour de la réunion, ont été organisées autour de six grands thè- mes des sessions parallèles : stratégies de transport et de réduction de la pauvreté, services de transport adaptés (STA), gestion et financement de la route (GFR), intégration régionale et transport, enfin, indicateurs du secteur des transports. Les groupes avaient pour tâche de cher- cher une réponse aux questions formulées durant le week-end et de proposer des actions priori- taires à intégrer dans le Programme de travail 2005. Le dernier jour, se sont succédées les présentations des principaux résultats et des recommanda- tions émises par les groupes de travail. Une série d'exposés thématiques suivis de discussions sur les textes juridiques de facilitation, le transport et la problématique homme/femme, l'emploi et les infrastructures de transport, et sur les instruments de gestion du secteur ont occupé le reste de la journée. Au terme de la réunion, le responsable du Programme a exposé la structure géné- rale du Programme de travail 2005 échafaudée à partir des résultats et recommandations. M. Hachim Koumare a exprimé sa satisfaction et ses remerciements au nom de la CEA et du Conseil d'administration du SSATP. Mme Rhoda Eliasi en a fait de même au nom de tous les participants. Enfin, le Ministre d'État pour les infrastructures a clôturé la réunion. Un forum d'exposition a permis de présenter également aux délégués des informations et publi- cations durant toute la durée de la réunion. Un stand en particulier consacré aux programmes et politiques de transport de l'Éthiopie montrait bien les efforts déployés pour mettre en évi- dence le rôle du transport dans la réduction de la pauvreté. Nombre de publications dont celles du SSATP étaient mises à disposition des participants. Des excursions organisées le jeudi par le Gouvernement ont permis à la plupart des délégués d'apprécier et d'admirer quelques lieux scéniques et culturels de l'Éthiopie. Ceux restés à Addis ont poursuivi le travail en préparant la réunion du Groupe ministériel consultatif du SSATP réunissant les Ministres du Nigeria, du Sénégal, du Soudan et de l'Éthiopie, la réunion du conseil administratif ou encore l'Assemblée générale annuelle qui s'est tenue le lendemain au Centre de conférence. xi Cadre du programme de travail 2005 La réunion avait essentiellement pour objet de dessiner le programme de travail du SSATP pour 2005. Les sessions préparatoires du week-end et les discussions des groupes de travail du mardi ont permis de préparer le terrain sur lequel pouvait s'échafauder un projet de programme pré- senté au terme de la réunion sous forme de synthèse par le responsable du Programme dont les principes et la structure étaient déjà clairement connus. Quelques grands principes sont ressortis des discussions et des actions prioritaires proposées : - Large participation et prise en charge du Programme par les acteurs (secteurs public et privé, société civile) associés aux activités de transport ou appartenant à des domaines d'activités liés au transport. - Développement et usage d'une expertise et d'institutions africaines. - Prise en compte des voix des pauvres en recherchant par exemple un rôle actif de la so- ciété civile et d'organisations qui représentent et défendent leurs intérêts. Le cadre général du Programme de travail pour 2005 se présente sous forme d'une matrice croi- sée élaborée à partir de la structure thématique en place et les 5 grandes questions transsecto- rielles dégagées par les groupes de travail : Formulation de politiques Renforcement des capacités Formation de partenariats et de réseaux Partage des connaissances Sensibilisation Les actions au sein de cette structure pourront se ranger sous un thème appartenant à un sous- secteur (transport rural, mobilité urbaine, gestion et financement de la route, sécurité routière ou développement des corridors) mais toutes devraient avoir la même finalité : formuler et mettre en oeuvre des politiques et stratégies de transport intégrées qui servent les besoins des pauvres et contribuent à la réduction de la pauvreté et à l'intégration régionale. Les quelques actions prioritaires suivantes appartenant au Programme de travail 2004 seront reconduites en 2005 : - Poursuite de la mise en oeuvre par les pays membres du processus d'analyse des straté- gies de transport et de réduction de la pauvreté et son lancement dans de nouveaux pays. - Diffusion de pratiques exemplaires et support aux pays et aux acteurs régionaux dans le cadre de la planification et la mise en oeuvre de politiques de sécurité routière. - Mise en place d'indicateurs et de données pour assurer le suivi et mesurer l'impact du transport sur la réduction de la pauvreté, évaluer la mise en oeuvre des politiques, y xii compris les plans d'action liés au processus d'analyse des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté, à la sécurité routière de même que les politiques de transport rural. - Construction d'une base de données d'experts africains. - Appui au renforcement des capacités pour les thèmes GFR et STA, partage des connais- sances grâce à l'appui fourni aux institutions régionales et avec l'aide des coordonna- teurs du SSATP. - Développement des capacités régionales centrées sur les comités de coordination des CER pour le transport, mise en place d'une coordination dans les pays membres et sou- tien des groupes de coordination des processus d'analyse transport/pauvreté. - Prise de conscience de l'importance du transport rural sur la pauvreté, des liens entre corridors de transport et propagation du VIH, et enfin, promotion de services de trans- port adaptés. - Participation à la revue des Objectifs de développement pour le millénaire pour assurer que le transport est perçu comme un facteur clé à la réalisation de ces objectifs. - Poursuite des actions d'intégration régionale orientées sur des politiques de gestion des corridors en faveur de l'intégration régionale et appui au comité de coordination des CER pour le transport. Les principes et priorités du cadre général du Programme de travail 2005 passent par le renfor- cement de la gestion du SSATP de manière à fournir l'appui dont ont besoin en temps néces- saire les partenaires et parties prenantes qui participeront à sa mise en oeuvre. L'élaboration de directives claires d'utilisation des fonds fiduciaires et de fourniture de services d'appui fait par- tie des actions immédiates. L'amélioration de la communication et du flux d'informations sur les activités et résultats s'avère aussi nécessaire. Le renforcement de l'équipe SSATP commencé en fin 2004 avec le recrutement de six (éven- tuellement sept) nouveaux membres à temps plein (un responsable adjoint, un conseiller en politiques de transport, un spécialiste norvégien, un ou deux experts suédois et deux coordon- nateurs régionaux) fera une grande différence. Autres résultats de la réunion Outre les priorités identifiées pour 2005, les sessions plénières et parallèles ont permis de déga- ger un nombre de conclusions utiles sur la mise en oeuvre du Programme de travail 2004 en cours, de résultats d'études et d'informations sur les méthodes et outils de gestion du secteur des transports. Ces éléments d'information ont été distribués aux participants avant et pendant les sessions y compris les résumés en anglais et en français des interventions faites en plénière. Les nombreuses publications disponibles au forum d'exposition ont été prises d'assaut par les participants avides de se maintenir informés. xiii Clôture de la réunion S.E. Ato Haile Assegidie, Ministre d'État pour les infrastructures et M. Hachim Koumare, Prési- dent du Conseil d'administration du SSATP ont clôturé la réunion. À la tribune étaient égale- ment présents les ministres des Transports du Nigeria, du Sénégal et du Soudan qui par ailleurs ont participé à la réunion du Groupe ministériel consultatif dont le rôle est d'aider le SSATP à promouvoir le secteur des transports et à lui donner une place de choix au moment de la revue des Objectifs de développement pour le millénaire en 2005. Mme Rhoda Elias, déléguée du Malawi, a vivement remercié la CEA, le Gouvernement éthio- pien et le SSATP pour l'excellente organisation et le lieu d'accueil de la réunion. Parlant au nom des participants, elle a également exprimé combien tous avaient été impressionnés par l'hospitalité sans borne qui leur a été offerte conformément aux meilleures traditions éthio- piennes et africaines. L'évaluation de la réunion très positive montre bien que les paroles ex- primées reflétaient bien le sentiment des participants. xiv 1. INTRODUCTION 1.1 Contexte La réunion 2004 du SSATP était la première réunion annuelle organisée depuis le lancement du Plan de développement long terme 2004-2007 (PDLT). Même si cette réunion s'inscrit à la suite de bien d'autres tenues depuis la naissance du SSATP et organisées autour de composantes spé- cifiques ou du programme dans son ensemble, celle-ci fut un événement qui a permis de conso- lider les travaux entrepris depuis 2002 et de constituer une approche intégrée qui réponde réel- lement aux besoins des partenaires régionaux et nationaux et qui de plus engage activement l'ensemble des parties prenantes. 1.2 Objectifs La réunion avait deux objectifs : - Faire le point sur l'état d'avancement du Programme de travail 2004 et se mettre d'accord sur les priorités et la structure générale du programme de travail pour 2005. - Entamer les thèmes prioritaires (notamment la sécurité routière) et esquisser un plan d'action concomitant à inclure dans le Programme de travail 2005. La réunion a également été l'occasion d'échanges entre les membres des pays et des institutions et de consolider leurs connaissances des questions clés. 1.3 Participation Quelque 300 personnes étaient présentes : - une trentaine engagées dans les programmes de transport en Éthiopie ; - des représentants des institutions africaines et des communautés économiques régiona- les (UA, BAD, CEMAC, CICOS, COMESA. EAC, CEEAC, CEDEAO, IGAD, SADC et UEMOA) ; - des délégués de 31 pays membres, notamment des représentants de l'État et de la socié- té civile concernés par les programmes et politiques de transport, la sécurité et la sûreté ainsi que les stratégies de réduction de la pauvreté ; - des délégués de deux pays non membres portant un intérêt au SSATP ; - les représentants des agences de développement qui financent actuellement le PDLT (CE, Danemark, Irlande, Norvège, Suède, Royaume Uni et Banque mondiale) ainsi que d'autres organisations partenaires (USAID, Banque islamique de développement). La liste des participants figure à l'Appendice 1. 1.4 Planification préliminaire Préparation des thèmes et des enjeux Après l'expérience positive de la réunion 2003, l'ensemble des travaux préparatoires des exposés et discussions thématiques ont été effectués durant le week-end (25-26 septembre) auxquels ont participé 150 personnes réparties en quatre groupes de travail (stratégie de transport et de ré- duction de la pauvreté, sécurité routière, transport et intégration régionale, le quatrième groupe couvrant la gestion et le financement de la route, les services de transport adaptés et les indica- teurs). Cette approche correspond aux principes d'adhésion et de participation préconisés par le SSATP aux fins d'assurer la paternité du Programme, y compris de la réunion annuelle, par les membres et partenaires africains. Les sessions de travail du samedi ont permis de préparer les présentations en plénière du lundi et celles du dimanche ont défini les enjeux et questions à débattre le mardi. Les groupes de tra- vail des sessions préparatoires ont également désigné les divers présentateurs, présidents et rap- porteurs des sessions du lundi et mardi, et préparer les textes et exposés s'y rapportant. Préparations logistiques L'appui logistique apporté avec soin et professionnalisme avant et pendant la réunion a large- ment contribué à son succès. L'équipe du SSATP a joué notamment un rôle de premier plan dans l'organisation des deux lieux de rencontre, la production et la diffusion de la documenta- tion en anglais et en français, l'organisation de la délivrance de visas, des réservations d'hôtel et des billets d'avion pour plus de 200 participants, sans oublier la mise à disposition de navettes pour transporter les participants d'un lieu à l'autre. Tous ces préparatifs ont démarré dès le mois de février 2004, une fois le pays d'accueil sélec- tionné par le SSATP. L'identification des participants, exercice délicat, a été entreprise en consultation avec les partenaires nationaux et régionaux pour que tous ceux et celles considérés comme devant assister à la réunion soient bien invités. Les autorités éthiopiennes ont veillé à ce que les visas soient délivrés sans encombre et les délégués accueillis à l'aéroport. Le Forum d'exposition, autre contribution d'ordre logistique, a permis aux participants de prendre connaissance du Programme routier éthiopien dans le cadre de la réduction de la pau- vreté et de mettre à leur disposition toute une série de publications. 2 1.5 Programme et déroulement de la réunion Le programme de la réunion figure dans l'Appendice 2. Jour 1 : Lundi 27 septembre Ato Zaid Woldegebriel, Directeur général de l'Autorité routière éthiopienne, (Ethiopian Roads Authority), après son allocution de bienvenue, a introduit H.E. M. Kassu Yilala, Ministre éthio- pien des infrastructures qui a officiellement déclaré la réunion ouverte, suivis par M. Hachim Koumaré, Président du conseil d'administration du SSATP et Directeur régional de la CEA, par M. Bernard Zoba, Commissionnaire pour l'énergie et les infrastructures à la Commission de l'Union africaine et par M. Bruce Thompson de la Commission européenne et membre du conseil du SSATP. Après la pause-café, Ato Bekele Negussie de l'Autorité routière éthiopienne a présenté les ré- sultats des efforts entrepris par son pays pour assurer que les infrastructures de transport ser- vent bien la réduction de la pauvreté (voir Annexe 3). Cette présentation a suscité un grand intérêt auprès de l'assemblée et soulever de nombreuses questions débattues ensuite tout au long de la réunion. Les conclusions des réunions préparatoires du samedi ont été présentées en session successive interrompue par des séances de questions-réponses durant le reste de la journée. Trois des ses- sions ont été consacrées au bilan de la mise en oeuvre des activités thématiques du Plan de tra- vail 2004 présenté par les acteurs nationaux et régionaux. La quatrième session portait sur des propositions d'action en matière de sécurité routière, nouveau thème prioritaire du SSATP. Les sessions thématiques étaient dans l'ordre de succession : - Processus d'analyse des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté. Cette ses- sion présidée par Mme Oumou Touré Traoré, Présidente de la CAFO, l'organisation tu- telle des ONG et associations féminines au Mali. Les intervenants comprenaient quatre femmes et cinq hommes, provenant plus ou moins en nombre égal de pays francopho- nes et anglophones, des ministères des transports, des infrastructures, de la planification et de la société civile. - Transport et intégration régionale ­ Plan d'action des communautés économiques ré- gionales (CER). Présidé par M. Amos Marawa de la COMESA, les rapports d'activité ont été présentés par cinq représentants des organisations régionales (NCTTCA, SADC, CEEAC, CEDEAO, UEMOA). - La session suivante regroupait trois thèmes : Gestion et financement de la route, servi- ces de transport adaptés et indicateurs de transport. Présidée par M. Assiba Amoussou- Guenou, trois intervenants se sont succédés, un délégué zambien, un membre du SSATP/Banque mondiale et un consultant. 3 - La session finale sur la sécurité routière présidée par M. Robert Lisinge a fait l'objet de quatre exposés brefs présentés par des membres du groupe de travail formé spécifique- ment pour proposer au SSATP des actions à mener pour lutter contre les problèmes qui touchent à la sécurité routière. Si les participants ont particulièrement apprécié l'excellente qualité des exposés, certains ont toutefois remarqué, à l'exception de la session sur le processus d'analyse transport/réduction de la pauvreté présidée par une femme et où les intervenants étaient masculins et féminins, que les présidents et intervenants des autres sessions étaient tous des hommes. Jour 2 : mardi 28 septembre Le deuxième jour s'est déroulé en sessions de groupe à l'hôtel Ghion et au CCNU réparties au- tour des six thèmes suivants : - Mise en rapport et processus d'analyse des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté - Sécurité routière - Gestion et financement de la route - Transport et intégration régionale - Mobilité urbaine - Indicateurs Chaque session de groupe était organisée autour d'une série de questions thématiques ou se rapportant à des points débattus. La quatrième question commune à tous les groupes se rappor- tait aux actions prioritaires à mettre en oeuvre dans le Programme de travail 2005, aux acteurs à impliquer et aux ressources à mobiliser. Au terme des sessions de groupe, les résultats ont été synthétisés en version bilingue sous forme d'exposés présentés le lendemain matin en plénière. Les résultats de ces travaux sont présentés dans les sections suivantes. Jour 3 : mercredi 29 septembre Le troisième jour était composé de sessions plénières au centre de conférence. Les résultats des groupes de travail ont été présentés le matin par des rapporteurs sélectionnés au sein de chaque groupe. Comme pour les autres sessions plénières, une copie des présentations a été distribuée en anglais et en français. Deux plénières organisées l'après-midi se sont déroulées dans deux salles de conférence. L'une couvrait les exposés thématiques intersectoriels dans les domaines suivants. 