TO BE E~· FILE Copy DOCUMENT DE BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT DOCUMENT A USAGE INTERNE Rapport No. 233a-MLI EVOLUTION ECONOMIQUE RECENTE DU MALI Le 30 septembre 1973 Departement Afrique de l'Ouest TRADUCTION NON'()FFICIELLE A TITRE D'INFORMATION Ce rapport a ete prepare a I'usage exclusif du personnel du Groupe de la Banque et a des fms officielles seulement. 11 ne peut etre publie, cite ou evoque sans l'autorisation du Groupe de la Banque, lequel ne garantit en aucune maniere son exactitude ou son caractere exhaustif. TAUX DE CHANGE Avant Ie 4 mai 1967 246,85 FM - 1 dollar EU 1 FM - 1,00 franc CFA Du 4 mai 1967 au 10 aout 1969 493,71 FM 1 dollar EU 1 FM - 0,50 franc CFA Du 11 aout 1969 au 14 aout 1971 555,42 FM 1 dollar EU 1 FM - 0,50 franc CFA Du 20 d~cembre1971 au 13 f~vrier 1973 511,57 FM 1 dollar EU 1 FM 0,50 franc CFA Depuis Ie 26 fevrier 1973 460,41 FM - 1 dollar EU 1 FM - 0,50 franc CFA TABLE DES MATIERES " Pages DONNEES DE BASE CARTES RESUME ET CONCLUSIONS i-ii I. CONTEXTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . · . . . . . 1 II. EVOLUTION ECONOMIQUE RECENTE .................... 3 Investissements et croissance .... .......·..... 3 Aide exterieure ......·......··....·..·...·.... 5 Balance des paiements ....·..·......·..·......· 7 Finances pub1iques ..·........ ..·.·.....··...·. 9 Monnaie, credit et prix .........·.. ...... ...·. 11 III. POLITIQUE ET PLANIFICATION ECONOMIQUES 13 Possibi1ites, priorites et obstacles en mati~re de deve10ppement ......... ........ 15 Le prochain Plan quinquenna1 .....·............ 17 Dette et aide exterieures ...........·......... 18 IV. PERSPECTIVES. . . . . . . . . . . . . . . . . . · . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 ANNEXE STATISTIQUE Ce rapport est base sur 1es renseignements obtenus par 1a mission economique composee de MM. Godwin E. Okurume et Peter Streng qui stest rendue au Mali en janvier/fevrier 1973, ainsi que sur 1es entretiens avec 1e Gouvernement ma1ien intervenus en jui11et 1973. '. DONNEES DE BASE ~ 1.240.000 ko 2 5,14 milHons (mi-I971) 11 hbt/km~ Taux , 2,0% (de 1966 Ii 1971) hbt/km de terres arables 1/ (J 968) 60-65 d 'habi tants par medecin 56.320 31 35-40 Nombre d 'habitants par lit d'hopital 1. 570 - Mortalite infantile (pour 1.000 nouveaux-ncs vivants) 120 =;:"'-;-"--:::':S'::'::'?':"""'" (1970) ACeES A L'ELECTRICITE (1970) '" ~ urbaine 40 % de la popu1at ion - urbaine 55 - rural£', rurale NUTRITION EDuGATION (1969) Absorpt ion calo"des en % besoins 100 Taux d'alphabetisat ion des adultes 'f Taux de sco1arisation primaire, Ahsorption de protcines par (grammesl jour) 75 PIB PAR TETE EN 1971 7('! doHars EU f:,! PRODU1T INTERIEUR BRUT EN 1971 aUK prix du marche de 1969) Mrds. de FM ;, P 11) aux rri>: du mnrch6 ~9- 100 ,0 Inv(',(l t:iSS<:ZlC'nt hrut 25 .~ 15.2 intcrl(>urc brute 12,9 exterieu!" courant - 2.6 EXpOrLi.ltinn~ de biQn$ ct dt, services non fncteurs 19. 3 11,9 6/ 9,6 .2,/ ';'mpon:atinns de biens ('t cie services -:1on faeteurs 06,0 21,6 0.9 ~I 7,5 Y PRODjC'fION. pOf':JLATI0N ACT~Vt:: 1:T PRODUC1II/TTE EN 1971 !\dmin i s tr.:lL iO(11) Ac-tre>; 'i"!Ltl! /:'lpy('nn,,' F li'AIWCS PUBtlQUES courant d'i'lVc5tisscrr,e~lt ~! ~lONNA;L CREDIT ET PRIX 1971 1972 do de periode)- 'lonnaic <.'t qw"i-~'mnaic 31,2 35,0 Credits (nels) 40~8 41~1 Cr(·di~~ 0ntrf'pri";.;('F. d 18.1 20.1 Crf:di dll S('C teur privt\ 9,6 14,0 cn du P1B 18,9 18 19,8 2,1 105 j9 112 J O 5,9 5,1 - 1.7 0,7 Credits nux clltreprises d"Etat 21 20,7 Credits pr:.ve !4,3 BALJ..,NCE DES PA 1EMENTS EXpORTATIONS DE MARCHANDISES {moyenne % Coton ""29:l de SNF Animaux vivants 5.046 27,9 de SNF Arachides et produits d'arachide 2.985 !6,5 Poissons 1.485 8.2 5.4 -1lLd ~ tkvenu$ du (ne ts) 1 ,06 3,18 100,0 66,4 Rap.:ltricments travaillcurs maliens 3,00 3,71 22.& Autres tr"nsrerts 1 ~88 1,74 100,0 Solde en .JG.22. ~ 5~ 99 - 5,26 DET'IE EXTERIEURE AU 31 DECEMBRE 1971 Millions de SEll - 2.97 0,03 - 0,20 Encours de 101 dette publique exterieure (partie d~boursee) 262,1 111 2;46 0,79 2.77 -~ ~ -.Jl..,ll COEFFICIENT DU SERVICE DE LA DETT! (1971) nets - 7,80 0,60 - 3)00 '7~ de.a exportations de biens et de SNF 0,9 )AI Avoir$ e::-:terieut'$ 4,8 Avolr exterieurs -31,4 CREDITS IDA AU :n AOUT 1973 Mill ions de $E1,; TAUX DE CHANGE Partie 70 Jusqu'au 10 aout 1969 ;: 493,71 FM 11 aout 1969 au 14 aout , 555,42 p;j 20 dece:nbre 1971 au 13 1973 = 511,57 FM ;)epllis Ie 26 fevrier 1973 = 460,41 FM Estimation sujette a caution. Le seul recensement disponible est base sur une 'il Indice derive de la comparaison du PIB aux prix courants et aux prix constants. enquete par sondage faite entre juin 1960 et maL 1961. !Q/ Le COO'Anerce non contro1e exclu. Les chiffres ne s 'accordent pas avec les estimations 21 Terres arables et terres sous cultures pel"m8',"nte, dans les comptes economiques; les efforts faits jusqu'ici pour les reconcilier 11 45.000 avec lea assistants techniques 19(0). pas abouti. {II Chiffrc arrondi. Betail sur pied, poissons! cereales. 5/ 1966/67-1970. Y compris arrUres de 13.349.000 dollars EU. §:"I A\.lX pri", c:ourants du marc he . Y compris les allocations de DTS. ?J Non compris paiement des interets au titre de la dette publique. Si Ie tOtal des echeances de l' annee 1971 avait du etre le coefficient du service ~/ Non compris investissements finances par 1 'aide exterieure. de 1a dette aurait ete 11,7% (voir AW-30a. annexe Tableau 23). 1..2.1 Non compris trois cr~dits d'un total de 21.2 millions de dollars Ee q~i ne sont pas non disponible. encore entrl>s en vigueur. REPUBLIQUE DU MALI .-._.-......, ~I o 100 200 300 400 500 ECONOMIE i ."."'-., KILOMETRES I I FRONTIERES INTERNATIONALES '\ "-.., FRONTIERES REGIONALES ® ® CAPITALES REGIONALES . ". \ @l 0,,,.,,,, "'-.. "'-..~ (i) VILLE DE PLUS DE 10.000 HAB1TANTS AUTRES VILLE5 \ o VOlES FERREES (ECARTEMENT 1 METRE) R~ ALGERIE ROUTES PRINCIPALES \ · -= COURS D'EAU NAVIGABLE ".O~ ~RAS ZONES D'INONDATION ADRA '"", 20° COTON . '.... .......,.'1 RIZ MIL \ ' I f.".-.-r' ARACHIDES AUTRES CULTURES VIVRIERES \ !I ' "I I , , AUTRE5 CULTURES CHEPTEL (LA TAILLE DU SYMBOLE EST PROPORTIONNELLE A CELLE DU \ i Y ! "~~".\f ~ \ W(@ I MAURITANIE "'0""'"( w ,) "../ "'... fII-V: . . """",. l - -l" N G E R 1''"''T~J' .~ \.". ( . ...-.r"'"' ..---... H AUT E V a l TAl...........) ~ :'l . ....... .r" Z ,.".'::--- .-/ . . -'~#~J'\..... G HAN A ~TOGO' I ') 0° I .. " P7 D A HOM E Y J C JANVIER 1970 12'- 8' \ VERS TAODEN I o " 4 I REPUBUQUE DU MALI I , \ I I ROUTES ET PRODUCTION AGRICOLE COMMERC I All SA TI ON OFF I C I ELL E \ ."".l. ! . ALGERIE <:; .· POISSON PADDY eARACrlTDES ®COTON · r~IL ET SORGHO +SUCRE \ *: ~ i "\ Tessolit .......... ,"'\. 1.-, 2U-- _ ROUTES GOUDRONNEES DE PLUS DE 5 METRES DE LARGEVR \ l .~ -20' _ ROUTES GOUDRONNEES DE 5 METRES DE LARGEUR ET MO I NS ? ~ ======ROUTES SANS REVETEMENT DE PLUS DE 5 METRES DE LARGEUR } (' ........... ...,.. = ROUTES SANS REVETEMENT DE 5 METRES DE LARGEUR ET MOINS -----_··· PISTES AMELlOREES I f 'V-' i -------- MAUVAISES PISTES _ _ VOlES FERREES \ , 0 I ~ COURS \ ...J Kidol " ~~r "'~~ O'EAU NAVIGABLES (JUILLET - ZONES D'INONDATION JANVIER) . ,... ,,," . ® AEROPORT INTERNATIONAL TERRAINS D'AVIATION \ ,, ) I * \ _---.:_:::.::: __ .-.. ."~ -~-O~~ ..'!./· · ~ " o 100 200 300 400 I I I KILOMETRES I I \ '\ 'GAO ! 16- o ...".!6 Menoka ) ANSO~GO · .....,\ ....--.f /.-...,.. __. _ lLOl?b~n~:-'-'- ._. .......-. ramboaPI . ~Sevare " , , I . ~~ I . N G E R , , ,'e:ND'AGaRA.~ .J .b---'.,/ f \. · ·.:"-1,- '--BO'OOSS"\' / I \. ' . · -. NIAMt:.T VER$ I In.01-.. ~ / PORTO NOVO 4" , ......s. I ~ r'" Z lJ.J HAUTE }VOLTA ----, ,,-;) ~UAGADOUGOU (f) 'Y ~ ALG'E~IA', SPAN(:~r;EG'joN COUVE:RTE \ 12 i PAR LA CARTE ) .......... 'r- \\ MAURITANIA .,,~/ ....' \ ') ~ '-' ,.,..=::-- CGAL'v ""_. _ _ - ' MA.LI -.r -" I NJGfR /. I 0 ''--'_'_'_''''.''' "1- .,.,1< .r' ~ - - - - A V",' V~lTA,r'l l " · POR :TT"\..,....I'\ flJppER'" n./. )1 ( '--. . :; GuINeA G EHRA !,':'£A £., .sAVDRY #-fJN'GfR1A )..::: ~~,~OASTr"'~ \.J r-... )~. S L(tL_~ 0~' t VERS lLD rf·r-·~· 1970 '\ o "." " f~~.I-r .~ '''J · G HAN A J__ ~:c _= - ':'::'0',0 BIRD \ ;:~y R00 .... 2813R RESUME ET CONCLUSIONS i. Le dernier rapport economique de la BIRD en date du 10 novembre 1971 reposait sur les renseignements recueillis par une mission qui s'etait rendue au Mali en mars 1971. Le present rapport passe en revue l'evolution recente de la situation economique de ce pays, et en particulier les resultats obtenus pendant les deux premieres annees du Programme triennal de redresse ment economique et financier. II examine egalement les perspectives probables de developpement au cours des prochaines annees. ii. La nature des problemes economiques du Mali n'a pas sensiblement varie ces dernieres annees et l'economie reste difficile a gerer. Malgre la deterioration des conditions climatiques, des progres considerables ont ete enregistres durant les deux premieres annees du Programme triennal, sans toutefois que les deux objectifs inscrits au Programme, l'equilibre du bud get et celui de la balance commerciale, aient pu etre atteints. II s'ensuit que les reserves exterieures nettes sont de plus en plus negatives. Ce resultat decevant est imputable dans une large mesure a la secheresse qui a atteint des proportions de crise en 1972-73 et a rendu imperative l'organi sation a l'echelon international d'un secours alimentaire d'urgence pour sauver hommes et animaux de la famine. iii. La croissance du PIB a prix constants qui etait de l'ordre de 6,3 % en 1970, slest situee en moyenne a 4,7 % pendant les annees 1971 et 1972. II faut probablement s'attendre a un recul de 2 % dans ce domaine en 1973. Au cours des trois annees se terminant en 1972, Ie deficit global de la balance des paiements a ete reduit de deux tiers par rapport au niveau existant lorsque Ie gouvernement actuel est venu au pouvoir; ce resultat est essentiellement du a la croissance rapide des exportations et a l'entree de capitaux prives. De meme, Ie deficit budgetaire a ete reduit de moitie entre 1969 et 1971. On ne dispose pas encore de donnees pour 1972. iv. Ces dernieres annees ont vu les recettes de l'Etat augmenter davantage que Ie PIB et leur proportion passer de 12,6 % du PIB en 1969 a 12,9 % en 1972. En depit de ce taux de fiscalite eleve, Ie deficit budge taire n'en a pas moins persiste par suite de l'augment,ation des depenses et, notamment, de nouveaux recrutements et des deficits eprouves par les entre prises d'Etat. L'amelioration de la situation financiere publique semble donc exiger que l'on procede a un reexamen approfondi de la politique de recrutement et du regime d'etablissement des prix par les entreprises publiques. Le gouvernement devrait serieusement prendre en consideration Ie relevement eventuel des prix de detail et des tarifs publics a des niveaux qui permet traient de rendre ces entreprises financierement rentables. v. Le gouvernement a recemment decide de modifier Ie role d'employ eur de dernier ressort qu'il exer9ait jusqu'ici, et partant, de ralentir la croissance des effectifs de fonctionnaires et de freiner les depenses pu bliques. Toutefois, il semble peu probable que ce revirement ait une inci dence sensible sur l'emploi total, du moins dans l'avenir immediat. C'est - ii ainsi que dans Ie budget 1973 la progression des depenses de fonctionnement est entierement imputable a l'accroissement des depenses au titre du per sonnel. II y aurait donc lieu de proceder a une etude visant a determiner les moyens efficaces de maintenir l'augmentation des depenses de personnel dans des !imites raisonnables. De meme, la politique actuell e de fixation des prix des produits et les effets probables qui resulteraient d'une revision de cette politique meritent de faire l'objet d'une etude appro fondie. vi. A court et a moyen terme, Ie developpement economique du Mali dependra surtout de ce qui adviendra dans Ie domaine de l'agriculture et du developpement rural, y compris l'elevage. Ces secteurs viennent d'etre durement eprouves par la secheresse. On ne sait pas encore combien de temps il faudra pour qu'un redressement intervienne dans Ie secteur de' l'elevage et des cultures vivrieres en particulier, car on ignore toujours l'etendu des dommages causes par la secheresse. Les cours interessant les deux princi pales cultures d'exportation du Mal Ie coton et les arachides, sont rela tivement fermes a l'heure actuelle et devraient Ie rester pendant quelque temps. Ainsi, les resultats qui seront obtenus au cours des prochaines annees dans Ie domaine des exportations seront essentiellement fonction de la capacite de production du Mali. vii. La gestion des affaires economiques du Mali devrait etre amelioree dans les meilleurs delais pour permettre de remedier rapidement aux effets de la secheresse. Mais les perspectives de developpement a court et moyen terme dependent aussi de l'aide exterieure qui sera disponible et qui devra probablement etre consentie a un niveau superieur a celui du passe. Compte tenu de la grande pauvrete du Mali, de la precarite de sa situation financiere tant int~rieure qu'exterieure, et de sa dette exterieure qui represente une lourde charge, une telle assistance devrait etre accordee aux conditions les plus favorables pOSSibles, d'autant plus que les resultats enregistres par Ie pays temoignent d'une amelioration remarquable inter venue ces dernieres annees avant que la secheresse ne so it venue compro mettre les efforts qu'accomplissent Ie gouvernement et la population du Mali. I. CONTEXTE 1. La nature des prob1emes ~conomiques du Mali n'a pas sensib1ement vari~ depuis 1es deux derniers rapports ~conomiques de 1a BIRD (AW-14a, du 20 mai 1970; AW-30a, du 10 novembre 1971). L'economie reste diffici1e a gerer et l'aide ext~rieure indispensable pour equi1ibrer 1e budget. L'ac croissement de 1a production cerea1iere et des exportations des produits industrie1s s'est reve1e aussi diffici1e que 1a reduction des importations; ainsi, 1a balance commercia1e est restee deficitaire et 1es reserves ex terieures nettes ant continue a etre negatives seu1es 1a garantie de 1a con vertibi1it~ du franc ma1ien par la France et l'aide financiere que ce pays fournit au Mali permettent de faire face a cette derniere situation. En outre, 1es effets cumules d'une secheresse malencontreusement survenue au Mali et dans 1es autres pays du Sahel pendant la majeure partie des quatre dernieres ann~es ant aggrave l'acuite de ces prob1emes ma1gre un secours a1imentaire d'urgence organise en 1972-73. La realisation des objectifs conjoints inscrits dans Ie Programme triennal -- equi1ibre du budget et de la balance commercia1e -- demeure toujours a1~atoire et aucun moyen n'a et~ trouve de convertir les d~ficits des entreprises d'Etat en excedants. 