27000 Ne '' ' v.1 _~ _ ~# _ 46 t-s,iiE - ~ ~ ~ ~ ~ ~ -b __- ,, Banque mondiale Rapport annuel 2003 Lettre d'envoi Les Administrateurs BIRD de la Banque internationale (millions de dollars) pour la reconstruction Ex. 03 Ex. 02 Ex. 01 Ex. 00 Ex. 99 et le développement (BIRD) Engagements 11 231 11 452 10 487 10 919 22 182 et de l'Association dont prêts d'ajustement 4 187 7 384 3 937 4 426 13 937 internationale de Nombre de projets 99 96 91 97 131 développement (IDA) ont fait dont prêts d'ajustement 21 21 15 14 26 préparer le présent Décaissements bruts 11 921 11 256 11 784 13 332 18 205 Rapport annuel, qui porte dont prêts d'ajustement 5 484 4 673 4 393 4 924 10 002 sur la période allant du 1r juillet 2002 au 30 juin 2003, Remboursements du principal (y compris remboursements conformément aux anticipés) 19 877 12 025 9 635 10 398 9 972 dispositions des règlements des deux institutions. Décaissements nets (7 956) (769) 2 149 2 934 8 233 Ce rapport, accompagné Encours des prêts 116 240 121 589 118 866 120 104 117 228 des budgets administratifs Prêts non décaissés 33 031 36 353 37 934 44 754 51 372 et des états financiers vérifiés, a été soumis au Conseil Revenu net disponible 3 050 1 831 989 1 582 1 263 des Gouverneurs par Capital et réserves disponibles 30 027 26 901 24 909 25 067 23 782 M. James D. Wolfensohn, Président de la BIRD Ratio fonds propres/prêts 26,6 % 22,9 % 21,5 % 21,3 % 20,7 % et de l'IDA et de leurs Conseils des Administrateurs. IDA (millions de dollars) La Société financière Ex. 03 Ex. 02 Ex. 01 Ex. 00 Ex. 99 internationale (SFI), l'Agence Engagements 7 282 8 068 6 764 4 358 6 967 multilatérale de garantie dont prêts d'ajustement 1 831 2 443 1 828 682 1 542 des investissements (MIGA) Nombre de projets 141 133 134 126 145 et le Centre international dont prêts d'ajustement 24 23 15 9 22 pour le règlement Décaissements bruts 7 019 6 612 5 492 5 177 6172 des différends relatifs dont prêts d'ajustement 2 795 2 172 1 280 860 1 214 aux investissements (CIRDI) Remboursements du principal 1 369 1 063 997 920 814 publient leurs propres rapports annuels. Décaissements nets 5 651 5 549 4 495 4 257 5 358 Encours des crédits 106 877 96 372 86 572 86 643 83 158 Banque mondiale Rapport annuel 2003 Volume 1 Bilan de l'exercice Couverture Table des matières Au Viet Nam, où les pauvres vivent t majoritairement dans des zones rurales, Message du Prsident2 la Banque réoriente ses prêts vers des projets Conseil des Administrateurs 4 participatifs décentralisés qui visent les régions Le Groupe de la Banque mondiale 8 . les plus défavorisées. Il peut s'agir de petits C i projets d'infrastructure, conçus à partir de l'évaluation des priorités qui est faite par Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale la population locale, ou d'investissements pendant l'exercice 03 27 destinés à financer l'aménagement en milieu rural de routes, de marchés, de systèmes Chapitre 3 Améliorer l'efficacité du développement 45 d'irrigation et d'approvisionnement en eau, ainsi que d'équipements de base dans les 59 setersdel'duato e d l snt. hoo Chapitre 4 Perspectives thématiques 5 secteurs de l'éducation et de la santé. Photo Réduction de la pauvreté et gestion économique 60 de couverture, Tran Thi Ho, Banque mondiale. Valorisation des ressources humaines 65 Vers une croissance écologiquement et socialement responsable 70 Développement du secteur privé et infrastructure 74 Note Renforcement des systèmes financiers 79 Le présent volume est le premier d'une série Des systèmes juridiques et judiciaires appropriés 82 de deux mais le seul traduit en francais. Le texte complet du Rapport de gestion de la direction, les états financiers vérifiés Chapitre 5 Perspectives régionales 85 de la Banque internationale pour la Régions, représentations à l'étranger et pays admis reconstruction et le développement, les états à bénéficier des prêts de la Banque mondiale 86 financiers vérifiés de l'Association Afrique 88 internationale de développement, et les Asie de l'Est et Pacîfique 94 Annexes sont publiés uniquement en anglais A d dans un volume distinct intitulé The Worid Asie du Sud 99 Bank Annua/ Report 2003: Volume 2, Europe et Asie centrale 104 Financial Statements andAppendixes. Amérique latine et Caraïbes 109 L e présent rapport peut également être Moyen-Orient et Afrique du Nord 114 consulté sur l'internet à l'adresse suivante www.worldbank.org Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 119 Tous les montants en dollars figurant dans Liste des pays de la Première et de la Deuxième parties le présent « Rapport arnuel » sont exprimés membres de l'IDA 181 en dollars courants des États-Unis, sauf Sites web de la Banque mondiale 182 indication contraire. Liste des encadrés, figures et tableaux 184 Photo, en haut à droite: Siège de la Banque mondiale Sigles et abréviations 186 à Washington. Publications de la Banque mondiale: Titres principaux 188 Message du Président de la Banque mondiale, Président du Conseil des Administrateurs . t w,'~~~~~~~~~~~~~. Lors de son voyage en Chine en mai 2002, M. Wolfensohn a assisté à la cérémonie organisée pour célébrer la décision prise par ce pays de devenir un membre fondateur de la Fondation Development Gateway 11 a également participé, en compagnie de hauts responsables gouvernementaux au lancement du portail du développement de la Chine L'année qui vient de s'écouler aura été singulièrement l'eau et l'assainissement et la santé. Les travaux engagés avec marquée par l'inquiétude et l'incertitude suscitées par nos partenaires dans ces domaines nous ont permis de tirer l'atonie persistante de l'économie mondiale, le conflit en Iraq un certain nombre d'enseignements dont nous tiendrons et l'impact d'une nouvelle maladie, le syndrome respiratoire compte dans nos actions à venir. Premièrement, l'aide doit aigu sévère (SRAS). Dans ce contexte, il importe plus que aller à des programmes qui sont pilotés par les pays eux- jamais qu'en collaboration avec nos partenaires de mêmes et qui s'insèrent dans un cadre de politique développement nous redoublions d'effort pour réduire la économique cohérent. Deuxièmement, la communauté pauvreté. internationale doit être prête à fournir un appui Les engagements pris lors de la Conférence supplémentaire aux pays qui mènent des politiques internationale sur le financement du développement qui judicieuses pour les aider à atteindre leurs objectifs. s'est tenue à Monterrey en mars 2002 ont souligné Troisièmement, les ressources doivent parvenir aux pays sous l'importance de l'effort collectif qui s'impose si nous une forme adaptée, autrement dit cadrer avec le cycle voulons atteindre les objectifs de développement pour le budgétaire, ne pas être liées à des obligations dictées par les Millénaire (ODM), en particulier réduire de moitié le donateurs, et être acheminées selon des procédures nombre de pauvres d'ici 2015. Le consensus de Monterrey simplifiées et harmonisées entre les différents bailleurs de définit le cadre des mesures à prendre et des obligations à fonds. Pour réaliser les ODM, il faut non seulement accroître assumer par toutes les parties, les pays développés comme les l'aide au développement, mais aussi faire en sorte que cette pays en développement. De l'avis de tous, il nous faut aide soit utilisée de manière encore plus efficace. maintenant passer aux actes et accroitre l'impact de nos Le principe incarné dans le Cadre de développement efforts collectifs. intégré (CDI) et les Documents de stratégie pour la La Banque mondiale, pour sa part, s'attache tout réduction de la pauvreté (DSRP) est notre meilleur atout particulièrement à intervenir dans quatre secteurs face au défi qui consiste à renforcer l'efficacité du prioritaires, d'une importance cruciale pour la réalisation de développement, et un grand nombre de pays parmi les plus certains ODM, à savoir l'Éducation pour tous, le VIH/SIDA, déshérités le reprennent de plus en plus à leur compte. 2 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Nous commençons également à mieux voir comment entre 250 et 300 milliards de dollars. Si l'on considère appliquer les principes du CDI aux pays à revenu l'ensemble du monde en développement, plus de 1,2 milliard intermédiaire pour traiter des questions liées à la pauvreté et de personnes n'ont pas accès à l'eau salubre, et quasiment le à l'équité. Nous accordons par ailleurs une aide ciblée au double ne bénéficient pas de services d'assainissement groupe de pays à faible revenu dont les politiques et la améliorés. Vu l'ampleur des besoins, le Groupe de la Banque gouvernance laissent particulièrement à désirer, notamment mondiale, avec l'appui du Conseil et en collaboration avec ceux qui connaissent des conflits de longue date. Si la un grand nombre d'autres acteurs du développement, situation de ces pays ne s'améliore pas, les ODM ne seront augmentera ses investissements dans le secteur de pas atteints. l'infrastructure. Et il s'emploiera, via l'appui aux réformes et L'appui fourni par la Banque, en collaboration avec au renforcement des capacités, à mobiliser des financements d'autres donateurs, aux pays les plus pauvres a notamment supplémentaires auprès de sources publiques et privées. pris la forme d'allègements de dette dans le cadre de Nos actions doivent aboutir à l'instauration d'un l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). développement durable. Le Sommet mondial sur le À terme, l'Initiative permettra de réduire le stock et le service développement durable qui s'est tenu l'année dernière à de la dette due à l'ensemble des créanciers de 40 milliards de Johannesburg (Afrique du Sud) a souligné la nécessité de dollars environ selon les estimations. Il ressort du bilan de progresser vers un avenir viable, qui allie responsabilité l'Initiative dressé par la Banque durant l'année écoulée que environnementale et équité sociale. Le Groupe de la Banque nous pouvons encore améliorer le dispositif à plusieurs continuera de tenir pleinement compte de l'impact de ses égards, et des mesures ont été engagées dans ce sens. La programmes de développement sur les futures générations. décision prise à l'occasion de la Treizième reconstitution des Depuis quelques années, le resserrement de la ressources de l'Association internationale de développement collaboration avec ses partenaires est devenu pour la (IDA- 13) d'accorder des dons aux pays les plus pauvres Banque un objectif central. Deux principes guident exposés au surendettement marque également un pas fondamentalement notre recherche d'une coopération plus important dans la bonne direction. étroite et cohérente. Tout d'abord, dans un souci d'efficacité Monterrey a mis en relief l'importance fondamentale des et d'efficience, la Banque cherche à travailler en échanges pour la réalisation des ODM. À la réunion de Doha collaboration toujours plus étroite avec ses partenaires, en se sur le commerce organisée l'année dernière, la communauté rangeant à leur analyse et à leur avis dans les domaines où ils internationale a pris l'engagement de mener une action disposent d'un avantage comparatif. Ensuite, à l'échelon collective, qui donnait à espérer qu'il serait possible national, nous insistons sur la nécessité pour tous les d'intégrer véritablement le commerce au développement. partenaires de s'aligner sur les stratégies formulées par le Nous sommes maintenant pratiquement au point médian de pays lui-même. Au bout du compte, ce n'est qu'à partir du la période couverte par les négociations de Doha, et la moment où les pays prendront véritablement en main leur traduction dans les faits de l'engagement pris à Doha pose propre développement avec le plein appui de la communauté un problème majeur. L'agriculture est la question la plus internationale que l'aide pourra gagner en efficacité et que importante et la plus épineuse à l'ordre du jour, et les les pays auront de meilleures chances d'enclencher une restrictions commerciales, ainsi que les subventions dynamique de progrès durable. agricoles, sont les principaux obstacles extérieurs qui Au cours de l'année écoulée, nous avons marqué des s'opposent à la réduction de la pauvreté dans les pays en avancées importantes sur ce front. Mais il nous faut développement. En fait, le volume global de l'aide dont les redoubler d'effort si nous voulons atteindre l'objectif que pays en développement ont besoin pour atteindre les ODM nous visons tous de réduire de moitié le nombre de pauvres représente une fraction des ressources que les pays d'ici 2015. Je peux vous assurer que le personnel du Groupe développés consacrent aux subventions agricoles. de la Banque mondiale est résolu à mettre tout son talent et L'avancement du dossier commercial figure au premier rang son dévouement au service de cette entreprise durant l'année des priorités de la communauté internationale. qui vient. La productivité et les investissements du secteur privé sont également nécessaires pour accélérer la croissance et atteindre les ODM. Dans certains secteurs de l'économie comme l'infrastructure, par exemple, c'est le secteur public qui continue de financer l'essentiel des équipements vitaux, soit 75 à 80 % des investissements d'infrastructure qui, dans les pays en développement, représentent chaque année James D.Wolfensohn Banque mondiale: Rapport annuel 2003 3 Conseil des Administrateurs _~~~ I *. ~ ( e o t _ ._ ,1 «,, De gauche à droite (debout) Yahya Alyahya, Guangyao Zhu, Per Kurowski, Pietro Veglio, Pierre Duquesne, Eckhardt Biskup", Eugene Miagkov*, Finn Jonck, Carole Brookins, Louis Kasekende, Paulo Gomes, Amaury Bier, Yuzo Harada, Neil Hyden, Alieto Guadagni, Kurt Bayer; (assis) Rapee Asumpinpong, Tanwir Ali Agha, Mahdy Aljazzaf, Rosemary Stevenson", Ad Meikert, C M. Vasudev, Marcel Masse. (Un Administrateur était absent.) 'Administrateur suppléant. Le Conseil des Administrateurs est responsable de la Administrateurs (le Conseil) détermine les grandes conduite des opérations générales de la Banque mondiale, orientations de la Banque, compte tenu de l'évolution de la fonction qu'il exerce en vertu des pouvoirs que lui a délégués conception que se font les États actionnaires de la mission le Conseil des Gouverneurs. En application des Statuts, du Groupe de la Banque et de l'expérience opérationnelle de cinq des 24 Administrateurs sont désignés par les États l'institution. À cet égard, le Département de l'évaluation des membres qui détiennent le plus grand nombre de parts du opérations (OED), qui rend compte directement au Conseil capital de la Banque, tandis que les 19 Administrateurs de l'exécution d'évaluations professionnelles conformément restants sont élus par les groupes constitués par les autres aux politiques, aux stratégies et au programme de travail États membres à l'occasion des élections qui ont lieu tous les approuvés par le Conseil, joue un rôle important. L'OED deux ans. émet des avis indépendants, conseillant les Administrateurs Les Administrateurs décident de la suite à donner aux sur la pertinence, la viabilité, l'efficacité et le caractère propositions de prêt et de garantie de la Banque économique des opérations. internationale pour la reconstruction et le développement Durant l'exercice 03, les Administrateurs se sont (BIRD) et aux propositions de crédit, de don et de garantie régulièrement réunis au siège de la Banque dans le cadre de de l'Association internationale de développement (IDA) leurs fonctions. Ils sont en outre membres d'un ou plusieurs soumises par le Président et fixent les politiques qui comités permanents du Conseil: Comité d'audit, Comité du guideront les opérations générales de l'institution. Ils doivent budget, Comité du personnel, Comité pour l'efficacité du également soumettre au Conseil des Gouverneurs, lors des développement (CODE) et Comité des questions assemblées annuelles, un rapport de vérification des administratives concernant les Administrateurs (CODAM). comptes, un budget administratif et un Rapport annuel Ce dernier comité ayant vu son mandat élargi cette année (le présent rapport) sur les opérations et les politiques de la pour couvrir des domaines relevant de la gouvernance de Banque et sur d'autres questions. Le Conseil des l'institution, il a été rebaptisé Comité des questions 4 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 administratives concernant la gouvernance et les agents chargés de préparer les documents thématiques Administrateurs (COGAM). Ces comités étudient avec la devant être soumis à l'attention du Comité du plus grande attention les politiques et pratiques de la Banque développement. Durant l'exercice 03, le Comité a réaffirmé pour aider le Conseil à s'acquitter de ses responsabilités de sa détermination à appuyer les efforts déployés pour réduire supervision. Concrètement, le Comité d'audit assure une la pauvreté, atteindre les objectifs de développement pour le fonction de conseil auprès des Administrateurs sur les Millénaire (ODM) et mettre en oeuvre le Consensus de questions concernant la gestion financière, la gouvernance Monterrey en étudiant la stratégie définie par la Banque et la supervision de l'institution, pour les aider à prendre des pour assurer un suivi mondial des politiques et des décisions éclairées dans ces domaines. Le Comité du budget programmes d'action nécessaires en vue d'atteindre les examine tout ce qui, au niveau des méthodes de travail, des ODM ; encourager l'ouverture des marchés aux exportations politiques administratives, des normes et du budget de des pays en développement; traduire dans les faits le l'institution, influe sensiblement sur la rentabilité des Consensus de Monterrey; poursuivre l'action entreprise opérations du Groupe de la Banque mondiale. Le CODE pour harmoniser les politiques, procédures et pratiques émet des avis sur certaines questions ayant trait à opérationnelles des donateurs bilatéraux et multilatéraux; et l'évaluation des politiques et des opérations et à l'efficacité faire avancer les travaux concernant, entre autres, l'Initiative du développement, de sorte que les Administrateurs puissent en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), l'analyse du se faire une meilleure idée des progrès enregistrés par la degré d'endettement tolérable, l'aide aux pays à faible revenu Banque dans l'accomplissement de sa mission de réduction en difficulté et les politiques de sauvegarde de la Banque. de la pauvreté. Le Comité du personnel offre des (Se reporter à l'annexe 13 du volume 2 du présent Rapport recommandations au Conseil sur les questions de annuel.) rémunération et d'autres dispositions importantes de la politique du personnel. Le COGAM émet des avis et des QUESTIONS STRATÉGIQUES recommandations à l'intention du Conseil sur les questions Durant l'exercice, le Conseil a prêté une attention de gouvernance et de politique administrative qui intéressent particulière aux thèmes examinés ci-après. les Administrateurs, les Administrateurs suppléants et leurs collaborateurs; ces questions peuvent être soumises au Cadre stratégique Comité par le Conseil ou le Comité peut s'en saisir de lui- Pendant l'exercice 03, le Conseil a continué de fonder ses même. Durant l'exercice 03, le Comité s'est notamment travaux sur le Cadre stratégique et les notes d'orientation penché sur les moyens de renforcer les bureaux des stratégique (et le plan d'action de la Direction) examinés Administrateurs de sorte qu'ils puissent mieux se faire durant l'exercice 01, qui avaient été confirmés et mis à jour entendre et participer au processus décisionnel du Groupe durant l'exercice 02. Les Administrateurs ont insisté sur la de la Banque mondiale. nécessité de faire avancer la mise en oeuvre en s'attachant à Par ailleurs, des groupes d'Administrateurs et mettre au point les procédures et les outils qui permettront d'Administrateurs suppléants se rendent périodiquement de surmonter les difficultés inhérentes à la réalisation des dans les pays emprunteurs pour observer directement le ODM. Dans ce contexte, ils ont examiné plusieurs déroulement des activités d'aide de la Banque. Ces voyages documents qui ont pour objet d'aider la Banque à affiner les leur permettent de rencontrer de multiples interlocuteurs politiques, les programmes et les instruments sur lesquels responsables et bénéficiaires de projets, représentants des elle s'appuie pour s'acquitter de sa mission fondamentale, à autorités nationales, organisations non gouvernementales, savoir réduire la pauvreté. Parmi ces documents, citons la milieux d'affaires, autres partenaires de développement et stratégie pour améliorer la mesure et le suivi du dévelop- institutions financières, ainsi que le personnel des missions pement et la gestion axée sur les résultats et celle visant résidentes de la Banque. Pendant l'exercice 03, des l'harmonisation des politiques, procédures et pratiques Administrateurs se sont ainsi rendus en République opérationnelles des bailleurs de fonds. L'attention du Conseil dominicaine, en Uruguay et au Venezuela. s'est également portée sur d'autres questions, comme le rôle Le Conseil prend également une part active à la de la Banque dans la reconstruction de l'Iraq, l'introduction préparation de l'ordre du jour et à la réflexion préliminaire du programme de dons dans la Treizième reconstitution des sur les questions qui seront abordées dans le cadre de la ressources de l'IDA, le bilan par l'OED de l'Initiative PPTE, réunion semestrielle du Comité du développement conjoint les méthodes de lutte contre le financement du terrorisme et Banque mondiale-Fonds monétaire international. Il passe en le blanchiment des capitaux et l'ouverture des marchés aux revue et discute des éléments d'information à fournir aux exportations en provenance des pays en développement. Banque mondiale: Rapport annuel 2003 5 Le rôle du Groupe de la Banque mondiale dans la lutte instruments employés pour les atteindre fait souvent défaut, contre la pauvreté ont demandé qu'à l'avenir les CAS définissent des résultats Le Conseil s'est intéressé tout particulièrement aux intermédiaires concrets et des indicateurs permettant d'en contributions de la Banque à la réalisation des objectifs de assurer le suivi, afin de mieux rendre compte des développement pour le Millénaire. Dans ce contexte, les réalisations, de responsabiliser davantage ceux à qui elles Administrateurs ont examiné le rapport intitulé « Atteindre incombent et d'être ainsi davantage axées sur les résultats. La les ODM et les résultats connexes: Cadre de référence pour stratégie-d'aide au Sri Lanka a été la première CAS basée sur le suivi des politiques et des programmes d'action ». les résultats examinée durant l'exercice. Le Conseil a également continué de suivre de près la manière dont la Banque s'acquitte de sa mission de réduction de la Programmes mondiaux et partenariats pauvreté. Il a examiné 15 Documents de stratégie pour la Le Groupe de la Banque a continué de resserrer sa réduction de la pauvreté (DSRP) et sept rapports d'étape sur collaboration avec le Fonds monétaire international (FMI), les DSRP, en indiquant les aspects qu'il conviendrait d'autres banques multilatérales de développement et le d'approfondir. système des Nations Unies, tout en développant ses Dans le même temps, le Conseil a reporté son attention communications avec la société civile. Les Administrateurs sur l'Initiative PPTE renforcée. Les Administrateurs ont ainsi ont examiné les priorités dans le cadre des relations que la passé en revue deux documents du point d'achèvement' de Banque entretient avec d'autres partenaires de l'Initiative. Ils ont en outre examiné plusieurs documents développement. La collaboration avec le FMI a été conjoints de la Banque et du FMI : « Initiative en faveur des particulièrement active en ce qui concerne les examens des pays pauvres très endettés (PPTE) - État d'avancement » ; dépenses publiques, les programmes d'évaluation du secteur HIPC Initiative: Creditor Participation Issues; et HIPC: financier et les activités de lutte contre le blanchiment des Calculation for Conmpletion Point Topping- Up. Le Conseil a capitaux, ainsi que les travaux en cours sur la mise en oeuvre également étudié un rapport d'avancement sur les activités des DSRP et de l'Initiative PPTE. La Banque et le FMI ont menées par la Banque durant l'exercice 02 pour réduire la également préparé une étude conjointe sur les moyens de pauvreté. lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, un document conjoint sur les systèmes Programmes par pays informels de transfert de fonds et un rapport d'avancement À l'échelon des clients, les stratégies d'aide-pays (CAS), et sur la coopération des deux institutions dans le cadre des notamment les principes d'adhésion, de partenariat et programmes relatifs aux pays et de la conditionnalité. d'orientation sur les résultats énoncés dans le Cadre de D'autres documents ont été consacrés aux dépenses développement intégré (CDI), demeurent la clé de voûte des publiques, au Programme d'évaluation du secteur financier opérations du Groupe de la Banque mondiale. Les et aux rapports sur l'observation des normes et codes Administrateurs ont rappelé avec insistance qu'un lien plus (ROSC). La Banque s'est également employée à faire avancer étroit doit être établi entre la stratégie d'aide-pays et le DSRP. concrètement le consensus de Monterrey en examinant le Le Conseil a examiné 24 de ces stratégies et produits rapport intitulé « Atteindre les ODM et les résultats connexes durant l'exercice. Il a contribué activement aux connexes : Cadre de référence pour le suivi des politiques et travaux entrepris pour affiner les instruments de prêt et les des programmes d'action » cité plus haut, et elle a poursuivi services hors prêt de la Banque et fait part de ses réflexions les travaux entrepris avec d'autres banques multilatérales de sur le bilan et les perspectives d'évolution des CAS, les développement et des organismes d'aide bilatéraux sur problèmes de mise en oeuvre posés par la modernisation des l'harmonisation des politiques, procédures et pratiques politiques et des instruments opérationnels, ainsi que opérationnelles. d'autres thèmes pertinents. À propos de l'évolution des Dans le cadre de l'examen en cours de la politique de la stratégies d'aide-pays, les Administrateurs, constatant que la Banque en matière de diffusion de l'information, le Conseil a politique de résultats de l'institution crée de nouvelles examiné un rapport sur le renforcement des Centres obligations et que le lien entre les objectifs de la CAS et les d'information du public. SURVEILLANCE ET RESPONSABILITÉ FIDUCIAIRE 1. Point d'achèvement: Point auquel tous les créanciers versent, Le Conseil exerce une surveillance et une responsabilité sans condition, le solde de leur contribution à l'allégement convenu fiduciaire pour le compte de ses actionnaires par au point de décision. L'accession au point de décision est liée à l'application des réformes et des mesures clés énoncées dans l'intermédiaire de son Comité d'audit. Le Comité a révisé le DSRP. son mandat de manière à tenir compte de l'évolution des 6 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 fonctions et des responsabilités qui lui incombent dans les préparation et de l'exécution d'un projet. Tout groupe domaines de la surveillance et de la gestion des risques. d'individus estimant qu'un projet financé par la Banque Le Comité assure une fonction de conseil auprès des risque de lui porter préjudice peut demander au Panel Administrateurs pour les questions de gestion et de d'instruire une plainte selon laquelle le préjudice en question gouvernance financière, afin de guider leurs décisions en est dû à l'inobservance par la Banque de ses politiques et matière de politique financière et de mécanismes de contrôle procédures. Les Administrateurs décident, sur financier. recommandation du Panel, s'il sera donné suite à l'instruction. OUVERTURE ET TRANSPARENCE Au cours de l'exercice 03, le Panel a reçu et enregistré une Dans le droit fil des actions menées antérieurement pour nouvelle demande d'inspection concernant la partie diffuser l'information plus largement dans le public, les camerounaise du Projet d'exploitation pétrolière et changements apportés en 2001 à la politique d'information d'oléoduc Tchad-Cameroun et le Projet de renforcement des de la Banque préconisaient la divulgation d'un plus grand capacités de gestion environnementale dans le secteur nombre de documents relatifs aux projets (notamment des pétrolier du Cameroun. Cette demande émane documents concernant les prêts d'ajustement) et une d'organisations non gouvernementales et de citoyens approche plus systématique de l'accès aux données camerounais. Le Conseil a approuvé en décembre 2002 la chronologiques (voir Banque mondiale, Politique recommandation du Panel d'instruire le dossier. Le rapport d'information, 2002). du Panel, qui a été transmis aux Administrateurs en Consciente de la nécessité d'adopter une stratégie plus mai 2003, sera soumis à l'examen du Conseil en juillet 2003, dynamique de communication et de diffuser des données ainsi que les recommandations de la direction de la Banque ciblées, la Banque a dressé des plans durant l'exercice 03 en sur les conclusions du Panel. vue d'améliorer l'accès à l'information par l'intermédiaire Durant l'exercice 03, le Panel a également adressé au des Centres d'information du public qu'elle a ouverts dans Conseil son rapport sur la recevabilité de la demande les pays en développement. En janvier 2003, la Banque a d'inspection concernant le Projet de réforme pour les approuvé un rapport de la Direction sur le renforcement de secteurs de l'eau et des télécommunications du Paraguay et ces centres intitulé Strengthening Public Information Centers. le Projet de distribution d'électricité SEGBAV en Argentine La mise en oeuvre des mesures préconisées dans ce (qui finance une partie du Projet hydroélectrique Yacyretà en document s'étalera sur les exercices 04 et 05. Le Conseil a faveur de l'Argentine et du Paraguay). Le Conseil a entériné également examiné un rapport intitulé A Document les conclusions du Panel recommandant d'instruire la Translation Frameworkfor the World Banik, qui traite de la demande en septembre 2002, instruction qui suit traduction de l'éventail des informations divulguées par la actuellement son cours. Banque dans le cadre de sa nouvelle politique d'information. Le Conseil a examiné le Rapport d'instruction du Panel sur une demande d'inspection concernant la partie BUDGET ADMINISTRATIF tchadienne du Projet d'exploitation pétrolière et d'oléoduc Après examen par le Comité du budget, les Administrateurs Tchad-Cameroun (demande reçue durant l'exercice 01) et, ont approuvé un budget administratif total, net de en septembre 2002, a approuvé les recommandations de la remboursements, de 1 672,6 millions de dollars pour direction de la Banque. En juillet 2003, le Conseil examinera l'exercice 03, dont 157 millions de dollars destinés au le rapport d'instruction du Panel et les recommandations de Mécanisme d'octroi de dons pour le développement. la direction concernant le Projet d'atténuation des effets Ce budget net reflète une augmentation de O % en valeur environnementaux et sociaux de la production de charbon réelle (3,1 % en valeur nominale) par rapport à celui de en Inde. l'exercice 02. En juin 2003, les Administrateurs ont approuvé Vingt-sept demandes d'inspection ont été déposées un budget administratif total, net de remboursements, de depuis la création du Panel, neuf émanant de pays d'Afrique, 1 870 millions de dollars pour l'exercice 04. neuf de l'Amérique latine et des Caraïbes, sept de l'Asie du Sud et deux de l'Asie de l'Est et du Pacifique. Le Panel a PANEL D'INSPECTION recommandé que 13 des 27 demandes officiellement reçues En 1993, les Administrateurs ont créé un Panel d'inspection soient instruites: six en application des règles en vigueur indépendant pour mieux faire droit aux préoccupations des jusqu'en avril 1999, date à laquelle des précisions ont été populations affectées par les opérations de la Banque. apportées à la résolution portant création du Panel, et Le Panel veille à ce que cette dernière respecte ses politiques sept depuis lors. et procédures opérationnelles lors de la conception, de la Banque mondiale: Rapport annuel 2003 7 Le Groupe de la Banque mondiale , N = I I NIAI Le Groupe de la La Banque internationale L'Association internationale pour la reconstruction de développement Banque mondiale, et le développement qui a pour mission de Créée en 1945 O 184 États membres Créée en 1960 M 164 États membres combattre la pauvreté Volume de prêt cumulé:383 milliards Volume de prêt cumulé: 142 milliards de dollars de dollars et d'améliorer les Volume des prêts de l'exercice 03: Volume des engagements de l'exercice 03: 11,2 milliards de dollars pour 99 nouvelles 7,3 milliards pour 141 nouvelles opérations conditions de vie des opérations dans 37 pays dans 55 pays populations des pays en développement, compte parmi les principales organisations de développement dans le monde. Il accorde des prêts et fournit des ' - conseils sur l'action à Depuis l'octroi de son premier prét à un projet L'Association, par ses financements, aide mener,tainsi qu'une desanté, nutrition et population en 1970, les pays à étendrela couverture des services la Banque a considérablement développé de base dans les secteurs de l'éducation, assistance technique et ses activités dans ce secteur La Banque est des soins de santé, de l'eau salubre aujourd'hui la principale source de fonds et de l'assainissement et à améliorer la qualité des services en rapport extérieurs pour ce type de projets dans de ces services. Les ressources de l'IDA les pays à faible revenu et les pays à revenu permettent à des millions d'enfants avec le partage du intermédiaire. de bénéficier d'une éducation primaire. savoir. La BIRD et l'IDA La BIRD s'efforce de faire reculer Les contributions à l'IDA permettent à qui, conjointement, la pauvreté dans les pays à revenu la Banque mondiale d'accorder chaque intermédiaire et dans les pays plus année 7 à 8 milliards de dollars de constituent la pauvres solvables en favorisant un financements très concessionnels aux « Banque mondiale », développement durable par l'octroi 81 pays les plus pauvres, qui comptent de prêts, de garanties et de services 2,5 milliards d'habitants. Ces crédits et appartiennent aux pays (hors prêt) de conseil et d'analyse. dons de l'IDA, qui ne portent pas La BIRD ne cherche pas à maximiser intérêt, sont vitaux pour ces pays qui membres qui ont le ses bénéfices, mais elle affiche un n'ont guère ou pas les moyens pouvoir de décision revenu net positif depuis 1948. d'emprunter aux conditions du Celui-ci lui permet de financer diverses marché. Dans la plupart d'entre eux, en dernier ressort. actions de développement et lui assure l'immense majorité de la population une assise financière qui lui permet dispose de moins de deux dollars par Le Groupe de la d'emprunter à faible coût sur les jour pour vivre. Les ressources de Banque mondiale marchés financiers et d'accorder l'IDA appuient les stratégies de Banque mondiale des conditions favorables à ses réduction de la pauvreté arrêtées par compte aujou rd 'h u i emprunteurs. Le Conseil de la BIRD, les pays eux-mêmes, notamment pour qui compte 24 Administrateurs, accroître la productivité, promouvoir cinq institutions qui représente les 184 États membres. une gouvernance responsable, Il se compose de 5 Administrateurs améliorer le climat de l'investissement entretiennent des désignés et de 19 Administrateurs élus. privé et faciliter l'accès des pauvres à liens étroits. l'éducation et aux soins de santé. 8 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 r- SFI i . + La Société financière L'Agence multilatérale Le Centre international internationale de garantie des investissements de règlement des différends relatifs aux investissements Créée en 1956 M 175 États membres Créée en 1988 M 162 États membres Créé enl966 M 139 États membres Engagements en portefeuille: 23,4 milliards Montant cumulé des garanties' émises: Nombre total d'affaires enregistrées: 129 de dollars (dont 6,6 milliards de prêts 12,4 milliards de dollars Affaires enregistrées durant l'exercice 03 26 syndiqués) Garanties émises pendant l'exercice 03 Engagements de l'exercice 03 3,9 milliards 1,4 milliard de dollars pour 204 projets dans 64 pays r - M~~~~~~~~~~~~~~~ Xr La SFI a accordé un financement à la société Le programme de garantie de la MIGA Un projet de construction de route fait l'objet péruvienne Tecnofil pour l'aider à moderniser a appuyé le projet d'un investisseur d'un arbitrage du CRDI. ses processus de fabncation d'articles en cuivre. singapourien d'acheminer vers le nord-est du Brésil des groupes électrogènes de secours montés sur des barges pour atténuer la grave pénurie d'électncité due à la sécheresse. La SFI favorise le développement La MIGA encourage l'investissement Le CIRDI encourage l'investissement économique par l'entremise du secteur étranger dans les pays en étranger en offrant des services privé. En collaboration avec des développement en garantissant les internationaux de règlement, par vote partenaires commerciaux, elle investit investisseurs étrangers contre les pertes de conciliation ou d'arbitrage, des dans des entreprises privées viables de liées à des risques non commerciaux - différends relatifs aux investissements, pays en développement, sans accepter expropriation, inconvertibilité de la et favorise ainsi l'instauration de garanties de l'État. La SFI propose monnaie et restrictions sur les d'un climat de confiance mutuelle divers produits: prises de transferts, guerres et troubles civils, ou entre les États et les investisseurs participation, crédits à long terme, ruptures de contrats. Elle fournit par étrangers. Nombre d'accords garanties de prêts, instruments de ailleurs des services d'assistance internationaux relatifs aux gestion des risques, et services de technique et de conseil en vue d'aider investissements font mention conseil à ses clients. Elle a pour objectif les pays à faire connaître les possibilités de ses mécanismes d'arbitrage. d'aider les entreprises situées dans des d'investissement qu'ils offrent et à Le CIRDI mène également des activités régions et dans des pays qui n'auraient renforcer la capacité des intermédiaires de recherche et de publication dans sans elle qu'un accès limité au capital. chargés de promouvoir les les domaines du droit de l'arbitrage La SFI investit sur des marchés que investissements. Sur demande, la et du droit relatif à l'investissement les investisseurs privés jugeraient trop MIGA assure aussi des services de étranger. risqués en l'absence de sa participation médiation en cas de différends liés et ajoute de la valeur aux projets qu'elle aux investissements. finance par son expérience du gouvernement d'entreprise et des 1. Dont une partie a été mobilisée questions environnementales et dans le cadre du Programme coopératif sociales. de garanties. Banque mondiale: Rapport annuel 2003 9 r` ( TÂdv ptre i Stratégie et action Chapitre 1 Stratégie et action La Banque mondiale se compose de la BIRD et de l'IDA, peut créer un environnement porteur dans lequel les organisations financières internationales ayant pour mission contrats sont exécutés et les marchés peuvent commune de lutter contre la pauvreté dans le monde. Elle a fonctionner, les infrastructures de base sont opérantes, pour actionnaires 184 États membres. Pour aider ses pays la population bénéficie de services de santé, d'éducation clients à parvenir à un développement durable, la Banque et de protection sociale d'un niveau convenable et peut mobilise des ressources et forme des partenariats, participer aux décisions qui la concernent. notamment avec des organismes de prêt en faveur du M L'autonomisation des citoyens: elle permet de donner à développement et des organisations de la société civile. tous les moyens de prendre leur destinée en main en Le développement implique des changements. leur ouvrant des possibilités, en assurant leur sécurité et Il nécessite de déterminer ce qui fonctionne, ou non, dans en encourageant leur participation effective et leur telle ou telle situation, puis de renforcer les capacités insertion sociale. indispensables pour pouvoir appliquer ce savoir dans tous M La croissance économique: elle est essentielle. Les pays les domaines d'une économie. C'est en tirant les leçons de qui ont obtenu les meilleurs résultats en matière de l'expérience et en sachant mettre à profit les instruments et lutte contre la pauvreté sont en effet ceux dont le les ressources disponibles que la Banque peut obtenir des rythme de croissance a été le plus rapide et il n'y a résultats à la mesure des problèmes à résoudre. Plusieurs aucun exemple de développement réussi sans périodes dizaines d'années de travail ont permis à l'institution prolongées de forte augmentation de la production par d'identifier plusieurs facteurs que l'on retrouve partout où le habitant. développement progresse. Ces facteurs - sur lesquels repose a Le secteur privé: il faut un secteur privé la stratégie de la Banque - sont les suivants dynamique pour servir de locomotive à une croissance économique durable. Les petites et moyennes M Un État actif: lorsqu'il opère dans un contexte entreprises jouent un rôle particulièrement important caractérisé par une bonne qualité de gouvernance tant en la matière en offrant des possibilités d'emploi aux dans le secteur public que dans le secteur privé, l'État pauvres. * Le secteur financier: il est essentiel que ce secteur soit 1% X > _ régi par une politique rationnelle et adaptée au pays, et que les obstacles au coinnierce international soient levés afin que les exportations des pays en développement "Y L;|, gpuissent contribuer à la croissance. * Enfin, l'.i, ,". du pays et de la société au progranmme de développement: elle assure la compatibilité du programme avec la situation qui règne dans le pays et son économie politique. M _ 4 DEUX PÔLES D'INTERVENTION POUR RÉDUIRE rt`.E, \ **" LA PAUVRETÉ Lx' Ç* - ' Partant de ce constat, la Banque a décidé d'axer sa stratégie ,;;sJ > . . _ d'intervention sur deux pôles principaux, exposés ci-après. 12 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Bien qu'il reste beaucoup à apprendre en la matière, les études et les projets menés par la Banque montrent que quatre éléments sont indissociables du succès lorsqu'on cherche à démarginaliser les pauvres et à augmenter leur liberté de choix: l'accès à l'information, afin que les pauvres ---^> . v 1 puissent prendre des décisions en connaissance de cause, la participation, qui permet aux pauvres d'exprimer leur voix -= > Q _dans les programmes publics, l'obligation pour les j-:w _- r = responsables politiques et les institutions de rendre des ^ X ;2Ptfi a comptes à leurs administrés, et les capacités d'organisation =- ,# }- r"«n»Fx i t locales, qui permettent aux institutions publiques de * / , . - jf*,)asi;;ifÆ fonctionner correctement. La réunion de ces quatre éléments Jf *-,s S qij|L est propre à engendrer une société informée capable de _ - S_ - , contribuer au programme de développement de son pays. Démarginaliser les pauvres, investir dans les hommes est Créer un climat propice à l'investissement, à l'emploi une étape incontournable si l'on veut atteindre les objectifs et à une croissance durable de développement pour le Millénaire (ODM), en particulier Ce premier pôle d'intervention vise à créer un climat ceux qui se rapportent à l'éducation, à l'égalité des sexes, à la d'investissement favorable, qui stimule l'esprit d'entreprise santé et à l'environnement. Donner à chacun les moyens en encourageant les petites et les grandes entreprises à d'avoir un impact sur la fourniture des services à l'échelon investir, à créer des emplois et à accroître leur productivité. local peut ouvrir la voie à la réalisation des ODM. Il comprend plusieurs composantes: Concrètement, cela peut se traduire par la participation des populations locales au fonctionnement des écoles, par des * Une situation rnacroéconomique stable qui met les groupes de santé locaux ou par des associations d'usagers de entreprises en confiance et leur permet donc de prendre l'eau. Parce qu'elles favorisent la meilleure adéquation des des décisions de production et de les exécuter, et des services aux besoins des populations démunies, toutes ces politiques commnerciales favorisant le libre-échange, démarches peuvent contribuer notablement à améliorer les l'innovation et l'esprit d'entreprise. conditions de vie des pauvres. * Des institutions et une gotuvernance sans corruption, Dans beaucoup de communautés, le principal enjeu est bureaucratie hypertrophiée ni crime organisé, sur l'autonomisation desfemmes. L'expérience prouve en effet lesquelles on sait pouvoir compter pour faire exécuter qu'en donnant plus de possibilités aux filles et aux femmes, des contrats et faire appliquer des règlements selon les non seulement on améliore leur position dans la société, lois de l'éthique. mais aussi l'on accroît considérablement l'efficacité globale * Des infrastructures physiques etfinancières du développement. Les études montrent que l'instruction (par exemple : transports, services collectifs et systèmes des mères a une incidence majeure sur la santé de leurs bancaires) convenables en qualité et en quantité, à la fois enfants et que, quand les femmes contrôlent davantage les fiables et d'un prix abordable, afin que les particuliers et revenus et les moyens de production de la famille ou leur les entreprises puissent participer aux activités transfert, c'est l'ensemble de la famille qui y gagne. économiques. La stratégie de la Banque et le caractère plurisectoriel Donner aux pauvres les moyens de participer au des objectifs de développement pour le Milénaire développement et investir dans leur capital humain Les deux pôles d'intervention qui définissent la stratégie de Il importe de donner aux individus plus de possibilités de la Banque sont essentiels pour parvenir à réduire participer aux décisions qui affectent leur vie et celle de leur durablement la pauvreté et aider les pays à atteindre les famille. C'est là le second pôle d'intervention de la stratégie objectifs fixés. Néanmoins, tous les pays clients n'ont pas les de la Banque à l'appui du développement. Dans ce domaine, mêmes besoins. La plupart des pays à faible revenu les droits de l'homme et les législations qui protègent les s'efforcent en priorité de travailler avec la Banque pour biens et les moyens de subsistance jouent un rôle atteindre les ODM, tandis que les clients à revenu fondamental en permettant aux pauvres d'investir dans leur intermédiaire recherchent plus souvent l'aide de la Banque avenir et de prendre leur place dans la société. pour améliorer le climat de l'investissement. Chapitre i Stratégie et action 13 LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT POUR LE MILLÉNAIRE LES ODM CONSTITUENT LE CADRE DE RÉFÉRENCE QUI GUIDE LE TRAVAIL DE LA BANQUE, EN PARTENARIAT AVEC D'AUTRES INSTITUTIONS INTERNATIONALES. ENSEMBLE D'OBJECTIFS CONCRETS DE LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ POUR LA PÉRIODE 1990-2015, ILS SONT LE FRUIT D'UN CONSENSUS MONDIAL SANS PRÉCÉDENT SUR CE QU'IL FAUT FAIRE POUR PARVENIR À RÉDUIRE DURABLEMENT LA PAUVRETÉ. RÉDUIRE L'EXTRÊME ASSURER A PAUVRETÉ LUÉDUCATION ET LA FAIM _ PRIMAIRE POUR TOUS L t »: 3 Réduire de moitié le " ff i Donner à tous les nombre de personnes enfants les moyens 4 -:.^ -vivant dans l'extrême - d'achever un cycle pauvreté, et le _ _ complet d'études ^ nombre de personnes ' x primaires d'ici 2015 i e t %b i dsouffrant de la faimn, d 'ici 2015 3 PROMOUVOIR RÉDUIRE 'UÉGALITÉ DES SEXES - LA MORTALITÉ INFANTILE AT LAUTONOMI- F ' Réduire de deux tiers SATIONDES FEMMES >"~~~~~~~~ le taux de mortalité Éliminer les disparités des enfants de moins entre les sexes dans - de cinq ans d'ici 2015 *lesenseignements _ p rimaire et secondaire d'ici 2005, et à tous les niveaux de l'ensei- gnement d'ici 2015 Au cours de l'exercice 03, la Banque a analysé ses étre identifiée de façon réaliste, en tenant compte des stratégies régionales et les demandes des pays, et mis à plat demandes exprimées par les clients, des possibilités qu'ils ont ses capacités et ses contraintes au regard des besoins associés de travailler avec d'autres partenaires, des capacités aux objectifs de développement. Sachant que la réalisation financières et des ressources humaines de l'institution. de ces objectifs nécessite un ensemble d'actions touchant La Banque est consciente qu'il existe aussi des différences de plusieurs secteurs, la Banque a commencé à ajuster ses moyens au sein de la communauté du développement dans programmes en conséquence, pour appuyer des activités son ensemble -aussi bien en termes de financement que de dépassant le cadre de secteurs strictement définis comme la capacités -qui freinent la progression des pays vers les santé, l'éducation et l'environnement. Par exemple, bien que ODM. La collaboration entre pays en développement et pays les infrastructures ne soient pas expressément mentionnées développés peut faire beaucoup pour combler les écarts. dans les ODM, il est absolument indispensable d'investir Afin de mieux définir sa propre contribution, la Banque a dans ce domaine pour atteindre les objectifs fixés: il faut des confronté ses engagements potentiels aux programmes de routes et de l'électricité pour pouvoir construire des écoles travail établis à l'initiative de ses clients, et travaille à mieux convenables qui permettent aux pays d'assurer l'éducation les aligner en renforçant la concertation entre les réseaux, les primaire pour tous, et aussi pour construire des directeurs-pays et les clients. Cet examen aide à préciser en établissements sanitaires de manière à réduire la mortalité quoi la Banque peut contribuer à la réalisation des ODM. infantile, améliorer la santé maternelle et traiter des maladies Il est clair qu'une partie de ces objectifs ne pourront sans transmissibles telles que le VIH/SIDA. Il est également doute pas ètre atteints dans certains États si les pays en essentiel que les pauvres participent à la définition des développement, les pays développés et l'ensemble de la besoins en infrastructures de leur pays. communauté du développement ne redoublent pas d'efforts. La contribution que peut avoir la Banque elle-même à la La Banque s'efforce de dynamiser l'action concertée en réalisation d'un objectif de développement particulier doit faveur de ces pays, par le biais à la fois des Documents de 14 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 LES THÈMES INSCRITS DANS LES ODM NE SONT PAS NOUVEAUX POUR LA BANQUE. LE PREMIER -LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ - CONSTITUE SON OBJECTIF PRIMORDIAL DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES. LA NOUVEAUTÉ TIENT DANS L'ACCENT MIS SUR LES RÉALISATIONS, SUR LA DÉFINITION D'OBJECTIFS QUANTITATIFS ASSORTIS D'UN CALENDRIER DE RÉALISATION, ET SUR LES OBLIGATIONS DES PAYS DÉVELOPPÉS DANS LE CADRE D'UN PARTENARIAT MONDIAL EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT. AMÉLIORER w COMBATTRE LA SANTÉ MATERNELLE LE VIH/SIDA, Réduire de trois LE PALUDISME quarts le taux ET D'AUTRES MALADIES de mortalité Stopper la propagation maternelle - du VIH/SIDA, de la | d'ici2015 \^5 ht" ' '' a,ss v tuberculose et d'autres grandes maladies, et jj _ t lh 6 z hl D1 , - commencer à inverser . :SBLf -= -- la tendance actuelle, - d'ici 2015 ASSURER METTRE EN PLACE UN ENVIRONNEMENT UN PARTENARIAT DURABLE r MONDIAL POUR I £^ . k %: J Réduire de moitié LE DÉVELOPPEMENT F .a jb le pourcentage de la Poursuivre la mise en population qui n'a place d'un système pas accès de façon - t commercial et i4sit 5" A . l | l-, durable à un approvi- financier multilatéral sionnement en eau ouvert, fondé sur des potable d'ici 2015 règles, prévisible et non discriminatoire. stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) qui économiques (OCDE), ont élaboré un cadre de suivi qu'ils donnent un cadre aux stratégies nationales de lutte contre la ont entrepris d'appliquer dans une phase initiale. pauvreté, et des rapports de suivi qu'elle soumet au Comité Le dispositif proposé doit servir à rendre compte du développement. régulièrement au Comité du développement pour lui permettre d'évaluer de façon continue les progrès accomplis Assurer le suivi des politiques et des actions menées pour au plan de l'application des mesures prises et les domaines atteindre les objectifs de développement pour le Millénaire auxquels il importe de porter attention en priorité. Les À sa réunion de septembre 2002, le Comité du rapports fournis seront étayés par une base de données développement a annoncé son intention de procéder à un publique, consultable sur le site Developmetit Gateway suivi régulier des politiques et des actions que doivent (voir encadré 1.2), conçue pour faciliter un suivi transparent poursuivre les pays en développement et les pays développés et donner aux pays la possibilité de comparer leurs pour atteindre les ODM, ainsi que les résultats associés. Il a performances à celles de pays de référence. Ce dispositif de demandé à la Banque et au Fonds monétaire international suivi contribuera également à garantir que les partenaires de (FMI) de lui soumettre des propositions pour promouvoir développement tiennent les engagements qu'ils prennent vis- cette opération, tout en reconnaissant le rôle que doit jouer à-vis des ODM. Les activités de suivi proposées ont été l'Organisation des Nations Unies (ONU) dans le suivi de ces soumises au Comité du développement à sa réunion objectifs. En réponse à la demande du Comité, les services de d'avril 2003 et accueillies, dans l'ensemble, favorablement la Banque et du FMI, en consultation avec ceux des Nations par les ministres. Sur la base des recommandations de ces Unies, d'autres banques multilatérales de développement derniers, la Banque et le FMI mettent à présent en (BMD), de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et application le dispositif de suivi, en collaboration avec des du Comité d'aide au développement (CAD) de organismes partenaires. l'Organisation pour la coopération et le développement Chapitre 1 Stratégie et action Résultats Strengthening IMF-WVorld Bank Collaboration on Country Il n'est pas possible d'assurer un suivi efficace sans avoir les Progranms and Conditionality-Progress Report. moyens de mesurer les résultats des actions menées. Le FMI et la Banque mondiale ont travaillé en étroite Au cours de l'exercice 03, la Banque a élaboré dans ce collaboration au cours de l'exercice 03 dans le cadre du domaine un plan d'action afin d'amener la direction à se dispositif DSRP ciblé sur les pays à faible revenu avec l'appui préoccuper davantage des résultats obtenus. La de la Facilité du FMI pour la réduction de la pauvreté et problématique des résultats est évoquée plus en détail au pour la croissance, afin de soutenir les stratégies-pays chapitre 3. communes et de concentrer leurs efforts sur leurs domaines de compétence respectifs. Par ailleurs, ils se sont davantage DES PARTENARIATS POUR AMPLIFIER L'IMPACT efforcés d'améliorer la coordination de leurs activités DES ACTIONS EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT concernant les pays à revenu intermédiaire en faisant Le partenariat est devenu un principe central du mode de participer les services des deux institutions à des fonctionnement de la Banque. Le fait de s'associer à des consultations sur les nouvelles questions structurelles qui partenaires de la communauté internationale pour identifier ressortent des programmes nationaux. les domaines dans lesquels chacun dispose d'un avantage La Banque et le FMI ont deux autres programmes comparatif permet d'amplifier l'effet produit par chaque conjoints: le Programme d'évaluation du secteur financier et dollar consacré au développement. En examinant très l'initiative relative aux Rapports sur l'observation des attentivement ce qui donne ou non de bons résultats dans normes et codes (ROSC). En mars 2003, les Administrateurs une situation donnée, on peut se baser sur les expériences de la Banque et du FMI ont examiné les documents préparés concluantes pour lancer des projets adaptés qui donneront conjointement par les deux institutions et discuté de ces de meilleurs résultats. En même temps, du fait de deux programmes. l'importance croissante des partenariats dans le travail de la Banque, il faut veiller à ce que les nouveaux partenariats Organisation des Nations Unies. La Banque et l'Organisation soient bien en phase avec les priorités de la Banque et avec des Nations Unies sont déterminées à mettre en oeuvre le les stratégies de développement nationales. cadre de développement qui a été défini par la communauté internationale et accepté par tous. La Banque a établi des Partenariats institutionnels relations étroites avec les institutions spécialisées, les La Banque travaille en partenariat avec d'autres institutions programmes et les fonds du système des Nations Unies. internationales parmi lesquelles le Fonds monétaire Pendant l'exercice 03, la Banque et l'ONU, qui se sont international, les Nations Unies, d'autres banques engagées à adopter une démarche concertée pour aider les multilatérales de développement, l'OCDE, l'Union pays à élaborer leurs stratégies nationales de lutte contre la européenne (UE) et l'OMC. pauvreté, ont enregistré certains progrès. Elles ont notamment cherché à identifier les complémentarités Fonds monétaire internatiotnal. Le FMI est le principal allié existant entre les ODM et le processus DSRP. La Banque et le institutionnel de la Banque, avec qui elle collabore sur un Groupe des Nations Unies pour le développement ont certain nombre d'initiatives de lutte contre la pauvreté. entretenu un dialogue ouvert sur l'harmonisation des La Banque et le FMI ont encore renforcé leur coopération au politiques, des procédures et des pratiques (voir cours de l'exercice 03. Chaque organisation se concentre sur encadré 1. 1). Aujourd'hui, priorité est donnée à les domaines dans lesquels elle a un avantage comparatif: l'amélioration de l'efficacité de l'aide et au renforcement de le FMI est chargé du dialogue avec les autorités nationales l'adhésion des pays. sur les questions macroéconomiques, tandis que la Banque La Banque a appuyé le processus parallèle mis en place mondiale s'occupe des questions sociales et structurelles. au niveau intergouvernemental. Lors des réunions tenues par Pendant l'exercice 03, les Administrateurs des deux le Comité du développement de la Banque en 2002, les institutions ont non seulement poursuivi leurs opérations ministres ont demandé que le suivi mondial des actions et d'allégement de la dette des pays admissibles dans le cadre de politiques menées en vue d'atteindre les ODM fasse l'objet l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), d'une plus grande attention. De nombreux hauts mais aussi déterminé que deux PPTE avaient atteint le point responsables de la Banque participent au dialogue instauré d'achèvement. Les Administrateurs de la Banque ont entre la Banque et les Nations Unies sur ces questions, un également examiné le rapport d'avancement intitulé dialogue qui permet de mieux comprendre les fonctions et 16 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 ENCADRÉ 1.1 HARMONISATION Après avoir organisé une table ronde sur les moyens de l'harmonisation, et à mettre en application de façon mesurer, suivre et gérer les résultats de l'aide au progressive les principes et critères de bonnes pratiques en développement, les BMD ont poursuivi leurs consultations matière de développement formulées par les banques sur les résultats obtenus au plan du développement. En multilatérales de développement et le CAD de l'OCDE février 2003, elles ont parrainé, avec le CAD de l'OCDE, un pour servir de base à l'harmonisation des politiques, des forum international sur l'harmonisation des politiques, procédures et des pratiques des bailleurs de fonds et des des procédures et des pratiques en vue d'améliorer pays partenaires. l'efficacité de l'aide au développement. Les principaux Des progrès importants ont aussi été réalisés en ce qui bailleurs de fonds internationaux (bilatéraux et concerne la formulation de principes ou normes concertés multilatéraux) et près de trente pays en développement pour les études environnementales, les évaluations, la ont envoyé des représentants de haut niveau à cette gestion financière, la préparation de rapports et la conférence, qui a été accueillie à Rome par l'État italien. passation des marchés. Ces importants documents de Le document de clôture « Déclaration de Rome sur référence internationaux seront utiles au travail l'harmonisation » représente le manifeste le plus exhaustif d'harmonisation mené au niveau des pays. La jamais prononcé sur l'harmonisation par la communauté coordination des activités opérationnelles, essentiellement internationale. (Voir le site www.worldbank.org.) Cette sur la base des DSRP, a également été améliorée, déclaration définit un programme de travail ambitieux notamment dans les stratégies d'aide-pays (CAS). visant à garantir que les efforts d'harmonisation soient Les efforts d'harmonisation visent maintenant adaptés à chaque contexte national et que l'aide des l'exécution des programmes dans les pays. S'appuyant sur donateurs corresponde aux priorités du bénéficiaire, à trois projets pilotes officiels appuyés par la Banque (en élargir les actions menées par les pays pour rationaliser les Éthiopie, à la Jamaïque et au Viet Nam), 14 autres pays procédures et les pratiques des bailleurs de fonds, partenaires ont engagé un travail d'harmonisation notamment par le renforcement de la coopération conduit par les autorités nationales (Bangladesh, Bolivie, technique axée sur la demande, à examiner et identifier Cambodge, Honduras, Îles du Pacifique, Kenya, Maroc, les moyens d'adapter les politiques, les procédures et les Nicaragua, Niger, Philippines, République kirghize, pratiques des institutions et des pays pour faciliter Sénégal, Tanzanie et Zambie). attributions de chaque partie dans le programme de en outre, notablement renforcée dans plusieurs domaines développement. ainsi qu'il apparaît dans le rapport conjoint Recentr Progress Les dimensions politiques, sociales, économiques et in Cooperation anmong Multilateral Developmnent Banks. internationales des conflits sont de plus en plus complexes et Suite à leur déclaration conjointe sur l'efficacité de l'aide compromettent la capacité des pays à avancer en direction au développement prononcée à la Conférence internationale des ODM. Les Nations Unies et la Banque ont forgé un étroit de Monterrey sur le financement du développement en 2002, partenariat et s'efforcent de coopérer encore plus, entre elles les présidents des BMD se sont consultés périodiquement et avec les principales parties prenantes, pendant les conflits sur les questions opérationnelles et de politique générale, en et durant toutes les phases de reconstruction post-conflit. se penchant particulièrement sur les incertitudes mondiales et régionales auxquelles sont confrontées plusieurs de ces Banques multilatérales de développement. La Banque et les banques et sur les moyens de renforcer encore le système des autres banques multilatérales de développement (BMD) banques multilatérales de développement. Afin d'informer telles que la Banque africaine de développement (voir le site les actionnaires des BMD des progrès considérables réalisés www.AfDB.org), la Banque asiatique de développement en matière de coopération ces dernières années, ils ont (www.ADB.org), la Banque interaméricaine de communiqué à tous les administrateurs et gouverneurs des développement (www.IADB.org), la Banque européenne de BMD un document faisant l'état de la situation en ce reconstruction et de développement (www.EBRD.com) et la domaine ( Update on Progress in MDB Cooperation). Lors de Banque islamique de développement (www.ISDB.org) ont la journée internationale de la femme, les présidents des continué de travailler en étroite collaboration. Celle-ci s'est, BMD et le directeur général du FMI ont publié une Chapitre 1 Stratégie et action 17 déclaration commune sur l'importance de la parité 100 millions de personnes -en 2004, oeuvre en faveur des hommes-femmes dans les opérations auxquelles participent réformes politiques et économiques et de la réduction de la les BMD et le FMI, et au sein même de ces institutions. pauvreté dans le monde, en particulier dans les régions voisines telles que le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Organisation pour la coopération et le développement avec lesquelles elle entretient des rapports actifs en matière économiques et Comité d'aide au développement. Le de commerce, d'investissement et d'immigration. partenariat de la Banque et de l'OCDE s'est encore resserré La collaboration entre l'UE et le Groupe de la Banque en mai 2000 avec la signature, par les dirigeants des deux mondiale s'est étendue sur de nombreux fronts ces dernières institutions, d'une déclaration conjointe de coopération. années, notamment celui des DSRP, de l'Initiative PPTE, de Depuis lors, la Banque et l'OCDE ont mis en place des la reconstruction post-conflit dans les Balkans et en points de contact bien définis pour une collaboration Afghanistan, et du Partenariat stratégique avec l'Afrique, effective. ainsi que dans le dialogue sur l'action publique relative au La Banque et l'OCDE travaillent ensemble sur le commerce et au développement. programme de travail du CAD de l'OCDE afin d'organiser l'appui des bailleurs de fonds au Cadre de développement Organisation mondiale du commerce. Le renforcement des intégré et aux DSRP, de mettre davantage l'accent sur les capacités de la Banque en matière de commerce et la résultats, de mieux harmoniser les politiques et les pratiques création du nouveau Département du Commerce ont permis des donateurs, et de remédier aux problèmes des pays à d'élargir le partenariat avec l'OMC dans l'optique commune faible revenu en difficulté. d'encourager le libre-échange et de stimuler le Des efforts systématiques sont par ailleurs déployés pour développement. À la suite d'une visite du Président de la renforcer la collaboration sur les questions qui ne figurent Banque mondiale à l'OMC, une stratégie de collaboration pas à l'ordre du jour du CAD. Les priorités comprennent la entre les deux institutions a été élaborée selon les grands axes conduite des affaires publiques et la gestion du secteur suivants: a) coopération pour diffuser le savoir et les études public, la politique et l'administration fiscales, les échanges, de politique générale, b) collaboration pour la mise en le gouvernement d'entreprise, le développement durable, oeuvre du Cadre intégré pour l'assistance technique en l'agriculture et l'économie du savoir. La Banque et l'OCDE, faveur des pays les moins avancés, c) coopération dans le avec le FMI, ont également lancé un « Dialogue fiscal domaine de la formation et du renforcement des capacités international » qui doit permettre de partager les expériences en matière de commerce assurés par l'Institut de la Banque et de favoriser la communication multilatérale sur les mondiale (WBI) et l'OMC, et d) coopération pour la systèmes fiscaux. promotion d'un dialogue mondial renforcé sur le commerce En plus de ces travaux, la Banque collabore avec l'OCDE et le développement. dans des pays où les deux institutions sont présentes. Il s'agit de pays en développement membres de l'OCDE comme le Société civile mondiale Mexique et la Turquie, de pays candidats à l'UE, et de pays Au-delà des partenariats qu'elle a forgés avec différentes non-membres plus particulièrement suivis par l'OCDE, à institutions, la Banque entretient des relations avec savoir le Brésil, la Chine et la Russie. Ces actions ont permis l'ensemble de la société civile, avec des fondations privées, à la Banque et à l'OCDE d'éviter les doubles emplois et de des parlementaires et le secteur privé dans le monde entier. mettre en synergie leurs travaux respectifs. Société civile. L'émergence et l'accroissement de l'influence de Union européenne. L'Union européenne est un partenaire la société civile au cours des deux dernières décennies naturel pour le Groupe de la Banque mondiale. Son constituent l'une des évolutions les plus remarquables du programme d'aide multilatérale, géré par la Commission développement international. La Banque mondiale est européenne, est le troisième en importance à l'échelle consciente que la société civile a un rôle particulièrement mondiale. important à jouer pour faire entendre la voix des plus EUE fournit 55 % de l'aide publique au développement pauvres, demander des comptes aux autorités et aux dans le monde -plus de 26 milliards de dollars en 2001- décideurs, et améliorer l'efficacité et la durabilité du et est le premier partenaire commercial du monde en développement. À l'heure actuelle, la Banque consulte et développement, dont elle absorbe 21 % des exportations et collabore avec des milliers d'organisations de la société civile avec lequel elle a conclu des accords préférentiels. L'UE, qui de par le monde, notamment des organisations doit accueillir 10 nouveaux États membres -soit communautaires et des associations de populations 18 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 ENCADRÉ 1.2 LA FONDATION DEVELOPMENT GATEWAY Cette Fondation a pour mission de lutter contre la d'information sur les projets de développement au pauvreté et de promouvoir un développement durable monde pouvant être consultée en ligne. Le portail grâce à l'utilisation des technologies de l'information et Development Gateway de la Fondation offre une plate- des communications (TIC). En tant que membre fondateur, forme d'échange d'idées et de coordination d'activités le Groupe de la Banque mondiale est représenté au axées sur les grands problèmes mondiaux. conseil d'administration de la Fondation par son M Développer le partage du savoir Le portail Development Président, James D. Wolfensohn, son Directeur général, Gateway est la principale source d'information sur les Mamphela Ramphele, et son Vice-président et chef des questions de développement durable et de lutte contre services d'information, Mohamed Muhsin. Alan Rossi a la pauvreté. Pour promouvoir l'échange d'informations, été nommé Directeur général de la Fondation en le portail crée des communautés interactives autour de décembre 2002. thèmes clés du développement. Le Forum annuel Les principaux objectifs de la Fondation sont les Development Gateway organisé par la Fondation suivants: rassemble des dirigeants du monde entier pour partager les expériences et améliorer l'impact de l'aide * Améliorer la transparence dans le secteur public. Pour au développement. favoriser la transparence