4 - Transport et problématique homme-femme - Instruments juridiques pour la facilitation du transport et des échanges en Afrique sub- saharienne - Réduction de la pauvreté, emploi et infrastructure de transport - Pauvreté et mobilité urbaine L'autre portait, sous forme de présentation didactique, la toute dernière version du Modèle RED de décision économique pour les routes à faible trafic et le Modèle PAM d'évaluation des performances des réseaux routiers. Un bref résumé des thèmes en question est présenté dans la section 9 du présent document. En clôture, M. Nigel Ings, responsable du SSATP a présenté le cadre général du Programme de travail 2005 sur la base des résultats des sessions de groupe et des propositions d'actions priori- taires ressorties des sessions du matin. Les détails sont donnés dans la section 2. S.E Ato Haile Assegdie, Ministre d'État pour les infrastructures et M. Hachim Koumare ont clô- turé la réunion. Tous deux ont rendu hommage aux participants et aux organisateurs pour leurs efforts et l'excellent travail produit. Mme Rhoda Elias, déléguée du Malawi, a vivement remer- cié la CEA, le Gouvernement éthiopien et le SSATP pour l'excellente organisation de la réunion et son lieu d'accueil. Parlant au nom des participants, elle a également exprimé combien tous avaient été impressionnés par l'hospitalité sans mesure qui leur a été offerte conformément aux meilleures traditions éthiopiennes et africaines. 1.6 Évaluation Une évaluation a été réalisée auprès des participants pour recueillir leurs observations sur un certain nombre d'aspects concernant la réunion. 97 participants ont remis le formulaire d'évaluation, nombre suffisant pour avoir une idée représentative du jugement porté par les membres et partenaires du SSATP sur son organisation et son déroulement. Les participants devaient noter certains aspects de la réunion sur une échelle de 1 à 5 (1 étant la note la plus basse) ; les notes et le degré de satisfaction exprimé en pourcentage sont présentés dans le ta- bleau ci-après. 5 Rubriques Notes sur 5 % satisfaction Préparatifs de la réunion et réception à l'arrivée Information disponible avant l'arrivée 3.90 78 Délivrance de visas et réservation d'avion 4.23 85 Réception à l'aéroport et transport à l'hôtel 4.25 85 Enregistrement à l'hôtel 4.04 81 Renseignements disponibles à l'arrivée à l'hôtel y compris les do- 4.04 81 cuments contenus dans les sacs de conférence Organisation de la réunion, documentation, indemnités journaliè- res et excursions Hébergement 3.63 73 Navettes 4.51 90 Lieux de la réunion 4.72 94 Diffusion des documents en anglais et en français 4.69 94 Disponibilité de publications en anglais et en français 4.45 89 Versements des indemnités journalières 2.71 54 Excursions/visites 3.78 76 Sessions Réunions préparatoires du week-end 4.39 88 Session plénière du lundi 4.52 90 Sessions parallèles du mardi 4.29 86 Session de rapport du mercredi matin 4.30 86 Présentations du mercredi après-midi 4.32 86 D'une façon générale, les notes étaient plutôt élevées notamment en ce qui concerne la diffu- sion des documents de travail et des publications dans les deux langues. Les sessions ont été aus- si particulièrement appréciées, signe que la réunion a été dans l'ensemble une réussite. Le paiement des indemnités journalières a obtenu la note la plus basse, les participants criti- quant surtout la façon dont les paiements ont été effectués et, plus grave encore, le rejet dans quelques hôtels et banques de billets. Des membres de l'équipe du SSATP et les participants concernés ont eu, avec l'aide du bureau d'Addis de la Banque mondiale, responsable des ques- tions financières, le plus grand mal à résoudre ce problème. Le responsable du Programme a au nom du SSATP présenté toutes ses excuses pour cette fâcheuse affaire. Pour ce qui est du choix de l'hôtel et des excursions, les opinions étaient plus mitigées. Les participants devaient par ailleurs indiquer trois aspects considérés les plus réussis et trois qui méritaient plus d'efforts. - Du point de vue thèmes, les sessions sur la sécurité routière, le transport et la pauvreté et celles sur l'intégration régionale sont apparues comme les plus réussies. 6 - Du point de vue sessions, les réunions préparatoires ont reçu une approbation générale suivie par les séances en plénières du lundi consacrées aux rapports d'état d'avancement du programme d'action et des sessions de groupe. - Le partage des idées et les échanges en réseau ont été aussi identifiés comme un élément capital et très réussi de la réunion, sans compter le nombre de documents bilingues mis à leur disposition. - L'ensemble très divers des participants a été très apprécié de même que leur soutien au programme et leur vision plus claire de ce qu'il faut faire. Un certain nombre de remar- ques positives concernaient la qualité de la participation et l'atmosphère détendue des sessions. - Quant à la partie logistique, les participants ont été particulièrement satisfaits des lieux où se sont tenues les réunions ainsi que de l'organisation générale et de la serviabilité de l'équipe d'appui. Par contre, l'information offerte à l'arrivée aurait mérité plus de soin. Quelques participants ont également fait des réserves sur le choix de l'hôtel. - Les excursions auraient pu être mieux organisées et donc plus pertinentes ; un service d'interprétation aurait de plus été le bienvenu. - Enfin et comme déjà mentionné, le paiement des indemnités journalières a de loin été la partie la plus négative de la réunion, bon nombre de participants ayant eu des mots très forts sur la manière dont les paiements ont été effectués. Certains ont également suggéré de relever le niveau de ces indemnités ou que tous les frais soient couverts par le SSATP. Les participants ont également proposé les recommandations suivantes : - Mettre en exergue certaines expériences spécifiques et éventuellement les reproduire dans d'autres pays. - Déplacer l'orientation générale des réunions annuelles en quittant le point de vue macro des politiques pour se placer du point de vue de leur mise en oeuvre et du renfor- cement des capacités locales. - Renforcer la participation des responsables africains au plus haut niveau de décision et dans le secteur privé et la société civile. - Continuer dans le sens du partage des idées et des connaissances en encourageant par exemple l'échange de coordonnées des participants. - Fournir un service d'interprétation à toutes les sessions, y compris dans les sessions pré- paratoires. - Loger l'ensemble des participants dans le même hôtel. 7 2. CADRE GÉNÉRAL DU PROGRAMME DE TRAVAIL 2005 La réunion annuelle visait principalement à définir les priorités et le cadre général du Pro- gramme de travail pour 2005. Sur la base des analyses et recommandations des groupes théma- tiques ­ développées ci-après dans les sections suivantes ­ un projet de cadre général a été pré- senté par le responsable du Programme et commenté par les participants à la fin de la réunion. Cette première version a ensuite été adoptée par l'Assemblée générale annuelle tenue le 1er oc- tobre immédiatement après la réunion annuelle en tant que point de départ à la mise en forme du Programme de travail pour 2005. 2.1 Cadre général du programme de travail 2005 La structure thématique en place et les questions transsectorielles suivantes forment le cadre général du programme de travail : Formulation de politiques Renforcement des capacités Formation de partenariats et de réseaux Partage des connaissances Sensibilisation L'objectif recherché reste le même : ancrer les stratégies de transport dans les objectifs de ré- duction de la pauvreté (finalité du Plan de développement long terme 2004-2007). Si les actions se concentrent sur des sous-secteurs ou des domaines d'intervention spécifiques ­ transport ru- ral, mobilité urbaine, gestion et financement de la route, sécurité routière ou gestion des corridors ­ elles recherchent un objectif commun, la formulation et la mise en oeuvre de politi- ques de transport à même de servir les besoins des pauvres et capables de contribuer de façon décisive à la réduction de la pauvreté et à l'intégration régionale des pays subsahariens. Certains aspects liés à la gestion du SSATP ont été également considérés comme prioritaires dans les actions à poursuivre en 2004 et le programme de 2005. 2.2 Principaux éléments du Programme de travail 2005 Formulation des politiques de transport Le processus d'analyse des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté a reçu l'unanimité générale et sera poursuivi ou étendu à d'autres pays. Cette activité constituera une 9 part importante du programme de travail 2005. Les principes adoptés dans le processus d'analyse ­ participation élargie et prise en charge par le secteur public, les entreprises privées et la société civile ­ seront appliqués à de nouveaux domaines tels que la sécurité routière et sous une forme adaptée, au processus de formulation des politiques de transport. L'une des priorités de 2005 consistera par ailleurs à faire en sorte que les principes et leçons de l'analyse des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté soient pris en compte et ap- pliqués dans la planification du secteur des transports et les programmes financés par les parte- naires du développement. Il y aura lieu également d'établir des liens avec d'autres examens tels que l'évaluation de la mise en oeuvre des politiques de transport rural développées dans le cadre de la composante Programme de transport en milieu rural du SSATP pour que ces interventions spécifiques cadrent avec les stratégies nationales de transport et de réduction de la pauvreté. Il a été suggéré en outre que le processus d'analyse serve aussi à mieux aligner les stratégies de transport avec des secteurs prioritaires tels que l'économie et le social. L'approche participative et la mise en rapport des liens entre transport et réduction de la pau- vreté devraient s'étendre à d'autres activités du SSATP telles que la définition des indicateurs de transport. La présence au sein du groupe indicateurs de sept pays qui ont lancé ou mené à bien le processus d'analyse devrait aider la cause d'une approche participative et permettre d'exploiter les résultats de l'analyse dans la définition d'indicateurs appropriés. Le suivi et l'évaluation de la mise en oeuvre des politiques, plans d'action et politiques de trans- port rural, y compris de leur impact sur la pauvreté et la sécurité routière apparaissent comme étant prioritaires pour le SSATP en 2005. Les travaux du SSATP en matière de politiques de transport axées sur la réduction de la pauvre- té ­ formulées à partir d'indicateurs ­ montrent que le Programme se soucie de l'opinion des pauvres et recherche la participation active de la société civile et d'organisations qui représen- tent leurs intérêts. Renforcement des capacités L'un des grands principes du programme de travail 2005 (et au-delà) est de promouvoir l'expertise et les institutions africaines. Le groupe Gestion et financement de la route propose à cet effet de faire plus souvent appel à cette expertise et d'utiliser les associations régionales pour d'une part, renforcer les compétences locales et d'autre part, diffuser et encourager la mise en oeuvre de bonnes pratiques. Il a donc été suggéré dans un premier temps de dresser un inven- taire des experts africains à utiliser conformément à un plan d'action. Il y aurait lieu également de solliciter l'appui d'agences africaines (AGEPAR, AFERA) et de programmes tels que le Pro- gramme de développement municipal qui serviraient de moteur aux initiatives de renforcement des capacités. Ce principe devrait s'appliquer à tous les domaines d'action du SSATP, ce qui en retour facilitera la mise en place de la base de données. 10 Par ailleurs et à l'échelon régional, les activités de renforcement des capacités se concentreront en 2005 sur les comités de coordination des CER dont la tâche sera d'affermir et de piloter les activités liées au renforcement des capacités au niveau des corridors. À l'échelon national, la mise en place de structures de coordination SSATP dans les pays mem- bres et l'appui apporté à des groupes de pilotage des processus d'analyse transport/pauvreté de- viendront les deux principales sources de développement des capacités. Partenariat et travail en réseau Dans le même registre, le SSATP réalisera au niveau national et régional des activités en parte- nariat et en réseau dans les domaines prioritaires que sont la sécurité routière, la mobilité ur- baine, l'intégration régionale, l'amélioration institutionnelle et financière de la gestion de la route. Ces activités devront parfois faire appel aux acteurs qui travaillent déjà dans ce sens, organiser des voyages d'étude et des échanges entre villes, recourir à un mécanisme d'évaluation par les pairs et appuyer les partenariats nationaux (tels que les groupes des parties prenantes impli- quées dans le processus d'analyse transport/pauvreté). Le rapport entre ces activités et le ren- forcement des capacités et le partage des connaissances va de soi. Partage des connaissances La plupart des groupes de travail ont proposé des actions liées au partage et à la production de connaissances. Il s'agira essentiellement de diffuser les exemples de bonnes pratiques (en mon- trant par exemple comment mettre en rapport transport et pauvreté) et les méthodes et instru- ments existants (outils de gestion et de financement de la route, guide sur les moyens de trans- port non motorisés...). Les résultats et enseignements tirés du processus d'analyse trans- port/pauvreté devront être largement diffusés via l'Union africaine, les CER et les partenaires du développement. Les participants ont encore une fois insister sur l'importance de faire appel aux organisations et réseaux existants (nationaux, régionaux et internationaux) et d'exploiter ces connaissances. Pour les nouveaux instruments de connaissances, les utilisateurs devront participer au proces- sus de conception où le SSATP jouera un rôle d'appui et de facilitation. Il a été par exemple suggéré par le groupe de travail analyse transport/pauvreté que ce dernier aide les pays à prépa- rer des directives qui serviront à intégrer les questions de transport dans les autres secteurs. L'idée de développer un outil d'évaluation de l'impact des transports sur la pauvreté pourrait suivre le même principe. D'autres suggestions d'activités concernent surtout le développement d'indicateurs et d'une base de données sur la sécurité routière et l'impact des transports sur la réduction de la pauvre- té ou encore sur l'incidence du VIH/SIDA dans les corridors routiers. 11 La nécessité de mettre au point une stratégie de diffusion et de partage des connaissances, ex- primée implicitement, n'est pas à démontrer. Promotion et sensibilisation De l'avis d'un bon nombre de participants, le SSATP devrait mettre en avant les aspects du sec- teur des transports qui méritent l'attention des partenaires stratégiques et des parties prenantes comme le transport rural et la réduction de la pauvreté, la transmission dans les corridors de transport du VIH et les services de transport adaptés. Des réunions avec les principales parties concernées et les partenaires du développement ainsi que des campagnes de sensibilisation à l'importance des transports et de leur financement lors de la réunion sur les ODM et dans le contexte d'une stratégie d'assistance à un pays. Les parti- cipants ont été informés des efforts menés par le SSATP selon les conseils du Groupe consultatif pour assurer que le secteur des transports a bien sa place au sein des ODM. Il a également été proposé de créer une association régionale du transport rural pour défendre sa cause. Intégration régionale et transport La facilitation des transports et l'intégration régionale reste une priorité et les activités s'y rap- portant se poursuivront en 2005 sur deux fronts : les corridors dans l'objectif de renforcer l'intégration régionale et l'appui apporté à la coordination des CER. Les actions prioritaires sur les corridors consisteront à poursuivre les efforts entrepris dans i) la mise en place d'observatoires, notamment sur les corridors à vocation multimodale, ii) la diffu- sion des exemples de bonnes pratiques en matière de gestion des corridors et iii) sous forme d'appui aux comités des corridors. De nouveaux enjeux seront également à prendre en compte tells que la sécurité routière, la sûreté et le VIH/SIDA. Pour ce qui est de la coordination inter-CER, les actions prioritaires consisteront à créer et à institutionnaliser les comités de coordination des CER chargées des transports, à revoir et ap- pliquer un programme régional SSATP et enfin à réviser le plan d'action des CER en vue de son application. 2.3 Gestion du Programme SSATP Les principes et priorités du cadre d'activités prévu pour 2005 nécessitent une gestion efficace du Programme pour que les partenaires et parties prenantes bénéficient au mieux et en temps voulu de l'appui dont ils ont besoin pour sa mise en oeuvre. 