2. Le present rapport examine l'~vo1ution recente de l'economie ma1ienne, en particulier ce qui a pu etre realise jusqu'a present au titre du Programme trienna1 de redressement economique et financier 1970-72, en vigueur depuis jui1let 1970. Le rapport analyse egalement 1es obstacles au d~ve1oppement qui surgiront 1es prochaines annees et, d'une fas;on generale, apporte des comp1~ments aux deux rapports cites plus haut. 3. Avec un PIB par tete d'environ 70 dollars, Ie Mali est l'un des 25 pays que l'Assemb1ee gen~ra1e des Nations Unies considere comme "les moins d~veloppes". Les revenus les plus faibles sont concentr~s dans 1es campagnes, ou vivent 1a p1upart des Ma1iens, mais on ignore 1 r ecart qui existe entre revenus urbains et ruraux. Dans 1es vi11es, toutefois, 1a repartition des revenus semble re1ativement uniforme, meme quand on la compare a cel1e de beaucoup d'autres pays, Des secheresses periodiques, entralnant frequemment de mauv;Jises reco1tes et de lourdes pertes de b~tai1, accentuent encore 1es difficulutes du Mali; l'agricu1ture, en effet (en y inc1uant e1evage et peche) represente pres de 50 % du PIB et 1a presque tota1ite des recettes d'exportation. Dans l'avenir previsib1e, 1a part du secteur secondaire dans 1e PIB restera probab1ement faib1e. 4. Pour une economie fondee essentie11ement sur l'agricu1ture, 1e milieu nature1 est tres duro Le d~sert, impropre a toute forme de culture, couvre plus de 40 % du pays. Un tiers du pays, 1a zone sahe1ienne propre ment dite, avec des precipitations annue11es de 100 a 300 mm, ne peut con venir qu'a l ' e1evage et a une production agricole 1imit~e a quelques va11ees, et encore y faut-i1 l'appoint de l'irrigation. L'agricu1ture en sec n'est - 2 pratiquee que sur 25 % du territoire, ou 1es moyennes annue11es des pre cipitations se situent entre 300 et 600 mm. Meme 1a encore, 1a periodicite et 1e volume de ces precipitations sont variables et 1es secheresses assez frequentes. Certes, 1e Niger et ses aff1uents arrosent une grande partie du territoire du Mali, ce qui y attenue considerab1ement 1e prob1eme de l'eau; i1 reste qu'une des taches principa1es du deve10ppement est 1a mise en valeur des ressources hydrau1iques, qui consistent surtout en reserves souterraines. 5. La situation geographique d'enc1ave qui est ce11e du Mali et son e10ignement de 1a mer pesent lourdement sur 1e commerce exterieur, en raison du cout e1eve des transports terrestres. De surcrolt, une bonne partie des exportations vers 1es pays voisins -- betai1, poissons et grains -- echappe au contro1e des autorites et n'engendre donc aucune recette fisca1e, 1a surveillance des frontieres du Mali etant pratiquement impossible. 6. Pour venir a bout de ce contexte economique diffici1e, 1e gou vernement, pendant 1es premieres annees apres l'independance, tenta de mo derniser et de deve10pper l'economie se10n des voies socia1istes, mais ces tentatives se solderent par des deficits chroniques du budget et de 1a ba lance des paiements de meme que par des reserves exterieures nettes negati ves. La cooperation avec 1a France fut retab1ie en 1967. En novembre 1968 un gouvernement mi1itaire fut insta11e et fit du redressement economique et financier du Mali son principal objectif. A cette fin, un programme trienna1 est entre en vigueur en jui11et 1970. En po1itique exterieure, 1e nouveau gouvernement a adopte une po1itique de non-a1ignement. 7. Comme 1es deux derniers rapports de 1a Banque mondia1e l'ont sou1igne, 1e nouveau gouvernement a ete, en matiere economique, plus prag matique que ce1ui qui l'avait precede et a pris d'importantes mesures pour resoudre 1es prob1emes economiques du pays. 11 a re1eve 1e prix des denrees 1es plus sensib1es, a 1eve 1es entraves auxque11es etait soumis 1e commerce prive et a entrepris une analyse d'ensemb1e des entreprises d'Etat. Toute fois, 1es augmentations de prix sont restees insuffisantes, d'ou 1a persi stance de l'effet depressif sur 1a production en general et de l'incitation a I 'exportation non officielle des cereales en particulier vers les pays voisins, ou les prix sont plus eleves. De meme, nombreuses sont les entre prises publiques qui, en depit d!ameliorations recemment enregistrees, semb1ent toujours fonctionner a perte. Ces pertes jointes a 1a politique gouverne mentale qui consiste a fournir un emp10i a tout dipl3me de l'enseignement secondaire et superieur ont contribue sensiblement a accroltre les depenses publiques et ont jusqu'ici compromis la realisation de l'equi1ibre budgetaire. Les effets de la politique suivie par Ie gouvernement dans ces domaines de meme que la secheresse expliquent l'evolution recente de l'economie ma1ienne. - 3 II. EVOLUTION ECONOMIQUE RECENTE 8. La structure de l'economie n'a presque pas change ces quatre dernieres annees. En 1972, comme en 1969, l'agriculture, en y incluant l'elevage, la peche et Ie secteur forestier, entre pour 43 % dans Ie PIB; Ie secteur secondaire -- energie, industries manufacturieres, artisanat, batiment et travaux publics -- pour 14 %; Ie secteur des services, y com pris l'administration publique pour 43 % Ll. Investissements et croissance 9. La secheresse survenue en 1969 reduisit la production agricole de 3,6 %; Ie PIB baissa de 0,5 %. En 1970, des conditions climatiques favor abIes et la mise en exploitation de nouvelles usines (par exemple, la cimenterie de Diamou, construite par l'URSS) entra!nerent des taux de croissance record dans l'agriculture et Ie secteur secondaire. Le PIB crut de plus de 6 %. Ces deux dernieres annees, la croissance la plus rapide a ete celIe des services, les secteurs primaire et secondaire ne pouvant, a nouveau en raison surtout de la secheresse, reiterer leurs resultats de 1970. II reste qu'avec un taux moyen de 4,7 %, la croissance du PIB a ete tres proche de celIe que s'etait fixe Ie Programme de redressement economique financier 1970-72. Les details sont donnes au tableau ci-dessous: Tableau 1: CROISSANCE ECONOMIQUE, 1969 - 1972 (en pourcentages) Moyenne 1969 1970 1971 1972 1970-72 1971-72 Secteur primaire -3,6 7,8 2,2 4,3 4,8 3,3 Secteur secondaire 1,4 10,6 2,4 5,6 6,1 4,0 Secteur tertiaire 2,1 3,5 6,5 6,3 5,4 6,4 Produit interieur brut -0,5 6,3 4,0 5,3 5,2 4,7 Source: Annexe statistique, Tableau 2.4. 10. Le Tableau 2 ci-apr~s montre que, 1es quatre dernieres annees, les depenses de consommation et d'investissement ont excede Ie PIB; il en est resulte des excedents d'importation appreciables, qui sont a1les en di minuant, il est vrai, puisqu'entre 1969 et 1971 consommation et investisse ments ont baisse tous deux par rapport au FIB. En 1972 la proportion de la consommation par rapport au FIB a rattrape cependant son niveau (pres de 90 %) Ll Pour plus amples details, voir les Tableaux 2.1 et 2.2 de l'Annexe statis tique. - 4 de 1969; celIe des investissements s'est accrue egalement quelque peu. L'excedent d'importation a donc double par rapport a 1971. Sauf une cer taine amelioration intervenue en 1971, la proportion de l'epargne interieure brute est demeuree presque constante pendant les quatre annees; elle a ete toutefois egale a 71 % des investissements en 1972, contre 65 % en 1969. En fait, Ie montant reel du financement a ete probablement inferieur a ce chiffre par suite de 1a sortie de fonds (les paiements nets au titre des re venus du capital representaient environ 2 % du PIB en 1971) et du caractere non-transferable d'une partie de l'epargne. Tableau 2: EMPLOI DES RESSOURCES (en % du PIB aux prix courants du marche) 1969 1970 1971 1972 Consommation 88,4 88,1 87,1 88,7 Privee (71,9) (72,5) (71,2) (72,4) Publique (16,5) (15,6) (15,9) (16,3) Investissement 17,8 14,9 15,2 15,9 Formation brute de capital fixe (13,4) (12,4) (13,4) (13,9) Variation des stocks { 4242 { 2 2 52 { 1 282 { 2 202 Depense interieure brute 106,2 103,0 102,3 104,6 Excedent d'importation - 6 22 - 32° - 223 - 4 26 Produit interieur brut lOO,O 100,0 100,0 100,0 Mains! consommation 88 2 4 88 2 1 87 2 1 88 2 7 Epargne interieure brute 11,6 11,9 12,9 11,3 Source: Annexe statistique, Tableau 2.6. 11. Le Programme revise de redressement economique et financier 1970-77 prevoyait un investissement de 99, <'i. milliards de francs ma1iens, dont 87,6 mi r liards (soit 88 %) prove~ant de sources exterieures. L'accent etait essen tie11ement mis sur les secteurs directement productifs et l'infrastructure economique /1. L'agricu1ture /2 devait se voir attribuer 24 % de l'investis sement total; Ie secteur secondaire Ll 24 % egalement et l'infrastructure economique 33 %, dont 21 % affectes aux transports. /1 Transports, telecommunications, adduction d'eau, habitat, divers. /2 Y compris l'e1evage, la peche et Ie secteur forestier. /3 Industrie, energie, mines. - 5 12. A la mi-1972 c'est-a-dire aux deux tiers de la duree du Programme triennal, les engagements financiers s'elevaient a 68,1 milliards de francs maliens, soit un peu plus des deux tiers des previsions. De ce chiffre, 90% ou presque provenaient de sources exterieures. L'investissement realise pendant la meme periode atteignait environ 40 % de ce que Ie plan s'etait fixe apr~s revision, et la partie realisee sur financement exterieur, 38 %. Le Tableau 3 ci-apr~s donne les details de la situation. Aide exterieure 13. Le Fonds Europeen de Developpement (FED), la France, l'Allemagne federale et l'IDA Bont passes, depuis quelques annees, au premier plan de l'aide exterieure accordee au Mali. Toutefois, l'Union sovietique et la Republique populaire de Chine, qui furent les bailleurs de fonds,les plus importants pendant Ie plus clair des annees 1960, detiennent encore pr~s des deux tiers de l'encours de la dette exterieure /1. Le FED, avec un tiers des engagements, est la source principale de financ;;ent exterieur du Programme triennal; il est suivi par l'IDA (13,8 %), la France ~ (11,1 %), la Re publique federale d'Allemagne /3 (9,5 %), la Republique populaire de Chine (8,8 %), et par divers organismes des Nations Unies (7,1 %). Des sources privees non identifiees entrent pour 8,6 % dans Ie total des engagements. Le Tableau 10.3 de l'Annexe statistique donne la repartition des engagements de financement exterieur par secteurs. Les bailleurs de fonds ont generale ment mis l'accent sur les secteurs prioritaires mentionnes plus haut -- agri culture, developpement rural, industrie; c'est ce que fait ressortir la re partition sectorielle de l'aide total accordee a ce jour par chaque source de financement. 