et l'efficacité des services a Autonomiser les populations locales. Les 44 passerelles gouvernementaux, le dgMarket mondial en ligne nationales du réseau de la Fondation sont des propose aux partenaires et aux autorités des pays en initiatives partenariales gérées localement, qui développement des solutions clés en main de poursuivent la mission de la Fondation au niveau soumissionnement par voie électronique. La Fondation national. Le portail Development Gateway peut offrir et le Gouvernement italien ont créé un programme des plates-formes de dialogue entre organisations de d'administration électronique qui va permettre de différents pays. Le dgMarket comprend des portails déployer rapidement des applications dans ce domaine. nationaux de passation de marché dans les langues * Augmenter l'efficacité de l'aide. La base de données AiDA locales, qui diffusent des appels d'offres susceptibles (Informations accessibles sur les activités de d'intéresser les entreprises du pays. développement) est la plus importante source autochtones, des svr dicats, des groupes confessionnels et des piirl'fiinirc des organisations du la société civile dans la fbondation s. mesure où elle passe contrat pour des services d'assistance La Banque monidiale entretienit trois t pes de rapports techlnique et de formationi, elle finance des initiatives de la avec ces organisations. Tout d'abord, elle Jiocilite le dialogue societé civile et elle administre des programmes conjoints. et le partenariat entre la société civile et les pouvoirs publics Par exemple, le Programme d'élimination des stocks en fournissant des ressources, des formations et un appui africains de pesticides périmés a été lancé récemment par des technique, souvent en organisant des rencontres, comme elle gouvernements, des organisations de la société civile et des l'a fait dans le cadre du processus de formulation des DSRP organismes donateurs pour décontaminer et éliminer en nationaux engagé aujourd'hui dans plus de 40 pavs en toute sécurité tous ces stocks, et mettre au point des mesures développement. En second lieu, la Banque cotisulte les préventives pour éviter l'accumulation de nouveaux stocks à organisations de la société civile sur les problèmes, les l'avenir. La participation des organisations de la société civile politiques et les programmes, en écoutant leur point de vue dans les projets financés par la Banque n'a cessé d'augmenter et en les invitant à faire des suggestions. Au cours de depuis une douzaine d'années: alors qu'elle s'établissait à l'exercice 03, la Banque a organisé des consultations 21 % du nombre total de projets pendant l'exercice 90, cette mondiales avec la société civile sur la politique de prêts participation était évaluée à 71 % au cours de l'exercice 03. d'ajustement et sur les investissements dans l'industrie Les partenariats de la Banque avec des groupes extractive, ainsi que sur le nouveau « Rapport sur le confessionnels ne cessent d'évoluer pour se développer et se développement dans le monde 2004 » qui est consacré à la resserrer encore dans un vaste éventail de domaines, fourniture des services de base. Troisièmement, la Banque est notamment la lutte contre le VIH/SIDA, l'éducation, la Chapitre 1 Stratégie et action 19 santé, la résolution des conflits et la parité hommes-femmes. Nations Unies et la Banque mondiale parrainent une action La Banque entretient un dialogue avec un réseau mondial de financière originale qui consiste à acquérir des vaccins contre responsables de groupes confessionnels et la polio au moyen de crédits de l'IDA convertis en dons dans interconfessionnels, notamment le World Faiths l'optique d'une éradication mondiale de la polio d'ici 2005 Development Dialogue (www.wfdd.org.uk), le Conseil (voir aussi « Faits marquants de l'exercice 03 », au chapitre 2, oecuménique des églises et la Conférence mondiale des et « Valorisation des ressources humaines », au chapitre 4). religions pour la paix. En octobre 2002, le Président de la Banque mondiale et l'Archevêque de Canterbury ont réuni à Parlementaires. Le PNoWB (Réseau parlementaire sur la Canterbury (Angleterre) des dirigeants d'organismes Banque mondiale) est une association indépendante qui spirituels et de développement du monde pour débattre des regroupe plus de 400 parlementaires de quelque 60 pays défis posés par la lutte contre la pauvreté, la mondialisation développés et en développement. Créé en 2000 par un petit et la justice sociale, en mettant l'accent particulièrement sur groupe de parlementaires européens, son but est d'accroître les ODM. Cette réunion a rassemblé des responsables venant leur contribution au développement international et à la d'horizons très divers: organismes de développement, réduction de la pauvreté. Le PNoWB a notamment mis en grandes confessions du monde, secteur des affaires, place une mission de veille parlementaire destinée à fondations et monde des arts. promouvoir et suivre les actions ciblées sur les ODM, établi Le dialogue avec la société civile et les relations avec le un programme de visites de terrain, et créé un comité spécial mouvement syndical international se sont systématiquement sur le VIH/SIDA. Son assemblée annuelle est devenue une améliorés au cours des dernières années. Durant l'exercice, la vaste tribune d'échanges sur les questions du développement Banque et le FMI ont arrêté un programme de travail entre les parlementaires eux-mêmes, et entre les conjoint avec la Confédération internationale des syndicats parlementaires et la Banque (voir le site www.pnowb.org). libres et la Confédération mondiale du travail, qui a donné lieu à une réunion des principaux dirigeants de la Banque et Secteur privé. Les sociétés privées sont de plus en plus du FMI et des responsables syndicaux en octobre 2002, à des nombreuses à adhérer aux principes de la responsabilité projets de recherche communs et à des échanges de sociale des entreprises, qui préconisent des pratiques personnel (voir le site www.worldbank.org/civilsociety). commerciales ouvertes et transparentes répondant ou dépassant les attentes de la société sur le plan éthique, Fondations. La Banque travaille en partenariat avec des juridique, commercial et public. Dans le même temps, le fondations pour renforcer l'impact sur le développement de Groupe de la Banque mondiale travaille à renforcer ses l'aide fournie à ses pays membres. Ces partenariats relations avec le secteur privé pour accroître les flux de contribuent à mobiliser des ressources techniques et capitaux privés, améliorer les conditions dont ils sont financières externes et à identifier des modes de travail assortis et faire en sorte qu'ils profitent davantage aux inédits, dont la Banque peut ensuite tirer profit. (voir aussi pauvres. Différents services du Groupe de la Banque l'encadré 1.2 « La Fondation Development Gateway ».) mondiale mettent aujourd'hui en place des relations Au niveau des pays, les partenariats établis entre la partenariales avec des entreprises privées afin d'optimiser les Banque et des fondations telles que Ford, Gulbenkian, gains en termes de développement, tout en reconnaissant la Hewlett, MacArthur, Mott, Packard, Rockefeller, Soros et nécessité pour les sociétés participantes de maximiser leurs Eurasia aident à promouvoir le processus DSRP, appuient propres bénéfices commerciaux. Ce ne sont pas les initiatives des initiatives thématiques complétant les efforts en isolées qui produisent les meilleurs résultats mais les efforts direction des ODM et parrainent la participation des qui s'inscrivent dans des actions plus larges du Groupe de la organisations de la société civile dans des consultations de la Banque mondiale, qu'il s'agisse de programmes mondiaux Banque comme celles tenues pour le « Rapport sur le ou régionaux ou d'actions au niveau des pays. Ce développement dans le monde ». Une nouvelle initiative rapprochement avec les activités opérationnelles de créée avec les fondations Ford et Mott et le Council on l'institution, conjugué à une correspondance plus étroite Foundations va explorer le concept de fondation de entre les objectifs des différents partenaires, permet proximité pour renforcer la capacité des populations locales d'augmenter à la fois l'impact sur le développement et les à promouvoir un développement axé sur les collectivités bénéfices des entreprises. dans les pays clients de la Banque. En Angola par exemple, le Groupe de la Banque Aux niveaux régional et mondial, la Fondation Bill and mondiale étudie les moyens de concilier des activités axées Melinda Gates, le Rotary International, la Fondation pour les sur le développement du contenu local, la transparence des 20 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 revenus et le développement social dans le secteur pétrolier, avec les priorités du secteur public dans le contexte de l'après-guerre. Il s'agit d'un projet réunissant l'équipe de la Banque chargée de l'Angola, le Fundo de Apoio Social, la Division du pétrole et du gaz du Groupe de la Banque et le service de conseil de la Banque sur la responsabilité sociale des entreprises. Le Groupe de la Banque mondiale travaille avec la société civile, les grandes compagnies pétrolières nationales et des organisations multinationales actives en Angola, et avec les ministères angolais du Pétrole et du Plan. Des partenariats mondiaux La Banque participe également à des programmes d'action mondiaux, complémentaires de l'aide qu'elle apporte directement aux pays. Ces programmes sont ciblés sur des problèmes récents ou nouveaux tels que la dégradation de fin l'environnement, la propagation des maladies transmissibles, -- l'instabilité financière et l'insécurité internationale. Ils Un objectif important du Réseau Environnement de la Banque est de veiller à ce que les actions entrepnses aujourd'hui pour promouvoir nécessitent une action internationale concertée pour venir le développement et combattre la pauvreté n'entraînent pas à l'avenir appuyer les mesures prises aux niveaux national et local. Les une dégradation de l'environnement et une plus grande pauvreté programmes mondiaux concernent tous les pays clients et sont une composante essentielle des opérations de la Banque. Conformément à son mandat, la Banque participe régionales et des fondations privées, et assure un appui à aux programmes et partenariats mondiaux si une action 16 centres de recherche agricole internationale travaillant planétaire peut compléter et renforcer les programmes avec des systèmes nationaux de recherche agricole, le secteur nationaux et si la Banque a la possibilité de s'associer à des privé et la société civile. Cette alliance fait appel à la science partenaires pour fournir des biens publics ne pouvant être agricole pour lutter contre la pauvreté, accroitre le bien-être générés par un seul pays. Pour amplifier cet effort, la Banque des populations, promouvoir la croissance agricole et intervient dans des programmes nationaux qui constituent protéger l'environnement. Les scientifiques du CGIAR un complément indispensable à l'action mondiale. C'est le mettent au point des technologies améliorées dans chaque cas en particulier dans le domaine des maladies domaine crucial du secteur agricole, notamment transmissibles: des programmes ciblés sur le VIH/SIDA, le l'agroforesterie, la diversité biologique, les cultures paludisme, la tuberculose et la polio sont en cours dans de alimentaires, fourragères et arbustives, la pêche, l'industrie nombreux pays, renforçant ainsi l'action menée au niveau forestière, l'élevage et les politiques alimentaires. Ils mondial. La Banque est impliquée à titre de membre renforcent également les services de recherche agricole. Les fondateur, bailleur de fonds, administrateur ou participant avantages procurés par la recherche en termes de biens dans 70 programmes mondiaux, dont la majorité ont été mis publics sont très importants: les spécialistes du CGIAR en place il y a moins de 5 ans -même si 12 programmes sur fournissent des semences et une assistance technique en 70 existent depuis 10 à 30 ans. Afghanistan pour relancer l'agriculture, le programme La Banque est ainsi partenaire, entre autres, du Groupe Nouveaux riz pour l'Afrique (NERICA) stimule la consultatif pour la recherche agricole internationale production agricole et fait augmenter les revenus des (CGIAR), de partenariats dans le domaine de l'énergie, du fermiers en Afrique subsaharienne, et de nouvelles Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et d'autres techniques accroissent la production de riz et de poisson en partenariats en rapport avec l'environnement, mais aussi Asie. Des « programmes pionniers » sont mis en place pour d'actions mondiales menées dans le domaine de la santé, de remédier à différents problèmes d'envergure mondiale, la nutrition et de la population, des réseaux de savoir et du comme les carences en oligoéléments ou la pénurie d'eau. développement urbain. Les scientifiques du CGIAR ont remporté le Prix mondial de l'alimentation trois années consécutives (voir le site Recherche agricole. Le CGIAR est une alliance stratégique qui www.cgiar.org). Au cours de l'exercice 03, le Département réunit des pays, des organisations internationales et de l'évaluation des opérations a présenté aux Stratégie et action 21 Administrateurs un rapport spécial sur le CGIAR, dont les appauvrissant la couche d'ozone en Europe orientale et en conclusions sont examinées au chapitre 3. Asie centrale, la lutte contre le déboisement et la désertification en Afrique subsaharienne, ou la fourniture Énergie. Les membres du Partenariat de la Banque pour la d'énergies renouvelables aux populations des pays en réduction du torchage de gaz se sont rendus dans les pays développement éloignées des réseaux d'électricité existants. clients et chez les entreprises concernées pour préciser les En sa qualité d'Agent d'exécution du FEM, la Banque modalités de leur coopération et identifier les solutions aide ses pays clients à préparer et superviser les projets de ce pratiques et économiques qui permettraient de lever les Fonds. Plus de 370 projets Banque-FEM, dont certains obstacles actuels aux investissements dans la réduction du conduits en coopération avec les deux autres Agents torchage. La première réunion du comité de pilotage, qui d'exécution, sont en cours dans 129 pays. Ils sont financés à s'est tenue en décembre 2002, a abouti à l'adoption d'un hauteur de 2,7 milliards de dollars par des subventions du programme de travail et d'un budget sur trois ans. FEM et reçoivent en outre plus de 12,2 milliards de dollars Les premiers membres de ce partenariat (la Banque, de financements de partenaires publics et privés. Le Shell, BP, la société algérienne Sonatrach et les Secrétariat du FEM, assuré par la Banque, joue un rôle gouvernements équatorien, nigérian et norvégien) ont été essentiel dans la gestion des projets Banque-FEM. rejoints depuis par l'Angola, le Cameroun et les États-Unis, La Banque est également l'Administrateur de la Caisse du ainsi que par Chevron Texaco et TotalFinaElf. FEM et fournit un appui administratif au Secrétariat de ce Le Partenariat mondial pour l'énergie dans les villages Fonds (voir les sites www.theGEEorg ou s'efforce d'améliorer la fourniture de services énergétiques www.worldbank.org/gef). modernes aux populations jusque-là non ou mal desservies. Le Fonds fiduciaire pour le développement Il est administré par le Programme d'assistance à la gestion écologiquement et socialement durable du secteur énergétique, un programme conjoint du (www.worldbank.org/tfessd) représente un nouveau type Programme des Nations Unies pour le développement et de de partenariat entre les bailleurs de fonds participants et la la Banque mondiale. Aujourd'hui, 150 organisations ont Banque. Il fournit des ressources sous forme de don au titre adhéré à la déclaration de principes associée au partenariat. de projets de la Banque mondiale qui intègrent les De BP Solar à la République unie de Tanzanie, ces différentes dimensions du développement durable: organisations représentent un large éventail de parties environnement, composante sociale et lutte contre la impliquées dans la fourniture de services énergétiques pauvreté. modernes. Pendant l'exercice 03, le secrétariat technique du Lors du Sommet mondial pour le développement partenariat a coordonné des ateliers régionaux sur l'énergie durable qui s'est tenu pendant l'exercice 03, la Banque et la pauvreté à Addis-Abeba et à Dakar, qui ont accueilli des mondiale a lancé un nouveau fonds carbone: le Fonds pour délégations de 13 pays différents, et il prévoit d'organiser des l'aide au développement de proximité ateliers au Ghana, en Ouganda, en Tanzanie et en Zambie (www.communitycarbonfund.org). Ce partenariat entre la afin de prolonger le travail en élaborant et en coordonnant Banque mondiale et l'Association internationale pour de nouvelles stratégies pour améliorer l'accès à l'énergie. l'échange de droits d'émission, qui devrait lever 100 millions de dollars, permettra de financer la réduction des émissions Environnement. Le concours de la Banque mondiale compte de gaz à effet de serre dans le cadre de projets de petite taille pour beaucoup dans le succès du Fonds pour portant, par exemple, sur les énergies renouvelables locales et l'environnement mondial, partenariat dynamique qui rurales, l'augmentation des rendements énergétiques, la mobilise des fonds multilatéraux au profit des pays en conversion des déchets solides en énergie et l'agroforesterie développement au titre de projets intéressants en termes de dans les pays en développement. Il viendra compléter partenariat local et mondial. Le FEM appuie des actions l'action du Fonds prototype pour le carbone visant à préserver la diversité biologique, réduire les risques (www.prototypecarbonfund.org). liés à l'évolution du climat, protéger la couche d'ozone, lutter contre la pollution des eaux internationales et la dégradation Santé, nutrition etpopulation. Il ne sera pas possible des sols, et éliminer progressivement les polluants d'atteindre les ODM dans les domaines de la santé, de la organiques toxiques. nutrition et de la population sans partenariats. La réduction Depuis sa création en 1991, le FEM a obtenu des résultats de la mortalité infantile est au coeur du travail de l'Alliance remarquables sur plusieurs grands fronts écologiques mondiale pour les vaccins et la vaccination, qui gère un mondiaux, comme la réduction notable des substances fonds de 12 milliards de dollars pour élargir l'accès aux 22 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 ENCADRÉ 1.3 LA SUISSE ET L'INSTITUT médicamenteux des personnes infectées par le VIH, par DE LA BANQUE MONDIALE COLLABORENT exemple à travers la Coalition internationale pour l'accès aux DANS LE DOMAINE DU RENFORCEMENT traitements contre le VIH (voir le site www.who.int.). DES CAPACITÉS La Banque a participé activement à la création du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme La Direction suisse du développement et de la (voir le site www.globalfundatm.org.). Ce fonds est un coopération et le WBI ont formé un partenariat axé partenariat indépendant entre le secteur public et le secteur sur le renforcement des capacités qui permet au WBI privé, qui a pour l'instant engagé 1,5 milliard de dollars dans de bénéficier des avantages comparatifs de la la lutte contre ces trois maladies. La Banque continue d'être Direction et des institutions techniques suisses. Les impliquée dans deux autres partenariats de plus longue 3,5 millions de francs suisses engagés sur trois ans date: Halte à la tuberculose et Faire reculer le paludisme. dans le cadre de ce partenariat serviront à appuyer la Avec le PNUD et l'Organisation mondiale de la santé décentralisation budgétaire, le développement (OMS), la Banque apporte son concours à la mise au point durable et l'autonomisation des populations locales. d'outils plus performants pour maitriser d'autres maladies Le WBI profite des compétences du personnel de la transmissibles comme la lèpre et la schistosomiase, par Direction basé en Suisse et dans les bureaux locaux, et l'entremise du Programme de recherche sur les maladies a accès aux moyens dont disposent des universités et tropicales. des organisations de la société civile suisses. Réseaux de savoirs. L'Institut de la Banque mondiale collabore avec différents organismes partenaires fournissant vaccins dans (i4 pays. L`Alliance mondiale pour des financements, du contenu et des installations de l'amélioration de la nutritioni a pour mission de réduire les formation pour appuyer des réseaux de savoirs. Ces réseaux carences en oligoéléments. L'amélioration de la santé améliorent la capacité des pays à mettre en oeuvre les projets maternelle est un objectif fondamental de partenariats tels de développement. De plus en plus, des bailleurs de fonds que l'lnitiative pour la nutrition des femmes, qui vise à tels que la Belgique, le Canada, l'Espagne, la Finlande, améliorer la nutrition pendant tout le cycle de vie, ou encore l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas et la Suisse prennent des du Programme spécial de recherche, de développement et de engagements financiers pluriannuels et proposent des modes formation à la recherche en reproduction humaine, qui veille d'assistance inédits (voir l'encadré 1.3 « La Suisse et l'Institut depuis 30 ans à la sécurité des contraceptifs les plus utilisés. de la Banque mondiale collaborent dans le domaine du Enfin, parce qu'il est essentiel de disposer de données fiables renforcement des capacités »). Les partenariats amplifient pour suivre la réalisation des ODNI, des partenariats tels que l'impact de l'action de renforcement des capacités de INDEPTH (le réseau international de sites de terrain dans l'institution. Aujourd'hui, le WBI a conclu des accords de les pays en développement qui suit en permanence la partenariat officiels avec plus de 115 organismes, et des situation démographique des populations et leur état de accords informels, avec 250 entités. santé) contribuent à améliorer le volume et la périodicité des informations sur les maladies et la santé, en particulier sur la Développement urbain. L'Alliance pour l'avenir des villes est nutrition et la santé génésique, qui peuvent être un partenariat mondial qui rassemble des villes et leurs communiquées notamment aux responsables politiques. partenaires de développement. Lancé en 1999 par la Banque La Banque joue un rôle majeur dans l'organisation de la mondiale et le Programme des Nations Unies pour les réponse planétaire à l'épidémie de VIH/SIDA puisqu'elle est établissements humains (ONU-Habitat), l'Alliance pour l'une des huit entités coparrainantes du Programme l'avenir des villes comprend aujourd'hui 18 membres, dont commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA. Au cours des tous les pays du Groupe des Sept, la Norvège, les Pays-Bas, la exercices 02 et 03, la Banque mondiale a présidé le Comité Suède, les quatre associations internationales de collectivités des organisations coparrainantes du groupe. Avec ces locales, le Programme des Nations Unies pour coparrains et les gouvernements nationaux, entre autres, la l'environnement, et la Banque asiatique de développement. Banque travaille activement à améliorer la qualité du suivi et L'Alliance s'est fixé deux axes de travail: tout d'abord, de l'évaluation des projets et des programmes relatifs au sida appuyer des stratégies globales de développement urbain au niveau des pays (voir le site www.worldbank.org/ pour les villes qui souhaitent revoir entièrement leurs modes hivaids). de fonctionnement, et en second lieu, accompagner les villes En travaillant avec des partenaires du secteur privé, la et les pays qui entreprennent des programmes de Banque aide à accélérer et améliorer l'accès aux traitements réhabilitation des taudis au niveau communal et national. Chapitre 1 Stratégie et action 23 ENCADRÉ 1.4 LE CADRE DE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ, FONDEMENT DU TRAVAIL DU GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE Le Cadre de développement intégré (CDI) forme la base budgétaire ne soient pas suffisamment bien alignés. du travail du Groupe de la Banque dans tous les pays. Les partenaires externes prennent aujourd'hui davantage Dans les pays à faible revenu, les principes du CDI servent en compte les DSRP dans leurs opérations d'assistance, et de fondement au DSRP du pays. Le CDI permet de plusieurs d'entre eux fournissent un appui au niveau des combattre plus efficacement la pauvreté au niveau du programmes. Un certain nombre d'initiatives pays en suivant quatre grands principes interdépendants: d'harmonisation et de coordination sont en cours, mais les un programme de développement global sur le long partenaires externes doivent faire beaucoup plus, en terme, la large adhésion du pays qui aura identifié lui- particulier au niveau institutionnel. Les principes du CDI même les priorités nationales, un partenariat beaucoup exigent une nouvelle façon de travailler, à laquelle il plus étroit, défini par le pays, entre les pouvoirs publics, la convient d'adapter les compétences du personnel de la société civile, le secteur privé et les bailleurs de fonds pour Banque et le système d'incitations qui lui est offert. la mise en oeuvre de la stratégie nationale, et enfin Pendant l'exercice 03, une série de tables rondes ont l'évaluation transparente des résultats obtenus en termes été organisées pour étudier la possibilité d'utiliser les de développement. principes du CDI dans les pays à revenu intermédiaire Au printemps 2003, une analyse portant sur 48 pays à d'Amérique latine. Une autre table ronde, à laquelle ont faible revenu qui avaient préparé soit un DSRP, soit un participé des représentants des pouvoirs publics, du DSRP-1 a montré que, globalement, les principes du Cadre secteur privé et de la société civile, a été consacré à de développement intégré aidaient les pays à atteindre l'examen du CDI dans le contexte des pays africains leurs objectifs de développement nationaux et à touchés par un conflit. Un grand nombre de ces pays progresser vers les objectifs de développement pour le utilisent les principes du Cadre de développement intégré Millénaire. Pour augmenter le niveau d'adhésion national, pour élaborer et mettre en oeuvre des stratégies de les pays élargissent de plus en plus le cercle de parties développement nationales ciblées sur la croissance, la prenantes consultées aux fins de la formulation des lutte contre la pauvreté et la justice sociale. Cet effort politiques et des stratégies. Toutefois, l'analyse montre encourage le renforcement de la coopération, en également que cette consultation se fait parfois avec particulier entre le secteur privé et les autorités locales, et réticence et sans le suivi nécessaire. Il importe que les place davantage l'accent sur la nécessité d'obtenir des parlementaires et le secteur privé soient impliqués plus résultats (voir www.woridbank.org/cdf.). systématiquement dans cette démarche. Différents organismes d'aide bilatéraux et Le processus d'élaboration des DSRP aide les pays à multilatéraux ont réalisé une évaluation conjointe du mieux équilibrer leurs programmes institutionnel et Cadre de développement intégré, qui a abouti en juin 2003 socioéconomique, même s'il arrive encore fréquemment à la publication du document « Vers un développement que les actions prévues dans les DSRP et le processus impulsé par les pays : Évaluation multipartite du CDI ». L'un des premiers résultats concrets de l'Alliance pour développement intégré ,). Cette optique se traduit par l'avenir des villes a été le plan d'action Villes sans taudis. l'adoption de démarches différentes pour les pays à faible L'Alliance agit au travers de ses membres et est aidée par un revenu, pour les pays à faible revenu en difficulté, et pour les petit secrétariat basé à la Banque mondiale. pays à revenu intermédiaire. PRIVILÉGIER LES PRIORITÉS NATIONALES La stratégie d'aide-pays Dans la mise en oeuvre de sa stratégie, la Banque adapte son Fondée sur la connaissance du pays, la CAS est le approche aux besoins particuliers de chaque pays. La programme stratégique qui guide les opérations du Groupe stratégie d'aide-pays (CAS) est définie à partir de la vision de la Banque dans un pays client. La CAS est élaborée en qu'a le pays de son développement, d'un diagnostic solide consultation avec les pouvoirs publics, les organisations de la des trains de mesures proposés, d'un programme élaboré par société civile, les partenaires de développement et d'autres la Banque pour accompagner ce projet, et d'une approche parties prenantes. Elle définit un programme de financement axée sur les résultats (voir l'encadré 1.4 « Le Cadre de et de services de conseil et de diffusion de savoir qui est 24 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 fonction de la stratégie de développement nationale telle que humaines et matérielles fait souvent obstacle à la définie dans un DSRP, le Cadre de développement intégré ou participation des pauvres au développement. tout autre dispositif ayant l'adhésion du pays. Depuis la fin de l'année 1999, la Banque fournit son Pendant l'exercice 03, la Banque a aligné les CAS appui aux pays à faible revenu en utilisant un outil précieux, formulées pour les pays bénéficiaires de crédits de l'IDA sur le DSRP. Celui-ci est un programme de travail global axé sur les DSRP de ces pays. Les CAS pour l'Azerbaïdjan, l'Éthiopie, les résultats, préparé sur la base d'une large consultation de la Gambie, la Guinée, la Guyane, le Honduras, le Malawi, le parties prenantes et de partenaires internes et externes. Il Nicaragua, le Niger, la République kirghize, la République du doit servir de cadre aux politiques intérieures et aux Yémen, le Rwanda, le Sénégal, le Sri Lanka, le Tadjikistan et programmes intersectoriels de lutte contre la pauvreté, ainsi le Viet Nam ont été ainsi établies. Durant l'exercice, la qu'à l'aide au développement. Le DSRP doit avoir l'adhésion Banque a également introduit un nouveau produit de type du pays pour lequel il est préparé pour que les plans élaborés CAS, la Note de reprise d'un programme dans un pays reflètent la situation et les besoins propres du pays en (CRN), qui a pour objet d'appuyer l'action menée dans les question. La Banque intervient activement en aidant les pays à faible revenu en difficulté (LICUS). clients à renforcer le rôle des parties prenantes dans le Pendant l'exercice 03, le Conseil a examiné 41 produits processus DSRP. (Voir « Réduction de la pauvreté et gestion de type CAS, notamment une fiche-pays/CRN pour Haïti, économique », au chapitre 4.) Elle encourage également les une CRN pour la Somalie, et 4 stratégies d'appui transitoire pays à tenir compte des ODM dans la préparation de leur pour des pays sortant d'un conflit, à savoir l'Afghanistan, document de stratégie en considérant les actions à mener sur l'Angola, le Kosovo, et la Serbie-et-Monténégro (ex- différents plans pour atteindre ces objectifs. Cette approche République fédérale de Yougoslavie). Au cours de cet permettra de garantir que les stratégies des pays intègrent les exercice, la Banque a préparé 15 documents de CAS en compromis nécessaires pour réaliser les ODM. collaboration avec la Société financière internationale (SFI). Parce que les DSRP exigent l'adhésion du pays et que le Tous les produits CAS de l'exercice 03 ont été rendus publics processus de rédaction peut être long et complexe, il a été ou sont sur le point de l'être. décidé de préparer des DSRP intérimaires (DSRP-I), qui Le troisième examen rétrospectif des CAS, mené à bien utilisent un format plus simple, pour éviter de retarder pendant l'exercice 03, a mis l'accent sur la nécessité l'accès des pays pauvres aux financements concessionnels de d'intégrer davantage la dimension résultats dans les CAS. Il l'IDA et aux allègements de la dette dans le cadre de va falloir renforcer sensiblement les cadres de suivi et l'Initiative PPTE. Les pays peuvent également obtenir une d'évaluation de manière à ce que les gouvernements et la aide pour l'élaboration de leur stratégie de réduction de la Banque puissent évaluer périodiquement les progrès réalisés pauvreté auprès du Fonds fiduciaire des stratégies de dans la mise en oeuvre de la stratégie, et mesurer au final les réduction de la pauvreté, qui a reçu une contribution initiale résultats obtenus. À cette fin, pendant l'exercice 03, la de 20 millions de dollars des Pays-Bas et du Japon. Ce fonds Banque a examiné la première CAS axée sur les résultats fiduciaire finance des dons pouvant aller jusqu'à établie à titre d'opération pilote, qui concerne le Sri Lanka. 500 000 dollars. Des projets pilotes donnent lieu à l'introduction d'un Laide fournie par l'IDA aux pays à faible revenu sur la rapport d'achèvement de la CAS. Ce rapport, figurant en base d'un DSRP peut revêtir la forme de crédits à l'appui de annexe à la CAS, présente une auto-évaluation détaillée en la réduction de la pauvreté, conçus pour soutenir les vue de son examen par le Département de l'évaluation des priorités définies par le pays pour combattre la pauvreté. Ces opérations de la Banque, lequel juge dans quelle mesure les crédits privilégient le renforcement des institutions et des résultats ont été atteints dans le cadre de la CAS précédente capacités gouvernementales, en particulier celles qui servent et en tire les leçons pour la stratégie suivante. L'expérience les pauvres. Au 30 juin 2003, les Administrateurs de la menée avec les CAS pilotes axées sur les résultats devrait Banque mondiale avaient approuvé sept de ces crédits en faire l'objet d'une évaluation dans le courant de l'exercice 04. faveur de sept pays. Une nouvelle disposition a été en outre adoptée, qui autorise l'affectation de ressources de l'IDA à Pays à faible revenu des projets menés dans le cadre du secteur privé. La stratégie bipolaire de la Banque est particulièrement difficile à mettre en oeuvre dans les pays à faible revenu, où Pays à faible revenu en difficulté (LICUS) est concentrée l'immense majorité des populations les plus Les financements accordés aujourd'hui étant généralement pauvres du monde. Le climat de l'investissement dans ces assortis de conditions de performance, la Banque et d'autres pays n'est pas toujours de nature à favoriser une croissance bailleurs de fonds ont constaté que les pays les plus pauvres durable, et le manque de ressources institutionnelles, étaient souvent laissés pour compte. Ils ont reconnu la Chapitre 1 Stratégie et action 25 nécessité d'aider beaucoup plus activement les pays à faible des travaux de recherche et des enseignements tirés. Quatre revenu ayant les problèmes chroniques les plus graves en des équipes-pays poursuivant la démarche adoptée à titre matière de politique publique et de gouvernance. En pilote pour les LICUS sont en train de mettre au point des juin 2002, le Groupe d'étude sur les pays à faible revenu en stratégies communes avec le PNUD, et les trois autres difficulté a recommandé au Conseil des Administrateurs que travaillent en étroite collaboration avec des partenaires la Banque travaille en étroite collaboration avec ses bilatéraux. Les sept équipes pilotes ont constaté qu'il était partenaires pour développer et affiner son travail d'analyse, indispensable de renforcer le dialogue avec les partenaires de investir dans le renforcement des capacités et identifier des la Banque très tôt dans le processus d'élaboration des types de projets novateurs permettant d'améliorer la stratégies. gouvernance et d'assurer des services sociaux élémentaires dans ces pays. Pays à revenu intermédiaire La mise en oeuvre des recommandations du Groupe La pauvreté reste un enjeu de taille dans les pays à revenu d'étude, commencée au cours de l'exercice 03, est menée intermédiaire, où vivent les trois quarts des pauvres du dans une optique nationale, chaque pays ayant des monde. Ces pays sont confrontés à des problèmes de caractéristiques spécifiques et progressant à son propre développement majeurs et divers. rythme. Sept équipes-pays de la Banque se sont à ce jour La Banque a ici plusieurs rôles déterminants à jouer, en proposées pour poursuivre une initiative LICUS dans le aidant les gouvernements à mettre en place des réformes qui cadre de leurs activités de l'exercice 03, et d'autres les améliorent le climat de l'investissement, en appuyant la rejoindront pour l'exercice 04. Au niveau des pays, les restructuration économique et en subvenant aux besoins principes de l'initiative en faveur des LICUS ont été intégrés d'investissement de ces pays tant que leur accès à des aux CAS. C'est le cas, notamment, pour l'Angola avec un financements de longue durée reste limité, en les aidant à programme hautement sélectif portant sur la gestion des réduire les poches de pauvreté résiduelles et à atténuer leur revenus issus des ressources naturelles, la démobilisation des vulnérabilité aux chocs économiques, et en soutenant les combattants et l'action sociale de proximité; Haiti avec des actions nationales susceptibles de promouvoir des biens activités de reconstruction de la base de savoir et la reprise publics mondiaux. du dialogue bailleur de fonds-gouvernement; la République La Banque intervient également dans les pays à revenu centrafricaine avec la finalisation d'une mission intermédiaire pour encourager le développement du secteur multidonateur; la Somalie avec des projets de privé, d'une part en aidant les pouvoirs publics à mener à démonstration pour la fourniture de biens publics; le bien des réformes fondamentales d'ouverture du marché qui Soudan avec la poursuite du dialogue de politique générale rendent le pays plus attractif pour les investisseurs, et d'autre et le renforcement des capacités pour appuyer le processus part en appuyant les réformes structurelles et sociales qui de paix, et le Tadjikistan avec des programmes sectoriels s'en suivent. À cette fin, la Banque emploie un certain destinés à améliorer la conduite des affaires publiques en nombre d'outils pour poursuivre un dialogue productif avec associant une gestion centralisée des finances publiques à la les pays et garder le contact avec les emprunteurs inactifs. poursuite d'initiatives à l'échelon local. L'un de ces outils consiste à établir des rapports de Les partenariats contribuent de façon décisive au succès diagnostic et à les utiliser de manière plus efficace pour des actions menées dans les pays à faible revenu en difficulté. mieux comprendre les priorités de développement d'un pays Des études ont montré que le moyen le plus efficace pour les et les liens et implications intersectoriels de la lutte contre la partenaires de développement d'avoir un impact réel dans pauvreté. Par ailleurs, la Banque propose des garanties ces environnements difficiles et risqués était de travailler de partielles du risque de crédit ou des risques souverains pour concert aux réformes prioritaires. La Banque collabore avec mobiliser des capitaux privés au titre de projets individuels. le CAD de l'OCDE pour mettre sur pied un groupe de L'aide de la Banque au développement du secteur financier conseil et de développement des connaissances qui rassemble exploite la complémentarité des rôles de la BIRD, de la SFI et les bailleurs de fonds et les représentants des pays en de l'Agence multilatérale de garantie des investissements développement pour échanger des idées et se faire part (MIGA). 26 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 ~~~~~~~~~~~~~Cha pitre 2 t 1 _ tVue d'ensemble des activités - de la Banque mondiale V pendant l'exercice 03 --'J k t4 +;ç-5. . I t"-,l 0;1A- h5iiCqX; FAITS MARQUANTS DE L'EXERCICE 03 * Les prêts de la BIRD ont atteint un total de permettent de jeter un pont entre les entrepreneurs qui ont 11,2 milliards de dollars cette année. L'enveloppe des idées originales pour combattre la pauvreté et des substantielle de 5,7 milliards de dollars en faveur de partenaires qui disposent de ressources. Pendant l'Amérique latine explique en bonne partie ce l'exercice 03, le Marché du développement a organisé neuf résultat. Les engagements de l'IDA se sont élevés à Journées nationales d'innovation décentralisées dans divers 7,3 milliards de dollars, montant qui n'a été dépassé pays du monde et accordé un total de 2,5 millions de que deux fois dans l'histoire de l'Association, et la dollars de dons, dont 1,5 million de dollars a été mobilisé région Afrique en a été la principale bénéficiaire avec par les représentations de la Banque mondiale à l'étranger. 3,7 milliards de dollars. Ces manifestations ont été organisées au Brésil, au Burkina Faso, en Asie centrale, en Égypte, en * Lors de la Conférence annuelle de la Banque mondiale Éthiopie/Soudan, au Guatemala, au Pérou, en sur l'économie du développement, qui s'est tenue en Ukraine/Bélarus/Moldova et au Viet Nam. Elles ont permis mai à Bangalore, en Inde, sur le thème « Accélérer le de glaner des idées de projets allant de la fabrication développement », plus de 300 chercheurs, universitaires, d'engrais organiques à partir des résidus du café au spécialistes du développement et étudiants venus de Guatemala à une pompe à incendie montée sur une l'ensemble du pays, de l'Asie du Sud et de différents pays motocyclette pour les cités anciennes du Viet Nam. du monde, ont échangé des idées, tirées de leurs Depuis 1998, le Marché du développement a attribué recherches théoriques et de leur expérience pratique du plus de 16 millions de dollars à des organisations publiques développement, sur les moyens à mettre en oeuvre pour et privées, en particulier à des organisations de la société accélérer la réduction de la pauvreté. C'est la première fois civile, des universités et des sociétés du secteur privé, pour que cette Conférence était organisée dans un pays en plus de 230 projets novateurs dans plus de 50 pays développement (voir www.econ.woridbank.org/abcde). (voir www.developmentmarketplace.org). * En avril, la Banque et trois organisations partenaires ont a En décembre 2002, la Banque a organisé le premier lancé un programme de financement novateur pour Symposium de recherche sur les problèmes soutenir l'éradication de la poliomyélite dans le monde d'urbanisme, à l'occasion duquel 280 participants, et d'ici à 2005. Le Partenariat d'investissement contre la notamment des agents de la Banque, des chercheurs, des poliomyélite - qui regroupe la Banque, la Fondation Bill représentants d'organisations publiques et privées et des & Melinda Gates, Rotary International et la Fondation pour membres de réseaux de recherche du monde entier, ont les Nations Unies -vise à réduire ce qu'il en coûte à un examiné les travaux récents consacrés à la pauvreté urbaine pays de rembourser un crédit de l'IDA à l'appui de la lutte dans les pays en développement et les pays en transition. contre la polio en transformant ce crédit en don une fois L'événement a marqué l'intérêt renouvelé de la Banque que le pays concerné a atteint les objectifs décrits dans le pour la recherche sur la pauvreté en milieu urbain et mis en projet (voir www.worldbank.org/hnp). lumière la richesse et la diversité de la recherche dans le monde. Les documents et les annonces concernant le * La Banque a continué de participer au programme de symposium 2003 peuvent être consultés sur le site l'Éducation pour tous (EPT) et à l'initiative pour www.worldbank.org/urban/symposium2003. l'accélération de l'aide en faveur de l'Éducation pour tous, tout en menant une action énergique pour soutenir M Le Sommet de Johannesburg 2002 - Sommet mondial le développement des jeunes enfants, l'éducation de base sur le développement durable - qui a fait suite au et la scolarisation des filles et pourvoir aux besoins des Sommet de la terre de Rio organisé il y a dix ans, s'est tenu enfants souffrant d'un handicap, des orphelins et des à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 26 août au enfants vulnérables. En mars 2003, les donateurs qui 4 septembre 2002. L'événement, qui a rassemblé des appuient l'Initiative ont annoncé des contributions milliers de participants, notamment chefs d'État et de supplémentaires de plus de 200 millions de dollars afin de gouvernement, délégués nationaux et responsables soutenir l'action engagée pour que tous les enfants d'âge d'organisations de la société civile et d'entreprises du primaire puissent achever leurs études primaires sur la monde entier, visait à attirer l'attention sur la nécessité période 2003-2005. Dans le même temps, de nouveaux d'améliorer les conditions de vie des populations en travaux d'analyse ont conclu que les pays doivent adoptant des stratégies de croissance qui servent les intérêts absolument reconnaître le rôle crucial des études de la collectivité et ménagent l'environnement compte tenu universitaires pour créer des sociétés du savoir dynamiques, de l'accroissement de la population et de l'augmentation dont dépend la survie économique (voir « Valorisation des inexorable des besoins dans les domaines de l'alimentation, ressources humaines », chapitre 4). de l'eau, du logement, de l'assainissement, de l'énergie ou des services de santé et de sécurité économique * Le Marché du développement de la Banque vise à (voir www.worldbank.org/sustainabledevelopment). promouvoir des idées novatrices an matière de développement, et fournit des financements initiaux qui 28 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale pendant l'exercice 03 La croissance mondiale durable que laissait espérer la reprise particulier de la fin de la situation de crise dans plusieurs des dépenses d'investissement dans les pays à revenu élevé ne pays dont la production a grandement souffert en 2002. s'est pas matérialisée. Le risque de guerre en Iraq est l'un des Mais elles sont aussi fondées sur un certain nombre facteurs qui a pesé sur la croissance mondiale dans le d'hypothèses déterminantes concernant les conditions premier semestre de 2003, en poussant les cours du pétrole à auxquelles sont confrontés les pays en développement, la hausse et la confiance des investisseurs à la baisse. Les pays notamment les perturbations liées à l'action militaire en à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire ont Iraq, mais qui ne devraient pas avoir d'effets importants ou enregistré un taux de croissance de 3,3 % en 2002, contre durables; l'expansion des échanges mondiaux, qui devraient 2,8 % en 2001. La croissance des pays en développement a progresser de 4,6 % en 2003 (soit le double de la croissance été affectée par le manque de vigueur de la reprise dans les du PIB mondial, qui devrait s'établir à 2,3 %); et une légère pays industrialisés et par les incertitudes financières et reprise des investissements étrangers directs, ainsi qu'une politiques qui planaient sur plusieurs marchés émergents augmentation modeste des apports nets de capitaux privés. importants. La demande d'exportations en provenance des Dans ce contexte, la Banque mondiale a continué pays en développement n'a progressé que de 2,5 %, alors que d'adapter ses activités en fonction des besoins des pays, tant les prix des produits non pétroliers ont augmenté de 5,1 %. pour ce qui est des services axés sur le savoir et les conseils, Les apports nets de capitaux ont été faibles, en particulier en que pour les prêts. Amérique latine, et les investissements étrangers directs ont diminué de 16 milliards de dollars. SERVICES DE DIFFUSION ET D'ACQUISITION L'année 2002 a été marquée par la grande disparité des DU SAVOIR profils de croissance des grandes régions du monde en développement, disparité attribuable pour l'essentiel à la Le corps de connaissances constitué par la Banque dans le situation intérieure des pays. domaine du développement a toujours été un élément L'Asie de l'Est a enregistré un taux de croissance de important de son assistance aux pays clients. Les services 6,7 %, grâce au dynamisme de la Chine, dont la croissance a ayant trait au savoir couvrent tout un éventail d'activités, qui atteint 8 %, et aux politiques porteuses d'autres pays. vont de la recherche sur les pays à l'élaboration de cadres À l'autre bout du spectre, le produit intérieur brut (PIB) de d'analyse et d'orientation de l'aide fournie par l'institution à l'Amérique latine et des Caraïbes a baissé de 0,8 % sous ses clients, en passant par des initiatives visant à diffuser l'effet de divers facteurs: effondrement du secteur bancaire l'information pour que ces derniers aient accès à la masse et défaillance de l'Argentine, incertitude planant sur les des connaissances disponibles à travers le monde. Les élections au Brésil, aggravation de la situation au Venezuela, activités menées par la Banque dans le domaine du savoir au et diminution de plus de 30 milliards de dollars des flux cours de l'exercice 03 sont décrites ci-après. émanant des marchés financiers. En Europe et en Asie centrale, la croissance s'est établie à 4,6 % grâce à la forte Recherche reprise de l'activité économique en Turquie après la crise de La recherche sur les pays constitue l'élément central de la 2001 et aux gains continus engrangés par la Russie et la base de connaissances de la Banque. Plusieurs produits de Communauté des États indépendants du fait de la hausse promotion du savoir et, en particulier, les documents de des cours du pétrole. La vigueur soutenue de la demande travail sur les politiques institutionnelles, les données sur intérieure en Inde a permis à l'Asie du Sud d'afficher un taux le développement, l'analyse des perspectives à cet égard de croissance de 4,2 % malgré les perturbations engendrées et un large éventail de publications sur le thème du dans la région par la guerre contre le terrorisme. En Afrique développement en sont les formes abouties. On attire ici et dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, la l'attention sur trois de ces activités. croissance est restée molle, avec des taux respectifs de 2,8 % et 3,1 % pour ces régions. Le climat de l'investissement. Le Groupe de recherche sur La croissance des pays en développement considérés l'économie du développement travaille en étroite globalement devrait s'accélérer pour atteindre 4 % en 2003 collaboration avec d'autres unités de la Banque et des et 4,9 % en 2004. Ces prévisions tiennent compte en partenaires locaux pour conduire des études sur le climat de Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale pendant l'exercice 03 29 _ _ - Un objectif plus important, toutefois, est de promouvoir un véritable changement. Ces études ne peuvent être effectuées qu'en étroite coopération avec les milieux d'affaires -locaux et étrangers -de chaque pays. La deuxième phase du processus consiste à travailler avec ces fi q ew partenaires du secteur privé pour intégrer l'information dans le débat politique et déterminer les réformes _ev ___ _ * spécifiques à engager en priorité de manière à promouvoir le développement du secteur privé. La Banque mondiale et - àt > r . j_L - ~ t q tA r - d'autres bailleurs de fonds peuvent alors soutenir les *;"i * { ' ' - l <-ù - - - -' - _-P-t '_ > 7 réformes qui ont été identifiées (voir aussi « Développement du secteur privé et infrastructure » au chapitre 4). r "' ~~~~~~' - ~~Le Rapport suir le développement danis le monde. Cette publication annuelle phare incorpore les résultats des travaux de recherche menés par les différents services de la -5i ; .-*aBanque. Le Rapport sur le développement dans le nionde 2004 : Des services pour les pauvres, examine de quelle -l [i | â_i manière les services d'éducation, de santé, d'alimentation en E | &i ^ eau, d'énergie et d'assainissement font défaut aux pauvres, | . j:|*-parce que l'accès à ces services est trop restreint, et parce __-_ _ ; , ria n. = 4; $ s Ij , qu'ils sont insuffisants tant au plan quantitatif que qualitatif. - La chaine d'organisation des services fait intervenir trois t t.'t - != ] - v ; * . - et ~ catégories d'acteurs: les pauvres en tant que clients, les prestataires de services, et les responsables politiques, qui A 4lNd.r ~ - fir. =_ définissent la politique en matière de services. Pour améliorer les services fournis aux pauvres, il faut réformer et renforcer les relations qui s'établissent entre les trois maillons de la chaîne: entre les pauvres et les prestataires de entre les responsables politiques et les prestataires de Un projet de construction au Sénégal montre combien il est important services. Les responsables gouvernementaux, les citoyens et de doter les communautés pauvres des moyens d'élaborer et de gérer des activités de développement qui améliorent leurs conditions de vie. les bailleurs de fonds peuvent obtenir des résultats en plaçant les pauvres au centre de l'organisation des services, en leur l'investissement. Il s'agit d'enquêtes aléatoires de grande donnant les moyens de surveiller les prestataires, en leur portée réalisées auprès d'entreprises privées opérant dans tel permettant de se faire mieux entendre des responsables de ou tel secteur, comme la confection, l'électronique ou les l'élaboration des politiques et en incitant davantage les technologies de l'information. Ces travaux aident les clients prestataires de services à prendre les besoins des pauvres en à comprendre les principaux problèmes rencontrés par les compte. investisseurs, à définir les réformes les plus efficaces pour y remédier, et à mettre ces réformes en place. Recherche sur la pauvreté. Depuis 1993, le Réseau pour la Ces enquêtes sont centrées sur les principaux blocages lutte contre la pauvreté et pour la gestion économique établit auxquels se heurtent les entreprises, tels que les déficiences un rapport annuel intitulé « La réduction de la pauvreté et la de l'infrastructure, l'inefficacité de l'administration publique Banque mondiale », qui analyse l'incidence des activités de la et la corruption. Comme elles portent sur de larges Banque sur la pauvreté (voir www.worldbank.org/poverty). échantillons, les chercheurs peuvent établir un lien entre les écarts de performance des entreprises et divers indicateurs Études économiques et sectorielles du climat de l'investissement. À partir de là, ils peuvent se Les activités menées par la Banque dans les domaines de la livrer à des exercices théoriques, par exemple estimer quels création, du partage et de l'application des connaissances seraient les gains de croissance des entreprises bangladaises permettent d'enrichir les activités de prêt/crédit de la BIRD si le climat de l'investissement du pays atteignait le niveau et de l'IDA et, par là même, d'avoir un impact plus moyen du climat de l'investissement en Chine. L'un des important sur le développement. Les services de conseil de la aspects du travail de la Banque consiste donc à évaluer le Banque incluent en particulier les études économiques et climat de l'investissement de manière objective et à sectorielles. Les produits liés à ces activités comprennent déterminer en quoi ce climat influe sur la performance des notamment des études diagnostiques de base, qui sous- entreprises, de sorte que les responsables nationaux (et tendent l'analyse des stratégies d'aide aux pays et le dialogue municipaux) puissent juger des progrès accomplis et cerner engagé avec les responsables gouvernementaux sur la les domaines à réformer en priorité. politique à suivre; d'autres études diagnostiques qui 30 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 permettent de disposer d'une analyse en amont pour mis de plus en plus sur l'adhésion du pays concerné aux élaborer et mettre en oeuvre des programmes de prêt programmes, les processus participatifs, l'établissement de efficaces et évaluer leurs résultats; des rapports sur les partenariats et le renforcement des capacités. C'est ainsi que pays et des rapports régionaux qui comportent des la région Moyen-Orient et Afrique du Nord et la région Asie recommandations sur des thèmes précis ; et d'autres de l'Est et Pacifique ont systématiquement intégré les études produits de type plus informels, notamment des notes de économiques et sectorielles à leurs programmes, et que la synthèse et des manifestations telles qu'ateliers et région Moyen-Orient et Afrique du Nord a pris une part conférences. Parce qu'il constitue le principal outil d'analyse plus active au programme de coopération technique et de conseil de la Banque mondiale, le programme des remboursable, sans négliger pour autant son portefeuille études économiques et sectorielles fait l'objet d'un suivi classique d'études économiques et sectorielles. Pendant minutieux de la part de l'institution. Le tableau 2.1 montre l'exercice 03, 591 produits ont été livrés aux pays clients les différents types d'études réalisées pour l'ensemble des contre 457 pour l'exercice 02. Parmi ces produits, on régions sur la période couvrant les exercices 98 à 03. dénombrait 120 rapports diagnostiques de base, tels Ces dernières années, la part des études diagnostiques de qu'évaluations de la pauvreté, examens des dépenses base dans le programme d'études économiques et publiques, mémorandums économiques sur les pays, sectorielles de la Banque est restée à peu près stable, ce qui examens de la politique de développement, évaluations de la témoigne de l'importance particulière que l'institution responsabilité financière des pays et rapports analytiques sur attache à ce type de produit (voir tableau 2. 1). Dans le même la passation des marchés dans les pays. Ces rapports sous- temps, on constate que les autres travaux diagnostiques et les tendent l'élaboration des stratégies d'aide-pays (CAS), des rapports consultatifs ont été délaissés au profit de produits crédits à l'appui de la réduction de la pauvreté et d'autres informels. Ce net recentrage des activités s'explique par la prêts à l'ajustement, et ils contribuent à nourrir le dialogue priorité accrue accordée par la Banque au renforcement des engagé avec les pays clients. capacités, à la diffusion des connaissances et à la fourniture de conseils « juste à temps » aux clients. La plupart Documents de stratégie sectorielle des études économiques et sectorielles réalisées durant Les documents de stratégie sectorielle traitent des principaux l'exercice 03 ont porté sur le secteur financier et le secteurs économiques et domaines thématiques dans développement du secteur privé, la gouvernance du secteur lesquels la Banque intervient. Ces rapports détaillés, qui public et la gestion économique. La Banque a aussi consacré reposent sur des analyses minutieuses et un dialogue une part importante de ses études à des thèmes tels que la approfondi entre les services de la Banque et les principales valorisation des ressources humaines, la protection sociale, la parties prenantes, représentent une somme importante de gestion des risques, le commerce et le développement rural, connaissances. Ils déterminent les orientations stratégiques ce qui a permis de réunir les éléments diagnostiques pour la de l'institution et guident l'action des services opérationnels. conception des projets et la programmation par pays. Plus de Ils définissent par ailleurs les priorités stratégiques de la 25 % du programme au titre de l'exercice 03 a été réalisé par Banque dans chaque domaine d'intervention et proposent l'Afrique, suivie par l'Europe et l'Asie centrale (24 %) et un plan pour mettre en oeuvre la stratégie sectorielle dans le l'Asie de l'Est et le Pacifique (14 %). Les rapports sur les pays contexte des CAS. La direction de la Banque assure un suivi ont été complétés par des rapports régionaux centrés sur des périodique de l'application concrète des documents de questions telles que les échanges et les transports régionaux, stratégie sectorielle. la santé, la répartition du revenu, et les objectifs de La Banque a réalisé trois études économiques et développement pour le Millénaire (ODM). La Banque a sectorielles au cours de l'exercice 03: Reaching the Rural entrepris d'intégrer plus étroitement les études économiques Poor, Water Resources Sector Strategy: Strategic Directionsfor et sectorielles au cadre général de l'aide-pays, l'accent étant World Bank Engagement et A RevisedForestSr.r fi ri,.. World Bank Group. Tableau 2.1 Études économiques et sectorielles par type de produit, Ex. 98-03 Nombre d'études réalisées lype de produit Ex. 98 Ex. 99 Ex. 00 Ex. 01 Ex. 02 Ex. 03 Études diagnostiques de base 60 75 63 62 90 120 Autrestravauxdiagnostiques 134 118 100 74 35 39 Rapports consultatifs sur les pays 75 132 79 71 101 124 Rapports régionaux 38 47 50 28 22 36 Total 307 372 292 235 248 319 Autres produits 21 28 86 100 209 272 Total des études économiques et sectorielles 328 400 378 335 457 591 Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale pendant l'exercice 03 31 ENCADRÉ 2.1 LE RÉSEAU MONDIAL Renforcement des capacités: l'Institut de la Banque mondiale D'ÉCHANGE DU SAVOIR AU SERVICE L'Institut de la Banque mondiale (WBI) renforce les DU DÉVELOPPEMENT capacités des pays en mettant à leur disposition des cours de formation, des conseils de politique générale, des produits Le réseau mondial d'échange du savoir au service du de promotion du savoir et des services destinés à les aider développement (www.gdln.org) représente un à atteindre leurs objectifs de développement. Les services partenariat de plus en plus large d'organisations de l'Institut sont conçus pour aider les responsables publiques et privées qui ont pour mission de gouvernementaux et les parties prenantes de la société civile promouvoir le développement et de lutter contre la à améliorer leurs compétences, à acquérir des connaissances pauvreté. Dans plus de 50 centres d'apprentissage à émanant de multiples sources à l'échelon mondial, et distance disséminés à travers le monde, les partenaires à adapter ensuite ce nouveau savoir aux institutions et aux utilisent des technologies interactives pour partager politiques de leur pays. L'Institut de la Banque mondiale aide leurs connaissances, coordonner leurs activités et aussi les services opérationnels de l'institution à concevoir et fournir des conseils et des cours de formation dans le réaliser les composantes de projets axées sur le renforcement but de renforcer les capacités. Le réseau a récemment des capacités. Pendant l'exercice 03, l'Institut a organisé des organisé à l'intention des dirigeants et des programmes dans les domaines d'intervention prioritaires responsables des communautés de diverses régions un que constituent pour la Banque la valorisation des ressources forum sur l'opprobre qui frappe les malades du humaines, la réduction de la pauvreté et la gestion VIH/SIDA et la discrimination dont ils font l'objet. économique, le développement écologiquement durable, Ce forum a permis à des participants de la Barbade, de le secteur financier et le développement du secteur privé. la Chine, de la Moldova, de l'Ouganda, de la Tanzanie Au cours de l'exercice 03, l'Institut de la Banque et de la Thaïlande d'examiner plusieurs initiatives mondiale a opté pour un mode de fonctionnement centré visant à sensibiliser les populations et à combattre la sur les pays et s'emploie dans ce contexte à adapter ses discrimination. programmes de renforcement des capacités aux besoins prioritaires des pays, à appliquer les pratiques optimales en matière de pédagogie, à maintenir une présence sur le terrain et à collaborer avec les intervenants clés à même d'appliquer les décisions des gouvernants. La Banque a identifié 41 pays devant bénéficier de ces programmes sur mesure, au nombre L'étude sur les pauvres a permis de renouveler la stratégie desquels l'Afghanistan, la Somalie et le Soudan, où les de la Banque en matière d'agriculture et de développement activités d'acquisition de connaissances et de promotion du rural via l'adoption d'une approche holistique qui prenne en savoir dominent la stratégie d'engagement de la Banque; compte les intéréts des pauvres; de stimuler la croissance l'Albanie, le Kenya et la République démocratique populaire économique des régions rurales non seulement à travers lao, où les programmes d'apprentissage sont l'agriculture, mais aussi à travers des activités économiques particulièrement importants pour compléter et soutenir non agricoles et le secteur privé ; de promouvoir des d'autres activités de la Banque ; et enfin le Brésil, la Chine approches intersectorielles à long terme qui traitent l'espace et l'Inde, qui comptent un grand nombre de pauvres et qui rural dans sa globalité ; et de favoriser la participation au sont très soucieux de se familiariser avec la gestion sens large des parties prenantes aux projets et aux stratégique de l'économie du savoir. programmes. On a entrepris à titre expérimental d'évaluer les besoins L'étude sur les ressources en eau met l'accent sur le de renforcement des capacités de pays comme le Burkina rôle crucial de la gestion et de la valorisation des ressources Faso, le Nigéria et le Tadjikistan. Un bilan complet des en eau pour faire reculer la pauvreté et promouvoir lacunes et des priorités dans ce domaine est établi sous la une croissance durable, et elle préconise de lancer un direction des pays eux-mêmes, à l'issue duquel l'Institut programme d'action tant pour la gestion de l'eau que pour de la Banque élabore une stratégie pour remédier aux le développement des infrastructures hydrauliques ; de insuffisances et pourvoir aux besoins dans les meilleures prendre en compte l'économie politique des réformes; de conditions possible. Le rôle que l'Institut est appelé à jouer constituer et d'entretenir un stock approprié d'équipements dans le cadre de la stratégie d'aide de la Banque est hydrauliques en mobilisant à la fois des capitaux publics et également défini. privés ; et de respecter les mesures de sauvegarde appropriées Parmi les autres produits de l'Institut de la Banque au plan environnemental et social. mondiale, citons le Programme du savoir au service du La nouvelle stratégie forestière, qui doit contribuer développement, qui fournit aux pays clients une analyse de efficacement à la lutte contre la pauvreté et à la gestion leur état de préparation à l'économie du savoir. Cet de l'environnement, s'articule autour de trois axes instrument permet de déterminer, à partir d'une série de interdépendants: exploiter le potentiel des forêts pour 69 variables structurelles et qualitatives utilisées comme réduire la pauvreté, intégrer les forêts dans le développement éléments de référence, comment se situe l'économie économique durable, et protéger les valeurs et les services considérée par rapport à ses voisins, à ses concurrents et aux vitaux liés à l'environnement local et mondial. pays auxquels elle souhaite emboîter le pas. L'analyse sert à 32 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 identifier les problèmes auxquels un pays est confronté, ainsi ou contributions directes des pays membres les plus riches que les possibilités qui s'offrent à lui. (pour l'IDA). Elle déploie ces ressources pour servir les Pour élargir son rayon d'action, l'Institut de la Banque couches pauvres des pays emprunteurs. mondiale travaille avec des partenaires et utilise des Les opérations de prêt de la Banque sont centrées sur les instruments et des technologies d'apprentissage à distance. activités au niveau des pays et elles traduisent l'importance Il aide les pays clients à accéder à l'information via la attachée par la Banque aux ODM. Les prêts sont adaptés aux formation en ligne, les activités de diffusion sur le Web besoins de chaque pays et font intervenir des instruments (B-SPAN), les sites Internet et le Réseau mondial d'échange d'une souplesse grandissante. du savoir au service du développement, qui a permis Les clients de la BIRD sont généralement des pays à d'atteindre plus de 36 000 participants durant l'exercice 03 revenu intermédiaire. Compte tenu du caractère limité des grâce au télé-enseignement par vidéoconférence (voir ressources de l'IDA, certains pays à faible revenu de taille encadré 2. 1). Ilnstitut aide aussi ses clients à accéder au relativement importante sont jugés suffisamment solvables savoir mondial en leur offrant des services et des outils qui pour pouvoir eux aussi emprunter à la BIRD. Cette dernière favorisent la mise en commun des connaissances et la offre des prêts à longue échéance, dont le prix reflète les constitution de communautés d'apprentissage et de cercles conditions favorables qu'elle obtient elle-même sur les de praticiens. Le Service de conseil pour la diffusion du marchés. Pendant l'exercice 03, les prêts consentis par la savoir et le développement des connaissances, qui est géré Banque ont totalisé 11,2 milliards de dollars, qui ont servi à par l'Institut, permet aux agents de la Banque de savoir financer 99 projets dans 37 pays. ce qui se fait de mieux dans les différents services de Les clients de l'IDA sont les pays les plus pauvres de la l'institution. planète, qui n'ont en général pas les moyens de contracter des emprunts aux conditions du marché. L'Association offre LES OPÉRATIONS DE PRÊT DE LA BANQUE à ces pays des prêts concessionnels, sans intérêt (appelés MONDIALE PENDANT UEXERCICE 03 « crédits de développement »), qui sont normalement remboursables en 35 ou 40 ans à l'issue d'un différé La Banque mondiale regroupe plusieurs institutions d'amortissement de dix ans. Durant l'exercice 03, l'IDA a coopératives qui mobilisent des financements sous diverses fourni 7,3 milliards de dollars de financements à l'appui de formes: participations au capital des actionnaires, emprunts 141 projets dans 55 pays à faible revenu. sur les marchés internationaux de capitaux (pour la BIRD) Figure 2.1 Le cycle du projet 1. Stratégie d'aide-pays 8. Évaluation rétrospective La Banque prépare les opérations de prêt Le Département de l'évaluation des et les services de conseil en sachant se montrer opérations de la Banque, qui est une entité sélective et tenir compte des domaines où elle indépendante, prépare un rapport d'audit et dispose d'un avantage comparatif, l'objectif étant évalue le projet. L'analyse est d'appuyer les efforts déployés par les pays pour utilisée pour la conception de faire reculer la pauvreté projets ultérieurs 2. Identification Les prolets identifiés doivent soutenir 7. Exécution les stratégies et reposer sur des bases et achèvement - financières, économiques, sociales Le rapport qui est rédigé et environnementales solides à l'achèvement du projet , Les stratégies de développement a pour but d'évaluer sont analysées. la performance - de la Banque Le cycle et celle . _ L de l'emprunteur j P du projetr desi 3 Préparation cl u p roj et La Banque fournit des conseils sur la politique 6. Exécution à suivre et sur les projets, ainsi et supervision qu'une assistance technique Lemprunteur exécute le projet Les clients effectuent des études La Banque veille à ce que et préparent le dossier final du projet. les fonds du prêt soient utilisés aux fins prévues, et à ce que les critères d'économie, d'efficience et d'efficacité soient dûment respectésW 4. Évaluation La Banque évalue les aspects 5. Négociation et approbation par le Conseil économiques, techniques, La Banque et l'emprunteur arrêtent les dispositions institutionnels, financiers, environnementaux de l'accord de prêt ou de crédit, et sociaux du projet. Le document d'évaluation et les et le projet est soumis au Conseil pour approbation projets de documents juridiques concernant le projet etleprjetestoumisauConsilre pour app o dsont préparés. Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale pendant l'exercice O3 33 Figure 2.2 Prêts de la BIRD et crédits de l'IDA Les prêts de la BIRD et les crédits de l'IDA ont pour par région, Ex. 03 objectif central de réduire la pauvreté en finançant des Pourcentage du total (USD 18,5 milliards) investissements destinés à promouvoir la croissance et la fourniture de services publics de base. Les partenariats établis avec d'autres institutions permettent aussi de Asie du Sud 16 % Afrique 20 % mobiliser des cofinancements et des fonds fiduciaires à l'appui des projets. La figure 2.1 illustre le cycle normal Moyen-orient d'un projet de la Banque. Les figures 2.2 à 2.4 indiquent la & Afrique du Nord répartition des prêts de la Banque mondiale par thème et 6% -Asie de l'Est par secteur. Le volume 2 de ce Rapport annuel contient une & 12 % explication détaillée des financements de la Banque Amérique latine ' (en anglais seulement). Amérique latine-- & Caraïbes \, Europe 31 % \ _ & Asie centrale 13 % Le rôle de la BIRD Les pays qui ont un revenu par habitant inférieur à 5 115 dollars et qui ne sont pas des pays exclusivement IDA sont admis à emprunter à la BIRD. Les pays dont le revenu par habitant est supérieur à ce montant peuvent emprunter Figure 2.3 Prêts de la BIRD et crédits de l'IDA dans des cas spéciaux ou dans le cadre d'une stratégie de par thème, Ex. 03 reclassement. Il importe toutefois de noter que le montant Pourcentage du total (USD 18,5 milliards) que la BIRD est disposée à prêter à tout moment aux pays qui remplissent les conditions voulues dépend de la Gestion de l'environnement - Gestion économique4 % & des ressources solvabilité du pays considéré. Ainsi, un pays peut satisfaire naturelles 6 % _ aux conditions requises pour emprunter, mais ne pas avoir Développement yx - Gouvernance accès aux ressources de la BIRD parce qu'il n'a pas la surface rural 10% - - du secteur public 13 % financière voulue. En outre, l'encours net des prêts consentis Développe/en \ Primauté par la BIRD à un emprunteur donné ne peut actuellement urbain 9 % du droit 2 % dépasser 13,5 milliards de dollars, et ce quelle que soit sa Finances solvabilité. & développement Soixante-quinze pour cent des habitants de la planète qui Valorisation - du terteur privé 16 % subsistent avec moins de 1 dollar par jour vivent dans des des ressources Commerce pays qui reçoivent des prêts de la BIRD. En règle générale, les & intégration 3 % emprunteurs de l'institution sont des pays à revenu Développement social, Protection sociale intermédiaire qui peuvent dans une certaine mesure lever parité hommes-femmes & gestion des risques 13 % des fonds sur les marchés de capitaux privés. Certains pays & lutte contre l'exclusion 5 % admis à bénéficier d'un crédit de l'IDA parce qu'ils affichent Note: Voir tableau 2.2. un revenu par habitant faible sont néanmoins suffisamment solvables pour pouvoir aussi emprunter à la BIRD. Ces pays sont dits « à financement mixte ». Même si l'on ne tient pas compte des prêts de la BIRD aux pays bénéficiant par ailleurs de crédits de l'IDA, 25 % des pauvres qui subsistent avec moins de 1 dollar par jour vivent dans des pays qui sont des Figure 2.4 Prêts de la BIRD et crédits de l'IDA emprunteurs de la BIRD. La BIRD contribue de façon par secteur, Ex. 03 importante à faire reculer la pauvreté en aidant les pays Pourcentage du total (USD 18,5 milliards) clients à se procurer dans de bonnes conditions et de façon plus durable des ressources plus abondantes et assorties Eau, assainissement Agriculture, pêche d'échéances plus longues que ce que les marchés de capitaux & protection contre & foresterie 7 % les inondations 7 % peuvent offrir. Transports 15 % \ - Droit, justice La BIRD est une institution financière qui bénéficie de la & administrations notation AAA - et qui présente des caractéristiques pb liques inhabituelles. Ses actionnaires sont des États souverains. Les Énergie & mines pays membres emprunteurs ont un droit de regard sur 6< %Information l'élaboration des politiques de l'institution. Les prêts de la Industrie & communication BIRD (et les crédits de l'IDA) sont en général assortis de & commerce 4 % services hors prêt, le but étant d'assurer que les fonds prêtés Éducation 13 ~ sont utilisés à bon escient. Et, contrairement aux banques Santé & autres Finances 8 % commerciales, les activités de prêt de la BIRD sont motivées services sociaux 19 % par le souci de contribuer au développement plutôt que par Note: voir tableau 2.2. celui de maximiser le profit. 34 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Tableau 2.2 Prêts de la Banque mondiale par thème et par secteur, Ex. 94-03 (USD millions) Ex. 94-97 Ex. 98_99a (Moyenne (Moyenne annuelle) annuelle) Ex. 00 Ex. 01 Ex. 02i Ex. 03 THÈME Gestion économique 1 033,9 1 952,7 799,6 895,3 1 408,0 . Gouvernance du secteur public 1 582,5 2 552,4 2 142,5 2 053,7 4 247,2 Z 3 Primauté du droit 323,0 362,9 373,6 410,0 273,2 . Finances & développement du secteur privé 5 933,3 9 486,0 3 368,4 3 940,9 5 055,4 ; Commerce et intégration 711,9 813,2 426,4 1 059,9 300,9 Protection sociale & gestion des risques 1 162,6 2 653,9 1 895,0 1 651,0 1 086,4 34v- Développement social, parité hommes-femmes & lutte contre l'exclusion 1 061,3 1 320,5 800,8 1 469,7 1 385,7 1:C t Valorisation des ressources humaines 1 869,0 2 484,8 1 190,3 1 134,7 1 756,1 #l3$ Développement urbain 2 099,5 2 403,3 1 036,6 1 458,6 1 482,4 t Développement rural 2 327,5 2 746,4 1 413,7 1 822,3 1 600,0 -- $ Gestion de l'environnement & des ressources naturelles 2 859,7 2 018,6 1 829,4 1 354,6 924,0 -il Total 20 964,1 28 794,8 15 276,2 17 250,6 19 519,4 1 SECTEUR Agriculture, pêche & foresterie 1 572,7 2 097,1 837,5 695,5 1 247,9 11;132U Droit & justice, et administrations publiques 3 241,8 6 127,2 4 525,4 3 843,0 5 199,6 - 9; Information & communication 220,4 179,4 273,8 216,9 153,2 - 15r Éducation 1 661,5 2 154,3 728,1 1 094,7 1 384,6 . Finances 2 060,9 5 167,1 1 580,9 2 253,4 2 862,4 . Santé & autres services sociaux 1 891,3 3 114,5 1 491,7 2 521,2 2 366,1 Industrie & commerce 1 714,0 2 922,7 1 036,7 718,3 1 394,5 , Énergie et mines 3 362,0 2 311,0 1 572,4 1 530,7 1 974,6 Transports 3 281,0 3 511,3 1 717,2 3 105,2 2 390,5 Eau, assainissement & protection contre les inondations 1 958,5 1 210,2 1 512,6 1 271,7 546,0 * Total 20 964,1 28 794,8 15 276,2 17 250,6 19 519,4 Dont BIRD 15027,4 21 634,3 10918,6 10487,0 11 451,8 Dont IDA 5 936,8 7 160,5 4 357,6 6 763,6 8 067,6 1 Note . Les opérations de prêts sont récapitulées dans les 11 grandes catégories thématiques et les 10 grandes catégories sectorielles du nouveau système de codage bidimensionnel, qui comporte 68 thèmes et 57 secteurs. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne correspond pas toujours au tota indiqué Se reporter à l'annexe 11 du volume 2 pour de plus amples détai s sur les prêts de la BIRD et les crédits de l'IDA par thème et par pays a. Les prêts de la Banque afférents aux exercices 98 et 99 sont présentés globalement car ces deux années ont été exceptionnelles en raison de la crise financière en Asie de l'Est. b. Un projet ayant changé de code, on constate une discordance entre ces ch ffres et ceux qui apparaissent dans le rapport annuel de 2002 (tableau 2 2.). Cette discordance de 2,2 millions de dollars apparaît dans les montants engagés pour l'exercice 02 au titre de la protection sociale & de la gestion des risques, et du développement rural (les montants respectivement indiqués pour les deux thèmes étant supérieurs de 2,2 millions de dollars pour le premier, et inférieurs de 2,2 millions de dollars pour le second). Prêts de la BIRD volume d'engagement par intervention plus modeste en Les nouveaux prèts consentis par la BIRD pendant l'exercice 03 moyenne, la part des prêts à l'ajustement étant revenue à la étaient inférieurs de 221 millions de dollars au montant normale après avoir atteint un niveau record l'an dernier. atteint l'année précédente, alors que le nombre des nouvelles La diminution des engagements liés aux prêts à l'ajustement opérations approuvées (99) était supérieur à celui de l'an a été compensée dans une certaine mesure par les dernier. Les nouvelles opérations approuvées dénotent un engagements en faveur des prêts à l'investissement, qui sont Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale pendant l'exercice 03 35 Tableau 2.3 Engagements de la Banque mondiale à des fins d'ajustement, Ex. 00-03 Ex. 00 Ex. 01 Ex. 02 Ex. 03 Millions Millions Millions Millions de de de de dollars % dollars % dollars % dollars % Engagements par région Afrique 495 10 908 16 i 437 15 Asie de l'Est & Pacifique 55 l S 16 4 1 5 5 Asie du Sud 251 5 500 9 850 9 Europe et Asie centrale 950 19 1 132 20 4 743 48 Amérique latine & Caraïbes 2 860 56 2 788 48 2 517 26 Moyent-Orient & Afrique du Nord O 0 185 3 263 3 Engagements dle la BIRD et dle I'IDA BIRD 4 426 87 3 937 68 7 383 75 IDA 682 1 3 1 826 32 2 443 25 Total des prêts à l'ajustement 5 108 100 5 763 100 9 826 100 Total des engagements de prêts de la Banque mondiale BIRD 10 919 10 487 1 5 IDA 4 358 6764 8068 Total BIRD + IDA 15 276 17 251 19 519 Part des prêts à l'ajustement 33 33 50 Note . Les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne correspond pas toujours au total indiqué. passés à 7 milliards de dollars, soit le volume le plus Le tableau 2.3 chiffre les engagements de la Banque important enregistré depuis l'exercice 99. mondiale en faveur de l'ajustement pour les exercices 00-03. L'ampleur particulière du programme de prêts de la BIRD pour l'exercice 03 tient en partie au volume important Les ressources de la BIRD des opérations en faveur de l'Amérique latine, qui se sont Durant l'exercice 03, dans le cadre de ses opérations de élevées globalement à 5,7 milliards de dollars, soit 50 % du financement courantes, la BIRD a levé 17 milliards de dollars volume total des prêts. Viennent ensuite l'Europe et l'Asie à moyen et long terme sur les marchés internationaux des centrale avec 2 milliards de dollars, et l'Asie de l'Est et le capitaux, contre 23 milliards de dollars pendant l'exercice Pacifique avec 1,8 milliard de dollars. Les prêts n'ont pas précédent. Au cours de l'exercice 03, la BIRD a accordé des été aussi concentrés que lors de l'exercice 02. Alors que prêts reflétant un large éventail d'échéances et de structures. l'an dernier deux pays seulement, le Brésil et la Turquie, En diversifiant ses produits, l'institution peut élargir la base représentaient environ 45 % des prêts, ils sont cinq cette de ses investisseurs et réduire les taux applicables à ses prêts. année, à savoir l'Argentine, le Brésil, la Chine, la Colombie Elle tire sa solidité financière de l'appui qu'elle reçoit de ses et le Mexique, à absorber 49 % du total des engagements actionnaires et du système de politiques et de pratiques pour l'exercice. financières qu'elle a su concevoir pour s'assurer une cote de Le secteur droit, justice et administrations publiques a crédit élevée sur les marchés internationaux. reçu la part la plus importante des prêts de la BIRD avec 2,6 milliards de dollars, soit 23 % du total. Les prêts pour la L'assisefinancière de la BIRD. Le résultat d'exploitation de la santé et d'autres services sociaux occupent la deuxième place BIRD pour l'exercice 03 s'élève à 3 021 millions de dollars, et avec 2,1 milliards de dollars, ou 18 % du total. le revenu net disponible (qui peut être affecté aux réserves et La répartition thématique des prêts pendant l'exercice 03 aux activités de développement) à 3 050 millions de dollars. place en première position les finances et le développement La BIRD a prélevé sur ce revenu disponible un montant de du secteur privé, ainsi que la valorisation des ressources 2 410 millions de dollars pour le verser à la réserve générale humaines. Les figures 2.5 à 2.7 indiquent la répartition des - contre 1 291 millions de dollars l'année précédente - prêts de la BIRD par région, par thème et par secteur. conformément à la stratégie qu'elle a adoptée pour préserver 36 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Figure 2.5 Prêts de la BIRD par région, Ex. 03 sa solidité financière à long terme et répondre à d'autres Pourcentage du total (USD 11,2 milliards) besoins de développement. Elle a par ailleurs affecté 100 millions de dollars du revenu de l'exercice 03 au compte Asie du Sud 7 % -l r - Afrique < 1 % de surplus. La BIRD a maintenu une liquidité suffisante pendant l'exercice 03 pour pouvoir disposer d'une trésorerie Moyen-Orient Asie de l'Est qui lui permette d'honorer ses obligations. Au 30 juin 2003, Afrique du Nord/ & Pacifique 16 % son portefeuille d'actifs liquides s'élevait à 27 milliards de l . dollars environ. Europe & Asie centrale Rentabiliser les actifs afin de maintenir l'assise financière. 19 % En tant qu'institution coopérative, la BIRD ne cherche pas Amérique latine < 7 à maximiser les profits, mais à obtenir un rendement & Caraïbes 50 % \ suffisant sur ses actifs pour préserver sa solidité financière et poursuivre de manière durable ses activités de développement. Le rendement net de l'actif de la BIRD est de l'ordre de 1 % par an. Il a néanmoins dépassé les 2 % pour l'exercice 03, suite à la réduction des provisions pour pertes sur prêts. La figure 2.8 illustre l'évolution du rendement net des actifs productifs sur la période 99-03. Figure 2.6 Prêts de la BIRD par thème, Ex. 03 Savoir gérer les ris ques. De par sa mission de développement, Pourcentage du total (USD il ,2 milliards) la BIRD est particulièrement exposée au risque-pays inhérent à son portefeuille de prêts et de garanties. Les Gestion de l'environnement Gestion économique s % risques liés aux taux d'intérêt et aux taux de change sont & des ressources naturelles 7 minimisés, même si la Banque reste très active sur les 6 % _ marchés internationaux du crédit afin de pouvoir offrir, aux Développement ______Gouverna nce rural 9 % du secteur public 14 % meilleures conditions, des instruments qui soient aussi le mieux adaptés aux besoins des emprunteurs. Le ratio des Développemen Primauté prêts de la BIRD aux fonds propres est un indicateur urbain du droit 3 % synthétique de la capacité de la Banque à assumer ces 9 % risques. La Banque suit attentivement l'évolution de cet Finances indicateur, compte tenu des perspectives financières et des &dveloppement Valorisation du secteur privé 18 % risques auxquels elle est exposée. La figure 2.9 illustre des ressources l'évolution du ratio des fonds propres aux prêts jusqu'au humaines 17 % Commerce & intégration 4 30 juin 2003. Développement social, Protection sociale parité hommes-femmes & gestion des risques 12 % Assurer une intermédiation efficace. La Banque jouit d'un & lutte contre l'exclusion 3 "'i crédit exceptionnel sur les marchés de capitaux. En effet, les souscriptions des actionnaires souverains au capital de l'institution et le statut de créancier privilégié que lui accordent les pays membres emprunteurs lui permettent de bénéficier d'une notation élevée (AAA) et de contracter des emprunts à long terme à des conditions favorables. De ce fait, Figure 2.7 Prêts de la BIRD par secteur, Ex. 03 le coût des ressources qu'elle emploie pour financer ses Pourcentage du total (USD 11,2 milliards) nouveaux prêts est relativement faible, puisque le spread moyen est resté inférieur de 37,8 points de base environ Eau, assainissement Agriculture, pêche (un point de base est égal à 0,01 %) au taux interbancaire & protection contre & foresterie 5 % offert sur la place de Londres pendant l'exercice 03, et qu'elle les inondations - peut mobiliser un volume de financement élevé par rapport à Transports Droit, justice son capital libéré et à ses bénéfices non distribués. 15 % / & administrations Pendant l'exercice 03, l'encours des emprunts contractés nergie- 3publiques sur les marchés financiers a dépassé 103 milliards de dollars & mines s % (swaps non compris), et le montant total des prêts décaissés 0' - Information et non remboursés s'élevait à 116 milliards de dollars environ. Industrie X s & communication Le volume des emprunts équivalait à trois fois environ celui & commerce 4 iN des capitaux propres. La figure2.10 indique le montant des Santé & autres É Éducation 12 % emprunts et des investissements de la Banque au 30 juin 2003. services sociaux 18 o Finances 10 % Le tableau 2.4 récapitule les données financières représentatives de la BIRD pour les exercices 02 et 03. Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale pendant l'exercice 03 37 Tableau 2.4 Données financières relatives à la BIRD Par ailleurs, la BIRD fournit un soutien important à (Millions de dollars) l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Initiative PPTE). Les transferts qu'elle a opérés au cours des cinq derniers exercices en faveur du Fonds fiduciaire PPTE s'élèvent à environ 1 030 millions de dollars, soit approximativement 12 % de son revenu annuel net. Pour l'exercicea Le revenu net disponible est ce qui permet à la BIRD de Produits des prêts 6 861 faire face aux besoins de développement qui peuvent se Produits des placements 734 présenter. Il lui permet de réagir face aux crises humanitaires Chrgeuis lies pauxemprnts < 3493 imprévues et d'appuyer des causes valables au moyen de Cha rges liées aux emprunts (4 903) dons ou d'autres instruments d'aide. La BIRD distribue aussi Frais de gestion <876) périodiquement une partie de son revenu à ses États Divers 108 membres en accordant des abattements sur les commissions Revenu d'exploitationb 1 924 d'engagement et, pour les emprunteurs remplissant les Revenu net disponible 1831 conditions requises, sur les paiements d'intérêt aux termes de l'Accord de Prêt. Engagements de prêts 1 452 La solidité financière de la BIRD et le crédit dont elle Décaissements de prêts 1 256 jouit sur les marchés lui permettent de mobiliser quatre fois le volume de ses capitaux propres sur les marchés À la clôture de l'exercicea obligataires internationaux. Cet effet de levier accroît sa Disponibilités capacité à financer des activités de développement. La et placements liquides 25 056 figure 2.11 illustre la répartition envisagée du résultat net Encours des prêts 121 589 d'exploitation de la Banque. Encours des empruntsc (111 205) Le rôle de l'IDA Fonds propres (32 313) L'IDA est la principale source d'aide financière concessionnelle aux pays les plus pauvres de la planète, et elle a. Extraits des états financiers certifiés qui figurent dans le volume 2 investit dans des projets de base axés sur l'économie et la du présent Rapport annuel. valorisation des ressources humaines. Pour pouvoir obtenir b. Avant ajustement de la norme FAS n0 133. des ressources de l'Association, un pays doit remplir deux c. tncours des emprunts nors swaps. critères fondamentaux: satisfaire à la condition de pauvreté relative (telle que mesurée par le revenu par habitant) et Origine et répartition du revenu net de la BIRD avoir une solvabilité insuffisante pour pouvoir solliciter la Le revenu de la BIRD provient de la marge financière qu'elle BIRD. Le seuil du revenu national brut par habitant retenu applique à ses prêts (produits financiers liés aux prêts moins pour l'exercice 03 pour être admis à bénéficier des concours le coût des emprunts), de la marge financière applicable aux de l'IDA était de 875 dollars. Le volume des ressources investissements et de la contribution des fonds propres. que les pays reçoivent de l'IDA dépend de la qualité des Sauf événements imprévus sur le front du crédit, la BIRD politiques qu'ils ont adoptées pour promouvoir la croissance dégage un revenu net après avoir déduit les provisions et réduire la pauvreté, politiques qui font l'objet d'une constituées pour pertes sur prêts et les frais divers de gestion, évaluation annuelle. Dans des circonstances exceptionnelles, notamment sa contribution à la caisse de retraite du personnel. Figure 2.8 Rendement net de l'actif Le revenu net disponible de la BIRD sert plusieurs (pourcentage) objectifs, qui sont liés à la mission de la Banque mondiale. 2,5 Une partie du revenu net est réservée chaque année afin de 2,06 préserver l'assise financière de l'institution. La réserve générale lui permet d'assumer le risque de crédit lorsqu'elle octroie des prêts à ses États membres, tout en maintenant ses 1,34 1,2 coûts de financement au niveau le plus bas possible, ce qui 11s profite aux emprunteurs. C'est en affectant une part de son revenu à la réserve que la BIRD a pu maintenir sa solidité financière durant les périodes où elle a dû faire face à la fois o l à une dégradation de la qualité des prêts et à une forte Ex. 99 Ex. °° Ex. Dia Ex. O2a Ex. O3a progression de la demande de financements émanant de ses a. Au cours de l'exercice 01, la BIRD a adopté la norme comptable FAS clients. n'133 et la norme comptable internationale IAS N° 39, qui stipulent que c.lients. les produits dérivés doivent être comptabilisés à leur juste valeur Le soutien à l'IDA a toujours été une priorité de la BIRD. Les rendements indiqués ci-dessus pour les exercices 01, 02 et 03 ont été Au cours des cinq dernières années, elle a transféré à calculés sans tenir compte des ajustements à opérer en application de ces normes afin de faciliter la comparaison avec les exercices précédents. l'Association un montant de 1 570 milliards de dollars Lorsque ces ajustements sont pris en compte, les ratios pour les trois (soit environ 18 % de son revenu net). exercices susvisés s'établissent respectivement à 0,87, 1,87 et 3,64. 38 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Figure 2.9 Ratio des fonds propres aux prêts l'Association accorde son aide à des pays dont le revenu au 30 juin 2003 par habitant dépasse le seuil fixé, mais qui ne sont pas (pourcentage) suffisamment solvables pour emprunter à la BIRD. C'est le cas par exemple des petites économies insulaires. Les pays admis à bénéficier des concours de l'IDA sont confrontés à des problèmes d'une complexité particulière 30 26,6 pour atteindre les ODM. Parmi les tâches prioritaires 2017 21S3 22 9 auxquelles les pouvoirs publics doivent s'atteler, citons le 20,7 21,3 21,5 ' renforcement de la lutte contre la propagation des maladies transmissibles et du VIH/SIDA en particulier; l'instauration d'un climat porteur pour l'investissement; la promotion de la parité hommes-femmes; et l'amélioration de la qualité de l'éducation de base et de l'accès des pauvres à ce type d'enseignement. 0 L'assistance de l'IDA prend la forme de crédits assortis de conditions extrêmement favorables et, depuis le début de l'exercice 03, l'Association a introduit un programme élargi de dons, conformément à l'arrangement conclu pour la Treizième reconstitution des ressources de l'IDA (IDA-13) qui régit ses opérations pendant la période couvrant les exercices 03 à 05. La finalité des dons est d'aider les pays les plus pauvres et les plus vulnérables à faire face à leurs Figure 2.10 Emprunts et placements au 30 juin 2003 difficultés. Ils servent donc à financer des opérations dans les (USD milliards) pays les plus démunis et les plus exposés au surendettement et dans les pays sortant d'un conflit. Ils servent aussi à financer des programmes de lutte contre le VIH/SIDA et 118,6 i14,0 111G 111G2 des activités de reconstruction à la suite de catastrophes r-i_ r-n 111,5 111,2 103,0 naturelles. Il_~ El L'Association finance ses opérations sur ses propres ressources et grâce aux contributions des pays bailleurs de fonds, qui se réunissent tous les trois ans pour déterminer le 30,1 24,3 24,4 25,1 26, montant des ressources nouvelles dont l'IDA a besoin pour financer son futur programme de crédit, et pour examiner _ t - _ _ _ _ _ _ _ _ _ les politiques de prêt et les priorités de l'Association. Depuis Ex. 99 Ex. 00 Ex. 01 Ex. 02 Ex. 03 2001, les représentants des pays emprunteurs participent _ Disponibilités et placements liquides aussi aux discussions concernant la reconstitution des 1J Encours des emprunts, swaps inclus ressources. Trente-huit pays fournissent actuellement des fonds à l'IDA. Les contributions des bailleurs de fonds ont toujours été fonction de leur puissance économique et de leur engagement envers les pays pauvres, et c'est la raison pour laquelle les grands pays industrialisés sont ceux qui versent les contributions les plus importantes. Les bailleurs de fonds Figure 2.11 Affectation prévue du revenu net comptent également des pays en développement et des pays disponible de l'exercice 03 en transition -dont certains sont des emprunteurs de la (3 050 millions de dollars) BIRD et d'anciens emprunteurs de l'IDA -comme l'Argentine, le Brésil, la Fédération de Russie, la Hongrie, la Initiative PPTE République de Corée et la Turquie. L'assise financière de 240 l'Association repose sur le soutien déterminé et continu de IDA ses bailleurs de fonds, ainsi que sur le remboursement des 300 crédits passés (voir IDA à l'adresse: www.worldbank.org). -Surplus 100 Engagements de l'IDA Réserve générale - Les engagements de l'IDA pendant l'exercice 03 se sont 2 410 élevés à 7,3 milliards de dollars pour 141 opérations. Ce montant inclut 6,1 milliards de dollars de crédits (non compris une garantie de 75 millions de dollars de l'IDA en faveur du Viet Nam) et 1,2 milliard de dollars de dons. Note: Proposition soumise au Conseil des Gouverneurs. Sans atteindre le niveau record de l'an dernier, le volume des Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale pendant l'exercice 03 39 Figure 2.12 Engagements de l'IDA par région, Ex. 03 Figure 2.15 Sources de financement de l'IDA Pourcentage du total (USD 7,3 milliards) 11,7 8,4 | 7,9 * 9,6 Asiedu Sud 29 % - - - 117J Moyen-Orient IDA-11 Ex. 97-99 IDA-12 Ex. 00-02 IDA-13 Ex. 03-05 & Afrique du Nord Afrique 51 % 3 % aEhl Ressources propres de l'IDAa _ Contributions r--j Prélèvement sur le revenu net des bailleurs de fonds r W de la BIRD Amérique latine & Caraïbes 2 % a. LIDA tire ses ressources propres des remboursements au titre | - du principal de ses crédits antérieurs, du produit des commissions minoré Europe Asie de l'Est & Pacifique 7 % des charges administratives et du revenu des placements. & Asie centrale8 % Figure 2.16 Renforcement de l'action de l'IDA dans les secteurs sociaux 297 projets en cours (contre 190 dix ans auparavant) Nombre de projets Figure 2.13 Engagements de l'IDA par thème, Ex. 03 en cours d'exécution Pourcentage du total (USD 7,3 milliards) 300 47 44 Gestion de l'environnement Gestion économique 3 % 200 38 & des ressources naturelles 7 % s- De ..ei :,oemerur 4 > Gouvernance rursI 13 c "z s.: du secteur public 12% 100 Primauté Deæic.pr'err\er.t . du droit 1 % 93 urbain 7 %- 7/O Finances & l veloppement du 0-- e.:ie.,'r pr;.é 12 % Ex. 93 Ex. 98 Ex. 03 Valorisation 2cs des ressources E Alimentation en eau & assainissement humaines 20 % Commerce _ Services sociaux. & integration 2 % MM Santé, nutrition & population Développement social,- Protection sociale -1 Éducation parité hommes-femmes & gestion des risques 13 % & lutte contre l'exclusion 10 % Note: Le nombre des projets en cours d'exécution inclut les projets dans les pays exclusivement IDA et dans les pays à financement mixte. Engagements de l'IDA dans les projets en cours axés sur les secteurs sociaux: 1993, USD 10,1 milliards; 1998, USD 14,2 milliards; 2003, USD 14,0 milliards. a. Les services sociaux englobent le développement social Figure 2.14 Engagements de l'IDA par secteur, Ex. 03 et la protection sociale. Pourcentage du total (USD 7,3 milliards) engagements au titre de l'exercice 03 reste le troisième, en valeur, jamais enregistré par l'Association, et il dépasse le niveau moyen des engagements des cinq dernières années. & paotection contre Apche et foresterie 9 , C'est l'Afrique qui a absorbé la plus large part des les inondations 8 % "t' ressources de l'IDA avec 3,7 milliards de dollars pour Transports 14 % Droit, justice 60 opérations, soit 51 % des engagements de l'Association et & administrations 43 % de ses opérations. L'Asie du Sud occupe la deuxième publiques 18 % place avec 2,1 milliards de dollars pour 29 opérations. Au Énergie & mines niveau des pays, ce sont le Bangladesh, l'Éthiopie, l'Inde, 7 % _ Information l'Ouganda et la République démocratique du Congo, qui Industrie - & communication sont les principaux bénéficiaires des financements de l'IDA. & commerce 5 \ 1 % Pendant l'exercice 03, approximativement 17 % des Santé & autres N Éducation 14 % financements opérationnels de l'IDA ont pris la forme de services sociaux 19 % Finances 5 % dons dans les catégories suivantes : opérations en faveur 40 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 des pays les plus pauvres, 241 millions de dollars ; opérations allègements de dettes, les périodes de transition à l'issue d'un en faveur des pays les plus pauvres et les plus exposés au conflit et des opérations de cofinancement. Les fonds surendettement, 406 millions de dollars ; opérations en fiduciaires permettent d'accroître l'efficacité des faveur des pays sortant d'un conflit, 306 millions de dollars; programmes de réduction de la pauvreté mis en place projets et éléments VIH/SIDA, 214 millions de dollars; et par la Banque en encourageant l'adoption d'approches projets de reconstruction à la suite de catastrophes novatrices pour les projets, en favorisant la constitution naturelles, 65 millions de dollars. de partenariats et en élargissant le champ de la coopération La santé et les services sociaux, ainsi que le secteur droit, au service du développement. justice et administrations publiques sont ceux qui ont le plus De nombreux pays industrialisés, certains pays en bénéficié des concours de l'IDA, puisque chacun a reçu développement de taille relativement plus importante, le 1,4 milliard de dollars, soit 19 % du total. secteur privé et des fondations mettent à la disposition de Le thème qui a absorbé la part d'engagements la plus la Banque des fonds fiduciaires servant des fins précises, importante durant l'exercice 03 est celui de la valorisation arrêtées d'un commun accord entre les parties concernées. des ressources humaines, avec 21 % du total. L'Association La Banque contribue aussi directement à certains fonds a également fourni un appui substantiel à des projets dans fiduciaires en fournissant des dons. les domaines de la protection sociale et de la gestion des risques, du développement rural, de la gouvernance du Contributions, décaissements et soldes secteur public, ainsi que des finances et du développement Le portefeuille de fonds fiduciaires de la Banque s'est étoffé du secteur privé. au cours de l'exercice 03. Les contributions des bailleurs de fonds se sont élevées à 4,44 milliards de dollars, soit une Les ressources de l'IDA augmentation de 1,83 milliard de dollars (70 %) par rapport L'exercice 03 marque la première année de la période à l'exercice 02, et les fonds détenus en fiducie sont passés couverte par IDA-13, dont les ressources financent les de 5,33 milliards de dollars à 6,89 milliards de dollars (ce engagements de l'Association pendant les exercices 03 à 05. qui représente une progression de 30 %). Ces chiffres IDA- 13 fournira des ressources concessionnelles d'une représentent les contributions effectivement versées pour valeur totale de 18 milliards de droits de tirages spéciaux tous les fonds fiduciaires, sauf pour l'Initiative PPTE, le (environ 24 milliards de dollars) aux pays admis à Fonds pour l'environnement mondial (FEM), et le Fonds emprunter à l'Association durant cette période de trois ans. mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme Ce montant inclut 10 milliards de DTS (approximativement (GFATM), pour lesquels les contributions sont 13 milliards de dollars) de nouvelles contributions des comptabilisées sur la base du fait générateur (à partir de bailleurs de fonds ; les ressources internes de l'Association, y l'exercice 03 pour le FEM et le GFATM). Les dix principaux compris les remboursements du principal des crédits bailleurs de fonds, dont la liste figure dans le tableau 2.5, ont antérieurs et les commissions de service, qui représentent à fourni 79 % des contributions. peu près 7,3 milliards de DTS (environ 10 milliards de Les décaissements effectués au cours de l'année se sont dollars) ; les prélèvements sur le revenu net de la BIRD élevés à 2,56 milliards de dollars, soit une progression de (le cas échéant), soit 0,7 milliard de DTS ; et le report, d'un 0,63 milliard de dollars (33 %) par rapport à l'exercice 02. montant modeste, des contributions des bailleurs de fonds Les décaissements les plus importants concernent cinq au titre de la reconstitution précédente. La figure 2.15 programmes, à savoir l'Initiative PPTE (751 millions de indique les sources de financement de l'IDA pour les trois dollars), le FEM (409 millions de dollars), le Fonds fiduciaire dernières reconstitutions des ressources de l'Association. La pour la reconstruction de l'Afghanistan (182 millions de figure 2.16 illustre le renforcement de l'action de l'IDA dans dollars), le Groupe consultatif pour la recherche agricole les secteurs sociaux. internationale (118 millions de dollars) et le GFATM Dans le cadre des dispositions prises pour IDA-13, une (64 millions de dollars), soit 1,52 milliard de dollars initiative majeure a été lancée afin de renforcer la culture de au total représentant 60 % des décaissements. Les résultats de l'Association. Il s'agit de mettre en place un décaissements effectués au titre des fonds fiduciaires sont système permettant de mesurer et de suivre les effets de tous comptabilisés sur la base des montants effectivement l'action de l'IDA dans les différents pays qui bénéficient de décaissés. La figure 2.17 indique l'évolution des son aide, et d'apprécier l'incidence des programmes de contributions aux fonds fiduciaires et des décaissements l'Association sur les réalisations de ces pays. effectués sur ces fonds pendant les exercices 99-03. LES FONDS FIDUCIAIRES Nouvelles initiatives importantes Pour faire face aux nouveaux problèmes de développement Les fonds fiduciaires, qui ne font pas partie des ressources qui se posent, la communauté des bailleurs de fonds a décidé propres de la Banque, sont des dispositifs financiers et de mettre en place un certain nombre de fonds fiduciaires administratifs mis en place avec des bailleurs de fonds dont elle a confié la gestion à la Banque durant l'exercice 03. extérieurs dans le but de financer par des dons des Il s'agit de l'Initiative pour la réforme et le renforcement interventions hautement prioritaires pour le développement, du secteur financier, du Programme de comparaison telles que l'assistance technique, les services de conseil, les internationale, du Programme mondial d'éradication Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale pendant l'exercice 03 41 Tableau 2.5 Les dix principaux bailleurs de fonds responsabiliser davantage; de renforcer les mécanismes de fiduciaires (Millions de dollars) contrôle financier des fonds fiduciaires ; de faciliter l'accès aux rapports financiers y afférents; et de simplifier et d'uniformiser les systèmes d'audit de ces fonds. États-Unis l ! i | g 1 085 OPÉRATIONS DE COFINANCEMENT Japon | 500 Le terme de cofinancement désigne les fonds engagés à Groupe de la Banque mondiale 329 l'appui de tel ou tel projet de la Banque par les partenaires Pays-Bas 269 bilatéraux et multilatéraux au titre de l'aide publique, par les Royaume-Uni 252 organismes de crédit à l'exportation et par des sources Commauté européenne (CE) 241 privées. Les opérations de cofinancement permettent à la France 217 Banque de mobiliser des ressources supplémentaires à des Suède 201 conditions concessionnelles pour aider les pays bénéficiaires. Allemagne 194 Au cours de l'exercice 03, les fonds tirés de ces sources en Fondation Gates 170 complément des financements de la BIRD et de l'IDA se Autres bailleurs de fonds 985 sont levés à 3,0 milliards de dollars. Parmi les principaux partenaires financiers de l'exercice 03, citons la Banque Contributions totales 4 443 interaméricaine de développement, le Fonds pour l'environnement mondial et la Banque européenne d'investissement. Pendant l'exercice 03, les cofinancements sont allés pour de la poliomyélite, et du Fonds d'adaptation aux la majeure partie aux régions suivantes: Amérique latine et changements climatiques pour les pays les moins avancés. Caraibes (0,87 milliard de dollars), Afrique (0,85 milliard de dollars) et Asie de l'Est et Pacifique (0,64 milliard de dollars). Consultations avec les bailleurs de fonds et réforme La figure 2.18 indique la répartition des cofinancements par des fonds fiduciaires région. Pendant l'exercice 03, la Banque a poursuivi les consultations engagées avec les donateurs sur la réforme Principales opérations de cofinancement de projets en cours des fonds fiduciaires et instauré de nouvelles durant l'exercice 03 règles de gestion applicables aux fonds fiduciairès destinés Au cours de l'exercice 03, 103 projets ont été cofinancés par à financer les services de consultants. Le principal objectif la Banque et ses partenaires. Parmi les exemples de projets de ces réformes est d'uniformiser les politiques et les comportant un élément important de cofinancement, citons procédures régissant les fonds fiduciaires; de faire cadrer a) le Programme colombien d'ajustement du secteur social les activités financées par ces fonds avec les stratégies et les (390 millions de dollars) ; b) le Deuxième projet de soutien priorités de la Banque; de mettre en place un programme au programme ghanéen du secteur de la santé (310 millions spécial de formation et d'accréditation à l'intention des de dollars) ; c) le Prêt à l'ajustement structurel et au agents qui assurent la gestion de ces fonds pour les développement des services financiers dans les régions rurales du Mexique (300 millions de dollars) ; et d) le Projet jordanien de réforme de l'éducation et d'appui à l'économie Figure 2.17 Fonds fiduciaires : contributions du savoir (120 millions de dollars). La figure 2.19 illustre et décaissements, Ex. 99-03 l'évolution des prêts de la Banque et des cofinancements sur (Millions de dollars) la période couvrant les exercices 00 à 03. s 000 Ca Contributions du Groupe 4 443 4 500 de la Banque mondiale ASSISTANCE SPÉCIALE FOURNIE PENDANT 4 000 _ Contributions des bailleurs L'EXERCICE 03 de fonds extérieurs 3 500 - Décaissements * Allègement accéléré de la dette 3 000 2 719 2 613 Des avancées importantes ont été enregistrées durant 2 500 l l'exercice 03 dans l'action engagée pour alléger la dette des 2 000 1 769 pays les plus pauvres et les plus endettés. L'Initiative PPTE, 1 568 qui est l'un des éléments d'une stratégie globale visant à i 500 _ ~ ; - - promouvoir le développement, est bien placée pour atteindre 1 000 son objectif fondamental, à savoir permettre aux PPTE de 500 prendre un nouveau départ en ramenant leur endettement extérieur à un niveau supportable. Vingt-six pays - soit les 1999 2000 2001 2002 2003 deux tiers des PPTE admis à bénéficier de l'Initiative -ont 42 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Figure 2.18 Cofinancements par région, Ex. 00-03 point d'achèvement, il faut tout mettre en oeuvre, dans le (Millions de dollars) cadre du programme d'action défini par le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), pour 4 500 aider les pays très endettés à atteindre les ODM tout en 4 000 maintenant leur endettement dans des limites tolérables d) il faut inciter un certain nombre de créanciers bilatéraux 3 500 non-membres du Club de Paris, d'organismes de crédit et de 3 000 petits créanciers multilatéraux à participer plus activement 2 500 à l'Initiative ; et e) il faut continuer d'aider les pays lourdement endettés à mettre en oeuvre des stratégies de 2 ooo croissance qui servent les intérêts des pauvres, en gardant 1 500 à l'esprit que l'Initiative est l'un des moyens qui permettront o 000 d'atteindre cet objectif. La figure 2.20 indique les allègements de dette accordés au titre de l'Initiative, et la figure 2.21 500 montre l'évolution des dépenses sociales avant et après o l'octroi de ces allègements de dette. 2000 2001 2002 2003 La mise au point de stratégies permettant aux pays à ______________rique __ 17____1_Europe___et__Asie ___centrale __ faible revenu de ne pas retomber dans le surendettement a CA Afrique l P Europe et Asie centraie été un thème de réflexion majeur durant l'exercice 03. Des l Asie de l'Est & Pacifique Moyen-Orient & Afrique du Nord ateliers ont été organisés en collaboration avec des bailleurs de fonds bilatéraux afin d'examiner les problèmes liés au maintien de l'endettement à un niveau supportable sur le long terme, et ces initiatives devraient désormais faire partie Figure 2.19 Prêts de la Banque et cofinancements, des activités régulières de la Banque. Dans la même logique, (Milliards 00-03 dollarles CAS formulées par la Banque pour les PPTE et d'autres (Milliards de dollars) pays à faible revenu incluent maintenant des évaluations du 20 degré d'endettement tolérable. La plupart des pays qui ne peuvent toujours pas 15 participer au programme d'action de l'Initiative sont aux prises avec un conflit. L'Unité PPTE travaille en étroite coopération avec les responsables de l'Initiative en faveur des 10 pays à faible revenu en difficulté pour traiter des problèmes propres à ces pays. La Banque soutient également d'autres 5 * _ | lil initiatives, notamment la stratégie d'appui transitoire au Burundi, la stratégie de réengagement en République centrafricaine et au Soudan, le fonds post-conflit en faveur 2000 2001 2002 2003 de la République du Congo, et l'entité mise en place pour coordonner l'aide à la Somalie. | Prêts de la Banque = Cofinancements Les pays qui remplissent les conditions voulues pour obtenir un allègement de dette au titre de l'Initiative PPTE doivent élaborer un document intérimaire de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP-I) pour atteindre le point d'achèvement. Ce document présente le plan d'action adopté par le pays pour réorienter les ressources libérées obtenu un allègement de dette qui représentera in fine une grâce aux allègements de dette vers des programmes de remise de plus de 40 milliards de dollars de la part de tous les réduction de la pauvreté. Ces programmes tiennent compte créanciers concernés. Parmi ces pays, le Bénin et le Mali ont des priorités établies par les populations locales dans le cadre récemment achevé le programme, ce qui porte à huit d'un large processus consultatif qui intègre les vues des le nombre des pays qui ont atteint le point d'achèvement. parties prenantes et notamment des organisations de la Les six autres pays sont la Bolivie, le Burkina Faso, la société civile. Le processus du DSRP, qui met l'accent sur une Mauritanie, le Mozambique, l'Ouganda et la Tanzanie. stratégie de croissance favorable aux pauvres, sur la L'Initiative présente plusieurs difficultés majeures: réduction de la pauvreté à long terme et sur les mesures à a) il faut encourager les pays, dont beaucoup sont en proie prendre pour atteindre les ODM, ne s'applique désormais à un conflit, à atteindre le point de décision tout en se plus uniquement aux pays concernés par l'Initiative, mais conformant aux normes de performance économique englobe un groupe de pays qui bénéficient des concours de prévues dans le programme; b) il faut encourager les pays l'IDA. Dorénavant, les CAS formulées par la Banque pour en phase transitoire à remplir rapidement les critères aider ces pays devraient normalement ètre basées sur les d'accession au point d'achèvement; c) une fois atteint le DSRP qu'ils auront eux-mêmes établis. Chapitre 2 Vue d'ensemble des activités de la Banque mondiale pendant l'exercice 03 43 Figure 2.20 Allègement de la dette des pays pauvres Les PRSC approuvés cette année concernent le très endettés (PPTE) - Réduction Burkina Faso, le Ghana, le Guyana, l'Ouganda, le Sri Lanka, du stock de la dette et amélioration la Tanzanie et le Viet Nam. La poursuite du dialogue qui s'est des ratios du service de la dette établi avec les représentants des pays ayant élaboré un DSRP, USD les partenaires de développement et les organisations de la % Milliards société civile montre à quel point il importe d'adapter le 30 90 _ Service de la dette processus du DSRP à la situation propre à chaque pays, de en pourcentage veiller à ce que le DSRP fixe des priorités et des objectifs des exportations USD 62 (axe de gauche) réalistes et d'en faciliter la réalisation concrète en 60 encourageant une meilleure harmonisation des politiques Eh- Service de la dette des bailleurs de fonds. 15 en pourcentage u D7 des recettes publiques 30 (axe de gauche) Afghanistan àg _ _ aeLe Projet de réorganisation d'urgence des transports, qui est | t _ 0~ au- Stokt de ladetten assorti d'un crédit de 108 millions de dollars de l'IDA, Avant Après valeur actuelle nette contribuera à éliminer les goulets d'étranglement dans ce l'initiative l'initiative en milliards de dollars domaine et à promouvoir la remise en état du réseau routier (1999) (2002) (axe de droite) et des aéroports du pays. Le Projet de travaux publics Note: Moyennes pondérées pour les 26 pays qui ont atteint d'urgence et d'autonomisation des communautés le point de décision à la fin de mars 2003. Source: Banque mondiale: Initiative PPTE - Rapport d'avancement, (42 millions de dollars) a permis de remettre en état le 28 septembre 2002 : Initiative PPTE - Mise à jour statistique, mars 2003. tunnel de Salang. Ce tunnel couvre une section cruciale de l'axe routier qui relie Kaboul à huit provinces du pays, et c'est le seul point d'entrée de la capitale pour l'aide Figure 2.21 Dépenses sociales avant et après l'octroi humanitaire et d'autres marchandises, ainsi que pour les d'une aide au titre de l'Initiative PPTE réfugiés qui reviennent du nord du pays. Millions de dollars Iraq 10 000 10 Conformément aux décisions prises par le Comité du 9,1 % développement en avril 2003, le Conseil des Administrateurs - 9 de la Banque a autorisé la direction de l'institution à 8 entreprendre une évaluation des besoins en Iraq et S 000 U / *en millions de doilars notamment à y envoyer une mission d'enquête afin de V 7 enmillions(axe de gauche) déterminer les besoins de reconstruction. La Banque évalue 6 _4- Dépenses sociales les besoins les plus urgents dans ce domaine, travaillant 6 *- Dépen pourcentage entre autres avec les Nations Unies, la Banque islamique de 0 _ S du PIB (axe de droite) développement et l'Union européenne (voir la section Avant Après « Moyen-Orient et Afrique du Nord » au chapitre 5 l'Initiative l'Initiative (1999) (2002) du rapport). Note: Moyennes pondérées pour les 26 pays qui ont atteint le point de décision à la fin de mars 2003. Source: Banque mondiale Initiative PPTE - mise à jour statistique, mars 2003. Crédits à l'appui de la réduction de la pauvreté (PRSC) La formule du DSRP permet d'ancrer la stratégie de développement et l'aide au développement dans une dynamique de concertation qui associe le plus grand nombre et emporte l'adhésion du pays concerné. Les PRSC sont conçus pour soutenir ce processus dans les pays qui appliquent de bonnes politiques et se sont dotés de solides institutions publiques. Ils fournissent un appui sur mesure, au cas par cas, aux programmes de réformes élaborés et adoptés par les pays eux-mêmes à l'issue de consultations poussées avec les parties prenantes. Ils sont essentiellement centrés sur le renforcement des capacités de l'État et des institutions, en particulier celles qui servent les pauvres. 44 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Chapitre 3 Part de la population vivant avec moins Améliorer l'efficacité du développement de 1 ou de 2 dollars par jour (en pourcentage) Afrique Asie de I Est et Paciflque 50 74s .19 0 46.0 30 25 237 25 3 9 1'90 1999 2015 1990 199? 2015 Asie du Sud Europe et As,e ;entraie 50 45,0 .o 366 25 22 25 2:'i 9 3 157 `` _9 o o__ _ _ _ _ _ _ _ _ _-- - 07 1990 1999 2015 1990 1 999 2015 Amérique latine et Caraibes Moyen-Orient et Afrique du jord 50 50 27,6 26 0 251 ~ ---.... ieq 2s 21,uj --_ - - , 11,0 1 1 - 2,1 22 . o 55 û~~~~ -- - ~~~~1.1, 1990 1999 2015 1990 1 999 2C15 - Part Hereive tUSD l/rjour) TrajKto.re prole.?e %IJSD 1.ijouli - Pari eHect,ve (LuSD 2/jc.ur) - - Trajec-c.rE prcy1etee Les graphiques et les cartes qui figurent dans - Tralecwo.rt Pour atTeindre ce chapitre illustrent les progrès qui seront accomplis I'obie pi c.i'..ue.' 4e 4c ~d i.,, l~z q,aphliciUe, pour le Millénaire (ODM) si les tendances observées ninoiqueni r.. le cr. qa el_ed.e . ni li r i.:. e e-,>e au; 'a r..,au'r. ie se confirment. Ils représentent une évaluation de l'état av« moini a- . a. UI actuel des pays et des régions, et non une prévision Sour.:e:Bani .'a2 2d Or L'ÙodDes.ed3r*'-.' )dr.:.- ?..û? v des résultats qu'ils obtiendront à terme. Chapitre 3 Améliorer l'efficacité du développement Les organismes de développement oeuvrent aujourd'hui dans d'examiner les résultats à tous les stades du cycle de un monde différent. Une ère nouvelle a commencé, qui se développement: au départ, pour la planification stratégique caractérise par des rapports d'interdépendance entre les pays et la formulation des programmes ; pendant la période et un souci accru de stabilité et de prospérité mondiales. couverte par les projets, pour la gestion courante et Les efforts de développement doivent désormais non l'adaptation des stratégies et ; vers la fin, pour les évaluations plus étre axés principalement sur les processus mais viser ex post et l'obtention d'informations en retour utiles à des à produire des résultats en ciblant des réalisations travaux futurs. Le plan d'action de la Banque comprend quantifiables. Ces réalisations consistent, par exemple, à plusieurs volets : renforcer les capacités dont les pays ont sortir davantage de familles de la pauvreté, à relever le niveau besoin pour axer les décisions de gestion et d'orientation sur d'instruction des adultes et à réduire les taux de mortalité la recherche de résultats, notamment en poursuivant des infantile. Les pays doivent considérer les résultats voulus afin activités de suivi et d'évaluation basées sur les résultats; de prendre des décisions plus judicieuses et d'élaborer affiner les mesures d'incitation, les instruments et les de meilleures stratégies pour assurer leur propre procédures de la Banque et renforcer ses capacités à cibler développement. Le nouveau partenariat pour le son action sur les résultats ; et enfin encourager la développement issu des sommets de Monterrey, de constitution d'un partenariat mondial qui permette Johannesburg et de Doha met l'accent sur les résultats afin d'adopter des méthodes de gestion centrées sur les résultats d'atteindre plus rapidement les objectifs de développement et d'augmenter l'impact des projets grâce à une action pour le Millénaire (ODM). Dans le cadre de l'orientation de collective. son action de développement sur les résultats, la Banque mondiale a adopté un plan d'action destiné à rendre ses Renforcer les capacités des pays activités plus efficaces. Ce plan s'articule autour de plusieurs Ce sont les pays qui, en définitive, doivent obtenir les axes: fixer des objectifs clairs, définir des indicateurs résultats, avec l'appui d'organismes de développement et pouvant faire l'objet d'un suivi, établir un lien entre les d'autres partenaires. Or beaucoup de pays ne disposent pas activités et les résultats recherchés et utiliser ces informations de systèmes de suivi et d'évaluation appropriés permettant à pour prendre des décisions en matière de gestion. leurs dirigeants de suivre les progrès accomplis en direction des résultats recherchés, de faire apparaitre les réalisations et PRIORITÉ AUX RÉSULTATS les conséquences d'une politique, d'un programme ou d'un La Banque a décidé d'axer son action sur les résultats en projet donné, d'en tirer les conclusions qui s'imposent et de partant de l'idée fort simple qu'il serait possible d'améliorer baser leurs décisions sur ces dernières. Dans de nombreux les résultats en ciblant davantage l'attention de la direction pays, les statistiques de base nécessaires pour évaluer les sur ces derniers. Cette stratégie, employée depuis quelques changements intervenus dans des domaines essentiels tels années pour la qualité des produits et services de la Banque, que la pauvreté, la santé et l'éducation durant la période de s'est révélée payante en ce domaine. Au début des années 90, trois à cinq ans couverte par les Documents de stratégie pour la Banque a commencé à suivre la qualité des prêts qu'elle la réduction de la pauvreté (DSRP) sont insuffisantes, voire approuvait et des études et analyses qu'elle réalisait. Il s'en inexistantes. Le plan d'action de la Banque s'attache en est suivi une amélioration progressive de la qualité des priorité à encourager ces pays à assurer l'évaluation et le produits et services qui a contribué à l'amélioration des suivi des résultats, à renforcer leurs capacités à en tirer des réalisations dans les pays. La Banque a établi son plan informations et à utiliser ces dernières. Ce plan pourra être d'action en partant du principe qu'il est nécessaire mené à bien si les DSRP des pays à faible revenu ciblent 46 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 mieux les résultats, si le secteur public met davantage Dans le domaine des politiques et des procédures de l'accent sur l'obtention de résultats par le biais des financement, la Banque a engagé des consultations programmes de gestion du secteur public et si l'amélioration approfondies sur le projet de mise à jour de sa politique des systèmes de statistique nationaux est appuyée par un opérationnelle sur les prêts d'ajustement et sur les programme simplifié de financement du renforcement des procédures d'approbation du report rétroactif des dates de capacités dans le domaine des statistiques. clôture. Elle a simplifié les procédures devant être utilisées pour des financements complémentaires (projets répliques) Suivre les progrès réalisés et des projets simples qui présentent peu de risques, elle a Il ne suffit pas que les projets soient bien conçus et qu'ils grandement simplifié et modernisé les modèles et directives atteignent leurs objectifs, il faut aussi que ces derniers pour les principaux documents relatifs aux prêts favorisent la croissance, le bien-être social et le recul de la d'investissement et elle a mis en place un service d'assistance pauvreté au niveau des pays.Les stratégies et les instruments téléphonique pour aider ses agents à résoudre rapidement les de la Banque devront refléter ce changement d'orientation, problèmes opérationnels. en accordant beaucoup plus d'importance à la mesure des Dans le domaine de la passation des marchés, La Banque résultats au niveau des pays qu'aux résultats au niveau des et d'autres banques multilatérales de développement ont seuls projets. La Banque devra notamment axer davantage entrepris d'harmoniser les politiques et les procédures et de son action sur les réalisations, mieux définir celles qui sont standardiser les dossiers d'appel d'offres. À ce sujet, la attendues des pays et décrire la manière dont le programme direction de la Banque a engagé des consultations avec des de la Banque contribuera à les concrétiser dans les stratégies bailleurs de fonds, des emprunteurs et des représentants du d'aide aux pays (CAS), les stratégies sectorielles, les prêts secteur industriel et de la société civile sur un projet de d'investissement et les prêts à l'appui de réformes. Enfin, modification de ses directives pour la passation des marchés, elle devra simplifier les documents qui doivent être présentés qui sera soumis à l'approbation du Conseil. Les directives et les processus qui doivent être suivis. Cette nouvelle révisées permettront à la Banque de commencer à recourir à manière de procéder exige également une structure intégrée des systèmes électroniques de passation des marchés qui permettant de mieux suivre les progrès accomplis grâce à auront pour effet de simplifier les procédures et des indicateurs quantifiables au niveau des projets ainsi d'harmoniser les politiques. Ces mesures, qui s'ajoutent au qu'aux plans sectoriel, national et international. relèvement effectif des plafonds en deçà desquels les Il est important de suivre les progrès réalisés pour aider pouvoirs sont délégués aux bureaux extérieurs, à l'examen les emprunteurs à obtenir des résultats, gérer les activités de préalable des activités des emprunteurs et au recours accru à la Banque et mettre en évidence l'efficacité des efforts des appels d'offres nationaux, réduiront les coûts de déployés. Un certain nombre de mesures doivent être prises, transaction pour les pays partenaires. Les études qui consisteront notamment à intégrer une évaluation économiques et sectorielles incluent maintenant les rapports systématique des résultats dans les processus d'examen de la analytiques sur la passation des marchés dans les pays et les Banque, y compris l'examen annuel du portefeuille (voir plus évaluations de la responsabilité financière dans les pays. loin la partie consacrée au Groupe d'assurance de la qualité de la Banque mondiale), le système d'évaluation de l'IDA et le Forger des partenariats pour améliorer les résultats processus d'établissement de la stratégie et du budget. L'amélioration des résultats au niveau des pays est le fruit d'une action concertée de spécialistes appartenant à Simplifier les politiques et les procédures différentes institutions ou différents pays. L'un des Pour renforcer sa contribution aux résultats obtenus par les principaux défis que doivent relever la Banque et ses pays, la Banque s'est efforcée, durant l'exercice, de simplifier partenaires consiste à coordonner la présentation des et de moderniser ses politiques et ses procédures internes résultats au niveau international de façon à établir un dans trois domaines. (Ce travail servira également à ensemble d'indicateurs fondamentaux des réalisations des compléter son programme d'harmonisation.) Dans le pays qui correspondent aux priorités de leur DSRP et à domaine de la gestion financière, la Banque a établir leur lien avec les ODM. Un autre défi consiste à considérablement modifié ses politiques d'audit, s'est identifier les lacunes au niveau des données nationales et à entendue avec d'autres bailleurs de fonds sur proposer un soutien coordonné en vue de renforcer les l'harmonisation des méthodes d'établissement des rapports capacités statistiques. financiers et de vérification des comptes et a entrepris un Au sein de la Banque, la priorité donnée aux résultats examen des règles d'admissibilité des dépenses. s'inscrit dans un processus évolutif. De nombreuses unités Chapitre 3 Améliorer l'efficacité du développement 47 font déjà état de progrès. Ainsi, la version révisée du guide Le programme d'action axé sur les résultats vise à relatif aux DSRP (publié en deux volumes sous le titre produire des réalisations plus efficaces et à poursuivre les A Sourcebookfor Poverty Reduction Strategies) préparé pour progrès déjà accomplis en direction des ODM. les pays clients contient des chapitres particulièrement détaillés sur la définition des buts, les activités de suivi et ATTEINDRE LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT d'évaluation et la contribution de la société civile au suivi POUR LE MILLÉNAIRE. UN PARI DIFFICILE des progrès réalisés. L'utilisation de systèmes de suivi et En souscrivant aux objectifs de développement pour le d'évaluation basés sur les résultats pour améliorer la gestion Millénaire, la communauté internationale s'est résolument fait l'objet d'un plus grand nombre d'analyses et de engagée à adopter une vision plus vaste du développement, financements du secteur public. Différentes équipes chargées qui fait du développement humain l'élément crucial d'un de pays comme celles du Cameroun et de l'Ukraine ont progrès économique et social durable dans tous les pays, et a adopté, à titre d'essai, des CAS basées sur les résultats. La reconnu combien il était important de forger un nouveau Banque a mis au point un nouveau programme de partenariat mondial pour le développement. Pour la Banque financement, StatCap, qui permet à différents bailleurs de mondiale, les ODM posent de nouveaux problèmes, mais fonds de financer des activités de renforcement des capacités ouvrent également de nouvelles perspectives puisqu'il lui statistiques nationales en suivant un plan directeur pour les faut accroître encore l'efficacité de ses activités statistiques. L'Ukraine est le premier pays à utiliser ce opérationnelles et fournir à ses clients des produits et des système. Des fonds supplémentaires ont été levés, qui services de plus haute qualité. pourront être utilisés pour d'autres pays et d'autres équipes chargées de pays qui s'intéressent à ce programme Pauvreté et faim (pour plus d'informations, consulter le site Le premier ODM consiste à réduire de moitié entre 1990 et www.banquemondiale.org et cliquer sur la rubrique 2015 la proportion de la population vivant dans des « Données et statistiques » sur la page d'accueil). conditions d'extrême pauvreté ainsi que celle souffrant de la faim. Les enfants sont mal nourris lorsqu'ils ne consomment -- - * >RÉDUIRE L'EXTRÊME PAUVRETÉ * ,- s, si * -t ET LA FAIM - r I>«Fc~ _ #; CIBLE: réduire de moitié, entre = ' r-) { tLL- *- 1990 et 2015, la proportion de la population qui souffre Réalisation de l'ODM O P - de la faim , Probable T INDICATEUR: prévalence de la J Possible l- nutrtion (en pourcentage * Improbable des enfants de moins de 5 ans) * Tés improbable d e d o * Aucune donnée St - IBRD 32'9B __ ; ASSURER L'ÉDUCATION PRIMAIRE -, jr ^ ^ 'POUR TOUS CIBLE: d'ici à 2015, donner à tous les enfants, garçons et filles, partout dans le monde, les * moyens d'achever un cycle Réalisation de l'ODM ' complet d'études primaires , Possible . ') INDICATEUR: taux d'achèvement * Improbable W du cycle primaire *Très improbable . (total, en pourcentage) * Aucune donnée , - pourcentage) 48 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 PROMOUVOIR L'ÉGALITÉ DES SEXES ET VAUTONOMISATION DES FEMMES CIBLE: éliminer les disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d'ici à 2005, si possible, et à tous les niveaux , . de l'enseignement en 2015, Réalisation de I'ODM au plus tard Probable , Possible i INDICATEUR: rapport filles/garçons * Improbable I dans l'enseignement primaire * Très improbable et secondaire * Aucune donnée B - D 3i9 _ C ~ - RÉDUIRE LA MORTALITÉ INFANTILE -if ~ *t CIBLE: réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans Réalisation de I ODM INDICATEUR: taux de mortalité ~~ Probable , ~~~ ^- '^;> '. ~des enfants de moins de 5 ans Probable Possible (- pour 1 000 naissances vivantes) r Improbable * Très improbable * Aucune donnée à3 tidB 12:99 pas suffisamment d'aliments sources d'énergie nutritive ne pas l'atteindre. L'Afrique subsaharienne, qui n'a guère fait pour satisfaire les besoins de leur organisme. Ce problème de progrès en ce domaine depuis 1990, arrive en dernière est exacerbé par des régimes alimentaires pauvres en position. L'Asie du Sud affiche de longue date de faibles taux nutriments essentiels, des maladies qui provoquent de scolarisation et d'achèvement des études, et la région l'épuisement des éléments nutritifs et des mères sous- Moyen-Orient et Afrique du Nord n'a enregistré que des alimentées qui donnent naissance à des enfants présentant progrès limités depuis 1990 même si quelques pays, dans ces une insuffisance pondérale. Les tendances régionales révèlent deux régions, ont fait un grand bond en avant. La des taux de malnutrition élevés en Asie du Sud et en suppression des obstacles auxquels sont confrontées ces augmentation en Afrique subsaharienne. Dans ces régions, régions et la réduction des coûts peuvent contribuer à de nombreux pays pourraient avoir des difficultés à atteindre accroître le nombre d'enfants scolarisés. le premier ODM si les tendances observées se confirment (figure 3.1). Égalité des sexes Il existe des disparités entre les sexes partout dans le monde. Éducation primaire pour tous Les femmes sont sous-représentées dans les organes de La figure 3.2 montre que des progrès ont été faits en décision locaux et nationaux, elles ont une moindre direction de l'objectif d'une éducation primaire pour tous, probabilité que les hommes d'avoir un emploi rémunéré et, mesurée par le taux de rétention dans l'enseignement lorsqu'elles en ont un, elles gagnent moins qu'eux. En outre, primaire, c'est-à-dire la proportion d'enfants qui achèvent la dans de nombreux pays à faible revenu, les filles sont moins dernière année des études primaires. Trois régions - Asie de susceptibles d'être scolarisées. À l'exception de l'Amérique l'Est et Pacifique, Europe et Asie centrale et Amérique latine latine et des Caraïbes, aucune région n'atteindra l'étape et Caraïbes - sont en passe d'atteindre cet objectif. prévue pour 2005, qui consiste à éliminer les disparités entre Cependant, trois autres régions, qui comptent 150 millions les sexes à l'école (figure 3.3). Ce sont dans les régions où le d'enfants en âge de fréquenter l'école primaire, risquent de taux d'achèvement des études primaires et le revenu moyen Chapitre 3 Améliorer l'efficacité du développement 49 * O, t`AMÉLIORER LA SANTÉ MATERNELLE CIBLE: réduire de trois quarts, _ - * -^S entre 1990 et 2015, le taux ir de mortalité maternelle INDICATEUR: accouchements Réalisation de l'0DM I t i ' assistés par du personnel Probable de santé (en pourcentage * posbble 4 du total) Improbable *Très improbable ,," Aucune donnée tR - » -t- w -. r . . COMBATTRE LE VIH/SIDA, r4-)} . k i ~ * ^ ' r- LE PALUDISME ET D'AUTRES MALADIES r I - -;- --t ç - % CIBLE: d'ici à 2015, avoir stoppé la propagation du VIH/SIDA et commencé à inverser la tendance actuelle 800 .% ou plus e INDICATEUR: prévalence du VIH 05,00-7.99 % 01,00 - 4,99 % - (total en pourcentage de la 310,50-0,99 % population âgée de 15 à 49 ans) Moins de 0,50 % * Aucune donnée 32%93 sont les plus bas que les disparités entre la scolarisation des intermédiaire - tranche inférieure et de 27 pour 1 000 dans garçons et des filles sont les plus prononcées. En Afrique les pays à revenu intermédiaire - tranche supérieure tandis subsaharienne, le rapport filles/garçons dans le primaire et le qu'il était inférieur à 7 pour 1 000 dans les pays à revenu secondaire (80 % en 1998) n'a pratiquement pas changé élevé. Les taux de mortalité infantile et juvénile ne depuis 1990. En Asie du Sud, les progrès ont été plus s'améliorent que lentement dans les pays à faible revenu, où sensibles, mais la proportion de filles inscrites par rapport ils n'ont baissé que de 12 % depuis 1990. Ce sont les pays à aux garçons n'était que de 78 % en 1998. revenu intermédiaire - tranche supérieure, qui ont fait le plus de progrès mais, s'ils ont abaissé de 36 % leur taux Mortalité infantile et juvénile moyen de mortalité, cet accomplissement ne sera pas Les améliorations rapides observées avant 1990 avaient laissé suffisant pour leur permettre d'atteindre cet ODM. espérer que le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans pourrait être réduit des deux tiers au cours des Santé maternelle 25 années suivantes. Or les progrès se sont ralentis Si l'on veut réduire les taux de mortalité maternelle, il faut pratiquement partout dans les années 90 et aucune région, donner aux femmes accès à des services de santé modernes. sauf peut-être l'Amérique latine et les Caraïbes, ne se trouve La proportion d'accouchements assistés par du personnel de en bonne voie pour atteindre cet objectif (figure 3.4). Les santé qualifié est un bon indicateur des régions dans lesquels progrès ont été particulièrement lents en Afrique les besoins sont les plus pressants. Dans les pays en subsaharienne, où les troubles civils et l'épidémie de virus de développement, la proportion des femmes qui accouchent l'immunodéficience humaine/syndrome d'immuno- avec l'assistance d'une sage-femme qualifiée ou d'un déficience acquise (VIH/SIDA) a fait augmenter le taux de médecin n'est que de 58 %. En Amérique latine, où cette mortalité infantile dans plusieurs pays. En 2001, le taux proportion est élevée, la mortalité maternelle est moyen de mortalité des enfants de moins de 5 ans était de relativement faible. Il semble que de nombreux pays des 121 pour 1 000 naissances vivantes dans les pays à faible régions Europe et Asie centrale et Moyen-Orient et Afrique revenu, de 41 pour 1 000 dans les pays à revenu du Nord fassent des progrès suffisamment rapides pour 50 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 -- C W o ~-= ___ASSURER UN ENVIRONNEMENT DURABLE te- « 2r" s la Banque pour atteindre les ODM: 1. Ayant souscrit aux ODM, la Banque a adopté une 60 stratégie institutionnelle qui consiste à centrer ses efforts sur ceux-ci et à mettre en place un cadre général 40 pour les atteindre. La Banque doit néanmoins évaluer plus en détail ce qu'impliquent les ODM, notamment 20 en ce qui concerne l'utilisation de ses ressources financières et humaines. o 2. Les programmes nationaux, sectoriels et mondiaux de E:. 