12 Dans l'immédiat, les priorités consisteront à Préparer des directives d'utilisation des fonds fiduciaires et d'application des procédures de passation de marchés de la Banque mondiale dans le cadre du programme de travail. Répartir les tâches au sein de l'équipe en s'assurant que les partenaires sont bien infor- més des modalités de mise en oeuvre du programme de travail. Améliorer le temps et la qualité de réponse aux membres et partenaires du Programme. Le renforcement de l'équipe SSATP commencé en fin 2004 avec le recrutement de six (voire sept) nouveaux membres à temps plein (un responsable adjoint, un conseiller en politiques de transport, un spécialiste norvégien, un ou deux experts suédois et deux coordonnateurs régio- naux) fera une grande différence. Des termes de référence précisant clairement les compétences de chacun permettront à l'équipe de fonctionner plus efficacement et répondre aux demandes des membres et partenaires du SSATP. 13 3. STRATÉGIES DE TRANSPORT ET DE RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ La relation entre transport et réduction de la pauvreté a fait l'objet d'un certain nombre de ses- sions avant et tout au long de la réunion. Les résultats des sessions parallèles, notamment les actions prioritaires proposées pour le programme de travail 2005, ont été présentés en plénière le mercredi 20 septembre. 3.1 Questions soulevées et acteurs concernés Sessions préparatoires du week-end Les réunions préparatoires du samedi ont porté sur le processus d'analyse transport/pauvreté mené à titre pilote en Guinée, en Tanzanie et au Rwanda en 2003 et actuellement mis en oeuvre dans 13 pays membres : au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en République démo- cratique du Congo (RDC), au Ghana, au Kenya, au Lesotho, au Malawi, au Mali, au Sénégal, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe. Un rapport d'activité couvrant tous ces pays a été distri- bué en anglais et en français lors de la réunion. Les représentants des 15 pays présents ont commencé les sessions de samedi en présentant l'état d'avancement du processus de chacun des pays. Au terme de cette session, un tableau de 5 mè- tres de long reprenait les exposés par pays en identifiant les problèmes rencontrés, les actions à prendre et les questions épineuses (le détail est présenté à l'Annexe 4). Les participants ont eu ensuite suffisamment de temps pour aborder certains sujets concernant la participation active des femmes au processus, la mise en place de groupes de pilotage et le besoin d'associer la coor- dination SSATP des pays au processus d'analyse transport/pauvreté. Certains participants ont également indiqué que les membres des groupes de pilotage représentant le secteur privé à la réunion auraient peut-être dû participer à la réunion pour ainsi renforcer la collaboration tri- partite sur laquelle repose le processus. Enfin, les participants ont dégagé les principaux messages à présenter le lundi en plénière et ­ à partir des exemples de bonnes pratiques ­ ont sélectionné les pays et individus qui replaceraient ces messages dans le contexte de leur pays. Les réunions préparatoires du dimanche ont servi à organiser les sessions parallèles du mardi autour de deux thèmes : stratégies de transport et de réduction de la pauvreté et surtout proces- sus d'analyse qui les met en relation. Les questions qui ont alimenté les discussions ont été défi- nies et ensuite intégrées en version bilingue dans le programme de travail des sessions. Tous les pays participants étaient présents aux sessions préparatoires à l'exception du Rwanda, ainsi que les membres des groupes de pilotage des processus d'analyse transport/pauvreté, des représentants des ministères des transports et infrastructures, des ministères responsables des 15 stratégies de réduction de la pauvreté (SRP) et des organisations de la société civile engagées à la fois dans les transports et la réduction de la pauvreté. Étaient également présents un délégué du Swaziland, que le processus d'analyse a beaucoup intéressé, ainsi que quelques représentants d'organisations internationales (CEA, BIT, Banque mondiale) et un spécialiste africain sur les problèmes particuliers des femmes face au transport. Sessions de la réunion en tant que telle Les résultats des sessions préparatoires du samedi sur le processus d'analyse pauvreté/transport ont été présentés en plénière le lundi, premier jour de la réunion. Les exposés par pays furent succincts mais d'excellente qualité. La présentation PowerPoint se trouve dans l'Annexe 4. Trois groupes de travail très dynamiques se sont partagés les sessions du mardi portant sur les stratégies de transport et de réduction de la pauvreté dans le cadre du processus d'analyse et à partir des question préétablies. Ces groupes comprenaient entre 70 et 80 participants provenant surtout de pays engagés dans le processus mais aussi d'autres pays africains ou d'organisations régionales et internationales, dont certains bailleurs de fonds (Irlande, Banque mondiale). Les résultats de ces discussions ont été présentés par des rapporteurs en fin de journée lors d'une session conjointe. En fin de session, les participants ont nommé celui ou celle qui serait chargé de présenter en plénière la synthèse des résultats le mercredi matin. Ces deux présenta- teurs, tous deux membres d'un groupe de pilotage du processus d'analyse des stratégies, Mme Eliasi du Malawi et M. Pokou de la Côte d'Ivoire ont ensuite participé, avec l'équipe d'appui, à la production des deux présentations en version bilingue. Ces deux présentations figurent dans l'Annexe 4. 3.2 Principaux résultats des sessions de travail Processus d'analyse des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté Le succès de ce processus d'analyse est multiple : les13 pays qui ont lancé un tel processus en 2004 ont tous reçu un visa officiel et la plupart ont établi un groupe de pilotage. Certains ont réalisé une analyse des parties prenantes et mis en place un groupe de parties prenantes. Une bonne communication avec le SSATP et les pouvoirs publics, le rattachement du processus aux mécanismes d'examen des politiques nationales (réduction de la pauvreté et transport) et des directives précises sur la manière de mener une analyse des parties prenantes sont autant d'éléments qui ont amélioré le processus. Des problèmes de financement initial, des directives insuffisamment précises sur la fourniture de services d'appui et de facilitation, des difficultés d'obtention de l'appui financier du SSATP et de communication avec la direction du Programme ont entravé la marche du processus en 2004. Parmi les impératifs, deux sont décisifs : d'abord, assurer une représentation équilibrée 16 des sexes dans les groupes de pilotage et de parties prenantes et la prise en compte des problè- mes propres aux femmes dans le processus d'analyse, et ensuite, faire sortir de leur « ghetto » institutionnel certains ministères des transports pour qu'ils entrent en dialogue avec d'autres ministères et acteurs. Pour assurer que le processus repose bien sur une participation continue et équilibrée des ac- teurs clés, il a été suggéré de motiver les membres des groupes de pilotage et des parties prenan- tes en introduisant des mesures incitatives, d'alterner les membres, d'adopter une formule groupe de travail pour des tâches spécifiques, les groupes de travail étant désignés par les grou- pes de pilotage à qui ils rendent compte, de maintenir le flux d'information entre les diverses parties, y compris les pouvoirs publics, d'établir des calendriers précis et de créer un intérêt d'ordre institutionnel au sein du processus. Les participants ont par ailleurs estimé qu'il fallait relier le processus d'analyse à d'autres initia- tives en intégrant les résultats à d'autres actions du SSATP (services de transport abordables, transport et commerce, gestion de la route, indicateurs...), en établissant une structure de coordination SSATP dans tous les pays et enfin, en intégrant aux activités principales des parte- naires du développement et des organisations présentes dans les pays membres en particulier et la région en générale, les principes du processus d'analyse et des expériences et recommanda- tions qui en découlent (Union européenne, Banque mondiale, Union africaine, Communautés économiques régionales, CEA...). Mise en relation des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté Dans le cadre de la mise en relation des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté, le groupe de travail a dégagé un certain nombre d'exemples de bonnes pratiques où les besoins de desserte et de mobilité des pauvres sont bien pris en compte. À l'échelon national, ces exemples font référence à des stratégies de transport rural, de programmes d'infrastructures rurales, de politiques de transport à des prix abordables, de subventions, de méthodes à haute intensité de main d'oeuvre, d'initiative mettant l'accent sur les femmes ou encore de renforcement des capa- cités. À l'échelon communautaire, ces exemples sont liés à la promotion de moyens intermé- diaires de transport, à l'aménagement des points critiques pour accroître l'accessibilité, au choix des technologies pour faciliter la participation locale, aux initiatives communautaires pour amé- liorer la mobilité et la desserte, sous forme notamment d'associations de femmes, à la participa- tion des communautés dans la mise à disposition d'infrastructures et de moyens de transport, ou encore aux associations de parents qui assurent le transport des enfants. La disparité entre les stratégies de transport et les stratégies de réduction de la pauvreté s'expliquent entre autre par i) une vision essentiellement macroéconomique d'un bon nombre de politiques de transport, ii) l'absence de participation des populations locales dans la formula- tion, la mise en oeuvre, le suivi et l'évaluation des stratégies, iii) l'insuffisance de ressources pour satisfaire tous les besoins, iv) le manque d'accès à la propriété d'un moyen de transport, v) l'insuffisance de mesures d'appui telles que le crédit et la formation, vi) la non prise en compte 17 de certains coûts tels que le carburant et les pièces détachées, vii) une recherche de solutions au détriment des services et des moyens de transport, et enfin viii) par une faible compréhension des liens entre transport et pauvreté. Le groupe de travail a constaté qu'il fallait concevoir des politiques de transport de type pluridimensionnel pour prendre en compte les besoins des pau- vres et prévoir des services de transport dans les secteurs en leur faveur. Sur la question du suivi et de l'évaluation de l'impact du transport sur la réduction de la pauvre- té, des exemples de bonnes pratiques ont également été mises en avant, telles que l'établissement d'observatoires de suivi-évaluation, l'intégration d'experts en sciences sociales dans les équipes et la supervision du projet, l'existence de cellules de suivi-évaluation de la ré- duction de la pauvreté ou encore de coordination dans le secteur ou de comités de suivi à l'échelon régional. Certaines conclusions ont également été tirées, telles que l'importance d'associer les bénéficiaires durant tout le processus de planification des transports, de la phase de conception jusqu'au suivi et à l'évaluation, de définir des indicateurs objectivement vérifia- bles et le besoin de mettre en place un système d'évaluation de l'impact des stratégies de trans- port sur la réduction de la pauvreté. 3.3 Actions prioritaires pour 2005 Pour améliorer l'efficacité du processus d'analyse et donc renforcer les liens entre transport et pauvreté, treize actions ont été considérées comme prioritaires pour 2005. Les exposés qui figu- rent dans l'Annexe 4 mentionnent les actions en question, les acteurs concernés et proposent un calendrier et des moyens d'exécution. L'amélioration du processus d'analyse passerait par les actions suivantes : Produire des directives précises de passation de marché dès que possible. Faciliter une communication active entre les divers pays engagés dans le processus en créant des réseaux d'échange ou sous forme de voyages d'étude et enfin, en faisant appel aux ressources locales ou fournies par le SSATP. Mettre en place des coordinateurs nationaux SSATP qui s'occuperaient dans un premier temps d'informer et sensibiliser les pouvoirs publics et de préparer des termes de réfé- rence. Chercher à étendre le processus d'analyse à d'autres pays en leur proposant par exemple de se porter candidat, en organisant des ateliers de formation, des réunions nationales ou encore des missions de consultation. Améliorer le fonctionnement des groupes de pilotage en leur proposant d'opérer à par- tir de plans de travail précis, de calendriers de réunion, de travailler en groupe pour certains tâches bien spécifiques. Tout ceci grâce à l'appui financier et technique du SSATP fourni en temps voulu. 18 S'assurer, une fois le processus terminé, que le groupe de pilotage reste engagé dans des activités de supervision, dans le cadre par exemple de la mise en oeuvre des recomman- dations ou de leur intégration dans les stratégies de transport et de réduction de la pau- vreté. L'impact des mesures recommandées se fera sous forme d'enquête initiale dont il sera responsable. Associer les principales agences de développement au processus d'analyse en les réunis- sant autour de tables rondes organisées par les gouvernements, les bailleurs et le SSATP. Élargir le dialogue et l'échange d'information sur les résultats de l'analyse, diffuser les exemples de bonnes pratiques et aider les autorités à produire et publier des directives qui serviront à intégrer les questions de transport dans les autres secteurs. S'agissant du renforcement des liens entre transport et pauvreté, cinq actions ont été retenues : Identifier et diffuser des exemples de bonnes pratiques dans l'ensemble du réseau SSATP avec la collaboration des pays membres. Encourager la participation locale dans la conception et la mise en oeuvre des program- mes de transport dans le cadre d'ateliers de sensibilisation et de formation. Promouvoir des moyens et services de transport accessibles aux pauvres en organisant des ateliers régionaux et nationaux réunissant des opérateurs tant publics que privés, des membres de la société civile, des partenaires du développement, des collectivités lo- cales et des usagers. Faciliter la mobilisation des ressources en organisant par exemple, des réunions de bail- leurs de fonds engagés dans le secteur des transports et défendre la cause du transport auprès des partenaires du développement et des pays membres. Procéder au suivi et à l'évaluation de l'impact du transport sur la pauvreté avec les mi- nistères en charge des transports, de la réduction de la pauvreté, les services responsa- bles des données statistiques et en ayant recours aux ressources du SSATP, des pays membres et des bailleurs. 19 4. SÉCURITÉ ROUTIÈRE 4.1 Thèmes abordés et acteurs concernés Des sessions préparatoires se sont tenues les 25 et 26 septembre pour établir un programme de sécurité routière, une nouvelle initiative proposée par le SSATP. Quelque trente participants représentant treize pays membres, deux organisations internationales et appartenant à des sec- teurs aussi variés que la santé, la police, la recherche, des instituts internationaux, des agences routières, ont pris une part active dans les débats. Des médecins chercheurs et spécialisés dans les traumatismes étaient présents au côté d'officiers de police chargés de la circulation. Le Par- tenariat mondial pour la santé, l'AIPCR et le CSIR étaient également au rendez-vous. La nom- breuse délégation éthiopienne diversement représentée, signe de la nature multisectorielle de cette question qui a donné lieu à des échanges pluridimensionnels d'une grande richesse. Les participants ont pu assister également à des exposés sur certains aspects de la sécurité routière présentés par des partenaires internationaux et locaux. Les questions suivantes proposées par l'équipe du SSATP étaient au centre des discussions : i) Le SSATP a-t-il joué un rôle dans la mise en place d'un programme de sécurité routière en Afrique et ii) si tel est le cas, quel serait son avantage comparatif ? Ces discussions ont permis de renfor- cer l'idée que le Programme avait besoin de définir un plan d'action reposant sur les grands axes de travail du SSATP : partage des connaissances, renforcement des capacités et processus de formulation de politiques sectorielles éprouvé en vue de mettre en place un partenariat africain pour la sécurité routière. Certains pays ont par ailleurs indiqué à maintes reprises durant les sessions parallèles et la plénière du 28 septembre qu'ils seraient partants si le SSATP les aidait à revoir les mesures de sécurité routière en place dans leur pays. Une session conjointe avec le groupe de travail consacré à l'intégration régionale a permis également de définir les activités de sécurité routière selon des normes communes à diffuser au sein des pays membres. 