14. Les engagements sous forme de dons equivalant a presque 90 millions de dollars /4 -- au titre du premier et du deuxi~me Fonds Europeen de Developpement (1958-69) representent entre un tiers et la moitie du total des engagements annuels de la periode consideree. La moitie environ a ete affectee a la modernisation de l'infrastructure, un quart environ aux projets directement productifs (agriculture principalement) et Ie dernier quart au developpement des secteurs sociaux (education, sante). Les engagements au titre de l~aide aux investissements de la France ont atteint 113 millions de francs fran~ais, soit 25 millions de dollars /5, de 1967 a 1972; plus de la moitie de cette somme a ete allouee au developpement rural, et environ 20 % respectivement a des projets d'infrastructure economique et sociale. De 1962 a 1972, l'aide en capital de l'Allemagne federale a atteint 34,6 millions de deutsche Mark, so it 12 millions de dollars 1£, essentiellement concentres /1 Voir Ie Tableau 4.1 de l'Annexe statistique. /2 Pour l'essentiel, Ie Fonds d'Aide et de Cooperation, mais egalement un pret de la Caisse Centrale de Cooperation Economique et des concours provenant de sources privees connues. Y compris les sources privees connues. 75 millions d'unites de compte FED, convertis en dollars au cours actuel. Au taux de change de un dollar EU - 4,60 francs fran~ais. Au taux de change de un dollar EU - 2,90 deutsche Mark. Tableau 3 ETAT DU FINANCEMENT DU PROGRAMME'DE REDRESSEMENTJ;CONOMIQUE ET FINANCIER 1970-1972 " "",".. (a la roi-1972) ", '''~ lrifra-"J;:nfra Secteur Secteur structure st~ture Recherche, primaire secondaire economique socia~ etudes 'rotal Millions de francs maliens Investisseroents prevus (previsions actualisees) 230811 23.901 32.852 13.369 5.4~d' 99.423 Ressources exterieures (21.154) (20 791) 0 (270945) (12.570) (5.109) (87.569) Ressources interieures ( 20657) 3.110) ( 4.907) ( 799) ( 381) (11.854) Financement acquis 19.458 17.621 21.636 60079 3.297 68 091 0 Ressources exterieures (17 0874) (15.265) (180933) ( 5.679) (3.136) (600887) Ressources interieures ( 1.584) ( 20356) ( 2.703) ( 400) ( 161) ( 70204) Investisseroents realises 110884 10.100 11.100 4.300 2.561 390945 Q"\ Ressources exterieures (10.300) ( 8.000) ( 8.700) ( 30900) (20400) (33.300) Ressources interieures ( 1.584) ( 2.100) ( 2.400) ( 400) ( 161) ( 6.645) Pourcentages des Erevisions drinvestissements Financement acquis 81,7 73,7 65,9 45,5 60,1 68,5 Ressources exterieures (84,5) (73,4) (67,8) (45,2) (61,4) (69,5) Ressources interieures (59,6) (75,8) (55,1) (50,1) (42,3) (60,8) Investissements realises 49,9 42,3 33,8 32,2 46,7 40,2 Ressources exterieures (48,7) (38,5) (31,1) (31,0) (47,0) (38,0) Ressources interieures (59,6) (67,5) (48,9) (50,1) (42,3) (56,1) Source: Annexe statistique, Tableaux 10.1, 10.2 0 - 7 sur Ie secteur industriel (une huilerie-savonnerie ~ Koulikoro, par exemple). Des prets consentis ~ des conditions favorables (dfune duree de 30 ans, dont dix ans de differe d'amortissement, ~ 1 % d'interet en moyenne) represen taient 78 % de ce montant et Ie reste consistait en dons. L'IDA a mis l'accent sur l'infrastructure et 1 'agriculture; ~ la fin du mois d'aout 1973, les credits engages par l'IDA se montaient ~ 48,5 millions de dollars. 15. Les principaux bailleurs de fonds ont donne une suite encore plus favorable aux besoins d'urgence du Mali. La secheresse actuelle a suscite dessecours d'urgence particuliers de differentes provenances. Sur l'aide de 22,9 millions de dollars /1 accordee recemment ~ ce titre par Ie FED aux six pays du Sahel frappes par~a secheresse ~, 8,6 millions, soit quelque 38 %, sont affectes au Mali. La CEE a egalement decide de fournir ~ ces pays 84.000 tonnes de secours alimentaire d'urgence dont 52.000 tonnes, prevoit on, proviendront directement des differents pays-membres. La FAO a annonce la mise sur pied d'un programme d'urgence pour les six pays et une mission speciale s'est rendue au Mali en janvier-fevrier 1973 a ce propos. L'opera tion de la FAO, en association avec Ie PNUD, a deja permis d'affecter 50.000 tonnes de cereales ~ ces pays. Cette quantite, estime-t-on, epuisera pres des trois quarts des res sources d'urgence du Programme alimentaire mon dial pour 1973. Balance des paiements 16. La balance des paiements s'est amelioree notablement en 1969-72 /3. Le deficit global de 8,9 milliards de francs maliens en 1968 est passe a 0,6 milliard en 1970. Par contre, une hausse accentuee des importations en 1972, due en partie a l'incidence de la secheresse dans les pays du Sahel sur les disponibilites du marche interieur en cereales, a entra1ne un deficit de 2,6 milliards de francs maliens; toutefois, ce deficit repre sente moins d'un tiers de celui qui existait lorsque Ie gouvernement actuel est venu au pouvoir. Les tirages sur Ie compte d'operations du Mali aupres du Tresor fran~ais semblent avoir permis comme au cours des annees ante rieures, de financer la plus grande partie de ce deficit. Les avoirs ex terieurs nets du systeme bancaire etaient de -37 milliards de francs maliens ~ la fin de 1972. 17. De meme, Ie deficit commercial (sur une base f.o.b.) a diminue considerablement entre 1968 et 1970; toutefois, ce deficit a atteint Ie montant record de 9,3 milliards en 1972: la croissance des exportations (13,5 % en 1971) a decline a 4 %, alors que celIe des importations a con tinue ~ un taux d'environ 17 %. En raison de la secheresse, les exportations seront, en 1973, probablement plus faibles qu'en 1972; les besoins d'impor /1 19 millions d'unites de compte FED, convertis en dollars au cours actuel. 72 Haute-Volta, Mali, Mauritanie, Niger, Senegal, Tchad. /3 A l'exclusion du commerce non controle, sur lequel on ne possede que des estimations grossieres. - 8 tation resteront importants; une accentuation du deficit global est donc probable. Le deficit net des services et transferts prives Ll a ete reduit de 17 % pendant la periode 1969 8 1972, malgre la forte augmentation des paiements au titre des revenus du capital. Ce phenomene est principalement du 8 l'accroissement sensible des fonds rapatries par les travailleurs maliens 8 l'etranger. Tableau 4: BALANCE DES PAIEMENTS (en milliards de francs maliens) 1968 1970, 1972 Exportations de marchandises, f.o.b. 8,84 19,20 22,70 Importations de marchandises, f.o.b. 15 2 04 23 2 49 32 2 00 Balance commerciale - 6,20 - 4,29 -9,30 Services et transferts prives, nets - 9 2 58 - 7 2 33 - 8 2 00 Marchandises, services et transferts prives, nets -15,78 -11,62 -17,30 Capitaux prives, nets - 6,64 0,03 1,60 Capitaux publics, nets 13,28 8,75 12,50 Transferts publics, nets ( 3,94) ( 7,96) (10,10) Divers (nets) 1/ 0 2 22 2 2 34 0 2 60 Variation des avoirs exterieurs nets - 8,92 - 0,60 - 2,60 Avoirs exterieurs nets (fin de periode) -23,0 -31,4 -37,0 Banque centrale (-24,2) (-31,5) (-35,6) Banques commerciales ( 1,2) ( 0,1) (- 1,4) !! Y compris les allocations de DTS; 1,59 milliard de francs maliens en 1970et 1,30 milliard en 1972. Source: Annexe statistique, Tableaux 3.1, 6.1. 18. Les flux de capitaux prives ont change de direction - 6,6 milliards de francs maliens de sorties nettes en 1968, 1,6 milliard d'entrees nettes en 1972 -- et c'est 18 l'origine principale de l'amelioration de la balance glo bale. D'un autre cote, les entrees nettes de capitaux publics, y compris les transferts, qui avaient baisse du tiers entre 1968 et 1970, ont rejoint, en 1972, 8 peu pres leur niveau de 1968. La part des dons dans les entrees nettes de capitaux publics est passee de 30 % en 1968 a 80 % en 1972, ce qui L! Depuis 1970, les rapatriements de salaires des travailleurs maliens a l'etranger sont inclus dans les transferts alors qu'auparavant ils etaient ranges dans la categorie des services. Pour 1968 et 1969, on ne dispose que d'estimations grossieres de ces rapatriements. On n'a donc pas cherche a remanier les comptes, mais, par souci de coherence, on a cumule services et transferts prives. - 9 constitue, etant donne la lourde charge de la dette publique exterieure du Mali, un aspect essentiel de l'evolution recente. Finances publigues 19. Le Mali n'a pu degager d'epargne budgetaire ces quatre derni~res annees. Le budget ordinaire (interet de la dette publique exclu, car on ne dispose pas de renseignements separes a ce sujet) etait en deficit en 1969 et 1970, en faible excedent en 1971, mais a nouveau en deficit en 1972. C'est la chute des recettes due a la secheresse de 1968-69 qui a entralne Ie deficit de 1969. En 1970 et 1971, la progression des depenses a ete moindre que celIe des recettes; Ie deficit du budget ordinaire a donc presque disparu en 1970 et a fait place, en 1971, a un excedent de 0,4 milliard de francs maliens. En 1972 toutefois, la croissance des depenses de fonctionnement ,a atteint plus du double de celIe des recettes, d'ou un deficit de 1,2 milliard de francs maliens. 20. Le deficit budgetaire de 1969 passe a 5,1 milliards de francs maliens (23 % des depenses totales) quand on inclut les paiements au titre du service de la dette et les depenses d'investissement financees sur res sources interieures. Vne amelioration est intervenue cependant en 1970 et 1971, malgre 1es deficits respectifs de 2,2 et 2,5 milliards de francs ma1iens. Le deficit a atteint 4,5 milliards de francs ma1iens en 1972 (17 % des de penses totales), en raison de la forte augmentation des depenses d'investisse ment Fonds routier, principalement. Le deficit total du Tresor, y com pris les operations extrabudgetaires, a ete de 6,3 milliards de francs maliens en 1969 et de 3,5 milliards en 1970 et 1971. On n'a pas encore de renseigne ments relatifs a 1972. 21. C'est l'exterieur, essentiellement sous forme de subventions du Tresor fran~ais, qui a finance la plus grande part de ces deficits. Toute fo~s, ce financement exterieur n'etait plus que de 57 % du deficit en 1971, contre 87 % en 1969. Quant aux sources interieures, les emprunts aupr~s de la Banque centrale ont ete progressivement r~duits pour ne plus couvrir que 8 % du deficit en 1971, contre 15 % en 1969. La disponibilite des soldes de tresorerie et des depots a egalement diminue depuis 1969, en partie parce que les Postes ont fait d'importants tirages pour financer leurs operations en capital, de sorte que l'Etat a du se resoudre a accumuler des arrieres representant 26 % du deficit en 1970 et 39 % en 1971. 22. De 1969 a 1972, les depenses de fonctionnement ont augmente de plus de 30 %, tendance qui continuera probablement. Le budget de 1973 pre voit un accroissement de 10 % par rapport a 1972. Les salaires et traite ments, 63 % des depenses de fonctionnement et 56 % des depenses totales en 1972, comptent pour la moitie environ de la progression intervenue entre 1969 et 1972. Le gouvernement a recemment decide de modifier sa po1itique qui consistait a embaucher tous les diplames de l'enseignement superieur qui ne pouvaient se placer ailleurs: desormais 1es emplois ne seront attri bues qu'apr~s concours. Mais il semble peu probable que ce changement ait une incidence tr~s grande sur la situation de l'emploi, du moins dans l'a venir immediat. Dans Ie budget de 1973, l'augmentation des depenses de fonctionnement tient uniquement a celIe des depenses de personnel. Si Ie - 10 Tableau 5 : OPERATIONS FINANCIERES DE L'ETAT (en milliards de francs maliens) Effectif Budget 1959 1970 1971 197'2 1912 1973 Ll ~l:l~ 22 z76 i~:~~ Recettes ordinaires 17.1 14 21 z50 26 256 Gouvernement central 13,99 18,20 19,1i4 22,48 Administrations r~gionales 3,15 4,01 3, .30 3,32 4,08 4,40 D~penses ~ 2~,~~ ~M'~t de fonctionnement 18 z21 21211 23.1 98 27 z09 Salaires et traitements 12,08 1 , 13,79 15,17 1 , 18,31 Fournitures 4,21 4,40 4,7 1 5,78 5,69 5,80 Divers 1,92 2,42 2,61 3,03 3,36 2,98 D~ficit au exc~dent courant - 1,07 - 0,09 0,39 - 1,22 1,97 1,79 Paiements du service de 1a dette 3,20 0,55 1,21 0,60 1,00 1,15 D6penses d'investissement ~ 0.l8q 1,58 1,68 2,7 2 3,29 3,06 D6ficit budg~taire - 5,07 - 2,22 - 2,50 - 4,54 - 2,32 - 2,42 Autres op~rations (nettes) - 1 z24 - l z30 - 1 z00 ·· D6ficit global du Tr6sor - 6,31 - 3,5 2 - 3,50 ·. Financement ext~rieur ~,48 Dons ,00 ~ 1, ~,OO ,00 2,00 ~ T,UZ Prats 0,48 0,49 ·. .. Financement int~rieur Avances de 1a Banque centrale Oz8~ 0,9 lzU~ 0, 1,~~ 0, ·. 0,06 Paiements diff~r~s - 1,28 0,93 1,35 Divers fJ± 1,14 - 0,11 - 0,12 .. Recettes fiscales et non fiscales. Gouvernement central et administrations r6gionales, a l'exc1usion du paiement des int~rets au titre de 1a dette pub1ique, car on ne dispose pas de rensei gnements pertinents a ce sujet. Fonds Routier compris. Erreurs et omiSSions comprises. Source: Annexe statistique, Tableaux 5.1 et 5.3, et estimations de 1a mission. - 11 budget est execute comme on l'a arrete, sal aires et traitments represen teront presque 68 % des depenses de fonctionnement et plus de 58 % des depenses totales. La croissance du bunget ordinaire entre 1969 et 1972 est due pour environ un quart aux depenses de mate~iel. On ne prevait aucune augmentation en 1973. 23. Jusqu'en 1971, les depenses d'investissement, celles financees sur l'aide exterieure exclues, ont plafonne a leur niveau de 1967-68, apres, il est vrai, un declin de 50 % en 1969. En 1972, ces depenses ont augmente sensiblement, mais leur proportion dans les depenses totales est restee toujours de 10 % seulement. 