74 Ex. 78 Ex. 82 Ex. 86 Ex. 90 Ex. 94 Ex. 98 Ex. 02' la Banque s'inscrivent dans la philosophie des ODM et Note: Opérations de financement uniquement. ciblent de plus en plus directement la lutte contre la a. Ce chiffre se rapporte à un échantillon partiel des projets de l'exercice 02. pauvreté. La Banque peut focaliser bien davantage ces Source: Calculs de l'OED. efforts en fixant des objectifs intermédiaires chiffrés assortis d'échéances pour la réduction de la pauvreté ainsi que pour d'autres réalisations pertinentes, et en aidant les pays clients à élaborer des stratégies pour les exécution. Ce rapport montre également qu'il convient atteindre. d'améliorer les mesures qui visent à inciter les responsables 3. La performance des projets financés par la Banque et les agents chevronnés de l'institution à travailler sur des continue de dépasser l'objectif de 75 % de projets projets à risques et dans des pays plus vulnérables. satisfaisants fixé dans le Pacte stratégique (figure 3.10). Depuis deux ans, le QAG poursuit une démarche plus Les ODM sont une gageure pour la Banque qui doit intégrée et axe davantage ses travaux sur les clients. faire état d'améliorations au niveau des pays - au plan S'inspirant d'un programme pilote lancé en 2002, le QAG du bien-être économique, du développement humain et réalise une évaluation de référence de la qualité de l'appui de la viabilité écologique. La Banque devra donc apporté par chaque commission technique aux activités de la adopter des stratégies plurisectorielles axées sur les Banque. Il vient d'achever un programme pilote qui visait à réalisations qui tirent parti des avantages comparatifs de évaluer la qualité de l'appui fourni à un pays par le biais des ses partenaires. Le maintien du statu quo n'est plus une analyses et des services de conseil sur l'action à mener solution, ni pour les pays, ni pour les bailleurs de fonds. pendant le cycle de la CAS. Le rapport intitulé « Examen annuel de la performance du portefeuille », qui sera publié Perspectives, risques et problèmes. Les objectifs de prochainement, contiendra un nouvel élément développement pour le Millénaire, que les 189 États d'appréciation du portefeuille, qu'il évaluera dans l'optique membres des Nations Unies ont adoptés dans la Déclaration des résuiltats. du Millénaire, ont suscité au sein de la communauté internationale un consensus sans précédent au sujet des ÉVALUATION INDÉPENDANTE réalisations essentielles que doit permettre l'action de Le Département de l'évaluation des opérations (OED) est développement. Les thèmes couverts par les ODM ne sont indépendant de la direction et rend compte directement aux pas nouveaux pour la Banque. Le premier d'entre eux- Administrateurs. Il suit l'efficacité de l'action de réduire la pauvreté - est même l'objectif primordial de développement de la Banque en analysant ses projets, ses l'institution depuis 1990. Les ODM ont ceci de nouveau programmes et ses procédures. Il tire les leçons de qu'ils sont axés sur les réalisations, qu'ils sont assortis l'expérience acquise dans le cadre de ses opérations et d'objectifs quantitatifs liés à des échéances précises et qu'ils fournit aux Administrateurs de la Banque des avis fondés sur mettent l'accent sur les obligations des pays développés dans les évaluations menées au niveau des projets ainsi qu'au plan le cadre d'un partenariat mondial pour le développement. national, sectoriel et international. Ces nouveaux aspects des ODM ouvrent des possibilités Chapitre 3 Améliorer l'efficacité du développement 55 *Wà,4m ,Lu .,« s!. %» , !,. ................ , eZ:Ct.t . . t d'axer davantage les programmes des pays et des bailleurs de . ENCADRÉ 3.1 EFFICACITÉ DE L'AIDE fonds sur les résultats, d'attirer l'attention sur les ET RENFORCEMENT DES CAPACITÉS déterminants plurisectoriels des résultats et d'améliorer les systèmes de mesure et de suivi des résultats. Ils devraient En 2003, l'institut de la Banque mondiale (WBI) a collaboré également faciliter l'évaluation des programmes en étroitement avec plusieurs partenaires extérieurs afin de se fournissant des informations de meilleure qualité sur les mettre d'accord sur la signification du renforcement des données de référence et les accomplissements. ' capacités pour les réalisations en matière de Dans le même temps, les objectifs qui ont été adoptés développement et sur les conséquences qui en découlent comportent des risques et soulèvent des problèmes pour la pour les instituts de formation du monde entier. Les Banque. Si les tendances actuelles se confirment, de participants à un colloque à Manille (Philippines), nombreux pays n'atteindront pas les ODM d'ici à 2015, ce coparrainé par le Programme des Nations Unies pour le qui risque de susciter des réactions de découragement et un développement, l'Agence japonaise de coopération certain cynisme. La Banque a également d'autres difficultés à internationale et l'Agence canadienne de développement surmonter: il faut adapter les ODM aux réalités locales, international ont distingué trois niveaux de renforcement exploiter les contributions que peuvent apporter les secteurs des capacités individuel, institutionnel et organisationnel. pour lesquels aucun objectif spécifique n'a été fixé, centrer Dans le prolongement de ce colloque, l'Institut de la l'attention sur les réalisations des pays pauvres et des Banque mondiale a organisé, en coopération avec lnWEnt groupes de population démunis et non pas seulement sur les t (Capacity Building International - Allemagne), un atelier sur réalisation globales, et enfin identifier la chaîne des résultats ce qu'implique, pour les organismes de formation, la et assurer le suivi des indicateurs intermédiaires appropriés. i nouvelle orientation qui privilégie un renforcement des L'efficacité avec laquelle la Banque pourra mener l'action . capacités axé sur les résultats. Les participants à cet atelier pour atteindre les ODM dépendra de la façon dont elle r ont défini un vaste programme d'amélioration de la gèrera ces risques et ces problèmes. collaboration des organismes de formation aux niveaux mondial, régional et national et de la coordination de leurs Conclusions. Les conclusions du rapport ARDE 2002 travaux, notamment en vue de rationaliser les didacticiels, indiquent que les programmes nationaux, sectoriels et d'élucider la question des droits de propriété intellectuelle mondiaux s'inscrivent dans le droit fil des thèmes des ODM et ci ..ry.---r des formations conjointes du personnel des et que la Banque n'a cessé de les soutenir. En outre, la institutions (voir www.woridbank.org/wbi/ performance au niveau des projets continue de s'améliorer. RCET/berlin_workshop). La Banque doit maintenant augmenter l'impact de ses opérations au niveau des pays. Bien que la lutte contre la pauvreté occupe une place grandissante dans les stratégies des realisations, ils ne permi1ettenit cependanit pas encore de d'aide aux pays, leurs objectifs sont habituellement exprimés guiider la nianière d'elaboler des strategies plirisectorielles en termes d'orientation des réformes plutôt qu'en termes afin d1e parvenir à certainles realisationis détermiinées dans le d'accomplissements spécifiques. Au contraire, les contexte de différents pays. Les stratégies doivent s'appuyer Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté sur un mécanisme institutioninel plus efficace pour définissent mieux les accomplissements recherchés; il encourager la conception et la mise en oeuvre de stratégies importe toutefois d'en améliorer la formulation car ils intersectorielles. peuvent être irréalistes et difficiles à atteindre. La Banque Les programmes de portée mondiale appuyés par la doit définir plus précisément les objectifs généraux et Banque cadrent de manière générale avec les ODM, mais spécifiques de ses programmes-pays, à partir des buts que rares sont ceux qui associent les pays en développement à se sont fixés les pays à la lumière des objectifs de l'administration et à la gestion des opérations et qui développement mondiaux et en se basant, le cas échéant, s'attachent à formuler une politique publique mondiale sur les DSRP. Elle doit améliorer son travail d'analyse, tenant compte des politiques des pays développés. Les notamment sur la pauvreté. investissements complémentaires au niveau des pays n'ont Les stratégies sectorielles de la Banque montrent que pas reçu l'attention qu'ils méritent. Les programmes l'institution replace de plus en plus ses programmes dans le mondiaux ne permettent pas mieux que d'autres initiatives contexte de la lutte contre la pauvreté. Si les programmes de de développement de suivre et d'évaluer les actions menées la Banque accordent aussi une importance toujours plus puisqu'ils contrôlent généralement les apports financiers, et grande au caractère plurisectoriel des facteurs déterminants non pas les réalisations. 56 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Il importe de renforcer le suivi, non seulement des montré qu'il restait encore beaucoup à faire pour intégrer la réalisations des projets mais aussi de l'efficacité des lutte contre la pauvreté et la dimension environnementale programmes que poursuit la Banque pour atteindre les dans la conception des réformes du secteur de l'électricité et ODM. La Banque doit davantage aider ses clients à améliorer des stratégies de PSDE. la quantité et la qualité des données pertinentes qui servent à mesurer les progrès accomplis et à les accélérer. Conclusions des évaluations institutionnelles L'ouvrage publié par l'OED intitulé le développement durable de Johannesburg (Afrique du - , . - . Sud) en août 2002. Le Sommet de Johannesburg a reconnu la nécessité 44~"<-' d'ouvrir la voie, tant dans les pays riches que dans les pays -, pauvres, à une nouvelle forme de développement qui alliera I- croissance, responsabilité environnementale et équité sociale. - La réduction de la pauvreté est bien plus qu'une question d'aide au développement - elle met en jeu la stabilité mondiale, comme l'ont souligné les intervenants du Sommet de Johannesburg. Le message qui ressort de ce Sommet et que corrobore l'expérience opérationnelle de la Banque est clair: la réalisation des objectifs définis à Johannesburg et des objectifs de développement pour le Millénaire (ODM) d'ici La communauté intemationale renouvelle son engagement de réduire 2015 passe par des politiques publiques judicieuses, un au plus vite la pauvreté dans les pays en développement. La Banque mondiale oeuvre pour un développement durable, en regardant secteur privé responsable et des organisations de la société vers l'avenir pour orienter ses actions présentes. civile dynamiques. L'esprit de coopération et les propositions constructives de toutes les parties prenantes du Sommet de Johannesburg sont à cet égard encourageants (voir vulnérabilité des populations pauvres (voir www.johannesburgsummit.org). www.worldbank.org/environmentstrategy). STRATÉGIES EN FAVEUR DE L'ENVIRONNEMENT Des progrès ont été réalisés sur trois fronts: Durant l'exercice 03, le Conseil des Administrateurs de la Banque a approuvé un ensemble de stratégies sectorielles t . Faire le lien entre pauvreté et environnement. Il s'agit de ayant pour objet de guider l'action de l'institution dans le fournir des informations ciblées sur l'environnement et domaine de la lutte contre la pauvreté rurale (Reaching the de les intégrer dans les Documents de stratégie pour la Rural Poor), dans le secteur de l'eau ( Water Resources Sector réduction de la pauvreté (DSRP), l'examen des aspects Strategy: Strategic Directions for WVorld Bank Engagement) et environnementaux traités dans ces documents dans celui de la foresterie (A Revised Forest Strategyfor the permettant ensuite d'identifier les pratiques optimales World Bank Group), ce dernier document s'accompagnant (comme dans le cas du document consacré à la d'une politique de gestion des forêts. Jumelées à la stratégie République du Yémen). La Banque fait aussi davantage en faveur de l'environnement qui est appliquée pour la appel à des approches-programmes et à des instruments deuxième année consécutive, ces initiatives marquent de prêt (comme pour le Prêt d'ajustement structurel en clairement une évolution vers une utilisation durable des Eaveur de l'environnement au Mexique) pour ressources naturelles et s'inscrivent dans le droit fil des promouvoir les politiques et les institutions de protection objectifs de développement pour le Millénaire et des de l'environnement. priorités de développement du Sommet mondial sur le 2. Conduire des analyses stratégiques. Les travaux effectués développement durable. par la Banque dans le cadre des analyses Dans le cadre de sa stratégie, la Banque s'intéresse tout environnementales par pays, comme en Inde et en particulièrement aux relations entre environnement, Tunisie, des évaluations stratégiques de l'environnement pauvreté et développement, ainsi qu'aux effets de (comme l'Initiative pour le Bassin du Nil), de l'étude des l'environnement sur la santé, les moyens de subsistance et la liens qui existent entre pauvreté et environnement 70 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 (comme en Asie de l'Est) et de l'élaboration d'indicateurs économiques contribuent à ce que les actions en faveur AI du développement débouchent sur des résultats concrets. Au cours de l'exercice 03, 52 nouveaux projets prévoyant un appui à la protection de l'environnement ont été approuvés pour un montant total de 1,1 milliard de dollars, soit 6 % de l'ensemble des nouveaux prêts accordés par la Banque durant l'exercice. 3. Ajuster les mlles.s d'incqtation et les ressources de institutionnelles. La Banque a également entrepris de renforcer la structure des incitations et les ressources à sa disposition pour accompagner l'évolution de ses activités de prêt et de ses travaux d'analyse dans les pays clients. a Elle encourage désormais par des récompenses officielles (Green Awards) la prise en compte systématique des préoccupations environnementales et multiplie les actions de formation dans le domaine de l'environnement et des mesures de sauvegarde, tant au sein de l'institution qu'auprès des clients. La Banque utilise par ailleurs un fonds destiné à appuyer la prise en compte systématique des questions environnementales (Mainstreaming Fund for the Environment) pour financer J p la mise en oeuvre de ces stratégies, ainsi que des travaux g. - d'analyse intersectorielle. La nouvelle base de données dont elle s'est dotée lui permet également de fournir des -.i' i informations à jour sur les indicateurs et les tendances La concernant l'environnement. Si l'on veut effectivement réduire la pauvreté - comme convenu En outre, la Banque aide les pays clients à honorer les à la Conférence de Monterrey et au Sommet de la Terre de Johannesburg en 2002 et comme stipulé dans les objectifs de développement pour engagements qu'ils ont pris aux termes des conventions le Millénaire - il faut une croissance plus forte. Et il faut que cette internationales relatives à la biodiversité, à la dégradation croissance soit centrée sur l'équité sociale et la responsabilité des sols, à la couche d'ozone, aux polluants organiques envîronnementale. persistants et aux changements climatiques par le truchement du Fonds pour l'environnement mondial (www.gefweb.org) et du Fonds multilatéral pour la mise Banque en matière de sauvegarde, qu'il s'agisse d'harmoniser en oeuvre du Protocole de Montréal les procédures nationales, de mettre au point des (www.worldbank.org/montrealprotocol). mécanismes d'examen des nouveaux instruments de prêt, de vérifier l'utilisation de systèmes de sauvegarde par les MESURES DE SAUVEGARDE emprunteurs ou d'étudier des solutions inédites. La Banque Au cours de l'exercice 03, les Administrateurs et la direction collabore par ailleurs étroitement avec le Groupe de travail de la Banque ont réaffirmé l'importance du respect sur l'environnement des institutions financières permanent des principes de sauvegarde. Dans cet esprit, la internationales pour parvenir à une approche commune de Banque a élaboré un document cadre sur les moyens à l'évaluation de l'impact sur l'environnement, qui a été mettre en oeuvre pour que les mesures de sauvegarde publiée lors du Forum de haut niveau sur l'harmonisation, à contribuent davantage à l'efficacité du développement. Les Rome, en février 2003 (wwwl.worldbank.org/ emprunteurs et autres parties prenantes peuvent consulter ce harmonization/romehlf). De plus, la Banque a approuvé en document sur l'internet pour commentaires (voir novembre 2002 une nouvelle politique opérationnelle www.worldbank.org/safeguards). Ce cadre prévoit de tester, concernant les forêts qui aborde également les questions de dans le cadre de programmes de sauvegarde pilotes, de sauvegarde. La Banque a continué d'apporter son soutien nouveaux moyens d'atteindre les objectifs visés par la aux nombreuses activités de formation aux principes de Chapitre 4 Perspectives thématiques 71 ENCADRÉ 4.6 ÉVALUATION INTERNATIONALE 1. Protéger les services et les valeurs procurés par les forêts DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE qui présentent un intérêt vital pour l'environnement ET DES TECHNIQUES AGRICOLES à l'échelon mondial et local. 2. Exploiter le potentiel des forêts pour réduire la pauvreté. Au Sommet mondial sur le développement durable, la 3. Intégrer les forêts dans le développement économique Banque mondiale a engagé un processus de durable. consultation d'une durée de neuf mois pour savoir ce que pensent les parties prenantes du rôle de la recherche agronomique et des techniques agricoles Cette nouvelle politique vise à accroître la proportion s'agissant de lutter contre la faim, d'améliorer les de zones forestières protégées dans les pays en moyens d'existence en milieu rural et d'encourager une développement -laquelle est actuellement de 8 % -et à croissance écologiquement viable maintenir une interdiction totale d'abattage dans ces forêts (www.agassessment.org). Des exploitants agricoles et d'importance critique. En outre, le nouvel intérêt porté aux d'autres producteurs, des organisations non d'auternemesnpctleus, des oherganirsatios noprésentaterres forestières situées en dehors des zones protégées gouvernementales, des chercheurs, des représentants cnrbeaàaéirrlsmyn 'xsec e du secteur privé et des pouvoirs publics et des consommateurs du monde entier ont été conviés à populations pauvres. La politique opérationnelle révisée, qui cette consultation, qui doit durer jusqu'à la mi-2003. couvre tous les types de forêts et pas uniquement les forêts Les participants échangeront leurs vues sur la manière tropicales humides, autorise un appui aux activités de récolte dont la recherche agronomique et les techniques viables à long terme dans les forêts considérées comme « non agricoles peuvent aider à éradiquer la faim et la critiques », à la seule condition que ces activités soient pauvreté en milieu rural. Au terme de ce processus, un conformes à des normes de certification indépendantes. comité directeur représentant toutes les parties intéressées soumettra un avis à la Banque sur l'intérêt L'accès à l'eau douce est essentiel pour l'agriculture et le de mener une évaluation internationale, la portée développement rural. En encourageant une approche qu'elle devrait en principe avoir et les modalités intégrée du développement des infrastructures et de la d'organisation à envisager pour la mener à bien. gestion des ressources en eau, la nouvelle stratégie de la Banque dans le secteur de l'eau contribuera à réduire de moitié la pauvreté d'ici 2015. Pour qu'ils puissent mieux se >aLi\ eg2ar ICe et tIC enti t,ueiît m ls dI< aJ. itle> d.î1îs t" prémunir contre les variations climatiques, cette stratégie dLiliaiune oriaîîist' al'I ltitinl " n du psluei de> aidera les pays à se doter d'une infrastructure hydraulique ctil ntcursl t et deC a uttire parl ties plell.i t,n t.I au siece de performante et à en assurer l'entretien, à poursuivre la l'institution ce tl cl tlerrain, cillu i siii *Ur la nécessité réforme des politiques publiques et à mobiliser des d1appliquer ce: prinuilep a ot)is le. stades titi projet -- financements publics et privés. Bénéficieront d'un appui les dep1uis Iledeit iuatiun ijtîua la supervision eii passant par projets d'infrastructure hydraulique dont les modalités la pLc-p.tratioui et l'e'.luatiori. opérationnelles sont conformes à des critères environnementaux et sociaux rigoureux, d'une part, et AGRICULTURE, DÉVELOPPEMENT RURAL ET FORETS permettent une prise de décision plus rapide et cohérente, Au .ours (l e rewc (i3. le volume des pr-èts eii faveur du d'autre part (voir www.worldbank.org/water). développement rtiral a atteint l ,9 mlilliard de dollars. La La Banque apporte également son appui au Groupe nouvelle straté_gie de lia Biaîque danls ce domaine préconise consultatif pour la recherche agricole internationale une croissance rurale diversifice, qui renforce la productivité (CGIAR). Durant l'exercice 03, trois pays (Israël, Malaisie, agricole. Il s'agit à cet i i i de cibler les populations pauvres, Maroc) et une fondation privée (Syngenta Foundation) sont d'appréhender- le secteur rural dans soit ensemble, de bâtir devenus membres du CGIAR, renforçant ainsi le partenariat. des alliances avec les parties prenantes et d'analyser les effets Des pays membres clés comme le Canada, l'Espagne et les de certains phénomènes de portée mondiale, comme les États-Unis ont par ailleurs annoncé un relèvement de leur mesures protectionniistes ou les changements climatiques, contribution au CGIAR. Un nouveau Conseil scientifique a sur les populations rLurales (voir les encadrés 4.6 et 4.7, ainsi été créé dans le cadre d'un programme de réforme pour que le site www.worldbank.org/ruralstrategy). garantir la qualité et la pertinence des recherches du CGIAR, La Banque est la principale source de financement des et une initiative axée sur des programmes pionniers a été forêts protégées. Compte tenu de l'enjeu, l'institution a lancée pour s'attaquer à des problèmes intéressant toute la élaboré une nouvelle stratégie qlui couvre tous les types de communauté internationale, tels que les carences en forêts et qui s'articule autour de trois objectifs: micronutriments et la pénurie d'eau. 72 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 DÉVELOPPEMENT SOCIAL.X. aspects de la dynamique sociale, comme la généralisation des a La Banque s'attache à recentrer son approche du mesures de décentralisation, les conflits, le capital social et la ! développement social, de manière à assurer que les principes trame du tissu communautaire (voir de viabilité sociale sont bien pris en compte dans les projets www.worldbank.org/cdd). et les programmes de l'institution. À cet effet, elle a entrepris Consciente de l'importance de l'analyse sociale, la de dresser des bilans et de mener de vastes consultations avec Banque a entrepris d'élaborer des directives destinées à ses partenaires extérieurs (voir www.worldbank.org/ guider les projets et les politiques de l'institution dans ce sdstrategy). domaine (voir www.worldbank.org/social La Banque aide également les gouvernements à intégrer analysisisourcebook). Elle conduit également des études dans leurs programmes publics la notion de responsabilité d'impact sur les conditions de vie et la pauvreté (PSIA) pour devant les citoyens, notamment dans le domaine de la analyser les effets des réformes des politiques publiques sur - gestion budgétaire, de la fourniture des services et de les groupes sociaux concernés. La Banque a ainsi publié le : i l'élaboration des stratégies de réduction de la pauvreté. premier guide traitant de ces questions ( User's Guide for À cette fin, elle utilise depuis peu des programmes cadres et Poverty and Social ImpactAnalysis) (voir des outils pilotes mis au point par ses soins pour évaluer www.worldbank.org/psia). la situation de l'engagement citoyen (voir Au cours de l'exercice 03, la Banque a continué www.worldbank.org/participation). d'apporter une aide aux pays en proie à un conflit, En ce qui concerne le développement de proximité, le notamment aux pays à faible revenu en difficulté, en portefeuille de la Banque s'est stabilisé à deux milliards de approuvant en leur faveur plus de 9,1 millions de dollars de dollars environ, ce qui met en lumière l'importance des dons au titre du Fonds d'aide aux pays sortant d'un conflit partenariats entre les administrations locales et les (FPC). L'institution s'est également intéressée aux liens qui organisations communautaires. La Banque s'efforce par existent entre les conflits et la gestion des ressources ailleurs de renforcer l'impact de cette forme de naturelles (voir www.worldbank.org/conflict). développement et de voir comment il s'articule avec d'autres Chapitre 4 Perspectives thématiques 73 Développement du secteur privé et infrastructure Les réseaux Infrastructure et Développement du secteur privé de la Banque mondiale encouragent les initiatives k privées en faveur de la réduction de la pauvreté et soutiennent le développement des infrastructures dans les pays pauvres. Pendant l'exercice 03, la vice-présidence Infrastructure et développement du secteur privé a été scindée en deux vice-présidences. La vice-présidence -r Infrastructure, qui vient renforcer les départements de la . - - Banque spécialisés dans ce secteur, ainsi que les _ a & Lt_aa &a programmes de portée mondiale dans ce domaine, fonctionne sous la forme d'un réseau distinct depuis mai 2003. Il en va de même pour la vice-présidence Développement du secteur privé, qui est responsable de l'intégration stratégique des activités de la Banque et de la SFI en faveur du développement du secteur privé et du climat de l'investissement, ainsi que de la stratégie à long terme de la SFI. À noter cependant que les informations Construction d'une route au Cambodge. présentées dans ce chapitre couvrent essentiellement la période pendant laquelle ont fonctionné une seule vice- Toujours dans le cadre de la stratégie de développement présidence et un seul réseau. du secteur privé, il a été proposé de tester, à titre expérimental, des formules d'aide axée sur les résultats pour METTRE L'INITIATIVE PRIVÉE AU SERVICE encourager la prestation de services de base par des DU DÉVELOPPEMENT opérateurs privés, notamment dans le secteur de La stratégie de développement du secteur privé approuvée l'infrastructure, de la santé et de l'éducation. Au cours de au cours de l'exercice 02 par le Groupe de la Banque l'exercice écoulé, 25 opérations de ce type ont été menées mondiale explicite le rôle clé que peut jouer l'entreprise dans différents secteurs et différentes régions. Le Partenariat privée pour encourager la réduction de la pauvreté et la mondial pour l'aide axée sur les résultats a été instauré en croissance. Pendant l'exercice 03, des enquêtes ont été 2003 pour encourager ce type d'actions pilotes, avec un réalisées auprès de 22 entreprises pour établir un appui initial de la Banque et du ministère britannique du diagnostic sur le climat de l'investissement. Elles ont mis développement international (voir également figure 4.1). en lumière les obstacles qui freinent la productivité et la L'institution a entrepris de mieux exploiter les synergies croissance du revenu des entreprises. À partir du résultat entre les instruments de financement de la Banque de ces enquêtes, sept pays ont fait l'objet d'une évaluation mondiale, de la SFI et de la MIGA. Le projet de production du climat de l'investissement qui a permis de se faire une d'électricité par le secteur privé de Pamir (Tadjikistan), qui a idée plus précise de l'environnement économique. Le coup été approuvé en juin 2002, offre un bon exemple des d'envoi du projet Doing Business a également été donné. synergies qui existent entre la rigueur commerciale et L'opération avait pour objet de consulter des experts, puis l'orientation privée des financements de la SFI, d'une part, et de définir cinq séries d'indicateurs se rapportant à le potentiel des ressources de l'IDA, d'autre part, synergies l'exécution des contrats, au marché du crédit, aux qui peuvent être mises à profit pour subventionner les règlements applicables à l'entrée sur le marché, à la usagers les plus pauvres et mettre ainsi les services à leur législation du travail et à la faillite, pour obtenir un aperçu portée. L'IDA et la MIGA elles aussi coopèrent, comme en immédiat de la situation de l'investissement dans 130 pays, témoigne le mécanisme de garantie que ces deux institutions dont 55 pays de l'IDA. Le Groupe de la Banque mondiale a ont mis au point conjointement pour encourager les continué d'assurer une fonction de conseil auprès des pays investisseurs privés à financer des projets d'infrastructure et membres pour les aider à améliorer le climat de de privatisation de petite et moyenne envergure dans les pays l'investissement, notamment par le biais du Service-conseil membres de l'Union économique et monétaire ouest- pour l'investissement étranger. africaine admis à bénéficier de ce mécanisme. 74 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Le Groupe de la Banque mondiale, et la SFI en étroitement liés, indépendamment de la question de savoir si particulier, s'emploient activement à améliorer leur aide aux la mise en place d'une seule réglementation applicable à tous petites et moyennes entreprises (PME) en soutenant les les secteurs est justifiée ou non. Comme c'est le cas pour le intermédiaires au lieu de fournir des concours financiers aux secteur bancaire ou celui des entreprises, il faut instaurer un entreprises, et en créant un marché de services d'appui au cadre juridique et réglementaire clairement défini si l'on développement des PME au lieu de leur fournir des conseils. veut garantir un environnement adapté, transparent et prévisible (voir « Des systèmes juridiques et judiciaires INFRASTRUCTURE appropriés » dans ce chapitre). Consciente du fait que des infrastructures inadaptées et inefficaces sont un frein majeur à la réduction de la pauvreté Approvisionnement en eau et assainissement et à la croissance, la Banque a sensiblement augmenté ses La focalisation sur les objectifs de développement pour le investissements dans ce secteur durant l'exercice écoulé. La Millénaire (ODM) a fait de l'approvisionnement en eau et réduction effective de la pauvreté passe par des de l'assainissement deux axes majeurs de l'action engagée à investissements publics et privés beaucoup plus importants l'échelon international pour réduire la pauvreté. Au cours de dans le secteur de l'eau et de l'assainissement. La Banque l'exercice 03, la Banque a continué de contribuer à continue d'aider ses pays clients en les encourageant à mettre l'élaboration d'une stratégie globale dans le secteur de l'eau, en place un cadre juridique et réglementaire qui permette en participant activement à plusieurs réunions véritablement de fournir des services d'approvisionnement internationales, parmi lesquelles la Conférence en eau et d'assainissement, comme en Arménie, en Jordanie, internationale sur le financement du développement de au Nigéria, au Sri Lanka et à Sainte-Lucie. Monterrey (Mexique), le Sommet mondial sur le Dans toutes ses opérations d'infrastructure, la Banque développement durable de Johannesburg, le troisième met l'accent sur la nécessité d'instaurer un cadre Forum mondial de l'eau au Japon et le Sommet du G8 à réglementaire approprié. La fourniture de services (eau, Évian-les-Bains (France). En outre, le rapport du Panel assainissement, électricité, gaz, technologies de l'information mondial pour le financement des infrastructures et de la communication et transports) par des prestataires hydrauliques présidé par Michel Camdessus souligne la privés revêt des aspects juridiques et réglementaires qui sont nécessité d'agir sur tous les fronts -ressources en eau, prestation de services et interventions de grande ampleur ciblées sur la pauvreté -et exhorte la communauté Figure 4.1 Flux nets de financements à long terme vers les pays en développement, internationale à intensifier ses efforts. La qualité des Ex. 93-02 nouveaux projets de la Banque et les résultats des projets (milliards de dollars) existants se sont notablement améliorés, alors que le montant total des engagements de financement de la BIRD et de l'IDA concernant l'approvisionnement en eau et l'assainissement a chuté ces dernières années, passant d'un 150 niveau record de 1,7 milliard de dollars durant les exercices 94-97 à 493 millions de dollars au cours de 100 l'exercice 02. Cette année, les engagements ont atteint 1,3 milliard de dollars, et il est prévu de revoir à la hausse 50 l'aide accordée à ce secteur sur les trois prochaines années. La Banque accorde une attention toute particulière à o l'approvisionnement en eau et à l'assainissement dans le cadre de ses opérations dans différents secteurs, notamment -so 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001a 2002b la protection sociale, la santé et l'éducation, le développement rural, la gestion municipale ou encore - Flux de capitaux publics - Investissements étrangers l'assainissement des quartiers insalubres. La nouvelle - Marchés financiers directs stratégie de la Banque en faveur du secteur de l'eau au a. Données provisoires. Les flux nets de financements à long terme représentent niveau des pays va dans le sens du développement holistique, le montant net des transactions génératrices de dettes ayant une échéance initiale supérieure à un an en définissant des approches qui permettront de mieux b. Estimations. collaborer à l'avenir avec les pays clients et les partenaires sur Source: Banque mondiale. 2003. Global Development Finance 2003. Washrngton. tous les aspects de l'utilisation de l'eau. La réflexion engagée Chapitre 4 Perspectives thématiques 75 porte sur l'assainissement et l'hygiène, une meilleure Réduire la fracture numérique intégration de l'approvisionnement en eau et de Le département conjoint de la Banque et de la SFI chargé des l'assainissement dans les programmes nationaux, les technologies de l'information et des communications réformes sectorielles et les nouveaux instruments financiers, mondiales (GICT) aide les pays à optimiser l'impact de ces tels que l'aide axée sur les résultats, le financement technologies sur le développement. La division chargée de d'instruments destinés aux collectivités locales et les conseiller les gouvernants en la matière a participé à des instruments d'atténuation des risques. opérations financées par des dons dans chacune des régions de la Banque, ainsi qu'à deux projets de crédit et de prêt. Énergie Trois projets de la Banque approuvés cette année ont mis La mise en oeuvre de la stratégie de rénovation de ce secteur en application le principe de l'aide axée sur les résultats pour a bien démarré. Il s'agit d'encourager les ménages pauvres à aider les plus pauvres et les communautés rurales des pays en utiliser des sources d'énergie plus modernes et de faire en développement à accéder plus rapidement aux services de sorte que le secteur de l'énergie soit performant, fiable et télécommunications. C'est ainsi que l'installation de mieux à même de soutenir la croissance et la stabilité téléphones publics dans des communautés jusqu'alors non budgétaire. Environ 40 % des nouveaux engagements de desservies a été rattachée à l'amélioration des prestations de prêts en faveur de l'Afrique pour l'exercice 03 prévoyaient services publics, à l'expansion des PME et à la croissance du une composante visant à faciliter l'accès à l'énergie, comme revenu. le Projet d'électrification pour la transformation rurale de La Banque recourt à des formules qui s'appliquent aussi l'Ouganda et le Projet d'exploitation du gaz de Songo Songo à des environnements complexes ou à des économies de en Tanzanie destiné à électrifier les villages. Avec le concours petite taille. En Afghanistan, l'administration a accordé une de la BIRD, le Bangladesh et les Philippines ont engagé licence à un deuxième opérateur de téléphonie mobile, ce d'ambitieux programmes d'électrification du monde rural, qui a favorisé l'afflux d'investissements étrangers directs et qui favorisent en outre la production d'énergies un déploiement rapide des services de télécommunications à renouvelables. Kaboul et au-delà. La Banque prête son concours à la mise La réduction des gros déficits quasi-budgétaires dans le en place des structures juridiques et réglementaires secteur de l'énergie est l'une des préoccupations centrales nécessaires à l'expansion de ces services et gère le soutien aux qui guide les interventions de la Banque, en Europe orientale investissements dans le cadre du Fonds fiduciaire pour la notamment. Ainsi, les crédits d'ajustement pour la Bulgarie reconstruction de l'Afghanistan. Un projet à l'appui des et la Roumanie sont assortis de conditions majeures dans le télécommunications et de la réforme du secteur a été domaine de l'énergie. En Chine, la Banque soutient l'action approuvé cette année en faveur de Samoa pour donner la engagée avec détermination pour restructurer l'industrie possibilité aux habitants de ces îles de vivre eux aussi à pétrolière et gazière et pour mettre en place un dispositif l'heure du numérique. réglementaire étayé par une réforme du cadre juridique. Le GICT gère également le programme de dons InfoDev Des projets en faveur des énergies renouvelables et de la financé par les bailleurs de fonds, qui encourage l'utilisation réduction des émissions de gaz à effet de serre ont été novatrice des technologies de l'information et des approuvés et sont en cours de réalisation dans un grand communications (TIC) pour améliorer les conditions de vie nombre de pays. Le projet de réduction des émissions de dans les pays en développement. Son portefeuille compte carbone de Jepirachi (Colombie) permettra de produire une quarantaine de projets pilotes, dont des activités 19,5 mégawatts d'électricité éolienne. Le projet de gestion d'assistance technique, visant à favoriser le développement des déchets urbains solides de la région de Liepaja (Lettonie) des TIC. Cette année, InfoDev est à l'origine d'une nouvelle utilisera des cellules énergétiques pour accroître la initiative qui permettra de créer un réseau de pépinières dégradation des déchets facilement biodégradables et d'entreprises pour faciliter l'émergence et l'essor de PME produira de l'électricité à partir des gaz ainsi générés par la spécialisées dans les TIC dans les pays en développement. décharge. Au cours de l'exercice 03, les financements engagés pour Transport soutenir le développement des infrastructures et des services Le transport est un aspect essentiel de la dynamique devant dans le secteur de l'énergie se sont élevés à 1 milliard de aboutir à la réalisation de chacun des objectifs de dollars réparti entre 14 projets. Outre l'octroi de prêts à des développement pour le Millénaire. Les prêts à ce secteur ont projets, l'appui fourni par la Banque aux travaux d'analyse et atteint 2,7 milliards de dollars au cours de l'exercice 03 (voir d'orientation dans ce secteur a représenté plus de également la rubrique « Transport et commerce » dans la 2,5 millions de dollars pour l'exercice 03. 76 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 ! t section « Réduction de la pauvreté et gestion économique » ENCADRÉ 4.7 PRÊTS DANS LES ZONES URBAINES de ce chapitre). ET RURALES Il est désormais admis que transport et santé sont étroitement liés. Les équipes de la Banque qui interviennent Dans les pays en développement, l'urbanisation entraîne dans ces deux secteurs s'emploient, en étroite collaboration des mouvements massifs de population et d'importants avec leurs homologues de l'Organisation mondiale de la changements dans la taille et dans la nature des santé, à préparer un Rapport mondial sur la prévention des peuplements. La tendance générale à la décentralisation accidents de la route. Ce rapport sera présenté le politique et budgétaire a en outre rehaussé l'importance 7 avril 2004, date de la Journée mondiale de la santé. Cette des unités de gouvernance infranationales. La Banque a journée, dont le thème change chaque année, sera consacrée donc conscience de l'importance que revêt l'analyse spatiale en 2004 à la promotion de la sécurité routière. et de l'intérêt que présente la désagrégation spatiale des Le Rapport mondial sur la prévention des accidents de la données relatives aux prêts. route sera une publication phare des institutions. Il sera Durant l'exercice écoulé, les départements chargés du porteur d'un message fondamental, à savoir que les accidents développement rural et du développement urbain ont de la route constituent un problème majeur de santé analysé ensemble, dans le détail, les documents de projet publique et de développement longtemps ignoré, qui afférents à toutes les opérations de prêt approuvées au nécessite une action concertée pour que la prévention soit cours de l'exercice 03, en tenant compte à chaque fois du efficace et durable. Selon les prévisions, les accidents de la contexte spatial. Environ 40 % des engagements de la BIRD route passeront d'ici à 2020 du 9e au 3e rang des principaux et de l'IDA sont allés à des projets en zone rurale, contre facteurs expliquant le nombre d'années de vie corrigées du quelque 30 % à des opérations en zone urbaine. Sur facteur d'invalidité dans les pays en développement. Les l'ensemble des prêts d'investissement et d'ajustement, accidents de la route alourdissent la charge qui pèse sur des quelque 30 % ne concernent qu'indirectement les zones structures de soins déjà trop sollicitées. On estime en outre rurales ou urbaines. De plus, on constate des disparités que les accidents de la route touchent bien plus durement les entre les régions au niveau de la répartition des prêts entre populations relativement plus pauvres. Les frais zones rurales et zones urbaines. Si l'on veut parvenir à un d'hospitalisation d'une personne victime de blessures ou meilleur équilibre au sein d'une même région, il faudra d'une invalidité de longue durée peuvent souvent réduire peut-être que la répartition se fasse davantage en fonction une famille à la pauvreté, même si ses membres ont un de facteurs tels que la dynamique de la population, emploi et gagnent raisonnablement bien leur vie au regard l'incidence de la pauvreté et les approches retenues à des critères locaux. l'échelon national pour lutter contre la pauvreté. Les deux départements ont entrepris d'approfondir l'analyse spatiale DÉVELOPPEMENT URBAIN du portefeuille de prêts. Durant l'exercice 03, le Conseil a examiné 15 projets urbains recouvrant des activités très diverses, depuis l'intervention classique axée sur l'amélioration de l'habitat urbain, notamment dans le cadre d'un programme national au Mexique, jusqu'à des opérations de développement économique à Saint-Pétersbourg, de développement social à mesures que les secteuis public et privé peuvent prendre Djibouti, de gestion des catastrophes naturelles en Iran, de localemenit pour amélioier le clirmat de l'in\estissemernt et gestion d'actifs au Maroc, de développement culturel au . """, ARin de soutenir- davantage les investissemnents Liban ou d'ajustement structurel en Uruguay. Les prêts à dans les infrastructur-es locales, la Banque s'emploie avec la l'appui du développement urbain durant l'exercice 03 ont SFI à mettre au point unl programme pilote destiné à totalisé 1,6 milliard de dollars (voir également l'encadré 4.7). financer des cr-édits et des garanties pour les collectivités Des travaux ont par ailleurs été engagés en collaboration locales. avec les pouvoirs publics de Lima et de Lagos pour analyser Le Groupe de développement urbain s'est associé à la pauvreté urbaine et élaborer des stratégies en vue de la l'Unité de lutte contre le VIH/SIDA pour lancer une combattre, et 25 villes pilotes des pays baltes et de la région initiative conjointe destinée à aider les autorités locales à des Balkans ont entrepris de formuler des stratégies pour combattre la maladie. Le VIH/SIDA compromet en effet développer l'économie locale. Ces stratégies participatives gravement la croissance du revenu et la prestation de services permettent de recenser et de classer par ordre de priorité les en milieu urbain. Chapitre 4 Perspectives thématiques 77 MÉCANISME DE GESTION DES OPÉRATIONS budgetaires de l'État, en répercutant le coût de EN CAS DE CATASTROPHE NATURELLE l'investissement sur le secteur privé. Cette garantie devrait Les catastrophes naturelles représentent une source de jouer un rôle catalyseur et attirer de nouveaux capitaux risques majeure pour les populations pauvres. Le Mécanisme privés dans le pays. Le mécanisme de garantie à l'appui des de gestion des opérations en cas de catastrophe est une secteurs charbonnier et forestier de la Russie, qui avait été ressource essentielle, qui a vocation à fournir un appui approuvé par le Conseil au cours de l'exercice 01, est entré en technique, à guider l'élaboration des politiques publiques, à vigueur cette année. diffuser des connaissances et à renforcer les capacités pour atténuer les risques liés aux catastrophes naturelles dans le LE MICROFINANCEMENT AU SERVICE cadre des opérations de la Banque et de ses partenaires. Ce DE LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ mécanisme, qui fonctionne avec des partenaires du secteur Le Groupe consultatif pour l'assistance aux plus pauvres public, du secteur privé et de la société civile dans le cadre (CGAP), installé dans les locaux de la Banque mondiale, est d'un consortium (ProVention Consortium), doit favoriser une organisation multilatérale regroupant 30 bailleurs de l'acquisition de connaissances pratiques qui permettent de fonds qui a pour mission de mettre en place des systèmes mieux anticiper les catastrophes naturelles et de contribuer à financiers pour venir en aide aux plus démunis. Dans le un développement durable. cadre de l'action qu'il mène pour développer le microfinancement, le CGAP continue de travailler en FINANCEMENT ET GARANTIES DES PROJETS partenariat avec toute une série d'institutions (banques, Le ralentissement récent de l'économie mondiale a accentué caisses de crédit mutualiste, réseaux et autres) offrant divers la frilosité des investisseurs privés à l'égard des « marchés services financiers, notamment d'épargne, d'assurance, de pionniers ». D'où l'importance des garanties pour mobiliser transfert de fonds et de crédit. de nouveaux investissements à l'appui de projets Au cours de l'exercice 03, l'une des activités majeures du d'infrastructure vitaux exposés à un risque souverain. CGAP a consisté à lancer une nouvelle initiative pour Durant l'exercice écoulé, la Banque a mis au point des évaluer les politiques et les opérations de microfinancement applications inédites de l'instrument de garantie. Elle offre des principaux organismes de développement, en vue aujourd'hui des garanties pour couvrir des risques liés à la d'améliorer l'efficacité de l'aide. Dix organisations réglementation et pour appuyer la privatisation d'entités internationales ont ainsi fait l'objet d'une évaluation publiques dans tous les secteurs. Des garanties sont en 2003, et plusieurs ont procédé à d'importants également proposées dans le cadre de mécanismes couvrant changements sur la base des recommandations formulées à des projets d'infrastructure de petite et moyenne envergure. l'issue de l'examen. Le CGAP propose également un La Banque s'emploie par ailleurs à concevoir des structures nouveau service d'évaluation et de suivi d'institutions de de garantie qui pourraient couvrir des contrats avec microfinancement prometteuses pour le compte des obligation de résultats, favoriser des emprunts en monnaie bailleurs de fonds intéressés. locale et atténuer les risques de dévaluation. Le portefeuille Mis en service en 2001, le portail du microfinancement compte actuellement plusieurs projets dans les secteurs de (Microfinance Gateway) est aujourd'hui la source la plus l'eau, du pétrole, du gaz et des transports. complète d'informations sur le microfinancement accessible Pendant l'exercice 03, la garantie partielle de risques d'un sur l'internet. Plus de 11 000 usagers consultent montant de 75 millions de dollars accordée par l'IDA à régulièrement ce site, qui attire environ 400 000 visiteurs l'appui de la phase 2 du projet de centrale électrique de Phu par mois. My 2 (Viet Nam) a permis de surmonter les difficultés 78 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Renforcement des systèmes financiers La Banque sait de longue date que, pour faire reculer la 1J %-l pauvreté et promouvoir la croissance économique, les pays r C.-UfJl4 doivent être dotés d'un système financier national solide. Les systèmes financiers qui se développent de façon erratique, qui manquent de transparence et qui ne sont pas encadrés par une réglementation appropriée sont plus sensibles aux chocs financiers et sujets à des crises. Les nombreux travaux de recherche de la Banque montrent que r ces chocs et ces crises touchent les pauvres de façon à? disproportionnée. Lorsque les systèmes financiers des pays en développement sont précaires, ils contribuent aussi à F; ;; accroître la pauvreté parce qu'ils n'offrent pas les financements et les services financiers nécessaires aux particuliers et aux petites et moyennes entreprises alors que r ceux-ci sont essentiels à la croissance économique. La Banque répond aux besoins prioritaires du secteur financier étude sur les systémes infgormel d20e02 La Bans e mondiale a réassé une de trois manières: en favorisant la diffusion des connaissances, en fournissant un appui financier et une La Banque s'emploie à diffuser les résultats des études et assistance technique, et en établissant des partenariats. le savoir de diverses façons. Une équipe d'analystes spécialisée anime l'unité des Services d'information et de LE SAVOIR: RECHERCHE, DÉVELOPPEMENT diffusion des connaissances sur le secteur financier. Cette DES CONNAISSANCES ET DIFFUSION DU SAVOIR unité est un véritable centre de communication, de En collaboration avec des groupes extérieurs, la Banque recherche et de documentation sur les questions touchant le poursuit des travaux de recherche très poussés dans le secteur financier pour les agents de la Banque mondiale, les domaine financier pour aider les spécialistes et les autorités des pays clients et les organisations non responsables gouvernementaux à prendre de meilleures gouvernementales. décisions. La plupart des publications et données résultant Le programme de développement des connaissances sur de ces travaux peuvent être téléchargées à partir du site web: le secteur financier, qui est un pilier de l'Institut de la www.worldbank.org/finance. Banque mondiale, met l'accent sur le dialogue et la solution Durant l'exercice, la Banque mondiale a joué un rôle de des problèmes par la collaboration. Ses activités prennent la premier plan dans l'analyse d'un domaine d'actualité en forme de conférences, d'ateliers régionaux et internationaux plein essor, à savoir la finance électronique et la sécurité des et d'enseignement à distance via des vidéoconférences et échanges électroniques. La finance électronique, qui devient l'internet. Excellent exemple de la façon dont il est possible un élément clé de l'infrastructure financière, offre de grandes d'utiliser directement les résultats de travaux de recherche et possibilités de réduire les coûts des transactions financières des outils qui permettent la création de savoir, ce et commerciales. Mais elle présente aussi de nouveaux programme a été organisé à la suite d'une publication risques, qui tiennent à la sécurité des échanges électroniques. conjointe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire Une attention de plus en plus minutieuse devra être portée international, Developing Government Bond Markets, a au développement de l'infrastructure des technologies de Handbook, et il offre une série de séminaires pratiques à l'information au sein du secteur financier en raison des l'intention des hauts fonctionnaires chargés de créer des risques électroniques et des risques opérationnels associés à marchés d'obligations d'État et des responsables de la la finance en ligne. Une étude approfondie de cette question gestion de ces marchés. Des ateliers régionaux ont déjà été est présentée dans une note de la Banque intitulé E-Security: organisés au Brésil, en Chine, en Tunisie et en Turquie afin Risk Mitigation in Financial Transactions, que l'on peut de communiquer les résultats des études effectuées et de consulter avec d'autres documents utiles à: donner des conseils aux autorités des pays clients qui www.worldbank.org/finance. (Cliquez sur E-security.) peuvent utiliser ces informations pour renforcer leur système financier (voir www.worldbank.org/wbi/banking). Chapitre 4 Perspectives thématiques 79 OPÉRATIONS DE PRÊT ET ASSISTANCE TECHNIQUE La Banque partage les préoccupations grandissantes que suscitent chez les dirigeants du monde entier le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, d'autant que les conséquences économiques et sociales dévastatrices de ces activités prennent une acuité particulière dans les pays en , développement dont les systèmes financiers sont fragiles. Elle a donc intensifié ses activités dans ce domaine et mis en place un solide programme pour pouvoir aider &an> systématiquement les pays à renforcer leurs capacités. Depuis ' < J - septembre 2001, la Banque et le Fonds monétaire i international (FMI) ont achevé, lancé ou accepté d'offrir - i 52 programmes d'assistance technique au profit de 40 pays et de 12 régions. Plus de la moitié des projets d'assistance technique menés dans les pays ont donné lieu à la fourniture de conseils ou d'une aide pour la préparation de textes de loi, dont une proportion modeste mais croissante concernait la lutte contre le financement du terrorisme. Par ailleurs, la bancaes sont devenus Plus infrasbructure financière, es servces Banque a créé, conjointement avec le FMI, une base de données internationales sur la coordination de l'assistance dans le domaine de la lutte contre le blanchiment des Pour remédier à cette situation, la Banque a fourni une capitaux et le financement du terrorisme. Cette base de aide à la BEAC (qui est la banque centrale régionale des Etats données permet d'identifier les priorités en matière de l'Afrique centrale susmentionnés) en définissant les d'assistance technique ou les lacunes qui existent dans ce éléments d'une large réforme de l'infrastructure des domaine, et d'améliorer les flux d'informations entre les paiements. Elle a apporté son appui à un projet fondé sur instances internationales en servant de centre d'information une approche participative faisant intervenir toutes les sur tous les services d'assistance technique fournis. Pour parties prenantes, qui a été financé en partie par un crédit compléter cette base de données, la Banque et le FMI ont de 14,4 millions de dollars de l'IDA (le coût total du projet lancé un programme pilote d'évaluation basé sur l'ensemble est de l'ordre de 22 millions de dollars). La Banque a des méthodes approuvées par les Administrateurs de la entrepris d'élargir l'accès aux services financiers dans cette Banque et du FMI en septembre 2002 pour lutter contre le région, ainsi que dans d'autres régions où des projets blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. analogues sont mis en oeuvre, en accroissant l'efficacité des Les évaluations seront incorporées à titre expérimental dans infrastructures de paiement aux niveaux national et régional, les programmes d'évaluation du secteur financier. et en encourageant l'offre de services et d'instruments de De nombreux clients de la Banque n'ont aucune paiement aux particuliers et aux petites et moyennes possibilité d'accès aux services financiers, ce qui est un entreprises. problème très préoccupant. Dans des pays tels que le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République SERVICES DE CONSEIL AXÉS SUR LE SECTEUR centrafricaine, la République du Congo et le Tchad (qui FINANCIER comptent globalement plus de 30 millions d'habitants), La Banque peut offrir des services de conseil axés sur le moins de 3 % de la population ont accès à des services secteur financier grâce aux partenariats qu'elle a forgés. Le bancaires et de paiements ordinaires, contre plus de 90 % Programme conjoint d'évaluation du secteur financier mis dans les pays développés. Pour les opérations concernant la en place en 1999 par le FMI et la Banque, permet d'identifier compensation et le règlement des paiements, le nombre les points forts et les points faibles des systèmes financiers et moyen des transactions interbancaires par habitant et par an contribue à réduire les risques de crise. Vingt évaluations de est inférieur à 0,05 dans ces pays d'Afrique centrale contre ce type ont été effectuées pendant l'exercice 03. Au cours de environ 0,10 en Afrique de l'Ouest, 3,0 en Tunisie et 200,0 en l'année écoulée, une place particulièrement importante a été Europe. accordée aux activités d'assistance technique menées en 80 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 ENCADRÉ 4.8 L'INITIATIVE POUR LE RENFORCEMENT ET LA RÉFORME DU SECTEUR FINANCIER (FIRST). L'lnitiative pour le renforcement et la réforme du secteur M l'organisation en décembre 2002 d'un atelier sur financier (FIRST) a pour but de répondre aux demandes le blanchiment des capitaux et le financement du d'assistance formulées à la suite des évaluations du secteur terrorisme en Russie, qui a permis d'exposer les financier et des rapports sur l'évaluation des normes et dispositions pratiques à prendre pour instaurer codes. La Banque mondiale, le FMI, le Canada, les Pays- un régime permettant de lutter contre ces pratiques Bas, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse ont ouvert un et de présenter des exemples des meilleures fonds mondial doté de 53 millions de dollars. L'initiative pratiques; FIRST permet de mener des activités d'assistance technique O la fourniture de conseils à l'Institut monétaire de et de renforcement des capacités dans les pays à faible l'Afrique de l'Ouest sur les mesures à prendre pour revenu et dans les pays à revenu intermédiaire, et il offre mettre en place une autorité commune de contrôle à la communauté internationale des bailleurs de fonds des activités bancaires dans la zone monétaire ouest- une structure pour coordonner et cofinancer les travaux africaine. réalisés dans le secteur financier. Parmi les opérations de l'exercice 03, citons: conipleiîtient a Ce, (e\.aIbatol1Os. l il ai iuqU(` i Constitue .lX 'est ainbt que les specialistes des questions d'assurance de la di\crs ha1lleur'. i] toldS Linl 1LouI e.u partenariat pour la Banque ont pu formler 250) Lontrôleurs dans 23 p.ays au CoUIs retorrme et le renifoi)rcement du secteur finianicier- afin dc des dleux dernieres années en tirant parti des possibilités faciliter ces opérations relais d'assistance techlnique offertes par le systeme de vidéoconference, l'interniet, la complémenitair-e (voir encadr-é 4.8X. vidéo et les forums de discussion en ligne. Les experts les La Banque maintient des relations de partenariat étroites plus chev ronnés de la Banque en ce domaine traitent de avec des organismes internationaux et des organes chargés sujets tels que les méthodes de contrôle basées sur les de l'établissement cle normes tels que le Comité de Bâle, risques, l'utilisation de tests d'alerte précoce et les barèntes l'Organisation internationale des commissions de valeurs réglementaires. En offrant aux contrôleurs la possibilité de se (01CV ) et l'Association internationale des contrôleurs familiariser avec les normes internationales et d'avoir des d'assurance (IAIS). Elle a répondu à une demande présentée contacts avec des experts internationaux, la Banque directement par cette dernière en vue d'assurer la formation contribue à renforcer le secteur financier des pays qui sont de contrôleurs de rang intermédiaire dans ses pays clients, ses clients. Chapitre 4 Perspectives thématiques 81 Des systèmes juridiques et judiciaires appropriés Des systèmes juridiques et judiciaires solides sont liste des priorités en matière de réformes juridiques et indispensables pour assurer un développement vigoureux et judiciaires, et à programmer et exécuter ces réformes. efficace. Or, dans un grand nombre de pays clients de la Au cours de l'exercice écoulée, la Banque a renforcé les Banque mondiale, le processus d'élaboration des lois et les moyens dont elle dispose pour évaluer les points faibles des mesures visant à assurer le respect des lois et des contrats systèmes juridiques et judiciaires et pour aider les pays à restent peu prévisibles et peu transparents. promouvoir la primauté du droit. Les réformes juridiques et La mission de la Banque consiste, pour une large part, à judiciaires font désormais partie des principaux instruments fournir des produits et à poursuivre des activités concernant de développement structurel et institutionnel de la Banque. le droit et la justice afin de progresser en direction des Le travail effectué dans ce domaine a contribué à améliorer objectifs de développement pour le Millénaire dans le contexte des stratégies de réduction de la pauvreté des pays clients et des stratégies d'aide-pays de la Banque. L'institution procède de manière stratégique pour mettre en ENCADRÉ 4.9 LA CONFÉRENCE place une démarche cohérente et systématique de manière à PANAFRICAINE SUR LE DROIT, LA JUSTICE promouvoir les réformes juridiques et judiciaires tout en ET LE DÉVELOPPEMENT. 4-7 FÉVRIER 2003 collaborant étroitement avec ses partenaires dans les domaines public et privé (voir www.worldbank.org1legal). Au milieu de l'année 2000, les juristes africains À cette fin, la Banque analyse la situation d'un pays dans ont formé une coalition afin de promouvoir un développement durable en Afrique en affirmant le domaine du droit et de la justice, et en particunler le la primauté du droit et en assurant la justice pour régime législatif et les structures institutionnelles qui s'y tous. Sous la direction du Président de la Cour rapportent. Elle effectue des évaluations diagnostiques, suprême du Nigéria, cette coalition a organisé la donne des conseils sur les réformes à engager, examine les Conférence panafricaine sur le droit la justice et déclarations de politique générale et les projets de lois du le développement à Abuja en février 2003. pays, et aide à renforcer les capacités des institutions du Celle-ci a bénéficié d'un soutien de la Banque secteur public afin d'assurer un meilleur respect des mondiale, d'autres organisations et de bailleurs obligateur publicoafintd'acturerunmelles,urn rest des lde fonds bilatéraux, dont la France, l'Allemagne, obligations contractuelles, de la législation et de la l'italie, le Nigéria, le Royaume-Uni, la Banque réglementation (voir encadré 4.9). africaine de développement et l'Organisation Pendant l'exercice 03, la Banque s'est plus internationale de la francophonie. Durant les particulièrement préoccupée des aspects juridiques de ses séances, qui ont été très animées, de hauts activités dans les domaines touchant le climat de fonctionnaires de 41 pays africains anglophones l'investissement et les finances, la protection durable de et francophones ont exprimé sans réserve leurs préoccupations et partagé leurs expériences dans l'environnement, la promotion de la parité hommes-femmes les domaines du droit, de la justice et du (voir encadré 4.101, l'infrastructure (voir page 74) et le développement. De nombreux présidents de cour commerce (voir page 62). supréme. d'autres membres de l'appareil judiciaire, des ministres de la justice, des CLIMAT DE UINVESTISSEMENT ET FINANCES procureurs généraux, des ministres des finances, La Banque s'emploie activement à améliorer le climat de des représentants de l'ordre des avocats et des l'investissement et les finances dans le cadre de l'action milieux universitaires ainsi que des activistes des engagéeepourspromouvoir les financesrdans leucadiques det droits de l'homme et des praticiens privés du engagée pour promouvoir les réformes juridiques et droit ont confirmé que les problèmes rencontrés judiciaires et améliorer les systèmes financiers. ne peuvent être classés dans des catégories Pour améliorer le climat de l'investissement dans un basées sur les différences linguistiques ou pays, il faut commencer par faire le point sur la situation. Les l'application de systèmes différents, qu'ils soient conseillers juridiques étudient les conclusions de issus du droit romain ou de la common /aw, et l'évaluation, par la région concernée, du climat de que le partage des enseignements tirés des l'évauatio, pa la rgion oncenée, u chmt deéchecs ou des succès est d'une importance l'investissement dans le pays étudié, puis ils interviennent partiulde sur est d'ue. dans le dialogue engagé avec le pays pour l'aider à établir la particulière pour toute l'Afrique. 82 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 .,i ..... ......... . ` 4 \ | ENCADRÉ 4.10 LA PARITÉ HOMMES-FEMMES ET LE DROIT La Banque vise à réduire les disparités et inégalités fe $ |'~ entre les sexes qui font obstacle au développement tu wet elle aide les pays clients à définir leurs objectifs en matière de parité hommes-femmes et de r X /1 - développement et à mettre en euvre les programmes -4 . . R _ Rd'action qui s'y rapportent. La stratégie mise en place par la Banque pour 'W u t * systématiquement intégrer les problèmes d'inégalité i / | . r- entre les sexes dans ses opérations courantes donne lieu à une évaluation de la place réservée aux femmes dans MI' Effie Owuor juge près la Cour d'appel du Kenya, prend la parole les pays clients. Cette évaluation inclut une analyse du à une session de la Conférence panafricaine (photo prise par un cadre juridique et réglementaire dans lequel se photographe nigérian). déroulera la poursuite des objectifs et des engagements dans les domaines de la parité hommes-femmes et du développement, et notamment des conventions le climat de l'investissement dans les pays clients (voir internationales telles que la Convention sur www.worldbank.org/legal). l'élimination de toutes les formes de discrimination à La prévisibilité, la transparence, l'efficacité et l'adhésion l'égard des femmes, souvent considérée comme une « déclaration internationale des droits des femmes ». aux principes du respect de la légalité par les institutions En mars 2003, la Banque a parrainé la cinquième judiciaires sont autant de facteurs qui contribuent à Conférence annuelle sur le droit et l'égalité des sexes, l'instauration d'un climat d'investissement sûr. Au cours de intitulée « Le droit, les institutions et l'égalité des l'exercice 03, la Banque a organisé des cours de formation en sexes ». Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la droit commercial à l'intention des juges en Équateur et au violence contre les femmes a présenté son étude sur les Sri Lanka, des cours sur le droit des faillites en Croatie, et des causes de cette violence et sur ses coûts économiques et sociaux. La Conférence a aussi traité de questions cours sur l'administration des tribunaux dans une optique tochant Le drotc er, lesi reigieuesti le touchant le droit coutumier, les lois religieuses et le d'efficacité en El Salvador et en Mongolie. Elle s'emploie droit écrit; la citoyenneté et la condition féminine face aussi à promouvoir des mécanismes de résolution des à l'État et sur les marchés du travail ; et la violence différends, par exemple la médiation commerciale en sexiste. Les juges des Cours suprêmes du Brésil et du Albanie et au Sri Lanka. Guatemala, un membre du Tribunal d'exception pour Dans le secteur plus vaste du droit et de la justice, la la Sierra Leone effectuant une enquête sur les crimes de Banque apporte son assistance aux organes chargés de guerre à l'encontre les femmes, et un membre du Banqulguer a res liso assistancemmauxiorgnes chulargése dbureau du Haut commissaire des Nations Unies pour promulguer des lois, aux commissions pour la réforme du les droits de l'homme ont participé à la conférence. droit, à l'ordre des avocats, aux institutions d'aide juridique, à la société civile et aux médias. En ce qui concerne la réforme de la législation, la Banque sait que beaucoup de ses pays clients n'ont toujours pas de cadres juridiques internationales, elle aide les pays clients, contornumeint a transparents susceptibles de fournir des incitations son manidat et en foonctioni de ses comiipéteuices particulicres, appropriées sur les marchés et d'ouvrir à un coût abordable à lutter contre le blanchimenit des capitaux et elle participe des voies de recours exécutoires, qui sont essentielles pour activement aux évaluations des cadr-es juridiques et instaurer un climat d'investissement sûr. réglementaires établis à cette fin et aussi pour cmpécher le Des systèmes financiers bien rôdés sont indispensables financement du terrorisme. pour promouvoir une croissance entraînée par le secteur Compte tenu de la nécessité d'établir des normes pour le privé, sans laquelle il ne sera pas possible de faire reculer la traitement des faillites et la protection des droits des pauvreté. Ils permettent aussi d'empêcher ou d'atténuer des créanciers, la Banque, en collaboration avec la Banque crises financières qui ont toujours un coût extrêmement africaine de développement, la Banque asiatique de lourd pour les pays et accroissent encore la pauvreté. La développement, la Banque européenne pour la Banque encourage les pays à réformer leur système financier reconstruction et le développement, la Banque et à renforcer les institutions et les marchés financiers. Dans interaméricaine de développement, la Commission des ce contexte, et en liaison avec d'autres organisations Nations Unies sur le droit commercial international, la Chapitre 4 Perspectives thématiques 83 Fédération internationale des praticiens de l'insolvabilité LE DÉVELOPPEMENT DURABLE (INSOL International), le FMI, l'OCDE, l'Ordre Le Sommet mondial sur le développement durable, qui s'est international des avocats et la SFI, a élaboré les Principes et tenu en septembre 2002, a mis en lumière la contribution les directives régissant le traitement de l'insolvabilité et la cruciale du droit à la réalisation de l'objectif du protection des droits des créanciers. C'est sur la base de ces développement durable. Au cours de l'exercice écoulé, la principes que sont effectuées, sous la direction de la Banque, Banque a fait d'importants efforts pour protéger les évaluations des systèmes qui régissent les faillites et les l'environnement mondial en s'employant à promouvoir des droits des créanciers dans le cadre d'un programme mis en réformes juridiques et institutionnelles ainsi que d'autres place conjointement avec le FMI pour élaborer des rapports instruments juridiques, et notamment l'instrument novateur sur l'évaluation des normes et codes (ROSC). Quatorze qu'elle a mis au point pour l'achat d'unités de réduction des ROSC ont été achevés à ce jour et sept autres rapports sont émissions de gaz à effet de serre vérifiées de façon en cours. Ces évaluations permettent d'établir des indépendante. Elle a aussi organisé des ateliers et mis en diagnostics et de programmer des activités stratégiques, elles place un programme de bourses pour renforcer les capacités sous-tendent le dialogue sur la politique à suivre et les des pays en développement et des économies en transition opérations de prêt, et elles fournissent des éléments dans le domaine juridique, ce qui leur a permis de participer d'information pour les activités d'assistance technique et de activement au nouveau marché du carbone. renforcement des capacités (par exemple pour l'Argentine, la Parmi les derniers titres de la série de monographies sur Bolivie, le Brésil, la Croatie, la République tchèque, la le droit, la justice et le développement figurent The Legal and Slovaquie et la Turquie). Les Principes ont notamment été Regulatory Frameworkfor Environmental ImpactAssessments, utilisés par les pays pour évaluer les réformes de la législation et Conflict and Cooperation on South's Asia International même sans évaluation des normes et des codes (comme au Rivers. Des études juridiques concernant la participation du Kosovo, en Pologne et en Serbie). En République slovaque, la public, l'attribution de droits fonciers et les mécanismes de réforme du droit des faillites est un élément fondamental de flexibilité du Protocole de Kyoto sont aussi en préparation. l'action entreprise par la Banque pour renforcer le secteur Les dix procédures de sauvegarde dans les domaines financier. environnemental, social et juridique sont des principes La Banque travaille aussi avec le FMI, la Banque des systématiquement appliqués dans le cadre des activités de la règlements internationaux et un groupe consultatif d'experts Banque, et ils fournissent des normes pour le développement à l'élaboration de principes régissant le traitement de durable au niveau des projets (voir www.wordldbank.org/ l'insolvabilité des institutions financières. safeguards). En janvier 2003, la Banque a organisé un Forum mondial D'autres principes sont actuellement examinés dans le sur la gestion du risque d'insolvabilité afin d'examiner les cadre de l'action entreprise pour promouvoir le normes et les stratégies pour la prochaine décennie (voir développement durable. Par exemple, les ressources de la www.worldbank.org/firm). Un des principaux objectifs du Banque ne peuvent pas servir à acheter des terrains. Cette Forum était d'étudier les moyens de résoudre les problèmes décision avait été prise en raison des problèmes que posaient de renforcement des capacités dans les domaines antérieurement les graves distorsions qui caractérisaient en institutionnel et réglementaire pour promouvoir des général les marchés de l'immobilier des pays clients et les systèmes d'investissement plus fiables. À cette fin, la Banque incertitudes juridiques qui entouraient fréquemment les a été amenée à collaborer avec l'Association internationale achats de terrains. La Banque a toutefois pu noter que, dans des organismes chargés de la réglementation des faillites de nombreux pays, les marchés fonciers sont devenus plus pour mettre au point un recueil des pratiques réglementaires stables et plus fiables. Elle a donc commencé, au cours de et des données d'expérience qui peuvent être utiles pour les l'exercice écoulé, à tester un nouveau modèle de réforme législateurs et les décideurs. En mai 2003, la Banque a aussi foncière de vaste portée en vue de l'appliquer en particulier parrainé un Forum mondial des juges commissaires, au dans les pays pauvres. À ce jour, les Administrateurs de la cours duquel des magistrats de 90 pays ont examiné les Banque ont approuvé un projet géré par les communautés moyens permettant de mieux faire comprendre les en Inde dans le cadre duquel un comité plurisectoriel local problèmes d'insolvabilité à la communauté internationale des achats fonciers est chargé de surveiller le déroulement grâce aux outils d'enseignement à distance et à la base de des opérations. La Banque prépare aussi un autre projet données internationales sur la législation des faillites intéressant le Malawi, qui doit être soumis à l'examen constituée par la Banque (voir www.worldbank.org/gild). des Administrateurs. 