4.2 Principaux résultats des sessions de travail Sur la base des discussions et réactions en plénière et durant la session conjointe, on peut avan- cer les conclusions suivantes : (1) La sécurité routière devient une priorité croissante en Afrique subsaharienne Le nombre d'accidents comparé au parc de véhicules est sans commune mesure Les taux d'accidents mortels sont non seulement très élevés mais en constante hausse et les conséquences familiales en termes de pauvreté dramatiques Les usagers les plus vulnérables sont bien souvent les premières victimes Une grande proportion des accidents sont causés par des bus (2) De faibles institutions contribuent pour beaucoup aux problèmes de sécurité routière 21 Les institutions en charge de la sécurité routière bénéficieraient d'une étroite coor- dination Plusieurs initiatives réussies et reproductibles auraient besoin d'être mieux connues (3) Le SSATP détient un avantage comparatif pour ce qui touche aux aspects suivants liés à la conduite d'un programme de travail Une audience constituée de 32 pays membres et neuf CER Association et partenariat avec des organisations internationales et africaines Capacité de mobiliser des ressources et d'appuyer la mise en oeuvre Capacité de mobiliser et diffuser les connaissances et savoir-faire Processus de formulation des politiques éprouvés 4.3 Actions prioritaires pour 2005 Parmi les aspects retenus, il a été décidé d'un commun accord que le SSATP pouvait prendre un certain nombre d'actions sur le court, moyen et long terme autour de ces deux grands thèmes : 1. Diffusion d'exemples de bonnes pratiques 2. Development and implementation of policies Les principales activités, les acteurs impliqués, le calendrier et les moyens sont résumés ci- après. Les calendriers ne sont pas précisés en tant que tels dans la mesure où les activités doi- vent être revues et budgétisées par le SSATP. Activités Acteurs Calendrier Moyens Action 1(a) Diffusion d'exemples de bonne pratiqueSSATP, CER, CEA, CSIR, universi- en Afrique tés africaines, instituts de recher- Court terme SSATP che, AIPCR, ISTED, GRSP, parte- naires du développement Action 1(b) Nouvelles normes techniques de cons-AIPCR, CSIR, AGEPAR, CEA truction spécifiques à l'Afrique CER Long terme Gouvernement Rôle du SSATP dans la préparation d'une réglementation commune Action 2(a) Méthode de concertation et de révision SSATP, pays clients SSATP, OMS, CEA, des mesures de sécurité routière en col- Court terme partenaires du déve- laboration avec les pays auto- loppement sélectionnés Action 2(b) Support à l'exécution de plans d'action SSATP, pays clients SSATP, CEA, multila- dans les pays pilotes Moyen/ long terme téraux & bilatéraux, Généraliser la méthode fondations Action 2(c) Manuels de bonnes pratiques et de cam- SSATP, instituts de recherché afri- SSATP, GRSP, OMS, pagnes de sécurité (agences de sécurité cains Long terme partenaires du déve- routière, financement/application de la loppement, fonda- loi, éducation, formation des conduc- tions teurs) 22 5. TRANSPORT ET INTÉGRATION RÉGIONALE 5.1 Thèmes abordés et acteurs concernés Les réunions sur le transport régional tenues les 25 et 26 septembre 2004 ont permis d'apprécier les progrès dans la réalisation du plan de travail 2004 et de ses objectifs. Les communautés éco- nomiques régionales et sous-régionales (CEDEAO, UEMOA, SADC, COMESA, CEMAC, CEEAC, CEA, IGAD) ainsi que les organisations sectorielles aussi bien régionales que sous- régionales (AGPAOC, CEA, CICOS, NCTTCA, PMAESA, FESARTA, UAC) y assistaient. La communauté des bailleurs de fonds était représentée par la BAD. Des représentants des associa- tions de transporteurs ainsi que le REFAT (Réseau des femmes africaines pour la promotion des transports) étaient présents. Les discussions ont tourné autour de l'exécution du plan d'action avalisé en février 2004 à Nai- robi par le groupe de travail des CER (REC Task Force) suite aux décisions et au processus de mise en oeuvre convenu à la réunion annuelle de Kigali en 2003. Des exposés sur les avancées et les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre d'activités spé- cifiques organisées par corridor ont été présentées. Ce bilan ainsi que les premières grandes li- gnes du programme de travail 2005 présentés en plénière le 27 septembre font partie de l'Annexe 4. Les discussions thématiques tenues le 28 septembre ont porté plus particulièrement sur les as- pects suivants : i) modalités de collecte et de traitement des données en vue de la mise en place d'observatoires des pratiques sur les corridors, en tirant les leçons des deux essais pilotes réalisés par l'UEMOA et le NCTTCA ; ii) institutionnalisation du groupe de travail des CER qui devien- drait un organe de coordination actif des CER, et enfin iii) mise à jour du plan d'action en se servant du programme de travail 2005 tel qu'il aura été mis au point. Le groupe de travail pour cette thématique a également participé dans la même journée aux sessions sur la sécurité routière et les indicateurs, ce qui a permis de pleinement intégrer ces deux aspects dans la problématique gestion des corridors. 5.2 Principaux résultats des sessions de travail Les conclusions des sessions du 28 septembre peuvent se résumer ainsi : (a) Observatoires des pratiques sur les corridors. Les méthodes de collecte des données devraient tenir compte des variations dans les structures de fonctionnement du ca- mionnage, la méthode actuelle s'appliquant mieux dans le cas d'une structure bien organisée autour de grandes entreprises ; Dans le cas contraire, les syndicats de 23 conducteurs pourrait devenir une voie à exploiter. Les expériences pilotes de l'UEMOA et du NCTTCA se poursuivront en tenant compte de ces aspects et les phases suivantes de ces deux projets seront lancées une fois évalués les résultats ac- tuels. Les termes de référence préparés pour les observatoires sur les corridors Nord-Sud et de Zambie-Malawi reprennent déjà les conclusions de la réunion. (b) Institutionnalisation du groupe de travail des CER (REC Task Force). Il a été décidé après révision des termes de référence proposés par le SSATP de transformer le groupe de travail en comité de coordination des transports (CCT) dont la principale tâche consistera à piloter la conception et suivre la mise en oeuvre du Programme de travail du SSATP pour ce qui concerne le transport et l'intégration régionale. Les termes de référence du CCT entérinés durant la réunion figurent dans l'Annexe 4. (c) Plan d'action des CER et programme de travail 2005. Compte tenu des progrès ré- alisés et des nouveaux besoins de support exprimés durant la réunion, le plan d'action des CER a été non seulement actualisé mais est devenu le programme de travail pour 2005. Ce nouveau plan d'action se trouve dans l'Annexe 4. 5.3 Actions prioritaires pour 2005 Conformément à la structure générique adoptée à la réunion annuelle de Kigali et intégrée au Plan de développement long terme du SSATP, le Programme de travail 2005 est tributaire des initiatives entreprises sur les corridors en 2004 avec l'appui du nouveau comité de coordination de transport et en tenant compte des questions intersectorielles d'une importance toute particu- lière pour l'Afrique. (a) Observatoires des pratiques sur les corridors : i) Poursuite des expériences pilotes menées par l'UEMOA et le NCTTCA, et généralisation des méthodes de col- lecte/analyse/publication des données ; ii) création de nouveaux observatoires sur les corridors Dar-es-Salaam et Nord-Sud. (b) Comités de corridors : i) Dernière révision de l'Accord du NCTTCA ; ii) renforce- ment du comité corridor Dar-es-Salaam ; iii) support à la création d'un comité pour le corridor Nord-Sud, des comités CEMAC/CEEAC et du comité corridor Djibouti- Ethiopie. (c) Comité de coordination des transports au sein des CER. Appui à la mise en oeuvre des termes de référence du CCT. (d) Contributions transsectorielles. Prise en compte de la sécurité routière dans les ob- jectifs de suivi des comités, y compris de certaines enquêtes initiales sur la propaga- tion du VIH-SIDA, en commençant par le corridor Nord-Sud. Il faudra par ailleurs et dans le contexte des activités relatives aux indicateurs mettre en place une pa- lette commune d'indicateurs liés aux corridors. 24 6. FINANCEMENT ET GESTION DE LA ROUTE 6.1 Thèmes abordés et acteurs concernés Les réunions tenues les 25 et 26 septembre 2004 ont permis d'apprécier les progrès faits dans la réalisation du plan de travail 2004 et de ses objectifs. Un certain nombre d'exposés sur des acti- vités spécifiques du plan de travail leur ont également été présentés. Les discussions ont dans l'ensemble fait ressortir l'orientation et le contenu du plan de travail, tout en montrant l'importance accordée au renforcement des capacités institutionnelles. Les parties prenantes ont émis un diagnostic présenté en plénière le 27 septembre dans le cadre du plan de travail 2004. En réponse, des actions spécifiques et détaillées ont été définies le 28 sep- tembre en réunion parallèle. Quelque 40 parties prenantes représentant 17 pays membres, dont l'Éthiopie, et des organisations internationales, ont joué un rôle actif dans ces discussions. Les actions ainsi définies ont été présentées en plénière le 29 septembre. Une session tenue l'après midi du 29 septembre a permis aux participants de prendre connais- sance des instruments de gestion routière développés par le SSATP ­ le Modèle RED de déci- sion économique pour les routes à faible trafic et le Modèle PAM d'évaluation des performan- ces du réseau routier. Plus de 60 participants comprenant des représentants de 15 pays mem- bres y assistaient. Les discussions ont abouti aux principales conclusions suivantes : décider d'un calendrier de formation du Modèle RED en anglais et en français et constituer une capacité ins- titutionnelle en formant des formateurs africains ; enfin, réaliser une évaluation par des pairs du Modèle PAM et organiser un atelier avec les pays qui ont utilisé cet instrument pour déter- miner si une mise au point était nécessaire. 6.2 Principaux résultats des sessions de travail Sur la base des commentaires fournis par des participants autres que les parties prenantes no- tamment lors des débats en plénière, les principaux points suivants ont été retenus : (1) Importance des associations de la route et de leur mise en valeur Renforcer le rôle de l'AFERA en tant que promoteur des bonnes pratiques de gestion des fonds routiers, des principes de seconde génération et d'instruments de formation des conseils routiers. Appuyer l'AGEPAR dans son rôle de promoteur des bonnes pratiques en ma- tière de gestion de la route basée sur des principes de commercialisation et en mettant l'accent sur les exemples réussis de gestion de l'entretien de la route. 25 Assurer la pérennité de ces associations en créant les conditions nécessaires à leur stabilité et vigueur. Améliorer la coordination des activités, notamment entre l'AGEPAR et l'ASANRA dans le domaine de la gestion de la route. Prendre les mesures nécessaires en vue de la création d'une association de transport rural qui aura pour mission d'appuyer la mise en oeuvre de politiques de transport rural adaptées. (2) Mettre en valeur et améliorer l'utilisation de l'expertise africaine Développer et exploiter une base de données sur les experts africains dans le domaine du financement et de la gestion de la route. Décentraliser les programmes de formation en gestion et en financement de la route pour mieux utiliser la capacité institutionnelle des pays africains. (3) Améliorer la diffusion des connaissances et des instruments de gestion Préparer et mener à bien un programme de formation en vue de diffuser et ex- ploiter les modèles RED et PAM. Perfectionner la matrice IGR ­ en ajoutant par exemple des sections sur le transport urbain et rural ­ et en améliorant la qualité des données et leur ex- ploitation en Afrique. Prendre les mesures immédiates nécessaires en vue de la préparation d'un ma- nuel de gestion de la route répertoriant les instruments disponibles et destiné à améliorer l'efficacité et l'efficience des administrations routières. Les discussions ont montré une corrélation avec les autres thématiques du SSATP à ne surtout pas négliger, l'objectif étant finalement de démontrer que les activités de financement et de gestion de la route ont un impact sur la réduction de la pauvreté. Les autres principales théma- tiques étant : Indicateurs ­ i) Définir des indicateurs de transport communs pour le financement de la route et les fonds routiers sous l'égide de l'AFERA ; ii) perfectionner et diffuser la ma- trice IGR. Services de transport ­ Développer les infrastructures de transport, notamment dans les zones rurales, mais nécessairement subordonnées aux services de transport prioritaires. Sécurité routière ­ Progresser dans les efforts d'association de l'AGEPAR au sein du groupe de travail de l'AIPCR consacré à la sécurité routière en vue de l'adaptation du manuel sur la sécurité routière au contexte africain. 26 L'équipe de gestion du SSATP et les comités de direction de l'AFERA et de l'AGEPAR se sont rencontrés durant la réunion pour se mettre d'accord sur la nature du partenariat et les actions à mener pour atteindre les objectifs des associations. Il s'agit notamment : Pour l'AFERA ­ de préparer son Assemblée générale annuelle qui se tiendra les 10 et 12 novembre 2004 à Nairobi et poursuivre la mise à jour de la base de données sur la législa- tion des fonds routiers. Pour l'AGEPAR ­ d'avancer dans la création de comités nationaux, de désigner les services de consultants en vue de l'atelier prévu au Tchad dans le cadre de l'activité de gestion de l'entretien routier par niveaux de services ; d'apprécier le degré d'application de l'outil SOURCE et ses variantes dans les pays membres et enfin d'établir un cadre de collaboration avec ASANRA. 27 7. SERVICES DE TRANSPORT ADAPTÉS 7.1 Thèmes abordés et acteurs concernés Les réunions avec les parties prenantes tenues les 25 et 26 septembre 2004 ont permis d'apprécier les avancées dans la réalisation du plan de travail 2004 et de ses objectifs. Ces ré- unions ont également été une occasion de faire le point sur l'état d'avancement des activités du plan de travail en cours. Des sessions organisées avec les groupes thématiques FGR et indica- teurs de transport ont permis de mieux comprendre les interactions d'un thème à l'autre. Des sessions ont été exclusivement consacrées à la mobilité urbaine. Les 12 à 30 personnes qui y assistaient représentaient les municipalités, les transports urbains, les pouvoirs publics, les opé- rateurs. Des partenaires tels que le SITRASS, l'UATP, des universitaires et des consultants étaient également présents. Les sessions sur le transport rural se sont tenues conjointement avec le groupe thématique GFR. Les discussions ont dans l'ensemble fait ressortir l'orientation du plan de travail, tout en mon- trant l'importance de ces nouveaux domaines d'intervention : organiser un groupe d'acteurs qui feraient avancer la cause de la mobilité urbaine et le train des réformes, et établir une base de données pour évaluer les progrès réalisés dans les villes partenaires, la régulation du trafic, l'amélioration de la mobilité (utilisation de moyens de transport non motorisé dans les villes de taille moyenne) ou du transport rural. Les conclusions des études réalisées au Kenya et en Tanzanie sur les moyens de transport non motorisés (TNM) de l'étude sur la pauvreté et la mobilité urbaine à Conakry et à Douala ont été présentées en plénière le 29 septembre. 7.2 Principaux résultats des sessions de travail L'introduction de réformes en faveur de transports urbains efficaces passe par la mise en place d'un réseau actif animé par un groupe restreint de personnes motivées, compétentes et officiel- lement responsables des questions urbaines dans leur pays ou dans leur municipalité. Ce groupe restreint travaillera en étroite collaboration avec les associations de type UATP. L'une des prin- cipales conclusions des sessions était d'établir avec l'appui du SSATP un groupe restreint Mobi- lité urbaine (GMU) dont la première mission serait de définir une stratégie d'action. Maintenant que les résultats de l'étude sur les TNM sont connus, un programme de formation sur la régulation du trafic devrait être développé à partir de ces résultats. 29 De plus, leur publication pourrait s'accompagner d'un manuel d'amélioration technique des TNM en envisageant de lancer d'autres programmes expérimentaux. Ce domaine d'activité est à examiner lors d'une prochaine réunion. La question de savoir comment régler les problèmes de mobilité urbaine dans les villes de taille moyenne reste une question importante. L'une des sessions s'est déroulée en présence du groupe de travail sur les indicateurs. Des do- maines d'action synergique et des avantages mutuels à en tirer sont ressortis des discussions. Les acteurs de la mobilité urbaine peuvent contribuer à la production et à la collecte de données de base et d'indicateurs recherchés par le groupe thématique pour les indicateurs qui en retour pourrait fournir les données et indicateurs dont ont besoin les acteurs de la mobilité urbaine pour établir des comparaisons. Une session spéciale a permis l'après-midi du 28 septembre de revoir le rapport initial préparé par le cabinet d'étude Adam Smith International en vue d'une étude du cadre institutionnel, financier et réglementaire dans les grandes villes, étude commanditée par le SSATP. Grâce à cette session, l'objet et la méthodologie à suivre se sont affinés et l'équipe de consultants a eu l'occasion d'entrer en contact avec les principaux acteurs en jeu. Il est par ailleurs apparu nécessaire de répondre aux problèmes liés au transport rural, parent pauvre du secteur. 7.3 Actions prioritaires pour 2005 Poursuite des actions en cours Étude sur le cadre institutionnel, financier et réglementaire dans les grandes villes réalisée par Adam Smith International dans quatre capitales (Dakar, Douala, Kampala et Nairobi). Deuxième étude sur la pauvreté et la mobilité urbaine. Cette étude qui couvrira les villes de Ouagadougou et Kano (Nigeria) fera pendant à la première étude sur Conakry et Douala. Elle est encore au stade préliminaire de la sélection des consultants. Actions à démarrer en 2005 Procéder à l'évaluation du PTMR et de son impact sur les politiques de trans- port rural. Promouvoir l'utilisation des instruments de prise de décisions sur les infrastruc- tures de transport rural, y compris les modèles RED et de desserte a minima. Poursuivre la recherche créative de moyens institutionnels capables de fournir des services de transport dans la durée. 