24. Ces dernieres annees, les recettes ont augmente davantage que le PIB et leur proportion est donc en legere hausse -- 12,6 % en 1969; 12,9 % en 1972. Cette tendance n'a cependant pas suffi a equilibrer le budget. De surcrolt, les recettes reelles sont demeurees bien en de9a des previsions budgetaires, ce qui a entralne des deficits et des besoins de financement sensiblement plus eleves que prevus. La mission n'a pas pu determiner si ce defaut de concordance releve principalement d'erreurs de prevision budgetaire ou d'un recouvrement defectueux des impots. Si l'on en juge par l'ex perience passee, il paralt improbable que l'on puisse maintenir le deficit budgetaire pour l'annee 1973 aux 2,4 milliards de francs maliens prevus actu ellement. 11 est donc particulierement urgent de percevoir des recettes supplementaires ou de restreindre les depenses, mais on voit mal comment le gouvernement pourrait ameliorer la situation financiere sans prendre des me sures qu'il considere socialement et politiquement inacceptables (voir para graphe 29 ci-apres). De ce fait, la realisation de l'equilibre budgetaire reste aussi problematique qu'au debut du Programme de redressement economique et financier dont c'etait pourtant l'objectif essentiel. Monnaie, credit et prix 25. De 1968 a 1972, la masse monetaire a augmente assez rapidement, en moyenne de 8,5 % par an. L'expansion du credit, principalement au benefice des entreprises d'Etat et du secteur prive, en a ete le moteur essentiel; en effet, de rigoureuses restrictions statutaires limitent les avances a l'Etat Ll. En consequence, la demande de biens d'importation qui en est r~sultse a augmente progressivement le solde negatif des avoirs exterieurs nets, -37 mil liards de francs maliens a la fin de 1972. Le Tableau 6 ci-apres resume l'evolution recente de la situation. 26. La majeure partie du credit consenti aux entreprises publiques et au secteur prive l'est a court terme (88 % de l'encours total a la fin de 1972; le credit a long terme etait inferieur a 5 %). Les sources de finance ment les plus importantes sont la Banque centrale(par la voie du reescompte), puis la Banque de Developpement du Mali. La part du credit consenti par les autres banques est faible ~. Ll Ces avances ne peuvent depasser 15 % des recettes fiscales de l'annee precedente. Voir le Tableau 6.2 de l'Annexe statistique. / - 12 Tableau 6: EVOLUTION DES FACTEURS AFFECTANT LA MASSE MONETAIRE (en milliards de francs maliens) Situation Situation fin 1968 1969 1970 1971 1972 fin 1972 Avoirs exterieurs, nets -23,0 -7,8 -0,6 -3,0 -2,6 -37,0 Credit ~ l'Etat, net 37,2 4,0 -0,7 0,3 0,3 41,1 Credit aux entreprises publiques 9,3 3,1 2,6 3,1 2,0 20,1 Credit au secteur prive 5,6 1,7 1,1 1,2 4,4 14,0 Moins: Depots a ~erme 1,0 -0,3 0,4 1,2 2,3 Autres elements, nets ~ -0 4 -..:::..1_ -0,4 -0,8 ~ 2d Masse moneta ire 23,6 1,7 2,8 2,0 2,6 32,7 Source: Annexe statistique, Tableau 6.1. 27. II n'existe pas, au Mali, d'indices de prix auxquels on puisse se fier. La comparaison du PIB aux prix courants et aux prix constants (voir Ie Tableau 7 ci-dessous) montre que, malgre les effets de la secheresse, Ie pays a peu souffert de l'inflation en 1969. En revanche, les prix ont augmente fortement en 1970, de pair avec la croissance reelle rapide de l'agriculture et du secteur secondaire. Le taux d'inflation a diminue quelque peu en 1971 et est demeure inferieur ~ 1 % en 1972. Tableau 7: EVOLUTION DES PRIX 1967/68 1969 1970 1971 1972 .Ll PIB aux prix courants du marche (1) 130,5 135,5 152,6 166,9 176,8 PIB aux prix du marche de 1969 (2) 136,6 135,5 144,1 li~9, 9 157,9 Ajustement implicite (1 divise par 2) 95,5 100,0 105,9 111,3 112, ° Variation annuelle (%) 3,1 5,9 5,1 0,6 .Ll Chiffres provisoires. Source: Annexe statistique, Tableaux 2.1, 2.3. - 13 III. POLITIQUE ET PLANIFICATION ECONOMIQUES 28. A moyen terme, ~qui1ibrer Ie budget et attenuer Ie d~ficit commer cial restent les deux objectifs fondamentaux du gouvernement. Pour atteindre ces objectifs, il est vraisemblable que Ie gouvernement ait a prendre des mesures dans trois domaines au moins, a savoir: la politique concernant les entreprises publiques, l'emploi et Ie prix des denr~es. S'il importe a court terme de restreindre les d~penses et les importations, un r~gime d'ex pansion des exportations et d'augmentation des recettes de l'Etat constitu erait cependant la cl~ d' une am~1ioration durable. 29. Les entreprises publiques paraissent,dans 1 'ensemble, fonctionner a perte. Ainsi, bien que Ie deficit consolide net semble avoir ~te reduit au cours de la periode 1970-72, les entreprises d'Etat continuent d'exer cer une ponction sur les recettes publiques. Outre Ie fait qu'elles n'ont pas realise de benefices destines a etre transferes au Tresor, comme on l'a vait envisage lors de leur creation, elles n'ont pas ete non plus en mesure d'acquitter leurs impots. De plus, si les entreprises d'Etat continuent dans l'ensemble a accuser un deficit net, il se peut que l'octroi de sub vention directes du Tresor devienne bientot inevitable. Le principal pro bl~me qui se pose a nombre d'entreprises est celui de la liquidit~, et leurs besoins de financement font que l'on dispose de moins de credits susceptibles d'etre consacres a d'autres fins en mati~re de d~veloppement. C'est dans le transport et le secteur commercial que ces deficits sont les plus marques: la principale difficulte semble r~sider dans Ie fait que les entreprises commerciales, d'une part, vendent au-dessous du prix de revient, et que, d'autre part, les entreprises de transport pratiquent des tarifs excessivement bas. Des preoccupations d'ordre social sont largement a l'origine de cette politique de fixation des prix et des tarifs, a l'instar de la plupart des politiques g~nerales suivies par le gouvernement. Bien que les pouvoirs pu blics soient conscients du fait qu'un changement est indispensable, la li beralisation de l'economie se fait avec prudence. Peu de mesures ont ete prises depuis l'augmentation de 18 %, intervenue en 1971, des prix de detail de six denrees repr~sentant 50 % des ventes int~rieures de la SOMIEX. Toute fois, la nomination recente d'un ministre de rang important qui s'est vu confier Ie soin de s'occuper des entreprises d'Etat est de bon augure pour l'avenir en ce sens que cette decision indique l'intention renouvelee du gouvernement de s'attaquer plus audacieusement aux probl~mes qui se po sent dans ce domaine. Les negociations entre le gouvernement malien et l'IDA relatives aux credits ferroviaire et routier accordes en mai 1973 ont abouti a un accord sur l'augmentation des tarifs ferroviaires ainsi que sur le fi nancement par l'IDA d'une etude des transports routiers qui definirait une politi que tarifaire permettant aux entreprises de transport de couvrir leurs couts. 30. L'efficacite des nouvelles politiques de l'emploi SULVLes par l'Etat reste a demontrer. L'abandon par ce dernier du role d'employeur de dernier res sort qu'il exer~ait jusqu'ici ne semble pas devoir affecter de favorablement la croissance du PIB. 11 Y aurait clairement la un moyen - 14 efficace de freiner l'augmentation future des depenses publiques. Si des mesures d'accompagnement ne sont pas prises, ce moyen risquerait d'entralner du chomage et, en consequence, une distribution plus inegale des revenus. Cependant, Ie chomage ne semble pas poser actuellement de probl~me majeur au Mali. Le gouvernement paralt egalement craindre, etant donne l'importance modeste du secteur prive qui ne peut absorber que peu de diplomes de l'en seignement superieur, que Ie refus d'accorder un emploi ~ ces diplomes de clencherait un exode de ceux-ci hors du Mali, mouvement qu'il pourrait etre difficile d'enrayer par la suite. C'est probablement pour ces raisons que Ie gouvernement risque de se trouver dans l'impossibilite pratique de refuser un emploi aux diplomes. II apparalt par consequent que la nouvelle politique doit etre mise en oeuvre essentiellement en exer~ant un controle sur Ie nom bre des personnes devant beneficier d'une formation superieure. (Voir egalement Ie paragraphe 38.) 31. Les politiques visant ~ freiner les depenses ne permettront pro bablement pas ~ elles seules de retablir l'equilibre budgetaire; s'il veut y parvenir, Ie gouvernement devra peut-etre recourir de plus en plus ~ des mesures visant ~ accroltre les recettes. En ce qui concerne les entre prises publiques, cette constatation signifie que Ie gouvernement devrait envisager serieusement de porter les prix de detail et les tarifs appropries ~ des niveaux permettant ~ ces entreprises d'etre financi~rement viables. II appartiendra au gouvernement de fixer ces niveaux optimums, d'en determiner l'incidence probable ~ court terme sur l'economie et de definir les mesures ~ prendre pour en attenuer les effets. Dne telle etude devrait englober la gamme compl~te des produits commercialises par les entreprises d'Etat. II convient de noter qu'une augmentation des prix ~ la production peut stimuler un accroissement des disponsibilites interieures ~ tel point que les prix a la consommation pourront ~ long terme retomber ~ leur niveau actuel, voire ~ un niveau inferieur. Toutefois, etant donne qu'une augmentation des dis ponibilites en denrees alimentaires sur Ie marche interieur ~ un cout rai sonnable constitue l'objectif ultime du gouvernement, il conviendrait certes de rechercher d'autres moyens d'y parvenir et de ne relever les prix que lorsque cette mesure s'impose dans l'interet ~ long terme des producteurs et des consommateurs maliens. A court terme, il pourrait s'averer encore plus difficile d'augmenter les recettes fiscales, l'assiette demeurant fragile en raison de la secheresse et des perspectives de mauvaises recoltes. Ainsi, il est douteux que l'augmentation de 20 % du minimum fiscal, taxe de capitation acquittee essentiellement par les paysans, se traduise en 1973 par des re cettes supplementaires. II se peut qu'~ la fin du prochain plan quinquennal (1978) Ie deficit du budget ordinaire ait ete resorbe, et qu'une certaine epargne publique ait ete degagee grace ~ un meilleur recouvrement fiscal, sauf si Ie Mali traverse une autre secheresse grave. 32. La situation des recettes, toutefois, ne saurait gu~re s'ameliorer si des mesures efficaces n'etaient pas prises pour renforcer la production et permettre aux Maliens d'acquitter leurs impots. Dans Ie cadre des efforts du gouvernement en vue d'eliminer Ie deficit budgetaire et de reduire Ie solde negatif du commerce exterieur, l'etablissement de prix convenables pour les denrees est donc essentiel. - 15 - Possibilites, priorites et obstacles en matiere de developpement 33. A court et moyen terme, Ie developpement economique du Mali de pendra surtout de ce qui adviendra en agriculture et en matiere de develop pement rural, ce qui, a son tour, dependra dans une large mesure de la mise en valeur des res sources hydrauliquas. Certes, la superficie totale des terres arables est limitees; mais une faible partie seulement est reguliere ment mise en culture et les possibilites d'accroitre fortement la production agricole sont donc considerabIes. Les realisations effectuees dans ce secteur auraient egalement la plus grande incidence sur la plupart des Maliens. De toute fa~on, il existe peu dtautres possibilites en dehors de 1 'agriculture: la proportion des autres secteurs au sein du PIB etant actu ellement faible, les changements qui pourraient eventuellement intervenir dans ces secteurs n'auraient donc pas d'influence profonde sur l'economie. Les activites du secteur secondaire devraient etre fondees sur les res sources naturelles du pays en raison, surtout, du cout eleve des approvisionnements en provenance des marches d'outre-mer. Cette exigence invite, si l'on veut developper Ie secteur secondaire (y compris l!energie), a porter d'abord l'accent sur l!agriculture. 34. En agriculture, l'effort essentiel devrait porter d'abord sur la production vivriere; en effet, les importations de denrees alimentaires, faites pour remedier a la penurie du marche interieur, risquent de dilapider les reserves, rares au demeurant, de de.vises. On a egalement emis l'idee qu'en raison du goulot d'etranglement en matiere de transport, surtout entre Dakar et Bamako, l'augmentation des importations de denrees alimentaires pour faire face a cette penurie contribue a reduire Ie volume total des im portations passibles de droits, donc les recettes concomitantes, et accentue la penurie d'autres biens essentiels. Le deuxieme credit ferroviaire accorde par l'IDA en mai 1973 aidera a desserrer Ie goulot d'etranglement entre Dakar et Bamako; toutefois, on devrait envisager la mise en place d'installations de stockage convenables, en particulier parce que la secheresse menace Ie Mali constamment. 