84 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Chapitre 5 Indice du produit intérieur brut Perspectives régionales par habitant, 1992-2002 Régions, représentations à l'étranger et pays admis à bénéficier des prêts Afrique Asie de l'Est et Pacifique d aBnu odae8 de la Banque mondiale 86 200 200 177 150 150 Afrique 88 100 105 100 100 100 Asie de l'Est et Pacifique 94 50 50 Asie du Sud 99 0«n o cn o Europe et Asie centrale 104 Amérique latine et Caraïbes 109 Asie du Sud Europe et Asie centrale 200 200 Moyen-Orient et Afrique du Nord 114 150 11 150 100 100 106 100 100 asol~~~~~ aso zoo l0 10 100 10 Les données relatives au nombre des individus l l ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~porteurs du VIH/SIDA qui figurent dans les encadrés 50 50 « La région en bref » de ce chapitre sont basées l l ~~~~~~~~~~~~~~~~~~sur les estimations d'ONUSIDA pour décembre 2002 o o et sur celles du Rapport intitulé Averting AIDS Crisis In0 C D in Easter Europe and Central Asia: A regional Support n Cres MStrategy (Washington, Banque mondiale 2003) pour la Source: Base de données des WoLd Development Indicators région Europe et Asie centrale. Régions, représentations à l'étranger et pays admis à bénéficier des prêts de la Banque mondiale La Banque mondiale opère aujourd'hui à partir de plus de / 100 représentations ' 3 . dans le monde. 3* . Cette présence plus (partiedelaRégion-' pArtie de lEtePacRéionue V' v~zea~ue importante auprès des As,edel'EstetPacifique) Amérique latine ' c b de s n flme.. pays clients lui permet ~ *.* "set Caraïbes lo4bie * pays clients lui permet ~ ~ ~~~~~' Engagements de l'exercic 3 ' de mieux les *~ w . . BIRD USD 5667,8 millions .. de mieux ls :IDA USD 152,7 millions 4; Pfeeilde pmje&s: W19,8 milliarc& êO comprendre, de '0 travailler en relation L"4- plus étroite avec eux et ..... .. dtàB-u de leur fournir plus dRoptb,qai.e rapidement les services * - 'h" ... . */ dont ils ont besoin. careg.aphcceparceSnq:-de . ... 'e, L rd nt , le toubrte lutres {- rF - Les trois quarts des n "Xhq.net cr ri-sf!p- . G\ Banqe -rnd,ale au-u juqenent i 3.I 4 prêts en cours sont ___x a d m i n i strés pa r d es . n ~~~nulememt quebe Groupe reconnaitou Venutéetu e aRBd Tot;q," administrés par des __--______R ____d_ directeurs-pays en poste d Pays ayant accès exclusivement aux financements de la BIRD à l'extérieur du siège Pays ayant accès à un financement mixte BIRD/IDA de la Banque, situé à Pays ayant accès exclusivement aux financements de lIDA Washington. Trente Pays admis à emprunter à l'IDA mais n'ayant pas d'emprunt en cours pourcent des agents de * Représentations de la Banque mondiale la Banque sont o Représentations où le directeur-pays est en poste sur place désormais basés dans les bureaux extérieurs. Moyen-Orient Europe et Afrique du Nord . et Asie centrale Engagements de l'exercice 03 : Engagements de l'exercice 03 : BIRD: USD 855,6 millions r BIRD: USD 2 089,2 millions IDA: USD 200,4 millions IDA: USD 580,8 millions . : Portfeuille de projeL: USD4,8milliards Portefeuile deprojets: USD 15,1 milliards \' ._naie K 5- Ih- \ ~ ~~~~~ uit a ' .a . + .* ,*$; I,Tu n;l *' * ' Chie Répde Asie de l'Est et Pacifique ;+ > Alégefle ^ ° s \~^i&J O Si4j;'> ` ' " Engagements de l'exercice 03 BIRD: USD 1 767,1 millions IDA: USD 543,7 millions - Po~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Frtefeillè de proje-ts: LWD 23,4 milliards " _L_ Ce * a +++ | \ \\@R X .a Î ., À; ""X- 4 . Asie du Sud4' JI: a "'hh,e Engagementsrdeel'exercicee03 ., : ', : ~~~~~~~~~~BIRD : USD 836 millions O O *,"- ~~~~~IDA: USD 2 082,7 millions _»>i_ PolosTe ° t ;' AMique * *Portefeuillk de prqets: LW 17,8 milliards llieuelique thèq+> _>;ne * du Sud Lesotho.+# : ~*..O........ _t,gE Honsrie ,t Afrique , ar.t ) t.Se ~~~~Engagements de l'exercice 03 , I-sFiopT ~~~~~~BIRD: USD 15 millions ., ,.,;. ~~~~~~~IDA: USD 3 722,2 millions * '* i i ", ^ ~~~~~PorWw/ki de prWtj: USD 1$,9 millirds La ca te prend en compte ies fa ts noveaux survenus depus la f a de 1exe,c,ce 02 Le TimorLeste est adns a emnprunter à 'IDA P `, adresse des ùu,,a, et a -ste des pays allos à e.p,.nte, à la Banque moondliale on se repotera aux tableau. fi a-t alu chapitre 6 Chapitre 5 Perspectives régionales 87 "t s' v- e_-}tS I ' Pays admis ' t à emprunter à la Banque . v o mondiale: r ,3 'K¶r ique i. L3; ide publique au développement (APD) pouIUilit .î:tienter de ] 2 milliards de dollars par an environ si cls .cnuga ements pris lors du Sommet de Monterrey en 201) L,'Atri(lueacontinuédeprogl >. I il. Ilosde tot lieux'tl\ cnl CiUs. La inoitie de ce montant représenterait po it dom.ii tes. Seize pays ont enre 1Il li 1 1 ; 1 tti L de issi, tS 1 - i j\ f-1riqu, Si elle en lénéficiait, un accroissement d'envi ni i moyen supérieur à4 % au couis i , deL tilceUllic e Qe. 'i, de 1' \PI), ce (qui porterait le volume de ces appor ts ttu Les tendances de l'investisserrwu ,i ée .. liîin-,es soit nieau qu ils atteign aient approximativement au début cleh restées stables. Les investissemnru s, tn .Ues directs (111: innéirits 90 ont augmenté pour s'établir a (n.S nmilliards de dollars en 2001, mais ils ont été forteme1 1e-ntrcs dans les pans L'AIDE DE LA BANQUE MONDIALE exportateurs de pétrole et en All .lUe IU Sud. Le rendement des IED en Afrique a ete le plUs elevé de tout; i a4 B; nque mondiale, qui est le plus important pourvoseutr les régions du monde, et les ens ti. dt fonds cles d'aid: au développerment à l'Afrique, cherche à accélérel- les travailleurs expatriés ont doublé euo deux ans seulement, progi ès du continetIl en direction des objectifs de pour atteindre 4 milliards de dol lairs danis l'aniée civile deveLippement polir le Millénaire (ODM). L'objectif 2002. L'accès aux nouvelles technologies de l'information str at( îique de la Banque, qui est cohérent avec les objectils augmente à l'heure actuelle au rhie\il t de 10 'Po par an à decriks par les chefs d'État africains dans le Nouveau peu près, et l'utilisation de l'internet progre sse très par-teiiariat pour le développement de l'Afrique (NEPAtî I. rapidement. Les transports aéiiens sont un secteur de for ie est btsé sur l'analyse de l'étude intitulée « L'Afrique petit ClL croissance, avec 31,8 millions de passagers --soit une revendiquer sa place dans le XXIe siècle ? ». De fait, à la progression annuelle de 9 % durant les années qui ont r-equt te du NEPAD, la Banque mondiale a accepté de précédé les attaques terroristes du 11 septembre 2001. sotlteniir l'initiative panafricaine dans plusieurs domaintes Le taux d'analphabétisme, qui baisse régulièrement, a éte infrastruclure, agritulture, facilitation des échanges ramené de 50 % en 1990 à 37 9k) en 2001. Les dirigeants di a règioi1aux. santé, nmtrition, population, éducation, continent ont fait avancer le règlement des principaux progi amnies de développement de proximité et apports de conflits de la région (Angola, République démocratique d'u capitaux. Congo [RDC], République du Congo et Sierra Leone). l,is engagements de la BIRD au cours de l'exercice t)3 se Plusieurs pays ont aussi su gérer pacifiquement leur sont élevés à 15 millions de dollars pour financer un seul transition politique (Ghana, Kenya, Mali et Sénégal). projei. Les engagements de l'IDA atteignent un total de Toutefois, le continent reste confronté à d'immenses 3,7 ni illiards de dollars pour 60 projets et 10 crédits problèmes de développement. La moitié de la populationi supplémentaires. La progression des engagements observée vit avec moins de 1 dollar par jour. La moitié a accès à depuis quelques anîtées devrait se poursuivre dans les année- l'eau salubre. Parmi les familles pauvres des régions à venir, l'objectif étant de diriger 50 % des ressources de rurales, une fillette sur quatre seulement fréquente l'école l'ID)A vers l'Afrique. primaire. Les indicateurs de santé et de nutrition évolueni k ! > dans la mauvaise direction, essentiellement à cause de la AMÉLIORER LA GOUVERNANCE r iX pandémie du VIH/SIDA (qui affecte à l'heure actuelle ET RÉSOUDRE LES CONFLITS approximativement 30 millions d'Africains). Les conflits prélèvent encore un tribut énorme sur des États La Banque a accru son aide aux pays africains qui sortent politiquement fragiles. La croissance du produit intérieur d'un conflit en mettant en place un programme brut global atteint à peine 3 %, taux qui correspond à pet i opérationniel pour mieux traiter des problèmes particuliers près à celui de la croissance démographique. auxquîels sont confrontés ces pays. A l'heure actuelle, Pour relever ces défis, il faut des ressources suffisantes 95 projets sont en cours d'exécution dans les pays africains et les partenaires de développement se sont engagés à affectés par un conflit. La RDC a obtenu un premier don de mettre à la disposition du continent les ressources dont il a l'IDA (50 millions de dollars) pour stabiliser son économie i 88 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Afrique la région en bref Population totale: 0,7 milliard Croissance démographique: 2,2 % et s'attaquer à des problèmes urgents tels que le VIH/SIDA. Espérance de vie à la naissance : 46 ans La Banque administre le Fonds fiduciaire multidonneurs à Mortalité infantile pour 1 000 naissances: 105 l'appui du programme de démobilisation et de réinsertion Analphabétisme chez les filles: 27 % pour la région des Grands lacs, qui a été mis en place pour RNB 2002 par habitant: 450 dollars définir un plan d'action global pour le désarmement, la Nombre de personnes porteuses du VIH/SIDA: 28,5 millions démobilisation et la réinsertion dans la sous-région. La Banque s'attache à améliorer la gestion des recettes Note: Les données concernant l'espérance de vie à la naissance, la mortalité provenant des ressources naturelles (qui servent à financer infantile pour 1 000 naissances et l'analphabétisme chez les filles se rapportent à 2001. Les autres indicateurs se rapportent à 2002 et sont tirés de la base de données les conflits en Afrique). Elle a lancé une initiative en vue de World Development Indicators. Le concept du revenu national brut (RNB) remplace promouvoir des mesures internationales pour améliorer la maintenant celui du produit national brut (PNB). transparence des recettes d'exportation des produits de base - --- --- (pétrole et gaz) et de réduire les rentes issues du commerce Décaissements illicite des produits de base souvent associé aux conflits de l'exercice 03 (diamants, métaux précieux et bois d'oeuvre). BIRD: USD 54,8 millions Pour aider les pays clients à mieux comprendre les IDA: USD 3 226,2 millions problèmes de corruption et à intégrer des mesures anti- corruption dans l'action qu'ils mènent pour réduire la Portefeuille de projets en cours d'exécution au 30 juin 2003: pauvreté, la Banque a étoffé ses programmes opérationnels USD 15,9 milliards de renforcement des capacités, de gouvernance et de gestion du secteur public. Cette stratégie est détaillée dans le document Reforming Public Institutions and Strengthening Governance. VALORISER LES RESSOURCES HUMAINES La valorisation des ressources humaines, qui passe par un meilleur accès aux services d'éducation et de santé et une j action sociale en faveur des groupes vulnérables, est S essentielle pour faire reculer la pauvreté. Pendant l'exercice 03 . plus de 21 % (811 millions de dollars) des engagements de la I - Banque en Afrique ont porté sur la mise en valeur des I ressources humaines. Les maladies transmissibles et le VIH/SIDA en particulier posent un énorme problème pour le développement du continent. La Banque a approuvé un financement de un milliard de dollars échelonné dans le temps pour lutter contre la pandémie en Afrique, et elle " demeure la principale source de financement des r - programmes de lutte contre le VIH/SIDA dans la région. Un montant de 600 millions de dollars a été engagé par 20 pays dans le cadre du Programme plurinational de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique. Dix-huit projets ont été F approuvés au titre de ce programme, et 15 opérations ont déjà été lancées. Dans le cadre des autres programmes de n santé, nutrition et population, 47 projets ont été mis en oeuvre dans 30 pays (voir encadré 5. 1). La Banque participe activement à 41 projets d'éducation concernant la région, et elle centre particulièrement son action sur l'enseignement primaire et les pays où les taux de scolarisation sont faibles. Les engagements pour l'exercice 03 s'élèvent à 423,6 millions de dollars. Le programme Éducation pour tous est devenu une priorité importante, en particulier pour les filles, non seulement de par son incidence sur la productivité, mais aussi en raison des liens t étroits entre ce programme et d'autres objectifs sociaux, tels que la réduction de la mortalité maternelle et infantile. La route est devenue le principal moyen de transport dans la région Afrique. Le réseau routier comprend près de 2 millions de kilomètres de routes. Ce projet routier en Tanzanie est financé par l'IDA via le Fonds d'action sociale pour la Tanzanie Chapitre 5 Perspectives régionales 89 ENCADRÉ 5.1 LE VIH/SIDA EN AFRIQUE Les pays d'Afrique doivent absolument renforcer leur système d'enseignement supérieur afin de mieux pourvoir 1 Le VIH/SIDA a infecté plus de 50 millions d'Africains aux besoins de leur économie. La Banque soutient depuis le début de l'épidémie. activement cet effort et elle finance certaines composantes de li Neuf pays d'Afrique comptent plus de un million de ce degré d'enseignement dans une vingtaine de pays personnes contaminées. Les 21 pays qui ont le taux (voir encadré 5.2). d'infection le plus élevé de la planète se trouvent L'interaction entre le VIH/SIDA et l'éducation est une tous en Afrique subsaharienne. Dans la tranche des autre question préoccupante. Le VIH/SIDA a des effets 15-24 ans, 9 % des femmes et 4,3 % des hommes dévastateurs sur les systèmes éducatifs, en particulier dans sont contaminés. Ces chiffres sont extrêmement les pays où la prévalence de la maladie est élevée, en raison inquiétants, car ils mettent en lumière la dynamique notamment du net accroissement de la mortalité et de profonde de l'épidémie, qui frappe les femmes de l'absentéisme parmi les enseignants. Ces effets ne sont pas façon disproportionnée, et montrent que l'infection bien cernés et, en règle générale, aucune mesure n'est prise va continuer de se propager dans la prochaine pour y remédier. Dans le même temps, l'éducation ne génération. parvient généralement pas encore comme elle le devrait à M Impact démographique: l'espérance de vie a encourager les changements de comportements nécessaires diminué de plus de 10 ans dans de nombreux pays, et pour prévenir la propagation de la maladie. elle est sans doute inférieure à 40 ans à l'heure Malheureusement, la pandémie s'est traduite par une actuelle dans les pays les plus touchés. La mortalité augmentation alarmante du nombre des orphelins - dont chez les adultes en âge de travailler a déjà doublé la population devrait passer d'environ 13 millions dans de nombreux pays, et elle va probablement actuellement à 35 millions peut-être en 2010. Plusieurs continuer à augmenter. études importantes sont en cours en vue d'élaborer un * Impact sur le développement: les décès mémento des « bonnes pratiques » qui permettent de d'enseignants ont doublé en Zambie et triplé au a) maximiser le rôle que l'éducation peut jouer au niveau de Kenya. L'an dernier, près de un million d'élèves ont la prévention du VIH/SIDA; b) traiter le problème de vu un de leurs professeurs emporté par l'épidémie. l'impact du VIH/SIDA sur le système éducatif; et c) fournir Le sida aggrave fortement les conséquences de la une éducation de base aux orphelins. Par ailleurs, la Banque sécheresse qui a frappé l'Afrique cette année. collabore avec le Groupe de travail inter-agences de À cause du sida, l'économie de l'Afrique du Sud l'ONUSIDA sur l'éducation afin d'aider les pays à renforcer pourrait accuser une contraction de 17 % en 2010, ce leurs capacités pour traiter ces problèmes et mettre au point qui serait lourd de conséquences pour les partenaires des interventions susceptibles de bénéficier d'un commerciaux du pays dans l'ensemble du continent. financement au titre du Programme plurinational de lutte Le sida coûte déjà sans doute à l'Afrique 1 % de contre le VIH/SIDA financé par l'IDA. croissance annuelle par habitant. Les 20 millions et La protection sociale, qui recouvre des activités ciblées plus d'orphelins que comptera l'Afrique en 2010, si sur l'amélioration ou la protection du capital humain, allant l'on en croit les prévisions, poseront un problème d'interventions sur le marché du travail au soutien des social sans précédent. Étant donné que le sida jette revenus en passant par la réforme du régime des pensions, des millions de gens dans la pauvreté, les plus est un domaine auquel la Banque prête une attention démunis seront probablement contraints d'accepter croissante (543,7 millions de dollars, soit 14,6 % pendant des emplois ou des situations où les risques de l'exercice 03). Les fonds sociaux, qui représentent 60 % du contamination sont plus élevés, enclenchant ainsi un portefeuille actuel de protection sociale de la région, cercle vicieux. comptent parmi les programmes les plus prometteurs pour * La gageure des ODM: l'Afrique n'a aucune chance le développement de proximité. d'atteindre la plupart des ODM tant que le VIH/SIDA ne sera pas vaincu. Plusieurs indicateurs sont déjà DYNAMISER LA CROISSANCE mal orientés pour la région à cause de l'épidémie, et les progrès en direction d'autres objectifs sont Pour promouvoir la croissance en Afrique, il faut des ralentis. politiques et un cadre institutionnel qui attirent les • Promesse d'un partenariat renouvelé: les trois investisseurs, tant nationaux qu'étrangers, et il faut réduire le dernières années ont été marquées par une coût de l'activité économique, en particulier améliorer amélioration sans précédent de la collaboration des l'infrastructure. Les financements de la Banque à l'appui de bailleurs de fonds sur le front du VIH/SIDA, tant au projets d'infrastructure dans la région ont plus que doublé niveau des pays qu'au niveau international. Les entre les exercices 01 et 03. La stratégie dans ce domaine derniers examens conjoints des donateurs effectués repose sur trois axes: a) assurer à tous les agents sous la direction des pays concernés sont un modèle économiques un accès aux services de base ; b) doter les pays prometteur de soutien harmonisé aux programmes d'un réseau minimum d'infrastructures qui créent un pris en charge par les pays. environnement favorable à l'activité des entreprises privées, Note : Les données citées dans cet encadré datent à l'investissement et à la création de richesses ; et c) faire de du 31 décembre 2002. la région une «< bonne adresse » pour les entreprises. 90 Banque mondiale : Rapport annuel 2003 ENCADRÉ 5.2 UUNIVERSITÉ VIRTUELLE AFRICAINE L'Université virtuelle africaine (UVA) est le premier réseau *0 Elle a mis en place dans les pays francophones, de télé-enseignement interactif jamais créé pour servir les anglophones et lusophones d'Afrique un réseau pays africains. Principalement financée par la Banque, qui d'institutions partenaires reliant des centres a engagé 13 millions de dollars sur trois ans à l'appui d'apprentissage implantés pour la plupart dans des du programme, I'UVA met la puissance des techniques universités publiques. modernes de télécommunications au service de O Elle a lancé un programme homologué d'études l'éducation pour fournir un enseignement et des supérieures en sciences informatiques, sanctionné par programmes de formation de qualité internationale à des un diplôme. étudiants et des cadres africains. Comme plus de 50 % des M Plus 23 000 étudiants ont suivi ses cours, qui durent un 700 millions d'habitants que compte l'Afrique ont moins semestre. de 20 ans, plusieurs facteurs poussent vers le haut la M Près de 2 500 cadres se sont inscrits dans des demande d'enseignement supérieur dans la région séminaires. O Elle a dispensé plus de 3 000 heures d'enseignement 1 Le nombre de places dans les universités est limité pour faisant appel à des supports didactiques de grandes les diplômés du secondaire. universités d'Afrique, d'Australie, d'Europe et 1 Les budgets publics sont déjà sollicités à l'extrême. d'Amérique du Nord. • L'enseignement supérieur privé est coûteux et les * Elle a fourni 1 000 ordinateurs individuels aux centres candidats sont trop nombreux. d'apprentissage. ID La population active est nombreuse et ses compétences M Elle a créé un réseau de 45 000 détenteurs de comptes doivent être améliorées. e-mail et une bibliothèque numérique contenant plus S L'Afrique est de plus en plus isolée des cercles du savoir de 1 000 journaux. mondial. M Elle a enregistré dans les cours pré-universitaires des centres d'apprentissage les plus actifs un taux de L'UVA, qui était au départ un projet de la Banque participation féminine de plus de 40 %. mondiale, est devenue une organisation intergouvernementale indépendante, basée à Nairobi L'UVA prévoit d'étendre ses activités à l'ensemble de (Kenya), qui compte 34 centres d'apprentissage dans l'Afrique au cours des cinq prochaines années et d'établir 17 pays africains. un partenariat avec le NEPAD pour valoriser les ressources humaines et les mettre au service du développement À ce jour, l'Université a à son actif les réalisations durable. suivantes: 4,. l. l l il t | W - ^ - - -< L'intégration régionale est indispensable à la création de marchés plus vastes qui favorisent les économies d'échelle, la concurrence et les investissements étrangers. La Banque a déjà formulé des stratégies d'aide à l'intégration régionale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale et compte faire de méme pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe. Ces stratégies visent à appuyer l'harmonisation des politiques macroéconomiques, la libéralisation des échanges IÉ intrarégionaux et la promotion des investissements régionaux. Elles prévoient également d'encourager l'élaboration de projets régionaux d'infrastructure et le renforcement des capacités des institutions régionales. La Banque apporte aussi son soutien à des initiatives visant à accroître la coopération pour traiter de problèmes communs Un cyhercate a tKampala !Oeiganda Ltes technolocies de l Unformation dans un contexte régional, comme l'Initiative pour le Bassin et de la communicaton, alnsi que l'enseignement d distance, peuvent aider a traiter des grands problemes qul se posent aUi pays clients en du Nil, par exemple, et à des mesures destinées à prévenir la matière de qualite de l'enseignement d'acces a l'education et de gestion transmission du VIH/SIDA dans les corridors de transport efficace des programmes régionaux. Chapitre 5 Perspectives régionales 91 Figure 5.1 Afrique: Répartition thématique des prêts Figure 5.2 Afrique: Répartition sectorielle des prêts de la BIRD et des crédits de l'IDA, Ex. 03 de la BIRD et des crédits de l'IDA, Ex. 03 Pourcentage du total (USD 3,7 milliards) Pourcentage du total (USD 3,7 milliards) Gestion de l'environnement Gestion économique 1 % Eau, assainissement Agriculture, et des ressources naturelles & protection pêche & foresterie 8 % 6 % Guernance du secteur public contre les inondations8 12 % Développement - - Droit, justice rural 10 % , 3Pr'ae du droit 1 % / & administrations ______ _ - - -Finances Transports 8% publiques e -'jeveloppement 19 % Dévelop- du secteur privé pement 10 % urbain 1 1 % Information & Commerce communication et intégration 1 % Energie et mines 1% 9 % Protection sociale Indui & comeÉucation 11 % etgestion des risques 2%usri Financesr2 Valorisation 15 % 2 % Finances2 % des ressources humaines Développement social, Santé & autres 22 % parité hommes-femmes services sociaux 22 % et lutte contre l'exclusion 1i1 % RÉDUCTION DE LA DETTE Le ratio des dépenses sociales aux recettes publiques dans ces ET AIDE AU DÉVELOPPEMENT pays n'a cessé d'augmenter, passant de 33 % en 1999 à 54 % La Banque poursuit l'action engagée pour aider les pays en 2002. africains à mettre pleinement à profit les allègements de Si l'on veut fournir davantage de ressources à l'Afrique, dette consentis au titre de l'Initiative en faveur des pays il faut accroître non seulement la quantité, mais aussi la pauvres très endettés (Initiative PPTE) et faire en sorte que qualité de l'aide. Des pays comme la Tanzanie, par exemple, les ressources ainsi libérées servent effectivement à atténuer s'orientent vers un nouveau type de partenariat fondé sur la la pauvreté. Dans le cadre de l'Initiative, 22 pays africains ont mise en place d'un système d'examen indépendant de la atteint le point de décision (stade auquel le montant de performance des bailleurs de fonds et du gouvernement l'allègement de dette est décidé et où le pays commence à en bénéficiaire au regard de leurs engagements respectifs. bénéficier), et 5 ont atteint le point d'achèvement (stade Les stratégies d'aide-pays (CAS) élaborées sous la direction auquel l'allègement du service futur de la dette devient des pays sont au centre du programme d'action adopté au irrévocable). Au 30 juin 2003, les allègements consentis au cours de l'exercice 03 par le Partenariat stratégique pour titre de l'Initiative sur la dette due à la Banque mondiale l'Afrique, principal organe régional de coordination de s'élevaient à 2,31 milliards de dollars, dont 2,13 milliards de l'aide. L'IDA a entrepris d'appuyer ces stratégies via son dollars pour l'Afrique. Les paiements versés à la Banque programme de prêt. au titre du service de la dette ont diminué de plus de 60 %. 92 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Tableau 5.1 Prêts de la Banque mondiale aux emprunteurs de la région Afrique, par thème et par secteur, Ex. 94-03 (millions de dollars) Ex. 94-97 Ex. 98-99 (Moyenne (Moyenne annuelle) annuelle) Ex. 00 Ex. 01 Ex. 02 Ex. 03 THÈME Gestion économique 160,7 165,0 78,2 138,5 138,7 Gouvernance du secteur public 317,4 291,7 495,3 429,6 851,9 Primauté du droit 38,2 21,0 26,7 34,0 22,5 Finances et développement du secteur privé 570,6 509,0 466,7 625,8 780,7 Commerce et intégration 146,3 120,5 53,7 261,5 46,4 Protection sociale et gestion des risques 78,5 117,2 140,5 376,4 98,3 Développement social, parité hommes-femmes et lutte contre l'exclusion 140,0 167,6 210,5 491,8 347,4 Valorisation des ressources humaines 244,3 267,7 208,5 399,4 739,0 Développement urbain 262,7 253,8 154,9 206,1 279,6 6 Développement rural 203,9 393,6 151,8 296,3 329,2 Gestion de l'environnement et des ressources naturelles 227,9 156,0 172,4 110,0 159,9 Total 2 390,6 2 463,2 2 159,1 3 369,6 3 793,5 SECTEUR Agriculture, pêche et foresterie 156,8 170,0 111,5 212,0 210,4 4 Droit, justice et administrations publiques 532,7 610,9 834,9 880,8 906,9 Information et communication 5,8 36,7 17,3 21,1 33,8 Éducation 188,3 304,4 189,8 209,5 472,6 Finances 158,8 53,7 121,7 200,1 192,8 Santé et autres services sociaux 265,8 273,6 183,1 889,9 616,6 Industrie et commerce 326,8 94,3 104,7 170,6 266,7 Énergie et mines 243,3 244,0 176,3 198,0 490,3 Transports 352,6 533,5 263,9 229,8 491,1 Eau, assainissement et protection contre les inondations 159,8 142,0 155,9 357,8 112,2 Total 2 390,6 2 463,2 2 159,1 3 369,6 3 793,5 Dont BIRD 66,1 31,2 97,7 0,0 41,8 Dont IDA 2 324,5 2 432,0 2 061,4 3 369,6 3 751,6 Note: Les opérations de prêt sont récapitulées dans les 11 grandes catégories thématiques et les 10 grandes catégories sectorielles du nouveau système de codage bidimensionnel, qui comporte 68 thèmes et 57 secteurs. Voir tableau 2.2, page 35. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne correspond pas toujours au total indiqué Pendant l'exercice 03, la Banque a approuvé cinq opérations (Guinée, Mozambique, Niger, Rwanda et Zambie) au titre des phases I et Il du Programme plurinational de lutte contre le VIH/SIDA représentant 172,8 millions de dollars de nouveaux engagements de l'IDA. Chapitre 5 Perspectives régionales 93 - ' r-L' - ~ , s Z r~~ -; - lE d' _, 528 1|l r_~~~- I« ': *9 ' " 0 ~~. \I t Pays admis - à emprunter C à la Banque j'v mondiale: A s i ( e I . des réformes plus larges pour améliorer le climat de At e ifl'investissement. et F itiqLI L'AIDE DE LA BANQUE MONDIALE Pendant l'exercice 03, la Banque mondiale a complété le Cinq ans apteé. la crise financière. l'Asie de lt n est soutien qu'elle apporte sous forme de conseils et redevenue ]a ï i ugion la plus dvnlaîiiquc du monnde ai p d'assistance technique par de nouveaux prêts, qui économiquc. I a croissance a augmente de plis de s'élèvent au total à 2,3 milliards de dollars. Les 2 points dc io) ircenta,e en 2002 pour s'établir à s,7 % interventions de la Banque restent centrées sur les taux étonnainniient élevé si l'on considerc la litcur de objectifs suivants reprise dans toius les pays et la grainde incertitude quLi plane sur `e(otomie mondiale. La Chine est -cstée la a Améliorer le climat de l'investissement et revitaliser le principale Incoinotive de la région; elle affiche en elet secteur des entreprises, en particulier soutenir la taux de croissniice de 8 % et entre pouI près (i, 4/0 1 d.: performance du secteur public et améliorer la la croissance d,:s exportations en provenance d'autres gouvernance, la transparence et la responsabilité. économies d'Asie de l'Est. M Donner aux pauvres les moyens d'agir et renforcer la Si l'on en (c-oit les estimations, la proportiont de stabilité sociale. pauvres vivanl avec moins de 2 dollars par joUi est M Traiter les problèmes mondiaux prioritaires, tombée à soin1 niveau le plus bas -approximativement notamment ceux qui concernent l'environnement, les 40 % de la population pour l'ensemble de la X égion. La échanges et les objectifs de développement pour le pauvreté a recuLlé dans la plupart des pays, nocammentt Millénaire (ODM). Indonésie, aux Philippines et en Thaïlande, ou iles taux I. pauvreté, qui avaient augmenté sous l'effet de la crise INSTAURER UN CLIMAT PORTEUR financière de 1997-1998, sont retombés ensui-. au nive, POUR L'INVESTISSEMENT qu'ils atteignaient avant la crise ou à un niveaa proche. En 2003, la reprise dans la région a été perturbée pa La Banque travaille dans plusieurs domaines pour aider plusieurs chocs imprévus: l'apparition du syndrome les pays à instaurer l'environnement nécessaire pour respiratoire aigu sévère (SRAS), l'incertitude iice de la promouvoir une croissance durable et faire reculer la guerre en Iraq, la hausse du cours des produits pétroliei pauvreté. et le nouvel accès de faiblesse du monde développé. Les évaluations du climat de l'investissement qui ont Comme l'épidémie de SRAS a été maîtrisée et que le été entreprises au Cambodge, en Chine, en Indonésie, en nombre de nouveaux cas a progressivement diminué à 1k Malaisie, en Mongolie, aux Philippines et en Thaïlande fin du deuxième trimestre, la croissance de la région visent à améliorer le cadre institutionnel de devrait cependant atteindre ou dépasser le taux l'investissement privé et à identifier les réformes qui relativement robuste de 5 % en 2003. À plus lonig terme permettront d'accroître la productivité et l'efficience des les perspectives de la région devraient rester positives, à entreprises, de manière à créer davantage d'emplois. En condition qu'elle continue de privilégier le renforcement Mongolie, un projet de réforme judiciaire a été mis en de la sécurité publique et de la primauté du droit, le oeuvre pour appuyer la création de tribunaux maintien d'une saine gestion macroéconomique et administratifs, le renforcement des capacités en matière l'amélioration de la gouvernance. Il faut en outre que le, d'information juridique et judiciaire et la formation pays mènent à terme le programme de restructuration juridique. En Chine, une équipe d'experts de la Banque interrompu par la crise, qu'ils renforcent la supervision e conseille de hauts fonctionnaires sur la réforme du la réglementation du secteur financier et qu'ils engagent secteur financier, en particulier la restructuration du 94 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Asie de l'Est et Pacifique: la région en bref Population totale: 1,8 milliard Croissance démographique : 0,9 % secteur bancaire, le développement du marché des capitaux, Espérance de vie à la naissance : 69 ans le financement des petites entreprises et la prestation de Mortalité infantile pour 1 000 naissances : 34 services financiers dans les régions rurales. La Banque met Analphabétisme chez les filles : 3 % également à profit les examens semi-annuels des RNB 2002 par habitant : 950 dollars perspectives, des tendances et des problèmes de l'économie Nombre de personnes porteuses du VIH/SIDA: 2 millions régionale pour faire avancer la réflexion sur l'action à mener dans tous les pays de la région. Note: Les données concernant l'espérance de vie à la naissance, la mortalité La Banque met l'accent sur les activités novatrices dans infantile pour 1 000 naissances et l'analphabétisme chez les filles se rapportent à 2001. Les autres indicateurs se rapportent à 2002 et sont tirés de la base de données World l'ensemble de l'Asie de l'Est. Pour aider la région à relever le Development Indicators. Le concept du revenu national brut (RNB) remplace maintenant défi de la haute technologie dans un monde de plus en plus celui du produit national brut (PNB). compétitif, une nouvelle étude, In novative East Asia: the e Future of Growth, présente un ensemble de mesures visant à D l'caessements développer et renforcer les capacités d'innovation. Le Réseau - d USD 03 mondial d'échange du savoir au service du développement _ BIRD: USD 2 303,5 millions (GDLN) offre à partir de 14 centres disséminés dans toute - IDA : USD 774,3 millions l'Asie des programmes de développement des connaissances intéressant la région ou un pays en particulier. Et une nouvelle initiative, InfoCity, a été lancée pour établir des Portefeuille de projets en cours d'exécution au 30juin 2003: réseaux électroniques entre municipalités aux Philippines- USD 23,4 milliards l'opération sera étendue à la Chine et à l'Indonésie -afin de - promouvoir les partenariats et d'échanger des informations sur les pratiques les plus modernes et les innovations les plus . récentes en matière de gestion municipale. Dans le domaine de la gouvernance, la Banque appuie des programmes axés sur la décentralisation de l'appareil de lI'État et le renforcement des capacités des administrations publiques; elle soutient par ailleurs des actions visant à améliorer la transparence du secteur public et à associer davantage les parties prenantes. Elle étudie actuellement plusieurs initiatives dans le domaine de l'administration électronique, afin de déterminer dans quelle mesure la formule pourrait contribuer à diminuer la corruption, en instaurant une plus grande transparence, et à resserrer les relations entre administration et usagers. Deux projets de renforcement des capacités au Cambodge et dans la d t - République populaire démocratique lao visent à renforcer les capacités de l'État dans plusieurs domaines: méthodes de >1 Ii\,. ' gestion, élaboration et mise en oeuvre des politiques, gestion des dépenses publiques, gestion des ressources humaines, ' gouvernance et administration publique. Et l'Indonésie, - grâce au Partenariat pour la réforme de la gouvernance, ' poursuit ses avancées sur le front de la lutte contre la corruption et celui des réformes de la fonction publique et des secteurs juridique et judiciaire. DONNER AUX PAUVRES LES MOYENS D'AGIR r La Banque s'intéresse plus particulièrement aux politiques et e aux institutions qui aident les ménages à gérer les risques sociaux, facilitent la mise en place d'un véritable cadre f _ _ _ _ _* d'action sociale et permettent aux pauvres de tirer parti des ,______11________' fruits de la croissance. Un aspect clé de sa stratégie en faveur am des pays à faible revenu consiste à aider le gouvernement à = élaborer le Document de stratégie pour la réduction de la - I pauvreté (DSRP). Ce document décrit les politiques et les programmes macroéconomiques, structurels et sociaux que Au cours de la dernière décennie, I'incidence de la pauvreté a fortement diminué le pays doit prendre l'initiative de mettre en oeuvre pour au Viet Nam, comme en témoignent l'augmentation des dépenses par habitant promouvoir la croissance et réduire la pauvreté. Le et les nombreux rapports faisant état de l'amélioration générale des conditions de vie. programme de développement rural, qui vise à accroître les Chapitre 5 Perspectives régionales 95 revenus et les opportunités dans les zones rurales, est un ENCADRÉ 5.3 LES ÉCHANGES EN ASIE DE L'EST autre élément important de cette stratégie. Plus des trois quarts des pauvres de l'Asie de l'Est vivent en effet dans des Si l'Asie de l'Est a tiré un énorme profit de régions rurales. l'intégration commerciale, en particulier de la Les programmes sociaux privilégient de plus en plus les croissance tirée par les exportations, la crise financière initiatives qui donnent aux communautés les moyens d'agir, qui a frappé la région lui a fait toucher du doigt sa ainsi que les approches fondées sur la demande, pour vulnérabilité. Cela est particulièrement vrai pour les promouvoir l'efficience, la transparence et l'efficacité. Au pays à faible revenu, dont beaucoup n'ont encore tiré Timor-Leste, le premier projet de redressement de aucun avantage de l'intégration. l'agriculture a pour objet d'aider les communautés à Devant ce constat, la Banque étudie l'impact des acquérir des animaux de ferme et de l'outillage agricole, à échanges dans la région et les moyens de renforcer remettre en état des routes et de petits ouvrages l'intégration régionale afin d'aider les pays à mieux d'hydraulique, et à former des agents spécialisés dans le se positionner par rapport à la concurrence et à tirer secteur. Le deuxième projet de développement des un meilleur parti du commerce. L'étude porte kecamatan aidera 25 à 30 millions d'Indonésiens des régions principalement sur les effets de l'intégration régionale rurales à développer leur communauté en leur donnant les et mondiale sur les pays et les ménages pauvres et sur moyens d'investir dans des infrastructures de base telles que les secteurs en perte de vitesse. Elle analyse les pistes agricoles, canaux de drainage, marchés, conduites problèmes propres aux pays, et notamment les d'eau et dans des programmes de distribution de obstacles techniques et les normes de produits, la microcrédits. logistique, les secteurs des services, les droits de Le Fonds social pour le Projet de promotion de la paix et propriété intellectuelle et les normes régissant du développement des Philippines a pour but de l'environnement et le travail. promouvoir le développement durable de Mindanao en La Banque complète ses travaux de recherche en fournissant une aide pour l'exécution de projets organisant des consultations avec les principaux communautaires et en faisant participer les groupes les plus acteurs et des ateliers dans les capitales d'Asie et en affectés par le conflit en cours. En Mongolie, le projet axé sur engageant, via le GDLN, un dialogue suivi sur les la fourniture de moyens d'existence durables aux pauvres questions commerciales en partenariat avec l'Institut vise à améliorer les conditions de vie des groupes nomades de la Banque mondiale. des régions rurales (41 % de la population) en leur donnant de meilleures possibilités d'accès au crédit, en finançant de petits équipements d'infrastructure et en aidant ces groupes à gérer les risques liés à l'économie pastorale. Et, en Chine, où la tuberculose est la principale cause infectieuse de décès, la Banque aide à financer l'expansion du programme national de lutte contre la tuberculose pour atteindre un plus grand nombre de pauvres, qui sont plus particulièrement touchés par la maladie. PRIORITÉS MONDIALES La région Asie de l'Est et Pacifique centre ses interventions sur les priorités mondiales suivantes. Améliorer l'environnement La Banque incorpore des éléments de protection de l'environnement dans la plupart de ses opérations de prêt en faveur des régions rurales et urbaines et à l'appui des secteurs de l'eau et de l'énergie. Elle a par ailleurs lancé des programmes de gestion forestière au Cambodge, en Chine, dans les Îles Salomon et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et elle fournit des conseils de politique environnementale à l'Indonésie. Elle aide la Chine à atteindre les objectifs fixés en matière de gestion de l'eau, notamment en lui accordant des prêts pour la prévention des crues, le développement des réseaux d'irrigation et la préservation des ressources en eau dans les zones agricoles sèches du nord du pays. Enfin, la série de rapports de suivi de l'environnement établis chaque année dans la plupart des pays d'Asie (à partir des données fournies par les pays eux-mêmes sur les questions 96 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Figure 5.3 Asie de l'Est et Pacifique: Répartition Figure 5.4 Asie de l'Est et Pacifique : Répartition thématique des prêts de la BIRD sectorielle des prêts de la BIRD et des crédits de l'IDA, Ex. 03 et des crédits de l'IDA, Ex. 03 Pourcentage du total (USD 2,3 milliards) Pourcentage du total (USD 2,3 milliards) Gestion de l'environnement1 Gestion économique 1 % Eau, assainissement Agriculture, pêche & des ressources a & protection contre , & foresterie 5 % naturelles 10 % du __Gouvernance les inondations ,.- Dt i Développemernr du.secteur public 15 % 18% & administrations rural 18 % ' -- P v publiques 17 % , x \ P~~~~~~~rimauté /`> I du droit <1 % . Information Finances & communication Dévelop- & développement <1 % Develop-t du secteur privé É'1j*-an: r, 10 % pement % 20 % Transports --\ __ urbainlû % \ ~ 1 i 29 % à _ ,n,.,s1 % Valorisation - Commerce \-. - re 8 ;tres des ressources - - sT-.¾Jration 6 % - services sociaux 8 % humaines 7 % É . m Développement social, Protection sociale Énergie & mines Industrie & commerce 1 % parité hommes-femmes & gestion des risques 7 % & lutte contre l'exclusion 6 % environnementales qui les préoccupent le plus) offre à la les questions ayant trait à l'accession à l'Organisation Banque le moyen de vérifier que ces questions continuent de mondiale du commerce et lui apporte une aide quant aux figurer parmi les priorités des dirigeants, mais aussi des réformes à engager en vue de cette accession. citoyens, de ces pays. Aider les pays à atteindre les objectifs de développement Promouvoir les échanges pour le Millénaire La Banque conseille les pays et la région en s'appuyant sur les La Banque ne se contente pas de fournir des conseils sur la études qu'elle consacre à l'impact des échanges sur les politique à suivre et d'accorder des prêts pour aider les pays économies et à la façon d'améliorer l'intégration dans la de la région à atteindre les objectifs de développement pour région pour stimuler la croissance et aider les pays à le Millénaire. Elle aide aussi certains pays comme le atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté. Cambodge, la Mongolie, la République démocratique Indépendamment du travail effectué avec la Chine sur les populaire lao, la Thaïlande, le Timor-Leste et le Viet Nam à questions commerciales, la Banque aide le Cambodge et la améliorer la collecte et l'analyse des données et à se doter des République démocratique populaire lao à se doter des moyens nécessaires pour suivre l'évolution de la pauvreté et moyens nécessaires pour analyser l'impact de l'intégration des indicateurs sociaux. commerciale et mettre en oeuvre des politiques qui servent les intérêts des pauvres. Elle conseille aussi le Viet Nam sur Chapitre 5 Perspectives régionales 97 Tableau 5.2 Prêts de la Banque mondiale aux emprunteurs de la région Asie de l'Est et Pacifique, par thème et par secteur, Ex. 94-03 (millions de dollars) SLl.i~~~~~~ fi ",, "s j L jf THÈME Gestion économique 36,5 280,0 0,0 0,0 4,8 29,7 Gouvernance du secteur public 215,8 543,1 556,2 65,1 127,4 341,5 Primauté du droit 73,4 19,2 9,3 3,8 20,3 7,3 Finances et développement du secteur privé 1 393,3 4441,8 627,6 310,9 512,8 458,8 Commerce et intégration 161,1 333,2 36,2 40,0 43,3 138,0 Protection sociale et gestion des risques 179,3 708,4 55,2 239,4 138,7 161,5 Développement social, parité hommes-femmes et lutte contre l'exclusion 181,6 273,5 72,1 248,0 173,0 143,7 Valorisation des ressources humaines 411,4 406,1 81,1 52,6 226,4 152,7 Développement urbain 734,3 900,8 230,6 433,1 63,6 233,6 Développement rural 913,2 855,6 430,3 341,6 360,9 411,7 Gestion de l'environnement et des ressources naturelles 1 203,7 932,4 880,4 399,3 102,3 232,3 Total 5 503,6 9 694,2 2 979,1 2 133,8 1 773,6 2 310,8 SECTEUR Agriculture, pêche et foresterie 464,0 803,8 118,4 109,7 151,2 106,7 Droit, justice et administrations publiques 425,8 1 066,5 590,3 255,3 115,2 385,1 Information et communication 206,9 51,9 20,0 12,5 11,1 6,6 Éducation 417,7 411,6 84,4 14,8 134,6 225,7 Finances 207,4 3 180,8 36,3 89,6 219,2 22,7 Santé et autresservices sociaux 253,5 581,6 118,4 217,3 243,8 184,1 Industrie et commerce 242,7 1 569,8 28,8 151,8 9,4 32,5 Énergie et mines 1 623,6 517,0 640,5 142,2 314,5 254,3 Transports 1 121,7 1 133,3 584,4 729,7 540,2 684,3 Eau, assainissement et protection contre les inondations 592,0 377,9 757,7 410,8 34,4 408,7 Total 5 503,6 9 694,2 2 979,1 2 133,8 1 773,6 2 310,8 Dont BIRD 4 385,8 8 800,9 2 495,3 1 136,1 982,4 1,767,1 DontIDA 1 117,8 893,3 483,8 997,7 791,2 543,7 Note: Les opérations de prêt sont récapitulées dans les l l grandes catégories thématiques et les 10 grandes catégories sectorielles du nouveau système de codage bidimensionnel, qui comporte 68 thèmes et 57 secteurs. Voir tableau 2.2, page 35. Les chiffres ayant été arrond s, leur somme ne correspond pas toujours au total indiqué. Dans ce tableau, les chiffres de l'exercice 03 ne tiennent pas compte du financement spécial de 6,5 millions de dollars en faveur du Timor-Leste, ni de la garantie de 75 millions de dollars de l'IDA en faveur du Viet Nam. 98 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 t --4 sie du Sud ~~~~~~~~~~~Aucunconsensusclairnese l ....... >.,l,.,-<),l.1.. l sie du Sud ~ ~~~~~~~~~méthodologie à suivre pour me, Li re ,cts i ........... dans la région, mais les travaux d`.iial v,Se Cnalni 0 l Banque au Bangladesh, en Inde,au Nepal. Lu I l' l " = différences politiques, religieuses, ethniques et au Sri Lanka offrent de premiers éléi mnts qui li. Il. ,i l ilg uistiques de l'Asie du Sud témoignent de la diversité de mieux comprendrelI'évolutioii récenitede la .l.l Sela région. Mais, malgré sa diversité, cette région Au Bangladesh, l'évaluation de la p auvreté effteci l . . . ~neure l'une des plus désavantagée du monde. Plus récemment et le document intérimiaire de strate .lI d` an tiers de la population, qui compte 1,4 milliard la réduction de la pauvreté élaboré par les autor, l i 1 d `llabitants, vit avec moins de I dollar par jour, de sorte montrent que la pauvreté a fortenment diminué j .,................. 1lll , ILI l'Asie du Sud abrite près de 40 % des pauvres de la les années 90. De même, les observateurs s'acco, . i ."1.", plâ;nète. Seulement 55 % des adultes sont alphabétisés, et général à reconnaître que la pauvreté a reculé d-_ m ..................Z. . 1 kc taux d'alphabétisation des femmes n'atteint que 44 %. substantielle en Inde pendant cette période, ma tu 1 1) Li seul fait de la taille de sa population, la performance pays doit s'attacher davantage à résorber les dis~ l .i dc l'Asie du Sud sera déterminante pour la réalisation des notamment entre les États, s'il veut atteindre 1e~ l l1 ot jectifs de développement pour le Millénaire (ODM). Au Pakistan, une nouvelle évaluation de la paus l ................... Le taux de croissance de l'Asie du Sud est resté permis de recueillir des données détaillées sur I l liu. .r.I.................!_ largement positif, le produit intérieur brut ayant et conclu que le pays doit réduire les disparités ( ................. p rogressé de 4,2 % en moyenne pour l'année civile 2002, classes sociales s'il veut, à terme, enregistrer unt et ce, malgré le récent ralentissement de l'économie croissance plus forte... mondiale, les conditions météorologiques défavorables et l'inistabilité politique de la région. Ce chiffre masque L'AIDE DE LA BANQUE MONDIALE cependant des résultats inégaux dans les huit pays de la. ; I région. Les activités de la Banque mondiale en Asie du J................. 1} Pendant l'exercice 03, le processus de paix a progressé s'articulent autour de cinq axes interdépendant |4. ................. au Népal et au Sri Lanka, et la communauté guident la stratégie suivie par l'institution pour ................. internationale a maintenu son engagement en s'acquitter de sa mission foindamentale. Il s'agit .1k l. .................:E Afghanistan. Au Bangladesh, des progrès encourageants réduction de la pauvreté, la stabilité budgétaire, Il.................. ont été enregistrés sur le front des réformes de la gouvernance, le VIH/SIDA et les maladies oppo- 1llIn1 ................. , gouvernance depuis les élections générales de 2001. La et les problèmes liés à l'eau. Cette stratégie repo, .j L. r.,Z................. junte militaire du Pakistan a organisé des élections pour certain nombre d'objectifs intermédiaires, à sav .!..................l la première fois depuis 1999, et un gouvernement de renforcer la gestion macroéconomique, améliot . r l ..................i. coalition a été formé. gouvernance,instaurer un climat plus favorablc it...............t..|& En Afghanistan, le programme de reconstruction et investissements privés, faciliter l'accès des popul: ll i..................... de développement avance, mais les problèmes de sécurité rurales et urbaines pauvres aux services de base. , r> .................!.. dans certaines parties du pays et dans les grandes villes davantage les ressources humaines, mieux gérer ..................;._ demeurent un handicap. Au Népal, malgré le cessez-le- l'environnement naturel et réduire la vulnérabil - i, JX I................l feu conclu entre le gouvernement et les rebelles maoïstes pauvres en atténuant les risques auxquels ils soi- ..................I' en janvier 2003, le paysage politique reste extrêmement confrontés. Les opérations de prêt de la Banque .rl ................. i flou depuis la dissolution du Parlement en octobre 2001 déterminées par ces grandes orientations straté ;.->. lq ................... i et les deux changements de gouvernement intervenus s'appuient sur un vaste programme d'analysesr- ;J' .................' depuis lors. Au Sri Lanka, le processus de paix engagé revêtir diverses formes (rapports, ateliers, notes ..................: entre les autorités et les Tigres libérateurs de I Eelan d'orientation et dialogue avec les gouvernants). i.: pr r. .: Tamoul a permis d'entreprendre des réformes consentis pendant l'exercice 03 ont représenté ..................- indispensables dans les régions dévastées par la guerre, 29 milliards de dollars, qui ont servi en prioritc l au nord et à l'est du pays. financer des réformes et des investissements dan-i le,!2 Chapitre 5 Perspectives reqionaies f .,1 t~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~, Asie du Sud: la région en bref Total population :1,4 milliard Croissance démographique: 1,7 % Espérance de vie à la naissance : 63 ans politique à suivre visent à instaurer durablement un climat Mortalité infantile pour 1 000 naissances: 71 propice à l'investissement. Analphabétisme chez les filles: 40 % Le rapport de la Banque mondiale intitulé Bangladesh: RNB 2002 par habitant: 460 dollars InmprovingGovernanceforReducingPoverty, publié en janvier Nombre de ps n2003, tend à montrer que la priorité doit être accordée aux Nombre de personnes porteuses du VIH/SIDA: 4,1 millions rfre eguenne réformes de gouvernance. Note: Les données concernant l'espérance de vie à la naissance, la mortalité Le Conseil de la Banque a examiné un rapport infantile pour l 000 naissances et l'analphabétisme chez les filles se rapportent à 2001. d'avancement de la stratégie d'aide au Népal (CAS), qui lie le Les autres indicateurs se rapportent à 2002 et sont tirés de la base de données World Development Indicators. Le concept du revenu national brut (RNB) remplace maintenant niveau des ressources mises à la disposition du pays par celui du produit national brut (PNB). l'institution au rythme des réformes engagées. Un projet Décaissements d'assistance technique et financière portant sur 16 millions .. Décaissements de dollars devrait aider le Népal à moderniser son système i de l'exercice 03 bancaire vieillissant. Au vu des efforts déployés par le Sri BIRD: USD 700,3 millions Lanka pour instaurer une paix durable, l'IDA a accordé un IDA: USD 1 953,6 millions crédit pour aider les autorités à mettre en oeuvre un projet de réforme économique et d'assistance technique de 15 millions de dollars destiné à revigorer l'économie et à goUS 1 iliafds renforcer le rôle du secteur privé. Sur la base de l'action engagée dans le cadre de cette opération, un crédit de - . _ _. , - 125 millions de dollars à l'appui de la réduction de la pauvreté va aider le Sri Lanka à améliorer le climat général - it - - _ 2 _ - . de l'investissement afin de promouvoir une croissance tirée ,w > i ~ _ - . , par le secteur privé. De même, l'Association a accordé au Bangladesh un crédit de soutien au développement de : -_- . ,,a-^ t % 300 millions de dollars pour aider le pays à améliorer le climat de l'investissement et à lever les contraintes liées à la gouvernance qui brident l'investissement privé. L amélioration des routes et d'autres infrastructures qui facilitent les déplacements représente un volet très important des activités de la Banque en Asie du Sud. Ces équipements . - 5, ___contribuent en effet largement à faire reculer la pauvreté en - abaissant le coût des transports et en élargissant l'accès aux marchés, aux services d'éducation et aux soins de santé. Des - projets sont en cours en Afghanistan, au Bangladesh, en Inde IP6,-., j "K;eS, _ ; E ; t- - - '" yr - et au Népal pour financer les infrastructures dont ces pays ont grand besoin. Ils contribueront à réduire le coût des Debut des travaux de remise en etat du tunnel de Salang finances s ., à r l par le Projet de travaux publics d'urgence et de démargînalisation transports et à faciliter l'accès des pauvres aux services de des communautés en Afghanistan Ce tunnel est le seul point d'entree santé et d'éducation de base. En Inde, le projet routier de a Kaboul pour l'aide humanitaire et d'autres marchandises, ainsi que 488 millions de dollars dans l'État de l'Uttar Pradesh vise à pour les réfugiés qui reviennent du nord du pays. remettre en état 3 500 kilomètres de routes. En Afghanistan, le projet d'urgence pour la secteurs de l'infrastructure, de l'agriculture, de la santé, de réorganisation des transports (108 millions de dollars) a l'éducation et du développement rural. Parmi les autres pour but de supprimer les goulets d'étrangement dans le activités de la Banque dans la région, citons les engagements secteur et d'appuyer la remise en état des routes et des en cours pour aider l'Afghanistan et le Sri Lanka à se infrastructures de l'aviation civile. Le projet de travaux remettre du conflit qui les a affectés et à financer des travaux publics d'urgence et d'autonomisation des communautés de reconstruction d'urgence (voir encadré 5.4). (42 millions de dollars) finance la remise en état du tunnel de Salang, qui couvre une section cruciale de l'axe routier INSTAURER UN CLIMAT PORTEUR reliant Kaboul à huit provinces du pays. Ce tunnel est aussi POUR L'INVESTISSEMENT le seul point d'entrée à Kaboul pour l'aide humanitaire et d'autres marchandises, ainsi que pour les réfugiés qui L'instauration d'un climat dynamique et porteur pour reviennent du nord du pays. Au Pakistan, une deuxième l'investissement est une priorité pour l'ensemble de la génération de prêts d'ajustement pour les administrations région, et cela passe d'abord par l'amélioration de la provinciales a été approuvée. Elle comprend en particulier gouvernance. Un autre point tout aussi essentiel est de un crédit à l'ajustement structurel de 100 millions de dollars permettre au secteur privé de contribuer pleinement au en faveur de la Province de Sindh à l'appui du programme développement économique. Les travaux d'analyse, les de réformes économiques, ainsi qu'un crédit de 90 millions opérations de prêt et le dialogue avec les gouvernants sur la de dollars pour la gestion économique et la lutte contre la 100 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 l.. l1 nnsaglaun,o`G hT. \ ENCADRÉ 5.4 RÈGLEMENT DES CONFLITS, PAIX, RÉCONCILIATION ET RECONSTRUCTION Au cours de l'exercice 03, la Banque a prêté son concours a pu de nouveau emprunter pour financer des projets au Gouvernement afghan en administrant le Fonds visant non plus à faire face à une situation d'urgence, fiduciaire de reconstruction du pays mis en place par la mais à répondre à des besoins de développement à long communauté internationale afin de financer une partie terme. des dépenses de fonctionnement de l'État et des Au Sri Lanka, la Banque a restructuré son portefeuille traitements de la fonction publique. durant l'exercice 03 et approuvé un programme de Une nouvelle stratégie d'appui transitoire décrit les soutien de 46 millions de dollars pour apporter une aide engagements que la Banque entend prendre au cours des immédiate aux opérations de reconstruction dans le nord- deux prochaines années pour aider le pays à passer d'une est du pays. Elle administre par ailleurs le Fonds fiduciaire situation d'urgence à une dynamique de développement de reconstruction du nord-est du Sri Lanka, qui a été mis à long terme. Cette stratégie, qui vise à appuyer le en place pour pourvoir aux besoins immédiats des programme gouvernemental de développement national, populations affectées par le conflit antérieur et offrir aux repose sur quatre priorités: améliorer les conditions de bailleurs de fonds un moyen rapide d'acheminer des vie de la population ; aider les autorités à traiter des ressources. Le Conseil de la Banque a examiné une questions intéressant la stratégie budgétaire, les nouvelle stratégie d'aide au pays cette année. De institutions et la gestion ; soutenir les réformes dans les nouveaux projets ont été adoptés à l'appui de la santé, de domaines de la gouvernance et de l'administration l'alimentation en eau des régions rurales et de la réforme publique; et aider à promouvoir le développement du du secteur financier. secteur privé. Ulnstitut de la Banque mondiale a élaboré des Le programme de prêt à l'Afghanistan a été réactivé programmes d'acquisition de connaissances adaptés aux au cours de l'exercice 03 avec l'approbation d'un crédit objectifs visés par la stratégie d'appui transitoire à d'urgence de l'IDA pour la réorganisation des transports, l'Afghanistan et la CAS du Sri Lanka. Durant l'exercice 03, d'un montant de 108 millions de dollars, qui vient l'Institut a mis en place, en Afghanistan et au Sri Lanka, s'ajouter aux 100 millions de dollars de dons approuvés des centres d'enseignement à distance faisant appel aux pour des opérations de reconstruction d'urgence pendant outils et aux technologies de télé-enseignement les plus l'exercice 02. C'est parce que l'Afghanistan a apuré toutes récents. ses créances non remboursées à la Banque mondiale qu'il pauvrete en faveur LIe la province frontalière du nord-ouest, ciblera plus precisem1ent les commiiunLautés les pîlus demunies afin de soutenir soIn programmen de réformes écononmiques et vulnerables. Cettc opération de 150 millionis de dollars et sociales. prevoit une composanite dle souticen aux écoles qui offrent des possibilités d'internat, en vue d'encourager la scolarisatioln DONNER AUX PAUVRES LES MOYENS D'AGIR des filles. Au Bangladesh, le crédit à l'appui du programme d'investissement social, d'un montanit de 18,2 millions de La stratégie pour la réduction de la pauvreté de l'Asie du Sud dollars, vise les exclus et les groupes vulnérables, en représente un volet central des activités de la Banque dans la particulier les plus démunis et les fem1mes. Il prévoit à cet région. Il s'agit non seulement de donner à toutes les effet des actions de développement institutionnel à l'échelon couches de la société des possibilités d'améliorer leur sort, local et de promotion des organisations villageoises, avec mais aussi de lever les obstacles qui empêchent les pauvres l'aide de la sociéte civile et d'organisations à but non lucratif. de participer au développement et de profiter des fruits de la En outre, le crédit de soutien au développement du croissance. Les activités visant à donner aux pauvres les Bangladesh contribuera à améliorer la gestion des dépenses moyens d'agir peuvent prendre la forme de travaux publiques en soutenant des mesures destinées à améliorer d'analyse, de services de conseil ou de prêts. La Banque globalement la gestion financière et la passation des centre son action sur deux objectifs: promouvoir l'éducation marchés, et à responsabiliser davantage le secteur public. et la santé pour tous et soutenir un mode de développement Au Sri Lanka, le crédit à l'appui de la réduction de la qui serve les intérêts des pauvres des régions rurales. pauvreté financera des activités visant à renforcer la Dans le cadre du soutien important qu'elle apporte au gouvernance du secteur public, à accélérer le développement secteur social, la Banque s'attache en particulier à rural et à améliorer le système de protection sociale. Au promouvoir l'égalité des sexes. En matière de développement Népal, la Banque aide les autorités à mettre en oeuvre leur rural, le projet de lutte contre la pauvreté au niveau des stratégie, qui consiste à transférer aux communautés la districts lancé dans l'État de l'Andhra Pradesh, qui couvrait gestion des installations d'éducation, de santé, d'irrigation et au départ six districts, va bientôt entrer dans une nouvelle d'alimentation en eau, en appuyant des projets phase: le projet sera en effet étendu à l'ensemble de l'État et d'équipement. Chapitre 5 Perspectives régionales 101 UNE PRIORITÉ MONDIALE: LE VIH/SIDA On dénombre à l'heure actuelle environ 4,1 milliards de i. g"! S li: 1É t* ,- ffi l ! - - ' - personnes vivant avec le VIH/SIDA en Asie du Sud. Bien que le taux d'infection de l'ensemble de la population soit encore faible, en chiffres absolus, l'Inde est l'un des pays qui compte le plus grand nombre d'individus contaminés au monde. Dans les autres pays de la région, la prévalence est faible globalement, mais les taux sont sensiblement plus élevés parmi les groupes qui ont des comportements à haut risque. Reconnaissant que le Sri Lanka et le Pakistan ont une â1 ff-- petite chance d'éviter une épidémie d'ampleur nationale, la Banque a approuvé deux projets au cours de l'exercice 03, qui s'inspirent de l'expérience concluante d'opérations engagées dans d'autres pays d'Asie du Sud. Au Sri Lanka, le projet à l'appui du programme national de prévention du VIH/SIDA (12,6 millions de dollars) vise à financer des actions de prévention et à réduire les réactions de rejet envers les groupes vulnérables. Au Pakistan, le projet à l'appui de la prévention du VIH/SIDA (37,1 millions de dollars) est conçu pour empêcher que le VIH/SIDA s'implante au sein de populations vulnérables et se propage à l'ensemble de la population adulte et pour éviter les réactions de rejet. Indépendamment des prêts qu'elle consent, la Banque facilite le dialogue entre les pays de la région pour qu'ils partagent les enseignements tirés de l'expérience, les bonnes pratiques en matière d'interventions et les stratégies de recherche. Elle encourage également les pays à collaborer pour traiter des problèmes tels que la migration et la traite des êtres humains. L'Institut de la Banque mondiale (WBI) contribue au renforcement des capacités dans la région en organisant des programmes d'enseignement classiques ou à distance. Durant l'exercice 03, l'Institut a diffusé toute une En Asie du Sud, aller chercher de l'eau reste souvent une corvée pénible qui prend beaucoup de temps. À Kaboul, une femme est allée puiser de l'eau à un puits communal. Figure 5.5 Asie du Sud: Répartition thématique Figure 5.6 Asie du Sud : Répartition sectorielle des prêts de la BIRD et des crédits des prêts de la BIRD et des crédits de l'IDA, Ex. 03 de l'IDA, Ex. 03 Pourcentage du total (USD 2,9 milliards) Pourcentage du total (USD 2,9 milliards) Gestion de l'environnement Gestion économique Eau, assainissement Agriculture, pêche & des ressources naturelles 4 % & protection & foresterie 7 % 3 o/O _ - Gouvernance contre les inondations - Ge -|~rgc*rr.*r 7-a L rIF du secteur public 1 % / \ - - Droit, justice r,~~~'-i 14 du secteur public O = ~~~~~~~~~~~~& administrations 16 % - - publiques 13 % ~,rb;n I -; -- / t Primauté Information & du droit <1 % Transports communication Valorisation-] 38 % <1 % des ressources humaines Finances -Éducation 12 % 19% - r & développement du secteur privé \ - r à | \ / 24 % Energie & mines Finances 6 % Développement social, -. parité hommes-femmes Commerce & intégration 7 %=é & lutte contre l'exclusion Protection sociale Industrie & commerce Santé & autres 7 % & gestion des risques 6 % 5 % services sociaux 13 % 102 Banque mondiale : Rapport annuel 2003 Tableau 5.3 Prêts de la Banque mondiale aux emprunteurs de la région Asie du Sud, par thème et par secteur, Ex. 94-03 (millions de dollars) Ex. 94-97 Ex. 98-99 (Moyenne (Moyenne annuelle) annuelle) Ex. 00 Ex. 01 Ex. 02 Ex. 03 THÈME Gestion économique 40,1 85,3 35,2 47,4 232,5 123,5 Gouvernance du secteur public 37,3 254,9 212,7 261,0 678,0 467,3 Primauté du droit 41,9 89,1 56,5 36,1 59,3 12,5 Finances et développement du secteur privé 682,2 639,2 265,4 865,9 381,6 689,1 Commerce et intégration 0,0 84,5 29,4 398,3 70,0 197,3 Protection sociale et gestion des risques 137,4 162,8 168,0 118,4 164,0 184,4 Développement social, parité hommes-femmes et lutte contre l'exclusion 361,8 328,9 261,5 240,5 414,2 197,3 Valorisation des ressources humaines 308,1 627,5 276,2 124,8 30,2 546,9 Développement urbain 210,6 297,1 300,7 186,8 766,2 2,6 Développement rural 353,0 377,0 426,1 379,5 417,2 403,7 Gestion de l'environnement et des ressources naturelles 407,5 266,8 80,8 587,8 295,2 94.2 Total 2 580,0 3 213,2 2 112,4 3 246,6 3 508,4 2 918,7 SECTEUR Agriculture, pêche et foresterie 298,0 534,4 65,0 116,1 328,1 212,6 Droit, justice et administrations publiques 269,4 436,3 407,0 377,4 632,5 372,3 Information et communication 11,8 35,3 54,6 17,7 12,4 11,5 Éducation 324,2 385,1 171,4 206,4 95,9 364,6 Finances 239,9 168,2 46,0 209,7 310,0 185,8 Santé et autres services sociaux 439,2 589,3 393,3 188,1 278,7 369,0 Industrie et commerce 121,4 68,3 85,3 34,0 443,1 144,9 Énergie et mines 360,6 545,9 277,8 746,2 504,8 150,6 Transports 297,6 354,1 590,6 1 294,3 758,1 1 067,6 Eau, assainissement et protection contre les inondations 304,9 96,4 21,4 56,8 144,9 40,0 Total 2 580,0 3 213,2 2 112,4 3 246,6 3 508,4 2 918,7 Dont BIRD 961,7 1 034,0 934,3 2 035,0 893,0 836,0 Dont IDA 1 618,2 2179,2 1 178,1 1 211,6 2615,4 2082,7 Les opérations de prêt sont récapitulées dans les 11 grandes catégories thématiques et les 10 grandes catégories sectorielles du nouveau système de codage bidimensionnel, qui comporte 68 thèmes et 57 secteurs Voir tableau 2.2, page 35. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne corres- pond pas toujours au total indiqué. série de programmes d'acquisition de connaissances sur des la région de l'Asie du Sud. D'autres activités de renforcement sujets variés, notamment sur le thème « Sida et des capacités portaient sur la décentralisation budgétaire et communications stratégiques ». Ce cours de formation était les administrations locales, et sur les échanges agricoles et destiné aux journalistes couvrant le dossier VIH/SIDA dans l'Organisation mondiale du commerce. Chapitre 5 Perspectives régionales 103 à la Banque Europ - et Afr - w - 1- t ,t Pays admis r '' - paysv c idts a a emprunter _ ,- s l aéd à la Banque q a i u mondiale: .2'-- Europ:)e et Asie tbiililIlkl I el Ldelill.iicl.l.ilet de lacise c entral,e lc e l -iIni, le m euroéen elta Ban tre pai.tsa r6r i eule c ihnt sriiaediaire sont de plus et ptlus cenltres sur les seré pces lics se savOia et le daveloppement de lécrnoianc e dut salvoir. [in T~urquie, qui a opéré uts redressement Les économies d'Europe et d'Asie cenltrale ont bénéfic-ie remlarquab le depuis le declenlchemlent de la crise d'une reprise solide en 2002, avec Ull taux de crotssanlce financvière, le proDgr-amme dle la Banque mnet l'accent sur global de 4,6 'Qo pour la région. Au niveau des ensembles les chanlgemlenlts structulrels à mettre ein ouvre pour que sous-regionaux} la croissance a ete inegale, avec un taux le payvs puttsse s'engager dans la voie d'une croissance moyen de 2,9 %d pour l'Europe centrale et l'Europe de durable et de la stabilité macroéconomique. l'Est, et de 4,7 Qdo pour les pays de la Communauté des États indépendants. Après une profonde récession en ENCADRÉ 5.5 A MOITIÉ PLEIN 2001, l'éconornie turque a rebondi pour atteindre un taux OU À MOITIÉ VIDE? de croissance de 7,8 % en 2002. Huit des économies de la région affichent un taux de croissance supérieur à 5 Qd; Deux études récenies soulignent à la fois les seule la République kirghize a enregistré une contraction progrès réalisés par les pays d'Europe et d'Asie de 0,5 % du PlB, sous l'effet de la diminution temporaire centrale et les sérieux problèmes de de la production d'or et d'électricité. développement auxquels ils sont confrontés. Nonobstant la tendance récente des pays pauvres L'étude sur l'environnement et la performance d'Europe et d'Asie centrale de la Communauté des États des entreprises (BEEPS) de 2002 confirme que le indépendants et de l'Europe du Sud-Est à progresser plus climat de l'investissement s'est nettement améliore rapidement que les pays d'Europe centrale et orientale, on dans l'ensemble des pays de la region depuis 1999 constate toujours de grandes disparités si l'on considère On constate également que « l'impôt corruption » les niveaux de pauvreté et de développement humain ou rapporte aux resultats des entreprises diminue et le chemin qui reste à parcourir pour atteindre l'objectif que la corruption n'est plus considérée comme un d'une croissance durable. Le revenu par habitant varie boulet aussi lourd qu'auparavant. Les pays pauvres entre 10 070 dollars en Slovénie et 200 dollars au de la Communauté des États indépendants et de Tadjikistan, et la proportion de pauvres est aussi très l'Europe du Sud-Est ne parviennent pas à assurer variable, de plus de 50 % dans les pays relativement plus des services d'infrastructure de base. Et les petites défavorisés de la région, à moins de 10 % dans la plupart et moyennes entreprises enregistrent une des pays de l'Europe centrale et orientale. expansion plus forte dans les pays d'Europe Compte tenu de cette diversité, la Banque adapte centrale et d'Europe de l'Est que dans ceux de la les programmes d'aide aux pays en fonction des Communauté des Elats independants ou de caractéristiques de chaque sous-région, et ses stratégies l'Europe du Sud-Est. sectorielles visent à promouvoir la coopération sous- Une autre étude portant sur 20 pays d'Europe régionale pour résoudre les problèmes communs. Les et d'Asie centrale, Achieving the Human programmes concernant les pays de la Communauté des Development MDGs in ECA, conclut que de États indépendants et de l'Europe du Sud-Est -où la nombreux pays de cet ensemble, en particulier les réduction de la pauvreté pose des problèmes pays exclusivement IDA, ont peu de chances particulièrement difficiles et qui absorbent une part d'atteindre un ou plusieurs des ODM ayant trait au croissance des activités de la Banque dans la région developpement humain, et que la réalisation des Europe et Asie centrale - mettent l'accent sur le objectifs liés à la santé vr de ces pays, à savoir la Moldova et le Tadjikistan, à réunir les conditions voulues pour pouvoir bénéficier de cette initiative. VIH/SIDA C'est dans la région Europe et Asie centrale que le nombre de cas de VIH/SIDA augmente le plus rapidement en proportion de la population. Si l'on en croit les estimations, U 250 000 nouveaux cas d'infection se seraient produits en En Bosnie-Herzégovine, le « vieux pont » (Stan Most) de Mostar 2002, portant à 1,2 million de personnes le nombre des qui date du XVIe siècle, est reconstruit dans le cadre d'un Projet pilote porteurs du virus dans la région. Treize pays ont semble-t-il de préservation du patrimoine culturel auquel la Banque et plusieurs pays besoin d'une aide prioritaire pour atteindre les ODM. Des et organisations internationales participent en apportant concours financier et compétences techniques spécialisées, engagements de prêt ont été pris en faveur de la Russie et de l'Ukraine, les préparatifs d'un projet au Bélarus sont bien avancés, et un don a été octroyé par l'IDA à la Moldova. La Banque a par ailleurs créé un site web sur le VIH/SIDA dans Les opérations de la Banque dans le secteur de la la région, et évalué les conséquences économiques du sida en valorisation des ressources humaines mettent l'accent sur les Russie en utilisant un modèle économique basé sur des incitations à mettre en place pour élargir l'accès aux services données démographiques. de santé et d'éducation et en améliorer la qualité. Dans cette optique, l'institution s'efforce, d'une part, de donner aux Santé maternelle et infantile bénéficiaires de ces services les moyens d'agir pour exiger des Plusieurs pays clients d'Europe et d'Asie centrale, et prestations plus accessibles et de meilleure qualité et, d'autre notamment l'Albanie, l'Arménie, le Kosovo, le Kazakhstan, la part, de soutenir les efforts déployés par les prestataires de Moldova, la République kirghize, le Tadjikistan et la Turquie services pour répondre à cette demande. Côté bénéficiaires, ont besoin d'une aide prioritaire pour atteindre les ODM la Banque finance donc des opérations qui encouragent la ayant trait à la santé maternelle et infantile, les politiques décentralisation, la mise en place de modes de financement publiques et les institutions de ces pays n'étant pas à la faisant le lien entre budgets et prestations fournies, la hauteur des enjeux. La Banque travaille avec ces formulation de programmes de développement axés sur la emprunteurs pour les aider à renforcer leurs programmes de lutte contre l'exclusion et le recours à des formules santé maternelle et infantile. 106 Banque mondiale Rapport annuel 2003 Figure 5.7 Europe et Asie centrale: Répartition Figure 5.8 Europe et Asie centrale: Répartition thématique des prêts de la BIRD sectorielle des prêts de la BIRD et des crédits de l'IDA, Ex. 03 et des crédits de l'IDA, Ex. 03 Pourcentage du total (USD 2,7 milliards) Pourcentage du total (USD 2,7 milliards) Gestion de l'environnement Gestion économique 1 % Transports Eau, assainissement & des ressources naturelles 5_% 1 % & protection contre Développement .C - _ Gouvernance Énergie & r ''ive ' - l inodtions 2% rural 7% 'dsetupblc1% Agriculture, pêche Développement 3__tPrimauté Industrie fo ee urbain 8 % du droit 10 & commerce Droit, justice Valorisatin 10 % & pulqeadministrations Valorisation- l publiques 26 % des ressources Finances Santé & autre, humaines 20 % &dveloppement services soc j. Information & duscerprivé 16 % communication Développement 91 % Finances \_ Éd 15 social, parité Cmerce 7 %Édcto 5% hommes-femmes & intégration 5 % & lutte contre Protection sociale l'exclusion 2 % & gestion des risques il % Alimentation en eau et assainissement activités complémentaires d'assistance technique sont en La région Europe et Asie centrale de la Banque a sélectionné cours dans plusieurs de ces pays. La Banque a entrepris de un premier groupe de huit pays devant bénéficier d'un nouveaux FSAP dans la Fédération de Russie, la République premier train de mesures destinées à les aider à atteindre les kirghize et en Ukraine. À la fin de 2002, elle a organisé une ODM relatifs à l'alimentation en eau et à l'assainissement. conférence régionale sur les moyens de lutte contre le Ces pays ont été choisis parce qu'ils ont de bonnes chances blanchiment des capitaux. de progresser nettement en direction des ODM au cours des trois à cinq prochaines années. Protection durable de l'environnement La Banque a apporté son concours à la Conférence des Commerce ministres de l'Environnement organisée à Kiev, au cours de Des travaux d'analyse ont été entrepris, et dans certains cas laquelle les stratégies élaborées par la Banque pour la région terminés, pour l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la dans les domaines des ressources en eau, de la biodiversité, Moldova, la République kirghize, la Russie et l'Ukraine, et du développement durable et des objectifs de des études régionales ont été menées à bien pour les pays de développement pour le Millénaire ont été examinées. Elle a la Communauté des États indépendants et de l'Europe du aussi contribué au processus DSRP en identifiant les liens Sud-Est admis à emprunter à l'IDA. La Banque a consenti entre environnement et pauvreté, et elle a achevé l'analyse des prêts à l'Arménie et à des pays de l'Europe du Sud-Est pilote consacrée aux dépenses de gestion de l'environnement pour les aider à mieux administrer et promouvoir les et aux liens entre stratégies de développement national et échanges. environnement. Des projets concernant la région de la mer Baltique, la Lituanie, le Kazakhstan et la Roumanie ont été Climat de l'investissement et financement inclus dans le portefeuille du Fonds pour l'environnement de l'investissement mondial, et des projets concernant la protection de Des programmes d'évaluation du secteur financier (FSAP) l'environnement en Croatie, en Géorgie, au Kazakhstan et en ont été menés à terme pour la Bulgarie, la Croatie, l'Estonie, Roumanie sont venus s'ajouter au portefeuille de la BIRD et la Géorgie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, de l'IDA. la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie, et des Chapitre 5 Perspectives régionales 107 Tableau 5.4 Prêts de la Banque mondiale aux emprunteurs de la région Europe et Asie centrale, par thème et par secteur, Ex. 94-03 (millions de dollars) S ~~~~~ - I I I THÈME Gestion économique 386,2 723,2 98,6 127,4 636,1 19,5 Gouvernance du secteur public 400,3 547,7 227,8 95,6 1 313,7 319,2 Primauté du droit 79,2 80,1 160,2 77,4 106,6 265,5 Finances et développement du secteur privé 1 826,3 1 908,0 890,7 1 074,0 2 210,8 512,9 Commerce et intégration 259,3 91,6 143,5 138,4 32,5 120.2 Protection sociale et gestion des risques 248,9 575,6 530,1 381,2 363,9 288,8 Développement social, parité hommes-femmes et lutte contre l'exclusion 48,1 126,9 43,6 65,1 188,8 55,9 Valorisation des ressources humaines 211,0 217,6 278,9 51,1 138,3 553,7 Développement urbain 301,7 248,9 153,6 383,9 65,4 216.7 Développement rural 231,1 331,5 213,4 137,6 309,9 194,9 Gestion de l'environnement et des ressources naturelles 384,5 404,3 301,7 161,3 157,5 122,7 Total 4 376,7 5 255,1 3 042,2 2 693,1 5 523,6 2 670,0 SECTEUR Agriculture, pêche etforesterie 197,7 114,5 317,8 139,0 470,4 335,4 Droit, justice et administrations publiques 863,8 1 568,5 796,4 445,2 2 170,9 697,8 Information et communication 69,9 4,5 151,9 8,7 9,6 1,0 Éducation 86,0 299,2 22,7 62,5 83,2 395,0 Finances 525,6 484,0 176,6 803,6 1 295,9 196,8 Santé et autres services sociaux 304,8 359,7 277,8 281,9 524,7 415,3 Industrie et commerce 792,9 817,4 604,7 296,5 552,1 269,0 Énergie et mines 915,2 849,2 398,6 336,6 218,0 262,9 Transports 518,4 533,1 207,1 118,3 67,1 30,6 Eau, assainissement et protection contre les inondations 137,3 225,0 88,5 200,7 131,7 66,3 Total 4 376,7 5 255,1 3 042,2 2 693,1 5 523,6 2 670,0 Dont BIRD 3949,6 4406,3 2733,1 2154,0 4894,7 2089,2 Dont IDA 427,1 848,8 309,1 539,0 628,9 580,8 Note: Les opérations de prêt sont récapitulées dans les 1t1 grandes catégories thématiques et ies 10 grandes catégories sectorielles du nouveau système de codage bîdîmensionnel, qui comporte 68 thèmes et 57 secteurs Vo r tableau 2.2, page 35 Les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne correspond pas toujours au total indiqué. 108 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 f '~~~~~~~~~~~ai d l : '~~~~~~~~~~~~ "'4 '~~~~~~~~~~~ ni uit - -. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~ aIi»nqu maric9 aie ~: i Ir ïï 1--, 1 1~~~~~~~~~~~~r l CiaraïbiIIIl i .îuri.,ru i In Ir.riji..I. .uIutrli I. I r-iî rl~ lit I csi, I .rr.p .. ii u t.ltit .II. inu! rr i 1. 1.,1 i i'tu !. Ji ti'u'.'it' . j . .1. I, *'il%iIIuuuit tii11rct .!irluî '''JL ';, ~'' I '~?i::'~''!'-~ ,::I:tîî,î L;u»~: i 1.CIL i,- îuP'u i ur u tut J :upp''Ci n .I n,.cuiiut iJ ir q cri "Ill,' 1c. 1 I. 1 1,~~~~~~~~~~~~~ I l 'ci,L [uuc.îu tut.luu P I til ..lt ,I,uii l I i rt .t i. I tr' . ti lli I I !IE u k t' l ut. ILJ ut uIt_ I 'c r. ' c i. .lii I I uî l. Ii t .j .li I. 1 u Iu.i.tu - . i .. .A.. c r% lui. Icu i.u ul'.ci. '1 u1r ICI.. I'iiYl n ~ tLu ttt r u.. cr i c. Ii II. lut , ut ii tt i riC Il.. . JI 1 i rmhl, pr- JI., _j,~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ i ucC 'Ai,. C.iiuuu qu t It I ...... L'AIDE DE LA BANQUE MONDIALEi I Iîii iutc . i.uitcîîu, uii t t'.' t l t -r .i î..ltti i.i Jti: tlt' %t!ItiiF . i tit' tjI tIttuçlu, III,tuu uL' I uucitili. lu tC I. P.i., ic.. -i I. .ulti.ult luPtu t( ru.uu ci rciui c', i ,'t i.ii .. ru j uitu III p.'u i',iicrii r lu utk' u tl t.luI'ii u' 'u ' tt t ' t uirut.'- til kI.î.1.I ci jii. lu ui . I L.u I r lu cnuutu: .'rcu'îi rt. pttitlrii lu r u nHui, Ar, ruu tut i cc..îu u.Itu.i.lc tA: pjcIc c *up.i I. îi lî I Ii.uu.uu.'i' t.c- Il I-.I pu ti.Lc iu r ut r , Etr la rJi'iur, lr tu lite ~~ uCrj'.~t. pur I.' tii tii P lut 'ut I 1'1'-t. 'tu li I .t.i'-u nl'u l i. t, pu'. c hulr''u L '' r. i l p..: Iruît -u~i Clir vi c. l'tt'uC.tul I.cu.At ci. Il u Li.r.utiL:u.u î I : t' Isl. i ui uut tt tn ui t: Lu. t'ur.uîr .u.uuti: lcu tiC 1 . Ji L . ui i .L I tCu'uu..uîcuuuit j1-r~.- I.. t', uittr utu plu . - i: tit,i t. .L ri cuti ' utiJ it tîttîlut trutp' I p..l.ur..ui t'e ..ic .î'utLi'i - .I iiu..iîu tut tl 1ut t1, d - Icu'it u i'cu lr. 1îtt u. t'uuuc. uic, prit. tc.. i t iuuu....u - î. I'2t tSLL ui "u d rit, uit» nt , Idur ri.p .i.l u ,r,.,uit uiLii.u.. 'u. l 'r ci ti r it. ~. l ~I r t)' it'tticu , , p u u'i'n ui.'i tluri u Tt' 'A. t,i putu1 Suc c .l lut I. ri tut Put.-i lt .utuIc Pr, ''ii r''titu Att.i.ij I hut i.iC. . ul l: tt ttr ic .utiI"îu u ri.ltutu,ii clit u uNît t.t' ,p. tti nP ,u .u Itut . chu ir.t'irtrtC iut %lr t'. .Au 'iFc.puilr.iu r-I r i t. i uuu.h.ri. , '.îîlcu l. ucîj..î1:uut uit iii uiuiuu,iu 'u A. i.luti.uî c'.ct'i' !.ip . lr P l. ltui'it u.lîuuf ''i I. [t .î, iiuîiuI.'it FA d: ti lt pur, :îuuku t-1 iut IluAc îi icu .11 uiCrt.cri uLîtîr lut t'[Lu. l u.Lu. uuu iJlutut t _C JI _L. Ju i. ut. ci, uui-1i1J r uA 3i fluul NA u i rtl.'II l .1I- ..u i ntt tc. l A~i i 1 '. [ i l mtt Ht kuuîtîtc liii J . Ju î u L i .u f. L ruulutt a tir iSirtt'ue' . tlurt.t à rfj~ i tLI'iut rs' i A rt tiul.utl ' V 'ut, 1 . 1 .îti. t It .ul..tJ, ul'. il Ftr-J ituJnu Iu J .iL ruu. A. lu ttu'i''àiiCc1 P Lut Eit...ii,. tCi Lciu''pti , .ciîc.'ur lL ii1 . îi Liu tA. .I l.tp..u A, a. t tt it riî I Ch.aptre S Perspectives requonaiE~E Amérique latine et Caraïbes: la région en bref Population totale: 0,5 milliard Croissance démographique: 1,5 % Espérance de vie à la naissance : 71 ans contre le blanchiment des capitaux et à faciliter l'accès des Mortalité infantile pour 1 000 naissances: 28 citadins et des ruraux pauvres aux services de crédit et aux Analphabétisme chez les filles: 5 % services financiers. La Banque a par ailleurs affecté une - RNB 2002 par habitant: 3 280 dollars enveloppe de 41,3 millions de dollars à des projets destinés à améliorer la compétitivité en El Salvador, au Guatemala et au Nombre de personnes porteuses du VIH/SIDA: 1,7 million Nicaragua. Elle apporte également un appui à ces pays, ainsi Note: Les données concemant l'espérance de vie à la naissance, la mortalité qu'au Costa Rica et au Honduras, sous forme de travaux infantile pour t 000 naissances et l'analphabétisme chez les filles se rapportent à 200l. d'analyse et de conseils pour les aider à négocier un accord Les autres indicateurs se rapportent à 2002 et sont tirés de la base de données World Development Indicators. Le concept du revenu national brut (RNB) remplace maintenant de libre-échange avec les Etats-Unis. celui du produit national brut (PNB). L'attrait que présente un pays pour les investisseurs dépend de sa capacité à mobiliser les compétences, les Décaissements moyens techniques et les talents d'innovation qui permettent de l'exercice 03 d'accroître la productivité. Une étude de la Banque publiée BIRD : USD 6 456,2 millions cette année sous le titre Closing the Gap in Education and IDA: USD 322,2 milI lions Technology invite les pays à investir dans le secteur de IDA : US 322,2 illions l'éducation et à mettre en place des mesures qui incitent les opérateurs privés à investir dans des activités de USD 19-milrds 3js1UwW recherche-développement. Les pays d'Amérique latine et des USD 19,8 milliards Caraibes, tout en ayant vu doubler les taux de scolarisation dans le secondaire depuis 1970, affichent souvent des taux d'achèvement inférieurs à ceux d'autres régions, si bien qu'ils 71 ij'3ilImlii. accusent un retard dans les domaines du savoir et de la - 1 t _~iuu W _ technologie. La Banque s'attache à combler ce retard en - _ fournissant des prêts pour élargir l'accès à l'éducation et améliorer la qualité de l'enseignement au Brésil, en Colombie, en Jamaïque, au Mexique, au Nicaragua, en - f é + s République dominicaine et en Uruguay. . ^ t SÉ - - -- W Une gouvernance efficace est non seulement un gage de bonne gestion de l'économie et de qualité des services publics, mais aussi un facteur important pour attirer et fidéliser les investisseurs dans un pays. La Banque soutient diverses initiatives dans ce domaine, notamment des projets modernisation du système judiciaire en El Salvador et au Honduras; un programme d'assistance technique au secteur t ç r- t-- _ public au Guyana; la décentralisation de l'administration en Bolivie; et des programmes visant à améliorer la gestion des Lors d'une réunion a Esmeraldas (Équateur), des représentants municipalités au Brésil, au Mexique et au Nicaragua, entre de la société civile expriment leur point de vue sur le Projet de autres. développement des populations autochtones et afro-équatonennes financé par la Banque. ATTEINDRE LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT POUR LE MILLÉNAIRE pour Haïti, ainsi que des notes d'orientation pour les équipes gouvernementales nouvellement élues de la Bolivie, Pour honorer l'engagement qu'elle a pris d'aider les pays à du Brésil, de la Colombie, de l'Équateur et du Paraguay. atteindre les objectifs de développement pour le Millénaire L'objet de ces stratégies est d'aider les pays concernés à (ODM) et en particulier à réduire la mortalité infantile, la instaurer un climat favorable à l'investissement et à Banque travaille avec les gouvernements de la région pour améliorer la situation des pauvres en investissant dans les étendre aux pauvres la couverture des services secteurs essentiels de l'eau, de la santé, de l'éducation, de d'approvisionnement en eau et d'assainissement. En 2000, l'électricité et des transports (voir encadré 5.6). 85 % de la population de la région avaient accès à une source d'eau améliorée, mais ce chiffre n'atteignait pas 80 % dans INSTAURER UN CLIMAT PORTEUR certains pays. Dans le cadre de ses opérations de prêt et POUR L'INVESTISSEMENT d'assistance technique à l'appui du secteur de l'eau, la Banque utilise diverses formules faisant appel à des La Banque a octroyé au Guatemala un prêt d'ajustement de investissements tant publics que privés pour faciliter l'accès 150 millions de dollars afin d'appuyer l'ambitieux des pauvres aux services d'approvisionnement en eau et programme de réforme engagé par le pays pour renforcer le d'assainissement. Elle a ainsi financé un projet de 50 millions système financier. Ce programme prévoit notamment des de dollars pour alimenter en eau 1,3 million de personnes mesures visant à améliorer la législation bancaire, à lutter dans les régions rurales du Pérou, une opération de remise 110 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 l..9-7 7 ~7 7 T \ A * ` i i : L - .; * ENCADRÉ 5.6 POUR ÊTRE EFFICACES, LES STRATÉGIES DE RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ DOIVENT S'APPUYER SUR DES DONNÉES FIABLES Pour être efficaces, les stratégies de réduction de la chargés des statistiques. Il s'agit de les doter des moyens pauvreté doivent s'appuyer sur des données fiables d'effectuer des enquêtes auprès des ménages pour concernant les conditions de vie des pauvres. Qui sont les analyser la pauvreté à partir des informations recueillies pauvres ? Où vivent-ils ? Que font-ils ? De quoi ont-ils sur le revenu, la consommation et l'accès aux services. besoin ? Il est indispensable d'obtenir des réponses Le programme est achevé au Guatemala, au Paraguay et détaillées à ces questions si l'on veut pouvoir utiliser au au Pérou, et il est en cours dans sept autres pays. Des mieux les ressources et les financements mobilisés et manifestations sont également organisées dans le cadre formuler des politiques et des programmes de lutte contre de ce programme pour sensibiliser l'opinion aux questions l'exclusion bien ciblés. ayant trait à la mesure de la pauvreté et aux techniques Un programme a été lancé dans dix pays de la région d'enquête et pour assurer une formation dans ce domaine pour améliorer les données statistiques. L'opération dans tous les pays d'Amérique latine et des Caraïbes. Mejoramiento de las encuentas de las condiciones de la La formation prévoit d'intégrer des données sur l'origine vida (MECOVI), qui bénéficie du soutien de la Banque raciale et ethnique des personnes interrogées dans les mondiale, de la Banque interaméricaine de opérations de collecte des statistiques, de manière à développement et de la Commission économique des assurer que les populations autochtones et les Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes, descendants des populations noires d'Afrique soient pris fournit une assistance technique aux services nationaux en compte dans la planification des politiques. cii etat rie puits et dCe re .sea.ux dadtduction dceau et d'assainisseoi,ennt, ct dies .lti\ités visant à promouvoir la f - conservation des ressources eii eau et à améliorer l'efficacité et la qualité des services de l'Office pLublic de l'eau de Lima. - L[e projet a aussi permis d'étendre les services à quelqtue 600 000 habitants de bidonvilles qui eni étaient jusque-là prives. Pour atteindre les ODMl d'ici 2015, un grand nombre de pays de la région devront consentir de nouveaux investissements dans les secteurs de la santé et de l'éducation de base, ainsi que dans l'infrastructure. La Banque a t tL continué de soutenir l'expansion des réseaux de soins de ' - e d santé au 19fexique, en s'inspirant de l'expérience réussie d'un projet, lancé en 1996, qui avait permis d'étendre les services de base à des communautés autochtones écartées comptant plus de 9 millions de personnes dont beaucoup n'avaient i ,-. jamais bénéficié de services de santé. La Banque a aussi _ 'Y 1 1 resserré sa collaboration avec d'autres pays dans le domaine de la prévention du VIH/SIDA, en lançant de nouveaux projets à Grenade et Saint-Kitts-et-Nevis et en continuant Un înedecin examine un enfant a I'hopital pubidc de Palacios (Honduras) d'appuyer des programmes similaires à la Barbade, au Brésil, La Banque appuie les reformns engagees par le pays pour amellorer en Jamaïque et en République dominicaine. la gestion du systeme de sante et l'organisation des services fournos La Banque contribue à protéger durablement aux communautés pauvres, afin de reduire les taux de mortalite l'environnement dans les pays d'Amérique latine et des maternelle, infantile etjuvenile et de lutter contre le VIH/SIDA Caraïbes en appuyant plus de 80 projets actifs qui représentent un montant total de 2,3 milliards de dollars. Cette contribution a été mise en lumière en novembre 2002 Un programme similaire pour la conservation de la lorsque le Président de la Banque, James D. Wolfensohn, a biodiversité a été lancé au Mexique et en Amérique centrale, rencontré les dirigeants des habitants de l'Amazone à Belém où la Banque travaille avec sept pays pour protéger le (Brésil) afin d'examiner la stratégie formulée par le pays Corridor biologique méso-américain. Ce système régional de pour assurer une gestion durable de la région de l'Amazone. zones naturelles, de zones tampons et de zones de passage La Banque a soutenu cette stratégie en coordonnant le abrite près de 24 000 espèces de flore et plus de 500 espèces Programme pilote pour la préservation de la forêt tropicale de mammiferes. En décembre 2002, les pays du corridor, les humide, partenariat doté d'une enveloppe de 340 millions de bailleurs de fonds et les partenaires ont adopté un plan dollars financée par le Brésil, l'Union européenne, le Groupe d'activité qui prévoit 70 millions de dollars de nouveaux des sept pays les plus industrialisés et les Pays-Bas. projets, en sus des 400 millions de dollars déjà promis. Chapitre 5 Perspectives régionales 111 Figure 5.9 Amérique latine et Caraïbes: Répartition Figure 5.10 Amérique latine et Caraïbes: Répartition thématique des prêts de la BIRD sectorielle des prêts de la BIRD et des crédits de l'IDA, Ex. 03 et des crédits de l'IDA, Ex. 03 Pourcentage du total (USD 5,8 milliards) Pourcentage du total (USD 5,8 milliards) Développement rural Gestion de l'environnement Eau, assainissement Agriculture, pêche 7 % & des ressources naturelles 4 % & protection contre & foresterie 1 % les inondations 7 % Gestion économique Transports 3 % - - D ^' w 1tg .,, /, ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Droit, justice Développement f \ Énergie & Sdministrations urba7 du :e,:r " & mines 2 % publiques 14 % Industrie - 26 % Primauté & commerce Information & Valorisation du droit2 % 3 % mmunication des ressources 1 F 2humaine & développement Éducation 13 % du secteur privé 1 5 % Santé & autre.. Commerce services sociau *. . Finances 17 % Développement social, & intégration 1 % 27 % parité hommes-femmes Protection sociale & lutte contre l'exclusion 2 % & gestion des risques 18 % 112 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Tableau 5.5 Prêts de la Banque mondiale aux emprunteurs de la région Amérique latine et Caraïbes, par thème et par secteur, Ex. 94-03 (millions de dollars) Ex. 94-97 Ex. 98-99 (Moyenne (Moyenne annuelle) annuelle) Ex. 00 Ex. 01 Ex. 02 Ex. 03 THÈME Gestion économique 359,9 694,0 587,6 570,1 391,0 Gouvernance du secteur public 516,1 825,2 519,9 1 099,7 1 182,8 Primauté du droit 70,1 94,1 111,7 202,2 15,5 Finances et développement du secteur privé 1 115,0 1 626,9 1 056,1 985,4 965,4 Commerce et intégration 119,2 144,6 160,7 218,3 83,9 *. Protection sociale et gestion des risques 453,3 1 002,4 901,2 530,0 310,4 Développement social, parité hommes-femmes et lutte contre l'exclusion 259,8 359,1 141,5 371,7 248,9 '7 l Valorisation des ressources humaines 617,9 786,9 157,7 471,2 560,4 Développement urbain 507,6 576,9 53,3 202,0 251,9 Développement rural 442,4 613,3 103,0 580,8 168,3 Gestion de l'environnement et des ressources naturelles 490,7 164,8 270,8 68,8 187,4 Total 4 951,8 6 888,3 4 063,5 5 300,1 4 365,8 SECTEUR Agriculture, pêche et foresterie 253,0 326,4 104,1 72,3 85,0 Droit, justice et administrations publiques 1 018,3 2 208,9 1 787,8 1 722,9 1 299,5 Information et communication 16,9 17,2 28,7 97,8 16,5 Éducation 631,8 659,8 62,8 529,1 560,4 Finances 747,7 1 089,5 1 195,1 950,5 734,1 - Santé et autres services sociaux 550,9 1 150,5 360,2 904,7 660,5 ' Industrie et commerce 83,7 204,2 165,3 38,3 51,4 "@ Énergie et mines 184,9 98,1 79,3 107,6 445,6 ' Transports 872,9 875,6 11,6 650,3 463,1 -i Eau, assainissement et protection contre les inondations 595,9 258,0 268,7 226,6 49,8 . Total 4 951,8 6 888,3 4 063,5 5 300,1 4 365,8 Dont BIRD 4 658,6 6 406,4 3 898,1 4 806,7 4 188,1 Dont IDA 293,2 481,9 165,4 493,4 177,8 1 Note: Les opérations de prêt sont récapitulées dans les 11 grandes catégories thématiques et les 10 grandes catégories sectorielles du nouveau système de codage bidimensionnel, qui comporte 68 thèmes et 57 secteurs. Voir tableau 2.2, page 35 Les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne correspond pas toujours au total indiqué. Au cours de l'exercice 03, la Banque a approuvé, dans le cadre du Programme plurnnational de lutte contre le VIH/SIDA pour la région des Caraïbes financé par un Prêt à des programmes évolutifs (APL), trois opérations (Grenade, St-Kitts-et-Nevis, Trinité-et-Tobago) représentant au total 30,1 millions de dollars de nouveaux engagements. Chapitre 5 Perspectives régionales 113 8 ti-à -- >~~- - .rli${Xtatr- ~ ~~~~~~ __iq *1- a~~~~~~~~~~~~~~2 Pays admis à emprunter à la Banque ' mondiale: A M oye n-O r i- r tIt l'inveti, semL-it et le rétablissement d'une confiance suffiS,,îrie poUrI crcer des emplois et donner aux pauvn es et Af r i 'q u e ii 1 '~J 3 1) rl Il. la po,sil*ilité ,e s'instruire et de se former, de sorte qu'ils et i Afri 4ue cIpuiss, nt sub \nir durablement à leurs besoins. Pour attein.dre ces ibjectifs, la Banque a défini une stratégie L'incertitude né( de la guei rr en Iraqî et (le la crise i~i aélo- axée `ul cinq .iroblèmes communs aux pays de la région, palestinienne acitelle a cont ribué a ac entuer le à savoir l'inei icacité du secteur public et de la ralentissement économique des pay.;s du MIoyen-( rient et gouvernance. le développement du secteur privé et la d'Afrique du Nord pendant I année ci ile 2002. La création d'emplois, l'éducation pour apprendre aux croissance éconoinique de la régioni a été rameinée d. jeunes vivre dans une économie mondialisée, la gestion 3,2 % en 2001 à 3,1 % en 20(02, et la confiance des de l'eau dans .me région où le stress hydrique est investisseurs, la .roissance des marchés d'exportation et permanent, et l'inégalité entre les sexes. Durant les activités touristiques sont en chute libre. l'exercice 03, les prêts de la Banque à la région ont atteint Malgré les réformes économiques ut sociales engagées 1,1 milliard de dollars, au profit de neuf pays, pour dans plusieurs pays, les maux dont scouffre touniouLs la financer 19 pi ojets à l'appui des réformes et de région sont souN ent les mêmes que ceux qui entr-avent sa l'investissemecnt dans les secteurs public et privé, de croissance depuis les années 80. Le secteur privé-- l'éducation, (le l'alimentation en eau et de la gestion des essentiel pour la création d'emplois-reste sous- ressources naturelles, de l'agriculture et de développé et n'est pas encore un moteur de croissance l'infrastructure. pour la région. I es insuffisances des systèmes financiers et Compte tenu de l'intérêt grandissant porté par la des structures de gouverna nce continuent de brider son région a la mise en oeuvre de réformes durables, la expansion, si bien que la contribution des entreprises Banque a continué à partager son savoir et ses conseils privées à l'activité économiclue reste limitée. Et l'impact dans le cadre d'études économiques et sectorielles des conflits antérieurs se fait sentir à l'échelle de la région, programmatiques, qui ont donné lieu à tout un ensemble détournant effectivement les ressources et ternissant d'activités d'analyse, de conseil et d'apprentissage. C'est l'image de la région auprès des investisseurs privés. ainsi qu'au Mvaroc, la Banque a aidé les autorités à mettre À l'heure actuelle, le principal problème économique au point un examen des dépenses publiques permettant et social auquel sont confrontés la plupart des pays de la de faire le lien entre dépenses et résultats obtenus. Le région est le chômage, qui varie entre moins de 5 %/o dans premier secteur à faire l'objet d'un tel examen a été celui les économies du Conseil de coopération du Golfe à 30 % de la santé. L'institution conseille également la environ dans des pays comme l'Algérie et le Yémen. Cisjordanie et Gaza, l'Égypte, l'Iran, la Jordanie et le Il dépasse les 50 % en Cisjordanie et à Gaza. À l'échelle de Liban au sujet de la réforme du régime des pensions. Au la région, le chômage frappe en moyenne 15 % de la niveau régional, elle a organisé le Forum méditerranéen population, mais dans certains pays, la proportion de pour le développement à Amman et la Conférence sur le chômeurs chez les jeunes est deux fois plus élevée. savoir au service du développement à Marseille. Ces Compte tenu de l'accroissement de la population active, rencontres se sont révélées un bon moyen de mobiliser la région devra créer 4 millions d'emplois par an pour des groupes de la société civile, d'engager un dialogue et faire place aux nouveaux entrants sur le marché du d'attirer l'attention des gouvernants sur des questions travail. telles que le statut de la femme, le VIH/SIDA et la gouvernance. En outre, l'Initiative régionale pour l'eau a UAIDE DE LA BANQUE MONDIALE continué d'encourager la concertation entre pays pour améliorer la gestion des ressources en eau -question L'action de la Banque mondiale dans la région Moyen- d'une importance cruciale dans une région telle que le Orient et Afrique du Nord continue d'avoir pour Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, où l'eau fait principal objet l'instauration d'un climat favorable à cruellement défaut. 114 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Moyen-Orient et Afrique du Nord: la région en bref Le partage des connaissances est au coeur de l'aide que Population totale 0,3 milliard fournit la Banque aux pays du Golfe depuis de nombreuses Croissance démographique: 2,0 % années. Le programme de services d'assistance technique Espérance de vie à la naissance: 68 ans remboursables a pour objet de fournir une assistance Mortalité infantile pour 1 000 naissances: 44 technique et des conseils à titre onéreux à des pays qui ont Analphabétisme chez les filles: 26 % un niveau de revenu trop élevé pour pouvoir emprunter à la RNB 2002 par habitant: 2 070 dollars Banque. Le programme de coopération technique avec Nombre de personnes porteuses du VIH/SIDA: 0,07 million l'Arabie saoudite, le plus important à ce jour, existe depuis plus d'une vingtaine d'années, Il met l'accent sur les Note: Les données concernant l'espérance de vie à la naissance, la mortalité investissem ents du secteur privé, la réforme de ' r.e:aarce. i ena/rtaterirre ie , 1,/le ;æ ràrr.r/er, 20 Le: àar" , :r e {r,rrenr .i ,9,: vi :,:rr ries de la tàîe ae lo',ne WorId l'infrastructure, la stratégie relative à l'eau et la planification £'.ecprneni 'd'.:'': r'*:ecr 'e r,(n, / t'A lOB' rlo/àcE rr,r,rr,ant économique à long terme. Au Koweït, le programme a celui du produit national brut (PNB). soutenu les réformes engagées par le gouvernement sur plusieurs fronts: participation et investissements du secteur Décaissements privé, infrastructure, politique budgétaire et valorisation des de l'exercice 03 ressources humaines. Cette année, la Banque a conclu un BIRD USD 513,6 millions accord concernant un programme d'assistance technique B pluriannuel avec le Koweït pour la période 2004-2005, lequel IDA: USD 152,7 millions prévoit le détachement d'un conseiller auprès du ministère des Finances pour une mission de longue durée. Portefeuille de projets en cours d'exécution au 30 juin 2003: Le conflit en cours en Cisjordanie et Gaza et la USD 4,8 mnilliards détérioration continue de la situation économique et sociale ont conduit la Banque à apporter un soutien d'urgence aux services sociaux et municipaux palestiniens. Deux projets l _ . d'appui d'urgence fournissent une aide d'importance " . ' - cruciale aux secteurs de la santé et de l'éducation. La Banque - i a s _ .' joue un rôle important en coordonnant l'aide bilatérale et W 'i multilatérale fournie à l'Autorité palestinienne. À la requête à des bailleurs de fonds, elle a effectué une deuxième évaluation d'urgence de la crise économique et versé 55 millions de dollars à des fonds fiduciaires pour financer des services sociaux indispensables, malgré la phase difficile - _ que traverse cette région. Après une interruption d'activité de sept ans, la Banque a . élaboré, à la requête de l'Iran, une stratégie d'aide intérimaire, qui privilégie le dialogue sur les mesures à ____ prendre et le soutien aux réformes via des opérations de _ prêt et des services hors prêt dans des secteurs ciblés tels que l'eau, l'assainissement, le logement social et Au Maroc, un projet d'adduction d'eau et d'assainissement finance l'environnement. Deux projets ont été approuvés au cours de des installations d'eau potable dans des régions rurales, ce qui réduit d 'autant les corvees meénagèrs l'exercice 03, le premier pour réduire l'impact de la pollution dres. de l'eau et de l'air dans les grandes villes, et le second pour remédier aux difficultés économiques et sociales INSTAURER UN CLIMAT PORTEUR consécutives aux deux tremblements de terre dévastateurs de POUR L'INVESTISSEMENT l'an dernier. Conformément à la Résolution du Conseil de sécurité L'instauration d'un environnement favorable aux entreprises des Nations Unies, la Banque a entrepris une série d'activités demeure une priorité importante pour la Banque dans la pour soutenir la reconstruction et le développement à long région Moyen-Orient et Afrique du Nord, où la géopolitique terme de l'Iraq. Des préparatifs sont en cours pour procéder ajoute encore aux difficultés qu'il y a d'attirer les à une évaluation des besoins en coordination avec plusieurs investisseurs. L'évaluation du climat de l'investissement en organisations bilatérales et multilatérales, dont les Nations Algérie et au Maroc met en lumière les obstacles auxquels Unies, la Banque islamique de développement et l'Union sont confrontés les investisseurs. Parmi les principales européenne. Une équipe de la Banque mondiale et d'experts contraintes identifiées, citons les goulets d'étranglement internationaux évalue les besoins de reconstruction les plus administratifs, les difficultés d'accès au crédit, les problèmes urgents de l'Iraq, essentiellement dans les secteurs de la que pose l'acquisition de terrains industriels, et les santé, de l'éducation, de l'électricité, de l'agriculture, de l'eau contraintes liées aux ressources humaines, autant de facteurs et de la gestion économique. qui finissent par éroder la compétitivité du secteur privé dans ces pays. La Banque a entrepris des évaluations Chapitre 5 Perspectives régionales 115 ENCADRÉ 5.7 LA POÉSIE AU SERVICE Jordanie qui a lancé un ambitieux programme de réformes DE L'ALPHABÉTISATION pour rendre le secteur public plus attentif aux besoins des usagers et pour améliorer la gestion budgétaire et financière « Ce n'est pas en restant assis qu'on devient riche, sauf et le cadre judiciaire, bénéficie d'un prêt pour financer la si on est propriétaire de magasins ou qu'on a étudié à deuxième année de l'exécution de ce programme. l'école » fredonne une femme yéménite qui a appris à écrire des poèmes grâce à un projet pilote dont DONNER AUX PAUVRES LES MOYENS D'AGIR l'originalité est de s'appuyer sur la richesse de la tradition orale du Yémen pour apprendre à lire et à Étant donné qu'environ 23 % des 300 millions d'habitants écrire aux femmes. que compte la région Moyen-Orient et Afrique du Nord Le Yémen, où le quart seulement des femmes vivent avec moins de 2 dollars par jour, donner aux pauvres adultes est alphabétisé, est confronté à un véritable des moyens d'action constitue une stratégie importante pour défi pour réduire les disparités entre garçons et filles lutter contre la pauvreté. Grâce à ses services d'analyse, de dans le domaine de l'éducation et atteindre d'ici à conseils et de prêt, la Banque s'efforce donc de fournir aux 2015 l'objectif de développement pour le Millénaire pauvres les compétences, les ressources et l'infrastructure qui consiste à promouvoir l'égalité des sexes. dont ils ont besoin pour améliorer leurs conditions En partenariat avec le ministère yéménite de d'existence. Un projet de création d'emplois dans les régions l'Éducation, le projet financé par la Banque mondiale rurales en Algérie a donné du travail aux plus démunis en vise à répondre aux besoins des femmes qui organisant des activités à fort coefficient de main-d'oeuvre, souhaitent pouvoir lire ou écrire des lettres et des telles que des opérations de reboisement ou la construction documents simples, des versets coraniques courts, les d'ouvrages de protection contre les inondations, et en panneaux routiers ou les étiquettes collées sur les finançant des plantations d'arbres fruitiers et des vignes avec boîtes de conserve ou les flacons de pesticides. la participation des paysans. Les résultats obtenus dans le C'est ainsi qu'une centaine de femmes des régions cadre du projet ont amené les dirigeants à adopter des rurales ont appris à lire en faisant de la poésie et en méthodes analogues pour leurs programmes de partageant leurs poèmes avec les femmes de leur développement rural. communauté. Le projet a attiré l'attention d'autres Au Maroc, un projet d'adduction d'eau et bailleurs de fonds et reçu une aide du Fonds social d'assainissement dans les régions rurales a permis pour le développement du Yémen pour poursuivre et d'alimenter en eau potable 300 000 personnes et de réduire élargir le programme d'alphabétisation. d'un quart environ l'incidence de la diarrhée chez les enfants. Les enfants, qui devaient aller chercher de l'eau loin de chez eux, ont pu se libérer et consacrer plus de temps à l'étude: la fréquentation des écoles primaires a augmenté de analogues pour l'Iran, Oman et la Svrie. Cette année, 70 % parmi les filles et de 40 % parmi les garçons. le Groupe de la Banque mondiale a aussi organise une série La société civile commence à peine à s'organiser dans la de consultations, notamment en lordanie, au Liban et en région, mais la Banque donne déjà aux pauvres les moyens Syrie, pour engager un dialogue constructif avec les de se faire entendre, comme au Yémen, par exemple, où elle entreprises locales sur les moyens à mettre en oeuvre pour associe des organisations locales à l'élaboration du DSRP. stimuler le commerce et l'investissement. En Afrique du Préparé à l'issue de vastes consultations avec les groupes de Nord, le programme SMExchange vise à promouvoir la société civile, le premier DSRP du Yémen propose un l'établissement de partenariats entre des entreprises privées programme d'action à long terme pour lutter contre la situées de part et d'autre de la Nléditerranée. Une initiative pauvreté. Ce programme vise à promouvoir une croissance conjointe de la Banque et de la SFI complète cette action par économique forte, à valoriser les ressources humaines, à des programmes visant à fournir des services améliorés aux rénover l'infrastructure, à élargir l'accès aux services sociaux entreprises, que ce soit en introduisant de nouveaux et à renforcer les filets de protection sociale (voir instruments de crédit, en simplifiant les procédures encadré 5.7). d'enregistrement et de délivrance de licences ou en aidant les associations d'entreprises à améliorer la qualité des services PRIORITÉS MONDIALES qu'elles offrent à leurs membres. Un secteur public efficace est un préalable indispensable Cette année, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord a à l'instauration d'un climat favorable à l'investissement. En centré ses activités sur les priorités mondiales suivantes. Tunisie, les municipalités ont de plus en plus de mal à assurer des services de base et un accès aux infrastructures Santé maternelle et infantile essentielles à une population urbaine qui ne cesse de croître. Les enfants et les jeunes représentant plus de la moitié de la Aussi la Banque aide-t-elle les autorités locales à mieux gérer population dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du les services publics et à en améliorer la performance via des Nord, ils figurent parmi les groupes les plus vulnérables de la actions de formation, l'informatisation de l'administration société dans les périodes de difficultés économiques et de fiscale et l'adaptation des procédures opérationnelles. La conflit politique. En coordination avec le Fonds des Nations 116 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Unies pour l'enfance (UNICEF) et d'autres partenaires, la Banque effectue des analyses de la situation et finance des projets de proximité afin d'organiser des services pour les enfants. En Jordanie, elle soutient un programme - _ d'encadrement pour faciliter l'insertion sociale des jeunes à problèmes. En Égypte, la Banque collabore avec des organisations locales pour protéger les enfants qui travaillent et trouver des solutions pour ces jeunes, par exemple en les intégrant au système d'éducation classique ou en mettant au point des programmes informels d'enseignement parallèle à leur intention. En novembre 2002, une conférence organisée sur le thème « Les enfants et la ville » a réuni quelque , 80 maires du monde arabe, afin d'étudier les problèmes que posent le développement accéléré des villes et les difficultés des enfants qui vivent dans des logements surpeuplés. Commerce et intégration Compte tenu du niveau relativement faible des exportations et des investissements étrangers directs, les stratégies visant à stimuler la croissance par une politique commerciale plus ouverte sur l'extérieur et l'intégration à l'économie mondiale Un paysan yéménite entretient les canaux d'irrigation de son sont très prometteuses pour la région. Dans le cadre de la exploitation le long de la route Sana'a-Taiz. Au Yémen, la pauvreté préparation des Assemblées annuelles de la Banque est un phénoméne essentiellement rural de sorte qu'il est très difficile préparation ~~~~~~~~~~~~~~de combler l'écart entre zones urbaines et régions rurales. La gestion mondiale et du Fonds monétaire international organisées durable et efficace des ressources en eau permet d'accroitre la cette année à Dubaï, la Banque a effectué une étude sur le productivité agricole et d'améliorer les conditions de vie des pauvres climat des échanges et de l'investissement dans la région, au Yémen. étude qui comporte des recommandations sur la politique à adopter pour dynamiser la croissance, créer davantage d'emplois, accroître la productivité et réduire la pauvreté par le développement des échanges et l'intégration. Figure 5.11 Moyen-Orient et Afrique du Nord Figure 5.12 Moyen-Orient et Afrique du Nord: Répartition thématique des prêts Répartition sectorielle des prêts de la BIRD et des crédits de l'IDA, Ex. 03 de la BIRD et des crédits de l'IDA, Ex. 03 Pourcentage du total (USD 1,1 milliard) Pourcentage du total (USD 1,1 milliard) Gestion de l'environnement Gestion économique 0 % Eau, assainissement Agriculture, pêche & des ressources naturelles Gouvernance & protection & foresterie 18 % du secteur public 10 % contre les inondations ' 19 % 17 % Déeotter, Primauté Del,crr*. du droit 5 %/,:M-S' r,,ral - ~~~~~~~~~~Finances'' r,,0 1 . & développement Transports - Droit, justice du secteur privé 10 % & adminis- s""" __ ~~~~~~~~~~~~~~trations Commerce Énergie publiques ,._ intégration <1 % & mines 0' 20p % Industrie - 2 Développement L Protection sociale & commerce urbain & gestion \ Information 24 % des risques 9 % Santé & aurrei & communication Développement social, sve , 1 ' & cm nai Valorisation parité hommes-femmes Finances <1 % Éducation 15 % ies ressources humaines 13 % & lutte contre l'exclusion 6 % Chapitre 5 Perspectives régionales 117 Tableau 5.6 Prêts de la Banque mondiale aux emprunteurs de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, par thème et par secteur, Ex. 94-03 (millions de dollars) Ex. 94-97 Ex. 98-99 (Moyenne (Moyenne annuelle) annuelle) Ex. 00 Ex. 01 Ex. 02 Ex. 03 THÈME Gestion économique 50,5 5,2 0,0 11,9 5,0 0,0 Gouvernance du secteur public 95,6 89,8 130,6 102,6 93,3 106,6 Primauté du droit 40,3 59,5 9,3 56,5 49,1 48,0 Finances et développement du secteur privé 345,8 361,1 61,8 78,8 204,1 48,3 Commerce et intégration 34,6 38,8 3,0 3,4 24,8 3,6 Protection sociale et gestion des risques 65,3 87,4 100,0 5,6 11,0 96,1 Développement social, parité hommes-femmes et lutte contre l'exclusion 69,9 64,5 71,6 52,5 13,4 63,1 Valorisation des ressources humaines 76,3 179,0 187,9 35,7 61,9 140,9 Développement urbain 82,5 125,9 143,5 46,7 55,8 262,7 Développement rural 183,9 175,3 89,2 86,4 14,5 100,6 Gestion de l'environnement et des ressources naturelles 145,4 94,2 123,3 27,5 21,7 186,0 Total 1 161,5 1 280,8 920,0 507,5 554,5 1 056,0 SECTEUR Agriculture, pêche et foresterie 203,4 147,9 120,6 46,5 2,9 196,7 Droit, justice et administrations publiques 131,7 236,0 108,9 161,5 74,7 213,6 Information et communication 11,9 33,8 1,3 59,2 69,9 2,3 Éducation 94,6 94,2 197,1 72,3 38,0 154,3 Finances 181,5 190,8 5,3 0,0 110,5 1,9 Santé et autres services sociaux 77,1 159,8 158,9 39,3 41,7 124,2 Industrie et commerce 146,5 168,6 47,9 27,0 71,7 74,3 Énergie et mines 45,9 56,8 0,0 0,0 1,3 0,0 Transports 117,7 81,7 59,6 82,8 70,9 107,9 Eau, assainissement et protection contre les inondations 168,6 110,9 220,5 19,0 73,1 180,9 Total 1 161,5 1 280,8 920,0 507,5 554,5 1 056,0 Dont BIRD 1 005,6 955,5 760,2 355,2 451,8 855,6 Dont IDA 155,9 325,3 159,8 152,3 102,7 200,4 Note . Les opérations de prêt sont récapitulées dans les l l grandes catégories thématiques et les 10 grandes catégories sectorielles du nouveau système de codage bidimensionnel, qui comporte 68 thèmes et 57 secteurs. Voir tableau 2 2, page 35. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne correspond pas toujours au total indiqué. Dans ce tableau, aes chiffres de ['exercice 03 ne tiennent pas compte du financement spécial de 45 millions de dollars accordé pour deux projets en Cisjordanie et Gaza 118 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 M.g z s | ç -;._ Chapitre 6 - 1_~~~~~- Tableaux La Banque mondiale en bref TABLEAU 6.1 Pays admis à emprunter à la Banque mondiale 136 Structure organique TABLEAU 6.2 Afrique: engagements, Gouverneurs et Gouverneurs suppléants 120 décaissements et transferts nets Administrateurs et Administrateurs de la Banque mondiale, exercices 02-03 138 suppléants, nombre de voix et part TABLEAU 6.3 Asie de l'Est et Pacifique: du total des voix dont ils disposent 124 engagements, décaissements et transferts nets Direction 126 de la Banque mondiale, exercices 02-03 138 Adresse des bureaux 127 TABLEAU 6.4 Asie du Sud: engagements, Le personnel de la Banque mondiale 135 décaissements et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 139 TABLEAU 6.5 Europe et Asie centrale: engagements, décaissements et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 139 T.LELE1I1 6 6 Amerique latine et Caraibes: engagements. decaissements et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 140 Tk.BLEî 6 - Moyen-Orient et Afrique du Nord: engagements, decaissements et transferts nets de la Banque morndiale, exercices 02-03 140 TlkLE.U 8 3 Operatioris approuvees durant l'exercice 03, Afrique 141 T4BE.. 6~ 9 Operations approuvees durant l'exercice 03, Asie de l'Est et Pacifique 150 T."EL ,; 1i< Operations approuvees durant l'exercice 03, Asie du Sud 154 T.FI E,IJ r. 1 Operations approu,ees durant l'exercice 03. Europe et Asie centrale 159 T-ÊLEv1.1 ,- I Operations approu\.ees durant lexercice 03 Amerique latine et Cara,bes 167 T,fBLEti- 6 1 : Operations approuvées durant l'exercice 03. Moyen-Orient et Afrique du Nord 175 T.-LE-U 6 i-i Operations d'ajustement de la Banque mondiale, exercice 03 178 Structure organique Gouverneurs et Gouverneurs suppléants au 30 juin 2003 Afghanistan Ashraf Ghani Anwar UI-Haq Ahady Afrique du Sud Trevor Andrew Manuel Mandisi Bongani Mpahlwa Albanie Kastriot Islami Fatos Ibrahimi Algérie Abdellatif Benachenhou Abdelhak Bedjaoui Allemagne Heidemarie Wieczorek-Zeul Caio K. Koch-Weser Angola Ana Dias Lourenco Job Graca Antigua et Barbuda + Lester B. Bird Asot A. Michael Arabie saoudite Ibrahim A. Al-Assaf Hamad Al-Sayari Argentine Roberto Lavagna Alfonso de Prat-Gay Arménie Vahram Nercissiantz Karen Chshmarityan Australie Peter Costello Chris Gallus Autriche Karl-Heinz Grasser Thomas Wieser Azerbaïdjan Elman Siradjogly Rustamov Farhad Aliyev Bahamas + James H. Smith Ruth R. Millar Bahreïn + Abdulla Hassan Saif Zakaria Ahmed Hejres Bangladesh M. Saifur Rahman Mirza Tasadduq Hussain Beg Barbade Owen S. Arthur Grantley W. Smith Bélarus + Andrei V. Kobyakov Anatoly I. Sverzh Belgique Didier Reynders Guy Quaden Belize Said W. Musa Sydney J. Campbell Bénin Bruno Amoussou Lazare Sehoueto Bhoutan Yeshey Zimba (vacant) Bolivie Javier Comboni Salinas Roberto Camacho Bosnie-Herzégovine Adnan Terzic Mila Gadzic Botswana Baledzi Gaolathe Serwalo S. G. Tumelo Brésil Antonio Palocci Filho Henrique de Campos Meirelles Brunéi Darussalam + Haji Hassanal Bolkiah Yakub Abu Bakar Bulgarie + Milen Veltchev Bojidar Lubenov Kabaktchiev Burkina Faso Jean Baptiste Compaore Etienne Yameogo Burundi Athanase Gahungu Dieudonne Nintunze Cambodge Keat Chhon Ouk Rabun Cameroun Martin Okouda Daniel Njankouo Lamere Canada John Manley Leonard M. Good Cap-Vert Carlos Augusto Duarte Burgo Victor A. G. Fidalgo Chili Nicolas Eyzaguirre Mario Marcel Chine Jin Renqing Jin Liqun Chypre Markos Kyprianou Christos Patsalides Colombie Alberto Carrasquilla Santiago Montenegro Trujillo Comores Younoussa Imani Moindjie Saadi Congo, République démocratique du André-Philippe Futa Jean-Claude Masangu Mulongo Congo, République du Rigobert Roger Andely Pierre Moussa Corée, République de Jin-Pyo Kim Seung Park Costa Rica Alberto Dent Zeledon Francisco de Paula Gutierrez Côte d'Ivoire Bohoun Bouabre Boniface Britto Croatie Mato Crkvenac Josip Kulisic Danemark Per Stig Moller Carsten Staur Djibouti Yacin Elmi Bouh Simon Mibrathu Dominique Swinburne Lestrade Ambrose M. J. Sylvester Égypte, République arabe d' Medhat Hassanein Faiza Abulnaga El Salvador Juan Jose Daboub Luz Maria Serpas de Portillo 120 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Émirats arabes unis Hamdan bin Rashid Al-Maktoum Mohammed Khalfan Bin Khirbash Équateur Mauricio Pozo Crespo Gilberto Pazmino Arias Érythrée Berhane Abrehe Martha Woldegiorghis Espagne Rodrigo de Rato Figaredo Juan Costa Climent Estonie + Tonis Palts Renaldo Mandmets États-Unis John W. Snow Alan P. Larson Éthiopie Sufian Ahmed Mekonnen Manyazewal Fédération de Russie Victor Khristenko German O. Gref Fidji Jone Yavala Kubuabola Tevita Banuve Finlande Antti Kalliomaki Paula Lehtomaki France Francis Mer Jean-Pierre Jouyet Gabon Casimir Oye-Mba Christian Bongo Gambie Famara L. Jatta Dodou B. Jagne Géorgie Mirian Gogiashvili Giorgi Gachechiladze Ghana Yaw Osafo-Maafo Grace Coleman Grèce Nikolaos Christodoulakis Vasiis Rapanos Grenade Anthony Boatswain Timothy Antoine Guatemala Eduardo Humberto Weymann Fuentes Lizardo Arturo Sosa Lopez Guinée Cheick Ahmadou Camara Cellou Dalein Diallo Guinée-Bissau Rui Duarte Barros Verissimo Paulino Nancassa Guinée équatoriale Antonio Nve Nseng Miguel Edjang Angue Guyana Bharrat Jagdeo Saisnarine Kowlessar Haïti Faubert Gustave Venel Joseph Honduras Arturo Alvarado Maria Elena Mondragon de Villar Hongrie Csaba Laszlo Jozsef Thuma Îles Marshall Brenson S. Wase Smith Michael Îles Salomon Snyder Rini Shadrach Fanega Inde Jaswant Singh Subbaraman Narayan Indonésie Boediono Hartadi A. Sarwono Iran, République islamique d' Thamaseb Mazaheri-Khorzani Mohammad Khazaee Torshizi Iraq Issam Rashid Hwaish Hashim Ali Obaid Irlande Charlie McCreevy Tom Considine Islande Halldor Asgrimsson Geir Hilmar Haarde Israël David Klein Ohad Marani Italie Antonio Fazio Lorenzo Bini Smaghi Jamaïque + Omar Lloyd Davies Wesley George Hughes Japon Masajuro Shiokawa Toshihiko Fukui Jordanie Bassem I. Awadallah Hala Bsaiso Lattouf Kazakhstan Alexander Sergeyevich Pavlov Kayrat N. Kelimbetov Kenya David Mwiraria Joseph Mbui Magari Kiribati Beniamina Tinga Tebwe Ietaake Koweït Mohammad Sabah AlSalem AlSabah Bader Meshari Al-Humaidhi Lesotho M. C. Mphutlane T. J. Ramotsoari Lettonie Valdis Dombrovskis Aigars Kalvitis Liban Fuad A. B. Siniora Marwan Hemadeh Libéria Roland Massaquoi Charles R. Bright Libye Alojeli Abdel Salam Breeni Ali Ramadan Shnebsh Lituanie + Dalia Grybauskaite Arvydas Kregzde Luxembourg Luc Frieden Jean Guill Macédoine, ex-République yougoslave de Petar Gosev Dimko Kokaroski (suite page suivante) Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 121 Gouverneurs et Gouverneurs suppléants (suite) Madagascar Zaza Manitranja Ramandimbiarison Davida Rajaon Malaisie Mahathir Mohamad Samsudin Hitam Malawi Friday Jumbe Bingu wa Mutharika Maldives Fathulla Jameel Adam Maniku Mali Bassary Toure Marimantia Diarra Malte + John Dalli Joseph Scicluna Maroc Fathallah Oualalou Abderrazak El Mossadeq Maurice Khushhal Chand Khushiram Ayub Hussein Nakhuda Mauritanie Abdellahi Ould Cheikh-Sidia Mohamed Ould El Abed Mexique Francisco Gil Diaz Agustin Carstens Micronésie, États fédérés de John Ehsa Sebastian L. Anefal Moldova Zinaida Grecianii Dumitru Ursu Mongolie Chultem Ulaan Ochirbat Chuluunbat Mozambique Adriano Afonso Maleiane Manuel Chang Myanmar Hla Tun Than Nwe Namibie + Immanuel Ngatjizeko Carl-Hermann G. Schlettwein Népal Prakash Chandra Lohani Bhanu Prasad Acharya Nicaragua Eduardo Montealegre Rivas Mario Alonso Icabalceta Niger Ali Badjo Gamatie Maliki Barhouni Nigéria Adamu Ciroma Thelma Amata Iremiren Norvège Hilde Frafjord Johnson Olav Kjorven Nouvelle-Zélande Michael Cullen John Whitehead Oman Ahmed Bin Abdulnabi Macki Mohammed bin Nasser Al-Khasibi Ouganda Gerald M. Ssendaula C. M. Kassami Ouzbékistan Rustam S. Azimov (vacant) Pakistan Shaukat Aziz Waqar Masood Khan Palaos Casmir Remengesau Lawrence Alan Goddard Panama Norberto Delgado Duran Domingo Latorraca Papouasie-Nouvelle-Guinée Bart Philemon Koiari Tarata Paraguay Alcides Jimenez Q. Jose Ernesto Buttner Pays-Bas Hans Hoogervorst Agnes Van Ardenne Pérou Javier Silva Ruete Richard Webb Philippines Jose Isidro N. Camacho Rafael B. Buenaventura Pologne Leszek Balcerowicz Andrzej S. Bratkowski Portugal Manuela Ferreira Leite Francisco Esteves de Carvalho Qatar + Yousef Hussain Kamal Abdullah Bin Khalid AI-Attiyah République arabe syrienne Ghassan El-Rifai Mohamad Bittar République centrafricaine Alexis Ngomba Clement Eregani République démocratique populaire lao Chansy Phosikham Phouphet Khamphounvong République dominicaine Jose Lois Malkun Felix Calvo République kirghize Bolot Abildaev Kubat Abduldaevich Kanimetov République slovaque Ivan Miklos Elena Kohutikova République tchèque Bohuslav Sobotka Oldrich Dedek Roumanie + Mihai Nicolae Tanasescu Emil Iota Ghizari Royaume-Uni Valerie Amos Gordon Brown Rwanda Donald Kaberuka Celestin Kabanda Sainte-Lucie Kenny D. Anthony Trevor Brathwaite Saint-Kitts-et-Nevis Denzil Douglas Wendell Everton Lawrence Saint-Marin + Maurizio Rattini Loris Francini Saint-Vincent-et-les Grenadines Ralph E. Gonsalves Laura Anthony-Browne 122 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Samoa Misa Telefoni Retzlaff Hinauri Petana Sao Tomé-et-Principe Maria dos Santos Tebus Torres Genoveva Costa Sénégal Abdoulaye Diop Cheikh Hadjibou Soumare Serbie-et-Monténégro Miroslav Ivanisevic Bozidar Djelic Seychelles + Jeremie Bonnelame Alain Butler-Payette Sierra Leone Joseph B. Dauda Samura Kamara Singapour Lee Hsien Loong Lim Siong Guan Slovénie Dusan Mramor Irena Sodin Somalie (vacant) (vacant) Soudan El Zubair Ahmed El Hassan Sabana Ibrahim Jambo Sri Lanka Kairshasp Nariman Choksy Charitha Ratwatte Suède Gunnar Lund Jan O. Karlsson Suisse Joseph Deiss Micheline Calmy-Rey Suriname + Humphrey S. Hildenberg Stanley B. Ramsaran Swaziland Guduza Dlamini Musa D. Fakudze Tadjikistan Safarali Najmuddinov Akram Suleymanov Tanzanie Abdallah Omar Kigoda Gray S. Mgonja Tchad Djimrangar Dadnadji Mahamat Ali Hassan Thaïlande Suchart Jaovisidha Somchainuk Engtrakul Timor-Leste Maria Madalena Brites Boavida Aicha Bassarewan Togo M'Ba Legzim Mewunesso Baliki Pini Tonga Siosiua T. T. 'Utoikamanu 'Aisake V. Eke Trinité-et-Tobago Patrick Manning Conrad Enill Tunisie Mohamed Nouri Jouini Abdelhamid Triki Turkménistan + Ymamdurdy Gandymov (vacant) Turquie Ibrahim H. Canakci Aydin Karaoz Ukraine + Mykola Azarov Valeriy Khoroshkovskiy Uruguay + Ariel Davrieux Isaac Alfie Vanuatu Sela Molisa Jeffery Wilfred Venezuela, Repùblica Bolivariana de + Jorge Giordani Tobias Nobrega Suarez Viet Nam Le Duc Thuy Phung Khac Ke Yémen, République du Ahmed Mohamed Sofan Anwar Rizq Al-Harazi Zambie David S. Diangamo Mukuka L. N. Zimba Zimbabwe Herbert M. Murerwa Leonard Ladislas Tsumba + Non membre de l'IDA Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 123 Structure organique Administrateurs et Administrateurs suppléants Nombre de voix et part du total des voix dont ils disposent au 30 juin 2003 États au nom desquels vote Total du Total du Administrateur Administrateur suppléant chaque Administrateur des voix total des voix total Nommés Carole Brookins Robert B. Holland, III États-Unis 265 219 16,41 1 913 640 13,91 Yuzo Harada Masanori Yoshidab Japon 127 250 7,87 1 502 886 10,92 Eckhard Deutscher Eckhardt Biskup Allemagne 72 649 4,49 966 302 7,02 Tom Scholar Rosemary B. Stevenson Royaume-Uni 69 647 4,31 688 291 5,00 Pierre Duquesne Emmanuel Moulin' France 69 647 4,31 596 483 4,34 Élus Kurt Bayer Gino Alzetta Autriche, Bélarus', Belgique, 77 669 4,80 611 808 4,45 (Autriche) (Belgique) Hongrie, Kazakhstan, Luxembourg, République slovaque, République tchèque, Slovénie, Turquie Per Kurowski Maria Jesus Fernandez Costa Rica, El Salvador, Espagne, 72 786 4,50 297 725 2,16 (Rep. Bol. de (Espagne) Guatemala, Honduras, Mexique, Venezuela) Nicaragua, Venezuela (Repùblica Bolivariana de)a Ad Melkert Tamara Solyanyk Arménie, Bosnie-Herzégovine, 72 208 4,47 500 327 3,64 (Pays-Bas) (Ukraine) Bulgarie', Chypre, Croatie, Géorgie, Israël, Macédoine (ex-République yougoslave de), Moldova, Pays-Bas, Roumanie', Ukrainea Marcel Masse Sharon Weber Antigua-et-Barbuda', Bahamas,, 62 217 3,85 583 649 4,24 (Canada) (Jamaïque) Barbade, Belize, Canada, Dominique, Grenade, Guyana, Irlande, Jamaïquel, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les Grenadines Amaury Bier Gil S. Beltran Brésil, Colombie, Équateur, Haïti, 58 124 3,60 412 848 3,00 (Brésil) (Philippines) Panama, Philippines, République dominicaine, Suriname', Trinité-et-Tobago Franco Passacantando Helena Cordeiro Albanie, Grèce Italie, Malte', Portugal, 56 705 3,51 502 901 3,66 (Italie) (Portugal) Saint-Marin', Timor-Leste Neil E Hydend Dong-Soo Chine Australie, Cambodge, Corée (Rép. de), 55 800 3,45 420 963 3,06 (Australie) (Rép. de Corée) Îles Marshall, Îles Salomon, Kiribati, Micronésie (États fédérés de), Mongolie, Nouvelle-Zélande, Palaos, Papouasie- Nouvelle-Guinée, Samoa, Vanuatu Louis K. Kasekende J. Mills Jones Afrique du Sud, Angola, Botswana, 55 190 3,41 547 488 3,98 (Ouganda) (Libéria) Burundi, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Kenya, Lesotho, Libéria, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigéria, Ouganda, Seychellesa, Sierra Leone, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe Chander Mohan Akbar Ali Khan Bangladesh, Bhoutan, Inde, Sri Lanka 54 945 3,40 596 440 4,34 Vasudev (Bangladesh) (Inde) Tanwir Ali Agha Sid Ahmed Dib Afghanistan, Algérie, Ghana, Iran 54 602 3,38 272 525 1,98 (Pakistan) (Algérie) (République islamique d'), Iraq, Maroc, Pakistan, Tunisie 124 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 États au nom desquels vote Total du Total du Administrateur Administrateur suppléant chaque Administrateur des voix total des voix total Finn Jonck Inkeri Hirvensalo Danemark, Estonie', Finlande, Islande, 54 039 3,34 683 380 4,97 (Danemark) (Finlande) Lettonie, Lituanie', Norvège, Suède Pietro Veglio Jakub Karnowski Azerbaidjan, Ouzbékistan, Pologne, 47 943 2,97 519 793 3,78 (Suisse) (Pologne) République kirghize, Serbie-et-Monténégro, Suisse, Tadjikistan, Turkménistana Zhu Guangyao Wu Jinkang Chine 45 049 2,79 273 252 1,99 (Chine) (Chine) Yahya Abdulla Abdulrahman Arabie saoudite 45 045 2,79 488 093 3,55 M. Alyahya M. Almofadhi (Arabie saoudite) (Arabie saoudite) Alexey G. Kvasov Eugene Miagkov Fédération de Russie 45 045 2,79 39 082 ,28 (Fédération de Russie) (Fédération de Russie) Mahdy Ismail Aljazzaf Mohamed Kamel Amr Bahreina, Égypte (Rép. arabe d'), 43 984 2,72 296 822 2,16 (Koweït) (Égypte, Rép. arabe d') Émirats arabes unis, Jordanie, Koweit, Liban, Libye, Maldives, Oman, Qatara, République arabe syrienne, Yémen (République du) Rapee Asumpinpong Hadiyanto Brunéi Darussalama, Fidji, Indonésie, 41 096 2,54 387 404 2,82 (Thaïlande) (Indonésie) Malaisie, Myanmar, Népal, République démocratique populaire lao, Singapour, Thailande, Tonga, Viet Nam Alieto Guadagni Alfonso C. Revollo Argentine, Bolivie, Chili, Paraguay, 37 499 2,32 243 375 1,77 (Argentine) (Bolivie) Pérou, Uruguaya Paulo F. Gomes Louis Philippe Ong Seng Bénin, Burkina Faso, Cameroun, 32 252 2,00 411 957 2,99 (Guinée-Bissau) (Maurice) Cap-Vert, Comores, Congo (République démocratique du), Congo (République du), Côte d'Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Madagascar, Mali, Maurice, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé-et- Principe, Sénégal, Tchad, Togo Les personnes dont le nom figure ci-après ont également exercé la fonction d'Administrateur ou d'Administrateur suppléant après le 31 octobre 2002: Administrateur suppléant Fin du mandat Maria Teresa S. Habitan (Philippines) 30 janvier 2003 Nguyen Doan Hung (Viet Nam) 14 février 2003 Jerzy Hylewski (Pologne) 14 mai 2003 Ahmed Sadoudi (Algérie) 24 janvier 2003 Note . La Somalie (802 voiX à la BIRD et 10 506 voiX à l'IDA) n'a pas participé à l'élection ord naire des Administrateurs tenue en 2002, et ses voix ne sont pas pris en compte dans le tableau ci-dessus a. Membre de la BIRD seulement. b. Sera remplacé par Toshio Oya (Japon) à compter du 7 juillet 2003. c Sera remplacé par Anthony Requin (France) à compter du 8 juillet 2003 d Sera remplacé par John Austin (Nouvelle-Zélande) à compter du 1e' août 2003. e. Sera remplacé par Terry O'Brien (Australie) à compter du 23 Juillet 2003. Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 125 Structure organique Direction au 30 juin 2003 Président James D. Wolfensohn Directeur général Shengman Zhang Directeur général Jeffrey A. Goldstein Directeur général Mamphela Ramphele Directeur général Peter Woicke Premier Vice-président et Directeur financier Gary Perlin Premier Vice-président (Économie du développement) et Économiste en chef Nicholas H. Stern Vice-président et Responsable de réseau (Politique opérationnelle et Services-pays) James W. Adams Vice-président (Secteur financier) Cesare Calari Vice-président et Contrôleur Fayezul H. Choudhury Vice-président (Amérique latine et Caraïbes) David de Ferranti Vice-président (Relations extérieures et Questions concernant les Nations Unies) tan A. Goldin Vice-président et Responsable de réseau (Développement écologiquement et socialement durable) lan Johnson Vice-président (Asie de l'Est et Pacifique) Jemal-ud-din Kassum Vice-président et Responsable de réseau (Développement du secteur privé) Michael U. Klein Vice-président (Mobilisation des ressources et cofinancement) Geoffrey B. Lamb Vice-président (Institut de la Banque mondiale) Frannie Leautier Vice-président (Europe et Asie centrale) Johannes Linn Vice-président (Afrique) Callisto Madavo Vice-président et Chef des services d'information Mohamed Muhsin Vice-président et Responsable de réseau (Lutte contre la pauvreté et gestion économique) Gobind Nankani Vice-président (Asie du Sud) Mieko Nishimizu Vice-président et Secrétaire Ngozi N. Okonjo-Iweala Vice-président (Relations extérieures, Europe) Jean-François Rischard Vice-président (Moyen-Orient et Afrique du Nord) Jean-Louis Sarbib Vice-président et Responsable de réseau (Infrastructure) Nemat Shafik Vice-président (Ressources humaines) Katherine Sierra Vice-président (Stratégie et gestion des ressources) Anil Sood Vice-président (Relations extérieures) et Représentant spécial au Japon Yukio Yoshimura Vice-président et Trésorier Graeme Wheeler Directeur général (Évaluation des opérations) Gregory Ingram Vice-président et Responsable de réseau (Développement humain) vacant Vice-président et Conseiller juridique vacant Note: Pour en savoir plus, consulter la page « À propos » du site: www banquemondiale.org 126 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Structure organique Adresse des bureaux au 30 juin 2003 Siège Genève *Afrique du Sud 1818 H Street N.W. Banque mondiale Mr. Fayez S. Omar Washington, D.C. 20433, États-Unis 3, chemin Louis-Dunant The World Bank Tél.: (202) 473-1000 Case Postale 66 First Floor, Pro Equity Court Fax: (202) 477-6391 1211 Genève 20, Suisse 1250 Pretorius Street Courriel : Feedback@worldbank.org Tél.: (41-22) 748 1000 Hatfield, Pretoria 0083 www.worldbank.org Fax: (41-22) 748 1030 République sud-africaine (adresse postale: P.O. Box 12629, Bureau de New York Londres Hatfield 0028, Pretoria) Mr. Eduardo A. Doryan The World Bank Tél.: (27-12) 431-3100 TheWorld Bank, NewZealand House Fax: (27-12) 431-3134 Office of the Special Representative 15th Floor, Haymarket Courriel: Fomar@worldbank.org to the UN London SW1 Y4TE, Grande-Bretagne www.worldbank.org/afr 1 Dag Hammarskjold Plaza Tél.: (44-20) 7930-8511 885 2nd Avenue, 26th Floor Fax: (44-20) 7930-8515 Albanie New York, N.Y. 10017, États-Unis Mr. Eugen Scanteie Tél.: (212) 355-5112 Rome TheWorldBank Fax: (212) 355-4523 The World Bank Deshmoret e 4 Shkurtit, No. 34 Courriel: Edoryan@worldbank.org Via Labicana 1 10 Tirana, Albanie 00184 Rome, Italie Tél.: (355-4) 230 017 Europe Tél.: (39-06) 77 7101 Fax: (355-4) 240 590 M. Jean-François Rischard Fax: (39-06) 70 96 046 Courriel: Escanteie@worldbank.org Vice-président www.worldbank.org/europe www.worldbank.org/eca Banque mondiale 66 avenue d'Iéna Tokyo Algérie 75116 Paris, France Mr. Yukio Yoshimura M. Djamal Mostefai Tél.: (33-1) 40 69 30 00 Vice-président Banque mondiale Fax: (33-1) 40 69 30 64 The World Bank 19, rue Émile Marquis - Djennane Courriel : irischard@worldbank.org 10th Floor, Fukoku Seimei Building El Malik- Hydra 16035 www.worldbank.org/europe 2-2-2 Uchisaiwai-cho, Chiyoda-ku Alger, Algérie Tokyo 100-0011 Japon Tél.: (213-21) 54-66-66 Bruxelles Tél.: (81-3) 3597-6650 Fax: (213-21) 54-93-52 Mme Haleh Bridi Fax: (81-3) 3597-6695 Courriel: Dmostefai@worldbank.org Représentant spécial auprès de l'Union Courriel: Yyoshimural@worldbank.org européenne www.worldbank.or.jp/ Angola Banque mondiale Mr. Laurence C. Clarke 10 rue Montoyer Afghanistan The World Bank Liaison Office B- 1000 Bruxelles, Belgique Mr. William Byrd Rua Alfredo Troni (Edificio BPC) Tél.: (32-2) 552 00 52 TheWorld Bank No. 15,14Andar (14thFloor) Fax: (32-2) 552 00 25 Street No. 15, House No. 19 Luanda, Angola Courriel: Hbridi@worldbank.org Opposite Palace #8 (adresse postale : Caixa Postal 1331) www.worldbank.org/eu Wazir Akbar Khan Tél.: (244-2) 394-877 Kabul,Afghanistan Fax: (244-2) 394-784 Francfort Tél.: (0097) 7027 6002 Courriel: Lclarke@worldbank.org Mr. Oltmann G. Siemens Courriel: Wbyrd@worldbank.org www.worldbank.org/afr The World Bank www.worldbank.org/sar Bockenheimer Landstrasse 109 60325 Francfort am Main, Allemagne Tél.: (49-69) 743-48230 Fax: (49-69) 743-48239 * Les directeurs-pays sont basés sur le terrain. Voir la carte des représentations de la Banque à l'étranger et des pays admis à bénéficier des prêts de la Banque mondale au chapitre 5 Note. Les sites web des Bureaux régionaux sont indiqués aux pages 182 et 183. Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 127 Arabie saoudite *Bangladesh Bosnie-Herzégovine Mr. Edgar Saravia Ms. Christine Wallich Mr. Joseph K. Ingram The World Bank The World Bank The World Bank UNDP Building, Diplomatic Quarter 3A, Paribagh Hamdije Kresevljakovica 19/5 (beside American Embassy) Dhaka 1000, Bangladesh 71000 Sarajevo Riyadh, Arabie saoudite (adresse postale: G.P.O. Box 97) Bosnie-Herzégovine (adresse postale: P.O. Box 5900, Tél.: (880-2) 861-1056.966-9301-7 Tél.: (387-33) 440 293 Riyadh 11432, Arabie saoudite) Fax: (880-2) 861-3220 Fax: (387-33) 440 108 Tél.: (966-1) 483-4956 Courriel: Cwallich@worldbank.org Courriel: Tingram@worldbank.org Fax: (966-1) 488-5311 www.worldbank.org/sar www.worldbank.org.ba/ Courriel: Esaravia@worldbank.org www.worldbank.org/mena Bélarus *Brésil Mr. Vadim P. Voronin Mr. Vinod Thomas *Argentine The World Bank Banco Mundial Mr. Axel van Trotsenburg 2A Gertsen Street, 2nd Floor Setor Comercial Norte Quadra 02 Banco Mundial Minsk,220030 Lote A-Edificio Edificio Bouchard République du Bélarus Corporate Financial Center Bouchard 547, 27 & 28 Floor Tél.: (375-17) 226-5284 Conjuntos 204/303/304, 603 C 1106ABG Buenos Aires, Argentine Fax: (375-17) 211-0314 Brasilia, DF 70712-900, Brésil Tél.: (54-11) 4316-9700 Courriel: Vvoronin@worldbank.org Tél.: (55-61) 329-1000 Fax: (54-11) 4313-1233 www.worldbank.org/eca Fax: (55-61) 329-1010 Courriel: Courriel: Vthomas@worldbank.org Avantrotsenburg@worldbank.org Belgique www.worldbank.org/lac www.worldbank.org/lac Mme Margret C. Thalwitz Banque mondiale Brésil, Fortaleza Arménie 10 rue Montoyer, bte 16 Mr. Antonio Magalhaes Mr. Roger Robinson B- 1000 Bruxelles, Belgique The World Bank Liaison Office The World Bank Tél.: (32-2) 552-00-52 Rua Oswaldo Cruz, No. 01 Republic Square Fax: (32-2) 552-00-25 Edificio Beira Mar Trade Center, 9 V. Sargsyan Street Courriel: Mthalwitz@worldbank.org Sala 1710 Yerevan 375010, Arménie www.worldbank.orgleca 60125-150 - Fortaleza, Cearâ, Brésil Tél.: (374-1) 527888 Tél.: (55-85) 242-7200 Fax: (374-1) 521787 Bénin Fax: (55-85) 242-7177 Courriel: Rrobinson@worldbank.org Mme Diarietou Gaye www.worldbank.org/lac www.worldbank.org/eca Banque mondiale Zone résidentielle de la Radio Brésil, Recife *Australie Cotonou, Bénin Mr. Tulio Barbosa Mr. Xian Zhu (adresse postale : B.R 03-2112) Banco Mundial The World Bank Tél.: (229) 312124 Edificio SUDENE, Sala 13S-021 Level 19, 14 Martin Place Fax: (229) 312751, 315839 Cidade Universitaria CML Building Courriel: Dgaye@worldbank.org 50670-900 Recife, PE, Brésil Sydney NSW 2000, Australie www.worldbank.org/afr Tél.: (55-81) 3453-1644 Tél.: (61-2) 9235-6522 Fax: (55-81) 3453-4624 Fax: (61-2) 9223-9903 Bolivie Courriel: Tbarbosa@worldbank.org Courriel: Xzhul@worldbank.org Mr. John Newman www.worldbank.org/lac www.worldbank.org/eap Banco Mundial Edificio Victor, piso 9 Bulgarie Azerbaidjan Calle Fernando Guachalla #342 Mr. Oscar de Bruyn Kops Mr. Akbar Noman Sopocachi The World Bank The World Bank La Paz, Bolivie World Trade Center-Interpred 91-95 Mirza Mansur Street (adresse postale: Casilla 8692) 36 Dragan Tsankov Blvd. Icheri Sheher Tél.: (591-2) 244-3555 1040 Sofia, Bulgarie Bakou, 370004, Azerbaïdjan Fax: (591-2) 212-9880 Tél.: (359-2) 96 97 229 Tél.: (994-12) 922586 Courriel: lnewman@worldbank.org Fax: (359-2) 971 20 45 Fax: (994-12) 921479 www.worldbank.org/lac Courriel: Courriel: Anoman@worldbank.org Odebruinkops@worldbank.org www.worldbank.org/eca www.worldbank.bg * Les directeurs-pays sont basés sur le terrain. Voir la carte des représentations de la Banque à l'étranger et des pays admis à bénéficier des prêts de la Banque mondiale au chapitre 5. Note Les sites web des Bureaux régionaux sont indiqués aux pages 182 et 183. 128 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Burkina Faso *Cisjordanie et Gaza *Côte d'ivoire M. Jean Mazurelle Mr. Nigel Roberts M. Mamadou Dia Banque mondiale The World Bank Banque mondiale Immeuble BICIA, 31 étage P.O. Box 54842 Carrefour rues Booker Washington Ouagadougou, Burkina Faso Jérusalem et Jacques Aka, Cocody, (adresse postale: BP. 622) Ai-Ram Tél: (972-2) 2366500 Abidjan 01, Côte d'Ivoire Tél.: (226) 306237 Al-Ram Fax: (972-2) 2366543 (adresse postale: B.P. 1850) Fax: (226) 308649 Gaza Tél: (972-8) 2823422 Tél.: (225) 22 40 04 00 Courriel: Jmazurelle@worldbank.org Gaza Fax: (972-8) 2824296 Fax: (225) 22 40 04 61 www.worldbank.org/afr www.worldbank.org/mena Courriel: Mdia@worldbank.org www.worldbank.org/afr Burundi Colombie M. Mathurin Gbetibouo Mr. Alberto Chueca Mora *Croatie Banque mondiale Banco Mundial Mr. Andrew Vorkink, Directeur-pays Avenue du 18 septembre Carrera 7 No. 71-21 Ms. Indira Konjhodzic, Chef-pays Bujumbura, Burundi Torre A, piso 16 The World Bank (adresse postale: BP. 2637) Apartado 10229 Trg J.F.Kennedya 6b/111 Tél.: (257-2) 22443, 23269 Bogota, Colombie HR-10000 Zagreb, Croatie Fax: (257-2) 26005 Tél. : (57-1) 326-3600 Tél.: (385-1) 2357-222 Courriel: Mgbetibouo@worldbank.org Fax: (57-1) 326-3480 Fax: (385-1) 2357-200 www.worldbank.org/afr Courriel: Courriel: Avorkink@worldbank.org Achuecamora@worldbank.org Courriel: Ikonihodzic@worldbank.org Cambodge www.worldbank.org/lac www.worldbank.hr/ Ms. Nisha Agrawal The World Bank Congo, République *Égypte, République arabe d' 113 Norodom Boulevard démocratique du Mr. Mahmood A. Ayub Phnom Penh, Cambodge M. Onno Ruhl The World Bank (adresse postale: P.O. Box 877) Banque mondiale World Trade Center Tél.: (855-23) 213538, 213639 Avenue Wagenia, n° 4847 1191 Corniche El-Nil, 15th Floor Fax: (855-23) 210504, 210373 Kinshasa-Gombe Boulaq, Le Caire, Courriel: Nagrawal@worldbank.org République démocratique du Congo République arabe d'Égypte, 11221 www.worldbank.org/eap Tél.: (243) 994-9015 Tél.: (20-2) 574-1670 Fax: (243) 880-7817 Fax: (20-2) 574-1676 Cameroun Courriel: Oruhl@worldbank.org Courriel: Magyub@worldbank.org M. Madani M. Tall www.worldbank.orgLafr www.worldbank.org/mena Banque mondiale Rue 1.792, n° 186 Congo, République du Équateur Yaoundé, Cameroun M. Alassane Diawara Mr. McDonald P. Benjamin (adresse postale: BP. 1128) Banque mondiale Banco Mundial Tél.: (237) 221 68 75 Immeuble BDEAC, 2e étage Calle 12 de Octubre 1830 y Cordero Fax: (237) 221 07 22 Boulevard de la Révolution World Trade Center Courriel: Mtall@worldbank.org Boite postale 14536 Torre B, Piso 13 www.worldbank.org/afr Brazzaville, République du Congo Quito, Équateur Tél.: (242) 81 33 30 Tél.: (593-2) 222 0204 *Chine Fax: (242) 81 53 16 Fax: (593-2) 222 0205 Mr. Yukon Huang Courriel: Adiawara@worldbank.org Courriel: Mbenjaminl@worldbank.org The World Bank www.worldbank.org/afr www.worldbank.org/lac 9th Floor, Building A, Fuhua Mansion No. 8, Chaoyangmen Beidajie Érythrée Dongcheng District, Mr. Florian Fichtl Beijing 100027, Chine The World Bank (adresse postale: PO. Box 100600-9086) 15/17, Tsegai Adig Street Tél.: (86-10) 6554-3361 Zone 03, Subzone 01 Fax: (86-10) 6554-1686 Asmara, Érythrée Courriel: Yhuang2@worldbank.org Tél.: (291-1) 12 43 02 www.worldbank.org.cn/ Fax: (291-1) 12 43 09 Courriel: Ffichtl@worldbank.org www.worldbank.org/afr * Les directeurs-pays sont basés sur le terrain. Voir la carte des représentations de la Banque à l'étranger et des pays admis à bénéficier des prêts de la Banque mondiale au chapitre 5 Note; Les sites web des Bureaux régionaux sont indiqués aux pages 182 et 183. Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 129 *Éthiopie Guatemala *Inde Mr. Ishac Diwan Mr. Eduardo Somensatto Mr. Michael F. Carter The World Bank Banco Mundial The World Bank Africa Avenue 13 Calle 3-40 70 Lodi Estate Bole Road Zona 10, Edificio Atlantis, Piso 14 New Delhi 110 003, Inde Addis-Ababa, Éthiopie Ciudad Guatemala, Guatemala (adresse postale: P.O. Box 416, (adresse postale: P.O. Box 5515) Tél. : (502) 366-2044 New Delhi 110 001) Tél.: (251-1) 62 77 00 Fax: (502) 366-1936 Tél.: (91-11) 2461 7241 Fax: (251-1) 62 77 17 Courriel : Esomensatto@worldbank.org Fax: (91-11) 2461 9393 Courriel: Idiwan@worldbank.org www.worldbank.org/lac Courriel: Mcarterl@worldbank.org www.worldbank.org/afr www.worldbank.org.in/ Guinée *Fédération de Russie M. Jan Weetjens *Indonésie Mr. Julian F. Schweitzer Banque mondiale Mr. Andrew Steer The World Bank Immeuble de l'Archevêché The World Bank Bolshaya Molchanovka 36/1 Face Baie des Anges Jakarta Stock Exchange Building Moscou 121069, Fédération de Russie Conakry, Guinée Tower 2,12th Floor Tél.: (7-095) 745-7000 (adresse postale : B.P. 1420) Sudirman Central Business Fax: (7-095) 745-7002 Tél.: (224) 412-770 District (SCBD) Courriel: lschweitzer@worldbank.org Fax: (224) 415-094 Jl. Jendral Sudirman Kav. 52-53 www.worldbank.org.ru/eng/ Courriel: Tweetjens@worldbank.org Djakarta 12190, Indonésie www.worldbank.org/afr (adresse postale : PO. Box 324/JKT) Gabon Tél.: (62-21) 5299-3000 Mme Mehrnaz Teymourian Guyana Fax: (62-21) 5299-3111 Banque Mondiale The World Bank Liaison Office Courriel: Asteer@worldbank.org Quartier Palais de Justice UNDP Building www.worldbank.or.id Section RG - Parcelle n" 222 42 Brickdam and U.N. Place Boite postale 2183 Stabroek Jamaique Libreville, Gabon Georgetown, Guyana Mr. Errol G. Graham Tél.: (241) 73 81 71 Tél.: (592) 223 5036 The World Bank Liaison Office Fax: (241) 73 81 69 Fax: (592) 225 1384 Island Life Center Courriel: www.worldbank.org/lac 6 St. Lucia Avenue Mteymourian@worldbank.org Third Floor www.worldbank.org/afr Haiti Kingston 5, Jamaïque M. Marco Mantovanelli Tél.: (876) 960-0459 Géorgie Banque mondiale Fax: (876) 960-0463 The World Bank c/o BID, 389 Route de Bourdon Courriel: Egraham@worldbank.org 5A, 1st Drive, Chavchavadze Avenue Port-au-Prince, Haïti www.worldbank.org/lac Tbilissi, 380079 Géorgie Tél.: (509) 510-3797 Tél.: (995-32) 99-04-48 Fax: (509) 512-5895/(809) 566-7746 *Kazakhstan Fax: (995-32) 99-52-88 Courriel: Mr. Dennis N. de Tray www.worldbank.org/eca Mmantovanelli@worldbank.org The World Bank Almaty Office 41/A www.worldbank.org/lac Kazybek bi Street, 4th Floor *Ghana 480100 Almaty, Mr. Mats Karlsson Honduras République du Kazakhstan The World Bank Mr. Joseph Owen Tél.: (7-3272) 980-580 69 Dr. Isert Road Banco Mundial Fax: (7-3272) 980-581 North Ridge Residential Area Centro Financiero BANEXPO, 4to Piso Courriel: Ddetray@worldbank.org Accra, Ghana Boulevard San Juan Bosco www.worldbank.org.kz/ (adresse postale: P.O. Box M. 27) Colonia Payaqui Tél.: (233-21) 229681 Apartado Postal 3591 Mr. Roman Solodchenko Fax: (233-21) 227887 Tegucigalpa, Honduras The World Bank Astana Office Courriel: Mkarlsson@worldbank.org Tél.: (504) 239-4551 Samal Microdistrit, 14th Floor www.worldbank.org/afr Fax: (504) 239-4555 Astana Towers, 473000 Astana, Courriel: lowen@worldbank.org République du Kazakhstan www.worldbank.org/lac Tél.: (7-3172) 580-555 Fax: (7-3172) 580-342 Courriel: Sroman@worldbank.org * Les directeurs-pays sont basés sur le terrain. Voir la carte des représentations de la Banque à l'étranger et des pays admis à bénéficier des prêts de la Banque mondiale au chapitre 5. Note: Les sites web des Bureaux régionaux sont indiqués aux pages 182 et 183. 130 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 *Kenya Lituanie Maroc Mr. Makhtar Diop Mr. Mantas Nocius M. Ferid Belhaj The World Bank The World Bank Banque mondiale Hill Park Building Jogailos Str. 4,5th Floor 7, rue Larbi Ben Abdellah Upper Hill 2001 Vilnius, Lituanie Rabat-Souissi, Maroc Nairobi, Kenya Tél.: (370-5) 210 7680 Tél.: (212-37) 63.60.50 (adresse postale: P.O. Box 30577) Fax: (370-5) 210 7681 Fax: (212-37) 63.60.51 Tél.: (254-2) 260 300 Courriel: Mnocius@worldbank.org Courriel: Fbelhaj@worldbank.org Fax: (254-2) 260 380 www.worldbank.lt/ www.worldbank.org/mena Courriel: Mdiop2@worldbank.org www.worldbank.org/afr Macédoine, ex-République Mauritanie yougoslave de M. Yves Duvivier Kosovo Ms. Marie-H. P. Bricknell Banque mondiale Mr. Sidi Boubacar The World Bank Villa n' 30, Lot A The World Bank Liaison Office 34 Leninova Street Quartier Socogim Rruga Tirana No. 35 91000 Skopje, République de Macédoine Nouakchott, Mauritanie Pristina, Kosovo Tél.: (389-2) 117-159 (adresse postale: B.P. 667) Serbie-et-Monténégro Fax: (389-2) 117-627 Tél.: (222) 525 10 17 Tél.: (381-38) 249 459 Courriel: Mbricknell@worldbank.org Fax: (222) 525 13 34 Fax: (381-38) 249 780 www.worldbank.org.mk/ Courriel: Yduvivier@worldbank.org Courriel: Sboubacar@worldbank.org www.worldbank.org/afr www.worldbank.org/eca *Madagascar M. Hafez Ghanem *Mexique Lesotho Banque mondiale Ms. Isabel M. Guerrero The World Bank Liaison Office Rue Andriamifidy L. Razafimanantsoa, Banco Mundial U.N. House Anosy (près du ministère des Affaires Insurgentes Sur 1605, Piso 24 United Nations Road étrangères) San Jose Insurgentes Maseru, Lesotho Antananarivo 101, Madagascar 03900 Mexico, D.F., Mexique Tél.: (266) 321-480 (adresse postale: B.P. 4140) Tél.: (52-5) 5480-4200 Fax: (266) 310-619 Tél.: (261-20) 2256000 Fax: (52-5) 5480-4222 www.worldbank.org/afr Fax: (261-20) 2233338 Courriel: Iguerrero@worldbank.org Courriel: Hghanem@worldbank.org www.worldbank.org/lac Lettonie www.worldbank.org/afr Mrs. Inguna Dobraja Moldova The World Bank Malawi Mr. Edward K. Brown Smilsu Street 8, 5th Floor Mr. Dunstan M. Wai The World Bank Riga, LV i 162, Lettonie The World Bank Sciusev str., 76/6, MD 2012 Tél.: (371-7) 220-744 Development House Chisinau, République de Moldova Fax: (371-7) 814-245 Capital City Tél.: (373-2) 237-065 Courriel: Idobraia@worldbank.org Lilongwe 3, Malawi Fax: (373-2) 237-053 www.worldbank.org.lv/ (adresse postale : P.O. Box 30557) Courriel: Ebrownl@worldbank.org. Tél.: (265-1) 770 611 www.worldbank.org/eca Liban Fax: (265-1) 771 158/773 908 Mr. Omar Razzaz Courriel: Dwai@worldbank.org Mongolie The World Bank www.worldbank.org/afr Mr. Saha Dhevan Meyanathan U.N. House The World Bank 6th Floor Mali 11-A Peace Avenue Riad El Solh Mme Judith Press Ulaanbaatar 210648, Mongolie Beyrouth 1107 2270, Liban Banque mondiale Tél.: (976-11) 312-647 (adresse postale : P.O. Box 11-8577) Immeuble SOGEFIH, Fax: (976-11) 312-645 Tél.: (961-1) 987 800 Centre Commercial Rue 32 Courriel: Smeyanathan@worldbank.org Fax: (961-1) 986 800 Quartier du fleuve www.worldbank.org.mn www.worldbank.org/mena Bamako, Mali (adresse postale : B.P. 1864) Tél.: (223) 222 22 83 Fax: (223) 222 66 82 Courriel: lpress@worldbank.org www.worldbank.org/afr * Les directeurs-pays sont basés sur le terrain. Voir la carte des représentations de la Banque à l'étranger et des pays admis à bénéficier des prêts de la Banque mondiale au chapitre 5. Note: Les sites web des Bureaux régionaux sont indiqués aux pages 182 et 1 83. Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 131 *Mozambique *Nigéria Paraguay Mr. Darius Mans Mr. Mark D. Tomlinson Mr. Peter M. Hansen The World Bank The World Bank Banco Mundial Avenue Kenneth Kaunda, Plot 433 Yakubu Gowon Crescent Edificio Naciones Unidas 1224 Maputo, Mozambique Opposite ECOWAS Secretariat Av. Mcal. Lopez y Saravi (adresse postale: Caixa Postal 4053) Asokoro District Asunci6n, Paraguay Tél.: (258-1) 49 28 41 Abuja, Nigéria Tél.: (595-21) 664-000 Fax: (258-1) 49 28 93 (adresse postale: P.O. Box 2826, Garki) Fax: (595-21) 664-002 Courriel: Dmans@worldbank.org Tél.: (234-9) 314-5269 Courriel: Phansenl@worldbank.org www.worldbank.org/afr Fax: (234-9) 314-5267 www.worldbank.org/lac Courriel: Mtomlinson@worldbank.org *Népal www.worldbank.org/afr *Pérou Mr. Kenichi Ohashi Mr. Marcelo Giugale The World Bank Ouganda Banco Mundial Yak &Yeti Hotel Complex, The World Bank Avenida Alvarez Calderon 185 Lal Durbar, 1 Lumumba Avenue Piso 7, San Isidro Katmandou, Népal Rwenzori House, 4th Floor Lima, Pérou (adresse postale: P.O. Box 798) Kampala, Ouganda Tél.: (51-1) 215-0660 Tél.: (977-1) 4226793 (adresse postale: PO. Box 4463) Fax: (51-1) 421-7241 Fax: (977-1) 4225112 Tél.: (256-41) 230-094 Courriel: Mgiugale@worldbank.org Courriel: Kohashi@worldbank.org Fax: (256-41) 230-092 www.worldbank.org/lac www.worldbank.org/sar. www.worldbank.org/afr *Philippines Nicaragua Ouzbékistan Mr. Robert V. Pulley Ms. Amparo Ballivian Mr. David Pearce The World Bank Banco Mundial The World Bank 23/F, The Taipan Place Building De la Rotonda de la 15th Floor of International Emerald Avenue, Ortigas Center Centroamerica, 400 mts. Abajo Business Center Pasig City, Metro Manila, Philippines Segundo Piso Edificio SYSCOM 107 B, Amir Timur Str. Tél.: (63-2) 637-5855 Managua, Nicaragua 700084, Tashkent, Ouzbékistan Fax: (63-2) 637-5870 Tél.: (505) 270-0000 Tél.: (998-71) 1385950 Courriel: Rpulley@worldbank.org Fax: (505) 270-0077 Fax: (998-71) 1385951 www.worldbank.org/eap Courriel: Aballivian@worldbank.org Courriel: Dpearce@worldbank.org www.worldbank.org/lac www.worldbank.org/eca * Pologne Mr. Roger W. Grawe, Directeur-pays Niger *Pakistan Mr. Christopher L. Hall, Chef-pays M. Vincent Turbat Mr. John W. Wall The World Bank Banque mondiale The World Bank 53, Emilii Plater St. 42 rue des Dallols 20 A Shahrah-e-Jamhuriyat, Ramna 5, Warsaw Financial Center, 9th Floor Niamey Plateau G-5/ 1, Islamabad, Pakistan 00- 113 Warsow, Pologne B.P. 12402 (adresse postale: P.O. Box 1025) Tél.: (48-22) 520 8000 Niamey, Niger Tél.: (92-51) 2279641 Fax: (48-22) 520 8001 Tél.: (227) 72 59 29 Fax: (92-51) 2279648 Courriel: Rgrawe@worldbank.org, Fax: (227) 73 55 06 Courriel: Twall@worldbank.org challl@worldbank.org Courriel: Vturbat@worldbank.org www.worldbank.org/sar www.worldbank.org.pl/ www.worldbank.org/afr Papouasie-Nouvelle-Guinée République centrafricaine Mr. Mahesh Sharma M. Madani M. Tall The World Bank Liaison Office Banque mondiale c/o Holiday Inn Rue des Missions Suite 102 Bangui, République centrafricaine P.O. Box 1981 (adresse postale: B.P. 819) Boroko, Port Moresby Tél.: (236) 616138 Papouasie-Nouvelle-Guinée Fax: (236) 616087 Tél.: (675) 323-1366 Courriel: Mtall@worldbank.org Fax: (675) 323-1526 www.worldbank.org/afr www.worldbank.org/eap * Les directeurs-pays sont basés sur le terrain. Voir la carte des représentations de la Banque à l'étranger et des pays admis à bénéficier des prêts de la Banque mondiale au chapitre 5. Note: Les sites web des Bureaux régionaux sont indiqués aux pages 182 et 183. 132 Banque mondiale : Rapport annuel 2003 République démocratique *Sénégal Tadjikistan populaire lao M. John McIntire Mr. Cevdet A. Denizer M. Enrique O. Crousillat Banque mondiale The World Bank Banque mondiale 3 Place de l'indépendance Rudaki Avenue 105 Pathou Xay - Nehru Road Immeuble SDIH 5' étage Doushanbe, Tadjikistan Vientiane, RDP lao Dakar, Sénégal Tél.: (992-372) 21-07-56 (adresse postale :B.P.345 code 01004) (adresse postale: B.P. 3296) Fax: (992-372) 51-00-42 Tél.: (856-21) 414-209,450-010 Tél.: (221) 849-50-00 Courriel: Cdenizer@worldbank.org Fax: (856-21) 414-210 Fax: (221) 849-50-27 www.worldbank.org/eca Courriel: Ecrousillat@worldbank.org Courriel: Tmcintire@worldbank.org www.worldbank.org/eap www.worldbank.org/afr Tanzanie M. Benno J. Ndulu République dominicaine Serbie-et-Monténégro The World Bank Mr. Marco Mantovanelli Mr. Rory O'Sullivan 50 Mirambo Street Banco Mundial The World Bank Dar-es-Salaam, Tanzanie Calle Virgilio Diaz Ordofiez #36 Bulevar Kralja Aleksandra 86-90 (adresse postale: P.O. Box 2054) esq. Gustavo Mejia Ricart Belgrade, Serbie-et-Montenegro Tél.: (255-22) 2114575 Edificio Mezzo Tempo, Suite 401 Tél.: (381-11) 3023-700 Fax: (255-22) 2113039 4ta. Planta, Santo Domingo, Fax: (381-11) 3023-732 Courriel: Bndulu@worldbank.org République dominicaine Courriel: Rosullivan@worldbank.org www.worldbank.org/afr Tél.: (809) 566-6815 www.worldbank.org/eca Fax: (809) 566-7746, 566-7189 Tchad Courriel: Sierra Leone M. Gregor Binkert Mmantovanelli@worldbank.org Mr. Richard Lynn Ground Banque mondiale www.worldbank.org/lac The World Bank Avenue Charles de Gaulle Africanus House et Avenue du Commandant Lamy République kirghize 13A Howe Street Quartier Bololo Mr. James Christopher Lovelace Freetown, Sierra Leone N'Djamena, Tchad The World Bank Tél.: (232-22) 227555 (adresse postale: B.P. 146) 214 Moskovskaya Str. Fax: (232-22) 228555 Tél.: (235-52) 3247, 3360 Bishkek 720010, République kirghize Courriel: Rground@worldbank.org Fax: (235-52) 4484 Tél.: (996-312) 61 06 50 www.worldbank.orglafr Courriel: Gbinkert@worldbank.org Fax: (996-312) 61 03 56 www.worldbank.org/afr Courriel: llovelace@worldbank.org Singapour www.worldbank.org.kg Mr. Peter L. Stephens *Thaïlande The World Bank Liaison Office Mr. Ian C. Porter Roumanie #15-08, MAS Building The World Bank The World Bank 10 Shenton Way Diethelm Towers, Tower A Boulevard Dacia 83, Sector 2 Singapour, 079117 14th Floor, 93/1 Wireless Road Bucharest, Roumanie Tél.: (65) 6324-4612 Lumpini, Pathumwan Tél.: (40-1) 210-1804 Fax: (65) 6324-4615 Bangkok 10330, Thaïlande Fax: (40-1) 210-2021 Courriel: Pstephensl@worldbank.org Tél.: (66-2) 256-7792 www.worldbank.org.ro/ www.worldbank.orgleap Fax: (66-2) 256-7794/5 Courriel: Iporter@worldbank.org Rwanda *Sri Lanka www.worldbank.or.th Banque mondiale Mr. Peter C. Harrold Boulevard de la Révolution The World Bank Immeuble SORAS Ist Floor, DFCC Building Kigali, Rwanda 73/5, Galle Road (adresse postale : B.P. 609) Colombo 3, Sri Lanka Tél.: (250) 572204 (adresse postale: P.O. Box 1761) Fax: (250) 576385 Tél.: (94-1) 448070/1 www.worldbank.org/afr Fax: (94-1) 440357 Courriel: Pharrold@worldbank.org www.worldbank.org/sar * Les directeurs-pays sont basés sur le terrain. Voir la carte des représentations de la Banque à l'étranger et des pays admis à bénéficier des prêts de la Banque mondiale au chapitre 5. Note: Les sites web des Bureaux régionaux sont indiqués aux pages 182 et 183. Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 133 Timor-Leste *Turquie Yémen, République du Ms. Elisabeth Huybens Mr. Ajay Chhibber Mr. Robert E. Hindle The World Bank The World Bank The World Bank, Rua Dos Direitos Humanos Ugur Mumcu Caddesi 88 Hadda Street No. 40 off Dili, Timor-Leste Kat: 2, 06700 Gaziosmanpasa Damascus Road (adresse postale: World Bank Mission, Ankara, Turquie Sana'a, République du Yémen Timor-Leste, GPO Box 3548, Darwin, Tél.: (90-312) 446 38 24 (adresse postale: P.O. Box 18152) NT 0801,Australie) Fax: (90-312) 446 24 42 Tél.: (967-1) 413 708 Tél.: (670-390) 312-367/324-649 Courriel: Achhibber@worldbank.org Fax: (967-1) 413 709 Fax: (670-390) 321-178 (d'Australie www.worldbank.org.tr/ Courriel: Rhindle@worldbank.org seulement) Courriel: Ehuybens@worldbank.org Ukraine Zambie www.worldbank.org/eap Mr. Dusan Vujovic Mr. Ohene Owusu Nyanin The World Bank The World Bank Togo 2 Lysenko Street Anglo American Building M. Jean-Michel Happi Kyiv 01034, Ukraine 74 Independence Avenue, 3rd Floor Banque mondiale Tél.: (380-44) 490 6671 Lusaka, Zambie 10101 169 Boulevard du 13 janvier Fax: (380-44) 490 6670 (adresse postale: P.O. Box 35410) Immeuble BTCI, 8eétage Courriel: Dvuiovic@worldbank.org Tél.: (260-1) 252-811 Lomé, Togo www.worldbank.org.ua/ Fax: (260-1) 254-283 (adresse postale : B.P. 3915) Courriel: Onyanin@worldbank.org Tél.: (228) 221.57.77 Venezuela, Republica www.worldbank.org/afr Fax: (228) 221.78.56 bolivariana de Courriel: Thappi@worldbank.org Mr. David Varela Zimbabwe www.worldbank.org/afr Banco Mundial Mr. Ohene Owusu Nyanin Av. Francisco de Miranda The World Bank Tunisie con Av. del Parque Old Lonrho Building Mme Fatma Felah Torre Edicampo, Piso 10, 88 Nelson Mandela Avenue Bureau de liaison de la Banque mondi- Campo Alegre Harare, Zimbabwe ale Caracas, (adresse postale: PO. Box 2960) 61 Boulevard Bab Benat Repùblica bolivariana de Venezuela Tél.: (263-4) 729-611 1035 Tunis, Tunisie Tél.: (58-212) 267-9943 Fax: (263-4) 708-659 Tél.: (216-71) 563-265 Fax: (58-212) 267-9828 Courriel: Onyanin@worldbank.org Fax: (216-71) 436-475 Courriel: Dvarela@worldbank.org www.worldbank.org.zw/ Courriel: Ffelah@worldbank.org www.worldbank.org/lac www.worldbank.org/mena *Viet Nam: Turkménistan Mr. Klaus Rohland Mrs. Guljahan Kurbanova The World Bank The World Bank Liaison Office 63 Ly Thai To Street, 8th Floor United Nations Building Hanoi, Viet Nam Atabaev Street, 40 Tél.: (84-4) 934-6600 Ashgabat 744000 Fax: (84-4) 934-6597 Turkménistan Contact, Relations extérieures: Tél.: (993-12) 350477 Courriel: Krohland@worldbank.org Fax: (993-12) 351693 www.worldbank.org/vn Courriel: Gkurbanova@worldbank.org www.worldbank.org/eca * Les directeurs-pays sont basés sur le terrain Voir la carte des représentations de la Banque à l'étranger et des pays admis à bénéficier des prêts de la Banque mondiale au chapitre 5. Note: Les sites web des Bureaux régionaux sont indiqués aux pages 182 et 183. 134 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Le personnel de la Banque mondiale Le personnel de la Banque mondiale forme un groupe sur leur lieu de vie et de travail. Conformément à la mission humain d'une grande diversité ethnique et raciale, qui de la Banque, qui est de réduire la pauvreté, le Programme rassemble des femmes et des hommes aux expériences des relations citoyennes s'efforce d'améliorer les conditions culturelles, professionnelles et personnelles des plus variées. de vie des membres de la communauté urbaine de Les activités de la BIRD et de l'IDA sont assurées par environ Washington. La Banque encourage le personnel à faire du 8 800 agents qui travaillent au siège, à Washington, et dans bénévolat, organise un programme annuel de dons et plus de 100 missions résidentes à travers le monde. travaille en partenariat avec des groupes locaux pour Les effectifs sont répartis comme suit renforcer le tissu communautaire. La famille élargie de la Banque mondiale, qui englobe les * 54 % sont affectés aux six régions; membres de la famille des employés et le personnel retraité, * 17 % travaillent dans les unités de coordination représente plus de 25 000 personnes qui résident dans la des réseaux et d'autres unités opérationnelles; zone métropolitaine de Washington. D'après une analyse * 29 % relèvent de services financiers, administratifs indépendante, la Banque mondiale contribue pour près de ou institutionnels; 2 milliards de dollars par an à l'économie locale. L'institution * plus de 75 % des agents sont affiliés à un ou plusieurs a récemment été classée 19' dans la liste des entreprises les réseaux. plus philantropiques de la région de Washington publiée par le Washington Business Journal en 2002. La Banque applique Décentralisation. Sa présence accrue dans les pays localement les principes qui guident son action à l'échelle emprunteurs aide la Banque à mieux comprendre les besoins mondiale en mettant le savoir, les informations et les de ses clients, à travailler plus étroitement avec eux et à leur connaissances spécialisées dont elle dispose au service de la fournir plus rapidement les services dont ils ont besoin. recherche de solutions aux nombreux problèmes auxquels Au total, 68 % des directeurs-pays et 30 % des agents sont en ses agents sont confrontés sur le terrain dans leur action en poste dans les représentations de l'institution dans les pays faveur de l'éducation, de la lutte contre le VIR/SIDA et de la membres, qui recrutent sur place 26 % de leurs effectifs. fourniture de soins de santé abordables. Une contribution majeure du Programme de relations Diversité. Plus de 140 nationalités sont représentées au sein citoyennes est le partenariat qui a été établi dans le domaine du personnel de la Banque mondiale. Les agents des pays de de l'éducation avec deux établissements d'enseignement la Deuxième partie constituent 58 % de l'ensemble des secondaire de Washington (Carclozo Senior High School et effectifs et 36 % du personnel de direction et des cadres Bell Multicultural Senior High School). Il s'agit d'aider ces supérieurs (voir la liste des pays membres à la page 181). écoles à se procurer les ressources pédagogiques et Depuis plus de dix ans, la Banque mondiale s'attache à techniques dont elles ont besoin, tout en fournissant aux promouvoir la parité hommes-femmes et l'égalité raciale. élèves l'occasion d'acquérir une véritable expérience de Les femmes représentent aujourd'hui 52 % des effectifs travail dans le cadre de stages d'été ou d'activités extra- totaux et occupent 24 % des postes de direction et de cadres scolaires. Consciente que la réduction de la pauvreté passe supérieurs. Les nationaux des pays d'Afrique subsaharienne par l'éducation, la Banque, en collaboration avec plusieurs et des Caraibes constituent 15 % des effectifs et 7 % du grandes entreprises, a lancé récemment un Fonds de personnel de direction et des cadres supérieurs. partenariat pour l'enseignement public, qui appuiera la mise Sur les 31 membres que compte l'équipe de direction de en oeuvre d'une nouvelle stratégie pour le système éducatif la Banque mondiale (énumérés à la page 126), Ii sont des public du District de Columbia. nationaux de pays de la Deuxième partie, six sont des À l'heure actuelle, le Programme de relations citoyennes femmes et sept sont des nationaux de pays d'Afrique du Groupe de la Banque mondiale prête son concours de subsaharienne. diverses manières aux personnes les plus défavorisées de la communauté, que ce soit dans le cadre de partenariats et LE PROGRAMME DE RELATIONS CITOYENNES d'activités de parrainage ou sous forme de don ou de travail volontaire. Son principal objectif est d'atténuer la pauvreté Le Groupe de la Banque mondiale, en sa qualité de troisième locale en centrant son action sur l'éducation, l'emploi et la employeur de la région de Washington, reconnaît la nécessité formation, les services de santé, et le développement citoyen pour la Banque mondiale et ses agents d'assumer leurs et socioéconomique. responsabilités citoyennes, à titre individuel et institutionnel, Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 135 Tableaux Tableau 6.1 Pays admis à emprunter à la Banque mondiale (au 1 er juillet 2003) Pays ayant accès exclusivement aux financements de la BIRD Revenu par habitant supérieur à USD 5 115 lies Marshall 2 350 Corée, République de 9 930 République dominicaine 2 320 Slovénie 9 810 Fidji 2 160 Antigua-et-Barbuda 9 390 Micronésie, États fédérés de 2 150 Palaos 7 140 Fédération de Russie 2 140 Trinité-et-Tobago 6 490 El Salvador 2 080 Saint-Kitts-et-Nevis 6 370 Pérou 2 050 Mexique 5 910 Tunisie 2 000 République tchèque 5 560 Thaïlande 1 980 Hongrie 5 280 Suriname 1 960 Seychellesd NC Namibie 1 900 Roumanie 1 850 Revenu par habitant USD 2 936-5 115 Colombie 1 830 Croatie 4 640 Bulgarie 1 790 Pologne 4 570 Jordanie 1 760 Uruguay 4 370 Guatemala 1 750 Chili 4 260 Algérie 1 720 Estonie 4 140 Iran, République islamique d' 1 710 Costa Rica 4 100 Macédoine, ex-République yougoslave de 1 700 Venezuela, Repùblica Bolivariana de 4 090 Kazakhstan 1 510 Argentine 4 060 Égypte, République arabe d' 1 470 Panama 4 020 Équateur 1 450 Liban 3 990 République slovaque 3 950 Revenu par habitant USD 735-1 415 Maurice 3 850 Bélarus 1 360 Lituanie 3 660 Turkménistan 1 200 Malaisie 3 540 Maroc 1 190 Lettonie 3 480 Swaziland 1 180 Gabon 3 120 Paraguay 1 170 Botswana 2 980 République arabe syrienne 1 130 Belize 2 960 Philippines 1 020 Chine 940 Revenu par habitant USD 1 416-2 935 Ukraine 770 Brésil 2 850 Iraqd NC Jamaïque 2 820 Afrique du Sud 2 600 Revenu par habitant inférieur à USD 735 Turquie 2 500 Guinée équatoriale NC Pays ayant accès à un financement mixte BIRD/IDAb Revenu par habitant USD 2 936-5 115 Revenu par habitant inférieur à USD 735 Sainte-Lucie' 3 840 Azerbaïdjan 710 Grenade' 3 500 Indonésie 710 Dominique' 3 180 Papouasie-Nouvelle-Guinée 530 Inde 480 Revenu par habitant USD 1 416-2 935 Ouzbékistan 460 Saint-Vincent-et-les Grenadines' 2 820 Pakistan 410 Nigéria 290 Revenu par habitant USD 735-1 415 Zimbabwed NC Serbie-et-Monténégrod 1 400 Bosnie-Herzégovine 1 270 Bolivie 900 136 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Pays ayant accès exclusivement aux financements de l'IDAb Revenu par habitant USD 1 416-2 935 Kenya 360 Maldives' 2 090 Soudand 350 Samoa' 1 420 Mauritanie 340 Zambie 330 Revenu par habitant USD 735-1 415 République démocratique populaire lao 310 Tonga' 1 410 République kirghize 290 Albanie 1 380 Sao Tomé-et-Principe 290 Cap-Vert' 1 290 Gambie 280 Vanuatu' 1 080 Cambodge 280 Honduras 920 Tanzanie 280 Djibouti 900 Ghana 270 Guyana 840 Togod 270 Sri Lanka 840 République centrafricained 260 Kiribati' 810 Madagascar 240 Arménie 790 Mali 240 Ouganda 240 Revenu par habitant inférieur à USD 735 Népal 230 Géorgie 720 Rwanda 230 Congo, République du 700 Burkina Faso 220 Angola 660 Tchad 220 Côte d'Ivoire 610 Mozambique 210 Bhoutan 590 Tadjikistan 180 îles Salomon 570 Niger 170 Cameroun 560 Érythrée 160 Yémen, République du 490 Malawi 160 Lesotho 470 Guinée-Bissau 150 Sénégal 470 Libériad 150 Moldova 460 Sierra Leone 140 Haïti' 440 Burundi 100 Mongolie 440 Éthiopie 100 Viet Nam 430 Congo, République démocratique du 90 Timor-Leste 430 Afghanistan NC Guinée 410 Myanmard NC Comores 390 Nicaragua NC Bénin 380 Somalied NC Bangladesh 360 NC Les chiffres précis ne sont pas connus. a Méthode de l'Atlas de la Banque mondiale. Les chiffres du RNB par habitant (revenu national brut, anc ennement PNB) sont en dollars des États-Unis de 2002 b Les critères d'accès aux crédits de l'IDA sont a) le degré relatif de pauvreté et b) le degré de solvabilité du pays. Pour l'exercice 04, le seuil opérationnel d'admissibilité est un RNB par habitant de 865 dollars en 2002, calcuié selon la méthode utilisée pour l'Atlas. Pour avoir accès aux ressources de l'IDA, un pays dot également répondre à certains critères de performance. Dans des cas exceptionnels, l'IDA donne provisoirement accès à ses crédits à des pays qui ont un RNB supérieur au seuil opérationnel et qui entreprennent un effort d'ajustement majeur, mais dont le degré de solvabilité n'est pas suffisant pour qu'ils reçoivent des prêts de la BIRD Une exception a également été faite dans le cas des petits pays insulaires (voir note de bas de page c). c Il a été décidé de faire exception au seuil opérationnel d'admissibilité aux crédits de 'IDA (soit, pour l'exercice 04, un RNB par habitant de 865 dollars) pour certa ns petits pays insulaires qui, sans cela, n'auraient guère, voire aucunement, accès aux concours financiers du Groupe de la Banque, faute d'un degré suffisant de solvabilité. Pour ces pays, la possibilité d'un crédit de l'IDA est envisagée au cas par cas, pour le financement de projets et de programmes d'ajustement visant à renforcer leur capacité d'endettement. d. Prêts/crédits déclarés improductifs au 30 juin 2003 Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 137 Tableaux Tableau 6.2 Afrique: engagements, décaissements et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 (USD millions) Congo, République Total démocratique du Tanzanie Nigéria pour la region Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Engagements de la BIRD et de l'IDA 454 500 230 402 230 427 3 737 3 793 Solde non décaissé 440 478 772 765 948 699 9 611 9 723 Décaissements bruts 531 11 26 170 26 26 3 281 2 651 Remboursements 228 - 17 7 205 196 1 059 606 Décaissements nets 303 11 9 163 (179) (170) 2 222 2 045 Intérêts et commissions 143 - 5 16 73 79 523 373 Transfert net 160 11 4 147 (252) (249) 1 699 1 672 - Zéro Note . Le tableau Mdique la situation des trois pays de la région ayant fait l'objet des plus gros engagements de prêt au cours des deux derniers exercices (02 et 03). Les chiffres ont été arrondis. Tableau 6.3 Asie de l'Est et Pacifique: engagements, décaissements et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 (USD millions) Total Chine Viet Nam Indonésie pour la région Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Engagements de la BIRD et de l'IDA 1 145 563 368 593 584 303 2 311 1 774 Solde non décaissé 5 732 6 794 2 074 2 141 1 889 1 830 11 206 12 594 Décaissements bruts 1 780 2 015 458 332 358 507 3 078 3 591 Remboursements 2 845 1 532 2 2 1 184 956 7 353 3 435 Décaissements nets (1 065) 483 456 330 (826) (449) (4 275) 156 Intérêts et commissions 570 725 12 9 816 911 2030 2457 Transfert net (1 635) (242) 444 321 (1 642) (1 360) (6 305) (2 301) Note Le tableau indique la situation des trois pays de la région ayant fait l'objet des plus gros engagements de prêt au cours des deux derniers exercices (02 et 03). Les chiffres ont été arrondis. 138 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Tableaux Tableau 6.4 Asie du Sud : engagements, décaissements et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 (USD millions) Total Inde Pakistan Bangladesh pour la région Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Engagements de la BIRD et de l'IDA 1 523 2 190 295 800 554 321 2 919 3 508 Solde non décaissé 8 142 8 116 433 527 1 335 1 405 10 480 10 445 Décaissements bruts 1 465 2 089 356 869 560 321 2 654 3 392 Remboursements 3 196 1 467 335 310 123 104 3 736 1 934 Décaissements nets (1 731) 622 21 559 437 217 (1 082) 1 458 Intérêts et commissions 470 504 154 170 52 49 705 745 Transfert net (2201) 118 (133) 389 385 168 (1 787) 713 Note: Le tableau ind que la situation des trois pays de la région ayant fait l'objet des plus gros engagements de prét au cours des deux derniers exercices (02 et 03). Les chiffres ont été arrondis. Tableau 6.5 Europe et Asie centrale: engagements, décaissements et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 (USD millions) Fédération Total Turquie Ukraine de Russie pour la région Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Engagements de la BIRD et de l'IDA 300 3 550 300 330 581 351 2 670 5 524 Solde non décaissé 2 552 4 002 591 347 1 761 1 519 9 168 9 980 Décaissements bruts 788 1 679 27 301 209 376 2 483 3 824 Remboursements 487 427 125 89 607 448 2 316 1 640 Décaissements nets 301 1 252 (98) 212 (398) (72) 167 2 184 Intérêts et commissions 269 290 69 91 204 298 1 129 1 179 Transfert net 32 962 (167) 121 (602) (370) (962) 1 005 Note Le tableau indique la situation des trois pays de la région ayant fait l'objet des plus gros engagements de prêt au cours des deux derniers exercices (02 et 03) Les chiffres ont été arrondis Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 139 Tableaux Tableau 6.6 Amérique latine et Caraïbes: engagements, décaissements et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 (USD millions) Total Brésil Argentine Mexique pour la région Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Engagements de la BIRD et de l'IDA 1 237 1 566 1 350 735 1 172 660 5 820 4 366 Solde non décaissé 3 218 3 852 1 630 1 902 2 678 3 133 11 436 12 770 Décaissements bruts 1 747 497 1 587 1190 1 269 813 6 778 3 778 Remboursements 1 371 807 2 156 1 363 1 344 1 304 6 087 4 582 Décaissements nets 376 (310) (569) (173) (75) (491) 691 (804) Intérêts et commissions 421 489 448 613 676 794 2 128 2 550 Transfert net (45) (799) (1 017) (786) (751) (1 285) (1 437) (3 354) Note: Le tableau indique la situation des trois pays de la région ayant fait l'objet des plus gros engagements de prêt au cours des deux derniers exercices (02 et 03) Les chiffres ont été arrondis. Tableau 6.7 Moyen-Orient et Afrique du Nord: engagements, décaissements et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 (USD millions) Yémen, Total Tunisie République du Jordanie pour la région Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Ex. 03 Ex. 02 Engagements de la BIRD etdel'IDA 112 253 177 78 240 5 1 056 554 Solde non décaissé 665 615 539 415 197 127 3 559 3 351 Décaissements bruts 142 227 87 69 162 48 666 632 Remboursements 176 150 21 18 60 58 964 891 Décaissements nets (34) 77 66 51 102 (10) (298) (259) Intérêts et commissions 82 80 10 9 37 43 452 561 Transfert net (116) (3) 56 42 65 (53) (750) (820) Note : Le tableau indique la situation des trois pays de la région ayant fait l'objet des plus gros engagements de prêt au cours des deux derniers exercices (02 et 03). Les chiffres ont été arrondis. 140 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Tableaux Tableaux 6.8 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Afrique Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseau' d'approbation d'amortissement DTSb USD AFRIQUE IDA Crédit d'assistance technique pour la mise en place d'un système SF 30/7/02 2013/2042 11,7 14,5 de paiement régional de la BEAC: la mise en place de mécanismes de paiement régionaux augmentera l'efficience et la sécurité du système de paiement des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale. Coût total: USD 22,6 millions. AFRIQUE DU SUD BIRD Prêt d'assistance technique pour la gestion financière des collectivités SPI 12/9/02 2007/2011 s.o. 15,0 locales: le projet aidera les collectivités locales à mettre en place les systèmes de préparation de budgets et de gestion financière nécessaires pour mener à bien la réforme des finances publiques et assurer une prestation de services efficaces par les administrations locales. Coût total: USD 20 millions. ANGOLA IDA Don d'urgence à l'appui de la démobilisation et de la réinsertion: VRH 27/3/03 s.o. 24,0 33,0 l'opération est centrée sur la démobilisation de 85 000 ex-combattants de l'UNITA et 33 000 ex-combattants des FAA. Elle soutiendra leur retour à la vie civile et facilitera la réaffectation aux secteurs économique et social des crédits publics précédemment consacrés aux dépenses militaires. Coût total: USD 33 millions. IDA Crédit d'assistance technique pour la gestion économique: l'objectif PREM 27/3/03 2013/2042 12,3 16,6 est de renforcer la capacité du gouvernement à formuler des analyses et à mettre en oeuvre des politiques adéquates dans des domaines fondamentaux de la gestion des ressources publiques. Le projet financera une offre de conseils, d'ateliers, de matériel et de formation en cours d'emploi. Coût total: USD 20 millions. BÉNIN IDA Crédit d'ajustement supplémentaire pour la réforme PREM 29/10/02 2013/2042 7,6 10,0 des dépenses publiques: l'opération bénéficiera à l'économie et à la population en aidant le pays à faire face à des besoins de financement accrus suite à la chute imprévue des cours internationaux du coton. Coût total: USD 10 millions. BURKINA FASO t IDA Crédit/don d'investissement et d'entretien pour le secteur SPI 8/4/03 s.o. 36,Oc 49,5 des transports: l'objectif est d'accroître durablement la mobilité 30,9d 42,6 des personnes et des marchandises. L'amélioration des transports ruraux rendra l'infrastructure sociale et les marchés plus accessibles aux pauvres. Coût total: USD 144,4 millions. ° IDA Crédit/don d'assistance technique pour le développement SPI 4/3/03 2013/2042 18,7c 25,2 de la compétitivité et des entreprises: l'opération vise à augmenter 4,ld 5,5 la compétitivité économique grâce à la réforme et la privatisation des entreprises d'utilité publique. Elle améliorera le climat de l'investissement, favorisera le développement du secteur privé et réduira les contraintes qui entravent le développement des petites et moyennes entreprises. Coût total: USD 34,3 millions. `A IDA Crédit au développement des connaissances et à l'innovation VRH 29/7/02 2012/2042 1,9 2,3 à l'appui d'un centre d'apprentissage au service du développement: l'objectif est de déterminer la viabilité d'un établissement d'enseignement à distance (programme GDLN) capable d'améliorer la mise en oeuvre du DSRP et des projets financés par l'IDA et de coordonner les activités des établissements locaux de formation au regard de la politique nationale de renforcement des capacités. Coût total : USD 2,3 millions. (suite page suivante) Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 141 Tableau 6.8 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Afrique (suite) Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseau' d'approbation d'amortissement DTSb USD O IDA Deuxième crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté: PREM 11/7/02 2012/2042 28,1 35,0 le projet améliorera la prestation des services de certains ministères d'exécution, consolidera le cadre fiduciaire en vue d'encourager une utilisation responsable et transparente des fonds publics et des financements extérieurs et renforcera la capacité de l'État à gérer les dépenses publiques. Coût total: USD 35 millions BURUNDI O IDA Deuxième don supplémentaire pour l'action sociale : ces ressources VRH 8/4/03 s.o. 10,3 14,2 complémentaires faciliteront la mobilisation communautaire et financeront de petits sous-projets d'infrastructure de proximité, le développement du jeune enfant via l'offre de services sociaux aux enfants d'âge préscolaire et la réalisation d'enquêtes statistiques rapides sur la situation socioéconomique. Coût total: USD 14,9 millions. 4 IDA Deuxième don supplémentaire pour la santé et la population: VRH 16/1/03 s.o. 7,2 9,5 l'opération financera la fourniture des services de soins de santé de base indispensables à la réalisation des activités au titre du crédit à l'appui de la lutte contre le VIH/SIDA. Elle appuiera des actions dans le secteur de la santé et renforcera la capacité de l'État à remplir ses fonctions dans ce domaine. Coût total : USD 30,7 millions. 4 IDA Crédit de redressement économique: il s'agit d'améliorer PREM 29/8/02 2013/2042 40,8 54,0 les services publics et sociaux en encourageant l'utilisation plus responsable et transparente des fonds et en appuyant des réformes durables axées sur le redressement économique et la réduction de la pauvreté. Coût total: USD 54 millions. CAMEROUN IDA Troisième crédit d'ajustement structurel - opération financée PREM 6/6/03 2008/2038 2,5 3,3 sur les remboursements de crédits antérieurs de l'IDA. 4 IDA Crédit d'investissement spécifique pour la concession ferroviaire: SPI 18/7/02 2012/2042 17,2 21,4 l'opération bénéficiera aux usagers des transports et aux producteurs et consommateurs de produits transportés par le rail. Uexploitation du secteur ferroviaire par le secteur privé réduira les coûts et favorisera le recours à des moyens de transport collectifs sans danger pour l'environnement. Coût total : USD 86,6 millions. IDA Crédit d'investissement spécifique pour l'infrastructure SPI 18/7/02 2012/2042 45,2 56,4 de Douala: le projet bénéficiera à l'ensemble de la population en stimulant l'activité économique et en réduisant le chômage grâce à la remise en état des routes et à l'octroi d'une assistance technique en faveur du développement de l'infrastructure. Coût total: USD 72 millions. CAP-VERT IDA Crédit pour la croissance et la compétitivité: l'objectif est d'améliorer SPI 13/5/03 s.o. 8,5 11,5 le bien-être de la population locale. Ce projet d'assistance technique permettra au secteur financier de fournir des services de meilleure qualité et au secteur privé de contribuer davantage à la croissance économique et d'être plus compétitif, ce qui se traduira par une amélioration des conditions d'emploi et des retraites. Coût total: USD 13,5 millions. IDA Crédit supplémentaire d'ajustement structurel l'opération apportera PREM 19/12/02 2013/2042 3,1 4,0 un financement complémentaire à la restructuration afin de consolider la stabilisation macroéconomique et de combler des déficits provoqués par le remboursement accéléré des arriérés de dettes contractées par l'État auprès du secteur privé durant le redressement de l'économie. Coût total: USD 4 millions. 142 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseaua d'approbation d'amortissement DTSb USD CONGO, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU <Ž IDA Crédit/don d'urgence plurisectoriel pour la réparation SPI 6/8/02 2012/2042 325,6c 410,0 et la reconstruction : la santé de la population sera améliorée grâce 33,2d 44,0 à la reconstruction d'infrastructures telles que les transports et l'approvisionnement en eau et en électricité, à la fourniture de services sociaux (éducation, santé) et au développement communautaire. Coût total: USD 454 millions. CONGO, RÉPUBLIQUE DU a IDA Crédit/don de secours d'urgence et d'appui aux communautés: PREM 24/6/03 2013/2043 20,3c 28,0 l'opération viendra en aide à des populations qui se remettent 9,Sd 13,0 d'une situation de crise et vivent dans de petites villes et des régions rurales. Elle financera de petits chantiers de reconstruction et fera appel à des associations communautaires et des ONG. Les réformes économiques bénéficieront d'un appui ciblé. Coût total : USD 41 millions. ÉRYTHRÉE <$ IDA Crédit pour le secteur de l'éducation: le projet, qui bénéficiera VRH 19/6/03 2013/2043 32,7 45,0 à plus d'un million d'enfants, vise à introduire des réformes qualitatives dans le secteur de l'éducation, afin d'accroître le nombre d'enfants scolarisés, et à financer l'achat de matériel et la formation des enseignants, afin d'améliorer la qualité de l'enseignement de base et de l'enseignement secondaire. Coût total : USD 59,5 millions. IDA Don supplémentaire d'urgence pour la reconstruction: il s'agit VRH 19/6/03 s.o. 10,9 15,0 d'atténuer les effets de la sécheresse et de renforcer le programme de reconstruction et de redressement économique à long terme en finançant, dans les zones les plus touchées, des activités dans différents domaines ressources foncières, services d'appui à l'agriculture, énergie, routes et travaux de génie civil. Coût total: USD 15 millions. ÉTHIOPIE o IDA Première phase du deuxième don à un programme évolutif SPI 17/6/03 5.0. 93,0 126,8 pour le développement du secteur routier: le financement de projets de modernisation et de construction de routes fédérales bénéficiera à tous les usagers de la route en diminuant la durée et le coût de leurs déplacements. L'accès à une infrastructure de transport et à des services sociaux de base aura pour effet de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté. Coût total : USD 219,3 millions. e IDA Don à un programme évolutif pour le développement DESD 20/5/03 s.o. 22,0 30,0 des communautés pastorales: l'opération améliorera les conditions de vie des populations pastorales en les aidant à accroître leur revenu, à avoir accès à des services publics et à mieux se protéger contre la sécheresse. Elle fournira un appui technique et financier à des projets communautaires dans des domaines comme la production animale et végétale, l'approvision- nement en eau, les soins de santé et l'éducation. Coût total : USD 60 millions. IDA Don d'urgence aux zones touchées par la sécheresse: DESD 27/3/03 s.o. 43,5 60,0 l'objectif est d'aider les familles touchées par la sécheresse à surmonter la crise, de protéger les actifs productifs et de développer des moyens de subsistance durables en recourant au travail collectif pour créer des biens communaux et en fournissant un complément de revenu aux populations concernées. Coût total : USD 60 millions. s IDA Crédit supplémentaire pour le premier fonds social VRH 17/12/02 2013/2042 21,5 28,3 de développement et de réhabilitation : l'opération contribuera à réduire la pauvreté en appuyant des projets de développement de proximité par des concours techniques et financiers et en renforçant la capacité d'évaluer les programmes d'aide sociale et d'en assurer le suivi. Coût total : USD 39,8 millions. (suite page suivante) Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 143 Tableau 6.8 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Afrique (suite) Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseau, d'approbationd'amortissement DTSb USD IDA Crédit d'investissement spécifique pour l'accès à l'énergie: SPI 19/9/02 2012/2042 104,9 132,7 850 000 personnes bénéficieront de ce projet qui leur donnera accès à l'électricité et à des services publics de meilleure qualité. Uélaboration d'une stratégie à long terme prévoyant la participation d'investisseurs privés dans le secteur de l'électricité aidera à renforcer l'économie locale et à prendre en compte les questions environnementales. Coût total: USD 199,1 millions. IDA Crédit d'assistance technique pour le renforcement des capacités PREM 23/7/02 2013/2042 20,7 26,2 en matière de décentralisation des services: axée sur la réforme et la restructuration des institutions, la mise en place de systèmes et une offre de formation aux niveaux fédéral, régional et local, cette opération dotera le secteur public des moyens de décentraliser davantage la prestation de services. Coût total: USD 29,2 millions. GHANA O IDA Crédit/don à l'appui de la réduction de la pauvreté: PREM 24/6/03 2013/2043 63,9c 88,0 il s'agit d'améliorer les conditions de vie de la population en finançant 26,9d 37,0 la promotion de la croissance, du revenu et de l'emploi, la valorisation des ressources humaines, ainsi que des réformes visant à renforcer la gestion du secteur public. Coût total: USD 125 millions. O IDA Crédit au développement des connaissances et à l'innovation DESD 10/3/03 2013/2042 3,7 S,0 pour la promotion de partenariats avec les autorités traditionnelles: le projet aidera deux groupes pilotes à associer la population rurale aux activités de développement. Les enseignements tirés permettront de déterminer les secteurs à cibler et les sources d'aide possibles. Coût total: USD 5,5 millions. O~' IDA Deuxième crédit/don d'investissement spécifique d'appui VRH 6/2/03 2013/2042 43,5c 57,3 au programme de santé : en finançant une partie des travaux 24,5d 32,3 d'élaboration de la politique et des activités du programme de travail 2002-2006 du ministère de la Santé, ce projet appuiera la mise en oeuvre du programme et réduira les inégalités dans le secteur de la santé. Coût total: USD 1 113 millions. GUINÉE O IDA Don d'investissement spécifique plurisectoriel de lutte VRH 13/12/02 s.o. 15,4 20,3 contre le VIH/SIDA: l'opération vise à prévenir de nouvelles infections par VIH en appuyant des initiatives communautaires et privées destinées à sensibiliser le public et à fournir différents services (dépistage volontaire et conseil, diagnostic et traitement des MST, sécurité transfusionnelle, accès aux préservatifs et traitements antirétroviraux). Coût total: USD 22,3 millions. IDA Crédit à l'appui de la gratuité de l'enseignement primaire: le projet, VRH 19/6/03 s.o. 36,7 50,0 axé sur les enfants en âge de fréquenter l'école primaire, financera l'achat de manuels scolaires et de matériel pédagogique de meilleure qualité, le perfectionnement des programmes scolaires et le renforcement de l'efficacité des enseignants grâce à une formation. Coût total: USD 55 millions. IDA Crédit pour la réforme de l'économie et du secteur public - PREM 5/6/03 2010/2040 0,4 0,5 opération financée sur les remboursements de crédits antérieurs de l'IDA. MADAGASCAR * IDA Crédit de renforcement de la gouvernance dans le secteur SPI 13/5/03 s.o. 23,2 32,0 des ressources minérales: le projet vise à renforcer la gouvernance et la transparence de la gestion des ressources naturelles, en particulier s'agissant de l'extraction minière artisanale à petite échelle, via la réforme des institutions, l'investissement privé et l'amélioration de la gestion et de la coordination du projet. Coût total: USD 38,7 millions. IDA Crédit de redressement économique d'urgence: ce programme PREM 14/11/02 2013/2042 38,0 50,0 de redressement à court terme bénéficiera à la population et permettra de décaisser rapidement des liquidités pour financer les besoins d'importation et des activités visant à reconstituer les actifs sociaux, économiques et matériels du pays. Coût total: USD 50 millions. <> IDA Crédit-programme évolutif pour les transports ruraux: SPI 14/11/02 2012/2042 60,7 80,0 Six millions de ruraux bénéficieront de ce projet qui remettra en état 9 000 km de routes, améliorera l'accès à l'infrastructure sociale (marchés, écoles, centres de santé, etc.) et facilitera les échanges économiques et commerciaux. Coût total: USD 80 millions. MALAWI <> IDA Crédit/don à un programme évolutif pour le Troisième projet VRH 10/6/03 2013/2043 24,1c 32,8 de fonds social : l'opération financera des actions de proximité en faveur 20,Od 27,2 des personnes vulnérables pour les aider à se protéger contre les risques liés à la santé, l'éducation, l'hygiène, l'eau, l'énergie, les transports et la sécurité alimentaire. Coût total: USD 78,1 millions. o> IDA Crédit d'investissement spécifique à l'appui d'une gestion PREM 6/3/03 2013/2043 17,6 23,7 transparente et responsable : il s'agit d'encourager l'utilisation efficace, transparente et responsable des deniers publics via le renforcement des systèmes de comptabilité, de gestion financière et de valorisation des ressources humaines. Coût total: USD 27,4 millions. IDA Crédit/don d'urgence aux zones touchées par la sécheresse: DESD 5/11/02 2013/2042 24,1c 29,0 l'opération appuiera la gestion des catastrophes naturelles et évitera 15,9d 21,0 l'aggravation du ralentissement macroéconomique provoqué par la crise alimentaire en apportant une aide financière et en soutenant le développement des travaux publics et les investissements sociaux. Coût total: USD 82 millions. IDA Crédit supplémentaire pour le projet de mise en valeur des ressources SPI 8/8/02 2005/2035 2,4 3,2 en eau à l'échelon national : les communautés rurales bénéficieront de cette opération qui améliorera les services d'approvisionnement en eau. La construction de réseaux d'adduction d'eau et l'installation de pompes manuelles sur 500 points d'eau profiteront à plus de 350 000 personnes. Coût total: USD 3,2 millions. MOZAMBIQUE <> IDA Don à l'appui de la lutte contre le VIH/SIDA: l'opération aidera l'État VRH 28/3/03 s.o. 41,6 55,0 à financer un plan visant à ralentir la progression des MST et du VIH/SIDA, grâce à des actions de prévention, de soins, de sensibilisation et de traitement et à des mesures d'atténuation, avec la participation de la population et de la société civile. Coût total: USD 64 millions. (suite page suivante) Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 145 Tableau 6.8 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Afrique (suite) Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseaua d'approbation d'amortissement DTSb USD O IDA Don à un programme évolutif pour la réforme du secteur public: PREM 18/3/03 s.o. 19,4 25,6 le projet appuiera la stratégie de réforme du secteur public adoptée par le gouvernement, qui a pour objet d'améliorer la qualité de vie des citoyens via des prestations de services publics plus efficaces, un meilleur ciblage des subventions et des politiques publiques favorables au développement du secteur privé. Coût total: USD 45 millions. IDA Crédit d'ajustement pour la gestion économique et le secteur privé: PREM 29/8/02 2012/2042 96,2 120,0 l'opération vise à rétablir la stabilité macroéconomique, à promouvoir une croissance tirée par le secteur privé, à maintenir une croissance élevée, à réduire la dépendance à l'égard de l'aide extérieure et à accroître les dépenses sociales pour atteindre les objectifs fixés en matière d'éducation et de santé. Coût total: USD 120 millions. NIGER O IDA Don plurisectoriel à l'appui de la lutte contre les MST et le VIH/SIDA: VRH 4/4/03 5.0. 18,2 25,0 il s'agit d'atténuer les effets aux plans médical, social et économique des MST et du VIH/SIDA en appuyant les mesures prises dans différents secteurs pour traiter et soigner les personnes atteintes, sensibiliser le public et la société civile, renforcer les capacités et coordonner et faciliter le projet. Coût total: USD 27,5 millions. O IDA Don à un programme évolutif d'action de proximité : ce projet DESD 20/3/03 s.o. 25,4 35,0 profitera aux communautés pauvres et stimulera la croissance économique en finançant des microprojets et des actions visant à renforcer les capacités locales. L'aide fournie à l'État pour améliorer la gestion de l'écosystème devrait permettre de rehausser le niveau de santé, d'éducation et de sécurité alimentaire. Coût total: USD 43,8 millions. NIGÉRIA O IDA Crédit à l'appui du partenariat pour l'éradication de la poliomyélite: VRH 29/4/03 s.o. 20,9 28,7 le projet, qui vise tous les enfants de moins de 5 ans, appuiera les efforts du gouvernement en vue d'éradiquer la poliomyélite d'ici à 2005 en finançant des vaccins supplémentaires destinés aux pauvres. Lorsque le projet sera achevé, un fonds fiduciaire financé par la Fondation Gates et Rotary International permettra de réduire le coût de cette aide en convertissant le crédit en don. Coût total: USD 157,1 millions. 4 IDA Crédit d'investissement spécifique pour le transport urbain à Lagos: SPI 21/11/02 2013/2037 75,5 100,0 12,8 millions d'usagers des transports bénéficieront de cette opération qui améliorera la gestion du réseau de transports publics. La mise en place d'un cadre réglementaire permettra de remettre en état les réseaux routiers et les systèmes de circulation routière. Coût total: USD 135 millions. IDA Crédit d'investissement spécifique pour l'éducation de base pour tous: VRH 12/9/02 2013/2037 76,3 101,0 ce projet ciblé sur les enfants en âge de fréquenter l'école primaire vise à améliorer la qualité des installations et du matériel scolaires et du personnel enseignant, à faciliter l'accès à l'éducation grâce à des mesures incitatives, et à renforcer les écoles communautaires. Coût total: USD 129 millions. OUGANDA O IDA Deuxième crédit/don pour le développement des administrations PREM 29/5/03 2013/2043 36,7c 50,0 locales : le projet financera en partie les budgets d'orientation 55,Od 75,0 et de fonctionnement des collectivités locales, en vue d'améliorer la performance institutionnelle et d'assurer la viabilité à long terme d'une prestation de services décentralisée qui soit conforme aux intérêts de tous les Ougandais et des autorités locales. Coût total: USD 165 millions. 4 IDA Crédit d'investissement spécifique pour le fonds d'action sociale VRH 23/7/02 2012/2042 80,1 100,0 dans le nord de l'Ouganda : environ 30 % de la population bénéficiera de ce projet en faveur du développement de proximité. Il s'agit d'offrir des possibilités d'emplois et d'appuyer des initiatives visant à améliorer les services socioéconomiques et à encourager la réconciliation des communautés. Coût total: USD 133,5 millions. 146 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseau, d'approbation d'amortissement DTSb USD IDA Deuxième crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté: le projet PREM 23/7/02 2012/2042 120,2 150,0 encouragera l'utilisation efficace des ressources publiques, la réforme du service public et les activités en faveur du développement rural, de l'agriculture, des routes rurales, du financement rural et de la gestion des ressources naturelles en appuyant la mise en oeuvre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Coût total : USD 150 millions. O IDA Crédit d'investissement spécifique pour la gestion et l'exploitation DESD 9/7/02 2012/2042 21,7 27,0 durable des zones protégées: l'opération financera des mesures destinées à intéresser les touristes à la faune et au patrimoine culturel de l'Ouganda. Elle encouragera l'adoption de stratégies de gestion rationnelles qui profitent aux populations vivant à l'intérieur et aux alentours des périmètres protégés. Coût total : USD 38 millions. IDA Crédit supplémentaire spécifique pour la gestion de l'environnement DESD 9/7/02 2012/2042 3,6 4,5 du lac Victoria : le projet permettra de mieux gérer les zones humides, les pêcheries, le boisement et les déchets urbains et industriels afin de procurer aux populations de la région le plus d'avantages possible en termes d'emplois, de revenus et de salubrité de l'eau et de l'environnement. Coût total : USD 4,5 millions. RWANDA O* IDA Don à l'appui du programme plurinational de lutte VRH 31/3/03 s.o. 22,2 30,5 contre le VIH/SIDA: l'opération vise à renforcer les mesures de prévention destinées à ralentir la propagation du VIH/SIDA et à développer les soins aux personnes infectées, via une approche plurisectorielle associant des organismes publics et privés et la société civile. Coût total: USD 32 millions. IDA Crédit à l'appui de réformes institutionnelles: le projet vise PREM 3/12/02 2013/2042 64,5 85,0 à améliorer les services publics et sociaux essentiels en renforçant les capacités; à accroître la production rurale en assurant la sécurité des droits fonciers; à stimuler l'activité du secteur privé; et à créer des emplois en améliorant les services financiers et d'infrastructure. Coût total: USD 85 millions. SÉNÉGAL OP- IDA Crédit pour la promotion de l'investissement privé: le projet SPI 20/5/03 s.o. 33,8 46,0 générera 30 000 emplois dans des communautés rurales et urbaines et créera les conditions qui se prêtent à une participation accrue des opérateurs privés à l'activité économique en finançant la réforme de la politique économique et sectorielle et en facilitant les relations entre secteur public et secteur privé au plan réglementaire. Coût total: USD 56,7 millions. SIERRA LEONE BIRD Deuxième prêt d'investissement spécifique à l'appui DESD 26/11/02 2011/2022 S.O. 50,0 du développement de proximité via la réforme agraire: ce projet, qui vise à renforcer les capacités communautaires, à encourager l'investissement collectif dans les infrastructures rurales, à adopter de nouvelles techniques agricoles et à faciliter l'accès aux services financiers, profitera à 70 000 foyers agricoles, dont il améliorera le revenu et les conditions de vie. Coût total: USD 74,8 millions. O> BIRD Prêt d'investissement spécifique à l'appui du fonds social VRH 5/12/02 2011/2022 s.o. 33,6 de l'ARMM : l'opération appuiera des projets de proximité en faveur de groupes défavorisés dans 500 villages éprouvés par les conflits dans la région musulmane autonome de Mindanao (ARMM). Il s'agit d'élargir l'accès aux services sociaux, de santé et d'éducation, d'aménager des routes d'accès aux marchés ruraux, de créer des emplois et de renforcer les capacités en vue d'améliorer les institutions et la gouvernance. Coût total USD 40,6 millions. RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE POPULAIRE LAO 5> IDA Crédit pour l'exploitation durable des forêts à l'appui DESD 24/6/03 2013/2043 7,2 9,9 du développement rural : les communautés locales de quatre provinces profiteront de ce projet, qui financera des dons et une assistance technique pour renforcer les capacités de gestion de 600 000 hectares de forêts environ et assurer, à terme, le partage des recettes provenant des forêts gérées par des organismes publics et les communautés locales. Coût total: USD 16,5 millions. 'À IDA Deuxième crédit pour la délivrance de titres de propriété: DESD 24/6/03 2013/2043 10,8 14,8 200 000 familles recevront des titres de propriété dans le cadre de ce projet qui vise à améliorer la sécurité du régime foncier et à faciliter le développement de marchés fonciers en définissant une politique en la matière et en renforçant les institutions chargées des questions foncières aux niveaux national et local. Coût total: USD 23,9 millions. SAMOA IDA Crédit d'assistance technique pour la réforme des postes SPI 17/12/02 2013/2042 3,4 4,5 et des télécommunications : l'opération encouragera le jeu de la concurrence et l'entrée dans le secteur d'opérateurs privés via des réformes réglementaires et une aide à la gestion de projet. L'amélioration des services postaux bénéficiera à la fois aux ménages et aux entreprises. Coût total: USD 6,3 millions. VIET NAM °> IDA Deuxième crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté: PREM 24/6/03 2013/2043 72,6 100,0 ce financement complémentaire aidera l'État à créer les conditions structurelles, sociales et de gouvernance nécessaires à l'instauration d'un climat économique plus favorable aux opérateurs privés, notamment via la libéralisation du secteur bancaire, des entreprises d'État, du commerce et du secteur privé. Coût total: USD 33,7 millions. IDA Crédit à l'appui de la réforme de la gestion des finances publiques: PREM 22/5/03 2013/2043 39,9 54,3 l'opération vise à renforcer la capacité de planification, d'exécution et de suivi budgétaire en améliorant la gestion du budget, de la trésorerie et de la dette publique et la planification des investissements. L'amélioration de la prestation de services et de la responsabilité financière profitera à l'ensemble de la population du Viet Nam. Coût total: USD 71,5 millions. ° IDA Crédit pour l'enseignement primaire axé sur les enfants défavorisés: VRH 6/5/03 2013/2043 101,4 138,8 grâce à ce concours financier et technique, les filles et les garçons défavorisés de 38 provinces auront plus facilement accès à un enseignement primaire de meilleure qualité. Le projet financera également des interventions en faveur d'enfants en difficulté. Coût total: USD 243,7 millions. Total 396,4 2 310,8 152 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseaua d'approbation d'amortissement DTS5 USD Financements spéciauxd TIMOR-LESTE V' IDA Don post-conflit à l'appui de la transition: l'opération financera SPI 22/7/02 s.o. s.o. 5,0 la formulation générale d'un plan de réduction de la pauvreté et l'élaboration d'un cadre juridique et institutionnel qui favorise l'administration libre et démocratique des affaires publiques, et partant, l'instauration d'un climat favorable à l'activité privée. Coût total: USD 27,3 millions. v> IDA Don d'assistance technique au secteur pétrolier: la population SPI 10/12/02 s.o. s.o. 0,2 du Timor-Leste bénéficiera de ce projet, qui vise à financer l'exploitation du gisement de gaz de Bayu-Undan et à attirer les investisseurs dans ce secteur. Le don financera également la préparation des instruments juridiques, contractuels et financiers nécessaires. Coût total: USD 0,2 million. IDA Deuxième don d'assistance technique au secteur pétrolier: SPI 18/6/03 s.o. s.o. 1,3 le projet aidera deux directions clés du gouvernement à gérer le secteur, ainsi que les recettes qu'il génère, dans l'intérêt de la population du Timor-Leste, et il financera la mise en place d'un nouveau cadre juridique, contractuel et financier qui régira les opérations pétrolières. Coût total: USD 1,7 million. VIET NAM IDA Deuxième phase du projet de centrale électrique Phu My 2: l'objectif SPI 15/10/02 so. s.o. 75,0 est de confier à un consortium privé le soin de concevoir, construire et exploiter une centrale électrique à cycle combiné. Il s'agit du premier grand projet de construction-exploitation-transfert devant être financé par le secteur privé. Le projet bénéficie d'une garantie partielle des risques souverains par l'IDA. Coût total: USD 480 millions. s.o.: Sans objet. - Ce symbole désigne les opérations auxquelles la société civile participe à divers degrés. Note: Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne correspondent pas toujours à la somme exacte de leurs éléments. c = crédit de l'IDA et d don de l'IDA a. DESD développement écologiquement et socialement durable VRH: valorisation des ressources humaines , SF: secteur financier; PREM . réduction de la pauvreté et gestion économique; SPI . secteur privé et infrastructure. b. Les fonds de l'IDA sont libellés en droits de tirage spéciaux (DTS), qui sont évalués sur la base d'un panier de monnaies Les montants exprimés en dollars des États-Unis reflètent les taux de change en vigueur lors de la négociation du crédit ou du don. c. Financement « mixte » combinant prêt de la BIRD et crédit de l'IDA. d. Financement assuré par des fonds fiduciaires administrés par la Banque. Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 153 Tableaux Tableau 6.10 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Asie du Sud Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseaua d'approbation d'amortissement DTSb USD AFGHANISTAN O IDA Deuxième don d'urgence pour l'administration publique: PREM 24/6/03 s.o. 6,1 8,4 l'opération aidera le gouvernement à gérer les ressources publiques de façon plus transparente et responsable afin d'entreprendre une réforme en profondeur de la fonction publique qui se traduira par une amélioration de la prestation des services de base à la population. Coût total : USD 10,9 millions. O IDA Crédit/don à l'appui du Programme national d'urgence pour l'emploi VRH 24/6/03 2013/2043 14,8c 20,4 et l'infrastructure rurales: ce projet de remise en état de l'infrastructure 13,6d 18,8 rurale et de création d'emplois pour la population rurale générera environ 6 millions de journées de travail non qualifié et permettra de réparer quelque 2 000 kilomètres de routes rurales et 2 300 mètres de ponts. Coût total : USD 57 millions. O IDA Don d'urgence pour la refonte et le développement du secteur VRH 5/6/03 s.o. 43,7 59,6 de la santé : l'opération contribuera à assurer l'accès aux services de santé de base et à développer les prestations dans ce domaine, en particulier pour les femmes et les enfants. Elle aidera à répondre aux besoins urgents des populations rurales pauvres afin de réduire les taux de mortalité infantile et juvénile, de mortalité maternelle, de malnutrition infantile et de fécondité. Coût total: USD 59,6 millions. O IDA Crédit d'investissement spécifique d'urgence pour la réorganisation SPI 11/3/03 2013/2043 80,0 108,0 des transports: le projet vise à éliminer sans tarder les principaux goulets d'étranglement dans les transports et à appuyer l'action menée par le gouvernement dans le cadre de programmes routiers et d'aviation civile pour faciliter le redressement économique et social. Coût total : USD 128,8 millions. BANGLADESH O IDA Crédit d'assistance technique pour les télécommunications: SPI 19/6/03 2013/2043 6,7 9,1 le projet aidera le gouvernement à ouvrir à la concurrence la fourniture de services et d'infrastructures de télécommunications. L'opération devrait permettre d'élargir l'accès aux services de communication entre personnes dans l'ensemble du pays. Coût total USD 11,1 millions. IDA Crédit pour l'amélioration des transports ruraux: jusqu'à 45 millions SPI 19/6/03 2013/2043 138,0 190,0 d'habitants des zones rurales pourraient bénéficier de ce projet axé sur la remise en état d'environ 3 000 kilomètres de routes et la construction de 1 500 mètres de petits ponts et de ponceaux. Le crédit financera également la rénovation d'environ 150 marchés et l'aménagement de 45 digues fluviales, ouvrages d'une importance cruciale pour le transport rural et l'activité marchande. Coût total: USD 255 millions. O IDA Crédit à l'appui du développement: ce crédit soutiendra PREM 19/6/03 2013/2043 217,6 300,0 le document intérimaire de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP-1). Il s'agira, dans un premier temps, d'appuyer des mesures de nature à améliorer le climat de l'investissement et à stimuler la croissance de l'économie, notamment promouvoir la bonne gouvernance, améliorer la condition féminine, investir dans le développement humain et assurer la protection sociale. Coût total : USD 300 millions. 154 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseaua d'approbation d'amortissement DTSb USD O' IDA Crédit pour le renforcement de la banque centrale: l'opération SF 19/6/03 2013/2043 27,2 37,0 aidera la Bangladesh Bank à développer ses ressources humaines et à renforcer le cadre juridique et les capacités de réglementation, de supervision et de recherche à sa disposition pour s'acquitter efficacement de sa fonction de régulation et de supervision des banques et de la politique monétaire du pays. Coût total: USD 46,1 millions. O' IDA Crédit d'investissement spécifique à l'appui du programme DESD 18/3/03 2013/2043 13,5 18,2 d'investissement social : en appuyant l'action menée par l'État et les organisations non gouvernementales pour associer au processus décisionnel tous ceux qui en sont généralement exclus, en particulier les plus démunis et les femmes, ce projet incitera la population à reprendre à son compte les initiatives de développement local. Coût total : USD 22,5 millions. INDE IDA Crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté : il s'agit PREM 17/6/03 2013/2043 90,7 125,0 de promouvoir la croissance économique et d'ouvrir des perspectives aux pauvres en améliorant la gouvernance du secteur public, en instaurant un climat de l'investissement qui rassure et attire les opérateurs privés, et en investissant dans le développement humain et l'autonomisation des populations locales. Le projet soutient la stratégie gouvernementale de réduction de la pauvreté énoncée dans le document intitulé Regaining Sri Lanka. Coût total : USD 125 millions. 4IDA Crédit à l'appui d'un enseignement supérieur (premier cycle) VRH 10/6/03 2013/2043 29,6 40,3 plus adapté et de meilleure qualité : l'opération, qui appuie la réforme à long terme de l'enseignement supérieur, aidera à renforcer la capacité institutionnelle et à assurer que l'enseignement dispensé est plus adapté et de meilleure qualité, de sorte que les futurs diplômés aient davantage de chances de trouver un emploi. Coût total : USD 51 millions. O IDA Deuxième don pour l'approvisionnement en eau et l'assainissement SPI 6/5/03 s.o. 28,9 39,8 communautaires : le projet permettra à 1,2 million de pauvres des régions rurales, notamment dans des zones touchées par des conflits, d'avoir plus facilement accès à l'eau potable et à des services d'assainissement. Il aidera ainsi le pays à tenir l'engagement pris d'approvisionner en eau potable l'ensemble de la population et de lui fournir des services d'assainissement adéquats d'ici 2010. Coût total : USD 62,4 millions. (suite page suivante) Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 157 Tableau 6.10 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Asie du Sud (suite) Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseaua d'approbation d'amortissement DTSb USD 4 IDA Crédit d'assistance technique pour la réforme économique: SPI 10/12/02 2013/2042 11,4 15,0 ce projet, qui vise à moderniser et revigorer l'économie et à conférer un plus grand rôle au secteur privé, dotera le gouvernement de moyens renforcés pour mettre en oeuvre la réforme économique. Il soutient la stratégie gouvernementale de réduction de la pauvreté énoncée dans le document intitulé Regaining Sri Lanka. Coût total : USD 18,8 millions. O IDA Don à l'appui du programme national de prévention du VIH/SIDA: VRH 17/12/02 s.o. 9,6 12,6 les groupes très vulnérables et l'ensemble de la population bénéficieront de ce projet, qui vise à limiter la propagation du VIH et des infections par la tuberculose grâce à des programmes de sensibilisation et de responsabilisation. Le projet contribuera à réduire les réactions de rejet et la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Coût total: USD 20,9 millions. Total 1 555,0 2 918,7 s.o Sans objet o Ce symbole désigne les opérations auxquelles la société civile participe à divers degrés Note Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne correspondent pas toujours à la somme exacte de leurs éléments c = créd t de l'IDA et d = don de l'IDA a. DESD: développement écologiquement et socialement durable, VRH valorisation des ressources humaines: SF secteur financier; PREM réduction de la pauvreté et gestion économique ; SPI secteur privé et infrastructure. b. Les fonds de l'IDA sont libellés en droits de tirage spéciaux (DTS), qui sont évalués sur la base d'un panier de monnaies. Les montants exprimés en dollars des États-Unis reflètent les taux de change en vigueur lors de la négociation du crédit ou du don. 158 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Tableaux Tableau 6.11 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Europe et Asie centrale Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseau0 d'approbation d'amortissement DTSb USD ALBANIE IDA Crédit supplémentaire pour l'entretien routier: l'opération, qui vise SPI 26/6/03 2013/2023 9,5 13,0 à améliorer le réseau routier national, financera l'entretien et la réparation de 1 000 kilomètres de routes. Elle permettra de réduire le coût des transports sur un tronçon prioritaire du principal axe routier, ainsi que la fréquence des accidents, et de rendre les services de base plus accessibles dans les régions rurales. Coût total: USD 16,2 millions. O IDA Deuxième crédit à l'appui de travaux communautaires: le projet DESD 24/6/03 2013/2023 10,9 15,0 appuiera des microprojets communautaires qui faciliteront l'accès à des infrastructures socioéconomiques et des services sociaux de qualité. En finançant des programmes de formation et d'assistance technique, ce crédit renforcera les capacités des populations et des collectivités locales. Coût total : USD 24,2 millions. O IDA Crédit d'investissement spécifique à l'appui de la gestion municipale SPI 28/1/03 2013/2022 11,4 15,0 des services d'alimentation en eau et d'assainissement: le projet encouragera la prestation de services d'approvisionnement en eau et d'assainissement par des opérateurs privés via la mise en place d'une formule de gestion sous contrat associant plusieurs villes et reposant sur un système d'incitations. Il aura un impact direct sur les 350 000 habitants des quatre villes concernées. Coût total : USD 21,9 millions. ARMÉNIE IDA Cinquième crédit d'ajustement structurel: le projet fournira PREM 13/3/03 2013/2042 30,2 40,0 les devises nécessaires pour soutenir la balance des paiements et financer le budget sans créer de pressions inflationnistes. Il aidera à maintenir la dynamique de redressement économique et de réduction de la pauvreté en supprimant les obstacles administratifs qui entravent le développement du secteur privé et l'avancement des réformes sociales. Coût total : USD 40 millions. AZERBAIDJAN 4 IDA Prêt d'investissement spécifique pour l'amélioration de la distribution DESD 17/6/03 2013/2038 25,7 35,0 et de la gestion des eaux d'irrigation : l'opération améliorera l'efficacité et la viabilité financière du système de gestion et de distribution des eaux d'irrigation sur 56 000 hectares en fournissant aide et formation aux associations d'usagers de l'eau et en finançant la modernisation des ouvrages d'irrigation et de drainage. Coût total : USD 39,1 millions. IDA Crédit-programme évolutif pour le développement du secteur VRH 27/5/03 2013/2038 13,2 18,0 de l'éducation : le projet vise à renforcer les acquis scolaires de tous les élèves et à accroître l'efficacité de l'enseignement général en fournissant des ressources pour améliorer la qualité des programmes, former les enseignants et acquérir du matériel pédagogique de meilleure qualité. Coût total : USD 21 millions. IDA Crédit pour la remise en état du système d'adduction d'eau SPI 10/12/02 2013/2037 10,3 12,9 du grand Bakou : le projet, qui bénéficiera à l'ensemble de la population, fournira du matériel de réparation d'urgence pour remettre en état le réseau de distribution d'eau dont la structure a été endommagée sur 60 kilomètres par le récent séisme. Il jettera aussi les fondements d'une planification à long terme du développement du secteur. Coût total : USD 14,2 millions. BOSNIE-HERZÉGOVINE 4 IDA Crédit d'assistance technique pour l'assurance sociale: l'assistance VRH 10/6/03 2013/2023 5,2 7,0 technique et la formation de haute qualité fournies par le projet permettront d'accroître l'efficacité et l'efficience des régimes d'assurance maladie et d'assurance vieillesse en facilitant la mise en oeuvre des réformes engagées et la formulation des futurs changements à apporter au système d'assurance sociale. Coût total : USD 9,7 millions. (suite page suivante) Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 159 Tableau 6.11 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Europe et Asie centrale (suite) Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseau, d'approbation d'amortissement DTSb USD Y IDA Crédit d'assistance technique pour l'exploitation et la conservation DESD 10/6/03 2013/2023 2,8 3,7 des forêts: le projet vise à réformer l'organisation et la gestion du secteur forestier en vue de mieux gérer les ressources forestières, d'accroître les recettes qu'elles procurent et d'associer les populations locales à l'aménagement des terres boisées et des aires protégées en organisant des activités pilotes d'apprentissage. Coût total: USD 5,1 millions. IDA Crédit d'investissement spécifique à l'appui du développement DESD 25/3/03 2013/2023 8,7 12,0 de l'agriculture commerciale à petite échelle: l'opération appuiera les initiatives communautaires visant à mettre en place des systèmes de production rentables pour attirer les investisseurs et les argentiers privés, faciliter l'exportation des produits agricoles et renforcer l'infrastructure matérielle et institutionnelle des communautés rurales. Coût total: USD 14,1 millions. BULGARIE Y BIRD Prêt d'investissement spécifique pour le chauffage urbain: SPI 17/6/03 2008/2020 s.o. 34,2 la population locale bénéficiera de ce projet qui fournira le financement et les compétences nécessaires pour améliorer les services de chauffage urbain dans les villes de Sofia et Pernik et répondre à la demande. Le projet permettra également de réduire les pertes d'eau et d'énergie et d'améliorer la qualité de l'air. Coût total: USD 132,7 millions. Y BIRD Prêt d'investissement spécifique à l'appui de la réforme PREM 5/6/03 2008/2020 s.o. 34,2 de l'administration fiscale: il s'agit d'aider l'État à se doter d'un système pérenne de perception des impôts via la mise en place d'outils de recouvrement des recettes publiques économiquement efficaces, qui facilitent le développement du secteur privé et soient conformes aux conditions d'adhésion à l'UE. Coût total : USD 63 millions. BIRD Prêt programmatique d'ajustement: le projet aidera le gouvernement SPI 20/2/03 2009/2018 s.o. 150,0 à atteindre les objectifs qu'il s'est fixés pour 2005 en matière de croissance annuelle, de pauvreté et de diminution du chômage. Il l'aidera à renforcer son capital humain et ses programmes sociaux, en particulier s'agissant de l'éducation, de la santé, des réformes du régime de retraite et de l'action sociale, de sorte qu'il puisse avancer vers l'adhésion à l'UE. Coût total: USD 150 millions. K> BIRD Prêt d'investissement spécifique pour l'investissement social VRH 17/12/02 2007/2019 s.o. 50,0 et la promotion de l'emploi : le projet relèvera le niveau de vie des chômeurs de longue durée et des minorités ethniques durant la période de mutation de l'économie et du marché du travail. il contribuera à créer plus de 700 000 journées de travail en finançant des actions impulsées par les communautés et un soutien actif sur le marché de l'emploi. Coût total : USD 66,7 millions. CROATIE Y BIRD Prêt d'investissement spécifique à l'appui du régime de retraite: VRH 18/7/02 2007/2017 5.0. 27,3 tous les bénéficiaires des dépenses publiques profiteront du projet, qui renforcera l'efficacité et la transparence des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu des personnes physiques, en particulier s'agissant du nouveau régime de retraite par capitalisation. Coût total : USD 35,6 millions. Y BIRD Prêt d'investissement spécifique à l'appui de l'enregistrement DESD 29/8/02 2008/2017 s.o. 25,7 des biens fonciers et du cadastre: l'opération contribuera à la mise en place d'un système d'administration foncière efficace. Elle créera le premier système officiel d'enregistrement des biens fonciers en Croatie, qui couvrira 1,05 million de parcelles sur quelque 250 000 hectares et qui bénéficiera à plus de 360 000 personnes. Coût total : USD 37,2 millions. 160 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseau, d'approbation d'amortissement DTSb USD FÉDÉRATION DE RUSSIE ° BIRD Prêt d'ajustement structurel à l'appui du développement économique SPI 15/5/03 2008/2020 s.o. 161,1 de Saint-Pétersbourg: l'opération fournira une aide budgétaire et financera la restauration des biens culturels en vue d'ouvrir des perspectives de croissance économique durable à la ville et de lui donner les moyens d'exploiter sa position de « fenêtre sur l'Occident » de la Russie. Coût total: USD 239,8 millions. O BIRD Prêt d'investissement spécifique pour le renforcement des douanes: PREM 22/4/03 2008/2020 s.o. 140,0 le projet fournira des ressources pour moderniser l'administration des douanes, promouvoir des pratiques acceptables dans les échanges commerciaux, encourager le respect du Code des douanes par les contribuables et veiller à son application uniforme. Il appuiera la stabilité macroéconomique et renforcera la transparence et l'efficience des activités douanières. Coût total: USD 187,2 millions. ° BIRD Prêt d'investissement spécifique pour la lutte contre la tuberculose VRH 3/4/03 2008/2020 s.o. 150,0 et le sida : l'opération vise à enrayer la propagation de la tuberculose et du VIH/SIDA en finançant des programmes de suivi et de traitement renforcés et de meilleures stratégies de lutte contre le VIH/SIDA. Coût total: USD 286,2 millions. BIRD Prêt d'investissement spécifique pour la mise en ceuvre de la réforme VRH 18/3/03 2008/2020 s.o. 30,0 de la santé : le projet dotera les institutions fédérales, en particulier le ministère de la Santé, de moyens renforcés pour diriger la réforme du secteur de la santé en Russie. Il appuiera les initiatives de portée régionale axées sur la prestation de services de santé plus équitables et efficients, notamment l'application expérimentale à l'échelon régional des orientations fixées à l'échelon fédéral. Coût total: USD 41,2 millions. BIRD Deuxième prêt d'investissement spécifique à l'appui PREM 24/10/02 2008/2019 s.o. 100,0 de la modernisation de l'administration fiscale: le projet permettra de poursuivre le processus de réforme et de modernisation systématiques de l'administration fiscale. Il améliorera l'efficience administrative, la législation fiscale et l'équité dans l'application des lois fiscales définies dans le nouveau code fiscal du pays. Coût total: USD 158 millions. GÉORGIE O IDA Deuxième crédit à l'appui du fonds d'investissement social: VRH 15/5/03 2013/2043 11,0 15,0 le projet vise à aider les collectivités locales à mettre en place des plans de développement et à aider les populations pauvres à gérer durablement des microprojets. Les communautés qui y participeront bénéficieront de l'amélioration de l'infrastructure économique et sociale. Coût total: USD 30,2 millions. IDA Crédit supplémentaire à l'appui du fonds d'investissement social: VRH 13/3/03 2013/2043 3,7 5,0 les élèves et le personnel des écoles profiteront de ce projet, qui permettra de rénover les bâtiments scolaires de façon à ce qu'ils résistent aux séismes. Ces travaux stimuleront l'activité économique de la ville de Tbilissi, touchée lors du tremblement de terre du 25 avril 2002. Coût total: USD 6,2 millions. <> IDA Crédit pour l'exploitation des forêts: le projet, qui vise à accroître DESD 1/8/02 2012/2042 12,6 15,7 le revenu tiré des produits forestiers et à faciliter l'accès au bois de feu, bénéficiera à 70 000 habitants du Caucase central. La population rurale tirera parti de l'amélioration de la gestion des forêts qui leur permettra d'exploiter au maximum le potentiel forestier et de réduire la pauvreté sans porter atteinte à l'environnement. Coût total: USD 21,3 millions. IDA Crédit d'investissement spécial à l'appui de la décentralisation SPI 1/8/02 2012/2042 15,4 19,4 et du développement municipal : l'opération aidera les pouvoirs publics, aux niveaux national et local, à améliorer la prestation de services tels que l'approvisionnement en eau, l'assainissement, l'enlèvement des ordures et la réparation des routes; à financer des actions de formation; et à mettre en place un programme de prêts aux collectivités locales afin de moderniser l'infrastructure locale. Coût total: USD 30,9 millions. (suite page suivante) Chapitre 6 La Banque mondiale en bref Tableau 6.11 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Europe et Asie centrale (suite) Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseaua d'approbation d'amortissement DTSb USD O IDA Crédit d'investissement spécifique pour le développement des soins VRH 1/8/02 2012/2042 16,1 20,3 de santé primaires: le projet renforcera la couverture et la qualité des soins de santé primaires en se fondant sur le modèle de la médecine familiale et générale. Grâce à la prévention, au dépistage précoce et au traitement des maladies, l'ensemble de la population géorgienne bénéficiera d'une meilleure santé. Coût total : USD 24,8 millions. KAZAKHSTAN O BIRD Prêt d'investissement spécifique pour la dépollution de la Nura: DESD 8/5/03 2008/2018 s.o. 40,4 le projet, qui financera le nettoyage des sites contaminés par le mercure, la fourniture d'une source d'approvisionnement en eau sûre et économique et la reprise de la régulation du débit du fleuve de manière à gérer les crues et à des fins écologiques, bénéficiera à la population du bassin de la Nura. Coût total: USD 67,8 millions. KOSOVO IDA Don d'assistance technique pour le secteur de l'énergie: l'opération SPI 17/6/03 s.o. 1,1 1,5 aidera à mettre en place une capacité d'échange d'énergie avec le réseau régional, qui soit commercialement viable à long terme, et à optimiser l'utilisation de la capacité de production existante grâce au dispatching économique. Elle définira le cadre réglementaire qui régira l'investissement privé. Coût total: USD 1,5 million. IDA Quatrième don d'assistance économique: le projet financera PREM 17/6/03 s.o. 3,7 5,0 et appuiera la mise en oeuvre d'un programme de réformes structurelles visant à améliorer la viabilité à moyen terme de la gestion macrobudgétaire, à maintenir des services publics adéquats compte tenu de l'amenuisement de l'aide des donateurs et à encourager une croissance tirée par le secteur privé. Coût total : USD 5 millions. O IDA Don pour l'amélioration de la participation à l'éducation: VRH 13/5/03 s.o. 3,3 4,5 l'opération, qui vise à faciliter l'accès à l'enseignement primaire et secondaire et à rehausser le niveau d'instruction des élèves, fournira des dons à 50 % des écoles primaires et secondaires pour financer des cours de formation, des actions de sensibilisation communautaire, du matériel pédagogique et une amélioration des systèmes de gestion de l'enseignement. Coût total: USD 4,6 millions. LETTONIE BIRD Deuxième prêt programmatique d'ajustement structurel : ciblée PREM 10/9/02 s.o./2017 s.o. 20,2 sur le renforcement institutionnel, l'opération permettra de rendre le secteur public plus crédible et efficace en matière de prestation de services, d'appuyer la croissance du secteur privé, de protéger l'économie contre les chocs extérieurs et de mieux préparer le pays pour l'adhésion à l'UE. Coût total: USD 20,2 millions. MOLDOVA O IDA Projet pour la facilitation des transports et du commerce SPI 10/6/03 2013/2043 5,3 7,2 dans le sud-est de l'Europe: le projet relève d'un programme régional qui vise à renforcer et à moderniser l'administration des douanes et d'autres organismes chargés du contrôle des frontières dans six pays. Il fournira une assistance technique et un financement afin d'améliorer les activités et les formalités de douane via la mise en place de nouveaux systèmes informatisés. Coût total: USD 9,7 millions. O IDA Don à l'appui de la lutte contre le sida: VRH 10/6/03 s.o. 4,1 5,5 il s'agit d'améliorer la situation sanitaire du pays en finançant et en soutenant les activités de prévention ; en renforçant les programmes de traitement, de soins et d'aide aux patients; en mettant en oeuvre une stratégie de lutte contre la tuberculose et en renforçant la capacité des institutions à lutter contre le VIH/SIDA, les MST et la tuberculose. Coût total : USD 5,7 millions. 162 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseaua d'approbation d'amortissement DTSb USD O IDA Crédit pilote pour l'approvisionnement en eau et l'assainissement: SPI 20/5/03 2013/2043 8,8 12,0 le projet, qui vise à améliorer les conditions de vie de la population des régions rurales, financera la modernisation des systèmes d'approvisionnement en eau des villages; la fourniture de services techniques et d'ingénierie; et le renforcement des institutions afin d'accroître la qualité, l'efficience et la viabilité des services d'alimentation en eau et d'assainissement. Coût total: USD 14 millions. OUZBÉKISTAN O BIRD/IDA Prêt/crédit en faveur des zones humides et à l'appui DESD 19/6/03 2008/2023 s.o. 35,0 des systèmes de drainage et d'irrigationc: le projet vise à accroître 2013/2038 18,4 25,0 la productivité de l'agriculture irriguée, les emplois et les revenus dans le Karakalpakstan, ainsi qu'à améliorer la qualité de l'eau du fleuve Amu Darya en finançant l'élimination sans danger des effluents de drainage et la modernisation des systèmes d'irrigation. Coût total: USD 74,6 millions. RÉPUBLIQUE KIRGHIZE IDA Crédit d'ajustement structurel pour la gouvernance: le projet PREM 15/5/03 2013/2043 14,7 20,0 appuiera l'action menée par le gouvernement pour financer des réformes qui permettent de rendre le secteur public plus transparent et à l'écoute des usagers; de rendre les parties prenantes extérieures plus aptes à demander des comptes; et d'accroître l'efficience, l'efficacité et la transparence financière au sein du secteur public. Coût total: USD 20 millions. <> IDA Crédit d'assistance technique pour la gouvernance: l'opération PREM 15/5/03 2013/2043 5,8 7,8 a pour objet de rendre le secteur public plus transparent et à l'écoute des usagers, et les parties prenantes extérieures, plus aptes à demander des comptes; elle vise aussi à accroître l'efficience, l'efficacité et la transparence financière du secteur public. Elle financera une assistance technique, la modernisation du Trésor et l'amélioration de la gestion de projets. Coût total: USD 10,2 millions. RÉPUBLIQUE SLOVAQUE O BIRD Prêt d'assistance technique pour la gestion des finances publiques: PREM 10/6/03 s.o. s.o. 5,5 l'objectif est de renforcer la capacité institutionnelle du pays pour que les ressources publiques soient utilisées de manière plus efficace, efficiente et transparente, conformément aux priorités fixées par le gouvernement. L'opération contribuera à améliorer le cycle budgétaire, l'analyse macroéconomique et la capacité de gestion de la dette. Coût total: USD 6,5 millions. ROUMANIE O BIRD Prêt d'investissement spécifique à l'appui du marché de l'électricité: SPI 12/6/03 2008/2020 s.o. 82,0 l'opération permettra la création d'un marché de gros de l'électricité en finançant la remise en état des sous-stations existantes et leur modernisation et en fournissant une assistance technique qui encourage les opérateurs privés à investir durablement dans la relance du secteur de l'électricité. Coût total: USD 113,6 millions. e BIRD Prêt d'investissement spécifique pour l'éducation rurale: VRH 6/5/03 2007/2020 s.o. 60,0 grâce aux ressources et à la formation fournies par le projet, les élèves des régions rurales auront davantage accès à un bon enseignement dispensé par des enseignants qualifiés, ainsi qu'à du matériel pédagogique de qualité, ce qui aura un impact positif sur le taux de passage en classe supérieure et le taux d'achèvement des études. Coût total: USD 91 millions. (suite page suivante) Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 163 Tableau 6.11 Opérations approuvées durant l'exercice 03, Europe et Asie centrale (suite) Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseaua d'approbation d'amortissement DTSb USD O' BIRD Prêt d'investissement spécifique à l'appui de l'exploitation DESD 19/12/02 2008/2020 s.o. 25,0 des forêts: les nouveaux propriétaires de forêts ou de terrains privés bénéficieront de ce projet, qui financera la mise en place de systèmes permettant de gérer les terres boisées publiques et privées de façon plus durable, d'enrayer la dégradation des forêts et de stimuler la productivité et la compétitivité des industries forestières. Coût total: USD 31,9 millions. BIRD Prêt d'assistance technique pour le renforcement institutionnel SPI 12/9/02 2007/2019 s.o. 18,6 du secteur public et du secteur privé : les opérateurs privés et l'ensemble des citoyens du pays profiteront de ce projet, qui financera les mesures restant à prendre dans le secteur privé. La majorité des ressources sera consacrée aux réformes du secteur de l'énergie et du secteur public, afin d'encourager la stabilisation macroéconomique. Coût total: USD 22,3 millions. BIRD Deuxième prêt d'ajustement du secteur privé: le projet appuiera SF 12/9/02 2007/2019 s.o. 300,0 des réformes dans différents secteurs: finances, entreprises d'État, énergie, entreprises privées et secteurs sociaux. En matière de protection sociale et de réduction de la pauvreté, il visera principalement à atténuer le coût social de l'ajustement en faisant en sorte que les mécanismes de protection sociale servent les plus défavorisés de façon plus efficiente et efficace. Coût total: USD 300 millions. SERBIE-ET-MONTÉNÉGRO IDA Deuxième crédit d'ajustement du système financier et du secteur privé: SF 10/6/03 2013/2023 58,7 80,0 l'opération aidera les autorités de Serbie-et-Monténégro à mettre en oeuvre les réformes réglementaires, institutionnelles et structurelles nécessaires pour accélérer sensiblement la croissance tirée par le secteur privé et la création d'emplois dans un secteur financier assaini. Coût total: USD 80 millions. O' IDA Crédit à l'appui du secteur de la santé: l'objectif est de financer VRH 22/5/03 2013/2023 14,7 20,0 la restructuration des services de santé afin de mettre en place un système de soins de santé durable, axé sur la performance. Les prestataires seront récompensés pour la qualité et l'efficience de leur travail, et le régime d'assurance maladie garantira l'accès à des soins abordables et efficaces. Coût total: USD 23,5 millions. BIRD Deuxième prêt à un programme évolutif pour l'éducation de base: VRH 16/7/02 2007/2017 s.o. 300,0 le projet aidera les enfants issus de familles à faible revenu ou qui ont des besoins particuliers à accéder à un enseignement de meilleure qualité. Il appuiera le développement de l'éducation préscolaire conçue pour aider les enfants issus de familles peu instruites à suivre un enseignement de base. Coût total : USD 356,9 millions. UKRAINE O* BIRD Prêt d'investissement spécifique pour la délivrance de titres DESD 24/6/03 2009/2023 s.o. 195,1 fonciers ruraux et l'établissement d'un cadastre: le projet vise à améliorer la sécurité et la transmissibilité des droits de propriété, tant pour les populations rurales que pour les populations urbaines, en finançant le renforcement des institutions et la réforme juridique, des cours de formation, la mise en place d'un système de cadastre et la sensibilisation du public à ces questions. Coût total: USD 350,5 millions. BIRD Prêt d'investissement spécifique aux chefs de famille: VRH 28/1/03 2008/2016 s.o. 600,0 ce programme de protection sociale bénéficiera à deux millions de personnes, dont des enfants, vivant dans un ménage où le chef de famille est pauvre et au chômage. Pour pouvoir bénéficier d'une allocation monétaire mensuelle, le chef de famille devra exercer une activité ou suivre une formation. Coût total: USD 1,987 milliard. BOLIVIE BIRD Troisième prêt à l'appui du développement municipal: SPI 5/12/02 2006/2019 s.o. 78,4 l'opération bénéficiera aux résidents, lesquels seront associés à la planification, à la mise en oeuvre et à la prestation de services publics de base. Le projet renforcera la capacité de financement des investissements municipaux, ainsi que les moyens à la disposition des collectivités locales et des organismes centraux. Coût total : USD 199,8 millions. 176 Banque mondiale : Rapport annuel 2003 Date Période Principal (millions) Pays/nom du projet Réseau' d'approbation d'amortissement DTSb USD <Ž BIRD Prêt d'investissement spécifique pour le développement DESD 31/10/02 2008/2024 s.o. 34,0 des régions montagneuses et boisées du nord-ouest: en encourageant la diversification des systèmes de production agropastorale et les activités non agricoles génératrices de revenus, le projet aidera les ménages à accroître leur revenu et à améliorer leurs conditions de vie. Coût total: USD 44,9 millions. YÉMEN, RÉPUBLIQUE DU s> IDA Crédit à un programme évolutif pour la gestion de l'eau DESD 3/6/03 2013/2043 17,6 24,0 du bassin de Sanaa : le projet aidera le pays à freiner le tarissement de la nappe souterraine du bassin de Sanaa. Il s'agit de gagner du temps pour permettre à l'économie locale de se reconvertir dans des activités moins consommatrices d'eau et encourager une migration hors de la zone. Coût total: USD 120 millions. IDA Crédit-programme évolutif pour l'approvisionnement en eau SPI 1/8/02 2012/2042 104,2 130,0 et l'assainissement des villes : le projet, qui bénéficiera aux résidents, encouragera la participation d'opérateurs privés et financera l'expansion et la modernisation des réseaux de distribution d'eau et d'évacuation des eaux usées, assurant ainsi la prestation de services d'adduction d'eau et d'assainissement efficaces. Coût total: USD 150 millions. Total 156,5 1 056,1 Financements spéciauxd CISJORDANIE ET GAZA <> Deuxième don d'appui d'urgence au secteur des services: VRH 17/12/02 s.o. s.o. 25,0 l'opération, qui bénéficiera aux élèves et aux familles, couvrira le coût de la gestion du projet, de l'achat du matériel, de l'assistance technique et de la formation, en vue d'améliorer la qualité et la prestation des services de protection sociale, d'éducation, de santé et d'aide sociale. Coût total: USD 84 millions. Don d'urgence pour la remise en état des services municipaux: SPI 17/12/02 5.0. s.o. 20,0 grâce au projet, la détérioration des services municipaux sera enrayée et des emplois temporaires seront créés. Il s'agira d'apporter un concours technique et financier aux collectivités locales, de créer des microprojets temporaires et d'établir le lien entre les processus de planification budgétaire de l'administration centrale et ceux de l'administration locale. Coût total: USD 70 millions. s.o Sans objet. <> Ce symbole désigne les opérations auxquelles la société civile participe à divers degrés. Note- Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne correspondent pas toujours à la somme exacte de leurs éléments. c = crédit de lIDA et d = don de lIDA. a. DESD: développement écologiquement et socialement durable: VRH: valorisation des ressources humaines, SF secteur financier: PREM . réduction de la pauvreté et gestion économique; SPI: secteur privé et infrastructure b. Les fonds de l'IDA sont libellés en droits de tirage spéciaux (DTS), qui sont évalués sur la base d'un panier de monnaies Les montants exprimés en dollars des États-Unis reflètent les taux de change en vigueur lors de la négociation du crédit ou du don. c Financement v mixte » combinant prêt de la BIRD et crédit de l'IDA. d Financement assuré par des fonds fiduciaires administrés par la Banque. Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 177 Tableaux Tableau 6.14 Opérations d'ajustement de la Banque mondiale, exercice 03 (USD millions) Pays Opération BIRD IDA Total Crédits à l'appui de la réduction de la pauvreté Burkina Faso P075378 Deuxième crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté 35 35 Ghana P076808 Crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté 125 125 Guyana P073851 Crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté 12 12 Ouganda P073671 Deuxième crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté 150 150 Sri Lanka P081718 Crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté 125 125 Tanzanie P074072 Crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté 132 132 Viet Nam P075398 Deuxième crédit à l'appui de la réduction de la pauvreté 100 100 Prêts et crédits programmatiques d'ajustement structurel Bolivie P081402 Deuxième crédit programmatique d'ajustement structurel à l'appui de la décentralisation 25 25 Brésil P070641 Deuxième prêt programmatique pour la réforme budgétaire 404 404 Brésil P080746 Prêt programmatique à l'appui de la réforme du secteur du développement humain 505 505 Bulgarie P067051 Prêt programmatique d'ajustement 150 150 Colombie P078869 Prêt programmatique d'ajustement du secteur financier 150 150 Colombie P080831 Prêt programmatique d'ajustement structurel à l'appui de la réforme budgétaire et institutionnelle 300 300 Équateur P082395 Prêt programmatique à l'appui de la réforme du développement humain 50 50 Équateur P082739 Prêt d'ajustement pour l'assainissement des finances publiques et la compétitivité 50 50 Jamaïque P073756 Deuxième prêt d'ajustement à l'appui du programme de restructuration bancaire et de gestion de la dette 75 75 Lettonie P069890 Deuxième prêt programmatique d'ajustement structurel 20 20 Mexique P074539 Prêt programmatique d'ajustement structurel pour l'environnement 202 202 Nicaragua P074760 Crédit programmatique d'ajustement structurel 15 15 Pérou P073817 Deuxième prêt programmatique à l'appui des réformes sociales 100 100 Tanzanie P084984 Crédit programmatique d'ajustement structurel (opération financée sur les remboursements de crédits antérieurs de l'IDA) + + Prêts et crédits d'ajustement sectoriel Colombie P069861 Prêt d'ajustement pour le secteur social 155 155 Jordanie P066826 Deuxième prêt à l'appui de la réforme du secteur public 120 120 Maroc P005516 Prêt à l'appui de la réforme de la gestion des actifs 45 45 Mexique P074655 Prêt d'ajustement structurel pour le développement des finances rurales 505 505 Serbie-et- P074868 Deuxième crédit d'ajustement du système financier Monténégro et du secteur privé 80 80 + Opérations d'ajustement d'un montant inférieur à 0,5 million de dollars. 178 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Pays Opération BIRD IDA Total Prêts et crédits d'ajustement structurel Argentine P083074 Prêt d'ajustement structurel à l'appui de la transition économique et sociale 500 500 Arménie P075758 Cinquième crédit d'ajustement structurel 40 40 Bangladesh P081845 Crédit à l'appui du développement 300 300 Bénin P077574 Crédit d'ajustement supplémentaire pour la réforme des dépenses publiques 10 10 Bolivie P082700 Crédit d'ajustement structurel à l'appui de la protection sociale 35 35 Burundi P074602 Crédit de redressement économique 54 54 Cameroun P084890 Troisième crédit d'ajustement structurel (opération financée sur les remboursements de crédits antérieurs de l'IDA) 3 3 Cap-Vert P081548 Crédit supplémentaire d'ajustement structurel 4 4 Kenya P083594 Crédit pour la réforme de l'économie et du secteur public (opération financée sur les remboursements de crédits antérieurs de l'IDA) 1 1 Kosovo P078380 Quatrième don d'assistance économique 5 5 Mozambique P049878 Crédit d'ajustement pour la gestion économique et le secteur privé 120 120 Pakistan P075810 Crédit d'ajustement structurel pour la province de Sindh 100 100 Pakistan P077834 Crédit d'ajustement structurel pour la province frontalière du nord-ouest 90 90 République kirghize P071061 Crédit d'ajustement structurel pour la gouvernance 20 20 Roumanie P067575 Deuxième prêt d'ajustement du secteur privé 300 300 Rwanda P066385 Crédit à l'appui de réformes institutionnelles 85 85 Serbie-et- Monténégro P076764 Crédit d'ajustement structurel 15 15 Serbie-et- Monténégro P078390 Crédit d'ajustement pour le secteur social 80 80 Sierra Leone P078623 Troisième crédit à l'appui du redressement et de la reprise économiques 30 30 Tchad P077781 Cinquième crédit d'ajustement structurel 40 40 Uruguay P077172 Prêt d'ajustement structurel 152 152 Uruguay P078726 Prêt d'ajustement structurel à l'appui des services publics et du secteur social 152 152 Prêt spécial d'ajustement structurel Uruguay P080263 Prêt spécial d'ajustement structurel 152 152 Uruguay P081495 Prêt spécial d'ajustement structurel à l'appui des services publics et du secteur social 101 101 Total 4187 1831 6 018 Chapitre 6 La Banque mondiale en bref 179 Liste des pays de la Première et de la Deuxième parties membres de l'IDA MEMBRES DE MEMBRES DE Grenade Ouzbékistan LA PREMIÈRE PARTIE LA DEUXIÈME PARTIE Guatemala Pakistan Afrique du Sud Afghanistan Guinée Palaos, République de Allemagne Albanie Guinée équatoriale Panama Australie Algérie Guinée-Bissau Papouasie-Nouvelle- Autriche Angola Guyana Guinée Belgique Arabie saoudite Haiti Paraguay Canada Argentine Honduras Pérou Danemark Arménie Hongrie Philippines Émirats arabes unis Azerbaïdjan Îles Marshall Pologne Espagne Bangladesh Îles Salomon République arabe États-Unis Barbade Inde syrienne Fédération de Russie Belize Indonésie République centrafricaine Finlande Bénin Iran, République République démocratique France Bhoutan islamique d' populaire lao Grèce Bolivie Iraq République dominicaine Irlande Bosnie-Herzégovine Israël République kirghize Islande Botswana Jordanie République slovaque Italie Brésil Kazakhstan République tchèque Japon Burkina Faso Kenya Rwanda Koweït Burundi Kiribati Sainte-Lucie Luxembourg Cambodge Lesotho Saint-Kitts-et-Nevis Norvège Cameroun Lettonie Saint-Vincent-et- Nouvelle-Zélande Cap-Vert Liban les Grenadines Pays-Bas Chili Libéria Samoa Portugal Chine Libye Sao Tomé-et-Principe Royaume-Uni Chypre Macédoine, Ex-République Sénégal Suède Colombie yougoslave de Serbie-et-Monténégro Suisse Comores Madagascar Sierra Leone Congo, République Malaisie Singapour démocratique du Malawi Slovénie Congo, République du Maldives Somalie Corée, République de Mali Soudan Costa Rica Maroc Sri Lanka Côte d'Ivoire Maurice Swaziland Croatie Mauritanie Tadjikistan Djibouti Mexique Tanzanie Dominique Micronésie, Tchad Égypte, États fédérés de Thaïlande République arabe d' Moldova Timor-Leste El Salvador Mongolie Togo Équateur Mozambique Tonga Érythrée Myanmar Trinité-et-Tobago Éthiopie Népal Tunisie Fidji Nicaragua Turquie Gabon Niger Vanuatu Gambie Nigéria Viet Nam Géorgie Oman Yémen, République du Ghana Ouganda Zambie Zimbabwe Note Les pays sont classés dans l'une ou l'autre de ces catégories en fonction de leur situation économique. La quasi-totalité des pays de la Première partie contribuent au financement de l'Association internationale de développement et effectuent leurs paiements dans une monnaie librement convertible. Certains pays de la Deuxième partie sont des membres contribuants et peuvent acquitter la plupart de leurs contributions en monnaie nationale. Pour en savoir plus et prendre connaissance de l'état des voix attribuées aux États membres, des souscriptions et des contributions, se reporter au volume intitulé The World Bank Annual Report 2003: Volume 2, Financial Statements and Appendixes Liste des pays de la Première et de la Deuxième parties membres de l'IDA 181 Sites web de la Banque mondiale À propos du Groupe Bulletins d'information Éducation de la Banque mondiale www.worldbank.org/subscriptions www.worldbank.org/education www.banquemondiale.org Cadre de développement intégré Emplois et stages Actualité du développement www.worldbank.org/cdf www.worldbank.org/careers www.worldbank.org/ developmentnews Calendrier des manifestations Énergie www.worldbank.org/events www.worldbank.org/energy Afrique www.worldbank.org/afr Centre international Environnement pour le règlement des différends www.worldbank.org/environment Agence multilatérale de garantie relatifs aux investissements des investissements www.worldbank.org/icsid Europe et Asie centrale www.miga.org www.worldbank.org/eca Contacter la Banque mondiale Aide/Questions et réponses www.worldbank.org/contacts Évaluation www.worldbank.org/help www.worldbank.org/oed Développement du jeune enfant Amérique latine et Caraïbes www.worldbank.org/children Financement du développement www.worldbank.org/lac dans le monde Développement du secteur privé www.worldbank.org/prospects/ Architecture financière www.worldbank.org/privatesector gdf2003 internationale www.worldbank.org/ifa Développement durable Finances www.worldbank.org/ www.worldbank.org/finance Asie de l'Est et Pacifique sustainabledevelopment www.worldbank.org/eap Forum des partenaires Développement rural et agriculture communautaires Asie du Sud www.worldbank.org/rural www.worldbank.org/ www.worldbank.org/sar communitypartners Développement social Assemblées annuelles (Évaluation sociale) Forum du développement et Réunions de printemps www.worldbank.org/ www.worldbank.org/devforum www.worldbank.org/ socialdevelopment annualmeetings Gestion des ressources en eau Développement urbain www.worldbank.org/water Association internationale www.worldbank.org/urban de développement Grupo del Banco Mundial www.worldbank.org/ida Diffusion de l'information www.bancomundial.org www.worldbank.org/disclosure Banque internationale Indicateurs du développement pour la reconstruction Documents de stratégie dans le monde et le développement pour la réduction de la pauvreté www.worldbank.org/data/wdi www.worldbank.org www.worldbank.org/poverty/ strategies Industries extractives et chimiques Base de données sur les projets www.worldbank.org/mining www.worldbank.org/projects Documents sur le développement dans le monde InfoDev (L'information au service Bibliothèque électronique www-wds.worldbank.org du développement) de la Banque mondiale www.worldbank.org/infodev www.worldbank.org/elibrary Données et statistiques www.worldbank.org/data InfoShop Bibliothèque (Centre public d'information) jolis.worldbankimflib.org/ Droit et justice www.worldbank.org/infoshop external.htm www.worldbank.org/legal Initiative en faveur des pays pauvres B-SPAN: Promouvoir Écoles très endettés le développement sur le web www.worldbank.org/html/schools www.worldbank.org/hipc www.worldbank.org/wbi/B-SPAN 182 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Institut de la Banque mondiale Passation des marchés Réseau Réduction de la pauvreté www.worldbank.org/wbi pour les projets financés www.worldbank.org/poverty par la Banque IPAnet www.worldbank.org/html/opr/ Retraites www.ipanet.net procure www.worldbank.org/pensions La parole est aux pauvres Perspectives de l'économie mondiale Réunions de Printemps www.worldbank.org/poverty/voices www.worldbank.org/prospects/ www.worldbank.org/springmeetings gep2003 Le VIH/SIDA et la Banque mondiale Santé, nutrition et population www.worldbank.org/aids PrivatizationLink www.worldbank.org/hnp privatizationlink.ipanet.net Liaisons mondiales Secteur public pour le développement Produits et services financiers www.worldbank.org/publicsector www.worldbank.org/worldlinks www.worldbank.org/fps Service-conseil pour l'investissement Lutte contre la corruption Protection sociale étranger www.worldbank.org/anticorruption www.worldbank.org/sp www.fias.net Mécanisme d'octroi de dons Publications Société civile pour le développement www.worldbank.org/publications www.worldbank.org/civilsociety www.worldbank.org/dgf Rapport sur le développement Société financière internationale Mobilisation de ressources dans le monde www.ifc.org et cofinancement www.worldbank.org/wdr www.worldbank.org/rmc Statut de la femme Rapports annuels www.worldbank.org/gender Mondialisation de la Banque mondiale www.worldbank.org/globalization www.worldbank.org/annualreport Stratégies d'aide-pays www.worldbank.org/cas Moyen-Orient et Afrique du Nord Recherche www.worldbank.org/mena www.worldbank.org/research Télécommunications et informatique www.worldbank.org/ict Objectifs de développement Réponse rapide pour le Millénaire rru.worldbank.org Titres de créance www.developmentgoals.org www.worldbank.org/debtsecurities Représentations de la Banque Panel d'inspection à l'étranger Transports www.worldbank.org/ www.worldbank.org/contacts www.worldbank.org/transport inspectionpanel Réseau mondial d'enseignement Partage du savoir à distance www.worldbank.org/ks www.worldbank.org/disted Participation Réseau mondial www.worldbank.org/participation pour le développement www.gdnet.org Sites web de la Banque mondiale 183 Liste des encadrés, figures et tableaux ENCADRÉS Figure 2.4 Prêts de la BIRD et crédits de l'IDA par secteur, Ex. 03 34 Encadré 1.1 Harmonisation 17 Figure 2.5 Prêts de la BIRD par région, Ex. 03 37 Encadré 1.2 La Fondation Development Figure 2.6 Prêts de la BIRD par thème, Ex. 03 37 Gateway 19 Figure 2.7 Prêts de la BIRD par secteur, Ex. 03 37 Encadré 1.3 La Suisse et l'Institut de la Banque Figure 2.8 Rendement net de l'actif 38 mondiale collaborent dans le domaine Figure 2.9 Ratio des fonds propres aux prêts du renforcement des capacités 23 au 30 juin 2003 39 Encadré 1.4 Le Cadre de développement intégré, Figure 2.10 Emprunts et placements fondement du travail du Groupe au 30 juin 2003 39 de la Banque mondiale 24 Figure 2.11 Affectation prévue du revenu net Encadré 2.1 Le réseau mondial d'échange du savoir disponible de l'exercice 03 au service du développement 32 (3 050 millions de dollars) 39 Encadré 3.1 Efficacité de l'aide et renforcement Figure 2.12 Engagements de l'IDA par région, des capacités 56 Ex. 03 40 Encadré 4.1 Cadre intégré pour l'assistance Figure 2.13 Engagements de l'IDA par thème, technique liée au commerce 61 Ex. 03 40 Encadré 4.2 Recherche, conseil et formation 62 Figure 2.14 Engagements de l'IDA par secteur, Encadré 4.3 Examen de la politique de développement Ex. 03 40 - Une représentation nouvelle Figure 2.15 Source de financement de l'IDA 40 et globale des priorités et du programme Figure 2.16 Renforcement de l'action de l'IDA de développement d'un pays 64 dans les secteurs sociaux 40 Encadré 4.4 Le Programme Éducation pour tous Figure 2.17 Fonds fiduciaires: contributions et l'initiative accélérée 66 et décaissements, Ex. 99-03 42 Encadré 4.5 La situation des handicapés Figure 2.18 Cofinancements par région, dans les pays en développement 68 Ex. 00-03 43 Encadré 4.6 Évaluation internationale Figure 2.19 Prêts de la Banque et cofinancements, de la recherche agronomique Ex. 00-03 43 et des techniques agricoles 72 Figure 2.20 Allègement de la dette des pays pauvres Encadré 4.7 Prêts dans les zones urbaines très endettés (PPTE) - Réduction et rurales 77 du stock de la dette et amélioration Encadré 4.8 L'initiative pour le renforcement des ratios du service de la dette 44 et la réforme du secteur financier Figure 2.21 Dépenses sociales avant (FIRST) 81 et après l'octroi d'une aide Encadré 4.9 La Conférence panafricaine sur le droit, au titre de l'initiative PPTE 44 la justice et le développement, Figure 3.1 Malnutrition infantile 48 4-7 février 2003 82 Figure 3.2 Achèvement des études primaires 48 Encadré 4.10 La parité hommes-femmes Figure 3.3 Égalité des sexes et le droit 83 dans l'enseignement 49 Encadré 5.1 LeVIH/SIDAen Afrique 90 Figure 3.4 Mortalité infantile 49 Encadré 5.2 L'Université virtuelle africaine 91 Figure 3.5 Mortalité maternelle 50 Encadré 5.3 Les échanges en Asie de l'Est 96 Figure 3.6 Prévalence du VIH/SIDA 50 Encadré 5.4 Règlement des conflits, paix, Figure 3.7 Source d'eau améliorée 51 réconciliation et reconstruction 101 Figure 3.8 Aide publique au développement, Encadré 5.5 À moitié plein ou à moitié vide ? 104 nette 51 Encadré 5.6 Pour être efficaces, les stratégies Figure 3.9 Portefeuille des projets actifs de réduction de la pauvreté doivent au 30 juin 2003, par région 52 s'appuyer sur des données fiables 111 Figure 3.10 Projets ayant donné des résultats Encadré 5.7 La poésie au service satisfaisants, 1974-2002 55 de l'alphabétisation 116 Figure 4.1 Flux nets de financements à long terme vers les pays en développement, FIGURES Ex. 93-02 75 Figure 5.1 Afrique : Répartition thématique Figure 2.1 Le cycle du projet 33 des prêts de la BIRD et des crédits Figure 2.2 Prêts de la BIRD et crédits de l'IDA de l'IDA, Ex. 03 92 par région, Ex. 03 34 Figure 5.2 Afrique : Répartition sectorielle Figure 2.3 Prêts de la BIRD et crédits de l'IDA des prêts de la BIRD et des crédits par thème, Ex. 03 34 de l'IDA, Ex. 03 92 184 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 Figure 5.3 Asie de l'Est et Pacifique: Répartition Tableau 5.3 Prêts de la Banque mondiale thématique des prêts de la BIRD aux emprunteurs de la région et des crédits de l'IDA, Ex. 03 97 Asie du Sud, par thème et par secteur, Figure 5.4 Asie de l'Est et Pacifique: Répartition Ex. 94-03 103 sectorielle des prêts de la BIRD Tableau 5.4 Prêts de la Banque mondiale et des crédits de l'IDA, Ex. 03 97 aux emprunteurs de la région Europe Figure 5.5 Asie du Sud Répartition thématique et Asie centrale, par thème des prêts de la BIRD et des crédits et par secteur, Ex. 94-03 108 de l'IDA, Ex. 03 102 Tableau 5.5 Prêts de la Banque mondiale Figure 5.6 Asie du Sud Répartition sectorielle aux emprunteurs de la région Amérique des prêts de la BIRD et des crédits latine et Caraïbes, par thème de l'IDA, Ex. 03 102 et par secteur, Ex. 94-03 113 Figure 5.7 Europe et Asie centrale: Répartition Tableau 5.6 Prêts de la Banque mondiale thématique des prêts de la BIRD aux emprunteurs de la région et des crédits de l'IDA, Ex. 03 107 Moyen-Orient et Afrique du Nord, Figure 5.8 Europe et Asie centrale: Répartition par thème et par secteur, Ex. 94-03 118 sectorielle des prêts de la BIRD Tableau 6.1 Pays admis à emprunter et des crédits de l'IDA, Ex. 03 107 à la Banque mondiale 136 Figure 5.9 Amérique latine et Caraïbes: Tableau 6.2 Afrique: engagements, décaissements Répartition thématique des prêts et transferts nets de la Banque de la BIRD et des crédits de l'IDA, mondiale, exercices 02-03 138 Ex. 03 112 Tableau 6.3 Asie de l'Est et Pacifique: Figure 5.10 Amérique latine et Caraïbes: engagements, décaissements Répartition sectorielle des prêts et transferts nets de la Banque de la BIRD et des crédits de l'IDA, mondiale, exercices 02-03 138 Ex. 03 112 Tableau 6.4 Asie du Sud : engagements, Figure 5.11 Moyen-Orient et Afrique du Nord décaissements et transferts nets Répartition thématique des prêts de la Banque mondiale, de la BIRD et des crédits de l'IDA, exercices 02-03 139 Ex. 03 117 Tableau 6.5 Europe et Asie centrale : engagements, Figure 5.12 Moyen-Orient et Afrique du Nord: décaissements et transferts nets Répartition sectorielle des prêts de la Banque mondiale, de la BIRD et des crédits de l'IDA, exercices 02-03 139 Ex. 03 117 Tableau 6.6 Amérique latine et Caraïbes engagements, décaissements TABLEAUX et transferts nets de la Banque mondiale, exercices 02-03 140 Tableau 2.1 Études économiques et sectorielles Tableau 6.7 Moyen-Orient et Afrique du Nord par type de produit, engagements, décaissements Ex. 98-03 31 et transferts nets de la Banque Tableau 2.2 Prêts de la Banque mondiale par thème mondiale, exercices 02-03 140 et par secteur, Ex. 94-03 35 Tableau 6.8 Opérations approuvées durant Tableau 2.3 Engagements de la Banque mondiale l'exercice 03, Afrique 141 à des fins d'ajustement, Ex. 00-03 36 Tableau 6.9 Opérations approuvées durant Tableau 2.4 Données financières relatives l'exercice 03, Asie de l'Est à la BIRD 38 et Pacifique 150 Tableau 2.5 Dix principaux bailleurs de fonds Tableau 6.10 Opérations approuvées durant fiduciaires 42 l'exercice 03, Asie du Sud 154 Tableau 5.1 Prêts de la Banque mondiale Tableau 6.11 Opérations approuvées durant aux emprunteurs de la région Afrique, l'exercice 03, Europe et Asie par thème et par secteur, centrale 1 59 Ex. 94-03 93 Tableau 6.12 Opérations approuvées durant Tableau 5.2 Prêts de la Banque mondiale l'exercice 03, Amérique latine aux emprunteurs de la région Asie et Caraïbes 167 de l'Est et Pacifique, par thème Tableau 6.13 Opérations approuvées durant et par secteur, Ex. 94-03 98 l'exercice 03, Moyen-Orient et Afrique du Nord 175 Tableau 6.14 Opérations d'ajustement de la Banque mondiale, exercice 03 178 Liste des encadrés, figures et tableaux 185 Sigles et abréviations ADPIC Aspects des droits de propriété CPIA Évaluation de la politique intellectuelle qui touchent au commerce et des institutions nationales AiDA Informations accessibles sur les activités CRN Note de reprise d'un programme de développement dans un pays APD Aide publique au développement DEC Économie du développement ARDE Examen annuel de l'efficacité et Économiste en chef (Vice-présidence) du développement DESD Développement écologiquement ARPP Rapport annuel sur la performance et socialement durable du portefeuille DfID Ministère britannique du développement BAD Banque africaine de développement international Banque Banque mondiale (BIRD et IDA) DSRP Document de stratégie pour la réduction BAsD Banque asiatique de développement de la pauvreté BCEAO Banque centrale des États de l'Afrique DSRP-1 Document intérimaire de stratégie de l'Ouest pour la réduction de la pauvreté BERD Banque européenne pour la reconstruction DTS Droits de tirage spéciaux et le développement EPT Éducation pour tous BID Banque interaméricaine de développement FAO Organisation des Nations Unies BIRD Banque internationale pour pour l'alimentation et l'agriculture la reconstruction et le développement FEM Fonds pour l'environnement mondial BIsD Banque islamique de développement FIDA Fonds international de développement BMD Banque multilatérale de développement agricole CAD Comité d'aide au développement FIRST Initiative pour le renforcement (de l'OCDE) et la réforme du secteur financier CAS Stratégie d'aide-pays FMI Fonds monétaire international CDI Cadre de développement intégré FRPC Facilité pour la réduction de la pauvreté CE Commission européenne et la croissance CEI Communauté des États indépendants FSAP Programme d'évaluation du secteur CGAP Groupe consultatif d'aide aux populations financier les plus pauvres GDLN Réseau mondial d'échange du savoir CGIAR Groupe consultatif pour la recherche au service du développement agricole internationale GDN Réseau mondial pour le développement CIRDI Centre international pour le règlement GFATM Fonds mondial de lutte contre le sida, des différends relatifs aux investissements la tuberculose et le paludisme CNUCED Conférence des Nations Unies HNP Santé, nutrition et population sur le commerce et le développement IAVI Initiative internationale pour le vaccin CODAM Comité des questions administratives contre le sida concernant les Administrateurs IDA Association internationale CODE Comité pour l'efficacité du développement de développement COGAM Comité des questions administratives IDA-13 Treizième reconstitution des ressources concernant la gouvernance de l'IDA et les Administrateurs 186 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 IED Investissement étranger direct PNUE Programme des Nations Unies InfoDev Programme d'information au service pour l'environnement du développement PPTE Pays pauvres très endettés InfoShop Service d'information et de documentation PREM Lutte contre la pauvreté et gestion de la Banque mondiale économique (réseau) INT Service de déontologie institutionnelle PRSC Crédit à l'appui de la réduction LIBOR Taux interbancaire offert à Londres de la pauvreté LICUS Pays à faible revenu en difficulté PSI Développement du secteur privé MAP Programme plurinational de lutte contre et infrastructure (réseau) le VIH/SIDA PSIA Étude d'impact sur les conditions de vie MIGA Agence multilatérale de garantie et la pauvreté des investissements QAG Groupe d'assurance de la qualité NEPAD Nouveau partenariat RNB Revenu national brut pour le développement de l'Afrique ROSC Rapport sur l'observation des normes NERICA Nouveau riz pour l'Afrique et codes OCDE Organisation de coopération SADC Communauté de développement et de développement économiques de l'Afrique australe ODM Objectifs de développement SF Secteur financier pour le Millénaire SFI Société financière internationale OED Département de l'évaluation SIDA Syndrome immunodéficitaire acquis des opérations SPI Secteur privé et infrastructure OIT Organisation internationale du travail SRAS Syndrome respiratoire aigu sévère OMC Organisation mondiale du commerce TIC Technologies de l'information OMS Organisation mondiale de la santé et des communications ONG Organisation non gouvernementale UE Union européenne ONU Organisation des Nations Unies UNESCO Organisation des Nations Unies ONUDI Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture pour le développement industriel UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'enfance ONUSIDA Programme commun des Nations Unies UVA Université virtuelle africaine sur le VIH/SIDA VIH/SIDA Virus de l'immunodéficience OPEP Organisation des pays exportateurs humaine/syndrome immunodéficitaire de pétrole acquis OPS Organisation panaméricaine de la santé VRH Valorisation des ressources humaines PCF Fonds prototype pour le carbone WBI Institut de la Banque mondiale PIB Produit intérieur brut WDR Rapport sur le développement PME Petites et moyennes entreprises dans le monde PNoWB Réseau parlementaire sur la Banque mondiale PNUD Programme des Nations Unies pour le développement Sigles et abréviations 187 Publications de la Banque mondiale : Titres principaux 2002 Annual Review of Development Effectiveness: The Little Data Book 2003 Achieving Development Outcomes: The Millennium The Little Green Data Book 2003 Challenge Moving People to Deliver Services Achieving Universal Primary Education by 2015: Natural Resources and Violent Conflict: Options A Chance for Every Child and Actions African Development Indicators 2003 Pension Reform in Europe: Process and Progress Agriculture and the WTO: Creating a Trading System Private Participation in Health Services for Development Promoting Intellectual Property in Developing Agriculture, Trade, and the WTO: Creating a Trading Countries Environment for Development Regional Integration and Development Analyzing and Managing Banking Risk, 2nd edition The Right to Tell: The Role of Mass Media in Economic Annual Worid Bank Conference on Development Development Economics 2003: The New Reform Agenda Social Reinsurance: A New Approach to Sustainable Annual World Bank Conference on Development Community Health Financing Economics, Europe 2003: Toward Pro-Poor Policies- A Sourcebook for Poverty Reduction Strategies Aid, Institutions, and Globalization Standards and Global Trade: A Voice for Africa Brazil-Equitable, Competitive, Sustainable Taxation of Financial Intermediation: Theory Breaking the Conflict Trap: Civil War and Development and Practice for Emerging Economies Policy Tobacco Control Policies: Strategies, Successes, Can East Asia Compete? Innovation for Global Markets and Setbacks Des villes en mutation : rapport sur la stratégie When Things Fall Apart: Qualitative Studies of Poverty de transport urbain - Banque mondiale in the Former Soviet Union Colombia: The Economic Foundation of Peace World Bank Africa Database 2003 CD-ROM Crisis and Dollarization in Ecuador: Stability, Growth, World Bank Atlas 2003 and Social Equity The World Bank Group Directory: 2002 November Doing Business in 2004: Understanding Regulation World Bank Legal Review: Law and Justice Domestic Regulation and Service Trade Liberalization for Development East Asia Integrates: A Trade Policy Agenda for Shared World Development Indicators 2003 Growth Rapport sur le développement dans le monde 2003: Empowerment and Poverty Reduction: A Sourcebook Un développement durable dans un monde Financial Sector Policy for Developing Countries dynamique -Améliorer les institutions, Globalization and National Financial Systems la croissance et la qualité de vie Global Development Finance 2003: Striving Rapport sur le développement dans le monde 2004: for Stability in Development Finance Des services pour les pauvres Global Economic Prospects 2003: Investing to Unlock Global Opportunities Global Opportunities ~~~~Certains des tîtres ci-dessus ont été abrégés: HIV/AIDS in Latin America: The Challenges Ahead HIV/AIDS in Southeastern Europe: Case Studies Téléphone: 703-661-1580 from Bulgaria, Croatia, and Romania Courriel 7 books0wor1dbank.org India and the WTOCoril okwrdbn.g India and the WTO ~~~~~Sîte web:- www.woridbank.org/publications Innovations in Health Service Delivery: The Corporatization of Public Hospitals Innovative East Asia: The Future of Growth lnfoShop Investment Climate Around the World: Voices of the Téléphone: 202-458-4500 Firms from the World Business Environment Survey Siterieb: wwwworldbank.org Land Policies for Growth and Poverty Reduction Site web: www.worldbank.org/infoshop 188 Banque mondiale: Rapport annuel 2003 L'lnfoShop de la Banque mondiale, situé à Washington, Rédacteur en chef rassemble en un seul lieu les études et documents Cathy L. Gagnet, Bureau des publications, Relations extérieures, consacrés au développement économique et les Banque mondiale informations disponibles sur les activités de l'institution. Il propose des ouvrages publiés par divers éditeurs, y Rédacteur adjoint compris des organisations non gouvernementales et Caroline L. Banton, Bureau des publications, Relations extérieures, d'autres organisations internationales, ainsi que les Banque mondiale documents devant être diffusés en application de la politique d'information de la Banque mondiale, des Rédacteur associé programmes vidéo, des CD-ROM, des cadeaux et d'autres Carollyne Hutter articles. Il met également à la disposition du public des bornes informatiques donnant accès au site web de la Production Banque. Le public peut également s'informer auprès des Mark lngebretsen, Bureau des publications, Relations extérieures, centres pubiîcs d'information/librairies que la Banque a Banque mondiale ouverts dans plusieurs de ses représentations à Banque Lynde l'étranger. Visitez notre librairie en ligne pour consulter Monika D. Lynde, Bureau des publications, Relations extérieures, la liste des ouvrages disponibles et placer une commande Banque mondiale quand vous le désirez. Mary C. Fisk, Bureau des publications, Relations extérieures, Banque mondiale Internet: www.worldbank.org/infoshop Librairie en ligne: wvvww.woridbankinfoshop.org Assistant de projet Addresse: 701 18th St., NW Tad Doyle Washington, DC 20433 (au coin de la 18e rue et de Pennsylvania Avenue Consultants, rédaction de 9h à 17h, du lundi au vendredi) UpperCase Publication Services Courriel: pic@worldbank.org Grammarians, Inc. Téléphone: 202-458-4500 (9h30-15h30) Télécopie : 202-522-1500 Conception Centre européen Patricia Hord. Graphik Design 66, avenue d'lena Impression 75116 Paris, France Graphic Communications, Inc. Téléphone * (33-1) 40.69.30.26 Télécopie: (33-1) 40.69.30.69 Traduction Courriel : pparis@worldbank.org Division de traduction de la Banque mondiale (GSDTI) Centre de Tokyo Fukoku Seimei Bldg. 10-F, Typographie Uchisaiwai-Cho 2-2-2, Chiyoda-Ku, Manuella Lea Palmioli, Division de traduction de la Banque mondiale Tokyo 100, Japon Téléphone: 03.3597.6650 Clichés Télécopie 03.3597.6695 Phés Courriel : ptokyo@worldbank.org (en anglais) Photo de couverture, page 45, Banque mondiale pic@worldbanktokyo.or.jp (pour courriel en japonais) Banque mondiale page 59, Nasim Kassum page 1, Banque mondiale/ page 60, Banque mondiale Frank R. Vincent page 63, Banque mondiale Copyright t 2003 page 2, State Council Information page 65, Banque mondiale Banque internationale pour la reconstruction Office, Chine page 67, Lynn Fieda et le développement/BANQUE MONDIALE page 4, Michele lannacci page 70, Banque mondiale 1818 H Street, N.W. page 8, Banque mondiale page 71, Banque mondiale Washington, D.C. 20433, États-unis d'Amérique page 8, Eli Reed, page 74, John Fiege A Day in the Life of Africa. page 79, Banque mondiale/ Tous droits réservés page 9, Richard Lord Samuel Munzele Maimbo page 9, Keppel FELS Energy page 80, Banque mondiale Les frontières, les couleurs, les dénominations et toute Pte. Ltd. page 83, Photographe nigérian autre information figurant sur les cartes du présent rapport page 9, Gouvernement page 85, Banque mondiale n'impliquent de la part du Groupe de la Banque mondiale du Royaume du Maroc page 89, Arne Hoel aucun jugement quant au statut juridique d'un territoire page 11, Banque mondiale page 91, Arne Hoel quelconque et ne signifient nullement que le Groupe reconnaît page 12 Reidar Kvam page 95 Banque mondiale ou accepte ces frontières. page 13, Banque mondiale page 100, Richard Lord Pour tous renseignements sur les droits, licences page 14, Banque mondiale page 102, Richard Lord et autorisations, s'adresser au Bureau des publications page 14, Banque mondiale page 105, Nick van Praag de la Banque mondiale: page 14, Banque mondiale page 106, Chara Tsitoura World Bank page 14, Michael Foley page 110, Cecila Guzman Office of the Publisher page 15, Banque mondiale page 111, Sebastian Szyd 1818 H Street NW page 15, Banque mondiale page 115, Banque mondiale/ Washington, D.C., 20433 page 15, Didem Ayvalikli Peter Koenig Télécopie: 202-522-2422 page 15, Banque mondiale page 117, Bill Lyons Courriel : pubrights@worldbank.org page 21, Banque mondiale page 119, Banque mondiale/ page 27, Leo Mariboli Frank R. Vincent ISSN 0251-5458 page 30, Banque mondiale ISBN 0-8213-561 3-5 MISSION DE LA BANQUE MONDIALE LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ AVEC PASSION ET PROFESSIONNALISME POUR OBTENIR DES RÉSULTATS DURABLES. AIDER LES POPULATIONS À SE PRENDRE EN CHARGE ET À MAÎTRISER LEUR ENVIRONNEMENT VIA LA FOURNITURE DE RESSOURCES, LA TRANSMISSION DE CONNAISSANCES, LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS ET LA MISE EN PLACE DE PARTENARIATS DANS LES SECTEURS PUBLIC ET PRIVÉ. EXCELLER EN TANT QU'INSTITUTION CAPABLE D'ATTIRER, DE MOTIVER ET DE DÉVELOPPER UN PERSONNEL DÉVOUÉ, AUX COMPÉTENCES EXCEPTIONNELLES, QUI SOIT A L'ÉCOUTE ET CAPABLE D'APPRENDRE. BANQUE MONDIALE 1 5 613 1818 H Street, N.W. Washington, D.C. 20433, États-Unis d'Amérique Téléphone: 202 - 473-1000 Télécopie : 202 - 477-6391 l9 780821 356135 Site web: www.worldbank.org Courriel: feedback@worldbank.org ISBN 0-8213-5613-5