30 Constituer le GMU à partir de critères de sélection des membres faisant appel à l'autorité, la motivation et la compétence et préparer leurs termes de référence. Définir une stratégie urbaine (moyennes et grandes villes). Le GMU commen- cera, compte tenu de la documentation existante, par définir les actions priori- taires à mener sur le court et moyen terme dans les grandes centres urbains jus- qu'à présent couverts et décider du moment et de la manière d'y ajouter les vil- les de taille moyenne. Établir et alimenter une base de données propre à la mobilité urbaine plutôt que de se contenter de fournir les données au Groupe thématique pour les indica- teurs de transport. Le GMU proposera le format d'une base de données adaptée à leurs besoins de comparaison et de réformes à engager pour améliorer l'efficacité du transport urbain. Préparer de la documentation et un programme de formation en anglais et en français sur la régulation du trafic (comportant des éléments de base tels que les techniques classiques de régulation du trafic ou de formules adaptées aux villes africaines (TNM, application de la loi...) en collaboration avec le réseau SITRASS pour les pays francophones et un autre partenaire pour les pays anglo- phones et en faisant appel à des consultants. Faire circuler l'information. L'étude sur les TNM sera publiée en anglais et en français de même que les études de cas prévues sur des questions actuelles. 31 8. INDICATEURS DU SECTEUR DES TRANSPORTS 8.1 Questions traitées et acteurs concernés L'initiative portant sur la définition d'indicateurs de transport lancée en début 2004 a mobilisé 20 pays membres du SSATP qui ont entamé un premier cycle de collecte des données. Cette initiative a pour objectif d'établir un système durable de suivi des performances du secteur dans les pays membres à partir d'indicateurs communs à tous et de moyens suffisants de collecte et de traitement des données. Les sessions tenues les 25, 26 et 28 septembre 2004 ont permis de réunir les individus associés à cette initiative et tous ceux qui dans leur organisation respective sont concernés par la gestion des données et les indicateurs. Le nombre des participants variait entre 10 et 20. Les réunions ont permis de cerner les principaux problèmes auxquels sont confrontés les pays membres lorsqu'il s'agit de collecter des données de transport. Ces problèmes sont les suivants : Les données et les méthodes de collecte doivent être définies selon des normes commu- nes par souci de comparaison d'un pays et d'une période à l'autre ; Les données secondaires existent souvent mais ne sont pas centralisées, ce qui rend leur traitement et leur exploitation difficiles. La collecte des données primaires étant un exercice coûteux entraîne des problèmes de consistance d'une collecte à l'autre et de disponibilité des fonds. Une structure institutionnelle pour une gestion pérenne des données est bien souvent absente ou si elle existe n'est pas adaptée. De plus, la difficulté de trouver des consultants qualifiés et à même de mener un exercice de collecte des données dans le cadre de l'initiative du SSATP, compte tenu de la nature multisec- torielle de l'exercice, a été évoquée. Une autre réunion tenue par ailleurs avec une partie du groupe de la Mobilité urbaine a permis d'aborder la question des indicateurs spécifiques au transport urbain et de leur collecte dans la plupart des pays africains. En marge, une réunion a été organisée pour examiner les problèmes relatifs aux indicateurs sur les corridors. 33 8.2 Principaux résultats des séances de travail Les résultats de la première séance peuvent se résumer de la manière suivante. Définition standard des données Il a été convenu que l'absence de définition standard rendait la comparaison entre les pays dif- ficile. Même si une telle définition n'est jamais parfaite, un plus grand souci doit être porté à l'objectif de comparaison, ce à quoi s'attachera le groupe en question. Méthode de collecte des données Si les pays ont besoin de définir une méthodologie adaptée à leur contexte propre, ils ne doi- vent pas pour autant compromettre la qualité et la comparabilité des données. Il a été convenu qu'un nombre limité de méthodologies serait proposé. Coût de collecte des données primaires L'initiative du SSATP axée sur le rassemblement de données secondaires met en évidence les données manquantes ou obsolètes et recueillies bien souvent de façon épisodique, la collecte de certaines données primaires étant un exercice coûteux en raison de la méthodologie utilisée (comptage du trafic, enquêtes ménages...). Le financement de ce type de collecte devrait être sécurisé sur le court et le long terme pour permettre des mises à jour régulières et cohérentes. Si le SSATP n'est pas en mesure de financer un tel exercice, il peut toutefois aider les pays à met- tre en oeuvre une stratégie destinée à exploiter les enquêtes en cours ou à venir (enquêtes mé- nages, études projets ou recensement national) pour obtenir les données primaires recherchées. Fragmentation des données secondaires Le premier cycle de collecte a montré que bien souvent la plupart des données existaient déjà mais étaient éparpillées dans nombre d'agences, d'où la difficulté de les centraliser. La mise en place d'une structure institutionnelle adaptée permettra cette centralisation. Structure institutionnelle pour une gestion durable des données Une telle structure institutionnelle bien souvent n'existe pas ou si elle existe n'est pas pleine- ment opérationnelle faute de ressources ou de dispositifs adaptés. Il est donc important de dési- gner un agent de coordination au sein du ministère en charge des transports qui aura pour tâ- che de déterminer les flux et centraliser ou traiter les données. 34 Trouver des consultants qualifiés Tel qu'initié par le SSATP, la collecte des données passe par une solide connaissance des sous- secteurs, d'où le nombre limité de consultants qualifiés disponibles localement. La personne en charge de la collecte des données sur le transport devra être un spécialiste des transports. Une structure institutionnelle type pouvant être adaptée aux spécificités institutionnelles pro- pres à chaque pays est présentée ci-après. Police Santé Bureau national Questions so- Questions sociales et des statistiques ciales et collec- environnementales CER tivités locales Organe de coordination pour la gestion des données de transport transports des secteur Société fer- Agence des Autorité de du Agence rou- Autorité transports l'aviation tière roviaire portuaire urbains civile Acteurs Flux de données Support / Collaboration 35 8.3 Actions prioritaires pour 2005 À partir des problèmes identifiés ci-dessus, les sessions ont cherché à répondre à trois questions en vue d'établir le plan de travail 2005. La première action consistera à terminer la première collecte dans l'ensemble des pays partici- pants. Il a été convenu que les cycles de collecte seraient calés sur le calendrier civil. Le cycle en cours prendra fin le 31 décembre 2004 et les résultats seront traités en fin février 2005 (ac- tion 1 dans le tableau.), l'objectif étant de démarrer un deuxième cycle de collecte et de traite- ment après l'atelier sur les indicateurs qui se tiendra en avril 2005 (action 6 dans le tableau) dont l'objet est de finaliser la liste des données secondaires avec l'objectif d'avoir recueilli les données brutes avant la réunion annuelle 2005 du SSATP qui permettra de faire le point sur les progrès réalisés en termes institutionnels dans les pays membres. 36 Questions Points clés Que serait un cadre institu- Une structure semblable à la structure théorique telle que définie durant les discus- tionnel approprié pour la sions existe dans chaque pays mais ne fonctionne pas toujours bien. ! Une analyse gestion des données et quel institutionnelle sera réalisée dans chaque pays en préalable ! Un atelier d'échange serait le rôle du SSATP ? des expériences et de formation sera organisé avec les chargés de liaison, les coor- donnateurs et l'équipe du SSATP Comment mobiliser les res- Les données secondaires seront collectées par le chargé de liaison sur le court et sources nécessaires sur le long terme. La collecte sera financée sur le budget national. Le SSATP pourra à court et le long terme à la court terme aider au renforcement des capacités. collecte, centralisation, Les données primaires seront collectées au niveau des agences sur fonds propres. traitement et exploitation Toutes les sources de données primaires doivent être exploitées. ! Une stratégie des données / indicateurs ? propre à chaque pays doit i) spécifier les sources, ii) définir les moyens d'obtenir les données recherchées, iii) identifier les lacunes et iv) présenter les activités complé- mentaires (et budgets correspondant) pour combler ces lacunes. Comment définir indica- L'assortiment d'indicateurs doit être révisé en fin de chaque cycle avec toutes les teurs, données et méthodo- parties pour tenir compte de l'expérience et réajuster le cycle suivant. Les indica- logies en conciliant besoin teurs doivent être pertinents et les données correspondantes faciles à collecter. d'uniformisation pour les !Contrepropositiondesmembresdugroupe+organisationsressources!centra- besoins de comparaison lisation, discussions et accord. sans sacrifier au libre arbi- Définition des données et méthodes de collecte. Les données et méthodologies pou- tre? vant poser problème seront discutées. ! proposition initiale par le SSATP. !Discussionengrouperestreint!Validationenatelier Activités Acteurs Calendrier Moyens Action 1 Activités de fin de pre- Équipe SSATP + pays mem- 31 décembre 2004 : fin SSATP mier cycle de collecte bres n'ayant pas terminé du premier cycle ; 28 fév. 2005 : rapport final Action 2 Analyse institution- Chaque membre du groupe 31 décembre 2004 Gouvernement nelle sur la structure de Indicateurs gestion des données Action 3 Stratégie de collecte Chaque membre du groupe 31 décembre 2004 Gouvernement des données primaires Indicateurs Action 4 Proposition SSATP + pays + organisations 31 janvier 2005 : contre SSATP d'amélioration des in- à identifier propositions soumises au dicateurs SSATP 15 mars 2005 : rapport final Action 5 Définition des données SSATP + groupes restreints 31 janvier 2005 : proposi- SSATP et des méthodologies (Zambie, Uganda, Tanzanie, tion initiale par le SSATP DR Congo, Niger, Cameroun, 31 mars 2005 : revue par Mali, Guinée, UATP) le groupe de travail Action 6 Atelier de 3-5 jours SSATP + membres du groupe 15 avril 2005 SSATP indicateur + 1 expert 37 9. AUTRES THÈMES D'autres thèmes liés au transport en Afrique subsaharienne ont été abordés sous forme d'exposés et de discussions l'après-midi du mercredi. 9.1 Instruments juridiques servant à faciliter le transport et les échanges Le premier thème du mercredi après-midi introduit par M. Grosdidier de Matons portait sur les résultats de son travail sur les instruments juridiques internationaux (conventions, traités, ac- cords, protocoles...) visant à faciliter le transport et les échanges commerciaux en Afrique sub- saharienne. Ce recueil, fruit d'une recherche minutieuse, qui couvre tous les sous-secteurs à l'exception du transport aérien, recense et analyse plus de 150 instruments en vigueur dont les textes sont réunis dans un CD-ROM qui accompagne l'ouvrage. Après avoir présenté le contenu de son livre, M. de Matons a fait quelques observations pertinentes sur la portée et l'utilisation de ces instruments. 9.2 Transport et problématique homme/femme Le transport traité selon une problématique homme/femme a fait l'objet de deux exposés, l'un présenté par le Professeur Janice Olawoye de l'Université Ibadan (Nigeria), sur les résultats des travaux menés par l'Initiative Femmes et le transport rural (Gender and Rural Transport Initia- tive ­ GRTI), un volet de la composante Programme de transport en milieu rural du SSATP, l'autre par Mme Mika Kunieda, consultante à la Banque mondiale, sur une étude qui cherche à intégrer la problématique homme/femme dans les programmes de transport financés par la Banque mondiale. L'Initiative Femmes et transport rural (GRTI) active dans 16 pays africains vise à intégrer la problématique homme/femme dans les politiques et programmes de transport en milieu rural. Cette initiative comporte cinq volets : des projets pilotes, des études sur les femmes, des ateliers nationaux, un programme de renforcement des capacités et des services consultatifs. À quoi il faut ajouter, des activités d'information et de sensibilisation. Le GRTI a permis de montrer que les femmes en milieu rural accomplissent la plupart des corvées de transport localement et que la plupart des activités qui leur incombent se font par portage sur la tête. Le manque de desserte ou de moyen de transport empêche d'une façon générale l'accès aux soins médicaux, à l'éducation et aux opportunités commerciales, en ajoutant que les femmes sont tout particuliè- rement touchées. Bien souvent, on leur interdit l'utilisation d'un moyen intermédiaire de trans- port. Dans bien des cas, les décisions sont prises par les hommes, ce qui n'aide pas les efforts en faveur de l'égalité des sexes. Le GRTI atteste que les femmes sont en réalité de bonnes gestion- 39 naires des transports qu'il faut à tout prix montrer et démontrer en diffusant et en cherchant à répliquer et généraliser les exemples de bonnes pratiques. L'étude sur l'intégration de la problématique homme/femme dans les programmes de transport financés par la Banque mondiale cherche à définir les problèmes propres aux femmes, les rai- sons pour lesquelles ces problèmes ne sont pas pris en compte dans les programmes et politiques de transport et des solutions pour y remédier. L'étude comporte toute une exégèse sur la ques- tion et présentent ensuite une dizaine d'études de cas dont quatre sur des pays africains. Elle propose en conclusion de réaliser une analyse de cette problématique au niveau des politiques, des institutions et des projets pour mieux comprendre les conditions des femmes dans une communauté et mieux articuler les politiques nationales de transport avec les actions en faveur de l'égalité des sexes. Dans cette optique et pour encourager la participation des femmes, un réseau africain de fem- mes pour la promotion du transport va être monté. 9.3 Infrastructures de transport, emploi et réduction de la pauvreté L'interaction entre infrastructures de transport, emploi et réduction de la pauvreté, troisième sujet des séances du mercredi après-midi, a été introduit par M. Jan de Veen, un représentant de l'OIT de Genève. M. de Veen a commencé par rappeler aux participants les conclusions et recommandations de la réunion des Chefs d'État tenue à Ouagadougou en septembre 2004 qui reposaient sur trois grands concepts : pauvreté, chômage ou sous-emploi, et inégalités croissan- tes accompagnées d'exclusion sociale. Le projet de Déclaration des Chefs d'État africain reprend les objectifs du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) l'idée étant de "maximiser les efforts menés pour créer des emplois productifs, notamment dans le domaine des infrastructures, du développement rural...". Un projet de plan d'action a été mis sur pied pendant la réunion comprenant une stratégie de génération d'emplois dans le secteur des tra- vaux publics et où les pays s'engagent à rediriger les investissements publics vers l'emploi pour assurer que les programmes de travaux publics stimulent l'emploi, créer des revenus sur une base durable, avec des normes de travail acceptables, en privilégiant les petites et moyennes entreprises, les ONG et les coopératives. Le conférencier a rappelé aux participants le rôle des méthodes à haute intensité de main- d'oeuvre dans le secteur routier lorsqu'il s'agit de créer des emplois, mettre à profit les ressour- ces locales ou de réduire les coûts et les besoins en devises. Quelques solutions ont été apportées pour assurer le rôle des infrastructures de transport sur la réduction de la pauvreté. 9.4 Pauvreté et mobilité urbaine Les résultats des deux études sur la mobilité urbaine réalisées à Conakry (Guinée) et à Douala (Cameroun) ont été présentés par M. Amakoé Adoléhoumé, du réseau SITRASS et membre de 40 l'équipe de préparation des études. Ces études avaient pour objet d'apprécier les problèmes de mobilité dans les zones urbaines défavorisées et les conditions d'accès aux services et à l'emploi pour comprendre pleinement comment le défaut de moyens de transport rend les déplacements difficiles en particulier quand on est pauvre. Les deux études montrent clairement que non seu- lement la pauvreté aggravent les problèmes de mobilité mais que les dysfonctionnements des systèmes de transport accentuent la pauvreté. Les pauvres ne se déplacent pas moins mais dans des conditions très insatisfaisantes. Ces dysfonctionnements ont pour principales conséquences une forte pression sur le budget familial et un accès limité à l'emploi et aux réseaux sociaux. Les études proposent comme grandes lignes d'action l'amélioration des aménagements piétonniers, de l'accès aux transports en public et la prise en compte de l'élément accès dans la conception des nouveaux aménagements. 