35. L'elevage est d'une importance vitale pour l'economie du Mali puisqu'on y compte environ un bovin, un ovin et un caprin par tete d'habi tant. Outre qu'il satisfait ses propres besoins, Ie Mali est un fournisseur principal des marches cotiers d'Afrique de l'Ouest en pleine croissance. Comme les recoltes, Ie cheptel est sous la menace perpetuelle de la seche resse. Or, Ie developpement de ce secteur est non seulement crucial, mais possible. II convient toutefois de noter que, pour etre efficaces, les efforts en ce sens devront tres vraisemblablement comprendre du meIDe coup la mise en valeur des ressources hydrauliques et l'amelioration de la gestion des par cours en vue de prevenir Ie paturage excessif et la progression du desert sa harien qui en resulte. 36. Quelle que soit l'importance de l'agriculture, Ie developpement du secteur secondaire est indispensable, ne serait-ce que pour diversifier l'e conomie. Le secteur prive ayant repris confiance, des mesures d'encouragement - 16 aux petites entreprises peuvent se r~v~ler particu1ierement heureuses; i1 vaudrait 1a peine d'ana1yser l'incidence ~ventue11e de ce sous-secteur. Dans 1e secteur industrie1, ou 1es entreprises pub1iques comptent pour 1es deux tiers de 1a valeur ajout~e tota1e, i1 conviendrait surtout d'accroitre l'uti1isation de 1a capacit~ actuelle et de r~duire 1es frais de production. Ces deux objectifs, i1 est vrai, peuvent a leur tour d~pendre dans une large me sure de l'aptitude du Mali a am~liorer 1a qua1it~ de ses produits et a leur trouver de nouveaux d~bouch~s. 37. L!insta11ation d'un groupe g~n~rateur diesel de 5 MW a Bamako devrait fournir suffisamment d'~nergie jusqufa 1a fin du prochain plan (1978). En outre, i1 est envisag~ d'installer ult~rieurement une capacit~ g~n~ ratrice suppl~mentaire au moyen de groupes diesel pour satisfaire les be soins jusqu'a la mise en oeuvre du projet de barrage de S~lingu~, sur Ie Niger, dot~ d'une importante capacit~ hydro-~lectrique. Une premiere e stimation chiffre les couts d'investissement du projet de S~lingu~, y compris les travaux d'irrigation destin~s a mettre en valeur environ 50.000 ha, a que1que 100 millions de dollars. De nouvelles ~tudes des possibilit~s d'irrigation s'averent n~cessaires pour ~tablir la justification ~conomique du projet de S~lingu~ qui ne semble pas etre rentable s'il se cantonne unique ment a 1a production d'~nergie ~lectrique. Des mesures sont prises en vue d'ex~cuter les ~tudes n~cessaires grace au concours financier du PNUD et du FED. Le projet de barrage de Manantali sur 1e fleuve S~negal, au Mali, est un ~l~ment important de la mise en valeur a long terme du bassin du S~n~gal qui profiterait au S~n~gal, a 1a Mauritanie et au Mali. Ce projet offre de vastes possibilit~s dans les domaines hydro-~lectrique, de 1a navigation et de l'irrigation. Le cout du barrage et de 1a centrale ~lectrique est ~valu~ a plus de 100 millions de dollars. L'importance de 1a puissance g~n~ratrice pr~vue pour ce barrage et 1a grande distance qui 1e separe de Bamako semb1e raient s'opposer a ce qu'i1 soit utilise pour assurer les besoins ~nergetiques de Bamako qui sont faibles par rapport a l'envergure de Manantali, du moins dans l'avenir previsib1e. Au stade actue1 des etudes, on ne dispose pas encore de preuves conc1uantes quant a la justification economique et a la priorite a accorder a ce projet a fins multiples. 38. En depit des efforts considerab1es dep10yes par 1e gouvernement qui s'inspirent de principes va1ab1es, 1a tache 1a plus urgente concernant la p1anification de l'~ducation continue de resider dans l'adaptation des pro grammes aux besoins de l'economie en main-d'oeuvre. Dans beaucoup de secteurs, l'agricu1ture et l'enseignement par exemp1e, on manque de main-d'oeuvre pro fessionnel1e et technique qua1ifi~e. Or, simu1tan~ment,l'embauche de ceux qui ont ~t~ formes dans 1e cadre des programmes de formation de techniciens et de travail leurs qualifies est fr~quemment soumise a des difficu1tes et re tards, car ces programmes ne r~pondent souvent pas aux besoins des employeurs. La planification de l'enseignement devrait accorder davantage de faci1ites aux dip10mes pour trouver un emploi acceptable en dehors de 1 'Administration. 11 semble que l'on ait accorde peu d!attention a la possibilite que 1es nou veaux dip10mes s'etab1issent a leur compte, 1a raison invoquee etant qu'ils - 17 manquent de capitaux necessaires. Or, 1e moment est venue de reconnattre que 1e gouvernement peut faire beaucoup pour encourager l'esprit d'entre prise des Ma1iens grace, notamment, a des actions de promotion et a une po1itique de credit appropriee. Cette recommandation pourrait etre etu diee et mise en oeuvre, du moins a titre d'experience-temoin d~s 1e milieu du prochain plan. 39. L'insuffisance des finances interieures est un obstacle majeur au deve10ppement affectant gravement l'ensemb1e des secteurs. Certes, 1es bai11eurs de fonds se sont montres d'une grande generosite envers 1e Mali; U serait toutefois souhaitab1e que 1e pays puisse financer une partie de ses depenses de deve10ppement sur SeS ressources interieures. Quand 1e financement du deve10ppement depend enti~rement de l'aide exterieure, 1es projets susceptib1es d'etre retenus 1e sont au gre des bai11eurs de fonds dont 1es inclinations peuvent ou non coincider aVec 1es priorites nationa1es. 40. Les statistiques economiques sont inadequates et peu sures, ce qui constitue encore un autre obstacle. Pour beaucoup de reco1tes, 1a production tota1e demeure inconnue, car on ignore ce qui est destine a l'autoconsommation. Les statistiques commercia1es et financi~res e11es memes, qui semb1ent plus abondantes, sont rarement coherentes, que ce soit entre e11es, ou dans 1e temps. Les variations annue11es qui apparaissent dans 1es chiffres peuvent donc etre parfaitement trompeuses, surtout si e11es sont faib1es. Si l'on veut done etre a meme de p1anifier et contro1er l'ex ecution du plan d'une mani~re efficace, i1 serait necessaire d'ame1iorer et d'e1argir l'information statistique en fonction de ces besoins. Le pro chain Plan guinguenna1 41. Les preparatifs du prochain Plan quinquenna1 sont entres dans leur phase decisive et seront probab1ement acheves a 1a fin de 1973. On dispose actue11ement de peu de renseignements precis, mais i1 semble que lIon pro longera de facto 1e plan actue1 jusqu'a 1a fin de 1973 et que l'on executera 1e suivant de 1974 a 1978. 42. Se10n toutes probabi1ites 1es priorites du Programme trienna1 seraient reconduites dans 1e prochain plan. 11 est ega1ement vraisemb1ab1e que beaucoup de projets seront reportes d'un plan a l'autre et que l'accent sera fortement mis sur l'e1evage, 1a peche et 1a transformation des pro duits agrico1es. Les deux premi~res annees du Programme trienna1 mont rent qu'en l'absence de secheresse, 1e Mali peut rea1iser une augmentation du PIB de 6 % par an au cours des cinq prochaines annees. 43. Pour executer 1e plan actue1, 1a strategie du gouvernement consis tait a monter une "operation" pour chaque grand produit; i1 s'agissait d'une unite administrative, a direction autonome, chargee de deve10pper 1a culture de ce produit dans une zone geographique bien precise. La strategie du plan quinquenna1 verra probab1ement 1a poursuite des operations actuelles, 1a mise - 18 en oeuvre d'op~rations nouvelles, ces derni~res vraisemblablement plus ~toff~es et plus ~labor~es. 44. Pour financer l'essentiel de ses investissements publics, COmh,e pour ~quilibrerson budget de fonctionnement, Ie Mali est tributaire de l'aide ext~rieure. Le prochain plan quinquennal fera probablement ressortir un meme ~tat de d~pendance que Ie Programme triennal r~vis~ dont Ie financement devait provenir ~ concurrence de 88 % de sources ext~rieures. Dette et aide ext~rieures 45. A la fin de 1971, l'encours de la dette publique ext~rieure s'~levait ~ la contre-valeur de 318,3 millions de dollars (dont 56,3 millioEs de dollars non d~caisses). Le 30 d~cembre 1971, Ie gouvernement' ~tablit un organisme sp~cial (Caisse Autonome d'Amortissement) pour gerer la dette publique. II est encore trop tot pour apprecier l'efficacite de cet orga nisme. Entre-temps, les negociations en vue de reviser Ie calendrier d'a mortissement de la dette se poursuivent avec la Tch~coslovaquie, l'Egypte, la Yougoslavie et un creancier prive allemand (Krupp). Le Mali a pu obtenir un repit temporaire et bienvenu dans ce domaine, par suite d'accords offici ellement conclus ou officieux avec l'Union sovietique, la Republique populaire de Chine et la France. En 1971, les paiements au titre du service de la dettc ($0,5 million) n'atteignaient pas Ie dixi~me du montant auquel ils auraient normalement du s'elever ($6,4 millions). A moins de nouvelles consolidations de la dette, Ie service normal devrait reprendre en 1974-76 et atteindre une moyenne de 20 millions de dollars par an /1 pendant tout Ie reste de la decennie, ce qui representerait (dans l'hypoth~se d'une croissance annuelle des exportations de l'ordre de 5 % pendant l'ensemble des annees 1970) ~r. coefficient du service de la dette de 25 % contre 0,9 % en 1971. 46. La precarite de la situation du Mali en mati~re de finances et de formation temoigne ~ quel point Ie Mali a besoin de l'aide exterieure. L'aide en capital est requise non seulement pour financer de grands projets destines ~ resoudre des problemes economiques ~ long terme, mais encore pour remedier aux situations d'urgence que les secheresses suscitent frequemment. L'assis tance technique, judicieusement orientee, pourrait etre mise ~ profit ~ co~rt terme pour renforcer les mecanismes de planification et, ~ long terme, pour former des homologues nationaux, ce qui est plus important encore. 47. Le Mali a toujours beneficie assez aisement de l'aide exterieure, tant pour les projets ~ long terme que pour faire face ~ des situations d'urgence. II serait souhaitable qu'une proportion plus elevee de l'aide puisse etre consacree, au cours desprochaines annees ~ des projets de deve loppement et d'infrastructure economique. En outre, tous les interesses devront prendre davantage au serieux les aspects de formation que comporte toute assistance technique; Sinon, les grandes realisations risquent de s'effon drer avec Ie depart des conseillers techniques. II conviendra, toutefois, de veiller avec Ie plus grand soin que la formation dispensee reponde dans toute la mesure du possible aux exigences de l'economie. Ll Uniquement au titre du service de la dette existante. Voir Ie Tableau 4.2 de l'Annexe statistique. - 19 IV. PERSPECTIVES 48. La grave secheresse qui a frappe 1e Mali pendant 1a saison 1972-73 assombrit 1es perspectives economiques de 1973. On prevoit, au mieux, 1a stagnation des principa1es cultures d'exportation -- arachides et coton, qui avaient pourtant donne de bons resu1tats 1es annees pas sees ma1gre des conditions meteoro1ogiques rien moins qu'idea1es. Quant aux produits vivriers -- mil, sorgho et riz -- et ~ l'e1evage, i1s accuseront, prevoit-on, un recu1 tr~s sensible. En supposant une expansion continue du secteur public (7 %), on prevoit que 1e PIB baissera probab1ement de 2 %. 49. A moins d'une autre secheresse importante, 1es perspectives ~ moyen terme, y compris 1a periode d'execution du prochain plan quinquenna1, sont un peu plus favorab1es. Les cours des deux principales cultures d'ex portation sont, ~ l'heure actuelle, inhabituellement eleves; ces prix peuvent certes, dans un an ou deux, amorcer une baisse pro1ongee, mais i1 est probable qu'i1s resteront considerab1ement au-dessus de leurs moyennes a long terme, du moins jusqul~ la fin du plan quinquennal. Quant au coton, la crue recente du Mississippi, qui a retarde les semailles aux Etats-linis, risque de deprimer la production americaine en de~a des previsions et peut entrainer une nouvelle hausse des cours du coton pendant la campagne 1973-74, avant d'amorcer un declin. Le Mali est tributaire des cours mondiaux; les gains qu'il tirera de ses cultures d'exportation pendant les prochaines annees dependront donc presque enti~rement de sa capacite de production. Avant la secheresse actuelle, les deux cultures etaient en expansion, con formement au plan; on peut raisonnab1ement supposer que Ie prochain plan verra 1a reprise de cette croissance. 50. Les perspectives pour les cultures vivri~res et l'e1evage sont moins nettes. Le gouvernement semble decide ~ ce que Ie Mali subvienne 1ui meme ~ ses besoins alimentaires. Le succ~s de ces plans risque de dependre avant toute chose de l'aptitude du gouvernem~nt ~ mettre en place des stimu lants economiques satisfaisants pour 1es agriculteurs. Meme si Ie marche de 1a viande dans les pays cotiers s'ouvrait plus largement au Mali, clest 1a rapidite avec laquel1e Ie chepte1 du Mali se reconstituera apr~s la se cheresse qui determinera les possibi1ites d'augmenter 1es exportations de betai1. Deux facteurs donnent ~ penser que 1e redressement des exportations de bet ail sera une operation lente. On a laisse entendre que Ie Mali avait perdu pas moins du tiers de son cheptel au cours de l'annee ecoulee du fait de l'emigration et de 1a mortalite et il se peut que Ie pays fasse porter son effort initial, apr~s 1a secheresse, sur la reconstitution du troupeau plutot que sur l'expansion des exportations. En outre, i1 importe d'avoir une certaine idee du type de betai1 qui a ete perdu afin de pouvoir estimer 1e temps qui sera necessaire pour obtenir un redressement dans ce domaine, mais ~ l'heure actuelle une telle connaissance fait defaut. Peu d'elements permettent d'escompter que les autres secteurs accroltront sensiblement leur contribution au PIB au cours de la periode consideree. - 20 51. Le financement ext~rieur ne sera vraisemblablement pas plus diffi cile ~ obtenir pour Ie plan quinquennal qu'il ne l'a ~t~ pour Ie Programme triennal. Au d~but de 1973, environ 36 millions de dollars avaient ~t~ engag~s au titre du troisi~e FED (1970-74) pour financer projets et pro grammes dont beaucoup d~borderont la F~riode du Programme triennal. Quant ~ l'aide fran~aise aux investissements, on escompte un engagement total de 64 millions de francs fran~ais, soit environs 14 millions de dollars, pour les deux ann~es 1973 et 1974, contre 13,7 millions de dollars les deux ann~es anterieures. L'Allemagne fed~rale envisage serieusement un bon nombre de projets nouveaux. Pendant les huit premiers mois de 1973, l'IDA a approuve un total de 21,2 millions de dollars de credits destin~s ~ financer un pro jet routier, un projet ferroviaire et un projet d'education au Mali. 52. Dans la meilleure des hypoth~ses, l'epargne publique'sera negli geable au cours du prochain plan; toutefois, l'obtention de concours financiers ne constituera sans doute pas un handicap pour ce plan, du moins pendant les toutes premi~res ann~es, Les perspectives d'entrees de capitaux au b~n~fice d'organismes publics et celles d'evolution des principales cultures d'ex portation donnent ~ penser qu'une am~lioration de la balance des paiements se produira pendant la dur~e du plan, ~ moins que l'augmentation des im portations ne surpasse les tendances r~centes et vienne plus que compenser cet accroissement probable des rentr~es de devises. II convient cependant de souligner que malgr~ Ie volume de l'aide que Ie Mali a r~cemment obtenue et l'accroissement rapide des exportations, la situation de la balance des paiements continue d'etre pre caire et les avoirs ext~rieurs nets restent negatifs. En consequence, Ie deficit en res sources du pays restera vrai semblablement fort ~lev~. 53, Tout semble indiquer que l'aide exterieur accordee au Mali, qui -- dans Ie cadre des operations du Groupe de la Banque mondiale -- a toujours ete un pays beneficiant strictement des concours de l'IDA, continuera d'etre dispensee ~ des conditions tr~s favorables et que les dons y entreront pour une part appreciable. II devrait effectivement en etre ainsi du moins pour les prochaines ann~es si les organismes de financement sont reellement de sireux de contribuer d'une fa~on positive au developpement economique du Mali, compte tenu des besoins d'aide exterieure du pays, quisont aigus, de son endettement, qui represente une lourde charge, de la precarite de sa situation financi~re, et de son revenu par tete qui est tr~s faible, et ~tant donne surtout la recente s~cheresse qui s'est abattue sur Ie pays et a ebranle les fondations memes de l'economie. Annexe Statistigue Tableau Titre ----- 1.1 Population 1.2 Superficie et population par region, 1970 2.1 PIB aux prix courants du marche par secteur (milliards de FM) 2.2 PIB aux prix courants du marche par secteur (pourcentages) 2.3 PIB aux prix du marche de 1969 par secteur (milliards de FM) 2.4 Taux de croissance sectorie11e du PIB aux prix du marche de 1969 (pourcentages) 2.5 Ressources et emp10is (milliards de FM courants) 2.6 Ressources et emp10is (% du PIB courant) 3.1 Balance des paiements 3.2 Exportations de marchandises, F.O.B. 3.3 Importations de marchandises, C.A.F. 3.4 Repartition du commerce exterieur par pays, 1971 4.1 Encours de 1a dette pub1ique exterieure au 31 decembre 1971 4.2 Operations au titre de 1a dette pub1ique exterieure (1967-1986) 5.1 Operations financieres de l'Etat 5.2 Depenses du budget national 5.3 Recettes du budget national 6.1 Evolution de 1a situation monetaire 6.2 Decomposition des credits a l'economie 6.3 Situation de 1a Banque Centrale du Mali 6.4 Tirage net cumu1atif sur 1e compte d'operations 7.1 Production et prix des principaux produits agrico1es 8.1 Production industrie11e 10.1 Etat du financement du Programme trienna1 de redressement economique et financier (millions de FM) 10.2 Etat du financement du Programme trienna1 de redressement economique et financier (pourcentages) 10.3 Situation du financement du Programme trienna1 (1970-1972) engagements exterieurs Tableau 1.1: Population (en millions) Fstimations Taux de au milieu croissance de 11 annee ,!I en 1963 L: ,39 1964 4,ll9 ?,3 1965 4,58 2,0 1966 4,b5 1967 1,9 1,9 1969 h,93 2,1 1970 S,05 2,l 1;J71 1972 II Estimations sujettes a caution. Le sc~l recem,1ernenL d-tsronible: est - bas~ sur une enquete par sondage '~ai te entrE: jutr, ] 960 et F:ai l~161 montrant un chiffre de populatir:r de !~,J :r:Eli:Jtl , y comp';_", 'we estimation de la population nOFlacle e~ cJe 1? l-':,,!'.Jl ;'jion de J a Z0Tle de 11 Office du Niger '~c'n couverte ?8r ] ! enque te. Source: Nations Unies, Anr;'Cai:r'e Stat,ie tique 1970 et Eul1et.1 n Mensuel de Statistique, avril 1573. Tableau 1.2: Superficie et Population par Region, 1970 Populat.ion Supel'ficie Densite (milljers) (km2 ) (hbt/k'll2) Kayes 724,5 119.813 6,0 Bamako 940,9 90.100 10,4 Sikasso 930,8 76.!!80 12,2 Segou 76!1,6 56.127 13,6 Hor t i 1.066,7 fl,'}.752 12,0 Gao 618,9 808.R70 0, :~ Total 5.0h6,h 1.21.,0.142 h,l Source: Ser'Jice de la Statistique, Annua il"tj Statistique 1nO. Tableau 2.1: PIB aux Prix Courants du Marcht1' par Secte!:!: ----- (en milliards de FH) -.-~---- 1966/67 1967/68 1969 1970 1971 1972 !/ Secteur Prima ire 52,3 58,7 67,3 72,7 75,5 Agriculture 26,8 28,6 24,0 32,0 35,0 36,9 Agriculture tradiiionnelle (23,2) (24,0) (19,2) (24,0) (26,0) (27,3) Agricult 11re industrie11e et d 'exportation ( 3,6) ( 4,6) ( 4,8) ( 8,0) ( 9,0) ( 9,6) Ele'Jage 19,8 24,3 27,1 27,6 30,0 3~,6 3,0 3,5 3,8 3,9 4,0 L\l 2,7 3,6 3,13 3,8 3,1 3,9 -- 3eeteur Seconda- - -.... _ ...... ..... , 13,7 10,3 18,9 21,8 23,0 24,1 Energje 0,6 0,7 1,L! 1,7 1,7 2,1 IndustriA, art:sanat '7 I ' ,LI 1] ,9 11,3 14,5 15,h 16 4 Textiles , I f ) ( ) ( 7,0) ( 8,5) ( 8,1) ( 9~3) Indlstries alirnent.sires ( ( ) ( ) ( 2,1) ( 3,0) ( 3,4) ( 3,1) ( Antres ~;ndustries \ ) \ ) ( 2,2) ( 3,0) ( 3,3) ( 3,4) "iments, Tra'laux publics 5,7 5,7 6,2 5,6 5,9 5,6 Secteur Tertiaire 38,0 52,2 57,9 63,S 71.,2 11,2 Tr8nsport,::,< 3,7 l~ ,1 5 ,L~ 5,7 6,3 6,9 Commerce 19,R 31,9 32,6 3t:; ,2 ' 39,8 42,5 Traditim,nel (17,2) (12,1) (1,,0) (16,5) (15,8) (16,3) Hoderne ( 2,6) (19,8) (17,6) (18,7) ( 24,0) ( 26,2) Adminis~,rations 11,3 13,9 16,0 17,0 19,1 21,3 Autres :;f:rV] Cf:S 1 tC , , " 2,3 3,9 5,6 6,0 6,5 Pr()~1IJit Inth'if-ur T::nt (?Ir) 132,5 135.ti 150~ 166,9 176,8 1./ ?rovisoi rf'~ · Source! 1:r:-C'ct1 on ~:C.1t i on81 e du Pl':;rl et de la 2tot.istique. Tableau 2.2: PIB aux Prix Courants du Marche Secteur (en pourcentages) ] ubf) /67 -/ '" ... . 1967/68 1}69 1970 1971 1372 l/ Secteur Prima ire 50,3 46,0 43,3 44,1 43,6 42,7 Agricul ture 25,8 21,9 17,7 21,0 21,0 20,9 Agriculture traditionnelle (22,3) (18,4) (14,2) (15,8) ( ,6 ) (15,4) Agriculture industrielle et d1exportation ( 3,5) ( 3,5) ( 3,5) ( 5,2) \ ::>, 4 \ ( ,J , ( 5,4) Flevage 19,0 18,6 20,0 18,1 ,0 17 ,3 Forets 2,9 2,7 2,8 2,6 2,4 2,3 Peche 2,6 2,8 2,8 2,5 2,2 2,2 Secteur Secondaire 14,0 14,0 14,3 13,6 Fnergle 0,6 0,5 1,0 1,1 1,0 1,2 trie, artisanat 7,1 9,1 8,lt 9,5 9,2 9,) Textiles ( ) ( ) ( 5,2) ( 5,5) ( 5,2) 5,)) Industries alimenta ( \ , ( ) ( 1,6) ( ?,O) ( 2,0) ( 2,1) A:'Jtres industries ( ) ( 1,6) ( 2,0) ( 2,0) ( 1,9) Patiments, Travaux 5,5 " 4,4 4,6 3,7 3,5 3,2 Secteur Tert.iaire 36,5 40,0 42,7 41,6 42,7 43,7 Tra:1sports 3,5 3,2 4,0 3,7 3,8 3,9 CommE'rce 19,0 21,,4 24,0 23,1 2),8 2L.,0 Tradl. tionne 1 (16,5) ( 9,3) (lJ ,0) (10,R) ( 9,5) ( 9,2) I"ioderne ( 2,5) I \ , 1) (13,0) (I?,)) (14,4 ) (14,8 ) ll.dministrations 10,9 10,6 11,8 11,1 11,4 12,0 A1}tre~ services 3,1 1,8 2,9 3,7 3,6 3,7 Produit Interieur Brut (PIP) 100!0 100,0 100,0 100,0 100,9 100,0 Provisoire. Source: =j~.rectior; Tiationale du ;)len et de la Sta Tableau 2.3: PIB aux Prix du Marche de 1969 par Secteur ( en '1~ . , d,e rrll narc s 1966/67 1967/68 1969 1970 1971 1972 ~I Secteur nrimaire 60,5 62,0 ,7 63,3 64,7 ,5 3ecteur secondaire 1.3,2 18,5 18,9 20,9 21,4 22,6 3ecteur tertiaire ,2 ,1 57,9 59,9 63,8 67,8 Salaires des administrations et des menar;es (14,1) (15,3) (16,6) (17,7) (19,0) (20,5) ?I Produit interieur brut (r'IB) 131,9 136,6 135,5 llj!: ,1 149,9 157,9 Non monetise 45,5) ( 46,7) ( 45,2) ( 47,7) ( 50,0) ( 51,9) Honetise ( 36,4) ( 89,9) ( 90,3) ( 96,4) ( 99,9) (106,0) 11 Provisoire. ~/ Estimation. Source: Directi.on Nationale du Plan et de la 3tatistique. Tabl,?su 2 ·.!l: Taux ~.~~r~iE~_a_n~e_~ec.!>.?!}_E.!l:.._d~IB~_Prix du .!'1arche de 196~ (en pourcenta.ge s ) 1966/67 1967/68 1969 1970 1971 1972 ]/ Secteur prirnaire 2,5 -3,6 7,8 2,2 4,3 :::ecteur secondBire 1,(1 1,4 10,6 2,4 5,6 ~.... ,')ec .A:llt' ... c·er 1" · ~·1.Rl.re c' ), 5 2,1 3,5 6,5 6,3 ~Blaires ries administrations at des M~nages (5,2) (9,5) (5,6) (6,6) (7,3) (7, 9) ~/ ryrocki.t int.eriet~r br\lt (Pff·:) 2,2 3,6 -0,5 6,3 4,0 5,3 ~~ on rf!{)n(:h is.? (. .) (2,6) (-2,2) (5,5) (4,8) (3,8) T'loneti se (. .) (h,l) ( 0,3) (6,8) 0,6) (6,1) ------------------------------------- ~/ ?~ovisoire. ~/ Fstimation. E;curce: ]j recti,m ;;ationale du Plan et de la Stati.stique. Tableau 2.5: Ressources et Emplois (en milliards de FH courants) 1966/67 1967/68 1969 1970 1971 1972 1:/ Produit int~rieur brut 104,0 130,5 135,5 lS2,6 166,9 17 6 ,8 Importations de biens et de S?rF 'l../ 31,2 27,5 30,4 32,2 36,0 42,5 Total ressources 135,2 1S13,0 165,9 184,8 202,9 219,3 Consommation 98,0 116,6 119,8 134,h 11.,5,3 156,9 C0n,')omnation des menages ( 81,0) ( 95,7) ( 97,S) (110,6) (118,8) (12;3,0) Consommation dps ad:ninistrations ( 17,0) ( 20,9) ( 22,3) ( 23,8) ( 26,5) ( 28,9) Investissemen-l:.s 18,9 22,7 24,1 22,8 25,4 28,0 Formation brute de capital fixe ( 13,6) 17,2) ( 18,1) ( 1?,0) ( 22,3) ( 24,5) I Variation des stocks ( 5,3) 5,5) ( 6,0) ( 3,8) ( 3,1) ( 3,S) " Exportations de biens et de SNF ~/ )j 18,3 18,7 22,0 27,6 32,2 34,4 -- -- -- Total emplois 135,2 158,0 165,9 184,8 202,9 219,3 1/ PrGvisoLre. 2.! ~ C om:Dri s 1e comrnerce exte r.iel1r non contrale (estimations). 3/ Fxportations de marchandJses seu1ement; Ie montant des services nets est inclu dans les - importations. Source: Direction Nationale du Plan et de la Statistique. Tableau 2.6: Ressources et EmF-lois --- (en % du PIB courant) 1966/67 1967/68 1969 1970 1971 1972 1/ Produit interieur brut 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Importations de biens et de StJF ?./ 30,0 21,~ 22,4 21,1 21,6 24,0 Total ressources 130,0 121,1 122,4 121,1 121,6 124,0 Consommation 94,2 89,4 88,4 88,1 87,1 88,7 Gonsommation des menages ( 77,9) ( 73,4) ( 71,9) ( 72,5) ( 71,2) ( 72,4) ConsomJ11.ation des administr',gt:i.oYJS ( 16,3) ( 16,0) ( 16,5) ( 15,6) ( 15,9) ( 16,)) InvestisseJ11.ents 18,2 17,h 17,8 14,9 15,2 15,9 Formation brute de capital fixe ( , 13,1) (13,2) ( 13,4) ( 12,4) ( 13,4) ( 13,9) Variation des stocks \. 5,1) ( 4,2) ( 4,4) ( 2,5) ( 1,8) ( 2,0) Exportations de biens et de SNF ?./ )j 17,6 Ih,3 16,2 18,1 ~ 19,4_ Total emplois 130,0 121,1 122,4 121,1 121,6 124,0 1/ Provisoire. 2/ Y compris Ie commerce exterieur non controle (estimations). '3/ Exportations de marchandises se llement; Ie rnontant des services nets est inclu dans les 1 - import.8tions. Source: Direction Nationale du Plan et de la Statistique. Tableau.1.d : Balance des Paiements (en milliards de FM) 1968 1969 1970 1971 1972 Y Exportations de marchandises, F.O.B. ~ 8,8L. 13,33 19,20 21,80 22,70 Importations de marchandises, F.O.B. 15.0L. 19,91 23,L.9 27.36 32,00 Balance commercia1e -6,20 -6,58 -L.,29 -5,56 -9,30 F:rets et assurances sur marchandise s -L.,66 -5,16 -5,79 -6,47 -7,40 Autres transports -0,68 -0,66 -0,66 -0,35 -0,40 Voyages -2,08 -2,90 -2,L.L. -2,31 -2,50 Revenus dU capital -0,7L. -1,06 -2,9L. -3,18 -2,70 Gouvernement, n.i.a. -L.,10 -3,06 -0,65 -0,72 -0,80 Autres services 0,18 2,60 ~ 0,22 0,40 :::ervices nets -12,08 -10,2L. -10,23 -12,81 -13,40 Transferts unilateraux prives (nets) 11 2,50 1, 88 2,90 5.45 5,40 Balance des biens, services et transferts prives -15,7 8 -1L.,94 -11,62 -12,92 -17,30 Transferts unilateraux de llEtat (nets) 3.94 Jh22 7,96 ..u& 10,10 Balance des opera.tions courantes -11,84 -5,99 -3,66 -5,26 -7,20 Capitaux prives (nets) -6,64 -2,97 0,03 -0,20 1,60 a moyen et long terme ( 0,06) ( - ) (-0,01 ) ( 0,12) ( -0,50) a court terme (-6,70) (-2,97) ( 0,aL.) (-0,32) ( 2,10) Frets et credits au gouvernement (nets) 9,34 2,46 0,79 2,77 2,40 Utilisations ( 9,42) ( 5,93) ( 1,56) ( 3,41) ( 3,00) Remboursements (-0,08 ) (-3,47) (-0,77) (-0,6L. ) (-0,60) Autres capitaux gOllvernementaux (nets) -0,05 Total des operations en capital (net) 2,70 -0,51 0,77 2,57 4,00 Allocation de DTS 1,59 1,31 1,)0 Erreurs et omissions (nettes) ~ -1,30 0,70 -1,62 -0,70 Variation des avoirs exterieurs nets -8,92 -7,80 -0,60 -3,00 -2,60 11 Provisoire. y Commerce contr61~. 