9.5 Modèle (RED) de décision économique pour les routes à faible trafic Le Modèle (RED) de décision économique pour les routes à faible trafic est un outil d'évaluation économique des investissements routiers et des solutions d'entretien des routes non revêtues. MM Rodrigo Archondo-Callo et Stephen Brushett de la Banque mondiale ont d'abord présenté le modèle et son domaine d'application et ont ensuite tiré quelques leçons de son utilisation. Le modèle conçu pour le SSATP se révèle être un instrument d'évaluation économique d'une grande utilité pour les techniciens. Cela dit, si l'évaluation économique des routes en terre et l'examen des études de faisabilité s'effectuent avec plus ou moins de facilité grâce à des hypo- thèses clairement énoncées, elle suppose des estimations techniques, en rapport avec l'état de la route et les coûts d'investissement et d'entretien des autres solutions, précises. Le prototype date de 1999 et la dernière version 3.2 est disponible en anglais, en français et en espagnol. 9.6 Modèle (PAM) d'évaluation des performances des réseaux routiers La session consacrée aux instruments de gestion routière a permis aux participants de prendre connaissance des récentes applications du Modèle PAM récemment mis en application en Ou- ganda par M. David Luyimbazi. Cette session, qui a attiré beaucoup de monde, a donné lieu aux conclusions suivantes : (i) Procéder à une évaluation par les pairs du modèle et prévoir un atelier dans les pays qui ont utilisé le modèle en vue de sa mise au point (Malawi, Ghana, Kenya et Zam- bie). (ii) Étendre l'application du modèle à d'autres pays à partir d'une formation en anglais et en français et en créant une capacité institutionnelle au sein de l'Afrique dans le cadre de la formation de formateurs. Ces recommandations s'inscrivent dans le cadre général d'un programme d'exploitation des in- struments de gestion de la route et de développement de l'expertise africaine. 41 APPENDICE 1. LISTE DES PARTICIPANTS NOM/TITRE ORGANISATION ADRESSE Tél/Fax/Mél Azhari F. ABDEL KARIM IGAD-Intergovernmental Authority on G. Clemenceau Road T: [253] 35 40 50 Chief, Transport Development P. O. Box 2653 Djibouti City F : [253] 35 69 94 Djibouti azhari.karim@igad.dj Mahamat ABDOULAHI UNECA P. O. Box 3001 T: [251] 51 72 00 Economist Trade & Regional Integration Division Addis Ababa F : [251] 51 44 16 Ethiopia mabdoulahi@uneca.org Tawia ADDO ASHONG The World Bank 1818 H Street, NW T: [1] Transport Specialist AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA taddoashong@worldbank.org Charles Dele ADEOLA Federal Ministry of Transport Plot 961 Port Harcourt Crescent Area 11 T: [234] 9 234 7498 Director Planning, Research and Statistics P. M. B. 0336 Abuja F : [234] 9 234 7457 Department Nigeria Amakoé P. ADOLÉHOUMÉ SITRASS 2 Ave. Gal Malleret Joinville T: [33] 1 47 40 72 68 Délégué général (Executive 94114 Arcueil Cedex F : [33] 1 45 47 56 06 Manager) / Chargé de recherche France amakoe.adolehoume@inrets.fr Yao G. ADZIGBEY ECOWAS 60 Yakubu Gowon Cresent T: [234] 9 314 7647 Principal Program Officer for P O Box 401 Abuja F : [234] 9 314 3005 Transport Nigeria gbevopega@yahoo.fr Abelneh AGEDEW Road Transport Authority P. O. Box 2504 Addis Ababa T: [251] 1 51 02 44 Ethiopia F : [251] 1 51 07 15 Wilson AHIMBISIBWE Uganda Police Internal Affairs P. O. Box 7055 T: [256] 41 235354 Commissioner Traffic & Road Safety Kampala F : [256] Uganda genpol@utlonline.co.ug Assafoua Joseph AKA Union Africaine des Transports Publics Rue des Pêcheurs Port Abidjan T: [225] 21 75 71 09 Secrétaire général BP 1910 Abidjan F : [225] 21 25 97 21 Côte d'Ivoire uatpabidjan@yahoo.fr Hussein Abdi ALI Somaliland Road Authority (SAR) Hargeisa T: [252] 242 4379 Deputy Managing Director Somaliland F : [252] karimomerh@yahoo.com Assiba AMOUSSOU GUENOU Fond d'Entretien Routier du Togo Quartier Soted T: [228] 220 7173 Directeur général B. P. 8646 Lomé F : [228] 222 8335 Togo fertogo@laposte.tg Gordon J. ANYANGO UNECA P. O. Box 4654 Kigali T: [250] 250 86549 Senior Economic Affairs Officer Rwanda F : [250] 250 86546 anyango@uneca.org Laurent AOUYA Ministère de l'Economie et du Rue Georges Konsiega T: [226] 50 32 44 00 Assistant de Programme Développement STC/PDES Ouagadougou 03 F : [226] 50 30 78 50 Burkina Faso aouyal@yahoo.fr Rodrigo ARCHONDO CALLAO The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 3978 Highway Engineer Transport Unit TUDTR Washington DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA rarchondocallao@worldbank.org Solomon ASHETU CDE Djibouti Ethiopia Railways Addis Ababa T: [251] Commercial Manager Ethiopia F : [251] cderail@telecom.net.et Abebe ASRAT National Road Safety Office Addis Ababa T: [251] Ethiopia F : [251] Joseph ATTA MENSAH UNECA P. O. Box 3001 Addis Ababa T: [251] 51 72 00 Senior Economic Affairs Officer Trade & Regional Integration Division Ethiopia F : [251] 51 44 16 jattamensah@uneca.org Aboubakar BABA MOUSSA African Union P. O. Box 3243 Addis Ababa T: [251] 1 51 77 00 Director Infrastructure and Energy Ethiopia F : [251] 1 51 78 44 babamoussaa@frica union.org 43 Kafaru S. BABATUNDE LAMATA Lagos Metropolitan Area Motorways Avenue Alausa, Ikeja Lagos T: [234] 1 773 3781 Programme and Monitoring Transport Authority Nigeria F : [234] 1 320 58844 Specialist Lamata@hyperia.com Mirelle Francine BACKO PMAWCA Port Management 12 Park Lane P. O. Box 11 Apapa Lagos T: [234] 1 587 7977 Secretary General Association of West & Central Africa Nigeria F : [234] 1 587 41 08 pmawca@infoweb.abs.net Rufine BAGAGNAN Ministère des Transports et du Tourisme 03 BP 7048 T: [226] 50 32 49 46 Coordonnateur national du PTMR Ouagadougou 03 F : [226] 50 31 84 08 Burkina Faso ptmrburkina@yahoo.fr Judith BAKIRYA STRONGO P. O. Box 33429 Kampala T: [256] Organisational Development Uganda F : [256] 41 534864 Advisor bakirya@yahoo.com Garba BAKO Ministère de l'Equipement et de Place Nelson Mandela T: [227] 722 157 Directeur général des Travaux l'Aménagement du Territoire - DGTP BP 235 Niamey F : [227] 722 171 publics Niger ousmaneissa@yahoo.fr George BANJO The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 6070 Senior Transport Specialist AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA gbanjo@worldbank.org Fanny BARRETT The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 3038 Consultant AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA fbarrett@worldbank.org Abdourahamane BARRY CONGAD Coordination des ONG Sacré Coeur III No 114 T: [221] 824 4116 4109 Dakar F : [221] Sénégal bassirouguisse@yahoo.fr Boubacar Bhoye BARRY Ministère de l'Economie et des Finances Cité des Nations Villa 31 T: [224] 544530 Assistant SP/SRP SP/SRP BP 579 ­ Conakry F : [224] 431085 Guinée bbhoye2barry@yahoo.fr Pierrot T. BEGO LANZERET Ministère de l'Equipement et des B. P. 978 Bangui T: [236] 611873 Secrétaire général Transports République centrafricaine F : [236] 614628 lanzeret@yahoo.fr Mustapha BENMAAMAR Banque mondiale Bureau de la Banque mondiale T: [237] 220 3815 Conseiller principal des politiques AFTTR/SSATP P. O. Box 1128 Yaoundé F : [237] 221 0722 de transport Cameroun mbenmaamar@worldbank.org Stanislas BERE Ministère de l'Infrastructure, des 03 B.P. 7004 Ouagadougou T: [226] 50 34 07 90 Directeur général des routes Transports et de l'Habitat Burkina Faso F : [226] 50 34 35 72 dgir@fasonet.bf Anil BHANDARI The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 458 8943 Lead Specialist Transport Sector, Africa Region Washington DC 20433 F : [1] 202 473 3038 AFTTR USA abhandari@worldbank.org Justus BLAZI Ministry of Communications and P. O.Box 9144 Dar Es Salaam T: [255] 22 211 2751 Principal Economist Transport Tanzania F : [255] 22 211 2751 blazijustus@yahoo.co.uk Abraham BLONDIAUX Ministère Travaux Publics et des B. P. 581 Conakry T: [224] 46 27 95 Chef de division Transport DNER Guinée F : [224] 45 40 74 ssatpguinee@yahoo.fr Raphael Sadibi BOUKA Ministère des Transport et de l'Aviation B. P. 2087 Libreville T: [241] 773453 Conseiller du Ministre Civile Gabon F : [241] 728163 mmdd@inet.ga Léon Armel BOUNDA BALONZI Fonds d'Entretien Routier Galerie des Jardins d'Ambre T: [241] 74 66 26 Assistant technique B. P. 16201 ­ Libreville F : [241] 76 93 96 Gabon fergabon@inet.ga D. Lauren BRAIDE Federal Ministry of Transport Abuja T: [234] Nigeria F : [234] donzol2002@yahoo.co.uk Mary BRAITHWAITE TACITUS SPRL Avenue du Parc de Woluwe 9, bte.10 T: [32] 2 502 7225 Consultant B 1160 Bruxelles F : [32] 2 502 4392 Belgique marybraithwaite@compuserve.co m Godwin BROCKE Ministry of Roads and Transport P. O. Box M.57 Accra T: [233] 21 66 15 77 Director of Research, Statistics and Ghana F : [233] 21 66 79 35 Information Monitoring aboretum@hotmail.com Steve BRUSHETT The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 4153 RMI Component Manager AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA sbrushett@worldbank.org 44 Nils Anders BRUZELIUS SIDA C/o INEC, S 105 25 T: [46] 708 151354 Consultant Stockholm F : [46] 708 151356 Sweden nils.bruzelius@euromail.se Stanley BUBIKIRE Ministry of Health Laurdel Road P. O. Box 7272 T: [256] 41 251930 Senior Medical Officer Kampala F : [256] Uganda bubikire@yahoo.com Abdoulie O. CAMARA Department of State for Works, MDI Road Kanifing T: [220] 437 58 09 Permanent Secretary Construction and Infrastructures The Gambia F : [220] 437 57 65 aoc@gamtel.gm Jephitar G. L. CHAGUNDA MRTTP/DLG Malawi Rural Travel and P. O. Box 265 Lilongwe T: [265] 1 754 766 RTTP national coordinator Transport Programme Malawi F : [265] 1 753 167 Mrttp@Malawi.Net Henry M. CHIPEWO National Roads Board P. O. Box 50695 Lusaka T: [260] 1 253145 Chairman Zambia F : [260] 1 253154/ nrb@zamnet.zm Preston CHITERE IPAR Institute of Policy Analysis & P.O. Box 45843 ­ 00100 T: [254] 20 251179 Research Fellow Research GPO Nairobi F : [254] 20 251162 Kenya info@ipar.or.ke Nana Aicha CISSÉ CAFO Coordination des Associations Bamako T: [223] Secrétaire administrative et ONG Féminines Mali F : [223] cafo@experco.net Gerry CUNNINGHAM Development Cooperation Ireland Department of Foreign Affairs T: [353] 1 408 2924 Senior Development Specialist Bishops Square, Redmond's Hill Dublin 2 F : [353] 1 408 2884 Ireland gerry.cunningham@iveagh.irlgov.ie Barney CURTIS FESARTA Box 70202 Bryanstow 2021 T: [27] 11 784 7116 Executive Officer South Africa F : [27] 11 784 6704 fesarta@iafrica.com Holger DALKMANN GTZ/Wuppertal Institute for Climate Addis Ababa T: [251] Senior Research Fellow Environment and Energy Ethiopia F : [251] Holger.Dalkmann@wupperinst.org Richard DAMAS Ministère des Travaux Publics, BP 16201 Libreville T: [241] 76 58 30 Conseiller auprès du Ministre des de l'Equipement et de la Construction Gabon F : [241] 76 58 31 Transports richardamas@yahoo.fr Jan DE VEEN ILO ­ International Labor Office CH 1211 Genève 22 T: [41] 22 799 6408 Senior Advisor Infrastructure and Employment Intensive Investment Suisse F : [41] 22.798.8685 Employment Branch deveen@ilo.org Armand DER STEPANIAN ISTED La Grande Arche Paroi Nord T: [33] 1 4081 7805 Adjoint du Pole Route 92055 Paris la Défense Cedex F : [33] 1 4081 7807 France armand.der stepanian@i carre.net Bruno DERY National Development Planning P. O. Box CT633 ­ Accra T: [233] 21 778 011 Deputy Director Commission Ghana F : [233] 21 773 055 bbdery@sensewave.com Arnaud DESMARCHELIER The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 4997 Consultant AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA adesmarchelier@worldbank.org Monique DESTHUIS FRANCIS The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 458 5953 SSATP Publications Manager AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA mdesthuis@worldbank.org Munorweyi E. DHLIWAYO UNECA/SRDC SA P. O. Box 30647 Lusaka T: [260] 1 228502 Senior Economic Affairs Officer Zambia F : [260] 1 236 949 mdhliway@uneca.org Lanciné DIABY Ministere du Plan et du Développement Immeuble CCIA T: [225] 20 22 20 04 Coordonateur Cellule Lutte contre SPCS/DSRP BP V 165 Abidjan Plateau F : [225] 20223019 la Pauvreté Côte d'Ivoire diaby_lancine@yahoo.fr Adama DIAGNE UAR Union africaine des chemins de 869 Avenue Tombalbaye T: [243] 991 5911 Sécrétaire général intérimaire fer BP 687, Kinshasa ­ 1 F : [243] 1 860 239 9360 République démocratique du Congo uacuar@yahoo.fr Issa Hassimi DIALLO Ministère de l'Equipement et des Avenue de la Liberté T: [223] 222 29 02 Coordonnateur PTMR Transports ­ Direction nationale des BP 1758 Bamako F : [223] 223 19 32 routes Mali issadiallo@afribone.net.ml Mamoudou DIALLO Ministère des Transports B. P. 715 Conakry T: [224] 41 36 15 Directeur général Bureau d'Etudes et de Planification Guinée F : [224] 41 35 77 moud@mirinet.com 45 Yaya DIARRA Programme National d'Infrastructures Quartier Central T: [223] 222 9174 Coordinateur Rurales PNIR BPE 922 Bamako F : [223] 223 7727 Mali ydiarra@pnir.org Massamba DIENE BAD Banque africaine de 13 Rue du Ghana T: [216] 71 10 33 95 Ingénieur principal des transports développement BP 323 Tunis Belvédère 1002 F : [216] 71 83 05 87 Tunisie m.diene@afdb.org Amadou DIORI Ministère de l'Equipement et de Place Nelson Mandela T: [227] 722209 Secrétaire général l'Aménagement du Territoire Niamey F : [227] 722171 Niger dgtp@intnet.ne Albert DLAMINI Ministry of Public Works and Transport P. O. Box 58 T: [268] 404 23 21 Roads Engineer Mbabane F : [268] 404 23 64 Swaziland Mpwt cha@realnet.co.sz Siaka DOSSO 17 BP 1201 T: [225] 20 21 63 65 Commandant du Corps Humain Abidjan 17 F : [225] Côte d'Ivoire dossosiake2000@yahoo.fr Andrew DOWNING GRSP Global Road Safety Partnership 17, chemin des Crêts T: [41] 22 730 4254 Conseiller Partenariat mondial pour la sécurité CH 1211 Genève 19 F : [41] 22 733 0395 routière Suisse Andrew.Downing@ifrc.org Claudio Ramos DUARTE Ministère de l'Infrastructure et des Ponta Belém T: [238] 260 8335 Directeur général Transports CP 504 Praia F : [238] 261 6468 Cape Verde Claudio.Duarte@mih.gov.cv Erich DÜRR Ministry of Public Works SRA Compound T: [252] 2 525 281 Institutional Advisor Somaliland Road Authority Hargeisa F : [252] 2 525 281 Somaliland erichdurr@hotmail.com Mutasa DZINOTIZEI Ministry of Finance and Economic P. O. Box 7705 Causeway Harare T: [263] 4 72 21 01 Principal Director Development Zimbabwe F : [263] mdzinotizei@mofed.co.zw Daniel EKWALLA BOUMA Ministère des Transports Secrétariat Général ­ Yaoundé T: [237] 222 6775 Expert Economiste des Transports Cameroun F : [237] 222 6775 ptmr@camnet.cm Osman Mahgoub Ahmed EL FIEL Islamic Development Bank IDB P. O. Box 5925 Jeddah T: [966] 2 646 6610 Project Officer Country Operations Dept 3 Saudi Arabia F : [966] 2 646 7864 omahmed@isdb.org Tseggai ELIAS The World Bank Resident Mission Hill Park Building T: [254] 20 260 300 Senior Rural Transport Specialist AFTTR/SSATP P. O. Box 30577 Nairobi F : [254] 20 260 380 Kenya telias@worldbank.org Rhoda Madalo ELIASI Ministry of Economic Planning and P. O. Box 30136 Lilongwe T: [265] 1 788 888 Principal Economist Development Malawi F : [265] 1 788 247 reliasi@yahoo.com Olav Egil ELLEVSET Public Roads Administration Harebakken Serviceboks 723 T: [47] 370 19915 District Director N4808 Arendal F : [47] 370 19801 Norway olav egi@online.no Esther G. ESSOMBE Ministère des Transport Yaoundé T: [237] 222 6775 Directrice/Coordonateur PTMR Direction Etudes, Plannification Cameroun F : [237] 226 6775 Programmation ptmr@camnet.cm Innocent Mawutoe FATONZOUN Ministère des Transports et du B.P.383/8533 Lomé T: [228] 222 2805 Directeur général Commerce Togo F : [228] 222 2806 fatonzoun@yahoo.com Ouahilagnon FOFANA SOTRA / Union Africaine des 01 BP 2009 Abidjan 01 T: [225] 21 757109 Chargé d'études Transports Publics Côte d'Ivoire F : [225] 21 25 9721 f_ouahi@yahoo.fr Soteri GATERA Fonds d'Entretien Routier du Rwanda B. P. 6658 Kigali T: [250] 584645 Directeur Rwanda F : [250] 584643 info@fer.rw Zemedkun GIRMA City Government of Addis Ababa P. O. Box 8639 Addis Ababa T: [251] 1 614 690 General Manager Transport Authority Ethiopia F : [251] a.a.tcb@telecom.net.et Graham GLEAVE Adam Smith International 3 Albert Embarkment T: [44] 20 7735 6660 London SE1 7SP F : [44] 20 7793 0090 United Kingdom grgleave@aol.com Temwa Roosevelt GONDWE MEJN Malawi Economic Justice Amina House Chilambula Road T: [265] 1 750 533 Programme Officer Network P. O. Box 20135 Lilongew 2 F : [265] 1 750 098 Malawi mejn@sdnp.org.mw 46 Idriss GOUKOUNY Ministère des Travaux Publics et des N'djamena T: [235] Directeur des Transports de Surface Transports Tchad F : [235] ciscp@intnet.td Percival Anthony Kerton TRL Zimbabwe TRL Zimbabwe T: [263] 4 700608 GREENING P. O. Box CY 38 Causeway ­ Harare F : [263] 4 726631 Regional Representative Zimbabwe tonyg@ecoweb.co.zw Jean GROSDIDIER DE MATONS The World Bank 5000 34th Street, NW T: [1] 202 362 8543 Consultant Washington, DC 20008 F : [1] 202 362 4505 USA consultJGM@aol.com Marie Thérèse GUIÉBO UNECA P. O. Box 3001 T: [251] 51 72 00 Economist Trade & Regional Integration Division Addis Ababa F : [251] 51 44 16 Ethiopia mguiebo@uneca.org Bassirou GUISSE Direction des Travaux Publics BP 240 Peytavin Dakar T: [221] 822 0778 Directeur des Travaux Publics Sénégal F : [221] 823 8292 (Coordinateur PTMR) bassirouguisse@yahoo.fr Hélène GUISSOU UEMOA 380 Agostino Neto 01 BP 543 T: [226] 50 31 88 73 Directeur des Transports et Commission de l'UEMOA Ouagadougou 01 F : [226] 50 31 88 72 Télécommunications Burkina Faso helene.guissou@uemoa.int Joseph Claude GWED BI MINYEM Fonds Routier du Cameroun B. P. 6221 Yaoundé T: [237] 222 4752 Administrateur Cameroun F : [237] 222 4789 claude.gwed@fonds routier.org Olivier HARTMANN PMAESA Port Management P. O. Box 99209 Mombasa T: [254] 11 223 245 Secretary General Association of Kenya F : [254] 11 228 344 Eastern & Southern Africa pmaesa@africaonline.co.ke Joseph Kobina HEWTON Association of Road Contractors P. O. Box C 2823 Accra T: [233] 21 304218 National Vice Chairman Ghana F : [233] 21 319609 ebohewton@yahoo.com Suzanne HOLSTE The World Bank Rue Andriamifidy L Razafimanantsoa T: [261] 20 225 6000 Senior Transport Specialist Transport Sector, Africa Region BP 41440 Antananarivo F : [261] 20 223 3338 AFTTR Madagascar sholste@worldbank.org John Jibo IDAKWOJI Federal Ministry of Transport Abuja T: [234] DPRS Nigeria F : [234] donzol2002@yahoo.co.uk Issa Modi IDE Islamic Development Bank IDB P. O. Box 5925 Jeddah T: [966] 2 646 6702 Project Officer Country Operations Dept 2 Saudi Arabia F : [966] 2 637 4293 iide@isdb.org Tchona IDOSSOU Le BICI Ingènieurs Conseils 01 BP 689 Ouagadougou 01 T: [226] 50 34 30 43 Consultant Burkina Faso F : [226] 50 34 05 50 idossou@fasonet.bf Nigel INGS The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 0767 SSATP Program Manager AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA nings@worldbank.org Swaleh ISLAM UNECA P. O. Boc 3001 Addis Ababa T: [251] 51 72 00 Trade & Regional Integration Division Ethiopia F : [251] 51 44 16 sislam@uneca.org Ousmane ISSA Ministère des Travaux Publics Place Nelson Mandela T: [227] 72 21 57 Directeur de l'Entretien Routier DGTP BP 235 ­ Niamey F : [227] 722171 (Coordonnateur IGR) Niger ousmaneissa@yahoo.fr Grace ITAZI Ministry of Works, Housing and P. O. Box 10 Entebbe T: [256] 41 321163 Director of Transport and Communication Uganda F : [256] 41 320135 Communication miniworks@utlonline.co.ug Ousman JAMMEH Department of State for MDI Road Kanifing T: [220] 722157 Permanent Secretary Works, Construction and Infrastructure The Gambia F : [220] 722171 psatworks@yahoo.com David K. JIME Federal Ministry of Works P. M. B. Mabushi Abuja T: [234] 9 314 3385 Director Federal Highways Nigeria F : [234] 9 314 9506 ssjijingi@yahoo.com Marc JUHEL The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 3038 Trade and Transport Component AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 Manager USA mjuhel@worldbank.org Jean K. KABANGUKA TTCA NC Transit Transport Co P. O. Box 95341 ­ 80104 T: [254] 11 3146 43 Transport Economist ordination Authority of the Northern Mombasa F : [254] 11 311572 Corridor Kenya ttca@africaonline.co.ke 47 Lexten Shame KACHAMA Malawi Police Service Area 30 Police Headquarters T: [265] 1 796 333 Deputy Commissioner of Lilongwe 3 Private Bag 305 F : [265] 1 797979 Police/Head of Traffic Police Malawi lexkachama@yahoo.com David KAJANGE African Union P. O. Box 3243 Addis Ababa T: [251] 1 51 77 00 Senior Policy Officer Ethiopia F : [251] 1 51 78 44 kajangeb@frica union.org Benon M. KAJUNA Ministry of Works Housing and Airport Road T: [256] 41 321 364 Assistant Commissioner, Transport Communications P. O. Box 10 Entebbe F : [256] Policy and Planning Uganda kajunab@yahoo.co.uk Bizaliel M. D. KAMBEWA University of Malawi P. O. Box 249 Zomba T: [265] 526704 Rural Roads Specialist Malawi F : [265] kambewad@sdnp.org.mw Silas KANAMUGIRE USAID Titan Building 1st Floor, Chaka Road, T: [254] 20 2712511 Transport Advisor ECA Trade Hub Hurlingham Nairobi F : [254] Kenya skanamugire@ecatradehub.com Augustin KARANGA UEMOA 380 Rue Agostino Neto T: [226] 50 31 88 73 Consultant 01 BP 543 Ouagadougou 01 F : [226] 50 31 88 72 Burkina Faso augustin.karanga@uemoa.int Frank David KARANJA Ministry of Roads and Public Works Transcom House T: [254] 20 272 6998 CSE Maintenance P. O. Box 30260 Nairobi F : [254] 20 272 0044 Kenya fdkaranja@roadsnet.go.ke Tsegazeab Kebede KASSAYE Ministry of Health Addis Ababa T: [251] Ethiopia F : [251] Penjani Gesman KAYIRA Ministry of Transport and Public Works Private Bag 322 Lilingwe 3 T: [265] 1 789377 Planning Officer Malawi F : [265] 1 789328 kaundat@malawi.gov.mw Darie Claude KÉBANO CICOS Commission Internationale du Avenue Dagenia T: [243] 817 252 903 Chef de Service de la Bassin Congo Oubangui Sangha BP 12645 Kinshasa F : [243] Réglementation République démocratique du Congo cicos_inst@yahoo.fr Thomas N. KIBUA IPAR Institute pf Policy Analysis and P.O. Box 45843 00100, GPO Nairobi T: [254] 20 251179 Executive Director Research Kenya F : [254] 20 251162 info@ipar.or.ke Asfaw KIDANU WOLDEMARIAM Ministry of Roads and Public Works Transcom House, Ngong Road T: [254] 20 273 3004 Sida Program Advisor Box 30600 Nairobi F : [254] 20 272 7449 Kenya kidanua@africaonline.co.ke Ali KIES AfDB African Development Bank - 13 Rue du Ghana T: [216] 71 10 22 82 Economiste des transports Departement infrastructures BP 323 Tunis Belvédère 1002 F : [216] 71 33 26 95 Tunisie a.kies@afdb.org Atnafseged KIFLE Ethiopia Road Transport Agency Addis Ababa T: [251] Director of Planning Ethiopia F : [251] zebra.int@telecom.net.et Gabriel Njoroge KIRORI Ministry of Transport and Transcom House T: [254] 20 313 100 Deputy Chief Economist Communications P. O. Box 52692 00100 Nairobi F : [254] 20 2726362 Kenya gnkirori@yahoo.com Kouamé Marcel KONAN Ministère d'Etat, Ministère des BP V6 Abidjan T: [225] 20 21 20 72 Coordonnateur du PTMR Transports Côte d'Ivoire F : [225] 20 34 48 77 pokou@globeaccess.net Hachim KOUMARÉ UNECA CDSR AC, BP 836 T: [237] 23 14 61 Directeur Trade & Regional Integration Division Yaounde F : [237] 23 21 85 Cameroun hkoumare@uneca.org Ajay KUMAR The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 3038 Senior Transport Economist AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA akumar3@worldbank.org Charles KUNAKA SADC Khama Crescent, Government Enclave T: [267] 3951 863 Senior Policy Officer Transport Gaborone F : [267] 397 2848 Botswana ckunaka@sadc.int Edward A. KWAKYE Ministry of Roads and Transport P. O. Box M.38 Accra T: [233] 21 664 1 76 Director of Policy and Planning Ghana F : [233] 21 667 114 eakwakye@hotmail.com Daudi Joseph KYALO Kenya Police P. O. Box 10742 Nairobi T: [254] 20 803763 Commandant Traffic Kenya F : [254] 20 860206 gnkirori@yahoo.com 48 Laurent KYOMBO IFG International Forum Group on Old Wokingham Road T: [44] 134 477 0264 Executive Secretary Rural Road Engineering Crowthorne Berkshire RG45 6A F : [44] 1344 77 0356 United Kingdom lkyombo@trl.co.uk Alain LABEAU The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 4210 Lead Specialist Transport Sector, Africa Region Washington DC 20433 F : [1] 202 473 3038 AFTTR USA alabeau@worldbank.org Antoine LEMA The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 0444 Social Scientist AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA alema@worldbank.org J.P LIBEBELE MOMBOYO Ministère des Transports et 117 Boulevard du 30 juin Bld Onatra T: [243] KUKUTA Communications Kinshasa F : [243] 775 242 6185 Directeur général Groupe Etude Transport (GET) République démocratique du Congo jplibebele@yahoo.fr Servacius B. LIKWELILE Vice President's Office P. O. Box 5380 Dar Es Salaam T: [255] 22 215 2465 Director Poverty Eradication Division Tanzania F : [255] 22 215 2298 sblikwelile@yahoo.com Vincent LISSOM Ministère des Transports Yaoundé T: [237] 222 6775 Sous Directeur de la Planification et Cameroun F : [237] 222 6775 de la Programmation vincent_lissom@hotmail.com David LUYIMBAZI Ministry of Works, Housing & Plot 1 Airport Road T: [256] 41 320 101 Senior Engineer Communications P. O. Box 10 Entebbe F : [256] 41 320 135 Uganda dluyimbazi@rafu.or.ug Richard S. LWOGA President's Office P.O. BOX 1923 Dodoma T: [255] 262322681 National Coordinator VTTP Regional Administration & Local Tanzania F : [255] 262322168 Government PORALG rlwoga@yahoo.com 'Mammuru A. MACHAI Ministry of Finance and Development Ha Hoohlo, Mashoeshoe Rd T: [266] 22 31 11 00 Principal Economic Planner Planning P. O. Box 7304 Maseru 100 F : [266] 22 31 02 81 Lesotho M.Machai@finance.gov.ls Gilbert MAETI COMESA COMESA Centre T: [260] 1 229 725 Officer in Charge, Infrastructure P O Box 30051 10101 ­ Lusaka F : [260] 1 225 107 Dev. Zambia gmaeti@comesa.int Chazile M. MAGONGO Ministry of Public Works and Transport P.O. Box 58 T: [268] 404 2321 Senior Planning Officer Mbabane F : [268] 404 2364 Swaziland Mpwt cha@realnet.co.sz Gerhard MAI GTZ Addis Ababa T: [251] Advisor Urban Management Ethiopia F : [251] mmpdp@telecom.net.et Miller Texas MALABWA Ministry of Communications and P. O. Box 50065 T: [260] 254 158 SSATP Country Coordinator Transport Lusaka F : [260] 253 165 Zambia dmark2000@hotmail.com Amos MARAWA COMESA COMESA Centre T: [260] 1 229 726 Director, Infrastructure P O Box 30051, 10101 Lusaka F : [260] 1 225 107 Development Zambia amarawa@comesa.int Alaric MARSDEN Adam Smith International 3 Albert Embarkment T: [44] 20 7735 6660 London SE1 7SP F : [44] 20 7793 0090 United Kingdom Alaric.Mardsen@adamsmithinternati onal.com Jean Francois MARTEAU The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 4830 Transport Specialist AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA jmarteau@worldbank.org Tiago MASSINGUE National Roads Administration Avenida de Moçambique No 1225 T: [258] 1 475 375 Director Department of Regional Roads CP 1439 Maputo F : [258] 1 475 863 Mozambique tiagom@teledata.mz Josphat Mzondiwa MATHE NANGO National Association of NGOs Ist Flr Mass Media Hse Selous Avenue T: [263] 4 708761 Consultant Box CY250 Causeway Harare F : [263] 4 794973 Zimbabwe info@nango.org.zw Shadrack MATSIMBE RTOA Road Transport Operators P. O. Box 30740 T: [265] 1 670 422 Executive Director Association Chichir Blantyre 3 F : [265] 1 671 423 Malawi rtoa@sdnp.org.mw Jephté MBANGUE LOBE Port Autonome de Douala BP 984 Douala T: [237] 951 2865 Médecin Chef Cameroun F : [237] 342 2899 rlombo2003@yahoo.fr Tawanda W. M. MDAWARIMA Ministry of Transport and Energy P.O. Box CY 595 Causeway Harare T: [263] 4 708 675 Director of Roads Zimbabwe F : [263] 4 708 675 tmdawarima@gta.gov.zw 49 Pierre Célestin MEYE BIKA Ministère de l'Economie et des B. P.165 Libreville T: [241] 79 50 27 Conseiller technique Finances Gabon F : [241] 76 53 31 Cabinet du Ministre d'Etat mmdd@inet.ga Asteria MLAMBO Dar Es Salaam City Council P. O. Box 9084 Dar Es Salaam T: [255] 22 212 4583 Project Coordinator Dar Bus Rapid Transit Project Tanzania F : [255] 22 212 3589 asteriamlambo@yahoo.com Lerato MMUTLANA CSIR South Africa Meiring Naude Road T: [27] 12 841 2737 Business Development Manager Brummeria Pretoria 0001 P. O. Box 395 F : [27] 12 841 2379 South Africa lmmutlana@csir.co.za Anthony Ekundayo MOBEREOLA LAMATA Lagos Metropolitan Area Motoways Centre1 Motoways Avenue T: [234] 1 773 3780 Managing Director Transport Authority Ikeja Lagos F : [234] 1 320 5584 Nigeria dmobereola@yahoo.co.uk Ahmat Imam Ben MOCTAR Ministère des Travaux Publics et BP 436 N'Djamena T: [235] 52 43 76 Directeur des Routes Transports Tchad F : [235] 52 21 96 drtchad@intnet.td Saeed Sulub MOHAMED Ministry of Public Works, Housing & Hargeisa T: [252] 242 4243 Minister Planning Somaliland F : [252] karimomerh@yahoo.com Domingos Makubikua MOREIRA INEA Instituto de Estradas de Rua Amilcar Cabral 35 3 T: [244] 2 33 28 28 RMI Coordinator Angola 3 E 4 Andares CP 5667 Luanda F : [244] 2 33 57 54 Angola gfrcinea@ebonet.net Seabata MOTSAMAI Lesotho Council of NGOs Hoohle Extension House No 544 T: [266] 22 317 205 Executive Director Private Bag A445 Maseru F : [266] 22 310 412 Lesotho seabatam@lecongo.org.ls Dieu Donné MOUIRI BOUSSOUGOU CEMAC Communauté Economique Avenue des Martyrs T: [236] 61 33 54 Secrétaire Executif Adjoint et Monétaire de l'Afrique Centrale B. P. 969 Bangui F : [236] 61 21 35 République centrafricaine sgudeac@intnet.cf Adama MOUSSA ONG AFEM S/C ONG AFEM T: [223] 221 8086 Consultant BP E47 Bamako F : [223] 221 8086 Mali adamamoussa69@yahoo.fr Isaiah J. MTHETHWA Ministry of Public Works and P. O. Box 58 T: [268] 404 2321 Principal Roads Engineer Transport Mbabane F : [268] 404 2364 Swaziland Mpwt_rd@realnet.co.sz Arthémon MUHITIRA Fond Routier National Avenue Heha, Kabondo T: [257] 24 7379 Directeur général B. P. 456 Bujumbura F : [257] 247 839 Burundi muhitiraa@yahoo.fr Solomon MUHUTHU The World Bank 50 Mirambo Street P. O. Box 2054 T: [255] 22 211 4575 Highway Engineer Transport Sector, Africa Region Dar Es Salaam F : [255] 22 211 3039 AFTTR Tanzania smuhuthu@worldbank.org Demissie Geneme MULUGETA Ethiopian Roads Authority P.O. Box 1770 Addis Ababa T: [251] 1 525 389 RTTP Program Coordinator Ethiopia F : [251] 1 514 866 Era@telecom.net.et Ireen MUSONDA Ministry of Finance and National Finance HQ 15101 Chimanga Rd T: [260] 1 250886 Economist Planning P. O. Box 50062 Lusaka F : [260] Zambia imusonda70@yahoo.com Emmanuel William MUSUMBA Ministry of Works, Housing & P.O. Box 10 Entebbe T: [256] 41 320 125 Principal Engineer (SSATP Communications Uganda F : [256] 41 320 135 Coordinator) Twins@utlonline.co.ug Saston MUZENDA Ministry of Transport and P. O. Box CY 595 Causeway Harare T: [263] 4 700 991 Deputy Director Communications Zimbabwe F : [263] 4 700 817 muzimuzite@yahoo.co.uk Chimwemwe Joe MVULA Lilongwe Central Hospital/Ministry of Accidents and Tauma Unit T: [265] 1 753 555 Clinical Superintendent Health P. O. Box 149 Lilongwe F : [265] 1 756380 Casualty Department Malawi cjmvula@yahoo.co.uk Nzuki Solomon MWANIA USAID/REDSO/ESA ICIPE Complex Dudu Ville Road T: [254] 20 862 400 Regional Trade Policy Advisor P. O. Box 30261 Nairobi F : [254] 20 860 562 Kenya nmwania@usaid.gov Alphonce MWINGIRA Ministry of Communications and P. O. Box 9144 Dar Es Salaam T: [255] 22 213 7650 Senior Transport Planner Transport Tanzania F : [255] 22 211 2751 alphonce_mwingira@yahoo.com Tesfamicheal NAHUSENAY The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 6769 Deputy Program Manager AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 8038 USA tnahusenay@worldbank.org 50 Auguste NAMBEA Ministère de l'Equipement et des B.P. 978 Bangui T: [236] 61 41 24 Directeur général de l'Equipement Transports République centrafricaine F : [236] 61 46 28 augustenambea@yahoo.fr Vital NARAKWIYE Ministère des Transports, Postes et Avenue de France No2 T: [257] 219324 Directeur général Télécommunications B. P. 2000 Bujumbura F : [257] 217773 Burundi narakwiyevital@yahoo.fr Rosetti N. NAYENGA Ministry of Finance, Planning and Finance Building, Sir Apollo Kaggwa Rd T: [256] 41 235055 Policy Analyst Economic Development P. O. Box 8147 Kampala F : [256] 41 250005 Uganda rosetti.nabbumba@finance.go.ug Bekele NEGUSSIE Ethiopia Roads Authority P. O. Box 41043 Addis Ababa T: [251] 1 51 18 82 Manager Planning and Programming Division Ethiopia F : [251] 1 51 48 66 bnegussie@telecom.net.et Dominique NGASSAKI CEMAC Communauté Economique Avenue des Martyrs T: [236] 611885 Expert Principal en Infrastructures et Monétaire de l'Afrique Centrale B. P. 969 Bangui F : [236] 61 21 35 République centrafricaine dongaluc@yahoo.fr Jean NGENDAKURIYO Ministère des Travaux Publics et de Avenue HEHA T: [257] 222940 Directeur général l'Equipment Office des Routes B.P. 1860 Bujumbura F : [257] 220 959 Burundi jengendakuriyo@yahoo.fr Amani Emmanuel N'GUESSAN Ministère d'Etat, Ministère des Abidjan Treichville Zone 3B T: [225] 21 25 66 84 Président Transports OIL PST 01 BP 2070 Abidjan 01 F : [225] Côte d'Ivoire amaninguessan@yahoo.fr Thierno Seydou NIANE Ministère de l'Economie et des Rue Carde Immeuble Peytavin er Etage T: [221] 889 2166 Coordinateur Cellule Luttre contre la Finances B. P. 4017 Dakar F : [221] 8225671 Pauvreté Senegal csplpmef2003@yahoo.fr Maurice NIATY MOUAMBA SITRASS (Solidarité Internationale sur 01 BP 4813 Cotonou T: [229] 32 20 05 Président les Transports et la Recherche en Bénin F : [229] 32 20 05 Afrique Sub Saharienne) n2mp@yahoo.fr Kwasi Poku NIMO University of Ghana P. O. Box 3 Accra T: [233] 21 306 849 Senior Lecturer Medical School Ghana F : [233] Kwasinimo2003@yahoo.co.uk Theodore NIYOMUGABO CEEAC Communauté économique P. 2112 Libreville T: [241] 44 47 31 Directeur, Transport et des États d'Afrique centrale Gabon F : [241] 44 47 32 Ccommunications theomugabo@yahoo.fr David NIYUNGEKO Association des Transporteurs du Chausse Prince Louis Rwagasore # 47 T: [257] 212113 Président Burundi (ATRABU) B. P. 2856 Bujumbura F : [257] Burundi atrabu@yahoo.fr Peter NJENGA IFRTD International Forum for P.O. Box 314 00502 ­ Karen Nairobi T: [254] 20 88 33 23 Coordinator, Eastern and Southern Rural Transport & Development Kenya F : [254] 20 88 33 23 Africa peter.njenga@ifrtd.org Mark NJORE The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 458 9893 Team Assistant AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA mnjore@worldbank.org Anne NJUGUNA The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 458 2274 Team Assistant AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA anjuguna@worldbank.org Hubert NOVE-JOSSERAND The World Bank 66 Avenue d'Iéna T: [33] 1 40 69 30 00 Senior Urban Transport Specialist, AFTTR/SSATP 75116 Paris France F : [33] 1 40 69 30 64 Urban Mobility hnovejosserand@worldbank.org Solomon K. NTIM Ghana Police Service P. O. Box 116 Accra T: [233] 21 664362 Deputy Superintendent of Police Motor Traffic Unit Ghana F : [233] 21 662386 eakwakye@hotmail.com Lambert C. NWAEZIKE Federal Department of Rural Michael Okpara Street T: [234] 9 523 8471 Development Zone 5 Wuse PMB 215 Abuja F : [234] 9 523 8464 Nigeria wazike@yahoo.co.uk Janice OLAWOYE University of Ibadan University of Ibadan Ibadan T: [234] Professor of Rural Sociology/Dean of Nigeria F : [234] Faculty jeolawoye@yahoo.com Margaret Auma OMBAI TACITUS LTD. P. O. Box 438 ­ 00517 T: [254] 20 60 59 38 Consultant Uhuru Gardens Nairobi F : [254] 20 57 57 86 Kenya tacitus@nbnet.co.ke Viviane ONDOUA BIWOLE ISMP Institut Supérieur de Management Public T: [237] 221 5099 Facilitatrice BP 7942 Yaoundé F : [237] 221 5105 Cameroun ond_viviane1@yahoo.fr 51 Tom Odago OPIYO University of Nairobi Harry Thuku Street T: [254] 233 42 44 Lecturer Department of Civil Engineering P. O. Box 30197 Nairobi F : [254] Kenya otopiyo@yahoo.com Carey Okwiri OREGE Ministry of Roads and Public Works Transcom House Ngong Road T: [254] 2 717461 Project Manager Northern (MRPW) P. O. Box 30260 Nairobi F : [254] 2 720044 Corridor Improvement Project Kenya oregeoc@roadsnet.go.ke