21 A. partir de 1970 Y compris 1es repatriements de salaires des travailleurs maliens a. 11 etranger; avant 1970 ce poste etait incIus dans 1es services. Source FMI; Banque Centrale dU Mali; Direction Nationa1e dU Plan et de 1a statistique; estimations de la mission. Tableau 3.2 : Exportations de Marchandises, F.O.B. (quantiteE en tonnes, valeurs en millions de PM) .968 1262 l~ZO Y l~Zl Jj ~tite Valeur 1.tUBl1tite Valeur ~antite Valeur ~antite Valeur Coton 25.309 3.316 34.865 4.594 34.791 4.843 6.400 d~nt: fibres (11.309) (3.119) (:u...907 ) (4.312 ) (16.600) (4.565) (17.960) (5.900) graines (14.000 ) ( 197) (19.958) ( 282) (18.191) ( 278) ( ) ( 500) Animaux vivants 7.4~3 1.991 11.525 3.997 16.647 5.776 5.365 d~nt : bovins ( 6.354) (1.694) ( 9.870) (J.290) (13.830) (4.610) ( ) ( ) ovins et caprins ( )85) ( 183) ( 1.384) ( 627) ( 1.900) ( 808) ( ) ( ) autres ( 684) ( 114) ( 271) ( 80) ( 917) ( 358) ( ) ( ) Arachi des et produits dt arachide 19.362 1.467 19.155 1.386 30.488 2.769 4.800 dont : arachides (oecortiquees) (15.851) (1.300) (10.400) ( 814) (17.625) (1.634) (24.390) (2.700) huile d'arachide ( 388) ( 47) ( 2.315) ( 335) ( 4.547) ( 712) ( ) ( ) tourteaux ( ).12:;) ( 120) ( 6.440) ( 237) ( 8.316) ( 423) ( ) ( ) Poissons (seches et rumes) 6.354 1.271 5.930 1.6)7 5.738 1.519 4.380 1.300 Produits du karite 3.550 302 7.822 787 1.559 117 740 dont : arnandes de karite ( 2.180) ( 119) ( 5.460) ( 343) ( 1.336) ( 83) ( ) ( ) beurre de karite ( 1.370) ( 18:;) ( 2.362) ( 444) ( 223) ( 34) ( ) ( ) Autres 4.4~ 493 6.902 927 ,6.271 h.178 .1d95 Total des exportations contrOlees 66.448 8.840 86.199 13.328 105.494 19.202 21.800 Exportations non contrOlees (estimation) Y 9.690 8.686 8.421 10.350 Total des exportations de marchandises 18.530 22.014 27.623 32.150 Y Provisoire. y Betail sur pied, poissons, cereales. bOurce Annuaire btatistique 1969, 1970; Comptes Economiques du Mali., 1969, 1970; btatistiques Douanieres du Commerce Exterieur, 1970, 1971; Banque Centrale du Mali, Rapport dtActivite 1971; estimations de la mission. Tableau 3.3 Importations de Marchandises, C.A.F. (en millions de FM) 1968 1969 1970 1971 Y Produits agricoles et alimentaires 5.640 8.260 11.011 10.600 bUcre 2.409 1.421 3.435 3.415 Cereales 18 2.739 1.832 1.982 Noix de cola 813 745 863 1.362 Cafe, the, cacao 347 523 1.030 1.138 Farine 490 708 726 820 Lait 96 184 565 408 Autres 1.467 1.940 2.560 1.475 Produits petroliers 2.400 2.662 3.045 3.60(' Materiaux de construction 710 782 216 ~5Tj Ciment jj9 m --eo 196 Autres 151 205 136 154 Metaux et constructions metalliques 640 658 1.711 2.407 Mach.i..nes et materiel 1.802 3.m 2.458 4.504 Materiel ferroviaire Machines mecaniques ·. ·. 1.565 643 708 1.057 ·· ·. Machines agricoles Autres ·. ·· 476 540 302 391 ·. ·· Vehi_cules et pieces detachees 2.594 2.732 3.099 3.637 Vehicules Pieces detachees ·. ·· 1.907 548 1.931 837 ·· ·. Cycles,velomoteurs, scooters ·· 277 331 Appareils electromenagers, quincaillerie 915 1.064 1.833 1.62~ Appareils electromenagers 717 1.224 1.003 (,Juincaillerie 31.+7 609 619 Produits chimiques et pharmaceutiques 2.025 2.216 2.408 2.500 Produits pharmaceutiques 1.113 909 716 1.021 Engrais 377 464 ·· Produits phytosanitaires Autres ·. 238 692 . 323 905 ·. ·· Textiles et cuirs ~.432 2.584 20315 2.025 Tissus et files 1.894 1.950 1.561 1.225 Confection 221 216 417 ·· Autres Produits industriels divers 317 7Ld 418 1.141 337 1.582 ·. 2.885 Total des importations contrOlees 19.901 25.323 29.678 34.130 Importation non contrOlees (estimation) 3·700 4.000 Total des importations de marchandises 23.601 29.323 29.678 34.130 11 Provisoire · bource: Comptes Economiques du Mali, 1969, 1970; 0tatistiques Douanieres du Commerce Exterieur, 1971; Annuaire btatistique 1969, 1970; Banque Centrale du Mali, Rapport dlActivite 1971; estimations de la mission. Tableau 3.4 : Repartition du Commerce Exterieur par Pays, 1971 (en pourcentages) Exportations de marchandises, F.O.B. Importations de marchandises, C.A.F. Cote d' I voire 27,'t!. France 44,1-l. France 11 ~0,2 Cote d' I voire 10,5 Pays consignes!J 14,5 ::enegal 6,3 ~negal 8,1 Republique Populaire de Chine 6,2 Ghana 7,9 U.R.b.b. 6,0 Japan ~,7 Etats-Unis 5,5 Haute-Volta ;!,5 Repub1ique Federale d'Allemagne 3,6 Niger 1,8 Gran de- Bretagne 2,4 Republique de Chine (Taiwan) 1,8 Ita1ie 1,8 U.R.b.S. 1,7 Japon 1,6 Grande-Bretagne 1,6 Pays-Bas 1,S Grece 1,5 Belgique-Luxembourg 1,4 Autres 8,5 Autres 8,8 Total des exportations Total des importations contr61ees , 00,0 contr61ees 100,0 couree : btatistiques Douanieres du Commerce Exterieur, 1971. Y Narchandises envoyees a,we ports de Dakar et d 'Abidjan dont on ignore les pays de destination. Tablea.u 4.1: Encours de la Dette Publique Exterieure au 31 D~cembre 197~ (en milliers de $ EU) Encours de la dette 1/ Montants Montants decaisses non decaisses Total Crediteurs prives 5.402 7.500 12.902 Fournisseurs 4.698 7.500 12.198 Allemagne (Republique fed~rale) 3.977 3.977 Etats-Unis 7.50u 7.500 France 275 275 Grande-Bretagne 446 446 Institutions financieres 704 704 France ----ror: 704 Organisations internationales 9.547 8.456 18.003 Banque Africaine de Developpement 540 5Lio LD.A. 9.547 7.916 17.463 Gouvernements 247.112 40.298 287.41C Algerie 2.493 2.493 Allemagne (Republique federale) 3.677 3.119 6.796 Bulgarie 225 225 Chine (Republique populaire) 88.166 28.119 116.285 Etats-Unis 1.233 1.967 3.200 France 42.281 1.046 43.327 Ghana 9.120 9.120 R.A.U. 15.634 15.634 Tchecoslovaquie 1.173 1.173 U.R.S.S. 82.285 6.047 88.332 Yougoslavie 825 825 Total ~/ 262.061 56.25J-i 318.315 1/ Dette dont l'echeance de remboursement initial ou prolonge excede un an. 2/ Y compris des arrieres repartis de la facon suivante (en milliers - , de $ EU): Fournisseurs 4.370 Allemagne (~epublique federale) ( 3.897) Institutions financ teres 70h France ( 704) GOllvernements 8.275 France ( 4.665) R.A.U. ( 2.496) Total 13.349 Source: BIRD, Division des Statistiques Economiques et Sociales. Tableau 4.2: Operations au Titre de 1a. Dette Pub1ig,ue Exterieure (en mi11iers de $ Encours de 1a dette (au debut de Eeriode) 0Eerations en cours de Eeriode Y compris Annu1ations Partie partie Service de 1a dette et Ann~e deboursee non debours~e Engagements Deboursements Principal Inter~ts Total Ajustements (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) 1967 248.560 36.585 26.519 4.061 418 4.479 -12.881 1968 188.161 268.467 855 24.141 2.830 1.126 3.956 - 1.655 1969 209.484 26!1.837 3.383 14.785 3.781 809 4.590 - 5.040 1970 215.8L8 259.399 29.876 21.290 727 428 1.155 627 1971 236.363 287.921 8.476 5.907 257 229 486 8.826 1972 248.712 !/ 304.966 !/ 16.796 9.599 1.191 10.790 - 7.500 1973 255.909 287.867 13.105 13.030 1.168 14.198 1974 255.984 274.837 9.546 22.459 1.119 23.573 1975 243.071 .377 6.381 25.079 1.043 26.122 1976 224.374 227.299 1.004 28.030 927 28.957 1977 197 .348 199.269 872 24.080 803 24.883 1978 174.140 175.188 626 20.251 677 20.928 1977 154.515 154.938 422 19.550 568 20.119 1980 135.387 135.387 18.231 488 18.718 1981 117.157 117.157 18.645 427 19.071 1982 98.512 98.512 12.836 365 13.201 1983 85.676 85.676 12.362 329 12.691 1984 73.314 73.314 11.475 294 11. 769 1985 61.838 61.:J38 8.107 274 8.381 1986 . 53.731 53.731 5.985 264 6.249 1/ Non compris arrieres de 13.349.000 dollars ED (voir Tableau 4.1). Source: BIRD, Division des Stat.istiques Economiques et Socia1es. Tableau 5.1 Operations Financieres de l'Etat !I (en milliards de FI'l) Effectifs Previsions 1967/68 1969 1970 1211 1972 ?/ }/ 1972 1913 Operations budgetaires Recettes 1~tl6 17,14 , y,95 21,50L1 22,7~ 22,79 26,<)6 28,88 Gouvernement central 1 , 9 13,99 , ,94 1 ,20:1 19,4 18,77 ~2,48 24,tlB Gouvernements regiouaux 3,27 3,15 4,01 ),)0 3,32 4,02 4,08 4,40 D9penses 20,~0 2§,21 2§.17 24,OW 27,jW 25,0~ ~8,~~ 3~,3f Gouvernement central 17, .3 1 ,90 1 ,29 20,1 23,1 21 ,1 4, 2 ,9. Gouvernements regionaux 3,27 3,31 3,88 ),8h 4,15 3,89 4,23 /-1,36 Deficit budgetaire -2,04 -5,07 -4,5h -i::,32 -2 j 42 Autres operations (nettes) -2,86 -1,24 .. global -4,90 -6.31 -3.50 Financement du deficit ~ Ressources exterieures 1,00 2 21 2,00 Emprunts 0,4 ~ ;:-,uhvention !" 1,00 <),00 1,72 2,00 2,00 1,72 1,58 2,42 Ressources interieures ~ 0,83 1 31 1.50 ., -'-'- Avances de la Banque Centrale 2,00 0,97 ~ 0,27 ""Q,Ob Paiements differes 1,90 -1,28 0,93 1,35 Autres §.I 1,14 -0,11 -0,12 Total des moyens de financement 4.90 ...ttl! 3.52 .. 11 Pour permettre 1a comparaison avec les anuses precedentes, Ie Fonds Routier (faisant partie du budget jusqu1a 1a mi-1971) et la Caisse Autonome d'Amortissement (creee en decembre 1971) ont ete consolides avec Ie y ProvisoiI'e, 31 Chiffres 41 Y compris FM perQu pour Ie compte du Fonds Routier apres qu' i l ait ete debudgetise. ~ Y compris FM de depenses du Fonds Routier effectuees apres qu'i1 ait ete debudgetise. Y Y compris 1,97 FI'I de recettes du Fonds Routier at 0,40 milliard de FM de recettes de la Caisse lnrtonome d 'amortissement. 11 Y compris l', 1 j milliards de FM de d9pense s ell Fonds Routier et 0,60 milliard de FM de depenses de la Caisse }mtonome d' Amortissement. §.I Y compris erreurs et omissions. bource FMI; Direction Nationale enl Tresor de;: et de;; lbsurances, Direct:l.on Nationa1e du Plan et de la Tableau 5.2 : Depenses du Budget National 1/ (en milliards de FM) Effectifs Previsions 1967/68 1969 1970 1971 197 2 3/ 1971 ]/ 1972 1973 D9penses de fonctionnement 12,65 13 z20 14,00 14,9~ 17 ~07 15 z25 17 '§~ 2ptO~ Traitements et salaires 8,68 9,20 9,85 10,4 11,56 10,37 11, 1.:.).,4 Materiel et fournitures 3,97 4,00 4,15 4,46 5,51 4,88 5,44 5,53 Transferts Dette pubIique 11 3,~2 0, 9 4 z90 3,20 2'~g 0, 3,57 1,21 3 36 0~60 3t~~ 1, 4,07 1,00 3 87 f!ii bubventions, contributions, divers 2,33 1,70 2,16 2,36 2,76 2,38 3,07 2,72 Depenses en capital 1,66 0,80 1,58 1, 68 6/ 2,72 2,0~ 3,29 ~ Fonds Routier 2( ·· 0,90 1,00 2,13 1,2 2,13 2,02 1\.utres .. 0,68 0,68 0,59 0,79 1,16 1,04 Total des depenses du gouvernement central 17,53 18,90 18,29 20,16 23,15 21,15 24,65 ~6z94 3,:n ~ ~penses des gouvernements regionaux 3,31 3,88 3,84 4 15 3,8~ Traitements et salaires Materiel et fournitures .. .. 3,34 0,25 3% 0,27 3,2 0,24 4,*3 3, 9 0,25 3, 3 0,27 ·· Autres ·· 0,25 0,27 0,40 0,29 0,26 Total des depenses budgetaires 20,80 22 z21 22117 24 100 27 2 30 25.1 04 28,88 31,30 1/ Pour permettre la comparaison avec les annees precedentes, Ie Fonds Routier (faisant partie du budget ,jusqu'a la mi-1971) et la caisse Autonome dlAmortissement (creee en decembre 1971) ont ete consolides avec Ie budget. ~/ Provisoire. 31 Chiffres actualises. ]±I Remboursements et paiements des interets sur la dette publique exterieure et interieure; ventilation non disponible. Y compris depenses d1entretien routier. ~ Y compris 0,70 milliard de FM de depenses du Fonds Routier effectuees apres qu1il ait ete debudgatise. ;:.ource FMI; Direction Nationale du Trasor des Banques et des Assurances; Direction Nationale du Plan et de la ;:.tatistique. Tableau 5.3: Recettes du Budget National 11 (en milliards de FM) Effectifs Previsions 1967/68 1969 1970 1971 1971 1/ 1972 1973 Impots sur Ie revenu et les benefices ~ ..J....M. ~ -L.21 ~ ~ des societes 0,84 1,16 1,16 1,12 1,47 1,89 des particuliers 2,25 1,16 0,84 1,18 0,80 0,98 1,15 Impots fonciers 0,05 0,05 0,07 0,13 0,18 0,21 0,33 Taxes a la production et a la consornmation ~ ...2......ll. ~~ 6 60 8 08 2/ -L..Q! ~~ Taxes sur les affaires et services 4,02 4,30 5,00 5,26 5,81 6,00 Taxes de consornmation 1,36 1,42 1,60 if 1,75 2,07 '2/ 3,09 §/ Droits et taxes au cordon dou~nier ..2,,2l ~ ...L.iQ. 2...,,§l ~.§.I ~ 2/ .2.,]2 1:Q1 Droits et taxes a l'importation 3,83 3,80 4,04 4,50 II 4,44 4,40 5,44 Taxes a l'exportation 2,10 1,54 1,36 1,33 1,58 1,60 1,78 1,93 Autres taxes ~ ~ ~ -2.1!. -b1.!. ~ ~ Droits d'enregistrement 0,26 0,28 0,38 0,55 0,20 0,28 0,31 Minimum fiscal 0,82 0,95 0,84 1,12 1,18 1,44 Droits de timbre 0,10 0,18 0,17 0,16 0,15 0,18 0,22 Taxes sur 1es vehicu1es automobiles 0,12 0,15 0,16 0,06 0,15 0,16 0,19 Recettes des exercices anterieurs 1,25 0,35 0,51 0,69 0,60 0,69 0,90 0,50 Recettes non fisca1es .J!..,2l -.!...1:2 ....L.Q!. 2.&!. ....!..d2 -L.21 -2",QQ Droits, tarifs, amendes 0,29 0,56 0,32 0,34 0,13 0,37 0,42 Revenus du domaine et recettes des services 0,17 0,20 0,23 0,31 0,21 0,27 0,29 Revenus des societes et entreprises d'etat 0,35 0,45 0,15 0,15 Divers 0,05 0,39 0,46 0,16 0,56 1,13 1,14 Total des recettes du gouvernement central Recettes des gouvernements regionaux ~~ Total des recettes budgetaires ~ 28,88 Pour perrnettre 1a comparaison avec les annees precedentes, Ie Fonds Routier (faisant partie du budget jusqu'a 1a mi-1971) et 1a Caisse Autonome d'Amortissement (creee en decembre 1971) ont ete conso1ides avec Ie budget. 21 Provisoire. 31 Chiffres actua1ises. !il Y compris 0.57 milliard de FM de recettes provenant de la taxe sur 1es carburants per<;u pour Ie compte du Fonds Routier apres qu'il ait ete debudgetise. 51 Y compris 1,67 milliard de FM de recettes provenant de 1a taxe sur les carburants affecte au Fonds Routier. 61 Y compris 1,82 milliard de FM de recettes provenant de 1a taxe sur 1es carburants affecte au Fonds Routier. 71 Y compris 0,28 milliard de FM per<;u pour Ie compte du Fonds Routier apres qu'il ait ete debudgetise. [I Y compris des recettes du Fonds Routier (0,30 milliard de FM) et de la Caisse Autonome d'Amortissement (0,40 milliard de FM). 21 Y compris des recettes du Fonds Routier (0,46 milliard de FM) et de 1a Caisse Autonome d'Amortissement (0,72 milliard de FM). 101 Y compris des recettes du Fonds Routier (0,20 milliard de FM) et de la Caisse Autonome d'Amortissement (1,15 milliard de FM). Source: FMI; Direction Nationale du Tresor des Banques et des Assurances; Direction Nationale du Plan et de la Statistique. Evolution de 1a Situation Monetaire (en milliards de FM) 1968 1969 1970 1971 1972 Mars ~ Mars Juin ~ Avoirs exterieurs 2.4 hl ~ hl .h2. JL1 Banque centrale 1/ 0,3 0,6 0,5 1,2 , 2,1 1,7 Banques commerciales 4,9 5,5 4,3 3,7 4,3 3,3 3,1 4,4 4,5 5,1 Engagements exterieurs 28,2 36,2 38,8 38,6 41,5 42,2 Banque centrale 24,5 , 32,0 34,1 33,8 35,0 36,7 Banques commerciales 3,7 3,7 4,2 4,7 4,7 4,8 5,5 6,5 5,5 6,5 Avoirs exterieurs nets -23,0 -31,4 -31,7 -34,3 -34,4 -35,0 -36,0 Banque centrale -24,2 -31,5 -30,7 , -32,9 -32,7 , -32,9 -35,0 Banques commercia1es 1,2 0,1 - 1,0 - 0,6 - 1,4 - 1,7 - 1,1 - 2,1 - 1,0 - 1,4 Credits interieurs 52,1 63,9 67,9 66,7 68,5 73,6 73,0 Creances sur l'Etat, nettes 37,2 , 40,5 40,3 40,8 40,8 , 40,6 41,2 , Banque centrale (34,6) (35,6) (36,0) (35,9) (35 (36,4) (36,4) (36,4) (36,2) (36,6) (36,6) Banques commercia1es ( 1,3) ( 3,8) ( 3,6) ( 3,5) ( 3,5) ( 3,5) ( 3,4) ( 3,4) ( 3,4) ( 3,6) ( 3,7) Contrepartie des depots prLves aux CCP ( 1,3) ( 1,8) ( 0,9) ( 0,9) ( 1,0) ( 0,9) ( 1,0) ( 1,3) ( 1,0) ( 1,0) ( 0,8) Creances sur 1es entreprises d'Etat 9,3 12,4 15,0 17,8 17,2 16,0 18,1 20,0 19,4 19,5 20,1 Creances sur Ie secteur prive 5,6 7,3 8,4 9,8 10,7 9,9 9,6 12,8 13,6 12,3 14,0 Monnaie 23,6 28,1 30,6 29,3 30,1 32,7 31,3 Monnaie fiduciaire 13 ,8 17,8 20,0 , 17,2 19,4 20,7 18,9 a vue dans 1es banques 8,5 8,6 9,4 9,7 11,6 11,2 9,7 11 ,0 11,4 a vue aux CCP 1,3 1,8 0,9 0,9 1,0 0,9 1,0 1,0 1,0 Quasi-monnaie 1,0 0,7 0,7 1,0 1,4 1,0 1,1 1,9 2,1 2,1 2,3 Autres elements, nets 4,5 4,1 3,7 4,6 3,4 2,1 2,9 4,5 3,8 3,6 3,2 1/ A partir de mars 1971 y compris 1es allocations de DTS. Source Banque Centrale du Mali. Tableau 6.2 Decomposition des Credits a 1 'Economie (en milliards de FM) 1968 1969 1970 1971 1972 Mars Juin Sept. Dec. Mars Juin Sept. Dec. Se10n 1es institutions 1es ayant octroyes 14,9 .!:hI 23,4 27,6 27,9 25,9 27,7 32,8 3§,0 3§ ,8 34,1 Banque de Developpement du Mali 13 ,5 17,8 20,6 24,4 24,6 22,8 24,2 29,2 2 ,9 2 ,2 29,9 Autres banques 1,4 1,9 2,8 3,2 3,3 3,1 3,5 3,6 4,1 3,6 4,2 Se10n Ies institutions portant financement 14,9 .!:hI 23,4 27,6 27,9 25,9 1l.2 32,8 33,0 31,8 34,1 Banque Centrale du Mali 4,3 11,3 13,0 15,4 14,2 12,7 14,6 17,5 17,2 16,4 18,7 Banque de Deve10ppement du Mali 9,3 6,9 8,4 9,9 10,9 10,8 10,6 12,7 12,6 12,2 12.6 Autres banques 1,3 1,5 2,0 2,3 2,8 2,4 2,5 2,6 3,2 3, 2,9 Selon 1a duree 14,9 .!:hI 7,3,4 27,6 27,9 25,9 27,7 32,R 33,0 31,R 34,1 Court terme 14,0 18,5 22,2 25,9 25,7 23,4 25,0 29,4 28,8 27,7 29,9 Moyen terme 0,4 0,7 0,7 0,6 1,0 1,3 1,4 2,1 2,7 2,6 2,6 Long terme 0,5 0,5 0,5 1,1 1,2 1,2 1,3 1,3 1,5 1,5 1,6 Selon Ie secteur beneficiaire 14,9 .!:hI 23,4 27,6 27,9 25,9 27,7 32,8 33,0 31,8 34,1 Entreprises d'Etat 9,3 12,4 15,0 17,8 17,2 16,0 18,1 20,0 19,4 19,5 20,1 Secteur prive 5,6 7,3 8,4 9,8 10,7 9,9 9,6 12,8 13,6 12,3 14,0 Source Banque Centrale du Mali. Tableau 6.3 : bituation de 1a Banque Centrale du Mali (en millions de FM) 1968 1969 1970 1971 Mars Juin ~t. ne;c. Avoirs exterieurs 1/ 301 623 496 888 669 488 372 Ilr'oits de tirage speciaux (lJI's) 751 723 701 702 Creances sur Ie Tresor 34.829 35.807 36.299 36.299 36.039 36.573 36.573 Liquidation operations B.R.M. Y (34.008) (34.337) (34.337) (34.337) (340337) (340337) (34.337) Avances statutaires ( 500) ( 1.470) ( 1 .962) ( 1.962) ( 1.702) ( 2.236) ( 2.236) Creances sur 1es banques 4.313 11.329 13.027 15.430 14.179 12.693 14.546 Reescampte court terme ( 4.313) ( 5.103) ( 9.648) (11.851) (11.236 ) ( 8.650) (13.756 ) Effets impayes ( - ) ( 6.143) ( 3.279) ( 3.279) ( 2.407) ( 3.203) ( - ) Autres postes 576 2.327 j.846 4.175 5.199 5.739 6.396 Avoirs = Engagements 40.019 50.086 53.668 57.543 56.809 56.194 58.589 Monnaie primaire 14.149 15.301 18.077 20.280 19.017 17.447 19.609 Billets et monnaies en circulation (13.919 ) (15.105) (17.968) (20.221 ) (18.859) (17.424) (19.536) D9pots des banques ( 230) ( 196) ( 109) ( 59) ( 158) ( 23) ( 73) Engagements exterieurs 24.526 33.214 32.032 32.288 33.049 34.055 33.833 Tresor fran~ais 3/ (1$.585) (24.)85) (25.203) (25.498 ) (26.305) (28.189) (28.001) Fonds Monetaire International (net) ( 5.774) ( 5.934) ( 4.764) ( 4.824) ( 4.878) ( 4.090) ( 4.146) Contrepartie des DrS 1.586 2.894 2.894 2.894 2.894 Depots de 1 t Etat 210 162 298 421 178 135 200 Autres postes 1 .134 1.409 1 .675 1.660 1.671 1.663 2.053 1/ Principalement billets CFA. ~ La Banque de 1a Repub1ique du Mali (B.R.M.), 1 t ancienne banque centrale, a ete 1iquidee Ie 29 mars 1968. 1/ Compte d'operations. Source: Banque Centrale du Mali, Rapports d'Activite 1969, 1970, 1971. Tablea.u 6 Tirage Net Cumulatif sur le ComEte d'Operations (en millions de PM, fin de periode) Montant Variation 1968 15.585 15.585 1969 24.385 8.800 1970 25.203 818 1971 28.001 2.798 1972 31.541 3.540 1968 Mars Juin 10.430 10.430 Septembre 13.271 2.841 Decembre 15.585 2.31h 1969 Mars 16.949 1.364 Juin 20.598 3.649 Septembre 22.127 1.529 Decembre 24.385 2.258 1970 Mars 25.150 765 Juin 24.696 -454 Septembre 23.995 -701 Decembre 25.203 1.208 1971 Mars 25.498 295 Juin 26.305 307 Septembre 28.189 1.884 Decembre 28.001 -198 1972 Mars 28.740 739 Juin 28.775 3S Septembre 30.529 1.7S4 Decembre 31.541 1.012 Source: Banque Centrale du t1ali. Tableau 7.1: Production et Prix des Principaux Produits Agricoles (production en 1.000 t; prix en FM/kg) 1967/68 1968/69 1969/70 1970/71 1971/72 1272/7) 1/ Mil et Sorgho Production 830 556 602 600 750 500 Commercialisation 60 8 26 12 31 5 Prix au producteur 16 16 18 18 18 20 Paddy Production 172 134 161 148 180 110 Corr~ercialisation 36 26 39 39 51 47 Prix au producteur ~/ 18 18 25 25 25 25 Arachides 3/ Production 119 96 136 158 152 150 Commercialisation 29 33 57 74 60 50 Prix au producteur 2L 24 30 30 30 30 Cot.on-graine Production 39 50 51 60 74 70 Commercialisation 33 45 45 53 68 66 Prix au . L/ oroducteur - LO/35 LO/35 45/35 50/35 50/35 50/35 1/ Provisoire. 2/ Paddy blanc; pour la campagne 1971/72 le prix du paddy rouge etait fixe a 16 FM/kg et celui du paddy - melange (le paddy est considere comme melang~ dans la limite de 50 %-de paddy rouge) a 20,5 FM/kg. 3/ En coque. li/ Coton premiere qualite/coton troisieme qualite. Source: Direction Nationale du Plan et de la Statistique; Direction Nationale des Affaires Economiques. I Tableau 8.1: Production Industrielle Unite' 1968 1969 1970 1971 1972 1/ Riz tonn£s 16.983 16.495 21.812 21.830 28.000 Coton tonm.'s 12.313 15.143 15.877 19.890 25.310 Huile d'arachide tonne:s 2.738 4.306 8.132 8.863 7.000 Tourteaux tonnfS 4.075 6.447 11.887 14.407 11.000 Savon tonms 6.135 3.100 2.645 4.710 4.100 Beurre de karite tonnE S 1.130 2.320 97 5.102 18 Concentre de tomate tonnes 413 168 347 204 250 Sucre tonnE.'S 3.313 4.841 5.674 5.102 4.225 Alcool tonnes 144 216 324 320 340 Cigarettes caisses 34.444 22.682 28.930 1.000 paquets 18.000 19.000 Allumettes 1.000 bo!tes 28.000 33.000 Tissus 1.000 m 6.840 B.284 7.870 12.418 Ciment tonnes 36.345 35.000 43.000 Energie electrique 1.000 kvJh 34.775 37.435 40.098 44.704 52.363 Ea.u 1.000 m3 6.154 6.122 6.803 6.893 7.765 1/ Provisoire. Source: Banque Centrale du Mali; Direction Nationa.le du Plan et de la Statistique. Tableau 10.1: Eta~~u Financement du Programme Trienna1 de Redressement Economique et Financier (a 1a mi-1972, en millions de FM) Investissements prevus Financement a.csuis Investissements realises R.E. -'""1[I. . Total R.E. R.I. Total R.E. R.I. Total ---.-. Secteur primaire 1/ 21.154 2.657 23.811 17.874 1.584 19.458 10.300 1.584 11.884 Secteur secondaire g/ 20.791 3.110 23.901 15.265 2.356 17.621 8.000 2.100 10.100 Infrastructure economique 1/ 27.945 4.907 32.852 18.933 2.703 21.636 8.700 2.400 11.100 Infrastructure socia1e ~/ 12.570 799 13.369 5.679 400 6.079 3.900 400 4.300 Recherche, etudes 5.109 381 5.490 3.136 161 3.297 2.400 161 2.561 Total 87.569 11.854 99.423 60.887 7.204 68.091 33.300 6.645 39.945 Pourcentage 100,0 100,0 100,0 69,5 60,8 68,5 38,0 56,1 40,2 1/ Agriculture, e1evage, pee he , eaux et forets. "2/ Industrie, energie, mines. 3/ Transports, communications, .adduction d'eau, habitat, divers. 1!/ Education, sante, affaires socia1es. R.E. = Ressources exterieures R.I. :::: Ressourcl':'s interLeures Source: Service du Plan, Deuxieme Bi.1an du Programme Trienna.1 de Redressement Economique et Financier; infomat:i.ons fournies par les autarit~s ma1iennes. Tableau 10.2 : Etat du Financernent du Programme Triennal de Redressement Economique et Financier (A lB. mi-1972, en pourcentages) Investissements Erevus Financement acguis Investissements realises R.E. R.I. Total R.E. R.I. Total R.E. R.I. Total t1ecteur primaire 11 24,2 ~~,4 ~3,9 29,4 22,0 ~8 ,6 30,9 23,9 29,7 t1ecteur secondaire y ~3,7 26,3 24,0 25,1 32,7 ~5,9 24,0 31,6 25,3 Infrastructure economique 2J 31,9 41,4 3J,1 31,1 37,5 31,8 26,2 36,1 27,8 Infrastructure sociale 1/ 14,4 6,7 13,5 9,3 5,6 8,9 11,7 6,0 10,8 Recherche, etudes 5,8 3,2 5,5 5,1 ~,2 4,8 7,2 2,4 6,4 -- Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 En millions de FM 87.569 11.854 99.42; 60.887 7.204 68.091 33.300 6.645 39.945 1/ Agriculture, elevage, peche, eaux et forets. ]V Industrie, energie, mines. 3/ Transports, communications, adduction d1eau, habitat, divers. li! Education, sante, affaires sociales. R.E. = Ressources exterieures R.I. Ressources interieures bource : 8ervice du Plan, Deuxieme Bilan du Programme Triennal de Redressement Economique et Financier; informations fournies par les autorites maliennes. . · Tableau 10.3 Situation du Financement du Progranm.e Trienna1 (1970-1972) -- Engagements Exterieurs (a 1a mi-1972, en millions de FM) Autres Sante, Recherche~ Source de financement Total Agriculture Industrie Energie, mines Transports infrastructures Education affaires socia1es etudes Financement acquis se10n Ie Deuxieme Bilan du Programme Trienna1 60.887 17.874 13.364 1.901 12.637 6.296 3.457 2.222 3.136 Fonds Europeen de Deve10ppement 21. 950 11. 198 6.683 2.156 37 1.508 368 LD.A. 9.016 3.530 3.644 1.842 Fonds d'Aide et de Cooperation (FAC) !I 7.262 3.708 168 449 878 514 370 680 495 Repuhlique federaie d'Allemagne 11 6.206 1.564 2.224 49 1. 347 1.022 Repuh1ique populaire de Chine 5.746 1.500 4.102 144 Sources privees non identifiees 11 5.601 5.601 Organismes des Nations Unies 4.678 304 190 2.345 1.839 Etats-Unis ]/ 1.180 830 350 URSS 893 573 320 Bulgarie 821 531 290 Italie 574 574 ASECNA 89 89 Repub1ique democratique d'Allemagne 82 82 Gr ande - Bre tagne 73 73 Canada 35 35 Sources non identifiees 1.304 1.269 35 Total des engagements exterieurs 65.510 22.408 13.364 1.901 12.641 6.380 3.457 2.223 3.136 Note P1usieurs projets debordant 1a periode du Progrrumne Trienna1, Ie total des engagements exterieurs excede Ie total du financement acquis tel qu'il figure au Deuxieme Bi1an du Programme. Y compris un pret de 1a Caisse Centrale de Cooperation Economique et des sources privees connues. Y compris des privees connues. Y compris un la Banque Africaine de Developpement. Source Service du Plan, Deuxieme Bi1an du Programme Triennal de Redressement Economique et Financier; Fonds Europeen de Deve1oppement, Situation des Projets en Execution; informations fournies par 1a Mission Fran~aise d'Aide et de Cooperation a Bamako et par Kreditansta1t fur Wiederaufbau de la Republique federale d'Allemagne . ....