Kwaku D. OSEI BONSU ILO Sub regional Office for Eastern International Labour Office T: [251] 1 444 409 Senior Specialist Africa P. O. Box 2532 Addis Ababa F : [251] 1 513 633 Ethiopia osei bonsu@ilo.org Kafayat Ajibike OSHODI LAMATA Lagos Metropolitan Area Motoways Centre Motoways Avenue T: [234] 1 773 3781 Corporate & Legal Secretary Transport Authority Alausa, Lagos F : [234] 1 320 5884 Nigeria Lamata@hyperia.com El Hadj OUMAROU Bureau de Gestion Fret Terrestre BP 1339 Douala T: [237] 770 7230 Cameroun F : [237] 342 3248 vincent_lissom@hotmail.com Gylfi PALSSON The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 6713 SSATP Program Administrator AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA gpalsson@worldbank.org Maselomo Celestina PAMA Ministry of Public Works and Transport Industrial Area, Mashoeshoe Road T: [266] 223 14514 Chief Engineer Department of Rural Roads P. O. Box 1283, Maseru 100 F : [266] 223 10508 Lesotho chiefengineerdrr@mopwt.gov.ls Maryvonne PLESSIS FRAISSARD The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 4314 SSATP Board Member/Director Washington, D.C. 20433 F : [1] 202 473 8038 USA mplessisfraissar@worldbank.org Marius Kouadio POKOU Ministère d'Etat, Ministère des Immeuble AGEROUTE/FER Avenue T: [225] 20 32 08 23 Chargé d'Opérations Routes Rurales Infrastructures Economiques Terrasson de Fougères 08 BP 2604 F : [225] 20 25 10 23 à l'AGEROUTE Abidjan pokou@globeaccess.net Côte d'Ivoire Abilio David PORTIMÃO Ministry of Transport and Rua Martires de Inhamanga 336 T: [258] 1 326236 Permanent Secretary Communications Caixa Postal 276 Maputo F : [258] 1 431539 Mozambique portimao@cfmnet.co.mz Noroarisoa RABEFANIRAKA The World Bank Rue Andriamifidy L Razafimanantsoa T: [261] 20 225 6000 Transport Specialist Transport Sector, Africa Region BP 41440 Antananarivo F : [261] 20 223 3338 AFTTR Madagascar nrabefaniraka@worldbank.org C. Sanjivi RAJASINGHAM The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 473 2068 Sector Manager Transport Sector, Africa Region Washington DC 20433 F : [1] 202 473 8038 AFTTR USA srajasingham@worldbank.org Barthe D. RANOELINJANAHARY Vice Primature Ministère des Boulevard Poincarré T: [261] 20 62 22805 Directeur Transports et des TP Direction BP 26 Mahajanga 401 F : [261] 20 62 23522 Provinciale des Travaux Publics Madagascar dptp.mahajanga@wanadoo.mg Josué RAZAFINTSALAMA Fond d'Entretien Routier de Madagascar Immeuble ARO Ampefiloha T: [261] 20 22 357 61 Secrétaire général Antananarivo 101 F : [261] 20 22 357 66 Madagascar fondsfer@wanadoo.mg John RIVERSON The World Bank Bole Road P. O. Box 5515 T: [251] 1 62 77 00 Lead Highway Engineer Transport Sector, Africa Region Addis Ababa Ethiopia F : [251] 1 62 77 17 AFTTR jriverson@worldbank.org Alex RUGAMBA BAD Banque africaine de 13 Rue du Ghana T: [216] 71 103069 Ingénieur principale des transports développement BP 323 Tunis Belvédère 1002 F : [216] 71 333680 Tunisie a.rugamba@afdb.org Patrick C. RUGUMIRE Ministère des Infrastructures Boulevard de l'Umuganda Kyaciru T: [250] 577038 Directeur des Routes B.P. 24 Kigali F : [250] 577098 Rwanda diroute@rwanda1.com Victor RUTALIRA Ministère des Travaux Publics et 71 Avenue Roi Baudouin T: [243] 810 376494 Chef de Section des Routes Infrastructures Kinshasa F : [243] Democratic Republic of Congo vrc2005@yahoo.fr Rikke RYSGAARD GRSP Global Road Safety Partnership 17, chemin des Crêtes T: [41] 22 730 4249 Program Officer Partenariat mondial pour la sécurité CH 1211 Genève 19 F : [41] 22 733 0395 routière Suisse Rikke.Rysgaard@ifrc.org Degene SAHLE ILO/ASIST Regional Program of Norfolk Road Mount Pleasant T: [263] 4 369824 Senior Technical Advisor Advisory Support, Information, P.O. Box 210, Harare F : [263] 4 369829 Services, Training for Employment Zimbabwe Sahle@ilosamat.org.zw Emile Joseph SAMBISOLO Vice Primature BP 08 Antsiranana T: [261] 20 82 231 29 Directeur Provincial T.P. Direction Provincial T.P. Madagascar F : [261] 20 82 231 29 dptp.diego@wanadoo.mg 52 Dieter SCHELLING The World Bank 50 Mirambo Street P. O. Box 2054 T: [255] 22 211 4575 RTTP Component Manager AFTTR/SSATP Dar Es Salaam F : [255] 22 211 3039 Tanzania dschelling@worldbank.org Richard G. SCURFIELD The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 458 8344 Sector Manager Transport Unit TUDTR Washington DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA rscurfield@worldbank.org Doudou SECK Magazine Wari/TV5 Afrique BP 16791 Dakar T: [221] 824 4994 Cameraman Sénégal F : [221] doudouseck1@hotmail.com Letsoaka H. SEKONYELA Ministry of Public Works and Transport Moshoeshoe Rd Industrial Area T: [266] 223 24 381 Senior Economic Planner P. O. Box 20 Maseru F : [266] 223 10 125 Lesotho sekonyela@mopwt.gov.ls Hassan M. SHIEKH ELSAFI Ministry of Transport P. O. Box 1130 Khartoum T: [249] 249 11 774065 State Minister Sudan F : [249] 249 11 781782 info@sudanembassy.org Eliana N. O. SHIROKO Ministry of Planning and National Treasury Building 9th Flr Room 906 T: [254] 20 338 111 Senior Economist Development P. O. Box 30005 00100 GPO Nairobi F : [254] 2 218475 Infrastructure Department Kenya psplanning@treasury.go.ke Siele SILUÉ The World Bank P. O. Box M. 27 Accra T: [233] 21 229681 Senior Rural Transport Specialist AFTTR/SSATP Ghana F : [233] 21 227887 ssilue@worldbank.org Maurice Peter SIMINYU National Spinal Injury Hospital Lenana Road Kilimani T: [254] 20 272 6336 Medical Superintendent P. O. Box 20906 00202 Nairobi F : [254] Kenya siminyump@yahoo.com Tekie SIUM The World Bank 1818 H Street NW T: [1] 202 458 4208 SSATP Finance Manager AFTTR/SSATP Washington, DC 20433 F : [1] 202 473 3038 USA tsium@worldbank.org Louis S. C. SIWANDE NRA National Roads Authority Chilambula Road Private T: [265] 1 753 699 Transport Economist Bag B346 Lilongwe 3 F : [265] 1 750 307 Malawi ssiwande@nramw.com Mamadou Bano SOW Ministère des Transports BP 715 Conakry T: [224] 45 27 81 Directeur national DNTT Direction Nationale des Guinée F : [224] 41 35 77 Transports Terrestres ssatpguinee@yahoo.fr Sékou SYLLA Ministère des Travaux Publics BP 65 Conakry T: [224] 57 26 58 Chef de Division PTMR Direction Nationale des Pistes Rurales Guinée F : [224] Coordonnateur ssatpguinee@yahoo.fr Jean Marie TAKAM Ministère des Travaux publics Yaoundé T: [237] 223 3170 Coordinateur IGR Cameroun F : [237] 223 0652 jmtakam@iccnet.cm Djibril TALL Ministère de l'Equipement et des BP 78 Bamako T: [223] 222 4112 Directeur national adjoint Transports ­ DNT Mali F : [223] 223 9930 djibriltall2004@yahoo.fr Mamadou TALLA Cabinet Conseil MGP Afrique HLM 2 No673 T: [221] 825 8653 Consultant BP 15.363 Dakar Fan Dakar F : [221] 8241625 Sénégal mtalla2001@yahoo.fr Ramata TANOH Fonds d'Entretien Routier de la Côte Immeuble Ageroute/FER T: [225] 21 25 58 98 Directeur général d'Ivoire B. P. 3089 Abidjan 04 F : [225] 21 25 51 48 Côte d'Ivoire r_tanoh@hotmail.com Idrissou TCHENEGNON Ministère des Travaux Pubics et des Avenue Marina T: [229] 317462 Directeur général adjoint Transports ­ DTP B.P. 351 F : [229] 31 28 51 Cotonou Bénin h.kakpo@laposte.net Hailay TECLU Tigray Rural Roads Authority P. O. Box 14 Mekelle T: [251] 04 40 69 00 Ethiopia F : [251] 04 40 44 77 Ousmane THIAM CETUD Conseil Exécutif des Ex TP SOM Route du Front de Terre T: [221] 859 47 26 Président de l'Assemblée Plénière Transports Urbains de Dakar Hann BP 17265 Dakar Liberté F : [221] 832 47 44 Sénégal cetud@telecomplus.sn Cheikh Amadou Bamba THIOYE IFRTD International Forum for Rural TP SOM BP 6384 Dakar Etoile T: [221] 832 1732 Conseiller régional Afrique de Transport & Development Sénégal F : [221] 832 2992 l'Ouest thioye@ifrtd.org John Bruce THOMPSON Commission européenne Rue de Genève 12 T: [32] 2 299 3067 Membre du Conseil SSATP Direction générale du développement 1140 Bruxelles F : [32] 2 299 0603 Belgique Johnbruce.Thompson@cec.eu.int 53 François TOLLO Ministre des Travaux Publics et des C/1702 L Fidjrossé Centre T: [229] 313291 Conseiller technique Transports 02 BP 254 Cotonou F : [229] 313751 Bénin tollofran@yahoo.fr Agbewonannou TONA Magazine Wari/TV5 Afrique BP 16791 Dakar T: [221] 823 49 94 Journaliste Sénégal F : [221] 825 24 00 africanews@sentoo.sn Hama TOURE Ministère de l'Equipement et des B. P. 78 Bamako T: [223] 223 222 29 01 Conseiller technique Transports Mali F : [223] 223 222 3434 issadiallo@afribone.net.ml Germaine Alohio TOURÉ ONG PROSAF Ministère d'Etat, Cocody Riviera II Cité Universitaire T: [225] 22 43 19 45 Président Ministère des Transports 25 BP 1456 Abidjan 25 F : [225] Côte d'Ivoire gertoure@voila.fr Maimouna K. TRAORÉ Ministère de l'Economie et des Finances Bamako T: [223] 223 8637 Assistante au Coordonateur CSLP Mali F : [223] 2227160 maiktra@yahoo.fr Oumou Touré TRAORÉ CAFO Coordination des Associations Bamako T: [223] Secrétaire exécutif et ONG Féminines Mali F : [223] kondeye@experco.net Erik VAN OVERSTRATEN IRCC (EC/COMESA) C/o Comesa Secretariat T: [260] 1 225 693 TA to Regional Authorising Officer P O Box 30051. 10101 Lusaka F : [260] 1 232311 and to IRCC Secretariat Zambia evanover@comesa.int Pieter Rudolph VENTER CSIR South Africa Meiring Naude Road T: [27] 12 841 3930 Programme Manager P. O. Box 395 Brummeria Pretoria 0001 F : [27] 12 841 4200 South Africa pventer@csir.co.za Hudson Kihumba WANGUHU Kenya Roads Board Kenya Re Towers T: [254] 20 272 2866 Manager, Planning & Programming P. O. Box 73718 00200 ­ Nairobi F : [254] 20 272 3161 Kenya hwkihumba@kroadsboard.go.ke Frederick M. WERE HIGENYI Ministry of Works, Housing & P. O. Box 10 Entebbe T: [256] 41 320615 Principal Engineer, District, Urban Communications Uganda F : [256] 320135 and Community Access Roads Cowiebb@infocom.co.ug Gosta WERNER SIDA Swedish International SE 105 25 Sveavagen 20 Stockholm T: [46] 8 698 5431 Programme Officer Development Cooperation Agency Sweden F : [46] 46 8 249290 gosta.werner@sida.se Jean YANGO CUD Communauté Urbaine de Douala B.P 43 Douala T: [237] 342 29 39 Directeur des Grands Travaux Cameroun F : [237] 342 69 50 jeanyango@yahoo.fr Enock YONAZI East African Community (EAC) AICC Building Kilimanjaro Wing, 5th T: [255] 27 2504253 Engineer Planner Floor F : [255] 27 2504255 (Communications) P. O. Box 1096 Arusha eyonazi@eachq.org Tanzania Gouali Emmanuel YORO Ministère des Transports 01 BP 7801 Abidjan 01 T: [225] 21 25 2744 Sous Directeur des Etudes Office de Sécurité Routière (OSER) Côte d'Ivoire F : [225] 21 25 2745 Yge.oser@globeaccess.net Sadok Mohamed ZERELLI Banque africaine de développement 13 Rue de Ghana T: [216] 71 10 3580 Consultant Cellule NEPAD BP 323 Tunis Belvédère 1002 F : [216] Tunisie szerelli@afdb.org Robert M. ZIRACHA Ministry of Local Government, Public 15th Flr Mukwati Bldg, Livingstone T: [263] 4 70 70 66 Chief Planning Officer works and National Housing Avenue F : [263] 4 73 56 62 Department of Physical Planning Box CY968 Causeway Harare physplan@africaonline.co.zw Zimbabwe Bi Nagoné ZORO AGETU Agence des Transports 17 BP 1162 Abidjan 17 T: [225] 2030 4137 Directeur général intérimaire Urbains Côte d'Ivoire F : [225] 2030 4139 zorobina@aviso.ci David Patience ZULU Ministry of Communications and P. O. Box Lusaka T: [260] 1 254063 Senior Transport Specialist Transport Zambia F : [260] 1 253154 Dmark2000@hotmail.com Yvan ZUNON KIPRE Ministère de la Santé CHU Yopougon T: [225] 22 48 69 26 Assistant neurochirurgien 01 BP 3866 Abidjan F : [225] Côte d'Ivoire yvzuki@yahoo.fr 54 APPENDICE 2. PROGRAMME DE LA RÉUNION SAMEDI 25 SEPTEMBRE Hôtel Ghion Sessions par groupe thématique Matin Groupes de travail Groupe de travail Sessions conjointes Équipes stratégies de CER, OSR sur la sécurité rou- des groupes transport/réduction tière s'interroge sur STR/FGR et indica- de la pauvreté des solutions straté- teurs du secteur de giques sur le court et transport long terme en ASS Les groupes de chaque thématique ont i) établi un bilan des activités du programme de travail 2004 (mise en oeuvre, résultats accomplis et attendus) et ii) proposé des ajuste- ments, des actions complémentaires et des mesures de suivi à prendre en compte dans le programme de travail 2005. Ce bilan et ces propositions devaient ensuite être communi- quer en plénière sous forme de présentation, l'idée étant de reconduire les activités 2004 dans le programme 2005 en apportant les ajustements nécessaires. Le groupe sur la sécurité routière s'est accordé pour dire que le SSATP devait chercher à promouvoir au sein des pays membres de mesures praticables sur le court et long terme qui apporteront des avantages immédiats et durables. Après-midi Toute la documentation (en anglais et en français) a été préparée par le Secrétariat pour les sessions plénières du lundi DIMACHE 26 SEPTEMBRE Hôtel Ghion Sessions par groupe thématique Matin Groupes de travail Groupe de travail Sessions conjointes Équipes stratégies de CER, OSR sur la sécurité rou- des groupes transport/réduction tière s'interroge sur STR/FGR et indica- de la pauvreté des solutions straté- teurs du secteur de giques sur le court et transport long terme en ASS 55 LUNDI 27 SEPTEMBRE CCNU 9.00 Ouverture officielle et discours liminaires Présidence M. Z. Woldegebriel Discours de bienvenue et introduction de l'invité d'honneur S.E. H.E K. Yilala par M. H. Koumare, (CEA) Discours d'ouverture par S.E M. K. Yilala, Ministre des infrastructures de la RFDE Discours liminaire par M. H. Koumare Déclaration par M. B. Zoba, Commissaire de l'Énergie et des Infrastructures, Commission de l'Union africaine Déclaration par M. B. Thompson, Commission de l'Union européenne, membre du Conseil du SSATP représentant les bailleurs bilatéraux 10.00 Pause 10.30 Présidence M. H. Koumare Réduction de la pauvreté et Programme de développement du secteur routier éthiopien by M. B. Negussie 11.30 Programme de travail 2004 ­ Rapport d'activité du processus d'analyse des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté Présidence Mme Oumou Touré Traoré, Confédération des Associations de femmes et ONG du Mali Objectif du processus, M. Alphonce Mwinigira, ministère des Transports et communica- tions, Tanzanie Principes du processus, Mme Nana Aicha Cissé, CAFO, Mali Engagement des pays et étapes à suivre, Mme Mary Braithwaite, consultant SSATP Visa des autorités, M. Marius Pokou Kouadeo, AGEROUTE, Côte d'Ivoire Création d'un groupe de pilotage, Mme Celestina Pama, ministère des Transports, Lesotho Analyse des parties prenantes et groupe des parties prenantes, Mme Eliana Shiroko, minis- tère de la Planification et du développement économique, Kenya Recrutement d'un modérateur, M. Bassirou Guissé, ministère des Infrastructures et des transports, Sénégal et M. Tawanda Mdawarima, ministère des Transports et communica- tions, Zimbabwe Leçons tirées, M. Bano Sow, ministère des Transports, Guinée 12.30 Déjeuner 13.30 Programme de travail 2004 ­ Rapport d'activité de la thématique Transport et intégration régionale Présidence M. Amos Marawa Exposés par M. Jean Kizito Kabanguka, NCTTCA M. Charles Kunaka, SADC M. Theoder Niyomugabo, CEEAC M. Yao Adzigbey, CEDEAO M. Augustin Karanga, UEMOA 56 14.30 Programme de travail 2004 ­ Rapport d'activité des trois autres thématiques Présidence M. Assiba Amoussou-Guenou Gestion et financement de la route, M. Stephen Brushett, Banque mondiale Services de transport adaptés, M. Tom Opiyo, Kenya Indicateurs du secteur des transports, M. Henry Chipewo, Zambie 16.30 Pause 17.00 Sécurité routière ­ Une priorité croissante Présidence M. R. Lisinge Exposés par M. Richard Scurfield, Banque mondiale M. Gouali Emmanuel Yoro M. Abebe Asrat Prof. Preston Chitere 18.00 Clôture des sessions MARDI 28 SEPTEMBRE CCUN et Hôtel Ghion Sessions plénières et parallèles Toute la journée Développement institutionnel Renforcement des capacités Gestion et financement de la route, transport rural compris Sécurité routière Stratégies de transport et de réduction de la pauvreté Transport et intégration régionale Mobilité urbaine, présentation de l'étude sur le cadre réglementaire, institutionnel et financier par M. Alaric Marsden (Adam Smith International) et sur l'expérience de TNM dans les centres urbains par M. Hubert Nove-Josserand (Banque mondiale) Donnée & indicateurs MERCREDI 29 SEPTEMBRE CCUN Compte-rendu des travaux en groupe du mardi Gestion et financement de la route Transport rural Sécurité routière Processus d'analyse des stratégies de transport et réduction de la pauvreté Mise en rapport des stratégies de transport et de réduction de la pauvreté Transport et intégration régionale Mobilité urbaine Donnée & indicateurs 12.30 Déjeuner 57 13.30 Sessions Développement et partage des connaissances Présentations et discussions sur Instruments juridiques pour la facilitation des transports et des échanges commer- ciaux, M. J. Grosdidier de Matons, (Banque mondiale) Génération d'emplois, M. Jan de Veen (ILO) Mobilité et pauvreté urbaine, études sur les villes de Conakry et Douala, M. A. Ado- léhoumé (SITRASS) Initiative sur le transport et la parité entre les sexes, Prof J. Olawoye, Université d'Ibadan, Nigeria Intégration de la problématique homme/femme dans les programmes de transport financés par la Banque mondiale, Mme M. Kuneida (IC-NET) Modèle (RED) de décision économique pour les routes à faible trafic, MM. R. Ar- chondo-Callao and S. Brushett, (Banque mondiale) Modèle (PAM) d'évaluation des performances des réseaux routiers, M. David Luyim- bazi (Ouganda) 17.00 Session de clôture Cadre général et priorités du programme de travail 2005, M. Nigel Ings, responsable du Programme SSATP Déclaration de clôture, M. Hachim Koumare (UNECA) Discours de remerciement, Mme Rhoda Eliasi (Malawi) Discours de clôture, S.E M. Haile Assegidie, Ministère d'État pour les infrastructures (RDFE) 58